jeudi 22 février 2024

 

Alain Eloge











Les belles histoires du °Père Castor































Panpan éditions
2020

Livre 3

Les mémoires du Père Castor

 

Préambule

Dans ses « mémoires de guerre », le Général De Gaulle se qualifiait de « vieil homme, recru d’épreuves ». Le Père Castor, qui apprécie les belles lettres,  aurait pu reprendre au moins une partie de la phrase à son compte. Puisqu’en effet, il est aujourd’hui un vieil homme. Et que, récemment,  d’innocentes questions de la petite Pomme, sa petite fillei, l’ont amené à se remémorer son passé, et plus particulièrement son passé de passionné de la fessée. Pourtant, toujours attentif à l’exactitude des mots, il a estimé que l’adjectif « recru » n’était probablement pas le plus adapté en la circonstance. En effet, quoiqu’il ait pratiqué la chose fort longtemps, il ne se sent en rien «harassé, las, exténué »et encore moins « accablé, submergé » par celle-ci. Bien au contraire, elle continue à faire partie de sa vie fantasmatique, mais aussi, quand l’occasion s’en présente, bien concrète. Ainsi, les souvenirs des fessées conjugales anciennes, celles de fessées données ici où là à d’autres, se mêlent-ils à ceux, plus récents, de rencontres qui, malgré son âge, lui ont fait découvrir de nouvelles facettes de cette pratique.

 Chapitre 1er
La maman fessée.

Découvertes

La curiosité enfantine de Pomme l’a amené à se souvenir, jusque dans les détails les plus croustillants, les fessées qu’il a flanquées naguère à son épouse, et à d’autres « jeunes dames » ainsi qu’il a coutume d’appeler celles dont il rougit les fesses quel que soit leur âge. Mais cette conversation pour le moins peu conventionnelle l’a aussi amené à « prendre en main »  la maman d’une autre petite fille au nom de fruit, le petite Framboise. La maman de celle-ci, charmante jeune femme à la peau blanche constellée - jusque dans la partie concernée par les activités claquantes du Père Castor-  de taches de rousseur du plus joli effet se trouvait être aussi une de ces anciennes élèves.
Il avait fessé d’importance cette jeune maman avec délectation, et il avait pu constater du bout des doigts que la donzelle avait été aussi pour le moins troublée par l’expérience. Pourtant, fidèle à des principes qu’il s’imposait de lui-même, il n’y avait eu entre eux que cette fessée magistrale. A ses yeux, il était exclu qu’elle soit suivie de ces activités sensuelles qui concluaient immanquablement les fessées conjugales ou celles qu’il lui était arrivé de donner à des « jeunes dames » de rencontre. Et il en avait été de même pour les fessées dont il avait continué à  gratifier l’arrière train de la jeune maman.. En effet, la jeune dame était revenue, de son plein gré bien évidemment, et en ayant très bien compris que ses visites chez le Père Castor auraient des conséquences claquantes pour son postérieur.

Ca fait mal ...

Lors de sa première visite, elle avait découvert d’abord qu’une fessée, eh bien ça fait terriblement mal au derrière. Pourtant, si elle avait hésité si longtemps avant de se résoudre à se rendre à l’invitation du Père Castor, ce n’était pas par crainte de la douleur. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment pensé à celle-ci. Mais l’idée même d’être « punie » comme une gamine, elle qui était une femme adulte et responsable, lui avait longtemps paru tellement folle qu’elle lui semblait de l’ordre impossible. Pourtant, elle s’était bel et bien retrouvée un matin chez lui et avait dû se résoudre à lui exprimer en des termes dépourvus d’ambiguïté qu’elle était bien là pour recevoir une fessée. Et elle l’avait reçue, et de la belle manière. Après que celui qui était ainsi devenu son initiateur l’ait troussée et déculottée. Elle, plutôt pudique bien que pas vraiment pudibonde, avait bel et bien exposé son derrière au regard du vieux monsieur. Elle ne pouvait par ailleurs pas ignorer que, alors elle gigotait sous l’averse de claques qui lui brûlait les fesses, elle avait aussi laissé voir le plus intime d’elle même. Cependant, elle n’avait pas vraiment été honteuse. Et encore moins humiliée. Certes, elle en était consciente, elle avait bien montré son cul à cet homme, et de sa propre volonté. Il ne l’avait en rien contrainte. Mais en même temps, elle avait le sentiment d’y avoir été obligée. Non qu’il ait exercé quelque pression que ce soit pour arriver à ses fins ; mais tout simplement parce que- la chose lui apparaissait comme une sorte d’évidence - il fallait bien être cul nu pour recevoir une fessée. Or, elle en était maintenant persuadée, cette fessée, elle en avait eu besoin. Besoin et non « envie ».

Le besoin

Le jour où, alors qu’elle lui faisait part de ses écarts de conduite quand elle était plus jeune, elle avait convenu qu’elle « aurait peut-être fait moins de bêtises » naguère si ses parents avaient été plus sévères. En effet, ceux-ci, à la différence de beaucoup de parents de l’époque où elle était enfant, chez lesquels il lui était arrivé de voir un martinet pendu dans la cuisine, n’avaient jamais utilisé le classique « panpan cucu » à son encontre.  L’ancien maître d’école lui avait alors asséné sans détour que lui, à leur place, lui aurait flanqué « une fessée d’anthologie » - elle se souvenait des mots employés – après laquelle  « elle n’aurait  pu s’asseoir pendant un bon bout de temps ».

Dès cet instant, l’idée de la fessée s’était en quelque sorte immiscée en elle. Jusqu’à l’amener, un matin, à venir, le cœur battant, sonner à la porte du Père Castor, qui n’en espérait pas tant, un peu comme un agneau qui  se présenterait volontairement à la porte de l’abattoir, ou à celle du loup. Certes, cette fessée, la première de sa vie,  lui avait fait mal, très mal. Certes, elle n’avait pu réprimer ni ses cris de douleur, ni les mouvements convulsifs et désordonnés de ses jambes, ni les larmes qui avaient coulées sur ses joues. Mais, une fois la fessée terminée, quand elle eut remis se culotte et rabattu sa jupe, alors qu’elle retournait chez elle, elle s’était sentie emplie d’une sorte de sérénité absolue. Elle avait pris sa trempe, elle avait été fessée cul nu, elle sentait ses fesses chaudes et douloureuses sous sa jupe, et elle était dans un état de quiétude qu’elle ne se souvenait pas d’avoir connu. Sans qu’elle puisse mettre des mots sur ses sentiments, il lui semblait que cette fessée lui avait été non seulement bénéfique, mais aussi nécessaire. Par ailleurs, elle ne pouvait se cacher que, quelle qu’ait été la douleur, elle s’était accompagnée d’un tout autre ressenti. Du reste – et c’était le seul geste qui, en d’autres circonstances, aurait pu être interprété comme une tentative d’abus - quand le Père Castor avait constaté son émotion en glissant un doigt inquisiteur au plus intime d’elle-même, celle-ci, elle le savait, était plus qu’humide. Eh oui, il aurait été malhonnête de se le cacher à elle-même, recevoir cette fessée l’avait fait mouiller ! Elle était pourtant reconnaissante au Père Castor de n’avoir rien tenté pour profiter de son trouble, et d’avoir conservé la même attitude lors de leurs rencontres ultérieures.

 De la brosse

 Puisqu’en effet, la jeune dame était revenue régulièrement se faire claquer le popotin par le vieux monsieur. Qui lui avait fait découvrir aussi, progressivement et en étant, elle le sentait bien, attentif à ne pas brûler les étapes, la morsure du martinet, celle de la fameuse ceinture de cuir, pareille à celle qui, naguère s’était si souvent abattue sur le postérieur de son épouse, ou la rudesse du dos d’une brosse à cheveux qu’il lui avait prié de ramener elle même. La demande l’avait fait sourire, le crâne chauve du Père Castor lui rendant en effet cet ustensile peu utile. Mais elle avait cependant répondu à son attente et, lors d’une séance ultérieure, elle avait, sans un mot de commentaire, déposé sur la table basse du salon la brosse dont elle avait constaté le jour même la brutalité des impacts sur son derrière. Elle n’aurait su dire si cet instrument contondant faisait « plus » ou « moins » mal aux fesses que les lanières du martinet ou la ceinture de cuir. Le ressenti en était en tous cas différent. Et les conséquences aussi. Elle constaté, à son retour chez elle, dans le miroir de la salle de bain, que son derrière était marqué par de fines zébrures laissées par les lanières, ou par des marques plus larges causées par la large bande de cuir. Comme elle avait bien sûr remarqué, dès le premier jour, que son postérieur restait rouge plusieurs heures après la fessée, même uniquement donnée de la large main du père Castor. Mais elle avait été stupéfaite de la couleur de son popotin après la première raclée à la brosse. Il était tellement rouge, tellement chaud, tellement uniformément coloré, qu’elle avait eu l’impression qu’il irradiait comme un soleil. Elle avait aussi constaté, avec une grimace de douleur doublée d’un sourire au souvenir des menaces du Père Castor, que, non seulement il était exclu qu’après une telle tannée elle remit un slip, mais aussi qu’il lui était vraiment difficile de s’asseoir.

A la canne

Pourtant, et bien qu’elle se soit demandé s’il lui serait possible d’endurer une raclée plus douloureuse, elle était bel et bien retournée chez le Père Castor, alors même qu’il lui avait annoncé que « la prochaine fois, je pense que tu seras prête pour la canne » La menace, qu’elle avait prise plutôt pour une promesse, l’avait à la fois effrayée et comblée de fierté. Elle avait déjà vu, dans le porte parapluies de l’entrée, cette fine canne en bambou. Et ses recherches sur des sites spécialisés sur Internet l’avaient convaincue qu’il s’agissait là d’un instrument terriblement douloureux. Il lui inspirait donc une crainte légitime. Mais, en même temps, elle comprenait bien qu’aux yeux du Père Castor, il s’agissait d’une sorte de consécration. C’est donc les jambes un peu flageolantes qu’elle s’était rendue à leur prochain rendez-vous. Dès son arrivée, elle avait découvert la fameuse canne, posée au travers de la table basse sur laquelle elle posait les mains quand elle était invitée à se pencher pour présenter son postérieur avant qu’il ne soit flagellé. Quand le Père Castor avait fait siffler l’instrument en l’agitant, il avait vu l’inquiétude, sinon la terreur, dans les yeux de la jeune femme. En la regardant dans les yeux, il avait alors murmuré :

« Tu sais que tu n’es obligée à rien ... »

Elle n’avait pas répondu, mais tout en essayant de maîtriser le tremblement de ses membres, elle s’était penchée et, avant de poser ses mains sur la table, elle avait elle-même retroussée sa robe jusqu’à sa taille. Comme pour la féliciter de son courage, alors que d’habitude il tenait à se charger lui-même de la déculotter, elle l’entendit chuchoter, d’une voix un peu altérée par l’émotion :

      - « Baisse-la toi-même, petite »

 Elle avait obéi, bien sûr. Comprenant que le maître fesseur lui faisait en quelque sorte un cadeau. Elle avait fait glisser le slip jusqu’à ses genoux, écartant légèrement les jambes pour qu’il reste en place. Sans se soucier que cette position rendait inévitablement visible son intimité et même -le Père Castor, lui, s’en était évidemment aperçu immédiatement – son petit trou. Pendant quelques instants, seul le tic-tac régulier de la grande pendule normande avait troublé le silence presque palpable de la pièce. Puis il avait été rompu par un bref sifflement, et la jeune dame avait eu le sentiment que la peau de son derrière venait d’être déchirée. Un trait de douleur indicible. Et une douleur qui lui semblait s’amplifier, se répandre en elle, pénétrer tout son être, irradier tout son corps. Elle avait ouvert la bouche comme un poisson sorti de l’eau, comme si elle cherchait de l’air. Exhalant une plainte modulée tout en piétinant sur place. Mais, et elle en était très fière, elle avait maintenue la position. Le Père Castor lui avait laissé le temps de reprendre son souffle. Il voyait le derrière, qui s’était d’abord crispé avant de se détendre et de s’ouvrir comme un fruit mûr, maintenant décoré d’un équateur violacé.  L’implacable instrument s’était encore abattu deux fois au travers du postérieur, provoquant les mêmes réactions. Sifflement bref, impact, plainte modulée, crispation puis ouverture de la raie fessière, et apparition d’une marque rectiligne, parallèle à la première. La jeune dame n’avait pas tenté de se relever. Elle serrait les dents et les poings. Sa respiration restait haletante, son cœur battant à tout rompre, elle hoquetait alors que les larmes coulaient librement sur ses joues. Et quand, à son habitude, le doigt inquisiteur du Père Castor vint se glisser dans son intimité, elle sut que celle-ci aussi ruisselait. Il eut le bon goût de ne pas commenter la chose. Mais quand, autorisée à se redresser, la jeune femme se blottit sans ses bras en sanglotant, il eut bien du mal à cacher sa solide érection, tout en lui caressant pudiquement les cheveux en murmurant :

  - « Je suis fier de toi, petite, maintenant, tu es une vraie femme fessée »

Des mots qui l’emplirent de fierté et qui firent redoubler ses sanglots. Mais qui pourrait dire si elle pleurait de douleur – elle était en effet au-delà de tout ce qu’elle avait pu connaître jusque là – ou de bonheur d’avoir atteint le Graal ?

 Devant la Présidente.

Droit et devoir

 Chacune des visites de la maman de Framboise chez le Père Castor était ainsi pour elle une nouvelle étape dans un chemin qu’elle ne regrettait pas d’avoir pris. Pour le Père Castor, si expérimenté qu’il fût, c’était aussi l’occasion d’explorer des contrées qu’il n’avait pas fréquentées jusque là. Peut-être était-ce l’imprégnation du métier qui avait été le sien pendant si longtemps, il avait à cœur d’être, fusse « en tout bien tout honneur » une sorte de Pygmalion pour cette jeune femme. Il était en même temps touché de la confiance qu’elle lui faisait, et impressionné par sa capacité, elle si novice, à supporter des fessées qui auraient amené certaines de celles qu’il avait fessées auparavant à demander grâce. Il était parfaitement conscient, bien sûr, qu’elles amenaient probablement parfois la jeune dame à la limite de ce qu’elle pouvait supporter. Mais il considérait que limiter les fessées aurait été, à son égard, une forme de mépris. Pour lui, la maman de Framboise « méritait » les fessées qu’il lui administrait. Au sens où, si elle venait chez lui en sachant ce qu’il allait lui arriver, c’est qu’elle estimait qu’elle devait être sévèrement fessée. Mais aussi au sens où elle avait d’une certaine manière « droit » à ces fessées. Son devoir était de les subir, comme le sien était de les lui flanquer sans faiblir. Et s’il avait en conséquence le droit de la fesser sans ménagement, c’était aussi son devoir.

