vendredi 18 septembre 2009

histoire de fessées. 3 "Ensemble"

Chapitre 3
"ENSEMBLE "
Une fois encore, la conversation tourne surtout autour des richesses touristiques de la région, des abbayes, des églises, de la qualité des vins de Bourgogne. Quand soudain, Albert qui nous parle des collines du Morvan ajoute :
- Et il y a aussi la spécialité locale dans un petit village, la dernière fabrique de martinet du pays paraît – il
Et il ajoute, comme s’il commentait un site historique quelconque :
- Si elle ferme ce sera encore une partie du patrimoine historique qui disparaîtra.
Je fais celle qui n’entend pas et je cherche désespérément un sujet de conversation pour en changer, mais déjà Kurt a repris :
- C’est vrai qu’au moins, pour cela la France ne craint pas la concurrence de notre industrie, on n’en fabrique pas chez nous
Je remarque bien que mes deux amies rient sous cape, mais pourtant sans en remettre sur ce sujet. Par contre j’ai vu tout de suite le regard allumé de mon cher mari qui remarque :
- Chaque pays à sa spécialité, pour cela comme pour tout. Les anglais préfèrent les canes paraît il.
Et Kurt finit la phrase, mais il le fait en allemand si bien que je ne comprends pas pourquoi tout les autres convives, y compris mon mari qui comprend un peu cette langue, s’esclaffent.
Heureusement l’arrivée des desserts coupe court à ce débat, et le repas se termine sans qu’on y revienne.
Après le repas les trois hommes hésitent un instant à passer au salon pour fumer un cigare, mais Kurt proteste :
- Il fait trop bon pour s’enfermer là, allons plutôt au jardin !
Comme il fait quand même un peu frais et que nous sommes toutes les trois en robes, nous demandons un moment pour passer prendre un châle, et nous retrouvons nos maris sur la terrasse. Kurt, qui nous a dit être déjà venu plusieurs fois dans ces lieux nous emmène vers le fond du jardin, qui est très vaste, et où trône une sorte de tonnelle avec des bancs de pierre et de charmantes statues d’angelots. En riant il sort de la poche de sa veste une petite bouteille et son ami Albert, qui portait un petit sac à la main, en sort de minuscules verres à digestif. Il les dispose sur la table de pierre et y verse du shnaps. Puis les deux hommes se lèvent et, cérémonieusement portent un toast :
- A l’amitié, à l’amour, à la justice
Une fois les verres avalés – l’alcool est si raide que j’en ai presque les larmes aux yeux, Kurt reprend la parole :
- Mes amis, nous venons de trinquer à la justice, et pourtant il y a ici une grave injustice. Annie et Monica ont toutes les deux sacrifié au rite familial, est il juste que Ellen seule en soit dispensée ?
Si Ellen joue la comédie, elle est à coup sur une grande actrice. Son visage est presque resté impassible mais elle a murmuré quelques mots en allemand. Son mari lui répond d’une voix calme, je ne comprend pas ce qu’il dit, mais je remarque que, maintenant, Ellen est devenue plus pâle et que ses mains se sont un peu crispées sur sa robe. Alors Kurt se tourne vers nous et dit :
- Nous savons tous qu’ici il y a peu d’intimité dans les chambres n’est ce pas ? N’est il pas mieux de faire les choses discrètement entre amis ?
Puis il s’adresse à a femme en allemand.
Elle se lève, sans un mot, et reste comme figée au centre du demi cercle que nous formons. Elle ramène les pans de la grande écharpe écrue qui lui couvre les épaules sur sa poitrine. Autant Monica a celle-ci opulente, autant Ellen a des seins menus. Mais sa longue robe noire moulante et largement fendue laisse deviner ses formes sombres dans la nuit claire. Son mari s’est levé lui aussi, il a sorti tranquillement un canif de sa poche et il se dirige vers un arbuste. Il se met à en couper des branches, lui aussi sans un mot. Le silence est devenu presque palpable, comme la tension. Quand il revient vers nous, Kurt à en main une dizaine de branches, dont il élimine soigneusement les feuilles et les irrégularités. Puis il commente :
- A défaut de spécialité française, il nous faut parfois fabriquer les instruments nous même n’est ce pas ?
Puis il s’adresse en allemand à sa femme qui, lui réponds d’un bref :
- Ja
Une autre phrase, manifestement un ordre, et elle se penche, et passe ses mains sous sa robe dont qu’elle relève jusqu’au dessus des genoux. Elle farfouille un moment, puis, le visage toujours figé, les yeux fixés sur son mari, elle retire son slip noir et le dépose bien en vue sur le banc de pierre, avant de reprendre sa place.
La voix gutturale de son mari lance un autre ordre, mais cette fois elle y réponds par une courte phrase dont je ne saisis que les mots “ bite Monica ”
Celle ci se lève, rejoint son amie, se place derrière elle, lui murmure quelques mots que je ne saisis pas, puis fait descendre la fermeture éclair dans le dos d’Ellen. Je comprend alors que, pour retirer une telle robe, il lui faudrait, sans aide, se contorsionner. Visiblement elle a voulu s’épargner cette épreuve, et je l’entend remercier d’un mot bref son amie, avant de laisser tomber d’un geste sa robe à ses pieds. Elle fait juste un pas en avant pour que Monica puisse reprendre le vêtement et le déposer lui aussi sur le banc, puis elle reprend sa posture presque hiératique. Sous la lueur pale de la lune son corps apparaît vraiment sculptural. Elle ne porte pas de soutien gorge, et reste donc entièrement nue, comme une statue diaphane. Elle lève alors les bras et place les deux mains, doigts croisés, derrière sa tête. Dans cette position ses deux petits seins ronds se redressent encore plus, et je remarque leurs toutes petites auréoles brunes qui tranchent avec la peau si blanche. Je suis presque jalouse de son ventre si plat et du dessin des muscles de ses cuisses longues surmontées d’une petite touffe de poils blonds qu’elle laisse visiblement pousser naturellement, comme ceux de ses aisselles qui ne sont pas épilées elles non plus.
Elle prononce une courte phrase d’une voix rauque, puis ferme les yeux. Son mari s’approche et, immédiatement le bouquet de brindilles siffle et s’abat au travers du derrière. Le moment est tellement fort que je ressens une crispation comme si c’étaient mes propres fesses qui venaient d’être ainsi fustigées. Ellen n’a pas bronché, tout juste s’est elle un peu raidie, rejetant brièvement la tête en arrière. Les verges reprennent leur envol et viennent, régulièrement, s’écraser sur les fesses qui, très vite sont striées de traces rouges. Pourtant on entend à peine le bruissement des branches. Juste un léger sifflement quand elles prennent leur élan et un curieux “ slach ” presque étouffé quand elles cinglent la peau. Je suis incapable de détacher mon regard de ce derrière, véritable bloc de pierre, dont la couleur est devenu si rouge qu’elle semble irradier dans la nuit devenue un peu plus sombre. Ellen reçoit ainsi une trentaine de coups, toujours sans laisser échapper le moindre cri. Mais quand, enfin, son mari dépose le bouquet de verges sur la table, et qu’elle y reprend sa robe pour sans draper sans pourtant l’enfiler, je vois son visage couvert de larmes. Elle n’a même pas esquisser le geste, pour moi si naturel, de se frotter les fesses. Simplement, incapable de s’asseoir à nouveau, elle est allée se mettre à genoux sur le banc, la tête appuyée sur ses bras repliés, et tout indique qu’elle continue à pleurer doucement.
