mercredi 28 novembre 2018

Jeanne, épouse soumise


Jeanne, épouse soumise

FICTION


Pour « Eloge des sens »Marie – Caroline  a rencontré Jeanne, femme d’une quarantaine d’année, et son mari.
Elle nous présente aujourd’hui le mode de vie de ce couple, nous donne connaissance des « règles de vie » du couple, puis s’entretien avec Jeanne et son mari, Paul.

Sommaire :

« Soumission assumée » (p2)
Présentation du mode de vie du couple de Jeanne

« Règles de vie » (p7)
Copie des « règles de vie » du couple

« Entretien avec Jeanne » (p16)
Avec Marie – Caroline

« Entretien avec Paul » (p20)
Avec Marie-Caroline

« Les sentiments de marie-Caroline »(p 23)
Entretien avec A.E.



 

Soumission assumée


1.   Madame Jeanne

Les collègues de travail de Madame Jeanne pensent sûrement bien la connaître. Pour beaucoup d’entre eux, c’est une cadre, sérieuse, voire austère. Une femme que ses subordonnés considèrent plutôt comme autoritaire, même s’ils emploient des mots moins politiquement corrects. En tout cas une femme qui ne s’en laisse pas compter et dont le caractère correspond bien, pensent-ils, à ses fonctions de direction. On pense ainsi souvent connaître ses relations de travail, et, inconsciemment, on imagine souvent qu’ils sont, chez eux, les mêmes que dans leur cadre professionnel. Et, même si les collègues de Madame Jeanne n’ont jamais eu l’occasion de rencontrer le mari de celle-ci, l’entreprise n’organisant que très rarement des événements où sont invités les conjoints, ils ne sont pas loin de le plaindre. Aucun d’entre eux, à coup sûr ne pourrait imaginer la vie privée de madame Jeanne.

1.1. Des règles

Comment pourraient-ils en effet croire un seul instant que cette directrice des relations humaines plus crainte qu’aimée, puisse se transformer, comme la Cendrillon du conte, en épouse obéissante et soumise ? Qu’elle respecte à la lettre des obligations vestimentaires et, par exemple, ne porte jamais de culotte sous ses tailleurs chics et stricts ? Qu’à la maison, et plus généralement en présence de son mari, elle ne croise jamais les jambes et, s‘il lui arrive de le faire par inadvertance, un simple regard de son mari suffit non seulement à lui faire rectifier la position, mais aussi pour qu’elle sache que ce manquement à la règle sera sanctionné sans retard.

1.2. Des punitions

Et la sanction, en l’occurrence, sera inévitablement de se retrouver les fesses à l’air pour recevoir une vigoureuse fessée des mains puissantes de son homme. Dans ces circonstances, il n’aura même pas ni à lui annoncer sa décision, dont elle ne doute pas un instant, ni à lui rappeler la raison de la punition, qu’elle ne peut ignorer. Il lui suffira, de retour à la maison si l’incident est survenu à l’extérieur, ou dés le départ des visiteurs si c’est chez eux, de lui lancer :
« Tu m’attends dans mon bureau »

1.3. Au coin

Pour que, docilement, elle monte l’escalier et rejoigne la pièce dans laquelle elle n’entre que dans ces circonstances. Une grande pièce au centre de laquelle trône un bureau devant lequel sont placés deux fauteuils en cuir et dont un des murs est couvert d’une bibliothèque aux portes vitrées. Immédiatement, elle se dirige vers un des coins de la pièce et se place debout, les mains sur la tête, le visage à quelques centimètres du mur. Cette « mise au coin » est un de leurs rituels immuables. Selon l’humeur de Monsieur, elle restera ainsi immobile quelques minutes ou beaucoup plus longtemps. Mais en aucun cas elle ne s’autorisera ni à baisser les mains, ni à bouger, alors même qu’elle sait pourtant qu’il ne pourrait pas le savoir. Elle n’obéit pas à cette règle par peur qu’il s’en rende compte mais seulement parce que, justement, c’est une règle. Et même si elle ressent une envie irrépressible de faire pipi, elle restera là, quitte à piétiner sur place et à espérer que son homme ne la fera pas attendre trop longtemps. Dans ce cas, quand après avoir entendu le pas du mari dans l’escalier, elle entendra le fatidique :

1.4. En place

« En place ! »
Peut-être osera-t-elle demander :
« Je peux aller faire pipi avant, s’il vous plait ? »
Puisque, dans ces circonstances, le voussoiement est aussi de règle. Elle sait trop que l’expression « une fessée à faire pipi par terre » qu’elle a lue un jour dans le témoignage d’une femme qui la recevait elle aussi de son mari recouvre une réalité pour prendre le risque de la recevoir la vessie pleine. Même si elle pourrait sans peine deviner la réponse à sa requête :
« Mais bien sûr, jeune dame, mais tu sais que ça te vaudra un petit supplément »
Elle ne tentera même pas de l’en dissuader. Retarder la fessée, c’est inexorablement recevoir, en plus de ce que son homme aura décidé pour la faute originelle, une douzaine de coups de martinet. C’est aussi une règle, il ne servirait à rien d’essayer d’y échapper. Elle fera donc en sorte que cette pause pipi soit aussi rapide que possible. En application d’une autre règle absolue, elle le fera sans fermer la porte des toilettes. Chez eux, et dans toutes les circonstances où ils sont seuls, le passage aux toilettes se fait porte ouverte. Même si, avec le temps, son mari n’estime plus nécessaire, comme c’était le cas au début de leur mariage, de venir le constater de visu. C’est pourtant une des marques d’obéissance qu’elle a eu le plus de mal à respecter. En effet, il a toujours été plus difficile pour elle de faire pipi sous son regard goguenard que de subir les fessées de son homme.

1.5. En position

Une fois ce passage terminé, Jeanne retournera dans le bureau, et, cette fois, ira se présenter debout, en remettant les mains sur la tête,  devant le fauteuil dans lequel se sera installé son mari, les yeux baissés.
« Tu retrousses ! »
Elle s’exécute, relève sa jupe au dessus de sa taille, et reprend la position.
« En position ! »
Elle fait un pas en avant, et s’allonge au travers des genoux de son mari, en posant les mains sur la moquette. Si, lors des premières fessées qu’elle a reçues, celles-ci avaient commencées par-dessus la jupe, il y a belle lurette que cette étape « bonne pour les débutantes » selon l’expression de son homme, n’est plus de mise. Il y a bien longtemps qu’elle a intégré la sentence maritale : « la fessée, c’est cul nu »I Et comme il y a fort longtemps qu’i lui est formellement interdit de porter une culotte, il n’y aura évidemment pas de déculottage. Dés qu’elle aura fait remonter la jupe, elle découvrira donc aux yeux de son mari son bas ventre glabre. Puisque l’épilation soigneuse de la foufoune fait aussi partie des règles quotidiennes.

