dimanche 29 novembre 2009
Découverte 8
A la seconde même où cette apothéose de la fessée a commencé à lui ravager le derrière, elle a su et comprit qu’elle entrait dans une autre dimension. Jusque là elle avait reçu de cet inconnu des claques sur les fesses. Maintenant elle est fessée, et c’est tout différent. Elle n’identifie plus les claques, elle ne les ressent plus séparément. Ce que son cul reçoit c’est autre chose, une déferlante, une cascade, un torrent. Elle a mal, bien sur. Mais elle a au mal aux fesses dés les premières claques, même protégée par ses vêtements. Ce qu’elle subit maintenant est au-delà de la douleur. Elle n’a pas « plus » mal. Elle découvre un « autre » mal. Une autre facette de la douleur. Tout son être s’est come concentrée dans son cul martyrisé. Elle n’existe plus que par lui, que par là. Elle n’est plus que cela. Elle n’est plus qu’un cul frappé à tour de bras. Son derrière est un champ de bataille ravagé. Une plaine labourée. Un métal martelé. Et le forgeron continu, martèle encore, et encore. Tout à l’heure – mais c’était quand ? Hier ? Il y a un siècle ? Tout à l’heure – quand elle était encore une jeune femme, et pas encore une femme fessée, un cri ou deux lui ont échappés. Elle s’est reprise, elle s’est contrôlée, s’imposant de garder dans sa gorge les cris qu’elle sentait venir du fond d’elle – même. Elle s’est aussi raidie, son corps fixé dans la rigidité, tendu, presque arqué. Mais maintenant la bonde lâche. Avant même qu’elle le sache, il sait, lui, qu’elle est arrivé là où elle devait aller. Il l’a senti dans sa main, qui ne frappe plus ce caillou dur et ferme qu’elle avait fait de son cul, mais, brusquement, une masse alanguie, ballotante, secouée de droite à gauche, de haut en bas. C’est cet abandon qu’il a perçu dans la paume de sa main. Les fesses s’entrouvrent, s’écartent, béent. Par intermittence c’est toute l’intimité féminine qui apparaît. L’anneau de son petit trou, l’ouverture luisante de sa fente. Elle est au-delà de la pudeur, il est au-delà du voyeurisme. Elle n’est plus une femme – ou bien est-elle plus qu’une femme ? - elle est un derrière, elle est une femme fessée, elle est une fessée. Et lui n’est plus un homme, il n’est plus que cette main qui frappe, qui meurtrit, qui martyrise, mais qui honore, qui magnifie, qui rend hommage.
Le bruit n’est plus non plus le même. Aux claquements secs comme ceux d’un fouet, a succédé instantanément une sorte de roulement confus et presque sourd. En même temps que son cul s’abandonnait, c’est tout son corps qui le faisait. Il a du assurer la prise de con bras gauche pour éviter qu’elle ne glisse de ses genoux. Il a senti sur ses cuisses et sur son sexe de plus en plus durcit l’amollissement de son corps. Il a perçu aussi cette sorte de hoquet venu du plus profond de son ventre, venu de l’origine d’elle – même. Et qui lui a fait comprendre que les larmes allaient venir, avant qu’elle-même ne le sache. Elle ne s’est pas mise à hurler. Mais elle a laissé sortir d’elle-même une sorte de rumeur, quelque chose entre le cri et le feulement. Une sorte de psalmodie ondulante qui résonne dans la chambre et qui, peu à peu, se transforme en sanglots. Il sait qu’elle a atteint ce sommet qu’elle voulait découvrir, qu’il voulait lui faire découvrir. Il ne cesse pourtant pas immédiatement la fessée. Il lui a dit dés qu’ils se sont mis à détailler les composantes d’une vraie fessée, il ne faut jamais que ce soit celle qui la reçoit qui décide ou détermine du moment où il convient de l’arrêter. Ce serait une sorte d’escroquerie, une sorte de trahison. C’est lui qui l’a amené à ce point, c’est lui aussi qui décidera qu’il est l’arrivée.
C’est le silence qui règne soudain qui lui a fait comprendre que la fessée était terminée, avant qu’elle ne ressente la différence sur ses fesses. Elles sont à un tel point de meurtrissure que la fin de l’avalanche n’a pas eu d’effet sensible. Elle a continué un moment encore son cri de gorge, ses sanglots, ses pleurs. Elle a senti qu’il lui dénouait le bandeau qu’elle avait gardé sur les yeux. Elle était arrivée à l’aboutissement. Elle allait maintenant découvrir son compagnon de voyage.
Découverte 7
Cul nu ; pour lui aussi, les mots sont de l’ordre de l’injonction, de la prière, de l’espoir. Cul nu, combien de fois a-t-il utilisé ces termes lors des leurs échanges épistolaires ? Dés qu’il s’est mis à lui parler de son fantasme, dés qu’il a entreprit de lui expliquer sa conception de la fessée, il lui a précisé qu’elle ne se concevait que « cul nu ». Pour désigner cette partie du corps féminin qu’il aime tant, il a utilisé toutes les subtilités et les polysémies de la langue française. Derrière, postérieur, fesses, arrière – train, croupe, fondement, derche, lune, panier, popotin, croupion, pétard … Mais quand il a abordé sa découverte pour être fustigé directement sur la peau, il n’a utilisé que ce mot, si court, si cru, mais aussi si commun de « cul ». Et il n’y a associé que cet adjectif plus court encore, mais d’une indéniable précision, « nu ». Le derrière peut être découvert. Les fesses mise à l’air. Le popotin exposé. La croupe déculottée. Et, au gré de ses pérégrinations littéraires, il a associé ces mots à peu prés dans toutes les combinaisons. Mais aucune d’entre elles ne lui parait mieux décrire ce qui va arriver maintenant que ce « cul nu ».
Il prend sur lui pour dompter son impatience. Bien sur qu’il bout d’envie de faire disparaître ce dernier rempart avant de découvrir son cul, nu. Mais, en véritable épicurien, il sait faire durer le temps de l’attente du plaisir. Et il veut aussi qu’elle puisse, elle, ressentir toute la gamme des sentiments d’être déculottée, d’être mise cul nu. Il faut qu’elle puisse savoir que cela va arriver, l’espérer et le craindre. Etre impatiente que cela arrive, et angoissée que cela arrive. Le vouloir, oh combien ! et en même temps le refuser. Toute sa raison, toute son éducation, tout ce qui constitue la jeune femme dynamique, moderne, ouverte, libre et indépendante, la pousse évidemment à refuser même l’idée d’être ainsi mise cul nu. Non qu’elle soit particulièrement prude, elle n’a jamais hésité à rester nue dans les douches de son club de sport ou entre copines. Et dans sa vie intime, elle a bien sur fait cadeau de sa nudité à ses amants. Et si elle n’a jamais pratiqué le naturisme, c’est que l’occasion ne lui en a jamais été donnée, mais elle ne s’y serait pas refusée. Mais il e s’agit pas ici de se montrer nue. Il ne s’agit pas non plus de laisser – ou de faire – voir se jambes, ou son décolleté. Il s’agit d’être tout à la fois encore vêtue, et d’une certaine manière plus nue que nue, puisque montrant ce qui reste, y compris dans le langage, comme le tabou par excellence. « Montrer son cul » n’est ce pas le condensé même de l’abandon de toute pudeur ? Oui, tout ce qui fait qu’elle est ce qu’elle est, toutes ses conceptions de la vie, des relations entre les êtres, toutes ses réflexions, l’ont immanquablement amenés à cette conclusion incontournable : elle ne saurait en aucun cas, elle ne doit d’aucune manière envisager même une seconde cette absurdité : montrer son cul. Et a fortiori ne montrer que son cul. Et à un inconnu ! Montrer son cul à un être dont elle n’a pas vu le visage. Quelle folie ! Et pourtant, elle sait, depuis qu’elle a poussé la porte de la chambre, depuis qu’elle a décidé « d’y aller » qu’elle va « lui montrer son cul ». Tout ce qui fait qu’elle est femme, tout ce qui fait qu’elle est sensuelle, tout ce qui fait qu’elle est de chair, l’amène à cette conclusion irréfutable : elle va lui montrer son cul. Elle va lui dévoiler cette lune généreuse, ce postérieur avantageux, ce popotin insolent, cette croupe abondante. Car, comme le dit joliment Georges Brassens elle « usait et abusait du droit d’être fessue.» Et s’il lui était arrivé d’être gênée par cette abondance fessière, par cette exubérance callipyge, elle en était certaine aujourd’hui, ce qui aurait pu être un défaut était devenu aujourd’hui et pour elle un avantage. Combien de fois ne lui avait – il pas avoué – ou revendiqué ? – sa passion pour les derrières confortables, pour les fesses qui ne se dissimulent pas, pour les croupes où les mains peuvent se perdre, pour les culs à empoigner à pleines paumes ?