Une nouvelle fois le silence est redevenu pesant. J’entend seulement le souffle léger du vent dans les arbres, et celui, un peu rauque, de la respiration de Monica. Pour ma part je reste les yeux braqués sur cette femme nue, juste recouverte par la dépouille noire de sa robe. C’est alors que Albert laisse tomber, comme s’il se parlait à lui-même :
- Ce n’est pas si juste je pense, Ellen a été punie plus je pense
Est–ce l’émotion de cette scène qui fait que son accent est plus fort et son français plus hésitant ? En tout cas personne ne répond à sa sortie. Le temps semble s’être arrête, jusqu’à ce que Monica se lève et, sans un regard pour son mari ni pour aucun d’entre nous, se dirige vers le banc où son amie est restée aussi immobile que les statues du parc. Arrivée prés d’elle Monica dit seulement :
- D’accord, nous le devons à Ellen.
Puis, sans même avoir besoin de relever le bas de sa jupe courte, elle s’agenouille à ses côtés.
Elle a bien dit “ nous ” lui devons.
Je n’ai pas tourné la tête, mais je sens, presque physiquement, les regards des trois hommes sur moi. Alors, sans vraiment avoir conscience de le décider, comme si j’étais poussée par une force à laquelle je ne peux résister, sans desserrer les lèvre, je me lève moi aussi et je les rejoins. Comme ma robe me descend jusqu’aux chevilles, il me faut la remonter au dessus de mes genoux pour prendre la même position qu’elles. J’ai vu que Monica, elle, a encore les fesses cachées. Pourtant, moi, je remonte directement ma longue robe jusqu’au dessus de mes reins avant de m’agenouiller moi aussi . Ellen déplace imperceptiblement sa main et prend la mienne. Et je sais qu’elle a fait pareil pour Monica. Alors celle ci murmure :
- C’est la première fois pour Annie, elle peut garder sa culotte je pense.
Encore une fois personne ne réponds à ce qui, d’ailleurs, n’était pas une question. Mais je ne peux rester au milieu du gué .Je lâche la main d’Ellen, je passe mes mains derrière mon dos et, d’un seul geste, je fait descendre mon slip jusqu’au creux de mes genoux. Sans avoir besoin de le voir, je suis sûre que Monica a fait la même chose. Comme si j’étais une spectatrice et non une actrice de cette scène surréaliste, je “ vois ” ces trois femmes côte à côte, en position fœtale. Je n’ai pas entendu si les hommes se sont levés. J’ai fermé les yeux et j’attend.
J’entend seulement le léger sifflement des branches, comme tout à l’heure. Involontairement, tout mon corps se raidit dans l’attente de l’explosion de la douleur. Mais ce n’est en fait que quand j’entend le petit cri de souris de Monica que je me rend compte que c’est elle qui a reçu le premier coup. Déjà un nouveau sifflement, et un nouveau “ hi ”. Une dizaine de fois de suite Monica lancera ce cri étonnant, aigu et de plus en plus prolongé. Je n’ai pas compté les coups. Je n’ai même pas eu conscience que la fessée de Monica était terminée.
Au moment où je m’attend à entendre une nouvelle fois sa plainte mes fesses sont irradiées d’une morsure qui les lacère. Mais j’ai les dents tellement serrées que je sais qu’aucun bruit ne s’en est échappé. Je sens que Ellen me serre plus fort la main gauche, comme pour me donner du courage. Et, sans l’avoir vraiment décidé, je subis les déchirures qui suivent sans lâcher le moindre cri. Pourtant ces branches qui martyrisent mon postérieur entraînent une douleur qui va au delà de tout ce qu’elles ont connu jusqu’ici. Elles meurtrissent d’un seul coup toute la surface de mes fesses. Plus complètement que les lanières d’un martinet, plus cruellement que les morsures d’une ceinture. De la taille jusqu’au haut des cuisses, c’est une infinité de morsures qui me semblent déchirer la peau. Je suis au delà de la capacité à compter si j’en reçois plus ou moins que Monica. Ce n’est que le lendemain qu’elle me dira que, lors de cette première série, nous en avons reçu exactement le même nombre. Douze. Chiffre fétiche de son mari, me dira – t – elle, inspiré des “ douzaines ” de coups de canes de la tradition anglaise. Je me suis à peine rendu compte que les coups se sont arrêtes, tant la douleur est restée vivace. A vrai dire elle est si vive, si violente, si étale, que j’étais incapable de distinguer vraiment chaque nouvel assaut.
Je sens que mes larmes coulent librement sur mes joues. Pourtant je ne fais rien pour les essuyer. J’ai gardé une main dans celle d’Ellen, l’autre crispée sur le rebord de la table. Un léger bruit me fait lever la tête et ouvrir les yeux. C’est Kurt qui a fait le tour de la table et est venu s’accroupir devant sa femme. Mon mari le rejoint, se place devant moi et me caresse doucement la tête de ses deux mains. Albert est lui aussi devant sa femme. Je l’entend qui murmure en allemand, puis répète en français :
- Elles ont été très courageuses, nos petites femmes chéries.
Et Kurt répond en échos :
- Et elles vont l’être encore
Les trois hommes se relèvent et disparaissent à nos yeux. Mes deux amies et moi mêmes ne nous sommes pas relevées, mais nous nous sommes encore plus rapprochées. Nous formons en quelque sorte un bloc compact. Est – ce cela qui a donné l’idée de la conclusion à nos maris ? Ou bien avons nous pris, de nous mêmes, la position qu’ils attendaient ?
Schalch, Schalch, Schalch !
Trois coups, à la suite, un pour chaque croupe offerte. Et un seul cri, dans lequel celui de chacune d’entre nous s’est noyé. Et mon mari qui reprend position devant moi, me prend doucement le menton et me fait lever la tête vers lui. J’ouvre les yeux et il me semble que les siens sont d’une infinie douceur. Mais de nouveau la trilogie des bruissements, et le cri commun de ces trois femmes fustigées à la suite. C’est donc un autre qui, cette fois, m’a cinglé. Qu’importe ? Je n’ai pas détourné les yeux de ceux de mon chéri. J’ai pourtant conscience que personne ne s’est agenouillé devant Ellen. La troisième série est donc appliquée par lui. A t elle vraiment été plus appuyée ? Je ne sais plus. La douleur a dépassé le stade où elle peut être mesurée et comparée. Maintenant nos trois hommes sont à nouveau devant nous. Alors seulement je tourne la tête vers mes deux amies. Nos regards se croisent, yeux pâles, baignés de larmes, mais yeux brillants, fiers, et surtout emplis d’amour.
Avec une infinie lenteur Ellen s’est levée. Le bruissement d’étoffe m’indique qu’elle remet sa robe. Mais son slip est resté sur la table, devant nous, tache noire sur le blanc laiteux de la pierre. Je sens que Monica se lève elle aussi. Sa petite culotte gris perle rejoint celle de son amie d’enfance. J’ai compris, dés que je me suis levée moi aussi, je retire ma culotte qui est restées à la pliure de mes genoux et je la pose aussi sur la table. Avec mes deux amies nous reprenons à pas lents le chemin qui mène à l’hôtel, sans même nous soucier de savoir qui ramassera nos slips. Nous sommes au delà de ces soucis, au delà des conventions. Nous ne nous parlons pas, nous ne nous regardons même pas. Mais nous sommes, au delà de ce qui peut être exprimé, en communion.