1.6. Fessée

La fessée peut alors commencer. La main se lève et s’abaisse, frappant alternativement une fesse puis l’autre. Mécaniquement. Le bruit des claques emplit la pièce. Et si c’est l’été et que la fenêtre est ouverte, elle ne peut ignorer qu’il peut tout à fait être entendu par des voisins s’ils sont dans leur jardin. Chaque fois que Jeanne croise l’un de ses voisins dans le rue ou chez les commerçants où elle fait ses courses, alors qu’ils la saluent, elle se demande si « il » ou « elle » a entendu, si « il » ou « elle » sait. Si ce vieux monsieur très digne, un peu « vieux beau » se doute qu’elle est régulièrement le cul nu claqué par la main de son mari. Si cette jeune femme qui amène son enfant au square peut imaginer qu’elle, plus âgée, visiblement plus installée dans la vie, peut imaginer qu’elle couine sous l’averse des claques ou sous les lanières du martinet.
Et ce sera le cas ce soir, retard du au pipi oblige. Une fois que le derrière aura été longuement frappé, qu’il sera uniformément rouge, le mari l’autorisera à se relever. Elle le fera en prenant soin que sa jupe ne retombe pas, afin que celui qui l’a ainsi coloré puisse constater la couleur cramoisie de son postérieur. D’elle-même, elle ira se remettre au coin, dans la même position qu’avant la séance. Peut-être, magnanime,  son mari lui donnera-t-il l’autorisation de « frotter » Elle en profitera alors pour essayer de calmer un peu la brûlure de ses fesses en les caressant de la paume des mains, avant de les remettre sur la tête, dans cette position qu’il nomme « de punition » Pendant ce temps, il fumera un cigare,  ou se servira un whisky. Mais, en aucun cas, il ne renoncera à annoncer, quand il le jugera bon :
« En place pour la suite ! »

1.7. Martinet

Elle ira alors se placer derrière l’un des deux fauteuils, se penchera par-dessus le dossier, en appuyant les mains sur l’assise du siège. Mais, avant, elle aura du « apporter Marcel » C’est ainsi que son mari désigne « le » martinet. Celui qu’il a acheté avant même leur mariage. Celui qui est rangé, avec d’autres instruments dont il a fait l’acquisition depuis, dans l’une des vitrines de la bibliothèque. Jeanne ira donc le chercher, et l’apportera à son mari, en le présentant en respectant ce qu’il appelle la position de « présentation » Elle se sera d’abord débarrassée de sa robe et de son soutien-gorge, en ne gardant que ses bas. Elle posera alors le martinet sur ses deux mains ouvertes, puis s’agenouillera devant le bureau, les yeux baissés, les cuisses largement écartées. Quand son mari se sera emparée de l’instrument, elle se placera derrière le fauteuil, exposant ainsi une nouvelle fois son derrière. Et il prendra « sa douzaine » Un chiffre un peu rituel pour lui. Douze fois, les lanières de cuir fauve s’abattront avec un chuintement sur les fesses déjà rouges de la fessée précédente. En y laissant de longues traces rougeâtres, qui vireront très vite au violacé. Autant Jeanne parvient à subir la fessée sans broncher, ou presque, autant il lui est impossible de ne pas sursauter chaque fois que la chevelure de cuir vient frapper ses fesses. Tout en gardant scrupuleusement la position, elle sautille, piétine, agite frénétiquement les fesses. A plusieurs reprises, les lanières s’égarent sur le haut des cuisses, amenant Jeanne à sauter comme un cabri tout en lançant un « aiiiile » aigu. Et quand ces mêmes lanières frappent, pour le dernier coup de bas en haut sur l’entre jambe, c’est presque un hurlement qui jaillit de sa poitrine. Et elle retombe comme une marionnette  dont on aurait subitement coupé les fils.

1.8. After

 Il lui laisse le temps de se reprendre, de retrouver sa respiration normale, puis, tendrement, il la fait se relever. Tout son corps est encore agité de petits tremblements. Il lui prend le visage dans ses mains, essuie du pouce les larmes qui coulent sur ses joues, et lui murmure, tout en la serrant dans ses bras et en l’embrassant dans le cou :
« Tu sais que c’était nécessaire n’est ce pas ? »
Et elle répond, la voix encore entrecoupée de sanglots brefs :
« Bien sûr, Monsieur »

2.   Monsieur et la « jeune dame »

En effet, c’est une autre de leurs règles de vie intangibles, quand elle est en situation de soumission, elle utilise ce mot pour s’adresser à celui que, dans toutes autres circonstances, elle appelle par son prénom.  De même, comme quand elle a sollicité l’autorisation de passer faire pipi avant la fessée, il ne s’adresse à elle qu’en l’appelant « jeune dame » Ce code verbal leur permet de s’annoncer mutuellement qu’ils entrent dans ces moments si centraux pour leur vie de couple.  C’est d’autant plus nécessaire, à leurs yeux, quand ils sont en présence de tiers. Ceux-ci ne le remarquent certainement pas, mais quand, au détour d’une conversation banale, il utilise cette expression pour s’adresser à Jeanne, celle-ci comprend immédiatement qu’il a l’intention de la punir.

2.1. Motifs

Elle n’est en effet jamais punie sans raison, et son homme n’est en rien un tyran brutal, un sadique pervers. Mais ils sont basé leur vie commune sur des règles intangibles, si contraignantes qu’il lui est impossible de ne pas parfois les transgresser, tout en sachant que cela lui vaudra une séance claquante pour ses fesses si la faute est jugée vénielle, des moments plus douloureux si elle est jugée plus grave. Et puis, comme tous les couples, il leur arrive d’avoir des moments de tension. Des sujets de désaccords. De ces moments qui gâchent souvent la vie des couples, par des « prises de bec », des mots qui blessent, des bouderies sans fin. Or, dés avant leur mariage, il lui a expliqué, sans le présenter comme une condition, mais comme une évidence, sa conception de la vie de couple :

2.2. Vie conjugale

« Si nous devons vivre ensemble, ce que je souhaite plus que tout au monde, ma chérie, il faut que tu saches qu’il te faudra être une épouse obéissante. C’est ma conception de la vie, et je ne saurais envisager celle-ci autrement. Les règles seront immuables, et intégralement respectées. Et s’il en est autrement, je considérerais comme un devoir de te punir comme il me semble qu’il est du devoir d’un mari aimant de le faire. »
Si, la veille du jour où il lui tint ce langage, Jeanne avait une seule seconde imaginé un tel discours, nul doute que cette jeune femme émancipée, moderne, dynamique et active, aurait immédiatement cessé toute relation avec ce qui lui apparaissait alors comme un homme de Néandertal.  Pourtant, elle avait écouté celui qui n’était alors pas encore son mari sans l’interrompre. Brusquement, sans qu’elle ne puisse jamais se l’expliquer, ce qu’il lui annonçait comme une évidence lui était apparue comme tel. Non seulement elle l’avait accepté, mais il lui était brutalement apparu que c’était ce que sans jamais se l’être avoué, elle souhaitait au plus profond d’elle-même. Oui, elle voulait être cette femme soumise, obéissante, cadrée, dirigée dans sa vie conjugale. Oui, elle resterait, aux yeux du monde, une femme libre et indépendante, une sorte « d’exécutive woman » Mais, dans sa vie de couple, elle serait cette femme qu’un homme, son homme, dirigerait, cadrerait, et punirait quand bon lui semblerait.