Le moment est venu. Il va découvrir ce à quoi il pense depuis qu’il échange avec elle. Il va voir son cul. Mieux, il va le faire apparaitre. Il va en être le créateur, ou mieux encore « l’inventeur », au sens de celui qui découvre un trésor. En d’autres circonstances, avec d’autres partenaires, peut-être aurait-il choisi de lui imposer de le dévoiler elle-même. Il aurait pu lui lancer l’ordre brutal : « Tournes toi et montre ton cul ! » Ou seulement lui ordonner : « baisses ta culotte et met toi en place » Mais aujourd’hui il n’en fera rien. Pour cette initiation, pour cette découverte, il importe que se soit lui, et lui seul, qui soit le passeur, qui lui fasse parcourir les étapes. Il lui appartient donc de la déculotter. Il ne s’y dérobera pas. Il pose ses deux mains, ouvertes, sur les hanches de la belle, les pouces écartés prenant appui sur ses reins, juste au niveau des deux fossettes qui décorent le bas de son dos. Puis ses mains glissent, lentement, sensuellement, jusqu’à ce que les pouces rencontrent l’élastique de la culotte. Alors se sont les index qui prennent le relais. Ils s’insèrent à la taille, écartent légèrement le slip du corps qu’il protège encore, s’écartent en tendant à l’extrême la taille du vêtement. Les autres doigts viennent alors rejoindre les index pour commencer à faire descendre la culotte. Lentement. Délicatement. Harmonieusement. Pour qu’elle sente que le vêtement glisse insensiblement sur ses rondeurs. Pour qu’elle ait pleinement conscience de la progression implacable de cette mise à nue. Le haut des fesses est maintenant découvert. Il aperçoit la naissance de la vallée qui sépare les deux hémisphères. Alors, malgré lui, sans même qu’il ne s’en rende compte, il accélère le mouvement. Le slip descend plus vite, un tout petit peu plus vite. Et la splendeur apparaît, centimèter après centimètre. Quand l’élastique devient équateur, le mouvement s’accélère encore. Le voyage du slip est maintenant irréversible. La lune presque entière est maintenant dévoilée. Il s’en remplit les yeux. Sa respiration devient plus haletante. Il entend les battements de son propre cœur. Il a du mal à avaler sa salive. Il découvre la merveille. Il découvre l’Amérique. Il découvre son Eldorado. La culotte n’est plus qu’une petite bande de tissu fripé, refugiée dans le pli séparant les fesses des cuisses. Avec les lanières des jarretelles, et la jupe au dessus de la taille, il constitue un cadre pour ce tableau magnifique dont il s’emplit les yeux : son cul.
Découverte 6
DEcouverte 5
Oh le bonheur que te relever lentement cette jupe que j’avais du tout à l’heure tiré pour qu’elle moule mieux la rondeur de ton cul ! Oh quelle joie que de découvrir, centimètre après centimètre, ces cuisses puissantes et modelées. Le crissement doux de l’étoffe sur les bas, comme le bruit des pneus de voitures, la nuit, sur l’asphalte. La découverte de ces bas, le sourire en constatant que tu avais suivi mes instructions à la lettre, et la déception de ne pouvoir en tirer argument pour une fessée supplémentaire. Puis l’apparition de la jarretelle, ce summum de la féminité à mes yeux. Ces deux lanières de soie tendues comme les cordages d’un navire à quai. Ces ceux piliers qui entourent la scène principale, encore cachée dans son écrin de soierie. Oh comme vous avez du la choisir avec soin, cette petite culotte qui, vous le savez pourtant, finira par disparaître. Ni string qui est comme une négation de la culotte, ni large boxer qui cousine presque avec l’horrible short des footballeurs. Mais une vraie culotte, qui couvre ce que, justement, je veux découvrir. Qui couvre, mais tout en ne couvrant pas tout, pas entièrement pas complètement. Qui cache mais tout en laissant voir en quelque sorte des échantillons de ce qui est caché. La naissance du sillon fessier, juste esquivé au bas des reins. Et ces deux croissants de lune avant que celle – ci ne laisse place aux cuisses. Et surtout, surtout, ces quelques minuscules poils follets qui s’échappent du centre géométrique de votre féminité. Oh, mon Ange, j’aurais pu rester des heures à contempler ainsi le tableau dont vous me faisiez l’offrande. Mais je vous devais de ne pas musarder, de ne pas vous laisser attendre pour mon seul plaisir visuel. Nous n’avons pas à trainer, bon sang, vous avez votre fessée à recevoir, et moi je l’ai à donner ! Et pourtant, j’ai quand même pris le temps de passer, une fois, une seule, la main depuis vos pieds et vos jambes gainées de soie jusqu’à la limite de la culotte. J’ai encore pris le temps de vous humer, de m’emplir des senteurs de votre intimité ainsi mise à jour. De ces senteurs de marché aux épices qui me montaient à la tête comme des alcools. Puis je me suis repris, j’ai remonté la jupe plus haut encore, au dessus de la taille, pour être sur qu’elle ne retombe pas d’elle-même. Vous m’avez même facilité la tâche et soulevant légèrement vos hanches pour que je puisse la faire glisser aussi par-dessous. Ainsi, quand vous vous êtes remises en place, c’est directement votre bas ventre qui reposait sur le haut de mes cuisses. Vous l’avouerai-je, ma chère, j’ai du fermer un instant les yeux et respirer à fond pour éviter qu’il m’arrive ce qui arrive parfois aux puceaux à leur première découverte. Oui, s’il faut vous le dire clairement, j’ai été prés de jouir de la conjonction de ce tableau et de la chaleur de votre intimité si prés de mon sexe. Avoir presque provoqué une éjaculation précoce, cela valait bien une punition sévère, vous ne pourries le nier. Il me fallait donc vous punir d’être si désirable. Je n’allais pas y manquer.
Decouverte 4
Decouverte 3
Aïe ! Mon Dieu que ça fait mal ! En suis-je étonnée ? Pas vraiment, il faudrait être encore plus naïve qu’il m’arrive de l’être pour ne pas avoir anticipé le fait que se faire claquer les fesses pouvait être douloureux. Mais je ne pensais pas que la première claque ferait aussi mal ! Bien sur il m’est déjà arrivé de prendre une « main aux fesses ». Un de mes amis, charmant mais qui manquait peut-être un peu de délicatesse, m’a même dit un jour que j’avais « un derrière (il n’avait pas employé de mot) qui attire la main ». Même si c’était, dans sa bouche, un compliment, j’avais quand même failli lui mettre la mienne dans la figure. Mais jamais je n’avais eu cette sensation d’avoir la peau martyrisée d’un seul coup. DU reste, quelles qu’aient été mes résolutions, et Dieu sait si je me suis imaginé ces instants avant de les vivre, je n’ai pu m’empêcher de pousser un bref cri de douleur et mon corps s’est cabré comme celui d’un cheval. Et si je n’ai pas protégé mes arrières de mes mains, c’est que celles – ci me servent d’appui au sol.