histoire de fessées. 2 "Eux"

Chapitre 2
« EUX »
Le lendemain matin, comme à son habitude, mon mari se lève tôt, bien avant moi, et part pour sa marche en forêt. Vers neuf heures je descends donc seule prendre mon petit déjeuner. J’ai enfilé une tenue décontractée, pull confortable et pantalon de velours, non sans avoir constaté au lever, dans la glace de la garde – robe, que mon derrière a gardé quelques souvenirs visibles de son épreuve de la veille, sans pourtant que cela m’ait empêché de dormir. Le petit déjeuner est servi sous forme de buffet dans une sorte d’ancienne grange, avec une grande table unique, autour de laquelle les convives s’installent à leur gré et au rythme de leur arrivée. Je dépose mon sac et je passe au buffet me servir en café et en jus de fruits.
Quand je reviens à ma place la dame qui nous a salué hier soir est assise en face, devant une tasse de thé et des toasts. Elle m’adresse un grand sourire et me dit: “ bonjour, vous avez bien dormi ? ” Elle est bien allemande, et elle a un accent tout à fait charmant, une voix un peu sourde mais très sensuelle. Je lui répond en souriant et nous entamons notre petit – déjeuner quand elle me demande soudain tout à trac : “ Ca va mieux ce matin n’est ce pas ? ” Un peu décontenancée, je balbutie une vague réponse, ne sachant trop quoi dire. Mais elle ne me laisse pas dans l’embarras, répondant à ma place dans un rire de gorge : “ Ca va toujours mieux le lendemain dans ces cas là … ” Je n’ai pas le temps de comprendre vraiment si elle fait bien allusion ce que je pense que déjà elle a changé de sujet et me demande ce que nous comptons visiter dans la région. Et elle me conseille une église romane à quelque kilomètre, en ayant vraiment l’air de s’y connaître en architecture. Comme je le lui fait remarquer elle me répond qu’elle est professeur d’histoire et qu’elle a étudié les constructions religieuses médiévales en Allemagne et en France. Comme j’adore moi aussi les vieilles pierres nous voilà parti dans une discussion sur les mérites comparés des églises romanes et des constructions baroques.
Pourtant, malgré le réel intérêt que je prend à l’écouter, je ne peux m’empêcher de repenser à ce que mon mari disait d’elle hier soir. Comme moi elle s’est habillée plus simplement, mais il émane d’elle un véritable charme. Un peu plus âgée que moi, Monica – elle a demandé que nous nous appelions par nos prénoms mais elle a continué à utiliser le vouvoiement - doit avoir un peu plus de quarante ans, elle porte un sweet shirt blanc et j’ai le sentiment qu’elle n’a pas mis de soutien gorge en dessous. Quand elle bouge, en effet, sa poitrine qu’elle a plus volumineuse que moi, semble se balancer librement. Je me félicite que ce soit moi et non mon mari qui partage le petit déjeuner avec elle …Mais soudain elle sursaute, regarde sa montre et s’écrie : “ Mon Dieu, j’ai promis à mon mari d’être prête quand il remonterait de la piscine ! Il doit m’attendre depuis un bon quart d’heure ! ” et elle ajoute en cherchant ses mots : “ comme on dit en français c’est moi qui vais en passer un mauvais…je me sauve ” Et elle file vers l’escalier qui mène aux chambres. Quand je retrouve mon mari dans la chambre je ne lui parle pas de cette conversation et nous partons nous promener puis déjeuner sur le pouce dans un bistro avant de rentrer pour l’incontournable sieste.
Nous décidons de passer l’après – midi à l’hôtel, pour profiter de la piscine et nous gaver de lecture, jusque vers cinq heures où nous décidons d’aller prendre le thé. Sur la terrasse nous retrouvons une fois encore le couple allemand. Ils ont du rester eux aussi à l’hôtel, pourtant je remarque que Monica a changé de tenue. Elle porte maintenant une jupe légère et un chemisier assez largement échancré. Ils sont attablé avec un autre couple et Monica nous fait gentiment signe de les rejoindre. Les deux hommes se lèvent et nous saluent avec cette sorte de rigueur bien caractéristique des allemands. Et Monica nous présente ses amis : Ellen et Kurt. Ils ont eux aussi la cinquantaine, lui avec le cheveux grisonnants et un regard clair assez séduisant, elle bien charpentée, d’allure sportive, qu’accentue un training bleu clair et blanc. Ses cheveux courts sont presque coupés en brosse. Comme ils parlent tous assez bien français la conversation est facile et agréable, et nous décidons d’aller à pied jusqu’au village voisin avant le dîner.
En revenant, alors que Monica et moi sommes un peu en retard sur les autres, celle–ci me prend amicalement le bras et me souffle tout à trac : “ Ca n’a pas manqué … notre conversation m’en a valu une bonne ! ” Ceci si brusquement que je ne fais même pas semblant de ne pas comprendre et que je répond bêtement “ une quoi ? ” Et Monica éclate franchement de rire en disant “ une bonne fessée bien sur ! ” Cette fois je suis si estomaquée que je ne sais vraiment que dire et que c’est encore elle qui reprend “ Heureusement que notre chambre est à l’autre bout du couloir, sinon vous l’auriez entendu aussi, avec ces murs si minces ici. ” Plus moyen maintenant de me cacher la vérité. En un éclair tout est devenu lumineux. Les voix dans le couloir c’était bien eux…et elle a entendu ! Pourtant j’ai encore un instant de doute quand Monica précise, comme pour me rassurer – ou bien pour me confirmer ? - : “ Kurt et Ellen ont la chambre voisine, et elle m’a consolée tout à l’heure …entre femmes on se comprend non ? ” Devant mon air étonné elle explique en souriant : “ De toutes façons, Ellen est ma vieille copine, elle n’a rien appris aujourd’hui ! ” Je ne sais que balbutier “ oui, bien sur, mais .. Kurt, lui aussi savait ?” Comme si elle voulait m’obliger à dire le mot qui me reste dans la gorge Monica se tourne vers moi et me demande ingénument :
- Savait quoi ?
Et je m’entend répondre
- Eh bien que tu ..enfin que vous …que ton mari …
Cette fois elle doit avoir pitié de mon embarras et elle termine la phrase pour moi :
- me flanque de temps en temps une bonne fessée ? Eh bien oui, tu vois, ce n’est quand même pas un secret d’état ! et ce n’est pas si extraordinaire !
J’essaye d’ironiser :
- C’est si habituel chez les allemands ?
Et j’obtient en retour ce que j’ai bien mérité :
- Pas si rare qu’on le croit, mais à ce que j’ai pu constater, pas seulement en Allemagne n’est ce pas ? dit elle en riant franchement.
Puis comme je dois vraiment être devenu rouge jusqu’aux oreilles elle m’entoure les épaules de son bras et me dit :
- Mais ne prenez donc pas cet air d’enfant surpris le doigt dans le pot de confiture ! vous avez pris une fessée hier soir, et alors ? Où est le drame ? Je suis sur que ce n’était pas la première et que ce ne sera pas la dernière !
Elle dit les choses d’une manière si naturelles que sans m’en rendre vraiment compte je rentre dans son jeu et je lui répond franchement :
- Non, mais personne ne le savait !
Une fois encore elle éclate de rire, m’embrasse sur la joue et s’écrie :
- Vous êtes adorable ! Il te met le derrière à vif, mais ce qui vous gêne c’est que des gens que vous n’avez jamais vu le sache ! Il n’y a pourtant aucun mal à ça non ?
Puis elle ajoute, plus sérieusement cette fois, et en choisissant finalement de me tutoyer :
- Vraiment tu ne l’avais jamais dit à personne ? Même pas à une copine ?
Et comme je le lui confirme elle reprend d’une voix un peu plus sourde :
- C’est dommage peut être, parfois ça fait du bien de pouvoir en parler, surtout au début
Comme je lui fait remarquer :
- Oui, peut être, mais ce n’est pas le genre de choses dont on parle si facilement, je pense
Elle confirme :
- Je sais, c’est vrai. Tu sais, je ne le crie pas non plus à tout le monde, mais Ellen, ce n’est pas pareil. Je n’ai même pas eu besoin de le lui dire, mais comme je savais pour elle …
Incapable de cacher ma curiosité je lui demande :
- Elle te l’a dit la première ?
Alors Monica me prend le bras et, sans me regarder, m’explique :
- Même pas. Tu sais, elle s’est mariée quelques mois avant moi, et au début de son mariage nous sortions parfois tout les quatre, avec Albert qui n’était encore que mon fiancé. Un soir que nous devions aller danser, et que nous nous retrouvions chez eux, il nous a demandé de les attendre au salon. Je pensais qu’ils finissaient de se préparer, mais nous avons entendu …
Une fois encore je l’interrompt, sans pourtant être capable de prononcer le mot fatidique :
- Qu’elle recevait .. ?
Et elle non plus ne le prononce pas directement en répondant :
- A vrai dire, tu sais, je n’ai pas vraiment compris sur le moment. J’ai bien remarqué qu’en descendant Ellen avait les yeux un peu rouge, mais, franchement, je n’y ai pas porté attention. Mais elle avait du croire que j’avais tout compris, et comme Ellen était déjà aussi directe qu’elle l’est aujourd’hui, quand nous nous sommes retrouvées aux toilettes pour refaire notre maquillage elle m’a dit qu’elle préférait danser en m’expliquant qu’elle avait du mal à rester assise. J’ai du paraître bête quand je lui ai demandé pourquoi, alors elle a rit et elle m’a dit, je m’en souviens comme si c’était hier, que je comprendrais mieux quand cela m’arriverait.
Sa voix est devenue un peu plus sourde encore, visiblement elle est dans ses souvenirs de jeunesse. Pourtant je ne peut m’empêcher de remarquer :
- Et c’est bien ce qui est arrivé
Monica acquiesce en précisant :
- Ho oui, et même avant notre mariage. Albert, lui, avait compris, je t’assure. Le soir même, en me déposant devant chez mes parents, il m’a dit en riant d’être sage en ajoutant un “ Sinon … ” très explicite. J’ai fait comme si de rien n’était, mais le lendemain j’ai osé demandé à Ellen si cela faisait très mal. Elle s’est gentiment moquée de moi, sans vraiment répondre. Mais je n’ai pas tardé à le savoir…
- Et tu as raconté à ta copine ?
- Eh bien oui, tu sais nous étions très amies, et après out cela nous faisait une sorte de petit secret en commun. Mais j’ai quand même su très vite que Kurt y va plus fort que mon mari.
Pendant cette conversation, nous nous sommes rapprochés des autres qui ont ralenti pour nous attendre. Ellen s’est même arrêtée sur le bord de la route, et quand nous arrivons à sa hauteur elle interpelle son amie en allemand, langue que je ne connais pas, et celle – ci lui répond de même. Alors Ellen se met à rire et elle plante son regard clair dans le mien et me dit avec son accent plus marqué que celui de Monica :
- Bienvenue au club madame !
Un court instant je sens le rouge me monter aux joues une nouvelle fois, et je me sens en quelque sorte trahie par Monica. Je m’écrie :
- Tu lui as dit ..
Mais Ellen qui a compris a déjà repris :
- Ha c’était un secret ? Mais vous savez Monica m’avait dit ce matin qu’elle n’était pas la seule dans l’hôtel. Ca l’avait rassuré de savoir qu’en France aussi il y avait des maris sévères…
Elle dit cela avec une telle candeur que, moi aussi, j’éclate de rire. En nous voyant arriver toutes les trois comme cela le mari de Monica l’interpelle. Même sans comprendre la langue, je suis sure qu’il lui demande la raison de notre fou rire, ce dont j’ai la confirmation quand elle lui répond, mais en français :
- C’est Ellen qui nous raconte toutes les bêtises qu’elle a faite !
Réelle ou feinte, celle – ci laisse éclater son indignation, mais Monica me souffle :
- Après tout ce serait bien son tour non ?
Elle appuie sa remarque d’un grand clin d’œil, mais comme nous avons rejoint les hommes, nous nous mêlons à leur conversation et nous rejoignions l’hôtel. En notre absence, les trois maris ont décidé de demander au maître d’hôtel de nous réunir en une seule table, et nous partagerons donc le repas du soir tous ensemble.