2.3. Soumise

Pas la moindre trace de masochisme dans cette acceptation, pas la moindre trace de volonté d’humiliation subie ou de haine de soi. Mais la certitude d’être prise en main, d’être déchargée des soucis des décisions de la vie. Monsieur serait là, dirigerait sa vie et leur vie, et elle serait là pour se plier à ses volontés. Les mille et un incidents qui, souvent, polluent la vie quotidienne seraient éradiqués. Elle aurait à obéir, à appliquer des règles claires, et à assumer ses éventuels manquements sans jamais avoir à s’en excuser. Or, à ses yeux, s’excuser d’une faute, d’une erreur, d’un manquement, était une humiliation. Mais être punie – ce mot faisait voleter des papillons dans son ventre quand son futur mari le prononçait – la rassurait, en la mettant dans la position qu’elle considérerait désormais comme celle qui devait être la sienne. Et de cette position psychologique, elle était passée sans heurt, avec bonheur, à ce que son homme lui avait présenté comme « les positions de la femme »

2.4. Positons

Des positions au sens propre du terme, corporelles. Celle de l’attente de la punition, nez au mur, mains sur la tête, jambes légèrement écartées. Celle de la « présentation », à genoux, cuisses largement ouvertes, laissant apparaître sa chatte, mains ouvertes paumes vers le ciel, tête baissée. Position « d’attente », debout, nue, jambes écartées, mains dans le dos. Position « d’offrande des fesses », pliée en deux, mains sur les genoux, attendant que l’instrument choisi par son mari vienne lui flageller les fesses. Position de « repos », assise en tailleur, bras ramenés devant la poitrine. Mais aussi « au mur », jambes écartées, mains posées sur le mur, légèrement penchée en avant.
L’apprentissage de ses positions avait été pour elle une sorte d’initiation. Les exécuter le plus parfaitement possible, une sorte de challenge. Les réussir et s’en voir féliciter une véritable fierté, et une jouissance. Pédagogue, son homme lui avait imposé de les retenir et de les exécuter à l’instant quand il lui en donnait l’ordre. Et la cravache, qu’il maniait avec dextérité, avait beaucoup contribué à sa réussite. Des cuisses pas assez écartées retrouvaient l’écartement souhaité quand elle claquait sur leur intérieur, là où la peau est fine et tendre. Un corps pas assez droit, et un coup sec sur la plante des pieds, accompagné d’un « redressez-vous, jeune dame » l’amenait à rectifier la position. Un regard trop direct, considéré comme une insolence, et la cravache meurtrissait les seins, lui faisant grimacer sous la douleur, et immédiatement baisser les yeux.

2.5. Habitudes

Ainsi, sous les instructions de son mari, mais aussi parfois à son initiative propre, Jeanne a-t-elle pris l’habitude, chaque matin, de se présenter devant son mari, à son réveil, en position de « présentation ». Ce n’est qu’après son autorisation qu’elle va se doucher et s’habiller. Bien entendu, il est exclu qu’elle ne soit pas constamment visible s’il le souhaite. Donc, pas de prote fermée, ni pour la douche ni pour l’habillage.

2.6. Tenues

Quand Jeanne doit sortir, et aller travailler en particulier, il est bien sûr nécessaire que sa tenue soit en cohérence avec ses obligations professionnelles. Le plus souvent chemisier, tailleur avec jupe au dessus du genou, ou robe de même longueur et chaussures à talons. Le pantalon est strictement exclu de sa garde robe. Comme Jeanne est dotée d’une poitrine qu’on qualifie de « généreuse », son mari n’a pas jugé possible de lui proscrire le port du soutien-gorge quand elle va travailler. Mais il a été décidé depuis longtemps que la culotte serait définitivement abandonnée. De même que les collants ou tout ce qui mettrait son intimité à l’abri. En saison froide, elle est donc autorisée à porte des bas. Ceux qui « tiennent seuls » sont tolérés, mais elle sait bien que la préférence de son mari va aux portes jarretelles et au serre-taille. Ainsi vit- elle quotidiennement le contraste entre les vêtements plutôt stricts et des dessous qui ne le sont pas.
Mais, dés le retour à la maison, le soutien-gorge doit disparaître. Comme la plupart des femmes déposent leur chapeau et retirent leurs chaussures dans l’entrée, Jeanne fait de même, mais y retire aussi son soutif. Qu’elle a pris l’habitude de déposer sur une console dans l’entrée de la maison, même si son mari n’est pas encore rentré. Ce geste est devenu si machinal pour elle qu’il lui arrive souvent de laisser le sous-vêtement sur cette console. Et il est arrivé à plusieurs reprises que des visiteurs, ou des livreurs, découvrent ainsi un soutien-gorge laissé en évidence. Jeanne s’en est parfois troublée, surtout qu’elle n’a pas été sans remarquer le regard des hommes vers ses seins ballotant librement sous le chemisier.

2.7. A la maison

Comme beaucoup de femmes aussi, Jeanne se change quand elle reste à la maison. Là aussi, la tenue est réglementée. Nuisette ultra courte, s’arrêtant au bas des fesses, et nudité absolue en dessous. Ainsi, son derrière comme son intimité sont ils toujours « à portée de main » selon l’expression de son mari. Et celui-ci ne manque pas d’en profiter, pour sanctionner immédiatement un quelconque manquement aux règles par une fessée immédiate, la victime prestement pliée sous son bras ou invitée à se pencher sur le plan de travail de la cuisine, pièce où son homme ne manquera pas d’instruments contondants détournés de leur fonction première, comme des cuillères en bois par exemple. Ou pour des attouchements, voire des pénétrations plus douces et plus sensuelles, qu’il est bien sûr inenvisageable qu’elle refuse.

2.8. Et en dehors

Et s’il leur arrive, comme c’est fréquent, de sortir, pour des courses, un spectacle, ou pour aller rendre visite à des amis, elle portera des tenues moins strictes, mais l’absence de dessous – de tous dessous – sera confirmée. Selon les circonstances, son mari choisira alors le type de tenue qu’elle portera, en fonction du type de femme qu’il aura décidé qu’elle soit. L’épouse modèle, ou la dévergondée, la maman, ou la p … Robe légère et pudique, ou jupe « ras de la touffe » et chemisier transparent. Jeanne a, en ce domaine comme dans les autres, une confiance absolue en son mari. Et jamais elle ne discute ni ne remet en cause ses décisions, sachant bien qu’il n’imposera jamais que ce qui reste dans le domaine du possible.

2.9. Des limites

Mais ces limites elles mêmes ne sont pas immuables, à la différence des règles de vie évoquées précédemment. Avec le temps, Jeanne a donc été confrontée à des situations plus périlleuses pour sa pudeur, qui est réelle. Si ses relations professionnelles n’ont jamais pu remarquer quoi que ce soit, elle sait bien que les membres de ses autres cercles relationnels, eux, n’ont pas pu ne pas, parfois, s’interroger sur son mode de vie. Et si la soumission, au sens complet du mot, c’est-à-dire celui d’une relation dont les tenues vestimentaires ne sont que la partie émergée de l’iceberg, reste une affaire d’abord privée, son mari lui a, peu à peu, imposé qu’elle ne soit pas pour autant confidentielle.

A suivre :

Les autres …





Sommaire




Avec l’accord de son mari, Jeanne a bien voulu montrer à Marie Caroline les « règles de vie » qui régissent leur vie de couple.