Une visite impromptue.

 Une de ces séances hebdomadaires, ils avaient, au fil du temps, pris l’habitude qu’elles se passent le vendredi matin, fut cependant aussi exceptionnelle pour lui que pour elle. Il n’avait rien prémédité, et tout fut, finalement, une affaire de circonstances. Qui lui rappela les vers de La Fontaine « l’occasion, l’herbe tendre, et je pense aussi quelque diable me poussant ... » En l’occurrence l’occasion, ou le diable, fut une diablesse. Ce vendredi, un peu avant l’heure d’arrivée habituelle de la maman de Framboise, qui déposait la petite à l’école avant de se rendre chez lui, on sonna à sa porte. Sans faire trop attention à l’heure, il ouvrit la porte mais fut étonné de se trouver en face de Madame Fleurons, la présidente d’une des associations dont il était membre actif. Il lui aurait été difficile de prétendre être trop occupé pour la recevoir, d’autant qu’elle s’excusait de venir de si bon matin et qu’elle précisait qu’elle « n’en avait que pour quelques minutes »Il la fit donc entrer en cherchant à ne pas trop se comporter en ours grognon. Bien qu’il soit décidé à écourter autant que possible cette visite imprévue, il poussa même la délicatesse jusqu’à proposer une tasse de café à la visiteuse. Mal -ou bien ? - lui en prit, celle-ci non seulement accepta, mais elle s’installa dans le canapé et se mit à lui exposer les motifs de sa visite. Mais la dite Madame Fleurons, il aurait dû y penser avant de l’inviter à entrer, était une incorrigible bavarde et avait l’habitude, qui exaspérait le Père Castor, de se lancer souvent dans des digressions,qui allongeaient tant ses propos que ses interlocuteurs en perdaient parfois le fil. Elle n’en était donc qu’aux préliminaires de ses explications, que le Père Castor écoutait d’une oreille distraite tout en lorgnant sur la pendule, quand la cloche de l’entrée sonna à nouveau.

- « Oh, mais vous attendiez quelqu’un, cher monsieur …Je suis peut-être importune ? »

 Le Père Castor fut tout prêt de lui répondre qu’en effet « il attendait quelqu’un » et qu’elle était pour le moins « importune » Son caractère bougon et son mépris des conventions mondaines l’y poussaient d’ailleurs. Il fut presque surpris lui-même de la réponse  qu’il lui fit tout en faisant entrer la maman de Framboise, dont le visage montra l’étonnement de découvrir une autre femme dans la place.:

  - « Mais non, ma chère Présidente, pas le moins du monde. » 

Basculement.

Elle esquissa cependant un mouvement pour se lever, et c’est alors que, dans la tête du Père Castor, tout bascula. Au lieu de la raccompagner pour s’occuper comme il convient de la jeune dame qui restait interdite, les bras ballants, il reprit, d’un ton radouci et même enjoué :

  - « Mais je vous en prie, restez …vous ne nous gênez en rien, n’est-ce pas, jeune dame ? »

 Celle qu’il interpellait ainsi, lui rappelant par la même sa situation par rapport à lui resta d’abord sans voix puis balbutia :

      - « Euh … non ...bien sûr .. . madame...je veux dire...Monsieur... »

 Le Père Castor la remercia d’un sourire radieux, et poursuivit, en choisissant encore ses mots :

      - « Jeune dame, je vous présente Madame la Présidente, avec qui je dois régler quelques questions urgentes. »

 La maman de Framboise fut, un instant, rassurée par les propos du vieil homme.

      - « Ah… bien, monsieur… je ...je reviendrai plus tard... »

 Et elle s’apprêtait à tourner les talons. Mais la voix, devenue un peu plus métallique, du Père Castor l’en dissuada :

      - « Mais non, il ne saurait en être question, jeune dame. Vous savez bien que ce que nous avons, nous aussi à régler ne saurait être reporté. »

 Pour prendre une expression un peu populaire, la dite jeune dame se demandait si « c’était du lard ou du cochon » Qu’il puisse envisager de faire ce qu’elle savait qu’il avait l’intention de faire malgré la présence de cette intruse lui paraissait aussi complètement impossible » qu’au juge du « Gorille » d’être pris pour une guenon. Pourtant, comme à celui-ci « la suite lui prouva que non ». 

Faites donc !

La Présidente, ravie de pouvoir poursuivre son babillage, s’était rassise. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à rependre le fil bien embrouillé de ses explications, le Père Castor interrompit :

      - « Je vais vous demander de nous excuser, madame la Présidente, mais cette jeune dame a des impératifs horaires. Vous voudrez bien nous permettre de faire ce que nous avons à faire tout de suite ? »

 Cette fois, la maman de Framboise eut le sentiment que le sang se glaçait dans ses veines. Elle écarquilla les yeux tandis que la Présidente acquiesçait de bon cœur :

      - « Mais je vous en prie, cher ami, faites donc ... »

 Et la Père Castor, riant sous cape, de s’exclamer :

      - « Vous êtes bien aimable, chère madame ».

 Avant de poursuivre, en se tournant vers la maman de Framboise toujours interdite et immobile :

      - « Puisque madame nous y autorise … ne perdons pas de temps... »

 Cette fois, la jeune femme parvint, malgré son trouble, à s’exprimer :

      - « Mais non ...monsieur...vous savez bien ...et puis..ce n’est pas possible... »

 Les yeux du Père Castor se plissèrent, il les planta dans ceux de son interlocutrice et décréta d’un ton sans réplique :

      - « Il ne me semble pas que cela soit à vous d’en décider, jeune dame ! »

 Les yeux de celle-ci semblaient prêts à lui sortir de la tête. Inconsciemment, elle reculait lentement vers la porte. Mais le Père Castor émit une sorte de claquement de langue qu’elle comprit tout de suite, d’autant qu’il s’accompagnait d’un geste explicite de l’index.

      - « Allons, jeune dame, venez donc vous mettre en place, si vous ne voulez pas aggraver les choses ».

 Une nouvelle fois, la maman de Framboise était sur le bord du précipice. Elle émit une sorte de borborygme incompréhensible, et elle croisa le regard de loup du Père Castor. Elle y lut à la fois la détermination, mais aussi l’attente, et même la confiance. Ce qu’il attendait d’elle était à l’évidence impossible, inimaginable. Pourtant, son regard montrait clairement qu’il était persuadé que la jeune dame se plierait à sa décision. Elle n’eut pas un regard pour l’intruse. Elle entremêla ses doigts dans un geste d’angoisse, baissa la tête, puis elle plongea.

      « Bien, monsieur, je suis prête. » 

« Devant tout le monde »

 Elle était parfaitement consciente de son acte. Elle ne se sentait en rien contrainte. Si elle avait interprété le regard du Père Castor comme une invitation, presque comme une conviction, elle n’y avait pas vu une obligation, encore moins un chantage. Il lui était simplement apparu qu’il fallait qu’elle le fasse. Non pour obéir à un ordre, mais parce qu’il attendait d’elle qu’elle le fasse. Ou plus exactement parce qu’il était persuadé qu’elle en était capable. Elle était venue, une fois encore chez lui pour recevoir la fessée. Une autre femme était présente, et alors ? En quoi cela la concernait-elle ? Elle allait recevoir cette fessée attendue, voulue, presque espérée. Le reste appartenait au Père Castor, et il en serait fait comme il le déciderait. Et, une fois sa décision prise, et annoncée, c’est presque sereinement qu’elle s’approcha du fauteuil dans lequel il s’était installé, après avoir remonté les manches de sa chemise dans ce geste, devenu pour elle le signal que les choses sérieuses allaient commencer. 

 Lors de ses pérégrinations sur Internet, et dans les lectures des ouvrages traitant de la discipline conjugale, de la soumission et de la fessée, la maman de Framboise avait souvent lu des récits de « chipies » menacées - ou qui subissaient – la « fessée devant tout le monde ». La chose, évidemment, lui était apparue appartenir au monde des fantasmes, sinon des perversions. Pourtant, ces scènes ou des femmes étaient déculottées et fessées sous les regards d’assistants l’avaient indubitablement troublée. Et il lui était arrivé bien souvent, dans ses moments de rêveries éveillées, de s’imaginer à la place de ces femmes. Elle n’avait jamais pratiqué le naturisme, elle se refusait même à être « topless » sur la plage ; à la salle de sport, elle rechignait à se doucher en commun. Mais elle ressentait une sorte de crispation dans le ventre à l’idée qu’on puisse la voir nue contre son gré.

Pourtant, alors qu’elle s’avançait vers le Père Castor, c’était comme si elle avait oublié la présence de la Présidente. Le Père Castor tendit la main vers elle, la saisit par le poignet et, presque avec douceur, l’amena près de lui. D’un geste qu’elle connaissait bien, il l’incita à s’allonger au travers de ses genoux. Elle retrouvait les gestes de sa première fessée, de sa découverte. Toujours avec des gestes presque tendres, il releva, lentement le bas de sa robe. Puis il introduisit les doigts sous la culotte et la fit glisser jusqu’aux genoux.

La Présidente était restée immobile et muette, bouche bée. La maman de Framboise reçut sa fessée sans un cri. Elle n’était pas, de loin, la plus dure qu’il lui ait été donné de subir. Mais ce fut cependant une vraie fessée. Méthodique, appliquée. La Présidente ne pouvait quitter des yeux ce derrière qui rougissait à vue d’œil. Quand enfin la main cessa ses claques, la jeune dame se leva, toujours sans un mot. Tranquillement, elle ôta sa culotte qu’elle laissa sur la table basse. D’une voix un peu cassée par les sanglots qu’elle tâchait d’étouffer, elle remercia « Monsieur »comme elle le faisait à chaque fois. Puis elle esquissa une ébauche de révérence à l’intention de la Présidente. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à sortir, le Père Castor l’arrêta :

       - « Restez un moment, jeune dame, nous n’en avons pas fini ... »

 Elle resta interloquée. Avait-il l’intention de reprendre la séance ? Estimait-il qu’elle n’avait pas assez donné d’elle-même ? Mais c’est à la Présidente que s’adressa le Père Castor :

       - « J’espère que vous nous excuserez de cet intermède, chère madame ».

 A votre tour.

Le piège se tend

     Pour le moins décontenancée, celle-ci tenta de répondre sur le même ton, presque précieux, que le Père Castor. Mais elle ne put éviter de bafouiller tant elle  était interloquée: 

     - « Mais ...enfin ...bien sûr, cher ami.. »

 Le Père Castor la remercia d’un mouvement de tête, et il ajouta :

  - « Je suis bien aise que vous approuviez mes méthodes, chère amie, et que vous soyez un peu des nôtres »

 Une fois encore, la Présidente ne put que marmonner une réponse incompréhensible. Le Père Castor en profita pour lancer, en changeant de ton cette fois :

      - « Vous pourriez vous exprimer clairement s’il vous plaît ? »

 Peu habituée à ce que quiconque lui parle sur ce ton, la dame leva les sourcils d’un air interrogateur. Et le Père Castor apporta derechef une réponse sans ambiguïté à une question …qu’elle n’avait pas posée !

      - « Il me semble que vous n’avez pas été offusquée par … mes méthodes, n’est-ce-pas ? »

 La Présidente fit visiblement un effort pour éviter de bafouiller une nouvelle fois, sans pour autant y parvenir complètement :

      - « Eh bien …non …enfin..je veux dire …après tout, vous êtes chez vous n’est ce pas … »

 La maman de Framboise, qui jusque là ne voyait pas où le Père Castor voulait en venir, décela cette fois l’éclat de son regard de loup affamé quand il lança :

      - « Je suis ravi que vous en conveniez, ma chère. Et vous conviendrez aussi, je pense que, comme on dit : « A Rome, on fait comme les Romains… »

 Toujours cette habitude de vieux prof de citer des locutions à tout propos, cela fit sourire la maman de Framboise, et la Présidente, sans comprendre dans quel chemin elle s’engageait confirma benoîtement :

 - « Ah mais … certainement… »

Le piège s’était refermé, mais elle ne le savait pas encore. Patiemment, le chasseur tissait les liens qui allaient enfermer sa proie :

- « Vous conviendrez aussi, je pense, qu’il ne serait pas juste que notre jeune amie soit la seule à sacrifier aux rites de ma maison, n’est-ce-pas ? »

La maman de Framboise commençait maintenant à comprendre le jeu du vieil homme. Elle revivait la conversation qui l’avait amenée, elle, à « convenir » -puisque c’est le terme qu’utilisait le vieux prof – qu’elle méritait la fessée. Et elle voyait comment la Présidente s’engluait dans la toile d’araignée du Père Castor :

- « Euh… je ne suis pas sûre de … de comprendre...cher ami... »

Et se referme

 Le sourire du Père Castor était devenu proprement carnassier. En se levant, et en se frottant les paumes des mains l’une contre l’autre il laissa tomber froidement :

- « Oh, je suis bien sûr du contraire, chère madame.Votre tour est venu, et vous le savez bien. Alors pourquoi tergiverser ? »

Interdite la Présidente balbutia :

- « Mais ...vous ne voudriez pas … ? »

Visiblement, elle avait compris à quoi voulait en venir le Père Castor, mais il lui était encore impossible de prononcer le mot fatidique. Bon prince, le vieil instituteur le fit à sa place, mettant clairement les points sur les i  :

- « Mais bien sûr que si ! J’ai bien l’intention de vous coller une fessée ma chère. Avec votre permission, bien sûr. Et il ne me semble pas nécessaire que je vous en explique le motif, n’est-ce-pas ?  ».