histoire de fessées. 1 "Entre nous"

Chapitre 1
"A NOUS DEUX "


Il m’arrive de recevoir la fessée de mon mari depuis le début de notre mariage. Et même un peu avant, puisque celui qui allait devenir mon époux a tenu, comme il me l’a expliqué, à ce que “tout soit clair” entre nous avant que nous passions devant Monsieur le Maire. Ainsi il a saisi un quelconque prétexte pour m’en coller une quelques mois avant notre mariage. J’ai bien sur découvert combien une fessée pouvait cuire. Mais, il me faut bien me l’avouer même si je me le suis caché sur le moment, j’ai aussi ressenti le trouble qu’elle provoque. Et comme je ne l’ai pas quitté dés cette première expérience, j’ai, en fait, accepté que la fessée entre dans notre vie et en fasse en quelque sorte partie. Et depuis, il s’est rarement passé un mois sans que je me retrouve les fesses à l’air et copieusement chauffées par la main de mon mari.
Il faut le reconnaître, jamais vraiment sans raison, ou en tout cas sans une justification. Ces fessées me font toujours aussi mal, je ne suis en rien devenue masochiste, mais je ne peux nier qu’elle me troublent toujours autant. Et surtout, tout bien pesé, il me semble que recevoir ce qu’il est convenu d’appeler d’un drôle de terme, “ une bonne fessée ” est bien souvent préférable aux disputes interminables et aux bouderies que connaissent beaucoup de mes amies. Bien entendu, aucune de celles – ci ne sait que, chez nous, les inévitables conflits conjugaux se règlent à coup de claques sur les fesses. Je en doute pas qu’elles seraient du mal à croire que celle qu’elles connaissent comme une femme moderne active et indépendante se fait régulièrement déculottée et se frotte les fesses rougies en pleurnichant. Du reste il ne m’est jamais venu à l’esprit de leur faire partager ce que je considère comme un aspect strictement personnel de notre vie de couple. Et qui l’est resté jusqu’à ce week – end “ en amoureux ” passé dans un charmant petit hôtel de Bourgogne.
J’adore ces escapades, tout en sachant pertinemment que je ne passerait pas ces trois jours sans que mes fesses soient portées au rouge vif. Non que mon mari déroge à sa règle et m’en flanque une sans raison. Mais je sais que je ‘en ai pas reçu depuis plus d’une quinzaine de jours, alors qu’il aurait eu des raisons tout à fait valables de m’en coller au moins deux ou trois comme il le fait régulièrement. A vrai dire je m’inquiète même de ces deux vendredi soir – jour où il affectionne, selon son expression favorite, de “ mettre les pendules à l’heure ” - passés sans qu’il me demande de le rejoindre au salon. Je sais que c’est qu’il engrange et qu’il ne manquera pas, au moment qu’il aura choisi, de cumuler toutes celles auxquelles il a renoncé pour une séance plus marquante, au sens propre du termes pour mon derrière. Du reste je ne peux pas me faire ma moindre illusion puisque, alors que nous envisageons les visites à faire durant ces trois jours, et les restaurants que nous choisirons, il m’indique avec son petit sourire habituel : “ Mais n’oublie pas qu’avant le dîner nous avons à faire nos comptes … ” Je n’ai pas besoin de répondre, il ne pose pas de question, et je sais qu’il n’attendra pas d’avoir défait les bagages pour se mettre à l’œuvre.
En effet, arrivé à destination, vers 18h30, nous prenons à peine le temps de prendre un verre dans le parc et nous montons dans la chambre. Une charmante chambre, un peu vieillotte, avec son grand lit couvert de cretonne grenat et un petit fauteuil crapaud assorti. Les valises à peine posées, il s’y installe. J’ai compris qu’il ne patientera pas plus longtemps. Mais je connais trop les effets d’une fessée pour ne pas demander, sans avoir à faire allusion à ce que je sais inéluctable, : “ je peux aller faire pipi ? ” Magnanime il opine du chef, mais au moment où je vais fermer la porte il lance quand même “ mais tu me fais attendre … ” J’ai déjà compris que cela ma vaudra un petit supplément. Mais l’expression “ une fessée à faire pipi par terre ” n’est pas sans fondement, et je préfère prendre ce risque plutôt que celui de la recevoir la vessie pleine ! Au passage j’en profite pour prendre la culotte propre que j’ai glissée dans mon sac. Sachant ce qui allait arrivé, j’ai pris cette précaution. Je sais que, pour lui, l’instant où il baisse la culotte est le moment fort de la fessée. Autant qu’il le fasse avec un slip frais, tant pour lui que pour ma coquetterie. Quand je reviens dans la chambre, il n’a pas besoin d’expliquer longuement. Il se contente d’un :
- Tu viens te mettre en place ma chérie ?
Et je m’approche de lui. Je m’allonge au travers de ses genoux, cherchant la position la moins inconfortable. Tant qu’à avoir les fesses meurtries, mieux vaut éviter de souffrir, en plus, de courbatures. Heureusement le fauteuil est assez bas pour que je puisse poser les mains sur le sol. J’ai bien la tête un peu basse, mais je sais que je serais stable et en plus cela m’évitera l’envie parfois presque irrépressible de tenter de protéger mon postérieur de mes mains. Depuis longtemps il n’en n’est plus à commencer la fessée par dessus la jupe. Ce genre de préliminaire était bon quand il m’estimait une novice. Quand je porte une jupe droite, je lui facilite la tâche – et je protège les coutures – et la relevant un peu moi même. Aujourd’hui j’ai choisi une jupe en corolle, il peut donc sans danger la remonter au dessus de mes reins. Et immédiatement il se met à frapper à petites tapes sèches sur la culotte jaune qui, je le sais, moule parfaitement mon derrière. Il est vrai que celui ci est assez confortable pour tendre comme il faut un sous – vêtement. Je n’aime pas les strings, j’ai donc choisi au contraire une culotte plutôt couvrante, qui protège la presque totalité de mon généreux popotin. Une telle culotte protège peut –être la pudeur, mais n’atténue quasiment pas la brûlure des claques. Si celles qui m’atteignent sur la partie à nu du derrière sont plus piquante, c’est surtout parce qu’elles frappent sur le côté des fesses, là où la peau est plus fragile et plus sensible .
Aussi quand, après une cinquantaine de claques, il passe les doigts sous l’élastique et fait glisser mon slip, je ne crains pas vraiment une douleur plus cuisantes. Par contre il change de rythme, et se met à lancer les claques plus espacées, mais aussi plus appuyées. Sa main bien ouverte frappe alternativement une fesse puis l’autre, lentement, méthodiquement. Ainsi chaque nouvelle claque a le temps de s’étaler, comme une goutte de pluie sur un sol chauffé par le soleil. La douleur devient plus vive, et j’ai du mal à réprimer un petit cri chaque fois que sa main s’abat sur mon pauvre derrière. Mais surtout la chambre est comme emplie par le bruit des claques.
Il m’est arrivé de recevoir le martinet, qu’il me flagelle avec une ceinture, et même avec une sorte de balais de verges. C’est plus douloureux mais infiniment moins bruyant. Une fessée à la main, elle, est terriblement bruyante. Or, soudain, quand après une série de claques crépitantes, lancées de plus en plus vite, comme un roulement de tambour, il s’interrompt un instant, j’entend avec terreur, des voix dans le couloir. En un éclair j’ai le temps d’enregistrer qu’ils parlent en ne langue étrangère, l’allemand me semble – t – il. La main a repris son va et viens impitoyable avant que j’ai pu dire à mon mari ce qui maintenant me taraude : “ Si je les entends, eux aussi … ” Mais pour le faire arrêter il faudrait crier, donc faire encore plus de bruit … Je subis donc une nouvelle rafale en essayant, au contraire, de serrer les dents et de ne plus laisser échapper me moindre cri.
Considère – t – il que je ne me laisse pas assez aller, ou est il presque vexé par cette résistance ? Toujours est il qu’il accentue encore la force des coups. Mais paradoxalement, en frappant plus sèchement, sa main fait peut être un tout petit peu moins de bruit. Elle couvre maintenant toute la surface de mes fesses, de la taille jusqu’au pli des cuisses. Je parviens tant bien que mal à m’empêcher de crier, mais je sens monter du fond de ma gorge un irrépressible sanglot. Tout mon corps tressaute, puis, brusquement, les larmes déferlent. Je pleure à chaudes larmes. C’est toujours le signal pour lui que la fessée a atteint un stade qu’il ne lui faut pas dépasser. Mais jamais il ne s’arrête dés les premières larmes. Comme il me l’a expliqué il a fort longtemps, il importe que ce soit celui qui donne la fessée qui décide du moment où elle cesse. Il m’applique donc encore quelques claques, que je sais être les dernières. Je sais aussi que je ne suis plus capable de serrer les fesses. Il claque maintenant à toute volée une pauvre masse tressautante, inerte, presque devenue molle. Quand, enfin, il arrête la fessée, je ne m’en rend compte qu’après quelques secondes. Je continue à pleurer sans pouvoir m’arrêter, avant de me relever en reniflant. Ma culotte est restée roulée sous mes fesses mais ma jupe retombe. Je me tourne alors vers lui et avant d’oser lui parler de ces voix entendues dans le couloir je demande : “ je peux ? ” et il me répond en souriant : “ oui ”. Alors seulement je passe les mains sous ma jupe pour tenter d’atténuer la cuisson de mes fesses en les frottant doucement.
Naguère, il m’est arrivé de le faire sans en demander l’autorisation. Cela m’a valu immédiatement une nouvelle fessée, et depuis je ne m’y risque plus. Mais déjà il demande – soyons précis il exige - : “ montre ! ” Je n’ai pas besoin de demander d’explication. Docilement je me retourne, et je relève ma jupe pour qu’il puisse se délecter de la vue de mon postérieur cramoisi. Attitude difficile pour une femme qui reste indécrotablement pudique, attitude humiliante, sûrement. Mais je sais qu’il se repaît de cette vision, je sais qu’elle le trouble et le fait chavirer. Comment n’en ressentirai – je pas, aussi, une forme de fierté ? Mes sanglots se calmant, je peux enfin articuler : “ Il y a vais des gens dans le couloir tu sais… ” Il se contente de répondre : “ et alors ? ” A la réflexion, je comprend que c’est pour m’obliger à lui préciser : “ ils ont pu entendre… ” Ce qui n’amène de sa part que cette réponse : “ Ils font ce qu’ils veulent, nous faisons ce que nous devons faire chez nous, ma chérie. Mais ne t’en fait pas nous allons faire mois de bruit ”. Et là dessus il se lève,. Il me laisse le temps de me reprendre, dépose même un doux baiser dans mon cou, caresse doucement mes fesses, et susurre à mon oreille : “ il est magnifique comme ça tu sais ”.