REGLES DE VIE



D’un commun accord, nous choisissons de vivre notre vie de couple sous le signe de l’obéissance de l’épouse à l’époux. Dieu n’a-t-il pas dit « L’homme te dominera » ?
L’époux exercera donc toutes les responsabilités d’un chef de famille, et l’épouse toutes les obligations d’une femme mariée, respectueuse et soumise à l’autorité de son époux.
L’époux s’engage à être attentif au bien-être de son épouse dans toutes les situations de la vie.
Il assumera ses devoirs de protection, d’attention, mais aussi de surveillance et de cadrage.
En sa qualité de chef de famille, il lui appartient de définir les règles de vie qui seront respectées strictement. Il s’engage cependant à n’imposer que des règles raisonnables et applicables sans dommage pour l’épouse.
Il s’engage aussi à ne modifier ces règles qu’après en avoir informé son épouse, et avoir obtenu son accord sur ces modifications.
L’épouse s’engage à être attentive au bien-être de son époux dans toutes les situations de la vie.
Elle assumera ses devoirs d’épouse par des soins attentifs, une attention de tous les instants, mais aussi une stricte obéissance à son époux et aux règles qu’ils auront ensemble décidées.
En tant qu’épouse, elle s’attachera à respecter la place qui est la sienne. Elle sera pourtant consultée sur la définition de ces règles.
Elle s’engage à adapter son comportement aux modifications des règles que l’époux pourra être amené à suggérer.
Les règles ci-dessous édictées ne concernent que la vie familiale. En dehors de celle-ci, la position de l’épouse n’a pas à être connue des tiers, sauf dans les cas spécifiés par l’époux et acceptés par l’épouse.
Cependant, l’épouse sera tenue de respecter l’esprit de sa position, même hors de la présence de l’époux. Les règles qui s’appliqueront ainsi hors du foyer conjugal seront spécifiées dans les paragraphes ci-dessous.
Il est entendu que, quand l’époux voudra signifier à son épouse qu’il convient qu’elle adopte, quelles que soient les circonstances ou les personnes présentes, une attitude plus conforme à ses engagements, il s’adressera à elle par l’expression « jeune dame »
Dés lors, l’épouse s’adressera à son époux par l’expression « Monsieur »
L’épouse obéira sans délais ni discussion aux ordres de son époux. Elle s’abstiendra de toute récrimination ou controverse à leur sujet. Sauf impossibilité évidente et sous réserves que l’époux en convienne, les décisions seront exécutés immédiatement ou dans les délais indiqués par l’époux.
Les ordres et consignes seront exécutés sans trace de mauvaise humeur ou de réticence. Quels qu’ils soient, ils seront exécutés avec le sourire et bonne volonté.
Les règles énoncées ci-dessous s’appliquent chaque jour, sans exception, sauf décision explicite de l’époux. Aucune circonstance ne peut amener l’épouse à s’y soustraire sans l’accord préalable de l’époux.
En toutes circonstances, l’épouse adoptera vis à vis de son époux une attitude respectueuse, polie et soumise. Elle s’abstiendra strictement de toute parole ou attitude contraire à cette règle.
L’épouse s’abstiendra en toutes circonstances d’élever la voix et ne s’adressera à son époux que sur un ton conforme à sa position. Aucun mot vulgaire ou contraire aux bonne mœurs ne sera toéléré de sa part.
Pour sa part, l’époux s’abstiendra lui aussi d’élever la voix, ou d’utiliser toute expression qui pourrait humilier son épouse, sauf dans des circonstances dont il est seul juge. Les ordres étant exécutés aucun éclat de voix n’est nécessaire.
EN aucun cas, l’épouse ne s’autorisera à couper la parole à son mari. Elle écoutera respectueusement celui-ci, et ne s’adressera à lui que dans la mesure où celui-ci lui aura autorisé.
En toutes circonstances, l’épouse veillera à ce que son attitude corporelle soit digne et fasse honneur à son mari. Le corps sera tenu droit, et aucun relâchement ne sera toléré.
Quand l’épouse sera assise, elle veillera à ce que ses jambes ne soient jamais ni croisées ni excessivement serrées. Sauf circonstances exceptionnelles, et qui seront décidées par l’époux, elle veillera à ce que ses fesses soient en contact direct avec le siège sur lequel elle est assise.
Dans les échanges de la vie courante, l’épouse veillera à ce que son regard n’exprime jamais ni insolence ni défi. Son regard ne croisera celui de l’époux qu’autant qu’il est nécessaire à la compréhension mutuelle.
Quand l’époux s’exprimera pour donner des consignes, et plus encore s’il lui arrivait de devoir faire quelque reproche que ce soit à l’épouse, celle -ci veillera à garder les yeux baissés, et ne regardera directement l’époux que sur son autorisation expresse.
L’épouse veillera à ce que son corps soit, en toutes circonstances, parfaitement propre et soigné.
En particulier il sera entièrement  et soigneusement épilé.
L’époux se réservera le droit, en toutes circonstances où il l’estimera nécessaire, de vérifier la propreté du corps de l’épouse, y compris de ses orifices intimes.
Le respect de son époux passant par le respect de son propre corps, l’épouse s’abstiendra de tout comportement néfaste pour lui. Elle veillera ainsi à se nourrir de manière correcte, à éviter tout excès de boisson, ou tout usage de substances néfastes à sa santé.
Sauf décision ou autorisation explicite de l’époux, elle veillera à respecter un temps de sommeil nécessaire à sa santé.
En aucun cas, et sous aucun prétexte, il ne pourrait y avoir de pudeur entre l’épouse et son époux. Il est donc exclu qu’elle puisse se soustraire à son regard, quelles que soient les circonstances. Ni la toilette, ni l’habillage, ni les passages aux toilettes ne pourront faire exception à cette règle. Si elle pourra être adaptée à la demande le de l’épouse, il est incontournable que les pipis se fassent porte des toilettes ouvertes, de même que les soins de toilette, douche ou lavabos.
En toutes circonstances, sans aucune exception, l’épouse veillera à ce que sa vêture soit élégante et soignée. Aucun laisser-aller ne sera toléré en ce domaine. Ni vulgarité, ni excès de pudibonderie ne sera accepté. En cas d’hésitation, l’épouse sollicitera l’avis de son époux avant de revêtir une tenue sur laquelle elle s’interroge.
Le pantalon ou tout autre vêtement du même genre sera exclu, sans aucune exception. Seule les jupes, dont la longueur sera entre les genoux et la mi-cuisse, et à la rigueur les robes avec les mêmes exigences seront acceptées. Sauf nécessité dictée par le climat, et reconnue comme tel par l’époux, l’épouse veillera à ce que ses vêtements soient assez décolletés pour laisser voir les rondeurs de sa poitrine.
Les chaussures à talon hauts seront privilégiées dans la mesure du possible.
Sauf nécessité absolue liée aux contraintes de la féminité, l’épouse renoncera définitivement et sans exception au port de la culotte, slip, string ou autres. En toutes circonstances, il est incontournable qu’elle soit les fesses et le sexe nu sous ses vêtements. Elle ne pourra sous aucun prétexte ni déroger à cette règle, ni s’opposer à ce que l’époux en vérifie le respect.
Il sera possible de porter un soutien-gorge, encore qu’il soit préférable que l’épouse s’en dispense aussi souvent que possible.
Le port de collants est strictement exclu. Si le climat le nécessite, l’épouse pourra cependant porter des bas. Ceux qui tiennent par une partie élastique au niveau de la cuisse seront tolérés, mais il est préférable qu’ils s’agissent de bas retenus par une serre-taille ou un porte-jarretelles.
Quand l’épouse sera au domicile, et en toute autre circonstances où l’époux en décidera, même pour sortir, le port du soutien-gorge sera proscrit.
Sauf en cas de présence probable de visiteurs, l’épouse revêtira, dés qu’elle se trouve au domicile sa « tenue de maison » Une nuisette courte, ne couvrant que les fesses et sans rien dessous sera privilégiée. L’épouse portera alors des mules sans talon.
Si l’époux en exprime le souhait, l’épouse évoluera nue dans la maison.
Toute attitude que l’époux estimera en contradiction avec les règles édictées ci-dessus, ou tout comportement qu’il estimera comme tel entraînera une sanction. Celle-ci ne sera en aucun cas et sous aucun prétexte ni refusée ni même discutée par l’épouse.
A l’annonce de la punition, quelle qu’elle soit, l’épouse se mettra en demeure de l’exécuter soit immédiatement soit dans le délais décidé par l’époux. Elle prendra connaissance de la décision de l’époux sans commentaire ni mouvement de mauvaise humeur.
Si l’époux en exprime le souhait, l’épouse sollicitera son pardon en adoptant la position a adéquate (voir ci-dessous § 5;2 La punition annoncée sera cependant exécutée sans délais ni modification.
L’époux décidera seul et sans aucune limite autre que celles qu’il estimera nécessaire des punitions méritées par l’épouse. Selon les cas, il pourra s’agir de punitions infantiles, lignes ou copie, de privations de sortie, d’isolement, de consignes vestimentaires,  de mise « au coin » ou de postures imposées.
Les punitions corporelles étant le fondement et la marque de la position de soumise de l’épouse, elles ne pourront être évitées. Elles seront acceptées et reçues sans récrimination. Selon la décision de l’époux, elles pourront être appliquées séance tenante après leur annonce, ou reportées à un moment dont l’époux sera seul juge.
La fessée sera la punition des fautes vénielles. Les manquements jugés plus grave pourront entraîner l’utilisation d’instruments punitifs, martinet, lanières, strap, brosse à cheveux et.
Selon la décision du mari, l’intensité et la durée de la punition seront annoncées à l’avance ou laissées à l’appréciation du mari.
En règle générale, les punitions corporelles seront appliquées au domicile, dans la pièce jugée la plus adaptée par l’époux, et dans l’intimité du couple. Pourtant, les circonstances pourront amener à ce qu’elles soient appliquées en dehors du domicile. L’éventuelle présence de tiers amènera l’époux à adapter son comportement à ces circonstances, mais elle ne saurait en aucune manière être un obstacle à ce qu’une punition soit appliquée si l’époux le juge nécessaire.
Si l’intensité de la fessée amène l’épouse à exprimer sa douleur, elle veillera à le faire sans excès, et sans exagération.
A l’issue de la fessée, l’épouse remerciera son époux de sa bienveillance, quelle qu’ait été la sévérité de la punition. Elle adoptera alors la position prévue dans ces circonstances. Elle ne sera autorisée à se frotter la partie fustigée et à se rhabiller que sur autorisation expresse de l’époux.
En respectant les contraintes physiques et les capacités de l’épouse, il est important qu’elle soit en mesure, si l’époux en décide ainsi, d’adopter les positions qui illustrent sa situation.
L’épouse devra donc adopter ces positions aussitôt que son mari en aura exprimé le souhait. Il est primordial qu’elle les connaisse parfaitement et sans hésitation. Tout manquement à cette règle entraînerait une sanction immédiate.
Les positions pourront être définies par l’époux, après consultation de l’épouse. Elles pourront donc évoluer dans le temps en fonction de l’évolution de celle-ci.
Dans un premier temps, l’épouse devra être en mesure d’adopter, sur simple sollicitation de son mari les positions ci-dessous :
Nue, debout, les jambes légèrement écartés, les mains sur la tête, doigts entrecroisés.
Cette position sera adoptée lors des mises « au coin »
Nue, à genoux, cuisses écartées, le derrière sur les talons, bras tendu, mains ouvertes, paumes vers le ciel, tête baissée.
Cette position sera adoptée pour la demande de pardon, et après la punition corporelle.
Nue, assise au sol, « en tailleur », bras croisés devant la poitrine, tête baissée.
Identique à la présentation, mais bras croisés derrière le dos.
Quand l’époux estimera que son épouse en est capable, il pourra envisager que certaines des pratiques de leur couple, et en particulier les punitions corporelles, ne soient pas limitées à l’intimité du couple. L’époux veillera à respecter les réticences de l’épouse, mais celle-ci s’efforcera de les dépasser pour plaire à son mari et le rendre fier d’elle.
De la même manière, et en respectant le rythme compatible avec les progrès de l’épouse, le mari pourra envisager de lui faire connaître d’autres contraintes physiques ou psychiques. En ce domaine aussi, il veillera à ne pas imposer à son épouse des pratiques qu’elle ressentirait comme excessive ou attentatoires à sa dignité.
De son côté, l’épouse s’évertuera là aussi de dépasser ses réticences, ses peurs et ses limites pour faire honneur à son mari.
Les présentes règles pourront donc, le moment venu, faire l’objet de compléments.