Presque sereine

Ce qui étonna le plus la maman de Framboise, qui ne perdait bien entendu pas une miette de la scène, quand elle se remémora celle-ci par la suite, c’est qu’au final la digne Présidente entendit presque sereinement ce discours pour le moins disruptif. Certes, selon l’expression qui lui vint en tête, la Présidente eut l’air « d’en rester comme deux ronds de flan » Mais elle ne tomba pas dans les pommes, ni ne monta pas sur ses grands chevaux. Un homme, avec lequel elle n’avait eu jusque là que des rapports courtois et d’ordre quasi professionnel, venait, en présence d’un tiers, de lui annoncer tout bonnement qu’il avait l’intention de lui flanquer une fessée. A elle, une femme d’âge mûr et établie dans la vie et la société. Et les murailles de Jéricho ne s’étaient pas écroulées ! Dès lors qu’à ces mots, la Présidente ne s’était pas décidée à injurier le Père Castor, ou tout simplement à se lever et à partir sans coup férir, la maman de Framboise comprit qu’elle aussi s’était laissée engager dans une voie dont elle connaissait bien l’issue. Finalement, pour les deux victimes du vieux pervers, le seul fait d’envisager la chose possible, c’était déjà la rendre inéluctable. C’est du reste ce qu’avait considéré le Père Castor tout au long de sa « carrière » de fesseur. Comme on le sait, il n’avait jamais fessé personne contre sa volonté ; et il lui était arrivé de devoir y renoncer, la victime putative l’ayant proprement envoyé bouler quand il avait envisagé la chose. Mais ce ne fut pas le cas pour la Présidente. C’est tout à fait à dessein que le Père Castor avait prononcé le mot tabou. Comme il l’avait fait avec la maman de Framboise, il n’avait pas utilisé de périphrases ou de circonvolutions. Bien au contraire, il annonçait ses intentions sans fard. En se disant in petto que « ça passe ou ça casse ». Et en l’occurrence, ça passa.

 En place.

Une autre de ces expressions dont l’ancien enseignant parsemait ses discours revint à la mémoire de son ancienne élève à cette occasion : « qui ne dit mot consent » Et en effet, la Présidente, pourtant d’habitude si bavarde, resta coite et muette. La maman de Framboise avait dû exprimer elle-même son acceptation, on s’en souvient. Le Père Castor dut estimer que pour sa nouvelle proie il pouvait se passer de cette réédition exprimée. Le seul fait qu’elle n’ait pas explicitement et immédiatement refusé l’hypothèse serait considéré comme une acceptation tacite.
L’autre chose dont se souvint avec étonnement la maman de Framboise par la suite, ce fut la dichotomie entre les mots et la chose. Le Père Castor venait d’annoncer à la Présidente qu’il avait l’intention de la fesser, mais il ne se départait pas de la plus exquise correction dans les mots comme dans l’attitude. Ainsi c’est presque cérémonieusement qu’il tendit la main pour inviter la dame à se lever, accompagnant le geste d’un « si vous voulez bien, chère amie » pour le moins décalé en ces circonstances. L’idée qu’il aurait presque pu s’acquitter d’un baise-main protocolaire traversa même l’esprit de la maman de Framboise, et la fit sourire. La Présidente, elle, ne sourit pas. Mais elle répondit à l’invitation si courtoisement lancée. Elle se leva donc, et se laissa docilement conduire par le maître des lieux jusque devant le bureau de celui-ci. Il mit alors une main ferme sur la nuque de la dame, l’amenant à se pencher vers le bureau sur lequel, par réflexe, elle posa les mains. Une nouvelle formule un peu toute faite vint à l’esprit de celle qui continuait à observer la scène en silence : « courbe-toi, fier Sicambre ! » A vrai dire, elle ne se souvenait plus de la suite de l’injonction. Mais il lui semblait bien qu’elle faisait allusion à ce que celui – en l’occurrence celle – à qui elle s’adressait devait « adorer » ou « brûler ». Nul ne sait si la Présidente était en mesure « d’adorer » ce qui allait suivre. Mais à n’en pas douter, il y aurait bien « brûlure »...

Faites donc, bis  !

Et il est bien évident que, maintenant, la Présidente ne pouvait plus ignorer où voulait en venir le Père Castor. Pourtant, conformément à ses habitudes, pour ne pas dire ses principes, il tint à ce que les choses, encore une fois, soient sans ambiguïté :

- « Vous savez qu’il me faut maintenant vous trousser, n’est-ce pas, ma chère ? »

La réponse d’icelle fut elle aussi limpide et directe. Elle reprit mot à mot ce qu’elle avait répondu quand le Père Castor avait sollicité son autorisation pour « faire ce que nous avons à faire » avec la maman de Framboise :

- « Faite donc, Monsieur » 

Une fois encore, le Père Castor était donc arrivé à ses fins. La dame l’autorisait bel et bien à « la trousser ». Cette femme si digne et respectable acceptait donc sans barguigner d’être traitée comme on le fait des soubrettes. Bien entendu, le Père Castor profita aussitôt de l’aubaine en relevant la longue jupe grise de la dame jusqu’au-dessus de sa taille. Et, probablement émoustillé par le contraste entre les actes et les mots si délicats sinon précieux, il récidiva :

- « Et aussi vous déculotter, chère madame ! ».

Ce que celle-ci, prouvant qu’après tout « il n’y a que le premier pas qui compte » resta dans le rôle qu’elle avait accepté :

- « Je vous en prie, monsieur, faites donc ce qui vous paraît nécessaire ».

L’aplomb, le culot même de la Présidente étonna peut-être autant le Père Castor, qui n’en attendait pas tant, que la maman de Framboise. Et l’un et l’autre furent aussi assez stupéfaits de ce que le troussage mettait au jour.

Les dessous chic …

On l’a compris, la dame était ce qu’il convient d’appeler pudiquement « une femme d’âge mûr » Un peu moins âgée que le retraité, mais beaucoup plus que la maman de Framboise. Et sa tenue vestimentaire correspondait tout à fait à son âge et son statut social. Jupe grise descendant jusqu’aux mollets, bottines noires, chemisier gris perle boutonné jusqu’en haut et recouvert d’un châle violet. Elle ne portait pas de chapeau, mais à ce détail près, elle aurait pu en effet faire partie de « ces dames au chapeaux verts » du roman éponyme. Mais quand le Père Castor eut remonté la jupe, ce qu’il découvrit le remplit d’aise mais surtout déconcerta la jeune spectatrice.. Elle qui, comme les femmes de sa génération, allait jambes nues ou portait des collants quand la froidure l’imposait, s’étonna d’abord qu’alors que l’on était au printemps, la dame porta des bas gris. Pour sa part, cet accessoire vestimentaire était réservé aux grandes occasions, ou au désir de séduire. Et encore, les rares fois où elle en avait porté, il s’était agit de bas « auto-fixants » , le porte-jarretelles appartenant, à ses yeux, au monde des fantasmes un peu pervers ou des « cocotes » Mais elle aurait encore moins imaginé l’accoutrement qu’elle découvrit. Elle n’avait en effet jamais ni porté ni même vu de tels dessous, si ce n’est dans la séquence culte du film « Autant en emporte le vent ». Les hanches de la dame étaient en effet bel et bien enserrées dans ce que la jeune femme identifia – à tort – comme un corset et que les amateurs, eux, auraient qualifié plus exactement de « serre - taille ». Une sorte de carcan couleur chair, visiblement rigide, fermé dans le dos par un laçage serré, auquel les bas étaient reliés par les jarretelles.

Sans !

On le sait, pour un passionné du déculottage comme tous ceux qui pratiquent la fessée, dès qu’il y a porte-jarretelles, « La » question est la même que celle que se pose le capitaine Haddock à propos de sa barbe : « dessus ou dessous ». On le sait, sur le plan strictement esthétique, beaucoup considèrent qu’il est préférable que les jarretelles passent au-dessus de la culotte. Mais, pour des raisons strictement pratiques, beaucoup de femmes préfèrent au contraire passer la culotte au dessus des jarretelles, permettant ainsi de la baisser facilement pour faire pipi. Et, celles qui sont confrontées à la fessée déculottée usent du même stratagème pour faciliter la chose.
Mais, dans le cas présent, le Père Castor, et plus encore la maman de Framboise découvrirent avec stupéfaction que la question ne se posait pas. Pour une raison bien simple, la dame ne portait pas de culotte ! Et c’est directement un derrière nu qui apparu ! Encadré par le serre-taille en haut, les jarretelles de chaque côté et les bas. Le tout formant une sorte de cadre mettant en valeur ce qui en constituait le centre. Ce fut, bien entendu, une révélation. Cette dame, se baladait donc cul nu sous sa robe ! Le cul à l’air ! Or, à l’évidence, cela ne pouvait pas être en prévision de ce qu’elle était en train de vivre. C’était donc une habitude, voire une règle de vie. A moins que l’on ne suppose qu’il s’agisse d’un oubli fortuit, ce qui, convenons en, était bien improbable. Le Père Castor se promit bien de tirer au clair cette question dès que possible, mais pour l’immédiat il avait autre chose à faire. Et la découverte de ce cul nu ne fit que le confirmer dans sa détermination. Le fesser. Et le fesser d’importance.
Le Père Castor n’avait jamais été particulièrement fétichiste de la lingerie. Il n’en fut pas moins plus qu’émoustillé par ce que dévoilait celle qu’il allait fesser. Et surtout, bien sûr par l’absence de la pièce souvent jugée comme essentielle.

Contrastes

D’abord, sûrement, pour l’aspect strictement visuel de la chose. Le serre-taille amincissait évidement la taille de la dame, et mettait, par contraste, plus encore en valeur ses hanches et surtout son postérieur. Celui-ci s’élargissait en majesté, en forme de guitare. Curieusement, lui pourtant habitué à en juger au premier coup d’œil, découvrait avec surprise l’ampleur de ce derrière, qui ne lui était pas apparue quand il était encore dissimulé par les vêtements plutôt stricts que la dame portait habituellement. Le Père Castor, en amateur averti, appréciait à sa juste valeur ce popotin généreux. Ces fesses amples, séparées par une raie largement ouverte, comme un sourire radieux. Des fesses qui s’élargissaient vers le bas, en goutte d’huile. Un cul, se dit le Père Castor, qui donnerait envie de le fesser même à celui qui n’aurait jamais eu ce fantasme. Et a fortiori à un passionné comme lui.
Mais il était aussi séduit par le contraste entre l’image que donnait d’elle-même cette femme et ce que révélait l’absence de slip. Il en aurait donner sa main à couper -et Dieu sait pourtant qu’il en avait besoin de cette main - que personne n’aurait pu deviner qu’elle fut aussi coquine. Personne n’aurait pu imaginer que, sous ces robes ou ces jupes toujours sages et couvrantes, cette femme soit la foufoune et les fesses à l’air. Peut-être fût-il, par la suite, un peu frustré de ne pas pouvoir déculotter lui-même sa ravissante victime. Mais il savait déjà que, jamais plus, il ne verrait cette femme du même œil. A son âge, qu’il lui arrivait de juger lui-même quasi canonique, le Père Castor venait de découvrir qu’il y avait peut-être bien plus de femmes sans culotte qu’il n’avait jamais imaginé !
Enfin, pour le Père Castor, il y avait aussi, voire surtout, le contraste entre les deux postérieurs féminins qu’il découvrait quasi simultanément. Bien sûr, au cours de sa longue « carrière » il avait vu un nombre appréciable de culs féminins. Et il avait pu en apprécier la variété. Les culs ronds, les culs généreux, les culs musclés, les petits culs, les gros culs, les culs en pomme, en poire, en melon … que sais-je ? Mais, quelles qu’aient été ses expériences interlopes, il ne lui était pas souvent arrivé de dénuder deux derrières dans la même journée ! Il pouvait donc, mieux que jamais, comparer ces deux postérieurs aussi agréables l’un que l’autre à ses yeux. L’un rond, quasiment sphérique, rebondi, ferme, orné d’une raie fine comme un coup de couteau dans un fruit. L’autre visiblement plus moelleux, plus exubérant, dont la vallée laissait voir les profondeurs de la raie jusqu’au petit trou. L’un, celui de la plus jeune, à la peau pâle, presque laiteuse, constellé de taches de rousseur. Contrastant avec les cuisses bronzées. L’autre au teint curieusement plus mat, formant une continuité de carnation avec le bas du dos et le haut des cuisses. La question s’imposa au vieux pervers : arriverait-il à cette femme d’exposer ses fesses au soleil ?
En un mot comme en cent, il se régalait de contempler ce cul, si différent de celui qu’il venait de fesser et qu’il savait être encore chaud et rouge sous la jupe de la maman de Framboise.

Voyeuse.