Vlan ! Une seconde claque vient s’écraser sur l’autre fesse, elle me fait aussi mal que la première, mais cette fois je serre les dents. Le combat commence, je ne vais pas crier ni me plaindre. Après tout je l’ai voulue, je la reçois. Je voulais savoir, je sais. Je sais que ça fait mal ! Les claques arrivent maintenant régulièrement, alternativement sur une fesse puis sur l’autre. Je ne peux m’empêcher d’analyser les choses, et je m’étonne presque que la douleur n’augmente pas vraiment avec le nombre de coups. Je comprends aussi qu’il ne les appuie pas, qu’il ne force pas son talent en quelque sorte. Pourtant, j’en atteste, ce sont de vraies claques, en rien des simulacres. Il prend son temps, je devine qu’il lève la main assez haut, puis la main retombe sur le globe qui lui est offert. Je comprends que la douleur plus vive vient probablement aussi du fait que mon derrière doit tendre le tissus de ma jupe. Il est vrai que les rondeurs de mes fesses font qu’il est rare que les robes ou les jupes flottent autour d’elles. Pour dire les choses sans élégance, j’ai un cul qui remplit bien ! Comme le disait, toujours sans beaucoup de délicatesse, le même ami : « Avec toi on a quelque chose dans les mains, ton cul les remplit ! » Là, il me semble me souvenir que j’avais pris la remarque comme un compliment. Aujourd’hui, j’ai pourtant pris soin de choisir une jupe plutôt ample, du genre corole. Non que je voulais cacher la rotondité de mon arrière train, je savais trop qu’elle serait révélée, mais parce que le monsieur m’avait prévenu qu’il y aurait retroussage et que, pour ce faire, il était préférable que la jupe ne soit pas trop près du corps. Il m’a même menacé d’une punition plus sévère s’il devait, lui, avoir du mal à trousser. Mais à vrai dire ce n’est pas tant la peur d’une sévérité dont je ne connaissais pas encore alors les conséquences qui m’a poussé à choisir cette jupe ample. C’est bien plus l’idée de ne pas avoir à me trémousser et à gigoter pour laisser la jupe se relever. Où va se nicher la pudeur, j’envisageais sans craintes de me laisser mettre les fesses à l’air, mais il me semblait humiliant d’avoir à me dandiner et à tortiller du croupion pour le faire. Quand je dis « sans crainte », c’est vraiment une expression. Bien sur que, depuis que j’ai pris la décision de le faire, je suis terrorisée. Je l’ai été pendant tout ces jours durant lesquels « il » m’a détaillé par le menu comment « ça » allait se passer. Je l’ai été la nuit qui a précédé « le » jour. Ce matin j’étais plus que paniquée. A en avoir les jambes qui flageolent. A avoir du mal à avaler une gorgée de café ou d’eau. A être en tout cas incapable d’avaler quoi que se soit à midi. A en avoir les mains qui tremblaient en m’habillant. A jurer tout les jurons de ma connaissance quand je n’arrivais pas à accrocher correctement ce p** de porte-jarretelles qu’il m’avait imposé de porter. A manquer aussi d’accrocher ma voiture en la sortant du garage, et à quand même sourire en m’imaginant que cela lui fournirait un excellent prétexte, tout à fait dans le mythe du macho qui punit la gourdasse qui a abimé la voiture de monsieur. Et que dire de la boule d’angoisse qui s’est installée au creux de mon estomac en arrivant en vue de ce motel où nous avions rendez-vous ? Je ne sais pas comment j’ai pu traverser les quelques mètres qui me séparaient de cette porte 143 vers laquelle je me suis pourtant dirigée comme un zombi, comme poussée par une force supérieure à ma volonté. Et pourtant non, j’étais parfaitement consciente. Je savais tout à fait bien ce que je faisais. Je n’étais ni droguée, ni trompée, ni innocente. J’étais bien cette jeune femme, responsable, plutôt sérieuse, raisonnable même, qui allait frapper à la porte de la chambre d’un inconnu pour qu’il lui flanque une fessée, elle qui n’en avait jamais reçu enfant. Je savais cela, j’en avais une peur à faire pipi par terre, et pourtant, pas un instant je n’ai pensé à reculer, à renoncer, à m’enfuir. Ma décision était prise, rien, même ou surtout pas le fait de comprendre que je faisais une bêtise ne m’aurait fait abandonner. Comme je lui en avais demandé l’autorisation, je me suis caché les yeux d’un bandeau. Je ne me sentais pas capable en effet de l’affronter du regard. Je savais fort bien que se faisant j’aggravais plutôt les risques, mais au point où j’en étais … Comme il m’avait donné consigne de le faire, j’ai frappé trois coups à la porte, puis je suis entré dans le vestibule, et j’ai ouvert l’autre porte. Et d’un seul coup, avant même que j’ai entendu sa voix, la peur qui m’étreignait la gorge s’est évanouie. Une seconde auparavant, je pense que j’aurais été dans l’incapacité de prononcer un mot audible. Et là je me suis entendu répondre d’une voix étrangement normale. Plus étonnant encore, tout ce qui s’est passé à partir de cet instant m’est apparu complètement normal, évident, prévu. Il est vrai que nous en avions discuté des modalités pendant des heures dans nos échanges de mails. Il m’a donc semblé que, dés que je suis entrée dans cette chambre anonyme, j’étais en quelque sorte passé dans une autre dimension, dans un autre monde. Un peu comme Alice traversant le miroir. Un monde où il est tout à fait normal qu’une femme adulte demande à un inconnu de lui administrer une fessée. Où il est tout à fait normal de s’allonger au travers des cuisses de celui-ci pour lui mettre sous les yeux un derrière rebondi. Où il va de soi que celui-ci est immédiatement fustigé de grandes claques sonores. Et où il est tout à fait prévisible que, quand l’averse des claques s’interrompt, c’est que le monsieur a décidé de passer à l’étape du retroussage. Ca y est, c’est le moment, il va me trousser. Il va découvrir mes cuisses, il va voir mon cul. Cet homme que je ne connais pas, au sens où je ne l’ai jamais vu, qui n’est pas mon amant, va voir mes fesses. Et cela me parait évident. Je ne suis ni choquée, ni apeurée, ni même excitée. Je ne suis plus une jeune femme bien sous tout rapport, une femme respectée. Puisqu’une femme respectée ne montre pas son derrière ainsi. Je ne suis pas non plus une amoureuse décidée à émoustiller son amant, même si je sais que mon postérieur peut servir en la matière. Je suis seulement, et cela me convient parfaitement, une femme qui reçoit une fessée, et à qui on va relever la jupe pour mieux la fesser.
Decouverte 2
Elle a parfaitement respecté les consignes, je n’en avais d’ailleurs pas douté. Son souci de précisions sur celles-ci, ces questions presque enfantines parfois, me persuadaient qu’elle ne jouait pas. Ou alors comme le font les enfants, avec plus de vérité dans leur jeu que dans nos soi disant vies réelles d’adultes. Elle s’est présenté à l’heure dite, je n’ai même pas mu lui reprocher un retard qui eut parfaitement justifié que j’annonce une punition plus sévère. J’avais entendu sa voiture arriver, mais je m’étais interdit d’aller à la fenêtre pour la voir approcher. J’ai donc attendu d’entendre les trois coups à la première porte, puis celle – ci s’ouvrir, puis enfin la deuxième. Elle m’est alors apparue, curieux mélange de force et de fragilité. Elle m’avait dit être grande, elle l’est. Sculpturale, plantée sur ses deux jambes, la vague de ses cheveux dégoulinant sur ses épaules larges. Elle n’a pas ouvert la porte en hésitant, mais au contraire d’un seul mouvementa, presque brusque. Elle est ainsi apparue soudain, occupant l’espace ouvert par la porte, avant de réussir à la refermer sans se retourner vraiment, comme si elle avait inconsciemment veillé à ne pas me montrer son dos, alors que je savais déjà que je verrais et traiterais le bas de celui-ci. Elle avait noué sur ses yeux un foulard en camaïeu de gris, qui s’accordait parfaitement avec la couleur de ses cheveux. Hasard ou coquetterie féminine ? Immédiatement mon regard a été attiré par le décolleté. Elle portait une sorte de tunique en lin blanc cassé qui laissait deviner une poitrine ample et généreuse. Comme elle se tenait très droite, presque hiératique, ses seins se soulevaient au rythme de sa respiration, en tendant l’étoffe. En dessous une petite jupe sage, juste au dessus du genou et plutôt ample. Elle avait donc bien compris qu’une jupe trop étroite lui vaudrait une sanction immédiate, et cela me fit sourire. Je constatais aussi que ses jambes étaient gainées de gris perle, et je ne doutais pas un instant qu’elle avait choisi de vrais bas.