Table des matières



Marie-Caroline s’est entretenu avec Jeanne.
ENTRETIEN AVEC JEANNE


Jeanne, vous avez accepté de me montrer les « règles de vie » établies dans votre couple, accepteriez vous de m’en dire plus à ce sujet ?

Si vous le souhaitez, pourquoi pas ? J’assume tout à fait le style de vie qui est le mien vous savez.

Quand ont été établies ces « règles » ?

Avant mon mariage, mais mon futur mari m’avait déjà fait part de sa conception de la vie conjugale avant.

Et cela ne vous avais pas fait ...hésiter à vous engager ?

Aussi étonnant que cela puisse vous paraître, non, pas du tout. Je dirais presque, paradoxalement, au contraire !

Comment ça ? Vous … souhaitiez vivre sous ce genre de règles ?

Souhaiter n’est pas le bon mot. A vrai dire, je n’avais jamais imaginé que cela soit possible. Mais ce que je veux dire c’est que le fait que celui qui allait devenir mon mari exprime aussi directement les choses m’a presque rassurée. Il y a tellement d’hommes qui n’en disent rien mais qui n’en pensent pas moins ! Là au moins, les choses étaient claires, je savais à quoi m’en tenir.

Ainsi, vous n’avez jamais hésité à vous engager ?

Franchement, non. Quand mon fiancé m’a ainsi expliqué sa conception de la vie, ça a été pour moi une sorte de révélation, c’était comme une évidence.

De révélation ? Que voulez vous dire ?

Que j’ai compris, presque dans la seconde, que cette place qu’il voulait m’assigner, eh bien c’était celle qu’au fond de moi je voulais occuper. Celle qui était la mienne.

Cette place ?

Oui, tout à fait. Ma place de femme. Une femme soumise, puisque c’est le terme qui convient. Mais une femme libre, en même temps, puisque cette soumission ne m’est pas imposée. Elle n’a jamais été présentée comme ne condition, un chantage.

Vous considérez donc que vous l’avez acceptée en toute conscience ?

Plus que cela, je dirais plutôt que je l’ai revendiquée ! Ou plutôt peut-être que j’ai reçu cette proposition comme un cadeau.