Celle-ci n’était pas restée insensible non plus à la découverte du derrière de celle dont elle avait bien sûr compris qu’elle allait subir ce qu’elle venait de vivre. Nulle jalousie chez elle. Jamais elle n’avait pensé qu’en la fessant régulièrement le Père Castor lui réservait l’exclusivité. Nul mépris non plus. Certes, elle était bien consciente que son propre derrière avait, sur celui de la Présidente, l’avantage de la jeunesse. De la fraîcheur, de l’élasticité. Mais elle était aussi, sincèrement, admirative de ce qu’elle découvrait. Admirative d’abord de l’audace de celle qui, pour elle, était quand même presque une vieille dame. Qu’elle se résolve si facilement à tomber dans les rets du vieux chasseur, cela avait déjà été une surprise. Ses réponses, les deux « faites donc » à la fois dociles et presque ironiques, révélaient aussi un caractère pour le moins ferme. Mais c’est bien sûr l’absence de culotte, ce cul nu, ce popotin à l’air libre, qui impressionnaient le plus celle qui, en comparaison se sentait bien novice, presque prude. Elle était aussi réellement admirative de la beauté de ce cul. C’est même l’idée qui lui était venue en premier quand la jupe avait été relevée. Oui, cette dame au physique finalement assez quelconque, à la mine plutôt stricte, eh bien elle avait un beau cul ! Et bien que jamais la jeune femme n’ait été tentée par les aventures saphiques, elle ne pouvait le nier, la vision de ce cul l’avait émoustillée. Du reste, si elle ne pouvait certes pas « mouiller sa culotte » puisque, comme à l’accoutumée elle était restée sans après la fessée, elle sentait bien que l’humidité sourdait de son intimité. Machinalement, elle avait même serré les jambes, comme si elle craignait que les traces de son excitation puissent couler entre ses cuisses. Elle avait donc, nouveau contraste, le minou humide et la bouche sèche. Recevoir la fessée sous le regard de cette inconnue avait été une épreuve. Une épreuve qu’elle était fière d’avoir surmontée. Mais aussi une épreuve qui l’avait déjà, pour dire les choses sans tergiverser, fait mouiller. Voir le cul nu de la Présidente n’avait fait qu’accroître le phénomène. Et la perspective de voir ce cul maintenant fustigé plus encore. Excitée, et en même temps honteuse de l’être ; elle sentait sa foufoune bailler, frémir, et surtout abondamment couler …
La sage jeune femme, la maman attentive, était déjà devenue une dévergondée qui montrait son cul sans pudeur à un vieux pervers. Elle était assez consciente des choses pour ne pas ignorer qu’il y avait quelque chose de l’ordre de l’exhibitionnisme dans son attitude, même si rien d’explicitement sexuel ne venait s’ajouter à la fessée. L’expérience de la fessée qu’elle venait de recevoir sous les yeux d’une inconnue ne faisait que confirmer cet aspect de son patrimoine fantasmatique. Elle était maintenant en position de découvrir le voyeurisme.




Chapitre 2ème
La Présidente.

Raclée initiale.

Du travail soigné

Force est de dire que le spectacle qu’offrirent le Père Castor et sa nouvelle victime fut tout à fait de nature à combler les penchants pour le voyeurisme de la jeune femme. Ce fut aussi une découverte puisque, jusque là, elle avait été l’objet des fessées, alors qu’ici elle en était la spectatrice. C’est peu de dire que le changement de point de vue fut en effet instructif. Elle découvrit d’abord les attitudes, les regards, les mimiques du Père Castor «dans ses œuvres ». Elle savait déjà qu’il fessait fort. Elle avait pu, à ses dépens, apprendre comment il variait les endroits où il faisait tomber sa main, les angles d’attaques, la force des claques, leur rythme. Elle constatait maintenant que le Père Castor fessait avec soin. Le visage tendu, l’air concentré. Il s’appliquait, le bougre. La fessée de la Présidente, ce fut du travail soigné, presque de l’art. Une sorte de symphonie. Elle commença « moderato », par quelques bonnes claques appliquées fermement sur chaque fesse alternativement. En laissant un moment de pause entre chacune, comme pour leur laisser le temps de faire leur œuvre. Puis le rythme s’accéléra. Le chef d’orchestre passait à l’allegro. Les claques tombaient en rafales drues. Plus vite, plus vite encore. Vivace ! Presto ! Prestissimo ! Avant de revenir à des moments de ralentissements, de modulation.

Couleurs.

Si, au début, les claques s’étaient abattues sur le sommet des fesses, y faisant apparaître une sorte de calotte colorée, le Père Castor veilla visiblement à ne négliger aucune parcelle de ce qui lui était présenté. Sa main claqua sur toute la surface des fesses. Celles ci tremblotaient, s’écartaient, se resserraient, valdinguaient de droite à gauche et de haut en bas. L’arrière des cuisses n’était pas négligé pour autant. Et la maman de Framboise était bien placée pour savoir que les claques y étaient particulièrement douloureuses. La marque des doigts écartés s’y imprimait de manière éphémère mais bien visible. Tandis que le derrière se colorait de manière uniforme. Le Père Castor remarqua tout de suite que les deux culs qu’il fessait successivement réagissaient différemment de ce point de vue. Alors que les fesses de la maman de Framboise passaient rapidement du blanc laiteux au rouge vif, celles de la Présidente mettaient plus de temps à se colorer vraiment. Elles prenaient progressivement un ton rouge foncé.

Réactions.

De la même manière, les deux culs réagissaient différemment au traitement qui leur était infligé. Le derrière de la jeune dame menait une sorte de combat, de résistance. Sous l’impact des claques, il se fermait comme une huître, se crispait, durcissait, se faisait pierre, granit. Et il fallait que la fessée se prolonge pour que le popotin finisse par capituler, par se relâcher. Pour devenir boule de pâte comme celle que le boulanger pétrit. Celui de la Présidente fit en quelque sorte le chemin inverse. Longtemps, il ballotta au gré des claques qui le faisaient valser. Il semblait avoir accepté d’emblée la fessée. Et les mouvements désordonnés des fesses ouvraient largement la raie fessière, exposant aux regards salaces le petit trou béant. En apercevant ainsi l’anus de la dame, la maman de Framboise eut un bref moment de honte rétrospective et d’angoisse. « Mon Dieu, est-ce que, moi aussi, je montre ainsi mon trou du cul ? » Mais, la fessée se poursuivant, les fesses de la Présidente se resserrèrent, faisant disparaître l’objet du délit. Le son des claques devint plus clair, tandis que, pour la première fois, la Présidente fit entendre le son de sa voix.

Cris et chuchotements.

Jusque là en effet, et malgré l’intensité de la raclée, elle était restée étonnamment silencieuse. La maman de Framboise, dès les premières fessées qu’elle avait reçues, avait mis, presque inconsciemment, un point d’honneur, à ne pas crier comme un cochon qu’on égorge. Mais elle n’avait pas pu étouffer complètement ses râles et ses plaintes. Même en serrant les dents, elle ne pouvait s’empêcher de lâcher des « aille », des « ouille », ou de longs « aaaah ! » plaintifs. Au contraire, aucun son ne sortit des lèvres de la Présidente. Cette résistance passive incita évidemment le Père Castor à tout faire pour la vaincre. Il redoubla donc d’ardeur, claquant sans retenue le cul récalcitrant. Devant cet assaut, la Présidente gémit sourdement. Elle émit quelques « humpf ! » et quelques soupirs. Mais, en même temps, elle levait les fesses vers la main qui les fustigeait. Comme si, loin de vouloir se soustraire au traitement que subissait son postérieur, elle tendait celui-ci, l’offrant bien plus que le protégeant. Et il apparut presque évident à la maman de Framboise que les plaintes se mêlaient de halètements.

Le Père Castor ne fut pas sans s’en rendre compte, lui aussi. Il comprit que, aussi douloureuse la fessée ait été, la Présidente gémissait aussi de plaisir. D’autant plus qu’il pouvait constater que la foufoune qu’elle exhibait en se cambrant de plus en plus suintait visiblement. Dire que la Présidente mouillait serait un euphémisme. Son intimité ruisselait littéralement comme un fruit mûr. Nul autre qu’elle même ne pourrait dire si elle fut vraiment foudroyée par un orgasme alors que son cul était ainsi tanné. mais cette vision de moiteur ne pouvait laisser le vieil homme insensible. Il eut fallu être de bois pour ne pas avoir envie de défoncer ce sexe si généreusement offert. D’autant que le Père Castor n’avait pas de raison de s’imposer avec la Présidente les mêmes règles qu’avec la maman de Framboise. Par respect pour elle comme pour l’autre femme, il fallait donc que la première le laisse seul avec la seconde. Il fit donc se relever celle qui venait de prendre une raclée qu’il savait déjà n’être que la première :

-« Il me semble qu’un moment de réflexion au coin vous est nécessaire, madame ... »

Il la mena lui-même là où il voulait qu’elle aille. Fit en sorte que la jupe resta relevée et les fesses bien visibles, et plaça les mains sur la tête. Puis il se tourna vers la maman de Framboise :

-« Quant à toi petite, je pense qu’il est temps de rentrer ... »

Elle s’inclina, au sens propre comme au sens figuré :

-« Bien, Monsieur, je vous remercie pour tout, Monsieur »

Le « Monsieur » comprit évidemment à quoi elle faisait allusion. Il ébaucha même un sourire un peu complice mais il ajouta, alors qu’elle était déjà sur le seuil de la porte :

-« Nous nous verrons vendredi prochain. Tu sais que nous aurons des choses à régler, n’est-ce pas ? »

Elle ne demanda pas d’explication. Elle savait déjà qu’elle accepterait ce que le Père Castor aurait décidé. Avait-il remarqué son trouble alors qu’elle assistait à la fessée de la Présidente ? Considérerait-il qu’elle doive être punie pour cela ? Ce serait injuste. Mais elle n’envisageait pas de refuser la punition s’il en décidait ainsi. Peut-être même l’espérait-elle ?

Suites

Remerciements.

Aussitôt la jeune femme sortie, le Père Castor se jeta sur l’autre femme comme un mort de faim. Alors qu’elle était restée sagement « au coin », les mains sur la tête, il la fit se pencher à nouveau, se colla derrière elle et saisit à pleines mains sa généreuse poitrine. Elle sentait contre ses fesses irritées la pression du sexe bandé de celui qui venait de la tourmenter. Et qui, maintenant, pelotait ses seins au travers de leur coquille rigide. Il les abandonna cependant pour ouvrir son pantalon et sortir son sexe turgescent. Et, sans plus de tergiversations, il enfila sa partenaire. Il la pilonna à grands coups de reins qu’il accompagnait de « han » de bûcheron. Avec l’âge, pour le plus grand bénéfice des dames, les risques de précocité s’atténuent. Mais le vieil homme était si excité qu’il explosa après quelques minutes seulement. La Présidente exprima son plaisir sans retenue. Quand elle se redressa et fit face à celui qui était devenu son amant, celui-ci ne put déterminer si les larmes qui perlaient à ses yeux étaient celles de la douleur de la raclée reçue, du plaisir de la baise ou de l’émotion. En tout cas, radieuse, la Présidente souffla :

- « Merci, Monsieur … merci pour tout. »



Derniers outrages.

Cet impromptu avec la Présidente fut l’amorce d’une sorte de renouveau pour la vie sensuelle du vieil homme. Bien entendu, il revit régulièrement sa partenaire .Pour lui coller des fessées soignées, bien sûr, mais aussi pour profiter sans vergogne des suites de celles-ci. Avec elle, le Père Castor ne s’imposait pas la sorte de vœux de chasteté qu’il se sentait obligé de respecter avec la jeune maman. Il faut dire que, sous ses airs parfois un peu guindée, elle se révéla être une sacrée coquine. C’est du reste peut-être cette contradiction entre l’image que la dame donnait d’elle-même et ses débordements érotiques qui donnait une saveur toute particulière à leur relation. Épicurien, le Père Castor goûtait particulièrement de faire subir à sa partenaire « les derniers outrages » tout en restant, sur le plan des échanges verbaux, tout à fait respectueux des règles de la bienséance. Aussi furieux et flamboyants que furent leurs ébats, ils continuèrent à se voussoyer et même à n’utiliser qu’un langage presque désuet de correction. Solliciter une fellation par un « auriez-vous la bonté de me sucer, chère amie ? » ou l’inciter à mieux faire par un « concentrez vous sur mes couilles, ma chère, si vous voulez bien » donnait à la chose une saveur toute particulière. D’autant que la dame savait s’y prendre en la matière. Sa bouche, toujours soigneusement maquillée d’un rouge à lèvre de bon goût, pompait donc le dard de son amant avec gourmandise mais aussi avec talent. Redonnant à cet organe une vitalité et une rigidité dont son propriétaire s’étonnait lui-même. Et elle ne rechignait pas à avaler goulûment le résultat de ses succions.
De la même manière, il retrouva avec elle les délices de pratiques qu’il avait abandonnées depuis des lustres.

Les mots et les choses

Il constata avec cette capacité à se moquer de lui-même qui faisait son charme, que la sodomie « c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas » La dame n’était pas non plus avare de le laisser s’introduire par cette voie particulière quand il le lui proposait avec délicatesse :

- « Si vous m’y autorisez, ma chère, il ne me déplairait pas de vous défoncer la rondelle »

annonçait-il alors à celle qui reprenait l’expression qu’elle avait utilisée en d’autres circonstances tout aussi émoustillantes :

- « Mais faites donc, mon ami, j’en serais ravie ! »

Le jeu continuait alors dans un dialogue quelque peu surréaliste :

- « Fichtre, que votre trou du cul donne envie, madame ! »

Il écartait les fesses généreuses pour mieux le découvrir

- « Faites, faites donc ! Il n’attend que votre dard, vous le voyez bien ! »

Elle se cambrait pour faciliter la chose.

- « Mon Dieu qu’il va être bon de vous enculer,! »

Il présentait le gland à demi découvert contre l’anus déjà entrouvert.

- « Tout le plaisir est pour moi…. Allez, monsieur, hardi ! »

Il ne se faisait pas dire deux fois, et pénétrait le trou divin avec un soupir de plaisir.

- « Ah ! Putain que c’est bon ! »

Dans le feu de l’action il lui arrivait en effet d’oublier la correction du langage. Et la dame, à qui la pénétration de son fondement ne faisait pas perdre le sens de l’humour de répliquer :

- « Oh, monsieur ! Serait-ce à moi que s’adresse ce mot ? »

Il saisissait la balle au bond :

- « Je ne me le permettrais pas, Madame ! Mais vous êtes en effet une belle salope ! »

Constatait-il alors qu’elle feulait au rythme de ses coups de reins.

- « Oui ! Je suis votre salope ! Vous me faites mourir ! »

Elle accentuait encore sa jouissance en se caressant en même temps le minou, ce qui, bien sûr, n’échappait pas à son partenaire :

- « Mais que fait là votre main, très chère ? »

Elle ne tentait pas de nier, bien au contraire :

- « Je m’astique le minou, Monsieur. Oui, je me branle, Monsieur ! »

Le Père Castor embrayait tout en continuant à la pilonner :

- « Pensez-vous que ce soit correct pour une dame comme vous ? »

Elle continuait le jeu :

- « Oh non, Monsieur ...c’est...c’est mal ...je sais ...je suis une petite cochonne ! »

- « Et qu’est-ce qui arrive aux petites cochonnes, ma belle salope ? »

- « Elles sont punies, Monsieur ... »

- « Punies comment, Madame ? »

- « ...la...la fessée...Monsieur...oui, la fessée !  Allez-y Monsieur !»