Comme le haut de son visage était caché par le foulard, sa bouche apparaissait encore plus majestueuse. Une bouche qui exalte la sensualité. Des lèvres charnues, entrouvertes sur des dents parfaites. Des lèvres sensuelles, qui ne souriaient pas mais qui exercèrent immédiatement sur moi un pouvoir d’attraction. Les voir, c’est imaginer immédiatement leur texture soyeuse, leur chaleur moite, leur humidité rassurante. On hésite à choisir entre imaginer y coller sa propre bouche en ressentir le moelleux et y souder ses lèvres avant de les forcer pour introduire dans cette accueillante miche une langue à la recherche de la sienne et se voir y introduire sans préliminaire un sexe qu’elle semble être faite pour accueillir.
J’aurais bien profité un moment encore du plaisir de détailler ce corps exposé à mes regards lubriques, mais je ne voulais pas prolonger outre mesure l’incertitude pour elle. Je me décidais donc à prononcer les paroles dont nous avions convenus, et elle respecta elle aussi à la lettre les phrases établies. Mais à vrai dire je ne m’attachais pas au sens, ne doutant pas une seule seconde qu’elle dirait très exactement ce qu’elle avait à dire, la raison de sa présence, dans sa simple vérité crue. Mais c’est la musique de violoncelle de sa voix qui m’atteignit au plexus comme un coup de poing. Elle ne murmurait pas, elle déclamait d’une voix à la fois forte et presque sourde, aux accents profonds et harmonieux. Faut-il le dire, alors que jusque là j’en étais resté à un examen presque extérieur de la belle, c’est le son de sa voix qui déclencha mon érection. Et c’est ma voix, et non la sienne, qui eut du mal à trouver le ton juste pour poursuivre notre bref échange.
Je me suis levé et approché d’elle. Avant de la prendre par la main, j’ai fermé un court instant les yeux, pour être comme elle, proche et aveugle. C’est alors que j’ai perçu l’odeur de foin fraichement coupé qui se dégageait de sa personne. Un mélange subtil d’un parfum très discret, aux notes plutôt fraiches, et de sa propre senteur, que je pouvais presque analyser, faite d’épices et de vanille. Quand je rouvris les yeux, ils furent bien entendu irrésistiblement attirés par la vallée profonde qui se présentait à eux. Elle séparait deux bombements riches et blancs, dont je pouvais deviner la douceur rien qu’à en découvrir le grain de peau et la couleur opaline. Il me fut difficile, je l’avoue, de résister à l’envie d’y fourrer mon visage, de m’emplir les narines de cette odeur terrienne, de ma vautrer dans ces rondeurs douces et accueillantes. Comme il me fut difficile de renoncer à écraser cette bouche insolente de vie et de sensualité par la mienne, jusqu’à la faire gémir. Ce fut à mon tour de devoir prendre sur moi, de respirer un grand coup pour retrouver mon calme et être en mesure de lui prendre la main, sans violence ni douceur, pour l’amener à coté du petit fauteuil capitonné que j’avais préparé au milieu de la pièce. Une nouvelle fois deux accords de cordes répondirent ce qu’il était convenu à mon ultime question. Il ne me restait plus qu’à lui indiquer par le mouvement ce que j’attendais d’elle, et qu’elle savait fort bien. Elle ne tenta ni de s’y soustraire, ni de feindre de le découvrir. Et c’est d’elle-même, juste en tâtonnant pour trouver ses marques et la meilleure position, qu’elle s’allongea au travers de mes genoux dés que je lui indiquais qu’il le fallait. Comme elle me semblait risquer de glisser si elle s’agitait, et comme mon intention était bien qu’elle le fit, je m’assurais qu’il n’en serait rien en la maintenant du bras gauche. Elle rectifia d’elle-même la position pour que ses seins ne soient pas écrasés, les faisant remonter sans barguigner, et me donnant ainsi le plaisir de les voir sur le point de jaillir de son vêtement. Dans le mouvement, la jupe avait un peu remonté sur les cuisses, me permettant de confirmer mon intuition quant à la présence d’un porte-jarretelles. Mais il n’était pas encore dans mon intention de découvrir le cadre qu’elle m’avait concocté pour le centre de mon intérêt. Il me fallait respecter l’ordre, les étapes, et le rituel. A contre – cœur, je tirais donc même un peu sur le bord de la jupe pour qu’elle recouvre un peu mieux les larges cuisses. Mouvement presque sacrilège. Mais ce faisant le tissus se tendait et venait alors mouler de manière plus étroite le derrière offert à ma vue et qui n’attendait plus que la première salve.
Elle allait être fessée.
e
Decouverte 1
Comme nous en aurons convenus, vous le rejoindrez dans cette chambre anonyme d’un motel tout aussi anonyme et impersonnel. Un message sur votre portable vous aura indiqué le numéro de la chambre et l’heure à laquelle vous serez attendue. Avant de sortir de votre voiture, vous vérifierez si votre tenue est bien conforme aux consignes reçues. Certes, vous serez décidée à recevoir cette punition si souvent évoquée sans en connaître vraiment les raisons, mais vous ne vous risquerez pas, pour cette première, à lui en fournir une par une désobéissance préalable ou un retard volontaire. Vous vous remémorerez donc les termes du dernier courriel reçu :
Jupe ou robe, c’est à votre convenance. Longue ou courte, peu importe, puisqu’elle sera troussée. Sachez seulement que si cette opération s’avérait difficile du fait de votre choix, vous auriez à en répondre par une sévérité accrue. En aucun cas un pantalon, mais cela va sans dire, et bien sur pas non plus de collants, mais des bas. A vous de choisir s’ils seront de ceux « qui tiennent seuls » ou si vous préférerez me faire le cadeau de l’encadrement de l‘objet de mon attention par les rubans d’un porte -jarretelles. Il n’est pas nécessaire non plus de préciser que pour pouvoir être déculottée comme il convient, il est nécessaire de porter ce vêtement qui devra disparaître. Pour le reste, vous avez toute latitude sur le choix de votre tenue. Vous penserez bien sur au foulard nécessaire pour ce que vous savez.
Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur, une petite tape machinale pour discipliner un peu vos cheveux – un sourire en constatant que c’est à ce mot de « discipliner » que vous avez spontanément pensé, et qu’il va si bien avec ce qui va se passer – une grande respiration pour calmer votre cœur qui commençait à s’emballer, et vous sortirez de la voiture, en constatant avec soulagement qu’à cette heure de l’après-midi le parking du motel est désert. Précaution un peu enfantine peut-être, vous aurez cependant pris soin de porter de grandes lunettes de soleil qui, à vrai dire, soulignent plus votre souhait d’anonymat qu’autre chose. Vous traverserez d’un pas ferme les quelques mètres jusqu’à la porte surmontée du numéro indiqué. Encore une grande respiration, puis vous retirerez vos lunettes noires, les rangerez dans votre sac à main, et, en fermant les yeux comme quand on saute à l’élastique, vous frapperez les trois coups brefs convenus. Vous saurez ne pas avoir à attendre de réponse. Vous poussera alors la porte et entrerez dans ce petit vestibule qui précède la chambre et qui évite à l’air froid de s’y engouffrer. Là, vous aurez le temps de constater par la vitre qui le sépare de la chambre elle-même, que celle-ci est plongée dans la demi - pénombre. Vous retirerez alors le foulard d’autour de votre cou, et, comme vous en avez exprimé le souhait, et comme il vous a été autorisé de faire, vous vous en banderez les yeux. Alors seulement vous pousserez la deuxième porte, un peu comme on se jette à l’eau depuis un tremplin. Vous connaissez déjà les mots qui devront être prononcés de part et d’autre :
- Bonjour, mon Ange, entrez.