Et, depuis vous n’avez jamais regretté ?
Ah certainement pas ! Je pense bien au contraire que ça été la chance de ma vie.

Mais, perdre ainsi toute liberté ne vous a vraiment jamais pesé ?

Mais je n’ai perdu aucune liberté, puisque ce style de vie, ces règles, je les ai non seulement acceptées, mais voulues.

Mais elles vous ont quand même étaient imposées ?

Non ! Encore ne fois, non. Du reste, quand mon mari les a rédigé, j’ai été associée à cette rédaction.

Accepteriez-vous que nous revenions sur certaines de ces règles ?

Bien sûr, du moment où j’ai accepté que vous en preniez connaissance, et dans la mesure où mon mari l’a autorisé, il n’y a aucune raison de cacher quoi que se soit.

Est-ce que cela veut dire que d’autres personnes, de votre entourage, connaissent aussi ces règles ?

Non, pas vraiment. Vous savez, nous ne sommes pas prosélytes. Mais, bien sûr, nos plus proches amis se rendent bien compte que nous ne vivons pas une vie de couple tout à fait comme la leur. Et ils ont l’élégance de ne pas poser de questions. C’est différent pour vous, bien sûr.

L’un des premiers articles précise que ces règles doivent être respectées « hors du foyer conjugal » …

Certaines d’entre elles, pas toutes. Il a toujours été entendu que je devais pouvoir mener ma vie sociale et professionnelle. En matière d’habillement, par exemple, vous remarquerez que le soutien-gorge est interdit à la maison, mais j’en porte tous les jours au travail. Par contre, l’absence de culotte ne se remarque pas, donc …

Donc vous ne portez vraiment jamais de slip ?

Jamais, depuis plus de quinze ans. Sauf bien sûr certains jours du mois pour des raisons évidentes.

Et personne ne l’a jamais remarqué ?

(rire) En tous cas personne ne m’en a jamais rien dit ! Mais, vous-même, vous pensez que beaucoup de vos collègues ont déjà vu votre culotte ? Donc ils n’auraient pas non plus vu s’il n’y en avait pas !

Votre mari continue à vous appeler « jeune dame » et vous de l’appeler « Monsieur » ?

(nouveau rire) oui ! Dans certaines circonstances seulement. Oh je sais bien que l’adjectif « jeune » se justifie de moins en moins. Mais l’habitude est prise, alors …

Parlons des règles concernant l’attitude corporelle, si vous le voulez bien. Vous parvenez à toujours les respecter ?
Il me semble que oui. M’asseoir en me tenant droite et sans m’affaler est devenu naturel, et en plus c’es très bon pour le dos ! Et si, parfois, il arrive que je serre trop les jambes au gout de mon mari, il lui suffit d’un petit geste de deux doigts qui s’écartent pour que je rectifie la position.

En ce qi concerne votre corps … être épilée, c’est finalement assez courant, mais cette possibilité, écrite noir sur blanc, pour votre mari de « vérifier » la propreté même de vos « orifices intimes » … c’est très humiliant, non ?

A vrai dire, mon mari n’a jamais vraiment usé de ce droit qu’il s’est arrogé, avec mon accord. Et puis, qu’un homme glisse parfois un doigt dans ces endroits, ce n’est pas si désagréable ! (éclat de rire)

Certes ! Mais, par exemple, faire … pipi sans pouvoir fermer la porte des toilettes …

C’est pareil ! J’avoue qu’au début c’est une des règles que j’aieu le plus de mal à appliquer sans réticences. Mais une fois quele pli est prit, cela devient assez banal finalement.

Mais pourquoi cette règle ? Pourquoi votre mari tenait-il à voir ce moment si … intime ?

Pourquoi ? Je pense qu’il n’y a pas de raison. Mon mari n’est pas ondiniste,  si c’est à cela que vous pensez. Mais c’est une règle, comment dirai-je, arbitraire. Qui doit être respectée uniquement parce que c’est une règle, vous comprenez ?

Le chapitre qui m’a le plus … étonné, c’est celui des punitions…

Ah oui ! Je vous rassure tout de suite, je ne suis en aucune manière victime de violences conjugales, et mon mari n’est en rien un tyran violent.

Pourtant, il vous arrive …

De prendre des volées ? Ca oui, je le concède.

(sourire) Donc vous n’êtes pas toujours obéissante et soumise ?

Oh, comme on dit, la perfection n’est pas de ce monde. Alors, oui, il m’arrive d’être grognon, de mauvaise humeur, ou d’élever la voix parce que je suis énervée, que la journée a été difficile …

Et alors ?

Eh bien … je passe sur les genoux de Monsieur, je prend une fessée carabinée, et voilà tout !

C’est aussi simple que ça ?

Oui ! La semaine dernière, je cherchais un document que j’avais égaré dans la maison. Je me suis obstinée à retourner toute la maison en grognant et j’ai même juré tant cela me rendait furieuse. Mon mari n’a rien dit, nous avons dîné comme d’habitude, j’ai essayé de retrouver le sourire … Mais ça n’a pas suffit. Après d le dîner mon mari m’a « invitée » à monter dans son bureau…. Je suis restée un bon quart d’heure « au coin »et alors, j’ai eu tout le temps de me calmer, de me rendre compte qu’après tout si je en retrouvais pas ce fameux document le soir même le monde n’allait pas s’écrouler. Ce qui ne pas  empêché de prendre une bonne volée de martinet. Fin de l’incident.

Et … vous trouvez…normal ce genre de punition ?

Dans beaucoup de couples, un incident aussi banal aurait entraîné des échanges aigre-doux, des reproches, voir une bouderie. Chez nous, rien de tout çà. Une bonne fessée, et on n’en parle plus !

Mais … une fessée, le martinet …çà fait mal !

Ah, çà, oui, je vous le confirme ! Cà fait très mal aux fesses. Mais on n’a rien sans rien comme on dit ! Mais en même temps, si une fessée ne faisait pas mal, ce ne serait pas une fessée !

Et après, vous remerciez vraiment votre mari, à genoux …Cà doit être terriblement humiliant ?

De mon point de vue, absolument pas. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être humiliée. EN tous cas infiniment moins que ces épouses que leur mari couvrent de noms d’oiseaux et de reproches. Ces « positions » ne sont pas, pour nous, une forme d’humiliation. C’est, comment dire, une sorte de communication ne verbale, voilà tout !

Le texte des règles de vie se termine sur l’allusion à « d’autres pratiques » …

En effet. Mais là, nous sortons de la discipline conjugale proprement dit. Ces « pratiques » relèvent de notre intimité de couple, et si vous le voulez bien elles vont le rester…



Après s’être entretenu, entre femmes, avec Jeanne, Marie-Caroline a rencontré son mari, Paul.