On serait étonné que le vieux pervers n’obtempère pas à une telle invitation. Aux claquements de son ventre contre les fesses, s’ajoutaient donc ceux de ses deux mains frappant le cul en cadence.

Quand la Président jouissait avec un râle guttural, elle n’aurait su dire elle-même si c’était sa masturbation, l’enculage, ou la fessée qui en était la cause !

Secrets respectés et révélés.

Respectueuse de celui qui était devenu son « Monsieur », la maman de Framboise ne posa jamais la moindre question à celui-ci à propos de ce dont elle avait été le témoin. Le Père Castor continuait à s’occuper de ses fesses chaque semaine, elle continuait à recevoir ainsi sa raclée hebdomadaire, peu lui importait qu’il en flanque aussi à d’autres. De son côté le Père Castor, comme il l’avait fait toute sa vie, pratiquait une sorte de strict cloisonnement. Il considérait qu’il était impératif qu’il respecte l’intimité des deux femmes qu’il fessait avec le même plaisir. Quand la Présidente, aussi curieuse que bavarde, avait tenté de l’interroger sur « cette charmante jeune dame » à la punition de laquelle elle avait assisté « accidentellement » la seule réponse avait été une volée de martinet plus longue qu’à l’ordinaire , puisque le Père Castor amenait régulièrement « ses affaires » lors de ses visites.

La Comtesse aussi !

Découverte !

Quant à la Présidente, aussi bavarde qu’elle ait été, elle n’allait pas aller crier sur les toits ses frasques, et encore moins sa conversion à la fessée. Elle avait assez intériorisé les règles morales de son milieu social pour qu’elle tienne à sa réputation de veuve chaste et digne. Ainsi, ses tenues vestimentaires restaient des plus strictes, le plus souvent en camaïeu de gris et de violet. Et nul n’eut pu deviner que sous ses jupes tellement correctes qu’elles en étaient tristounettes se cachaient parfois des fesses rougies. C’est du reste ces marques qui ornaient souvent ses fesses plusieurs jours après qu’elles aient été faites par les instruments du Père Castor qui amenèrent son amie Madame De Frange, une authentique fausse comtesse, à découvrir le pot aux roses, encore qu’il se soit plutôt s’agit de rouge. La Présidente et elle étaient amies depuis l’adolescence. Comme elles tenaient, l’une et l’autre, à prendre soin de leurs corps, et que le mari de la pseudo comtesse était assez riche pour avoir fait installer une salle de sport dans leur luxueuse maison, elles s’y rendaient régulièrement de concert. A l’issue de ces séances, les deux femmes passaient à la douche. Toutes pétries des habitudes et principes des femmes de leur génération, elles ne se douchaient pas ensemble, passant sous le jet l’une après l’autre. Pourtant, il arrivait, comme ce fameux samedi, que l’une ou l’autre revienne par inadvertance dans la salle d’eau avant que l’autre n’ait terminé ses ablutions. La Présidente n’était pas si pudibonde, elle ne s’offusqua pas du retour intempestif de son amie. Tout juste eut-elle le réflexe, quand son amie surgit devant elle alors qu’elle se douchait, de ramener d’abord les bras sur sa poitrine pour cacher ses seins, dans ce geste naturel aux femmes , qui découvrent ainsi ce qui, peut-être, mériterait d’être encore plus caché. Nombreux sont les hommes qui, surprenant ainsi une dame dans son plus simple appareil, l’ont vue ainsi laisser voir son sexe, qu’il fut glabre ou au naturel. La Comtesse, respectueuse des règles de la bienséance et de l’intimité de son amie, s’excusa et allait se retourner pour ne pas la gêner. Mais la Présidente, consciente qu’elle ne pouvait dissimuler tout ce qui aurait dû l’être, prit la même initiative, et se tourna vers le fond de la douche, comme si le fait de na pas voir pouvait lui éviter d’être vue. Et comme elle pivota sur elle-même plus vite que la Comtesse, celle-ci aperçut, certes fort brièvement, un postérieur marbré de bleu et zébré de fines traces violettes. Elle sortit de la salle d’eau sans faire de commentaire, mais quand les deux amies se retrouvèrent autour de leur traditionnelle tasse de thé, elle ne put s’empêcher de revenir sur sa fugace découverte.

Perspicacité.

- « Je ...je suis désolée, ma chérie. Je n’avais pas pensé que tu étais encore ... »

La Présidente fit le choix de prendre la chose à la légère :

- « Encore … « à poil » ..eh bien si ...mais tu n’as pas à t’excuser. Après tout, comme on dit parait-il « nous sommes entre femmes » non ? »

Mais son amie, qui semblait plus gênée qu’elle, insista :

- « Oui bien sûr, mais ...tu sais...j’ai vu ... »

Cette fois, la Présidente ne pouvait pas ne pas comprendre la raison de l’étonnement de son amie. Elle tenta pourtant de rester sur le registre de la plaisanterie :

- « Ah, ça, je n’en doute pas. Tu as vu...la lune comme disait parfois galamment mon défunt mari. Et je gage que tu n’en as pas perdu la vue ! »

La comtesse esquissa un sourire un peu contraint. Son amie ne l’avait pas habituée à utiliser ce genre de langage, et encore moins à des allusions à son intimité passée avec son mari.

- « Non, mais je..enfin...tu sais bien ..j’ai vu...dans quel état il est ! »

Cette fois, la Présidente comprit qu’elle ne pourrait éviter de répondre à la question que, du reste, son amie n’avait pas posée :

- « Ah..oui...ne t’inquiète pas ...une chute toute bête dans l’escalier ... »

Avait-elle espéré que son amie crût à cette explication, ou espérait-elle seulement qu’elle fasse comme si elle s’en contentait ? Si tel est le cas, son espoir fut déçu puisque la Comtesse non seulement n’en crut rien mais elle la regarda cette fois bien en face et énonça d’une voix tranquille :

-« Non, ma chérie ...tu n’es pas tombée dans l’escalier... »*

La Présidente riposta, presque exaspérée :

- « Mais si, je t’assure! Je le sais quand même ! Et ...et j’ai la peau qui marque si vite ... »

La riposte de son amie la cloua sur place :

-«  Ah pour ça, oui, tu peux le dire, quand tu en as pris une bonne, ça se voit ! »

Elle tenta bien d’esquiver une nouvelle fois, mais en commençant à bredouiller un peu :

-« Comment ça ...que veux tu dire enfin ! »

« Le » mot n’avait pas été prononcé, mais, bien sûr, elle avait compris ce que son amie avait compris elle-même. Du reste elle le lui confirma :

-« Écoute, ma chérie,je te prie de m’excuser, après tout, tout cela ne me regarde pas. Tu n’es en rien obligée de m’en dire plus. Mais crois moi ...je suis bien placée pour reconnaître les marques d’une bonne fessée ! »

L’insistance de son amie avait contrarié la Présidente. Mais les derniers mots de la Comtesse avaient aussi attisé sa curiosité légendaire. Aussi, quoiqu’elle eût préféré que la conversation en reste là, elle ne put s’empêcher de s’exclamer :

-« Comment ça « bien placée » ? »

La comtesse eut un sourire un peu ironique, mais elle répondit sans tergiverser :

- «  Mais parce que je suis quand même capable de voir l’état des miennes quand ça m’arrive, ma chérie ! »

Habitudes conjugales

La Présidente en resta bouche bée. Elle balbutia péniblement :

- « Tu...toi aussi tu….enfin….mais…. »

Elle semblait tellement désemparée que la Comtesse eut presque des scrupules à la mettre ainsi en peine. Aussi choisit-elle d’être directe :

- « Eh bien oui, ma chérie ...j’ai souvent eu le popotin dans un état assez proche du tien aujourd’hui. Mais tu le sais, je suis une épouse … je peux donc l’avouer sans cacher qui en est le responsable ... »

La Présidente, qui connaissait le mari de son amie s’étonna :

- « Tu veux dire que Pierre, enfin je veux dire que ton mari ... » ?

- « Que mon mari a en effet une conception disons ...traditionnelle des relations conjugales. »

- « Il te ...pour te punir ? »

- « Bien entendu ! Aussi charmant et humaniste qu’il soit, il a toujours considéré que l’épouse devait obéissance à son mari, vois-tu. Il faut dire que dans son milieu, cela apparaît comme une évidence. Dès lors que je lui étais « promise » comme on disait encore en ce temps là dans ces famille, je savais qu’il considérerait le droit de me punir, comme tu dis, comme aussi une évidence. »

- « Et tu … enfin...tu trouvait cela ...normal ? »
- « A vrai dire, je ne me suis pas posée la question tu sais. Dans notre milieu et à l’époque, cela ne choquait personne je crois. »

- « Je veux dire...pour te punir « pour de vrai » ? »

La naïveté, réelle ou simulée, de la Présidente fit sourire son amie :

-« Ah oui ... »pour de vrai », comme tu dis ! Monsieur mon mari n’a jamais donné une tannée « pour rire », je peux te l’assurer. Mais en même temps, il ne m’a jamais non plus fessée sans de vraies raisons. »

- « Et...tu acceptes encore aujourd’hui ? »

Sans s’en rendre compte, la Présidente, par cette question qui pouvait apparaître aussi comme une sorte de reproche, donnait en quelque sorte « des verges pour se faire battre » :

- « Oh, ma chère, il me semble que, toi aussi, tu as ...accepté, non ? »

- « Euh… oui ...bien sûr ..mais ...je veux dire...ce n’est pas la même chose ... »

-« En es-tu bien sûre, ma chérie ? Tu sais, quand on reçoit une vraie fessée – et l’état de ton postérieur m’incite à croire que c’est bel et bien ce qui t’est arrivé – c’est toujours une « punition ». Et en même temps, rassure-toi, quelques douloureuses que soient celles de Monsieur mon mari, elles ont aussi les conséquences que tu connais, j’en suis persuadée »

Comme la Présidente affectait de ne pas comprendre, son amie n’hésita pas à mettre les points sur les « i » :

«Encore une fois, ma chérie, tu peux « garder le silence » comme on dit dans les films policiers. Mais je ne me fais aucun soucis pour toi, tu sais. Je te connais assez pour savoir que si tu te laisses martyriser ainsi le popotin, c’est que tu y trouves ton compte ! Et laisse moi te dire que c’est très bien ainsi.

Elle n’éprouva aucune gêne à convenir que, de son côté, la fessée était entrée dans sa vie comme une marque d’obéissance à son mari. Mais elle avait vite constaté que, paradoxalement, celui-ci était aussi plus enclin à des marques de tendresse quand il lui avait tanné les fesses :

« Eh bien oui, ma chérie, toute innocente que je fus alors ; puisque, bien évidemment, celui qui devint mon mari était le premier ; j’ai vite pris goût à « l’œuvre de chair »comme disait nos confesseurs à la pension. Et je dois dire que … j’ai tout de suite trouvé cela bien agréable ! J’ai sûrement eu finalement de la chance de tomber sur un mari qui, tout en ayant des idées bien arrêtées sur le discipline conjugale et les moyens de la faire régner, savait aussi donner du plaisir à une femme. Alors, il ne m’a pas fallu longtemps pour constater qu’il était particulièrement en forme de ce point de vue quand il m’avait auparavant flanqué une fessée. Pour le dire sans périphrase, il avait plus envie de baiser, et il me baisait mieux, quand il m’avait fessée ! »

Pour autant, précisait-elle, elle n’avait jamais provoqué consciemment les punitions. Elles étaient assez douloureuses pour qu’au contraire, elle ait tout fait pour les éviter autant que possible.

« Je dois le reconnaître, jamais mon époux ne m’a punie sans raison, et encore moins pour son plaisir.Tu comprends, à ses yeux, la discipline conjugale, et donc les punitions qui vont avec, c’est un sujet sérieux. Il a toujours tenu à ce que les raclées qu’il m’administrait soient justifiées et surtout que j’en sois moi-même persuadée. Ainsi, sauf cas exceptionnels, la fessée, chez nous, n’est jamais appliquée sous le coup de la colère. Avec le temps, il ne lui est même plus nécessaire de m’avertir de sa décision. A la manière qu’il a de me regarder quand il constate une réaction, un mot, une attitude qui, selon lui méritent sanction, je comprends aussitôt que j’y aurai droit. Mais … il est alors trop tard. Je sais fort bien que rien de ce que je pourrai dire ne le détournera de sa décision. En plus, tu me connais, je suis trop fière pour tenter de l’attendrir. Pourtant, il y a des fois où, finalement, je préférerais presque prendre ma volée immédiatement. Au lieu de cela je passe des heures, parfois des jours, en sachant très bien que « ça » va tomber, mais dans l’incertitude permanente sur le moment. »

Une chaude soirée

La Présidente n’eut pas besoin d’interroger plus avant son amie. Celle-ci, en veine de confidence, lui détailla les pratiques de son mari en la matière. Ainsi, lui dit-elle, il pousse parfois la perversité jusqu’à sembler avoir oublié la punition méritée. Et elle tombait alors au moment où la victime s’y attendait le moins. L’empêchant ainsi de s’y préparer. Et surtout lui imposant de reprendre, après, la vie normale avec le derrière en feu. Elle rappela à son amie une soirée quelques mois auparavant :

« Tu sais, nous sommes arrivés les derniers chez nos amis les Fleurin. Et, peut-être ne l’as tu pas remarqué, mais plusieurs de nos amies m’ont demandé avec un peu d’insistance si j’allais bien. Eh bien, quoique j’ai prétendu le contraire, je n’allais pas bien du tout ! Quelques jours auparavant, je m’étais bêtement emportée pour un motif finalement futile. Il s’était contenté de commenter froidement : « tu ne seras pas étonnée des conséquences, ma chérie. » Je m’attendais donc à prendre ma volée le soir même ou le lendemain. Pourtant, trois jours sont passés sans qu’il ne fasse la moindre allusion à cette colère injustifiée. Je dois même dire – puisque nous en sommes aux confidences tu m’en excuseras – qu’il s’est montré … très tendre un soir, sans faire précéder les câlins par d’autres pratiques. A tel point que, le fameux soir de l’invitation chez nos amis, je me suis préparée tout à fait sereinement. Quand je suis descendue, élégamment habillée,pomponnée et parfumée, et même pas en retard (après tant d’années et tant de raclées pour ce motif, c’est encore mon incapacité à être à l’heure qui me vaut le plus de raclées) mon mari était lui aussi habillé pour sortir. J’avais déjà en main la potée de fleurs que nous allions amener à Paulette quand il me dit très tranquillement : « Les Fleurin nous attendent pour vingt heures trente, nous avons le temps de régler notre petit problème avant de partir. » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, tu penses bien que j’avais compris. Pourtant, et c’est tout à fait exceptionnel, crois-moi, j’ai tenté non pas de le dissuader, mais au moins d’obtenir qu’il reporte l’échéance. Mal m’en a pris, puisque, à peine avais-je suggéré ce report qu’il m’informa qu’il considérait cette suggestion comme une insolence.Or, avec le temps, nous avons pris des habitudes, pour ne pas dire des rituels. Je sais donc bien que, pour lui, insolence signifie l’utilisation du martinet.