Comment ne pas se détendre devant un tel compliment murmuré d'une voix si chaude et si émue ? Mais l’accalmie n’est que de courte durée, il s’éloigne, ouvre son sac de voyage et en sort le martinet qui nous accompagne dans chacun de nos voyages. J’aurais du m’en douter, la séance n’est pas terminée. Sa voix est encore presque tendre quand il ordonne : “ prépare toi, présente le bien ” et qu’il précise “ maintenant, il ne tient qu’à toi que cela ne fasse pas de bruit ”.
J’hésite un instant, il me désigne d’un geste le fauteuil qu’il a quitté. Je comprend ce qu’il veut, et de moi même je me place derrière, les mains appuyées sur l’assise, le ventre posé sur le dossier. Dans ma précipitation j’ai oublié de d’abord découvrir mes fesses. Il me le rappelle d’une voix qui n’a déjà plus le même ton : “ retrousse et montre ton cul ! ” Il n’est jamais vulgaire, mais ce genre d’ordre, même presque murmuré, m’électrise.
Vivement je remonte ma jupe au dessus de la taille, et je prend garde à la coincer sous mon ventre pour qu’elle ne risque pas de retomber. Il ne m’a pas échappé que, placée ainsi, mon derrière se reflète juste dans la glace murale au dessus de la petite table de la chambre. Je sais qu’il adore se regarder me fesser… Je ferme les yeux dans l’attente de la première salve. Mais, maintenant, il prend son temps.. Un nouvel ordre claque : “ écarte un peu et montres le mieux que ça ! ” J’obtempère et je cambre les reins pour faire ressortir encore plus impudiquement encore cette lune qui va maintenant être fustigée. Auparavant il laisse flotter doucement les lanières sur mes épaules, les faisant descendre lentement le long de ma colonne vertébrale. Je sens que, malgré moi, ma respiration s’accélère et que mon dos se hérisse de chair de poule. Les lanières viennent se perdre dans la raie de mes fesses et soudain … Vlan ! le martinet s’est abattu brusquement sur ma fesse droite. Surprise je lance un cri aigu : “ Aie ! ” Il n’en a cure, et déjà l’autre fesse est flagellée à son tour. Je rentre mon cri dans la gorge mais ne peut empêcher une sorte de grognement à chaque fois que les lanières viennent cingler ma peau.
Le silence de la chambre n’est plus troublé que par l’alternance du bruit mat de la chevelure de cuir sur mon épiderme et mes “ oupff ” étouffés. Sauf quand il vise le gras des cuisses, là où la peau, peut être moins habituée ou simplement plus fine, semble se déchirer à chaque cinglement. Sur un derrière déjà porté au vif par la première fessée la douleur devient vite cuisante. Il le sait et je sais qu’il n’abusera pas. Pourtant je met un point d’honneur à résister aux larmes le plus longtemps possible. Il me semble que ne pas le faire serait comme une sorte de trahison. Du reste il n’a même pas besoin d’attendre mes sanglots pour juger de l’approche de mon seuil de tolérance. La couleur de mes fesses, et les traces rougeâtres qui le zèbrent doivent le renseigner suffisamment. De plus je ne peux m’empêcher de piétiner d’une jambe sur l’autre, comme si cette ridicule danse de Saint Guy atténuait en quoi que se soit la cuisson de mes fesses. Je suis quand même en larmes quand, enfin, le martinet cesse son manège. Je reste cependant en position, attendant rituellement son autorisation pour me relever. Mais il se rapproche et murmure “ tout à l’heure tu m’as fait attendre cinq minutes… ”
J’entend qu’il retire sa ceinture, peut être l’instrument qui me fait le plus peur, et qu’il indique : “ autant que de minutes, et tu comptes bien haut ”. Je respire à fond, j’indique d’un mouvement de tête que je suis prête. “ Ouille ! …un ” c’est comme si mon cul avait été déchiré de part en part. “ Aieeee ..deux ” cette fois je ne cherche même plus à rentrer mes cris. C’est trop fort, ça fait trop mal. Je supporterais les cinq meurtrissures de cette bande de cuir si mordante, mais il me faut exhaler la douleur par un cri. “ Hééé ! trois ” Du reste je ne pense même plus à ces voisins qui pourraient m’entendre, je suis au delà. Plus rien ne compte que ce labourage de la peau de mes fesses “ Ouhhhhh quatre ”. Je ne suis plus qu’un derrière, qu’une masse ronde massacrée, fustigée, la peau à vif. “ Aieeee Aieee …cinq…ouille… ” Cette fois rien ne pourrait m’empêcher de me relever comme un ressort et de sautiller, les mains plaquées sur mon postérieur, le visage ruisselant de larmes, et continuant à haleter en modulant un long “ aie aie ouille ”… Mais déjà il m’a prise dans ses bras, il m’enserre, il m’embrasse, il me dit qu’il m’aime. La tête me tourne, il me pousse vers le lit, je bascule, je réprime un cri quand mes fesses prennent contact avec le couvre – lit.. Je me sens défaillir. Je m’accroche à son cou comme à une bouée. Il se relève, m’emporte en me soutenant sous les fesses. La brûlure revient, fulgurante, mais elle se conjugue avec la déferlante de mon plaisir.
La douche fraîche a à peine calmée le feu de mon arrière train, et j’ai bien pris soin de les sécher seulement en les tamponnant doucement avec une des moelleuses serviettes de l’hôtel. Il faut pourtant bien nous préparer pour aller dîner, il est déjà presque vingt heure trente. Comme l’établissement est assez chic il nous faut choisir nos tenues en conséquence. Mon mari s’est préparé le premier, chemise blanche sans cravate et veste gris anthracite. Pour ma part, toujours enroulée dans ma serviette, je tire de ma valise une petite robe noire toute simple, plutôt courte comme il aime mais sans excès, et dont le décolleté accentué m’impose un soutien gorge ballonnet. Sans même qu’il ait à me le suggérer j’ai décidé de porter des bas – il en est fou – avec le porte – jarretelles gris perle comme le haut et la culotte. Mais au moment où je vais passer cette dernière, sans enlever la serviette histoire de ne pas risquer de donner de nouvelles idées à mon chéri, celui – ci me dit en souriant : “ non non, tu sais bien qu’après notre petite séance de tout à l’heure tu ne la supporteras pas ” Je sais bien qu’il n’a pas tout à fait tort, et que le seul frottement du tissus sur mes fesses cramoisies serait pénible, mais de toutes façons il me faudra bien rester assise. Mais quand je lui en fait la remarque il me rétorque : “ et bien tu tâchera quand même de ne pas trop gigoter, sinon tout le restaurant saura que tu a le cul en feu ma petite ! ” Ce ne serait pas la première fois que je dînerais sans slip, il m’est même arrivé d’aller – sur ses instructions bien sur – m’en délester au beau milieu d’un repas. Mais j’ai les fesses si chaudes qu’il me semble – même si c’est stupide – que l’absence de sous – vêtement serait plus visible. Mais rien n’y fait, je renonce même à argumenter, sa décision est prise, je sais déjà que je passerait cette soirée sans slip.
A vrai dire j’aurais pu le deviner sans qu’il l’exige. C’est presque une règle pour lui, après la fessée la journée se passe cul nu. Et comme il lui est arrivé, exceptionnellement il est vrai, de m’en coller une le matin avant de partir au bureau, j’ai alors passé la journée ainsi. Et après tout il me souvient de cette soirée chez des amis alors que j’avais pris ma fessée après le déjeuner. J’avais eu toute les peines du monde à éviter soigneusement les fauteuils trop bas et surtout, plus tard les rocks endiablés, faute que quoi les assistants eurent pu constater … Ce soir, franchement, ma robe n’est pas si courte que le risque existe vraiment. C’est donc finalement sans trop d’appréhension que j’entre au bras de mon mari dans la salle de restaurant. Une de ces salles très cosy, avec les bougies qui éclairent faiblement les tables et le feu qui crépite doucement dans une cheminée monumentale. La maître d’hôtel nous désigne notre table, prés de la fenêtre qui donne sur le parc. Les tables sont assez éloignées les unes des autres pour que l’on puisse converser sans entendre et sans être entendu, standing oblige. La table la plus proche est occupée par trois jeunes gens, un garçon et une fille d’une trentaine d’année. Je remarque immédiatement que l’une d’elle arbore un décolleté fracassant, et je capte aussitôt que mon mari n’a pas manqué d’y jeter un regard attentif en passant. Occupés par leur conversation animée ils n’ont pas fait attention à nous et notre discret “ bonsoir ” est resté sans réponse. Par contre, quand nous nous installons à notre table, la femme d’un couple un peu plus âgé, placé un peu plus loin nous adresse un sourire charmant et son mari se retourne et nous souhaite le bonsoir.
Ils semblent étrangers, néerlandais ou allemands peut – être, mais il est vrai que la plupart des clients le sont semble – t – il. Le repas est fort agréable, la cuisine délicate et le vin que mon mari a choisi tout à fait délicieux. La musique d’ambiance aidant mon cher époux se comporte en cavalier charmant, avec compliments murmurés, main prise dans la sienne et sourires ravageurs à l’appui. Alors que nous entamons notre plat principal quand la dame qui nous a salué quitte sa table et se dirige vers le bar, visiblement pour se rendre aux toilettes. Quand elle repasse prés de notre table, sans un regard pour nous, mon mari attend qu’elle ait rejoint sa place et me murmure : “ je te parie qu’elle n’en a plus … ” Je hausse les épaules en souriant et en répliquant : “ Tout les hommes n’ont pas tes perversions tu sais mon chéri. ” Mais je ne peux pourtant m’empêcher de me retourner et de regarder vers leur table. Elle est déjà assise et a repris sa conversation avec son vis à vis. Est elle vraiment plus rose que tout à l’heure ? Ou est – ce une illusion ? Ou bien, plus probablement l’effet du feu de bois et du vin de Bourgogne. Mon mari n’y reviens plus, mais quand, le repas terminé, le couple quitte la table, je me surprend à regarder la robe de la dame. Une robe très habillée, bien plus longue que la mienne, mais largement fendue sur le côté. Mon mari a surpris mon regard et me souri en disant tout bas “ je suis sur qu’elle est dans la poche du monsieur ”.,Puis, sans attendre ma réponse, il change de sujet, et n’y reviens pas jusqu’à la fin du repas La soirée se termine de manière tout aussi agréable, petite promenade romantique dans le parc puis un gentil câlin, tendre, langoureux, sans la moindre allusion à nos activités de l’après- midi.