- Bonjour, Monsieur,
- Que venez-vous faire ici, mon Ange ?
- Je viens recevoir ma fessée, Monsieur.
- C’est bien, le mot de sauvegarde sera : « Philadelphie »
« Il » vous aura ainsi indiqué le mot qui amènerait l’arrêt immédiat de sa part, et qui indiquerait votre volonté de renoncer à cette découverte que vous souhaitez tellement et que vous redoutez tout autant. Vous savez qu’il respecterait scrupuleusement cette règle, vous savez aussi qu’il tient à ce que le mot soit connu au dernier moment pour éviter que vous ne vous le soyez répété auparavant. Mais vous savez surtout que vous ne le prononcerez pas. Votre présence dans cette chambre d’hôtel, face à un homme que vous ne connaissez pas et à qui vous allez offrir vos fesses pour qu’il les frappe jusqu’à vous en faire pleurer, n’est pas la conséquence d’un coup de tête. C’est une décision murement réfléchie, un choix raisonné de femme adulte et responsable. Et vous vous savez trop têtue pour renoncer avant d’être allé au bout de ce qu’il vos a promis de découvrir.
« Il » s’est approché de vous, vous l’avez à peine entendu, mais vous vous avez senti la fragrance de vétiver de son eau de toilette. Il vous a pris la main, et vous a fait faire quelques pas précautionneux dans la pièce. Vous avez compris qu’il s’asseyait, sans vous lâcher la main. Puis il s’est remis à parler, d’une voix chaude, assurée tout en étant presque murmurée :
- Voilà, mon Ange, je suis prêt, vous allez venir vous allonger sur mes genoux, je vais vous poser une dernière fois la question, et, si vous répondez comme je l’attends, plus rien d’autre que le mot convenu ne pourra m’arrêter avant que je ne le décide.
- Oui, Monsieur, je le sais.
- Vous voulez cette fessée, mon Ange ?
- Oui, Monsieur, s’il vous plait.
Jusqu’à cet instant précis, tous les mots qui auront été prononcés seront exactement ceux dont vous aurez convenu. Jusqu’à cet instant précis, vous saviez exactement ce qui allait se passer. Le rendez – vous, votre tenue, votre entrée, votre acceptation réitérée. A cet instant précis, vous entrez dans l’inconnu. Vous vous êtes lancée du pont, vous passez dans une autre dimension, vous ne contrôlez plus rien. Vous vous laissez conduire pour vous retrouver allongée au travers de ses genoux. Vous avez posé vos mains sur le sol recouvert de moquette. Vous sentez qu’il vous maintient de son bras gauche, qu’il vous fait remonter un peu plus vers le haut, plus près de son torse. Le silence est devenu compact. Vous entendez seulement les battements de votre cœur. Le temps s’est arrêté. Ce qui était des mots, des images, des scènes imaginées, va devenir réalité. Vous allez être fessée.
vendredi 16 octobre 2009
Dans le bain
Mais vous saurez encore faire attendre cet insatiable. Le laisser vous désirer, vous espérer, vous attirer, vous implorer. Mutins, vos doigts commenceront par en faire le tour, par caresser les alentours, la banlieue du lieu de plaisir. Le Mont de Vénus, le bien nommé, bombé, couvert de la toundra de vos poils. Cet espace discret entre nombril et sexe, sans oublier de rendre visite au premier. Puis l'intérieur de vos cuisses, tout là haut, là où elles prennent attache de votre tronc. Là ou la peau est si fine qu'elle en devient opalescente, presque translucide, parcourue de minuscules veines bleues qui dessinent comme les ramifications d'un fleuve et de ses affluents. Vous vous attarderez dans ces espaces si chauds, si doux, si fragiles. Vos doigts pourront les parcourir, des abords des genoux aux abords de la fente. Du bout des doigts, à peine effleurements, ou des paumes ouvertes, lentes caresses sensuelles, voire même des ongles labourant ces belles terres riches et fertiles, jusqu'à les en marquer. Pour retarder encore le moment inéluctable, vos mains feront subir le même traitement à la face opposée de vos cuisses. Les parcourant cette fois du pli du genou jusqu'aux rondeurs du fondement. Elles en empoigneront franchement les deux hémisphères, pour les malaxer comme une pâte à pain aux mains puissantes du boulanger. Puis une fois encore se sont les doigts qui entreront dans la danse. Ils parcourront la vallée profonde et secrète d'entre les fesses. Pour en faciliter l'accès, vous aurez à vous cambrer, à relever autant que faire sera possible vos reins pour que votre majeur puisse s'insérer jusqu'au coc xis avant de visiter la vallée profonde et de venir titiller le secret petit trou. Au début, vous aurez décidé de ne lui faire qu'une visite rapide, juste un petit tour de la pastille, un salut presque distant. Mais ce serait sans compter avec sa gourmandise, son attente, presque son exigence. Comment lui refuser d'aller caresser l'anneau striée et encore serré ? Comment renoncer à en visiter les abords, le vestibule ? Comment arrêter la lente progression du doigt alors qu'il sent l'orifice s'élargir de lui même, avant même d'entre sollicité ? Alors, oui, franchement, presque avec violence, presque comme le punir d'avoir exigé cela de vous, votre doigt pénétrera ce trou du cul insolent. Vous vous sodomiserez presque avec la même passion que votre amant y met quand il vous y plante son dard. L'intrusion sera presque douloureuse, mais la décharge du plaisir aura tôt fait de recouvrir le déplaisir. Vous ne pourrez empêcher ce coup de rein qui viendra faire avancer encore plus votre cul sur le doigt qui le viole. Et, en même temps, sans même que vous l'ayez consciemment décidé, cotre pouce sera sur votre clitoris, l’écrasant sans ménagement, tandis que votre index s'enfoncera d'un mouvement rectiligne dans l'antre chaude de votre sexe. Plus question maintenant de contrôler ni vos mouvements ni vos gestes ni vos cris. Vous ne dirigez plus vos doigts, ils ont pris le pouvoir. Mais ils sont eux-mêmes les esclaves de votre sexe, de votre chatte, de votre cul. Ils les pénétrants, en sortent presque pour y revenir, plus avant, plus profonds, plus fort, plus loin, plus vite, plus enragés. Une pince inflexible est en vous, les doigts enfoncés dans votre chatte et dans votre cul se rejoignant presque à l'intérieur de vous-même, juste séparés par cette imperceptible cloison. Tant pis pour la salle de bain, les soubresauts de votre corps feront jaillir l'eau au dehors de la baignoire. Mais c'est trop tard, rien ne peux plus interrompre la montée du plaisir, rien ne pourrait freiner les mouvements de vos doigts, de vos reins, de vos hanches. Ni empêcher le râle profond qui sourd de votre ventre pour mugir en un long cri du plaisir tandis que l'orgasme vous terrasse....
Matin
J'attends que vous vous dirigiez vers la salle de bain, que vos vêtements tombent, que vous apparaissiez nue et majestueuse, vêtue de ce qui vous reste de probité candide... et de votre chevelure en liberté.
J'attends que vous vous glissiez sous la douche tiède, que l'eau ruisselle sur votre corps, coulant entre et sur vos seins, sur votre dos, sur vos fesses.
J'attends que vous preniez en main la pomme de douche comme vous empoigneriez mon sexe dur et renflé. Que vous dirigiez le jet puissant d'abord sur vos seins, en baissant la température de l'eau pour que le froid les aide à durcir, à se tendre comme s'ils attendaient une bouche pour les accueillir. Puis sur vos épaules, sur vos reins, sur votre derrière, poussant le jet à venir s'instiller entre vos hémisphères ronds et accueillants. Mais vous ne résisterez pas plus longtemps. Le jet ira se loger là où il est attendu, demandé, espéré, exigé. Et sous sa pression chaude et forte, votre moule s'ouvrira comme un coquillage nacré. Votre sexe boira cette eau salvatrice. Votre petit bouton malmené hésitera entre rentrer dans sa coquille pour échapper à la flagellation de l'eau sous pression et sortir plus encore pour mieux en bénéficier. Jusqu'à ce que l'eau ne suffisant plus, c'est la douchette elle même qui s'introduira en vous, tandis que votre doigt dument savonné pour être plus glissant en fera de même par l'arrière.