A ce mot, la Présidente ne put s’empêcher de s’exclamer :

- « Oh ! Lui aussi ? »

La naïveté de la question fit une fois de plus sourire la Comtesse :

- « Eh bien oui … tu sais...c’est un instrument assez courant dans les foyers ! »

Elle ne le dit pas, mais la question de son amie lui confirmait qu’elle avait, elle aussi, fait connaissance avec cet objet qui n’était donc pas utilisé seulement par les époux. Puis elle reprit son récit :

- « Conformément à nos règles, j’ai donc dû aller le décrocher et le lui amener. »

La chose lui paraissait tellement banale qu’elle ne précisa par sur le moment que le martinet était toujours pendu à un crochet dans leur chambre conjugale. Ni que, quand son mari décidait de l’utiliser dans une autre pièce, elle était contrainte d’aller le chercher elle-même et de le lui présenter, posée sur les paumes de ses mains, et les yeux baissés.

- « J’avais bien compris que, plus la chose prendrait de temps, plus nous risquions d’avoir à expliquer notre retard chez nos amis. J’ai donc obtempéré sans tarder aux injonctions de mon mari : « Tu te mets en position et en tenue ! » Il n’était pas nécessaire qu’il les précise. J’ai donc retroussé ma robe, en faisant en sorte qu’elle ne retombe pas quoi qu’il arrive, sachant fort bien qu’en ce cas la séance reprendrait au début. Comme à mon habitude pour sortir, je portais des bas, des vrais bien sûr (ceux qui tiennent seuls ou les collants ne sont tolérés par mon mari que fort exceptionnellement, et le pantalon est, lui, interdit en toutes circonstances) et il y a bien longtemps que j’ai pris l’habitude de passer la culotte par dessus les jarretelles. Pas seulement pour … ce qui allait suivre, mais aussi plus prosaïquement pour faire pipi de façon plus confortable. Je savais évidemment que la culotte devrait être baissée, le plus souvent mon mari se charge de ce qu’il appelle, un peu vulgairement, la « mise à l’air ». mais, ce jour là, il m’annonça fermement : « tu peux la retirer, tu n’en auras plus besoin » Certes, c’est aussi une règle que j’ai intégrée, après la fessée je reste généralement les fesses nues. Mais, en la circonstance, cela voulait dire aller à la réception le cul nu. La perspective était assez angoissante, même si la robe tombait au-dessous des genoux, pour que je prenne le risque de tenter : « Mais tu sais bien que nous sortons. Je ne peux pas y aller ... » La riposte fut immédiate : « Un nouveau refus d’obéissance ? Tu les multiplies aujourd’hui ! » et la menace encore plus explicite : « Cul nu immédiatement, sinon tu vas aussi chercher la brosse à cheveux ! »

Elle suffit à faire cesser toutes velléités de discussion chez l’épouse. D’un geste aussi assuré que le tremblement de ses mains le lui permettait, elle fit donc descendre la culotte soyeuse jusqu’à ses pieds, puis la posa sur la table du salon sur laquelle elle se pencha. Conformément à ses habitudes, le mari annonça les « motifs » avant d’agir :

« Pour ton attitude inadaptée »

Le martinet s’abattit à douze reprises sur le postérieur exposé. La Comtesse reçut cette douzaine de flagellations sans mot dire, en serrant les dents. Puis elle se redressa et parvint à articuler, appliquant ainsi une autre règle intangible de leur couple :

« Merci »

Mais elle ne se faisait aucune illusion, et ne fut donc pas étonnée d’entendre :

« Et maintenant pour les refus d’obéissance »

Douze nouveaux coups, dont plusieurs s’égarèrent sur l’arrière des cuisses, provoquant inévitablement des plaintes que la victime ne parvenait plus à retenir. Cette fois le « merci » fut prononcé d’une voix cassée. Mais l’implacable mari n’était pas satisfait pour autant :

« J’ai dit « les » refus. Tu te remets en place. Tout de suite. »

Elle obtempéra encore, sachant fort bien que toute tentative ne ferait que faire se prolonger la séance. Mais cette fois, le premier des douze coups fit jaillir les larmes. Et c’est en sanglotant qu’elle parvint à articuler le dernier « merci ».

A sa grande honte, la Présidente sentait les pointes de ses seins se durcir et son intimité d’humidifier en entendant ce récit. Elle parvint cependant à cacher son trouble tandis que la Comtesse poursuivait :

« Tu comprends, ce n’est sûrement pas la volée la plus sévère que j’aie eu à subir. Mais, je t’assure, passer la soirée le cul nu et brûlant, et devoir faire bonne figure alors que j’avais tellement de mal à m’asseoir sans grimacer, ça été une vraie épreuve ! »

Pourtant, elle termina son témoignage de manière presque primesautière en lançant avec un sourire mutin :

« Mais je dois dire que la soirée s’est finalement bien terminée puisque mon mari m’a rendu les hommages dès que nous fûmes rentrés à la maison ! »



Des dames si dignes

Infidélités

Les deux femmes retrouvèrent ainsi les échanges de secrets de leurs jeunes années. La franchise de son amie, son absence totale de dissimulation, amena la Présidente à abandonner elle aussi toute prévention. Elle passa donc aux aveux sans barguigner. Son amie constata ainsi que flanquer la fessée avait manifestement le même effet sur la libido du Père Castor que sur son propre mari. De son côte, elle n’hésita même pas à révéler à son amie qu’il lui était arrivé de donner quelques coups de canif au contrat de fidélité conjugale. Elle ne doutait pas qu’il en ait été de même pour son mari, mais elle savait bien que l’adultère était mieux accepté quand il concernait l’époux que l’épouse. Aussi avait-elle pris soin que ces quelques aventures extra conjugales soient assez discrètes pour qu’elles ne risquent pas d’être connues de son mari.

« Tu sais bien que l’herbe paraît toujours plus verte dans le pré d’à côté. Et il faut bien dire que c’est parfois vrai. Ne nous cachons pas les faits, les habitudes, ça a du bon parfois, mais on a aussi besoin de nouveautés … Et puis, même si, encore une fois, l’exercice de l’autorité conjugale continue à doper les ardeurs de mon seigneur et maître, l’accumulation des années amène à ce que le petit soldat soit moins souvent apte à monter à l’assaut. Alors, oui, quelques amis de mon mari, ou des plus jeunes rencontrés ici ou là. Après tout les auberges et les petits hôtels discrets ne sont pas faits pour les chiens ! »

Pourtant, bien qu’elle n’ait pas été rongée par les remords, elle convint que, après chacune de ses frasques, elle avait, inconsciemment, multiplié les comportements justifiant des punitions maritales. Comme si elle avait intériorisé le fait que ses infidélités méritaient d’être sanctionnées, quand bien même celui qui infligeait les punitions ignorait les vraies raisons de celles-ci. Paradoxalement, prendre une raclée après qu’elle ait trompé son mari lui ôtait tout regret de l’avoir fait. Et même semblait lui donner une sorte d’absolution l’autorisant à recommencer. Elle convenait aussi qu’elle avait ressenti une sorte de jouissance perverse à être ainsi la seule à connaître le vrai motif des volées qu’elle subissait. Et plus encore à recevoir, ensuite, ce qu’elle continuait à appeler, d’une expression un peu désuète « les hommages » de son mari après qu’il l’ait fessée d’importance sans savoir qu’elle avait auparavant reçu ceux d’un autre. Si elle avait cédé aux avances de quelques amants de passage, aucun d’entre eux n’avait jamais pratiqué à son endroit comme le faisait son mari. Elle le disait sans détour :« ils m’ont baisée, mais il n’y a que lui qui m’a fessée ». Après tout, c’était peut-être, à ses yeux, une forme de fidélité conjugale. De même, jamais elle n’avait raconté cet aspect de sa vie intime à ses amants. Mais, en entendant la Présidente faire le récit des visites du Père Castor, elle convenait qu’il faisait naître en elle quelques envies interlopes. Attentive à respecter le jardin secret de son amie, elle ne lui en dit rien, mais après leurs conversations si intimes, il lui arriva à plusieurs reprises de se donner du plaisir en imaginant une rencontre avec ce vieux professeur qu’elle ne connaissait que par les confidences de la Présidente. Elle s’imaginait volontiers dans la même posture que celle-ci quand elle avait reçu sa volée sous les yeux de la maman de Framboise. Comme elle l’avoua plus tard à son amie, il lui était déjà arrivé d’être fessée par son mari sous le regards de tiers. Mais il lui semblait que la honte de l’être par un autre devait être un épice particulièrement relevé.

« Je ne suis pas la seule »

En effet, la Présidente l’y poussant par ses questions, elle revint souvent sur les habitudes claquantes de son mari. Comme son amie continuait à s’en étonner, elle lui affirma sereinement :

- « Mais ce n’est pas si extraordinaire, tu sais. Je ne suis pas la seule, loin de là !

Ajoutant même :

- « Peut-être en effet que le « panpan cucu » est plus répandu dans le monde que mon mari et moi fréquentons. »

Elle cita ainsi plusieurs de ses amies de ce qu’il est convenu d’appeler, en province « la bonne société » qui, selon elle, avaient plus souvent qu’à leur tour les fesses rougies.

- « Elles te l’ont dit ? »

- «  Par vraiment, en tous cas pas comme...enfin comme nous pouvons en parler.Mais certaines allusions à des soirées difficiles, certaines grimaces quand Madame Saint-Marc s’assoit, ou les regards échangés entre Monsieur de Grignon et sa charmante bécasse de jeune épouse quand celle-ci bavarde à tort et à travers m’ont mis la puce à l’oreille. »

Puis, devant la curiosité insatiable de son amie, elle poursuivit ses explications.

Punitions ancillaires.

- « Tu sais, c’est aussi une de ces pratiques qui ont (peut-être heureusement) disparu aujourd’hui, mais qui ont perduré plus longtemps qu’on ne le croit dans ce milieu si fermé et si secret. Malgré les lois sociales, il a été longtemps admis dans ces familles qu’il était légitime et même nécessaire de traiter ainsi les « bonniches »

Elle arrêta d’un geste la Présidente qui regimbait devant ce terme qui choquait ses convictions progressistes.

- « Épargne moi ton couplet Front Popu, ma chérie. D’abord je ne te dis pas que j’approuve, je te dis ce qui est. Et puis, si j’ai bien compris, ton instit, tout gaucho qu’il doit être, ne répugne pas à traiter cette petite un peu comme une soubrette non ? » La remarque n’était pas dénuée de bon sens, et la Présidente renonça à en débattre et laissa le Comtesse poursuivre :

- « Et puis, quand même, les choses ont changé. Moi, je n’ai pas connu cette époque, et mon mari non plus, enfin je crois. Mais mon beau-père m’a raconté comment son propre père (tu vois que ça remonte loin, c’est plus la peine de créer un syndicat) réglait ce qu’il appelait « le service » dans sa maison. A l’époque il y avait une cuisinière, une flopée de bonnes, plus un cocher, puis plus tard un chauffeur. Les émoluments étaient versés en liquide chaque quinzaine, le vendredi soir. C’était l’habitude pour le personnel de maison. Mais ces vendredis là, chez les De Frange, on ne distribuait pas que les enveloppes. La cuisinière, qui était mariée avec le chauffeur, avait préparé celles-ci. Et quand une des employées avait commis une faute de service quelconque, c’est aussi la cuisinière qui annonçait devant tout le monde la faute … et sa conséquence.

Pas sûre d’avoir bien compris, la Présidente interrompit :

- « La conséquence ? Tu ne veux pas dire ... »

Mais si, elle voulait bien dire !

- « Je sais que cela paraît fou mais mon beau père était persuadé d’être en quelque sorte un patron progressiste puisqu’il ne pratiquait pas de retenue sur salaire ! La conséquence, eh bien c’était que la fautive devait avancer (les employées étaient rangées en rang d’oignon devant la cuisinière, le chauffeur et « Monsieur et Madame » ) ébaucher une révérence devant ses patrons et dire : « je vous prie de m’excuser, Madame, Monsieur » Puis elle se tournait vers la grande cheminée, et elle retirait son tablier … »

A ce moment de son récit, la Comtesse ébaucha un sourire avant de poursuivre :

- « Tu sais, mon beau-père, sous ses airs de pater familias qui allait à la messe tous les dimanches avec toute sa tribu, je pense que c’était un sacré vicelard. Je vois encore son regard torve quand il me racontait par le menu ce à quoi il avait assisté, ou ce qu’on lui avait lui-même raconté, je n’ai jamais vraiment su.Quand il expliquait qu’une fois son tablier enlevé, la soubrette se penchait et posait les mains sur la cheminée après avoir retroussé sa combinaison et baissé sa culotte. (Là, les yeux lui sortaient de la tête, le vieux !) C’est Julien, le chauffeur, qui s’emparait alors d’une large bande de cuir qui restait en permanence accrochée au manteau de la cheminée. Le vieux pervers remarquait froidement « ça contribuait beaucoup à la qualité du service . » En règle générale, c’était une douzaine de coups que recevaient les postérieurs dénudés. Ils y laissaient des marques rouges sur les peaux blanches. Certaines des soubrettes les subissaient sans broncher. D’autres (je reprends les termes du vieux pervers) « piaillaient » ou « couinaient ». Sans se retourner, elles remontaient ensuite leurs grandes culottes blanches, faisaient retomber leurs combinaisons, et remettaient leurs tabliers. Puis elles faisaient face à « Monsieur et Madame » et reprenaient leur place au côté de leurs collègues. »

Et la Comtesse ajoutait :

« Il ne me l’a jamais dit, mais je suis assez persuadée qu’en dehors de ces punitions ancillaires, le maître de maison devait parfois s’occuper des jeunes soubrettes Ça aussi, c’était des mœurs plus que courante dans ce monde. Je ne sais pas si, alors, les fesses des soubrettes étaient rougies. Peut-être … Peut-être aussi que c’est parce qu’aujourd’hui les « employées de maison » ne peuvent plus être traitées ainsi que les maris se contentent des fesses de leurs épouses ! »

En famille

Cette dernière remarque ramenait la Comtesse à la fessée conjugale, la bonne vieille fessée des familles. Puisque, pour elle, la fessée était aussi, sinon d’abord, « une histoire de famille ».