Noce

La noce s’est passée somme toute comme tous les mariages.

L’énervement des préparatifs dès le matin, la future épouse habillée par ses tantes tandis que le jeune marié se préparait chez lui. Puis le départ pour la mairie, la cérémonie, la traversée de la place en cortège et la célébration religieuse. Et ensuite toute la noce est remontée en voiture pour retourner à la maison de la fille où étaient organisés le lunch et le repas. Comme il est de tradition, le repas ne commence que vers quinze heures. Avant les invités se pressent autour du buffet, picorent les toasts et bien sur trinquent à la santé des jeunes mariés. Mais peu à peu les invités au lunch prennent congé, et il ne reste dans la salle que celles et ceux qui sont invités au repas, ce qui fait quand même une bonne cinquantaine de personnes. Mais chacun sait qu’on ne passera pas à table avant “ le ” moment.

Tous savent en effet que dans la famille on est très attaché aux traditions. Et comme une bonne partie des invités fait partie de la famille ou sont des amis proches, la plupart des femmes présentes ont sacrifié à cette tradition, et ne comprendraient pas que la jeune mariée en soit dispensée. Dire que celle ci se réjouisse du moment qu’elle sait inéluctable serait mentir. Mais en même temps elle n’a jamais vraiment pensé qu’elle pourrait y échapper. Elle ne doute donc pas un instant de ce que veut son mari quand celui-ci le rejoint alors qu’elle parle avec quelques copines, l’embrase dans le cou, tendrement, et lui souffle “ on y va ma chérie ? ”

Elle n’hésite pas un instant, même si, malgré elle, ses joues se colorent en rose vif, et prend la main de son mari pour lui emboîter le pas. Délicatement les invités font mine de ne pas remarquer que les jeunes mariés se dirigent vers le fond de la pièce et s’éclipsent. Ils passent dans la pièce voisine, seulement séparée par un petit couloir dont les portes restent entrouvertes. Le jeune homme enlace sa femme et dépose un baiser sur ses lèvres. Puis il prend une chaise et s’y assoit en tendant les mains à sa femme. Un instant il hésite, malheureux de voir le visage inquiet de son épouse, et de constater qu’elle respire plus vite, visiblement angoissée. Mais il sait qu’il ne renoncera pas. Et, surtout, il sait qu’elle n’a même pas l’espoir qu’il y renonce. Il est d’ailleurs inutile de parler, ils savent l’un et l’autre ce qui va se passer, presque ce qui doit se passer.

Le jeune homme demande juste en souriant “ Aide moi ma chérie, avec cette robe de mariée je n’y arriverai jamais tout seul ”. Malgré son angoisse réelle la réflexion la fait sourire. Elle se retourne, comme si le fait de ne pas le voir l’aidait, et entreprend de relever l’ample corolle blanche de sa jupe. Et comme elle reste là, sans bouger, il doit lui demander encore “ Viens t’allonger ma chérie ”. Elle le fait, cherchant à trouver une position la moins inconfortable possible, en posant les mains sur la table basse qui est à coté de la chaise pour ne pas basculer. Son mari l’aide à rester en place en la maintenant de la main gauche, tandis que de la droite il s’attaque au jupon qu’il fait remonter au dessus des reins. Soigneusement il dégage ainsi les cuisses gainées dans les bas blancs, puis le derrière qu’il dégage de sa gangue de tissus soyeux comme s’il ouvrait un cadeau. Il sent sur ses propres cuisses le frémissement de sa femme, et sa respiration plus rapide, presque saccadée. Mais en même temps son cœur à lui bat aussi la chamade devant l’image de ce derrière rond et ferme, enveloppé dans une petite culotte ivoire bordée de dentelles. Il ne peut s’empêcher de passer délicatement la main ouverte sur ce triangle de tissus satiné. Mais sa main ne s’attarde pas, il serait presque malhonnête de lui laisser croire autre chose que ce qu’elle sait devoir arriver. Alors les doigts se glissent sous l’élastique et il fait glisser la culotte d’où les fesses semblent presque jaillir alors qu’il réduit le slip à un petit ramassis de tissus juste sous les fesses.

Depuis qu’ils sont sortis de la salle du lunch le silence s’est fait. Les conversations se sont tues, le cliquetis des verres s’est arrêté. Les femmes s’échangent des regards entendus, les hommes font mine de regarder les murs. Et soudain le silence devenu presque pesant se déchire.


Nul ne peut douter de l’origine de ce bruit. Il semble emplir la pièce, aussi net et aussi clair que si le claquement provenait de la pièce même. Inconsciemment toutes les femmes ont crispé un bref instant le visage. Celles qui ont déjà connu cette épreuve ressentent presque physiquement la claque qui vient de s’abattre comme si c’était sur leur propre derrière. Mais déjà d’autres claquements secs viennent se superposer au premier. Et le rythme est tel que les uns retentissent avant même que les précédents aient fini de résonner. Cette avalanche bruyante a brusquement fait baisser la tension devenue presque palpable. Une sorte de soupir de soulagement s’exhale de l’assemblée. Sans se l’avouer peut-être, chaque homme présent imagine par brefs flashs ce postérieur dénudé qui doit déjà rosir. Et beaucoup d’entre eux glissent vers leurs épouses un regard brusquement attendri. Mais celles-ci, même si elles répondent par un sourire à peine esquissé, comprennent immédiatement que leur époux pense déjà qu’il ne leur sera pas difficile de trouver un prétexte pour retrouver ce soir les émotions lointaines du jour de leurs propres noces. Personne de doute que, ce soir, d’autres derrières rosiront.