Et j'entends le cri sourd de votre plaisir qui accompagne celui du ruissèlement.
Naïade jouissante, vous surgirez de la douche comme la belle de Botticelli, votre main en conque protégeant votre sexe de manière si éphémère.
Un cadeau
Je suis seule au salon, alors pourquoi pas?
J'ai descendu le pantalon de mon pyjama, relevé le haut au-dessus de mes seins...
J'ai envie d'une jouissance brute, sans finesse...
J'aurais envie de sa bouche (ou la vôtre?) sur mes seins, qui en sucent les mamelons jusqu'à ce que la douleur et le plaisir soient insupportables... Je pince mon mamelon gauche. Plus fort... C'est bon...
Mes fesses ont glissé vers le bord du coussin du fauteuil, dans une position à moitié couchée, à moitié assise...
J'ai ouvert large les cuisses...
J'effleure le duvet qui couvre mon pubis... C'est doux...
Je ferme les yeux et derrière mes paupières closes, des images, aussi brutes que mes envies...
Son sexe, que je m'imagine sucer... Ma langue qui descends sur ses bourses pleines... J'ai envie de le lécher, du sexe jusqu'à l'anus... Laisser ma langue curieuse le prendre, un peu, à ma manière...
J'ai envie...
J'écarte mes lèvres et mes doigts plongent rapidement dans une humide chaleur... Je glisse un doigt, puis deux, dans ma chatte pour quelques va-et-vient. Je les ressors, luisants de mouille que j'étale, avec un plaisir non dissimulé, sur mon clitoris gonflé et tendu... Je l'écrase, le fais rouler entre mes doigts...
Des images... un sexe dans ma chatte, un qui va-et-vient dans mon cul... Un dans ma bouche, que je suce avidement... Et c'est bon, tellement bon...
Mes doigts s'agitent sur ma perle pendant que je l'imagine m'enculer en me disant à quel point il aime mon cul...
Et la jouissance monte et déborde, au moment où je pince mon mamelon si fort que je dois étouffer un petit cri... Mon corps est secoué de tremblements...
C'était bon de rêver, quelques instants...
dimanche 27 septembre 2009
Dialogue à quatre mains
Par Ange et Eloge
Vous me tournerez le dos, et je viendrais me coller contre lui. Mais vous aurez déjà senti ma présence avant que mon corps ne se rapproche vraiment du votre. Pour déposer ce premier chaste baiser dans votre cou, j'écarterais le ruissellement de vos cheveux, portant ainsi mes mains sur votre tête, la massant légèrement. Puis une fois ma bouche posée à votre nuque, mes mains abandonneront votre tête pour descendre sur vos épaules que je dénuderais en écartant votre haut. Mes doigts pourront alors courir le long de votre sage décolleté, avant que mes mains se fassent coque pour emprisonner vos seins en elles. Ils seront pétris, à pleines paumes, comme la pâte qui donne le pain blanc, ils seront caressés, effleurés, comme les fleurs fragiles que l'on présente dans un vase, ils seront malaxés, brutalisés, écrasés, pincés, leurs tétons érigés roulés entre mes doigts jusqu'à ce que vous en gémissiez. Votre corps se sera alors collé au mien, et vous sentirez la vigueur de mon envie au creux de vos fesses. Ma bouche se collera à votre cou comme une sangsue...
Et je ne saurai plus si c'est de la douleur ou du plaisir qui se propagera en ondes électriques de mes seins, dont vous torturerez doucement les tétons, au reste de mon corps, mais je serai certaine d'une chose... Ce sera délicieux. J'aurai chaud, et cette bouche que vous aurez collée à mon cou, votre langue qui déroulera son ruban humide sur ma nuque, j'en aurai envie sur mes seins, là où vos doigts se feront bourreaux... Mes fesses collées à votre bassin onduleront pour sentir la caresse de votre sexe dressé entre elles... J'aurai fermé les yeux, rejeté la tête vers l'arrière, abandonnée aux sensations que vos mains, votre bouche, tout votre corps feront naître dans le mien... Mes lèvres s'ouvriront, laissant échapper une plainte, un soupir, un gémissement... Une supplication... "Prenez-moi..."
Et mes mains déferont lentement les boutons de mon chemisier, pour vous offrir la blancheur de ma poitrine... Je dégraferai aussi mon soutien-gorge, qui ira mourir en un petit tas de dentelle, écume blanche, à mes pieds... Je me retournerai vers vous, plantant mon regard dans le vôtre quelques instants, avant de prendre votre tête entre mes mains pour guider votre bouche vers un téton déjà très sensible...
Pendant que vous lècherez, mordillerez, sucerez mon sein qui n'en pourra plus de plaisir, mes mains se seront glissées sous cotre chemise sans même en défaire les boutons, caressant votre torse, puis vos épaules, pour redescendre dans votre dos jusqu'à vos fesses... J'attirerai votre bassin contre le mien, afin de sentir, tout contre ma hanche, la fermeté de votre désir...
Vous voilà donc face à moi, nue jusqu’à la ceinture, la poitrine offerte en majesté à mes lèvres et à mes mains. Avant même que vous n’ameniez ma tête vers elle, j’avais lu dans votre regard l’envie, que dis-je le besoin de ma bouche sur vos seins. Tandis que l’une vos mains farfouille sous ma chemise et s’immisce dans mon pantalon pour caresser les reins et plus bas, l’autre cherche la ceinture pour la dégrafer et laisser ainsi plus d’aise à la première. Ma bouche s’est collée à votre sein gauche, en aspirant le téton qui glisse entre mes dents à peine écartées. L’autre sein est, lui, pris à pleine paume et malaxé sans ménagement de la main gauche tandis que l’autre entreprend dans votre dos le même chemin que la votre dans le mien. Mais pour elle, foin de chercher à entrer par la taille, il lui faut un contact plus direct et plus franc avec ce qu’elle veut empoigner. D’un geste presque brutal j’ai remonté votre jupe pourtant sage, et ma main a déjà pris possession de vos fesses. Vous voilà donc la jambe dénudée jusqu’à l’aine, tandis que de mon coté je participe moi-même à l’ouverture de mon pantalon puis à le faire tomber à mes pieds. M’acharnant sur le sein dont ma bouche a pris possession, j’en titille le téton de la langue et des dents jusqu’à ce que vous plaintes modulées me fassent connaître que la limite du plaisir et de la douleur es proche d’être atteinte. Il me faut donc récompenser ce sein courageux qui sait supporter la contrainte pour mieux connaître le plaisir. Qui sait qu’on ne connaît le miel que si on sait aussi et d’abord goûter au vinaigre. Ma bouche se fait alors chaude et apaisante. La langue entoure et apaise ce morceau de chair rosée devenue cramoisie. La bouche s’ouvre en grand, aspirant le sein comme pour l’avaler en entier, m’en emplissant la bouche à m’en étouffer. L’autre sein, lui aussi, a droit à la douceur d’une main redevenue caressante. Mais l’autre main, elle, poursuit inexorablement son chemin dans la culotte vers son but …
Ainsi collée contre vous, alors que votre main gauche est sur mon sein et que l'autre farfouille dans ma culotte à la recherche d'un trésor caché, je ne réponds plus de moi. Je ne suis plus que désir... Désir liquide qui, si vous persistez dans cette direction avec votre main droite, inondera bientôt vos doigts... Je défais votre chemise que je fais tomber sur vos bras, afin de dénuder vos épaules. Ma bouche s'y perd, remontant vers votre cou... Lorsque vos doigts parviennent à ouvrir mes pétales délicats, j'ai besoin de m'accrocher à la réalité... Morsure... Un bruit, entre le grognement et le gémissement, m'indique votre douleur et votre plaisir... Je vous lèche doucement, apaisant par ma langue et mes lèvres la trace que mes dents ont laissée sur votre peau... Ma bouche redescend vers vos clavicules, puis, lentement, descend encore sur votre ventre, jusqu'à votre nombril... Mes seins nus ont échappé à votre bouche et à vos mains, tout comme mon sexe qui mouillait vos doigts... Ma poitrine danse arrogamment sur le relief de votre slip... Je fais glisser mes mains de vos reins jusque sur vos fesses pour vous attirer contre moi... Votre sexe, à travers le tissu de votre sous-vêtement, va se loger entre mes seins offerts... Je vous regarde, une étincelle de malice dans les yeux, puis fais tomber votre slip sur vos pieds.