ENTRETIENT AVEC PAUL

Paul, vous êtes le mari de Jeanne, vous avez accepté que celle-ci réponde à mes questions et donc dévoile une partie au moins de votre mode de vie. Accepteriez-vous de nous donner votre point de vue ?
Dés lors que j’ai autorisé Jeanne à vous faire ces révélations, je n’ai plus grand-chose à cacher (sourire)
Vous considérez vous comme un « machiste » ?
Certainement pas ! Même si cela peut vous sembler contradictoire, je suis tout à fait partisan de l’égalité des sexes dans la société.
Et pourtant, c’est peu dire que vous ne la  pratiquez pas dans votre couple !
Mais justement, notre couple, ce n’est pas la société. Nous nous sommes donnés à nous-mêmes le droit d’établir nos règles, elles ne concernent que nous et nous n’avons jamais prétendu qu’elles devraient s’appliquer en dehors de notre couple.
Quand même, dans l’introduction des « règles de vie » vous les fondez bien sur un principe religieux !
Vous avez bien compris  que cette référence à la Genèse était de l’ordre du sourire ! Du reste, étant parfaitement athée, cette référence ne doit pas être prise au pied de la lettre. Elle veut seulement dire que, chez nous, j’insiste sur ces mots, il sera établi, une fois pour toutes, qu’en effet l’Homme – donc le mari – dominera la Femme –donc l’épouse.
Celle-ci a vraiment été associée à la rédaction de ces règles de vie ?
Oui, bien sûr, elles lui ont été présentées avant leur adoption.
Elle a donc pu les modifier ?
Plus exactement elle aurait tout à fait pu, en effet. Mais, justement, elle n’a pas émis de réserves. Preuve, vous en conviendrez, qu’elle était déjà dans cette position de soumise qui allait devenir la sienne.
Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment compris … ces « règles » elles s’appliquent vraiment au quotidien, je veux dire vraiment de manière continue ?
Bien sûr. Vous comprenez bien que si nous passions sans cesse d’un mode de relations classique à ce mode de soumission conjugale, Jeanne serait constamment en insécurité. Il est donc primordial qu’elle soit dans cette position de manière naturelle, continue. Ce qui n’empêche pas, comme vous l’avez lu, que parfois notre code de vocabulaire peut le lui rappeler. Mais nous n’en usons que si des tiers sont présents. Dans la vie quotidienne, Jeanne sait où est sa place, et donc comment elle doit se comporter.
Pouvez- vous nous donner un exemple de ces comportements.
Certainement. Vous savez, finalement, c’est assez simple, assez ordinaire. Je suppose que dans tous les couples, il y a des habitudes, même si elles ne sont pas codifiées. Celui qui se lève le premier, qu parfois apporte le café à l’autre, le bisou du matin, que sais-je ? Chez nous, le rituel, c’est que le matin, Jeanne, le matin, avant toute chose, me « présente ses hommages », selon l’expression que nous utilisons.
C’est-à-dire ?
Il est vrai que ce rituel n’est pas explicitement énoncé dans les règles, il s’est en fait institué au cours du temps. Il consiste tout simplement à ce que, au réveil, Jeanne se présente devant moi dans la position dite « agenouillée » C’est sa manière de me dire bonjour. Et vous pouvez facilement imaginé ce qui peut s’en suivre certains matins …(sourire)
Imaginer ? Je ne vois pas …
(éclat de rire) Alors là, je ne peux rien pour vous ! Si vous n’imaginez pas ce qu’un homme, au réveil, peut attendre d’une femme nue, agenouillée devant lui…
Vous voulez dire qu’elle ….
N’ayez pas peur des mots, mademoiselle, eh bien oui, vous savez qu’au réveil les hommes sont souvent en érection … et Jeanne a une bouche gourmande et délicieuse ! Vous voyez, il n’y a là rien de bien sulfureux. Qu’un homme aime se faire sucer le matin, c’est très banal, non ?
(Hésitante) Oui, … enfin…je ne sais pas ….mais … vous me permettez d’être indiscrète ?
Il me semble que vous l’avez déjà été un peu, non ? Alors … vous pouvez continuer. N’ayez crainte, je ne suis sévère qu’avec Jeanne ! (éclat de rire)
Lors de ces fellations matinales, vous … enfin …vous allez …jusqu’au bout ?
Si vous voulez des réponses précises, il faut oser poser les questions, mademoiselle ! Vous pensez bien que si Jeanne me suce (eh oui, n’ayez pas peur des mots !) ce n’est pas pour que je reparte avec la bite sous le bras, si vous me permettez cette expression !
Donc elle doit …
Oui ! Elle avale, si c’est cela qui vous préoccupe ! Ca aussi c’est une règle qui s’est ajoutée sans que nous ayons eu besoin de l’écrire. Et puisque les références bibliques vous intéressent, pensez au péché d’Onan, qui répandait sa semence par terre. Chez nous, elle se répand dans le gosier de ma Jeanne, pour mon plus grand bonheur, et j’ose le croire, pour le sien. Encore qu’il y ait des jours, quand cet hommage est rendu alors qu’elle ne s’est pas encore douchée, où il me prend  la fantaisie de baptiser son visage et ses seins. Vous voyez, là aussi, rien que de très ordinaire pour un couple amoureux. La seule différence, peut-être, est que, si j’ai fait le choix de jouir dans la bouche de Jeanne, une autre règle non écrite veux qu’elle … mais je vois que je vous scandalise, mademoiselle, vous allez défaillir !
(Balbutiante) Non … non, allez-y, continuez …
Vous l’aurez voulu ! Eh bien dans ces cas là, il est exclu qu’elle aille se laver les dents après … comme cela, pour le reste de la journée, elle garde le souvenir de ce moment d’intimité.
Oh ! Mais quand …quand c’est … sur son visage …
(Eclat de rire) Elle passe bien sûr à la salle de bain ! Elle ne va pas au travail le visage maculé de sperme !
(Rougissante) Mais quand même, c’est … c’est très humiliant, non ?
Humiliant ? Mais pas du tout ! Et du reste, cela ne relève pas vraiment de ce que nous avons coutume d’appeler la « discipline conjugale »
Ah … si vous le dites …Par contre, ces punitions, elles …
C’est tout différent, bien sûr.
Donc, là, vous ne prenez pas de plaisir ?
Comment répondre à  une telle question ? Quand il m’arrive de punir Jeanne, ce n’est en effet pas « pour mon plaisir » Les punitions sont toujours justifiées, motivées. Elles  nous permettent, je pense que Jeanne vous l’a expliqué, d’éviter les tensions, les bouderies, qui gâchent la vie des couples ordinaires. Mais je ne vais pas vous dire non plus que c’est une épreuve pour moi. Bien sûr que je prends aussi du plaisir à la fesser.
Et … elle ?
Vous lui poserez la question ! Mais il vous faudra comprendre que les choses sont un peu plus complexes que vous ne semblez le croire. Quand le flanque une volée à mon épouse, je suis bien conscient que cela lui fait mal. Ce n’est pas un jeu sexuel. Ce n’est pas le « panpan cucu » en préliminaire amoureux.
Donc il y a bien une césure entre vos pratiques amoureuses et cette « discipline »
Oui … et non ! Elle n’est pas fessée pour mon plaisir, ce serait une perversion, ni pour le sien. Elle prend une vraie trempe, qui fait mal, il serait ridicule de le nier. Mais, s’il faut mettre les points sur les « i », mademoiselle, eh bien oui, quand le fesse ma femme, je bande ! Voilà. C’est dit. Et pour être encore plus complet, quand elle reçoit ces punitions (et vous avez compris qu’elles ne sont pas seulement corporelles) cela lui fait mal, bien sûr, mais en même temps …
En même temps ?
Elle mouille, abondamment. Voilà. Est-ce assez clair ?
Euh… oui, en effet …vous voulez dire qu’elle … qu’elle y prend aussi du plaisir ?
Mais enfin, vous avez rencontré Jeanne ! Pensez vous vraiment que si nos pratiques comme vous dites, lui étaient insupportables, elle serait resté avec moi depuis plus de quinze ans ? Si vous voulez vraiment comprendre notre monde, il vous faut renoncer à une vision en noir et  blanc. Il n’y a pas le a douleur d’une part et le plaisir de l’autre. Les deux notions sont imbriquées, comprenez-vous ?
Je ne sais pas … j’essaye !
C’est tout à votre honneur !
Donc, on pourrait dire que vous êtes aussi ce que l’on appelle des « SM » ?
SI vous voulez mettre des étiquettes, pourquoi pas. Mais, en effet, les deux choses sont à la fois liée, et différentes.
Je ne suis pas sûre de comprendre …
La discipline conjugale est une chose. Un style de vie. Une organisation de la vie conjugale. Après, je vous le concède, il y a ce que j’appellerais des « jeux » … qui sont d’une autre nature.
Vous voulez dire … des jeux sexuels ?
Oui, bien sûr. La confrontation à la douleur n’est plus alors comprise comme une punition. Mais bien comme une sorte d’épreuve, pour elle mais aussi pour moi.
A la douleur ? Comme dans les fessées ?
Oui … mais non ! (rire) Mais là nous entrons dans une part de notre vie qui sort du cadre de votre enquête, mademoiselle. Je ne m’autorise pas à vous en dire plus sans l’accord de Jeanne, vous me comprenez ?
Oui, bien entendu, je vais arrêter là mes questions … indiscrètes.
Je vais quand même essayer de vous mettre sur la voie. (Sourire) Si Jeanne le veut, elle vous en dira plus. Surtout si elle comprend qu’un refus de sa part lui vaudra une raclée (Eclat de rire) Quand Jeanne prend une fessée, quand elle a le derrière zébré par le martinet ou les verges, cela peut être parce qu’elle a été « punie » Elle sait alors pourquoi, et cela se passe chez nous, elle vous a parlé de notre rituel du bureau. Alors que quand elle reçoit peut-être les mêmes « mauvais traitements », mais aussi qu’elle supporte d’autres pratiques, que ses seins sont malmenés, ses tétons pincés, que sais-je encore, et qui plus est en présence d’autres participants, nous sommes dans un autre univers….
Dont nous parlerons peut-être une autre fois.