« Comme je te l’ai dit, que mon mari considère que punir sa femme, et de le faire en lui claquant les fesses pour dire les choses clairement, soit son droit sinon son devoir ne m’a en rien étonnée. Je pense même que, d’une certaine manière, j’ai toujours su qu’il en serait ainsi. Dans ma famille, ça ne se discutait même pas : un mari, c’est un « chef de famille ». Donc il lui appartient, quand il l’estime nécessaire, de sévir, de punir. Ni les enfants, ni le personnel, et encore moins les épouses n’auraient eu l’audace de remettre ce droit en cause. Ni de se plaindre de recevoir parfois une volée sur les fesses »

La Présidente, dont la famille n’était pas du même milieu que celle de son amie, l’interrogea :

- « Ta maman ...elle aussi … ? »

- « Oh, tu sais, ce ne sont pas des choses dont on parlait en famille. Du reste, on ne parlait de rien ! Mais je l’ai aucun doute, ma chère maman devait de temps en temps avoir les fesses bien chaudes. A moins d’être une sainte, elle aurait d’ailleurs sûrement bien été la seule à ne pas prendre parfois sa raclée. »

Entre gens « du même monde »

Ces révélations, c’en était vraiment pour la Présidente, lui firent véritablement découvrir un monde qui lui avait été jusque là inconnu. Habilement, par petites touches pour ne pas paraître trop obnubilée par la question, elle amena son amie à revenir souvent sur les pratiques qu’elle lui révélait.

Ainsi elle découvrit, à demi-mot d’abord, puis plus explicitement, que les punitions corporelles n’étaient pas toujours reçues seulement dans l’intimité familiale. Comme le disait avec une pointe d’humour la Comtesse : « Tu comprends, ma chérie, la pudeur est une vertu à laquelle, bien sûr nos maris sont attachés. Et s’il m’arrivait d’arborer des tenues qui ne la respecte pas, le mien en tirerait à coup sûr argument pour une volée carabinée. Pourtant, il y a déjà fort longtemps, je veux dire quand nous étions bien plus jeunes qu’aujourd’hui, il avait un jour la ferme intention de « m’en coller une », et il m’ avait informée qu’il avait l’intention de le faire le soir même, « en apéritif » précisa-t-il. Et comme je lui faisais remarquer qu’il ne pouvait en être question puisque nous attendions nos amis les Fleury à dîner il me rétorqua calmement : « Mais pourquoi pas ? Je suis bien persuadé que mon ami Paul partage mes conceptions et mes pratiques. Et puis, nous serons entre gens du même monde ... » Eh oui, nouvelle illustration des conceptions sociales de mon cher mari, il lui semblait que, dès lors que nos visiteurs étaient « de notre monde », rien ne s’opposait à ce qu’ils soient témoins … Et ils le furent ! Je ne peux pas nier que, la première fois, ce fut une vraie épreuve. Physique, bien sûr. Même si, après tout, tu sais, avoir les fesses tannées dans l’intimité ou en public, les sensations sont les mêmes. Mais surtout psychique. La perspective d’avoir les fesses mises à l’air devant ce couple d’amis, c’était quand même terrorisant, et le fait qu’ils appartiennent à « notre monde » n’y changeait pas grand chose. Pourtant, je dus bien m’y résoudre. Peut-être mon mari avait-il considéré que la honte ajouterait un peu de piment à la punition. Peut-être aussi, je le dis sans forfanterie, a-t-il ressenti une certaine fierté à laisser découvrir … mes charmes cachés ! Du reste, je dois dire que son ami Paul n’a pas été en reste, puisque, après que j’aie reçu ma volée, il a estimé qu’il serait injuste que je sois la seule. Et mon amie Lucette a donc été traitée de la même manière que moi. Elle m’avoua après coup (c’est le mot qui convient) que, pour elle, ce n’était pas une « première »puisque son mari l’avait déjà fessée lors de soirées chez d’autres amis. Ainsi, nous avons constitué une sorte de petit groupe de quatre ou cinq couples, toujours les mêmes et toujours « de notre monde » dont les épouses étaient punies de concert ... »

Les découvertes du Père Castor

Au fil de leurs rencontres, la Présidente fit part au Père Castor des confidences de la Comtesse. Celles-ci contribuèrent à accroître sérieusement les connaissances du Père Castor en matière de fessées. Jusque là il avait été un praticien, un pratiquant. Et ces pratiques lui convenaient parfaitement. Maintenant, il commençait à mieux comprendre les effets de la fessée sur les femmes. Il devenait en quelque sorte un expert, un théoricien.

Littérature et pédagogie.

Il découvrait aussi le plaisir ressenti à l’audition des confidences chaudes et sensuelles de son amie. Lui, l’amateur de littérature, commençait à prendre un vrai plaisir physique à lire – puisqu’il lui avait imposé de mettre par écrit ces découvertes – les récits de son amie. De plus, en enseignant qu’il restait au fond de lui, il se réjouissait de corriger les fautes d’orthographe ou de syntaxe de la rédactrice. Qui, bien entendu, lui fournissaient d’excellents prétextes à punitions. Et paradoxalement, l’enseignant bienveillant qu’il avait été pour ses élèves, qui répugnait à les punir, prenait un plaisir pervers à être un maître sévère et intransigeant avec la Présidente.
Il usait – et peut-être abusait – des punitions corporelles, ayant établi des barèmes stricts. Les fautes d’usage ou de conjugaison étaient ainsi sanctionnées d’un nombre fixe de coups, claques manuelles ou cinglées de martinet. Et si une faute était répétée plusieurs fois après avoir été corrigée, le barème était doublé ...
Mais il avait aussi remis à honneur des punitions proprement scolaires, imposant des « lignes » quand la conduite de la Comtesse avait été, à ses yeux, fautive. Celle-ci se pliait sans barguigner à ces obligations, copiant soigneusement les phrases qui lui étaient imposées de son écriture soignée. Du reste, quand il arrivait que l’écriture ne soit pas aussi soignée que l’instituteur l’estimait souhaitable, non seulement la punition devait être refaite, mais elle était accompagnée d’une sévère fessée. Puis la Comtesse écrivait à nouveau ses « lignes », mais le cul nu ! Ces pratiques ramenaient aussi la Comtesse à sa lointaine jeunesse. Quand elle présentait son « cahier de punitions » à son « maître », elle ressentait à la fois de la honte, de la gêne, mais aussi une véritable excitation, jusqu’à en mouiller son slip. Tout comme elle ne pouvait s’empêcher de couler comme une fontaine quand il lui était imposé « d’aller au coin » alors qu’elle savait qu’un visiteur (ou une visiteuse) était susceptible de survenir et de la découvrir ainsi, les fesses à l’air et les mains sur la tête.



Enquête sociologique

Le Père Castor en était venu peu à peu à analyser ces confessions avec un œil presque scientifique. Il classait les types de fessées comme un entomologiste classerait les insectes, ou un sociologue les groupes sociaux. Il détaillait les motivations des « victimes » comme celles des « tortionnaires ». Considérant la part de recherche de la douleur, celle de la volonté de soumission, d’obéissance. Mais aussi les aspects exhibitionnistes, l’envie d’être vue, de la part de celles qui reçoivent la fessée. Mais aussi les motivations, avouées ou non, conscientes ou non, des fesseurs. Et, bien sûr, d’abord les siennes. Il prenait conscience de ses propres ambiguïtés. Un non violent militant qui prend son pied en frappant des femmes, et qui plus est les femmes qu’il aime. Un féministe convaincu qui exige l’obéissance, la soumission. Avec honnêteté, il cherchait à se comprendre lui-même. Assumant le plaisir qu’il éprouvait, il ne pouvait le nier, à faire souffrir des femmes. Il était devenu l’objet de ses recherches. Et, chemin faisant, il progressait dans la connaissance de lui-même, appliquant le précepte socratique.

Mais la plus grande découverte qu’il fit en ce domaine, ce fut bien sûr sa rencontre avec Mado ii qui lui apporta.

Chapitre 3ème
De l’autre côté du manche .

Mado comme Janus.

Mado, sa vieille amie, celle qui lui a fait découvrir « l’autre côté du manche ». Mado, tout aussi paradoxale que lui. Humaniste, progressiste, libertaire, et qui, pourtant ...

« Nul ne guérit de son enfance »

Qui pourtant avait assumé aussi tranquillement avoir été l’objet de punitions corporelles dans son enfance. Sans pourtant s’en plaindre ni se considérer comme une victime. Pourtant, le Père Castor en était persuadé, c’était dans son enfance que se trouvait l’origine de ses contradictions. Mado, enfant battue, adolescente libérée aux yeux de ses copains mais soumise à l’autorité de ses parents. Mado qui avait, elle le lui avait dit, reçu une fessée à cause de lui, à cause de leur relation. A plusieurs reprises, elle détailla pour le Père Castor les méthodes disciplinaires qu’elle avait subies dans son enfance. Ces confidences sur sa petite enfance mettaient parfois mal à l’aise le vieil homme, révulsé par l’idée qu’on puisse battre un enfant. Mais il ne pouvait se cacher que, quand les souvenirs concernaient l’adolescente qu’il avait connue dans sa jeunesse, elles provoquaient chez lui un trouble d’une toute autre nature. Il ressentait presque une forme de fierté à avoir été à l’origine d’une fessée dont Mado se souvenait avec autant de précision. Tandis qu’elle la lui racontait, avec force détails, les images de cette ado dont la jupe était retroussée et la culotte baissée défilaient devant ses yeux comme sur un écran. Il se souvenait des formes de cette copine, ces formes qu’il avait si souvent flattées de la main, et qui avaient ainsi été fustigées.

Et surtout les confidences sans filtre ni tabou de sa vieille copine sur ses ressentis lors de ces punitions maternelles permettaient au Père Castor de découvrir des aspects de le psychologie féminine qui lui étaient jusque là inconnus. En effet, Mado lui avait révélé que ces fessées, si elles la faisaient cruellement souffrir, avaient aussi eu des conséquences sur l’éveil de ses sens. Même si, disait-elle, elle n’en avait pas été consciente à l’époque, elle se souvenait de s’être régulièrement caressée après être passée par les genoux de sa mère ou avoir eu les fesses flagellées. Et les récits de ces séances de plaisir solitaire ne laissaient évidemment pas le Père Castor indifférent. Leurs dialogues dépourvus de toute censure permettaient aussi à Mado de mieux comprendre quel rôle avait joué son éducation dans l’évolution de sa sexualité. Elle assumait ainsi la dualité entre ses comportements qualifiés alors de « délurés » et son acceptation des punitions corporelles pourtant déjà assez exceptionnelles pour une fille de son âge à l’époque. Peut-être même, admettait-elle, qu’avait elle presque « besoin » de ces sanctions pour pouvoir vivre pleinement sa vie sensuelle. Et surtout, elle avait compris que sa rencontre fortuite, tant d’années après, avec son ancien petit ami lui avait permis de laisser libre cours à une facette de sa personnalité qu’elle ignorait jusque là.


Libertaire jusqu’au bout.

On sait qu’il en avait été de même pour le Père Castor . Il en avait découvert finalement autant sur lui que sur Mado. Mado qui était pourtant restée libertaire, anarchiste, libre en un mot.Libre de son corps, libre d’assumer.D’assumer ses envies, ses fantasmes, ses choix. Mais aussi Mado capable d’avoir compris – avant lui – le secret de son vieux camarade. Celui qu’il n’avait jamais avoué, même pas – surtout pas - à lui-même. Mado qui lui avait fait dépasser ses limites, qui lui avait fait ce cadeau paradoxal. Mado qui lui avait ainsi donné une nouvelle liberté. Qui lui avait permis l’aller au-delà des interdits, au-delà des conventions au-delà même de ses propres convictions. Mado qui, pourtant, n’avait rien prémédité.


Ça m’est venu comme ça !

La rencontre avec le Père Castor, qu’elle n’avait plus croisé depuis des lustres, avait été fortuite. Comme le font d’anciens amis qui se retrouvent, ils avaient échangé des souvenirs. A demi-mots d’abord, puis plus directement. Leur « flirt », qui avait été un peu plus qu’un flirt. Leurs échanges épistolaires, dans lesquels celui qui n’était pas encore le Père Castor avait fait allusion sans détour à leur relation. La découverte de la lettre par la maman de Mado, et sa conséquence claquante pour ses fesses. Elle n’avait ressenti aucune gêne à raconter ce qui, finalement, n’était plus qu’une anecdote d’un temps si lointain à son vieil ami. Et puis, comme elle le dira elle-même plus tard « ça m’est venu comme ça » Elle n’avait, bien entendu, aucune intention de reprocher vraiment quoi que ce soit à cet ancien petit ami, devenu un vieux monsieur si digne. Si reproche il y avait eu, il était bien, pour elle, de l’ordre de la plaisanterie, de la galéjade. Mais quelque chose dans le regard du vieil homme avait tout fait basculer ...

La mutation de Mado.