Ma bite ainsi libérée par vos soins s'est dressée à la verticale, agenouillée devant moi, vos mains plaquées sur mes fesses, il n'est pas besoin que je vous guide ni que j'ordonne pour que vous compreniez ce que ma queue attend de vous, et que vous aviez déjà décidé de faire. Sans barguigner vous engouffrez donc le dard érigé dans votre bouche pulpeuse. Cette fois c'est sans conteste un grognement de satisfaction qui sourd de ma bouche. A mon tour je rejette la tête en arrière comme pour mieux avancer encore mon sexe dans votre bouche, comme pour mieux déguster la caresse chaude, humide et enveloppante. Votre tête s'éloigne un peu de moi, et ma queue sort presque entièrement de l'antre tiède où elle était si bien. Un grognement franchement désapprobateur cette fois vous signifie que j'apprécie peu cette reculade et cet abandon. Mais, appliquée et compétente, vous vous faite pardonner presque immédiatement en vous mettant en demeure de lécher le pieu tendu de la base au sommet. Votre langue part des couilles et remonte à petits coups rapide, à petites lapées, en suivant la grosse veine bleue qui court le long du cylindre de chair durcie. Arrivée au somment, elle musarde autour de la base du gland, que vous découvrez en tirant légèrement sur la peau qui le recouvre et le protège des dents qui, à peine, mordillent la hampe. Puis, mutine et curieuse, la langue pointue contourne la queue et cherche ce lieu magique, juste sous le gland, où chaque imperceptible provoque un cri de plaisir de ma part. Mais si intense soit l'effet procuré, je trouve la force de reculer de peur qu'une jouissance trop rapide écourte cette séance que je veux au contraire faire durer. Docile, la langue reprend le chemin inverse, descendant par degrés jusqu'à aboutir aux couilles que vous prenez en main avant de laper goulûment et d'introduire en votre bouche avec précaution, me montrant ainsi que vous savez que si ces petites choses apprécient d'être l'objet de vos soins, elles sont aussi le point de fragilité et de sensibilité du mâle. Puis, résolument, vous reprenez un léchage plus intense de la bite, que vous couronnez en enduisant largement de salive le gland maintenant violacé d'attente et de tension. Ouvrant la bouche au maximum, à vous en décrocher la mâchoire, vous ingérez presque entièrement le membre, penchant la tête pour lui permettre d'aller plus profond dans votre gorge. Cette fois c'est à pleine voix, sans limites, sans pudeur, sans maîtrise, que je vous incite à poursuivre :
"Oh oui ! Vas-y, bouffe là ! Met la au fond ! Oui ! Plus loin ! ahrh !"
Une fois encore je me retire à l'extrême limite avant de ne plus pouvoir retenir l'explosion qui commence à se préparer au fond de mon ventre. Vous avez compris que si nous voulons prolonger ces moments d'extase, il vous faut ralentir vos sollicitations directes sur mon vit. Laissant celui-ci libre de toute pression, vous m'incitez à me tourner pour me présenter de dos. Aussitôt ma queue retrouve vos mains, placées en soutient sous mes couilles, les deux pouces pressant la base de ma bite, et contribuant ainsi à l'aider à retrouver sinon sa flaccidité en tout cas un peu moins de rigidité. Mais cette accalmie n'est que de courte durée, et mon vit repart à la verticale quand votre langue toujours curieuse et volontaire se met à titiller sous mes bourses, puis, millimètre après millimètres, entreprend de progresser vers le plus secret de moi-même. J'essaye bien de vous refuser cette caresse tellement scandaleuse à mes yeux d'hétéro, mais une pression presque douloureuse sur ma queue m'indique que maintenant, c'est vous qui menez la danse et décidez de ce que je subirais de vous. Vos mains abandonnent ma queue et empoignent franchement mes fesses, vos deux pouces s'ingéniant maintenant à les séparer l'une de l'autre pour ouvrir un chemin inaccoutumé à votre langue inquisitrice...
"Laisse-toi faire et cesse de réfléchir...", vous dis-je... Je fais glisser mes mains sur le haut de vos cuisses, pour revenir sur vos fesses, que je masse pour vous laisser apprivoiser l'idée... Je sens peu à peu votre réticence fondre. D'une main, je glisse sous vos bourses pour, lentement, très lentement, revenir vers vos fesses, laissant mes doigts caresser, effleurer votre périnée... Et votre soupir ne ment pas... Vous adorez cette caresse... Cette fois, je sens que vous me laisserez faire. D'une légère pression à l'intérieur de vos cuisses, je vous fais écarter les jambes suffisamment pour donner à ma tête l'espace nécessaire à ce que ma langue reprenne le chemin parcouru par mes doigts quelques secondes auparavant... Et je vous lèche avec gourmandise, des couilles jusqu'à votre anneau, jouissant intérieurement de chaque grognement, de chaque râle que ma langue vous extirpe. Vous parcourir ainsi de ma langue humide et douce m'ouvre comme une fleur et, sans m'en apercevoir, mon bassin ondule au rythme de ma langue inquisitrice entre vos fesses... Je crois bien que j'aurais pu jouir ainsi, seulement par ces ondulations que je ne contrôlais pas, tant l'image de vos cuisses ouvertes, de votre sexe tendu, de vos bourses pleines, de votre périnée luisant de ma salive m'excitait...
Mais vous l'entendiez autrement... Vous vous êtes dégagé, malgré la plainte que j'ai laissé échapper, sorte de supplication de laisser, encore, ma langue vous goûter... Vous vous êtes retourné pour me faire face et, d'une main sous mon menton, vous m'avez doucement incitée à me relever. Chatte, je me suis relevée lentement, laissant mes tétons érigés frôler vos cuisses puis votre ventre et enfin votre torse, ralentissant le plus possible au moment où votre queue tendue s'est glissée entre mes seins... Vous m'avez embrassée fougueusement, cherchant ma langue de la vôtre... Lorsque vos lèvres ont quitté les miennes, c'est pour prendre le chemin de mon cou, puis de ma clavicule... Votre descente s'est poursuivie sur mes seins, entre eux, puis sur mon ventre, pour s'arrêter à la frontière de ma jupe... Vos mains sont rapidement passées derrière pour en défaire la fermeture éclair et la faire tomber sur mes pieds. Quelques secondes plus tard, ma culotte subissait le même sort. Vous m'avez fait lever les pieds pour que je me dégage de ces vêtements encombrants. Vous avez récupéré ma culotte et l'avez portée à votre nez pour humer l'odeur de mon désir... Vos doigts ont parcouru l'étoffe quelques instants... "Tu mouilles..." avez-vous laissé échapper. Ce n'était pas une question, mais j'ai quand même placé ma main sur votre tête, vous incitant à vous rapprocher de l'orée de ma chatte... Je sentais votre souffle chaud sur mon pubis... "Vérifie par toi-même", vous dis-je en écartant légèrement les cuisses et en appuyant mon dos contre le mur...