Celui de la mariée est déjà au delà du rose vif. Après une dizaine de claques, il est déjà orné d’une calotte rouge. Les claques sont alors distribuées sur l’intégralité des hémisphères présentées, et la couleur pourpre s’étend régulièrement jusqu’à les transformer en un globe presque luminescent. Malgré ses efforts, la jeune mariée ne peut réprimer quelques brefs cris qu’elle tente d’étouffer en pressant sa main contre sa bouche. Pourtant les invités n’ont pas pu ne pas entendre ces petits cris de souris prise au piège. Ils indiquent aussi au marié qu’il est temps de mettre fin à l’épreuve. Mais pas tout de suite, il ne serait pas bon qu’un cri, même s’il ne doute pas un instant qu’il n’est pas simulé, suffise à imposer la fin de la fessée. Au contraire, sachant la fin de la séance proche, il accélère un peu le rythme des claques, comme pour une apothéose, ou le bouquet d’un feu d’artifices. Il sent alors le corps de son épouse se crisper un instant, se tendre comme un arc, puis, brusquement, se relâcher complètement. Il doit même affermir sa pression sur les reins pour éviter que sa femme ne glisse hors de ses genoux. Et si le bruit de la rafale de tapes couvre celui du sanglot de sa femme, il en ressent la secousse. Et quand il cesse de frapper ce derrière maintenant rouge vif, le corps tout entier de sa femme reste un instant agité par de brefs sanglots qui la font sursauter. Il lui laisse le temps de se reprendre, puis il rabat le jupon, indiquant explicitement ainsi que la fessée est terminée.

La jeune mariée se relève alors, elle s’essuie les yeux du revers de la main, puis elle passe les mains sous le jupon et se frotte doucement les fesses en reniflant. Alors seulement elle saisit sa culotte et la remonte doucement, esquissant une grimace de douleur quand elle vient frotter sur les fesses endolories. Elle fait retomber sa robe, et rectifie soigneusement les plis. Une fois qu’elle a repris sa tenue de jeune mariée, elle revient vers son mari, et dit seulement “ Je t ’aime ”. Il se lève, l’embrasse tendrement, mais lui dit aussi “ C’était ta première, ce ne sera peut être pas la dernière ”. Et elle répond en baissant les yeux “ Je le sais”. Il l’embrasse de nouveau, la prend par la main, et ils rejoignent leurs amis. Dés qu’ils pénètrent dans la pièce les applaudissement crépitent. Ils ne voient autour d’eux que des regards amicaux, rieurs, chaleureux. Des femmes s’approchent d’elle et l’embrassent sur les deux joues. Elle rit aux éclats, malgré la sensation de brûlure qui persiste sur ses fesses. Elle sait que toutes les femmes présentes ou presque ont connu avant elle ces moments de douleur et de joie mêlées. On lui avance une coupe. Un cri retenti “ Vive la mariée ”.

Quand elle rejoint sa place à table, elle ne peut s’empêche de grimacer. Et comme son mari semble s’inquiéter elle lui glisse tout bas “ Tu m’a fait bien mal tu sais! ” Il lui répond seulement avec juste un petit sourire “ Je le sais, et tu sais que c’était nécessaire hein ? ” Elle ne juge pas utile de répondre. Ce n’est que bien plus tard, quand ils dansent enlacés pour ouvrir le bal qu’elle lui dira toujours à l’oreille “ J’ai encore le derrière tout chaud tu sais, je ne peux pas rester assise ”. Cet aveu le remplit d’une sorte de fierté. “ Si tu es bien sage ça n’arrivera pas trop souvent tu sais ”, souffle t il. Alors elle lève les yeux vers lui, et incapable de renoncer à une petite provocation elle répond “ Ho! tu sais, ce n’est pas une petite fessée qui me fait peur, j’ai été habituée ”. Qu’elle qualifie cette séance de “ petite fessée ” n’est pas loin de le vexer. Il glisse les mains sur les fesses de sa cavalière et ajoute “ La prochaine fois je serai plus sévère ”.

Mais il sait bien qu’en effet, si la derrière de sa femme a reçu sa première fessée d’épouse, il n’a pas découvert la fessée ce jour là. Dés le début de leur fiançailles, et même de leur flirt, il a compris que celle qui allait devenir sa femme était élevée selon la tradition de beaucoup de familles de cette région. Bien entendu il n’a jamais assisté à une punition, mais la mère de celle qui allait devenir son épouse n’a jamais hésité menacer sa fille, même devant son fiancé. Il se souvient encore d’un soir, au début de leur relation, où la maman a lancé à sa fille, au moment où ils quittaient la maison “ Pas après deux heures hein ? Sinon gare à tes fesses ”. Et d’autres fois où au contraire la maman a fait allusion à “ celle d’hier ”, faisant immédiatement rougir sa fille jusqu’aux oreilles. Et si jamais sa fiancée ne lui a fait d’aveux sur les fessées qu’elle avait reçues dans sa jeunesse, et qu’elle recevait encore à l’occasion alors qu’ils sortaient déjà ensemble, il n’a pas pu ignorer que sa petite sœur, quinze ans à l’époque, n’y échappait pas pour la moindre incartade. Un soir qu’ils dînaient chez ses futurs beaux parents, la jeune fille avait eu un mouvement d’humeur alors que sa maman lui demandait de l’aider à servir à table. Celle-ci n’avait rien dit sur le moment, mais dès la fin du repas, alors qu’ils allaient passer au salon pour prendre le café, la maman avait brusquement dit à sa fille “ Toi tu montes dans ta chambre et tu m’attend, prépare toi on gagnera du temps ”. Et comme la jeune fille s’apprêtait à protester elle avait ajouté “ A moins que tu ne préfères qu’on règle ça ici tout de suite ? ” Cela avait suffit pour que la petite sœur se dépêche de disparaître. La maman avait alors apporté le café, puis avait quitté la pièce sans explication. Quelques instants plus tard tous avaient entendu le bruit caractéristiques des claques. Et sa fiancé lui avait raconté le lendemain que sa sœur “ en avait reçu une bonne ” la veille au soir.

D’ailleurs lors d’un repas quelques semaines plus tard il avait remarqué que la jeune fille n’attendait pas les demandes de sa mère pour apporter son aide. Et quand le moment de préparer le mariage était venu, c’est encore la maman qui avait dit un jour, comme sans y apporter plus d’importance “En tout cas j’espère que se sera un vrai mariage de chez nous, avec tout ce qu’il faut ”. Et quand, plus tard, il lui avait demandé ce qu’elle voulait dire, elle n’avait eu aucun scrupule à lui expliquer. “ Vous voyez, chez nous, la coutume veux que le jour de ses noces la mariée reçoive une bonne fessée. Pour qu’elle sache désormais ce qui arrivera si elle le mérite ” Et elle avait ajouté fort sérieusement que ce n’était pas seulement une coutume symbolique. “ Je suis vraiment persuadé qu’un couple qui tient c’est d’abord un couple où l’homme sait parfois faire preuve de son autorité ” Et comme son futur beau fils avait l’air étonné de cette déclaration de la part d’une femme qui n’avait certes pas la réputation d’être timide et encore moins soumise, elle avait ajouté “Bien sûr que je n’ai pas toujours été à attendre les ordre de mon mari. Vous le connaissez, il n’a pas le tempérament à ordonner, et je n’ai pas une nature vraiment obéissante. Et pourtant il m’est arrivé d’en prendre de bonnes vous savez. Je n’en suis pas morte, et je pense que cela nous a évité bien des disputes inutiles.”

Un tel aveu d’une femme qu’il respectait et qui même l’impressionnait avait vraiment mis le jeune homme mal à l’aise. Sa belle mère avait alors éclaté de rire en disant “ Mais enfin, mon petit, ça n’a rien de si terrible vous savez. Il y a des couples où les disputes et les discussions s’éternisent, et même parfois où les insultes se croisent. Chez nous rien de tout cela. Vous savez, il m’arrive comme à tout le monde d’être énervée, injuste, acariâtre. En un mot pas à prendre avec des pincettes. Dans ces cas là mon mari sait bien ce qu’il me faut. Et quand j’ai les fesses bien en feu on oublie tout ”

Cet aveu avait vraiment troublé le jeune homme, et il n’avait pas résisté à interroger discrètement sa future épouse. Elle n’avait pas répondu tout à fait directement, mais il avait bien compris qu’elle n’ignorait pas qu’il arrivait à sa maman de connaître le même sort que ses filles. Visiblement elle ne tenait pas à en dire plus, mais il avait compris que cela lui semblait somme toute assez banal. D’ailleurs quand il avait fait une allusion à “ la tradition ” elle ne s’était pas récriée, disant juste qu’elle savait que sa mère “ voulait une cérémonie comme celle qu’elle même avait connue en son temps ” Simplement elle avait ajouté “ Mais je veux que nous soyons seuls ” Sur l’instant il avait juste répondu un “ Bien sur ” un peu évasif, n’ayant à vrai dire jamais imaginé qu’il puisse en être autrement.