LES SENTIMENTS DE MARIE-CAROLINE

Marie-Caroline s’entretien avec le rédacteur en chef de « Eloge des sens »

A.E. : Marie Caroline, peux tu nous expliquer comment tu as obtenu ces témoignages pour le moins … surprenants

M.C. : J’ai commencé une série d’articles sur les modes de vie des couples d’aujourd’hui. J’ai ainsi rencontré des couples mariés, des couples de concubins, mais aussi des couples plus originaux …

A.E. : Comme celui de Jeanne et Paul ! Comment as – tu pris contact avec ce couple ?

M.C. : C’est un ami de ce couple qui m’as mise en relation avec eux, mais vous comprendrez que, comme tous journaliste digne de ce nom, je ne révèle pas mes sources.

A.E. : Comment es tu parvenue à rencontrer Jeanne et son mari ?

M.C. : Finalement assez facilement. J’ai échangé d’abord avec Paul par mail, je lui ai demandé s’il acceptait que son épouse me rencontre, et il ma donné son accord, sous la seule condition que leur anonymat soit bien sûr protégé.

A.E. : Tu as donc rencontré d’abord Jeanne ?

M.A. : Oui, nous en avions convenu avec Paul.

A.E. : Comment s’est passé cet entretien ?

M.C. : D’une manière étonnamment détendue. Jeanne m’a proposé de la rencontrer à son domicile. Elle m’a reçue très gentiment, sans la moindre gêne, perceptible en tous cas.

A.E. : Quelle impression t’a fait Jeanne ?

M.C. : Elle m’a semblé très forte, très sure d’elle. Elle m’a parlé de sa vie intime d’une manière totalement naturelle, sans gêne, sans tabous, mais aussi sans le moindre exhibitionnisme.

A.E. : Donc, finalement, une interview assez facile ?

M.C. : (après une hésitation) Je ne dirais pas ça. Jeanne était d’un abord facile, ça oui. Mais … entendre ces confidences c’était …

A.E. : Gênant ?

M.C. : Non. Mais … je dirais plutôt troublant …

A.E. : Troublant ? Comment cela ?

M.C. : C’est … c’est un peu difficile à dire, tu sais …

A.E. : Oh, Marie-Caroline, tu participe à ce blog … donc tu acceptes toi aussi les règles de … transparence, non ?

M.C. : Oui … bien sûr… Eh bien, si tu veux tout savoir, durant notre entretien, quand Jeanne me parlait avec un parfait naturel de ses fessées, j’étais … émue.

A.E. : « Emue » . ? Ça veut sire quoi ça ?

M.C. : Oh ! tu es impossible ! Eh bien oui, je l’avoue, j’ai … j’ai mouillé ma petite culotte ! Voilà, tu es content ?

A.E. : Ca prouve au moins que, toi, tu en portais une !

M.C. : (en riant) Oui ! Jeanne n’a pas essayé de me convaincre de m’en passer.

A.E. : Et comment expliques-tu cette « émotion » comme tu dis ?

M.C. : Je ne sais pas … je n’avais jamais pensé à … à des choses comme cela …L’image de cette femme tellement digne … les fesses à l’air …. Ou au coin ….Eh bien oui, je l’avoue, ça me mettait les sens en feu …. Mais bon, tu n’en sauras pas plus. Le reste c’est ma vie privée !

A.E. : Soit. Et l’entretien avec Paul, quel effet cela t’a fait ?

M.C. : Très différent, bien sûr. J’étais beaucoup plus mal à l’aise, même si, lui aussi, a été très sympathique. Mais, tu comprends, l’idée que cet homme, qui me parlait de tout cela comme s’il avait parlé, je ne sais pas moi, de ses goûts en cuisine, pouvait infliger le martinet à sa femme …
Il a été très correct, il n’a pas eu un mot ou un geste ambigu, mais, c’est vrai, j’avais le sentiment que son regard  … me déshabillait !

A.E. : Et … cela a eu aussi des conséquences sur …ta petite culotte ?

M.C. : Tu ne renonceras pas, hein ? Eh bien soit, oui, j’étais à la fois gênée, parfois presque choquée, mais en même temps, oui, je sentais les pointes de mes seins se durcir et …oui, après notre entretien, mon slip était très humide !

A.E. : Lui non plus ne t’a pas incité à … les imiter ?

M.C. : (en bredouillant un peu) Non, je t’ai dit, pas un mot de travers. Mais … en dehors de l’entretien proprement dit, il a fait allusion à des « sorties » ave Jeanne, lors desquelles il rencontre d’autres couples qui ont … enfin les mêmes habitudes.

A.E. : Et alors ?

M.C. : Eh bien … il m’a proposé de les accompagner pour compléter mon article …mais en ajoutant, juste au moment où nous prenions congé : « quand vous voulez … jeune dame » et je suis bien sûre qu’il n’a pas employé ces mots à la légère …

A.E. : En effet … Et tu comptes …profiter de l’invitation ?

M.C. : Ca … nous en reparlerons, peut-être !