Vous voilà donc enfin nue et offerte à ma bouche. Généreuse, vous écartez même légèrement les jambes pour faciliter ma tâche. Malgré votre invitation sans ambiguïté, j’ai reculé un peu pour jouir d’abord de la vue de votre corps ainsi présenté, et je m’en régale, négligeant votre regard où passe une lueur de dépit, d’envie et d’impatience. Mais vous être trop belle, trop ouvertement impudique pour que je ne m’emplisse pas de votre image. Vous m’apparaissez solidement plantée sur vos jambes, piliers puissants, en haut desquels le duvet laineux d’une touffe frisée cache encore à mes yeux l’objet de ma convoitise et de votre attente. Celle-ci contribue à vous faire contracter le ventre et votre nombril bouge au rythme de ces contractions involontaires. Mutin, j’avance la bouche et y dépose juste un baiser presque chaste, décevant votre attente d’un aboutissement plus bas et plus durable. Vous émettez une sorte de grognement guttural de rappel à l’ordre, et il me semble que vous ébauchez le geste de taper du pied comme une jument impatiente, rejetant votre tête en arrière d’un geste brusque qui fait couler votre chevelure sur vos épaules. Mais encore une fois ma tête s’est éloignée de vous pour que mon regard finisse de s’en repaître. Vous avez placés vos mains, doigts croisés, derrière votre tête, mettant ainsi plus encore en valeur votre généreuse poitrine. Vous qui, habillée, offrez souvent à vos interlocuteurs des visions fugaces de cette vallée profonde et étroite entre vos seins, voilà que vous les présentez en majesté, écartés l’un de l’autre. Est-ce mon regard enfiévré sur eux qui vous amène à vous cambrer plus encore, écartant les coudes comme pour mieux me présenter ces deux gros fruits laiteux, à la fois lourds et arrogamment dressés, ornés de leurs larges auréoles brunâtre aux centres desquels les tétons roses foncé s se dressent comme les pouces de fleurs au printemps ? Les yeux fermés, la bouche entrouverte, vous êtes superbement impudique. Quand mon regard redescend jusqu’à votre pubis et que, cédant à votre appel muet, j’en approche la tête, je vois les perles du désir qui suintent aux commissures de vos lèvres intimes. L’appel est trop fort, ma bouche se colle à votre chatte comme un naufragé s’accroche à un rocher, et je saisi vos hanches des deux mains pour vous maintenir. Sans retenue, j’enfonce mon museau dans votre intimité tiède et ruisselante. Je me barbouille les lèvres et le nez de votre miel secret, tiède, salé, à l’odeur entêtante de poivre et de sablé mouillée par la mer. Ma langue vous lape à grands coups de langue avide et mouillée. Elle tourne d’abord autour du but de sa recherche, retardant le moment inouï où elle pourra traquer votre bouton secret. Pour l’heure elle joue à rester aux abords, autour, en périphérie. Elle s’égare même à s’irriter sur les poils naissants de votre pubis et à se délecter des traces de mouille à l’encoignure des vos cuisses. Puis elle se rapproche, rend hommage aux grandes lèvres ouvertes et accueillantes, s’enfonce plus avant, pénètre le tunnel palpitant de votre désir. Puis recule, semble renoncer, hésite, repart, darde plus profondément, jouant à n’être plus langue molle et tendre mais à se faire presque aussi pointue qu’un doigt, presque aussi dure qu’un sexe. Puis elle descend le long de la fente, cherche à aller plus loin dans la vallée qui sépare vos cuisses, m’oblige à plonger plus profondément encore le visage dans cette éponge ruisselante. D’un geste autoritaire je vous invite à écarter plus encore les jambes pour me permettre d’explorer plus loin ce fjord aux odeurs de grand large. Ma main passe derrière votre cuisse et mon doigt se fraye un chemin entre vos fesses pour qu’au moment où ma langue se présente sur votre bouton d’amour, un doigt préalablement enduit de votre propre mouille s’introduit sans précaution inutile dans votre petit trou.
Je me cambre davantage sous la pression de votre doigt qui m'ouvre, faisant avancer encore mon bassin à la rencontre de votre bouche. Comme une invitation à abandonner toute pudeur et toute retenue, votre doigt et votre langue me fouillent de la plus impudique des manières, et c'est divinement bon. Je n'ai pas envie de lutter contre cette envie que je sens poindre, contre cette chaleur qui m'emplit et déborde en un miel doux et chaud dont vous semblez vous repaître avec un plaisir non dissimulé. Je soupire, je halète, je gémis. Je me branle contre votre visage. Ma main descend sur ma poitrine, dont je pince sans délicatesse les tétons... Je vous regarde et l'image de votre bouche, de votre langue qui disparaît, comme happée par mon sexe avide m'excite au plus haut point. Le plaisir monte rapidement, votre langue habile sachant fort bien les caresses qui me chavirent et votre doigt qui n'a de cesse de taquiner mon petit trou me rend complètement folle... Le plaisir monte rapidement, et je n'ai nullement l'intention de le retenir... J'ai envie de jouir de votre bouche, de votre langue entre mes cuisses. Rapidement, vous sentez mes muscles se crisper, vous entendez mon souffle qui se perd, puis, appliqué, vous poursuivez jusqu'à ce que je perde pied... Un râle, un cri, je ne sais plus. Un bruit, incontrôlé, comme si je ne savais pas contenir autant de plaisir et que j'avais besoin, par un son quelconque, de laisser toute la puissance de l'orgasme qui me secoue s'exprimer.
Vous avez reculé votre visage pour regarder le mien au moment où vous avez senti mon plaisir exploser. J'ignore ce que vous avez vu, mais votre visage est fendu d'un sourire qui en dit long sur ce que vous ressentez...
Lorsque mon corps se calme, lorsque les spasmes et les soubresauts s'apaisent, je réalise le vide... Mon sexe crie son envie de s'ouvrir sur votre queue, de la sentir aller et venir, de vous sentir buter tout au fond... Je plante mon regard dans le vôtre et, provoquante, je vous dis: "Prends-moi..."
C’était bien mon intention, et ne l’eussiez vous pas demandé que je l’aurais fait quand même ! Comme si la décharge du plaisir vous avez coupé les jambes, vous vous êtes laissé tomber à genoux et, immédiatement, vous avez mis vos deux mains à terre, pour y poser votre front et tendre vers moi votre croupe impudique, ouverte, offerte, implorante. Je m’agenouille moi aussi derrière vous, je vous saisi presque avec rudesse par les hanches et m’apprête à satisfaire votre demande sans barguigner. Votre sexe s’ouvre à moi, béant, palpitant, dégoulinant de votre liqueur intime. J’y plonge le mien d’une poussée profonde et régulière. Délice ! Tiédeur moite. Les ondulations de vos hanches facilitent la pénétration. Je ne sais plus si c’est moi qui pousse des reins ou si c’est vous qui m’attirez, m’avalez, m’aspirez. Votre sexe semble battre comme un cœur, exaspérant encore l’excitation du mien si c’est possible. Laissant les mains accrochées à vos hanches, je me redresse sur les genoux pour que ma queue s’enfonce plus verticalement en vous, pénétrant plus loin encore dans votre grotte accueillante. A chaque coup de rein, mon ventre claque contre votre cul qui ballotte librement, s’ouvrant aussi largement alors que chaque nouvelle poussée de ma part est accompagnée d’un « han ! » pour moi et d’un « oui ! » strident pour vous. Je sens l’explosion arriver, l’onde de plaisir partie du plus profond de mon ventre se propage le long de ma colonne vertébrale pour se concentrer dans cette colonne de chair raide qui vous laboure. Et pourtant, avant que la jouissance ne me submerge, je parviens à me reculer, à retirer mon dard, qui sort de vous avec un bruit mouillé. Tout votre corps proteste contre cette reculade. Vous relevez la tête comme pour mordre en poussant une sorte de rugissement de colère. Mais déjà mes bras vous contiennent, vous empêchant de vous relever ou même de vous retourner. Déjà ma queue ruisselante se glisse entre vos fesses et vient se positionner sur votre pastille qui cède presque aussitôt à une nouvelle poussée. Nos deux cris se mélangent, comme pour vous comme pour moi plaisir incommensurable et douleur se mélangent aussi. Je le répand en vous en criant de plaisir, accompagné par le feulement grave de contre basse que vous poussez en vous laissant tomber, à plat ventre, comme abattue, épuisée. Je continue encore un moment à aller et venir dans cet étui qui enserre ma virilité, puis je la sort à regret de vos entrailles et je m’étends à coté de vous. Nous roulons sur le dos l’un et l’autre. Nos deux corps frémissement encore par instant, parcourus de frissons comme les robes de chevaux après l’effort. Vous tournez alors votre visage mutin vers moi et demandez :
« Vous vous appelez comment, Monsieur ? »