Mais en bavardant çà et là avec des habitants de la région il s’était entendu dire que, naguère, la fessée inaugurale d’une vie conjugale était donnée en présence de la mère de la mariée, et souvent de ses sœurs ou de ses tantes plus âgées ou déjà mariées. “ Vous comprenez, lui avait dit sa future belle mère, les jeunes filles de ce temps là ne sortaient presque jamais seules, même quand elles fréquentaient un garçon. L’habitude était que les mamans les accompagnent au bal par exemple. Et bien de la même manière, le jour des noces, la maman de la mariée accompagnait le jeune couple. Et je vous assure que les filles n’auraient sûrement pas compris qu’il en soit autrement. Bien au contraire cela les rassurait en quelque sorte. De toutes façons, après tout, toutes les mamans avaient été les premières à chauffer le derrière de leur fille n’est ce pas ? Franchement je ne pense pas que les filles d’alors aient eu honte. Peut-être même que c’était alors moins difficile que maintenant. Vous savez, c’est étonnant, mais quand j’étais jeune, les critères de pudeur étaient bien plus stricts qu’aujourd’hui où toutes les jeunes filles montrent leurs cuisses quand ce n’est pas plus dès qu’il y a un rayon de soleil. Et en même temps personne ne s’étonnait qu’une petite fille - et même pas si petite que cela - ait le derrière mis à l’air pratiquement en public. Je veux dire bien sûr entre femmes, il n’a jamais été question qu’un homme autre que le père quand la fille était jeune, ou bien sur le mari, soit présent. Par contre je me souviens très bien d’avoir vu une de mes cousines qui avait presque vingt ans recevoir un jour une fessée mémorable de sa maman alors que la mienne et moi étions en visite chez elle. Ma cousine a été troussée devant nous sans que ma mère ait eu l’air de trouver cela anormal, bien qu’une autre sœur de la maman et une vieille voisine aient aussi été dans la cuisine. Il faut dire que ma cousine en question avait la réputation d’être une sacrée gamine. Je me souviens même que la maman nous a dit après en riant qu’il se passait rarement quinze jours sans qu’elle doivent lui en flanquer une bonne. Et elle ajoutait qu’elle avait hâte qu’elle trouve un mari pour qu’il s’en charge lui même. Et pourtant je pense qu’en étant mariée elle en a plutôt reçu moins. Son mari était un garçon plutôt doux et calme, et qui en plus a été cocu il me semble. Alors que la mère, elle, n’y allait pas de main morte, je vous assure. Elle était plus sévère que ma propre mère, et j’étais aussi peut-être plus sage que ma cousine. En tout cas, moi, jusqu’à mon mariage, je n’ai connu le martinet que quatre ou cinq fois. Alors que chez ma tante la ceinture était toujours prête à servir, pendue à côté de la cheminée dans la grande cuisine où les femmes passaient presque toute la journée. Je la vois encore, c’était une vieille ceinture du père, large d’au moins trois centimètres, suspendue par la boucle. Ce jour là ma tante l'a décrochée et, directement, elle a cinglé les mollets de ma cousine. Celle-ci s’est mise à piailler et, tout de suite, a relevé son tablier noir jusqu’à sa taille. A cette époque, je vous parle là des années d’avant guerre, les filles comme nous ne portaient pas de collants ou je ne sais quoi. Nous avions toutes des bons bas épais retenus par des portes jarretelles. Mais pas de ces trucs en dentelles que portent les cocottes, hein ! Et pareils pour le reste, à cet âge là je n’avais jamais vu un slip. Nous mettions toutes des grandes culottes de toile blanche qui couvraient bien les reins. Mais ça n’a pas empêché ma cousine de la baisser prestement, sans même que sa mère le lui demande. Elle est restée là, au milieu de la cuisine, le tablier retenu sous ses bras et la culotte tombée à ses pieds. Ma tante a plié la ceinture en deux et s’est mise à frapper à la volée, un coups à droite, un coups à gauche. Je me souviens d’avoir été étonnée d’entendre ma cousine crier à tue tête, comme un cochon qu’on égorge, mais rester immobile comme une statue, bien qu’en deux minutes son derrière ait été couvert de traces violettes. Et en plus elle n’a pas eu une larme. Quand sa maman a eu fini, elle a remonté sa culotte sans un mot et elle est sortie de la cuisine les yeux toujours secs. Vous comprenez que cette cousine n’a pas du tout trouvé drôle que ma mère l’accompagne le jour de son mariage. Je sais que je vais vous faire rire, mais refuser aurait été presque une incorrection ! Surtout qu’avec l’habitude qu’elle avait, la cousine a du prendre la fessée de mariage pour une plaisanterie. Quand, moi, je me suis mariée, les habitudes avaient déjà évoluées. Le plus souvent le mari se chargeait déjà de la chose seul, mais toujours dans la pièce à coté. Moi-même je n’ai assisté qu’à une fessée de mariage, celle qu’a reçue une de mes copines d’enfance. Elle n’avait plus sa maman et c’est elle-même qui m’a demandé de ne pas la laisser toute seule. Et sa grande sœur et moi, qui étions mariées toutes les deux depuis peu, nous sommes passées dans la chambre des futurs époux avec le mari. Et je vous jure qu’après ma copine m’a embrassée et m’a remerciée. Et pourtant sa sœur que je voyais encore il y a quelques années m’a dit qu’avec son mari elle en avait reçu bien d’autres. Et, peut être à cause de cette fessée initiale reçue en sa présence, il lui arrivait de venir pleurnicher après une bonne fessée dans le giron de sa grande sœur, et même, il parait, de lui faire constater de visu les effets de celle ci ! Mais tout cela c’est le passé, on ne vivait pas comme aujourd’hui. Très souvent les familles partageaient la même maison pour plusieurs couples. Et quand une des femmes de la maison la prenait il était difficile aux autres occupants de la maison de ne pas l’entendre. De nos jours tout est différent, bien sûr. Il ne serait plus question qu’une maman accompagne sa fille comme chaperon, et encore moins pour ce que vous savez ”

Et il était passé dans ses yeux comme une sorte de nostalgie ...

A "Ange"

A vous, "Ange".

Un océan et plusieurs decennies nous séparent.
Le hasard des pérégrinations sur Internet - mais peut on vraiment parler de hasard alors que nous voguions sur des sujets sinon proches tout au moins cousins, comme sont cousins les habitants de la "belle province" et ceux du "vieux pays - nous ont amené à nous découvrir, de loin, précautionneusement, respectueusement. Sans la moindre once de vulgarité, mais en admettant tout de go qu'il ne saurait y avoir non plus la moindre trace de pudeur. Je vous ai présenté mon attirance pour les formes généreuses, les seins affirmés, les derrières généreux. Je me suis réjoui que vous ne soyez pas vraiment loin de cet idéal fantasmatique. J'ai aussi fait état de mon addiction à des formes claquantes de l'expression de mon admiration pour un postérieur féminin. Un un mot comme en mille, de ma passion pour la fessée. Un univers ue vous n'avez pas (encore ?) vraiment visité et dont j'aimerais vous faire découvrir quelques arcanes. J'ai compris - un peu - vos propres passions, vos fêlures aussi, vos incertitudes. Mais il ne m'appartiens pas d'y faire allusion ici. Comme vous animez un "blog" que j'ai trouvé artistique et sensuel, j'ai eu envie d'en créer un, dont vous serez la première lectrice. Dés que je maîtriserais le mode d'emploi j'y publierais les queques textes que j'ai publié par aillerus et dont vous avez eu la gentillesse de dire qu'ils ne vous avaient pas déplus. Bien sur, ils traitent tous de al fessée, conjugale en l'occurence. Pourtant j'ai préféré ne pas utiliser le mot dans le titre du blog, afin de garder ce qui est à mes yeux l'essnetiel de cette fessée : l'hommage à la Dame et à cette lune qui en fait la richesse, et l'éloge des sens.

Ouverture

"Aux lecteurs" comme on écrivait naguère en début de livres,
et surtout peut-être "aux lectrices" ?

J'ai pris souvent beaucoup de plaisir à lire les confidences d'inconnues sur des blogs parfois coquins, souvent sensuels, toujours pudiques dans l'impudeur. Si elles le souhaitent, lectrices ou écrivaines pourront trouver ici un espace de partage pour des textes dont certains méritent peut-être d'être partagés.

Qu'on me pardonne la thématique un peu "mono maniaque" des premiers textes publiés, je m'amenderais ... peut-être.

Alain