Elle aurait bien été en peine d’expliquer comment elle était passée de la plaisanterie à ...autre chose. Quand elle avait changé de ton, adopté cette voix sévère, tellement différente de la sienne, était-ce elle qui avait changé ou bien l’homme auquel elle s’adressait ? En tout cas, sans se concerter, ils étaient entrés l’un et l’autre dans une sorte de jeu de rôles. Encore qu’il est légitime de se demander si c’était vraiment un jeu. Plutôt une transformation, une mutation. Mais conjointe aux deux partenaires. Mado ne jouait pas à la Maîtresse sévère, elle l’était devenue. Pas plus que le Père Castor ne jouait au garnement puni, il l’était lui aussi devenu.

Jamais Mado n’avait levé la main sur qui que ce soit. Ni enfant, bien sûr, cela aurait été en contradiction avec tout ses principes éducatifs. Ni adulte, évidemment. Et pourtant il lui était apparu évident qu’il fallait qu’elle le fasse. Les mots, les attitudes, les intonations, lui étaient venus tout naturellement. Comme si elle avait fait cela toute sa vie. Intimer l’ordre au Père Castor de se lever, ouvrir la ceinture de son pantalon, le baisser puis baisser de la même manière le slip. Rien de commun avec les déshabillages mutuels qu’elle avait pu connaître au hasard des rencontres de sa vie sentimentale. Elle ne déshabillait pas son partenaire. Elle le déculottait. Ce mot, et plus encore le fait, déclenchait une sorte de tourbillon dans sa tête. Et aussi … ailleurs. Renverser l’homme aux fesses dénudées au travers de ses genoux. Voir ce grand corps à sa merci. Voir ce postérieur blanc, presque délicat, obligeamment présenté. Mais aussi, sentir contre ses cuisses la rigidité causée par la situation. Cette érection si évidente ne l’avait pourtant en rien dissuadée de poursuivre, bien au contraire. Ah il bandait ? Il n’en serait que plus sévèrement puni !Lever la main. L’abattre sèchement sur le cul offert. Claquer. Fort. En cadence. Frapper et frapper encore. Voir les fesses rosir puis rougir. Voir l’empreinte de sa main s’imprimer fugacement sur la peau du derrière. Et frapper encore. Voir les fesses crispées, serrées, comme pour se défendre. Puis les voir céder, abandonner la lutte, se relâcher, s’écarter. Il lui sembla que celui qui était devenu un garnement que l’on fesse ne tentait plus de résister. Au contraire, il tanguait de droite à gauche, comme pour offrir plus complaisamment une fesse puis l’autre, alternativement, à la main implacable. Mado était complètement consciente de ce qu’elle faisait. Elle donnait une fessée. Et elle en ressentait une excitation, une plénitude, une satisfaction absolue. Comme si flanquer une fessée était tout naturel. Comme s’il était évident qu’il lui fallait le faire. En un clin d’œil elle était devenue une fesseuse …La paume de sa main lui faisait mal à force de frapper. Sa respiration était devenue quelque peu haletante. Elle se mordait les lèvres, elle avait la gorge sèche. Mais son intimité, au contraire, suintait. Mado mouillait. Sa culotte collait à sa fente moite. Il lui semblait que les effluves de son excitation se mêlaient à l’odeur virile qui émanait du corps qu’elle malmenait. Le rythme des claques était devenu presque frénétique. Leur bruit emplissait la pièce. Résonnait comme un concert de tambours. Les battements désordonnés de la main sur le derrière, les mouvements incontrôlés de la victime, le frottement de ce sexe durci sur ses cuisses aboutirent à une sorte d’acmé. Mado serra les cuisses tout en frappant derechef. Et l’orgasme la traversa comme un éclair.


Devenir un garnement.

Sensations.

Le Père Castor ne comprit pas tout de suite les effets ravageurs, pour la sensualité de son amie, de la trempe qu’il recevait. Une vraie raclée. Douloureuse, ô combien ! Certes, il ne fut pas vraiment étonné de constater par lui-même qu’une fessée, et bien cela fait mal au cul. Il en avait toujours été parfaitement conscient, considérant même sans vergogne qu’une fessée qui n’aurait pas été douloureuse pour celle qui la recevait n’en aurait pas été vraiment une. Mais, jusque là, la douleur occasionnée par la fessée lui était en quelque sorte extérieure. C’était une notion, un concept, abstrait. Là, il la découvrait véritablement. Avec toute la gamme des sensations. L’explosion de douleur quand la main frappe. Puis l’étalement de la souffrance, qu’il compara intuitivement à celui d’une goutte de pluie tombant sur un sol surchauffé. Et, en l’occurrence, son derrière était bel et bien surchauffé ! Il se rendit compte que la souffrance n’augmentait pas proportionnellement au nombre de claques reçues. Comme si les premières avaient presque un effet anesthésiant, la douleur atteignait assez vite une sorte de plateau. La poursuite de l’avalanche de claque semblait ne faire qu’entretenir la brûlure. Puis, insensiblement, sournoisement, la douleur reprenait sa progression. Comme si elle avait franchi un seuil et progressait vers l’étape suivante. Elle n’était plus seulement cette sensation de cuisson à la surface de la peau des fesses. Elle semblait s’être introduite en lui, l’emplir. Bien sûr, quand la main implacable de Mado s’égarait sur l’arrière des cuisses, il ressentait un impact différent, qui entraînait un gémissement incontrôlable. Mais presque aussitôt les claques reprenaient leur labourage systématique de ses fesses. Et le souffrance n’était plus superficielle, elle était devenue une sorte de globalité. Ce n’était pas seulement son cul qui était fessé, c’était lui, tout entier.


Rituels et innovations.

Les mains !

Plus tard, les rendez-vous avec Mado, ou plus exactement les « convocations » - elle tenait à ce terme – de celui qui était devenu le « Garnement » par la « Maîtresse » devinrent réguliers. Mais ils ne furent jamais une routine. Certes, la Maîtresse avait instauré des rituels immuables. Imposer au Garnement « d’aller se laver les mains » avant toute chose. Cette injonction était ainsi, pour lui, l’annonce de la raclée. Elle le faisait entrer dans son personnage. Il baissait les yeux, sans qu’elle aie eu à le lui demander, et filait obéir sans demander son reste. Puis il présentait humblement ses mains, paumes puis dos, afin que leur propreté soit vérifiée. Mado avait-elle eu conscience, en instaurant cette obligation, de reprendre une coutume des instituteurs du temps jadis, quand les fameux « hussards noirs de la République » éduquaient aussi leurs ouailles aux règles de l’hygiène ? Que le Père Castor, lui, y ait pensé ou non, il lui suffisait d’entendre l’ordre pour qu’il soit immédiatement en érection.



Au coin !

De la même manière, le passage « au coin » les mains sur la tête devint vite un moment incontournable. Qui, lui aussi, contribuait à raffermir l’érection du vieux monsieur devenu magiquement jeune garnement. Mais la Maîtresse s’ingéniait à varier les plaisirs. Parfois il était envoyé « au coin » dès son arrivée, alors que Mado finissait quelque tâche qu’elle estimait urgente. Il avait alors tout le loisir d’attendre le moment où il entendrait le fatal : « Allons-y, en place ! » C’étaient, pour lui, des moments magiques. Moments d’angoisse, de questionnements, d’attente. Il craignait, vraiment, le moment où la Maîtresse déciderait d’entrer en action. Et en même temps, il était impatient qu’elle le fasse. D’autre fois, c’était les fesses nues, déjà rouges d’une première fessée, qu’il passait au coin. Les mains sur la tête – il lui était alors interdit de se frotter les fesses – les yeux fermés, il savait quel spectacle il donnait à la Maîtresse. Un homme, un garnement, le cul nu, pantalon sur les chevilles, slip souvent aux genoux, le nez au mur. A plusieurs reprises, il arrivé qu’alors qu’il était ainsi installé, des visiteurs, le facteur, un livreur, sonnent à la porte de Mado. La crainte qu’ils puissent le voir était alors si sincère que les jambes du garnement flageolaient. La Maîtresse serait-elle capable de faire entrer le ou la quidam ? Serait-il ainsi surpris dans cette position peu avantageuse ? La perspective le terrorisait vraiment, même si au fond de lui il la savait improbable. Et en même temps ce risque fou qui faisait battre plus vite son cœur faisait aussi durcir encore un peu plus sa queue.

Joujoux

Si la première fessée qu’il avait reçue avait été une fort classique fessée « OTK », appliquée avec ferveur par une main qui s’était révélée assez redoutable, la Maîtresse ne s’en tint pas là, on le devine. Dès leur deuxième rencontre, le Garnement fit connaissance avec ce qu’elle appelait drôlement ses « joujoux ». Et il s’avéra qu’elle en possédait une assez riche collection. A moins qu’elle n’aie fait ces acquisitions que pour la circonstance. Un « martinet des familles », tout pareil à celui qu’utilisait depuis toujours le Père Castor. Mais aussi un modèle plus rare, et plus mordant. Plusieurs brosses, dont les fesses du Garnement purent apprécier la diversité des impacts. Une « strappe » (la Maîtresse lui affirma que le mot pouvait être utilisé tant en anglais qu’en français) et surtout un bouquet de badines, qu’elle préférait appeler, avec une étincelle d’humour dans le regard, des « verges ». Elle les avait cueillies elle-même, les avait faite tremper dans l’eau toute une nuit pour assurer leur souplesse, en avait ôté soigneusement toutes les aspérités (elle ne voulait à aucun prix risquer de blesser les fesses) et, selon son humeur, elles les utilisait ensemble ou elle n’employait qu’une badine à la fois. Dans ce cas, la douleur se concentrait en une mince ligne de feu qui amenait le garnement à la limite de sa résistance, et lui mettait les larmes aux yeux.


Réactions

Bravache, le Père Castor avait, bien sûr, tout fait pour subir stoïquement les raclées que la Maîtresse lui distribuait. Pourtant, il lui arrivait de ne pouvoir retenir un gémissement, voire un cri bref quand la douleur le surprenait. Il ne pouvait de même pas s’empêcher complètement de gigoter, d’agiter les jambes, et même parfois de tenter de se soustraire à l’averse de coups. Mal lui en prit, la Maîtresse décrétant sans tarder que toute tentative de se protéger avec les mains lui vaudrait non seulement de recevoir le coup sur celles-ci, mais surtout une volée supplémentaire pour rebellions.

Une fois la fessée terminée, ou suspendue, le besoin de tenter de réduire la brûlure en se frottant les fesses de la paume des mains était prégnant qu’il arriva que le Garnement tente de le faire, en espérant que cette désobéissance passerait inaperçue. Mal lui en prit encore une fois, puisque la Maîtresse décida que « puisque les fesses lui démangeaient encore, elle allait calmer ce prurit à sa manière ».Et elle prirent sur le champs une nouvelle volée soignée.
Le Père Castor découvrit aussi les conséquences moins directes, et beaucoup plus agréables, des fessées reçues. D’abord, on l’a vu, elles avaient toujours un effet très positif sur la qualité de ses érections. Ce qui, à son âge, était pour le moins fort positif.
Le Père Castor découvrit aussi cette sensation de bien être d’après la fessée. Les fesses restaient sensibles et douloureuses plusieurs heures après avoir été fustigées. « Tant mieux, comme ça tu y penseras plus longtemps » ironisait Mado. En effet, cette persistance de la douleur prolongeait en quelque sorte la séance elle-même. Mais surtout, dans les heures qui suivaient, le Père Castor était parfaitement détendu, serein. Il se souvenait de l’expression fameuse « une fessée et au lit ! » Et bien, lui qui, l’âge venant, dormait souvent peu et mal, s’endormait comme un bébé les soirs où il avait été fessé.



Régression

Pourtant, aussi vives que furent les réactions physiques » aux fessées, elles ne furent peut-être pas le plus important pour le Père Castor. Il le savait déjà, mais cette expérience nouvelle le lui confirma : une fessée c’est bien plus qu’une série de claques sur le cul. Il le savait quand il la donnait, il le comprit plus encore quand il la reçue, une fessée c’est bien plus dans la tête que sur le cul. Bien plus que la douleur, c’est le sentiment de régression, de retour à l’enfance, qui fut le plus fort pour lui. Et plus encore, le sentiment de dépendance. Il lui était arrivé de lire des récits sur les pratiques de « professionnelles » spécialisées dans la domination. Et il avait lu que, souvent, leurs clients étaient des hommes d’affaire, des « leaders » d’opinion. Ses convocations chez sa Maîtresse, l’obligation de se plier à ses exigences, les punitions corporelles reçues, l’amenèrent à mieux comprendre. Oui, il lui arrivait d’avoir honte. Honte de montrer ainsi ses fesses, honte d’être « puni au coin », nhonte d’être traité comme un gamin. Mais cette honte n’avait rien d’une humiliation. Il n’avait surtout jamais honte d’être lui-même. Ou, peut-être plus exactement, d’être plus encore lui-même que dans « la vraie vie ».

Ressentir cette paix intérieure, cette sérénité, cette quiétude, après une raclée l’amena à mieux comprendre les femmes qu’il avait fessées.

Ecriture

Ces découvertes, ces réflexions, le Père Castor décida de les mettre par écrit. Le Père Castor fut ainsi à la fois le héros, et l’auteur qui en écrivait le parcours. Il lui fallu alors veiller à ce que ses textes soient digne d’être publiés. Il lui fallait les soumettre à correction. Appliquer ces corrections, mais aussi, recevoir les corrections méritées. Elles furent nombreuses, et souvent sévères. Il savait qu’elles étaient toujours méritées et que leur sévérité même était indispensable pour qu’il progresse.
L’écriture, c’est aussi une « mise à nu ». Elle amena le Père Castor à ne rien omettre de ses envies, de ses plaisirs, de ses sensations. Même si, ultime pudeur, il fit le choix de rester discret, voire secret, sur certains des plaisirs interdits (à ses yeux) qu’il découvrit en même temps que ceux de la fessée.

Peut-être faudra-t-il encore beaucoup de fessées, et des sévères, pour qu’il soit capable de dépasser aussi cet interdit ?
Ce seraient alors d’autres histoires du père Castor.



 

 

 

 


iVoir « Les fessées du Père Castor »

iiVoir « La mésaventure du Père Castor »