samedi 19 mars 2011

Correspondance n° 9

« Correspondance »

Chapitre 9:

Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Anne Charlotte et Caroline poursuivent leurs échanges épistolaires. Caroline ne cesse de harceler son amie pour en savoir plus sur les secrets de la belle Lucie qu’elle n’a jamais vue mais dont elle connaît les aventures. Elle en profite, elle aussi, pour découvrir d’autres pratiques et s’ne ouvre à sa fidèle confidente.

Ma chère et si précieuse confidente,

Voilà, vous avez gagnée ! Vous l’aviez deviné, la lecture des confidences retranscrites de cette Lucie que je n’ai jamais vu a eu, bien sur, le même effet sur moi que leur audition avait eu sur vous. En un mot comme en mille, elle m’a fait mouiller plus qu’abondamment. Et vous êtes bien placée pour savoir que dans ces circonstances, il faudrait être bien bête pour ne pas donner à notre corps ce qu’il réclame. Eh bien oui, je l’avoue, que dis-je, je le proclame, je me suis donné du plaisir Je ne vais pas vous en dire plus, je vous sais assez experte en la matière pour devinez comment. Par contre, depuis nos derniers échanges, je pense avoir progressée et m’être rapprochée de votre expertise sur un autre plan. Eh oui, ma chère, il n’est plus sur que vous méritiez la préséance sur moi dans notre club des femmes fessées. Vous ne l’aviez obtenue que parce qu’étant la seule dont le fondement ait été flagellé autrement que par la dextre maritale. Vous ne l’êtes plus ! Je connais depuis quelques jours moi aussi cette autre dimension de la fessée. Celle procurée par les lanières d’un bon vieux martinet bien de chez nous. Je vous le dit tout net, et d’ailleurs vous le savez, la douleur est sans commune mesure avec celle d’une fessée classique. Même si, je dois le dire, mon mari, toujours attentif, a veillé à n’user qu’avec mesure de cet instrument aussi nouveau pour lui que pour moi. Et pourtant, je vous l’avoue, je suis presque fière de vous avoir en quelque sorte rejoint. Et chaque fois, et c’est de plus en plus souvent, que mon mari s’occupe ainsi de mon postérieur, je me demande si je m’approche de ce que vous connaissez, et aussi de ce que votre jolie amie connaît. Mais mon Dieu, faut-il croire que toutes les épouses sont ainsi traitées par leurs maris ? Ou bien est-ce que celles qui le sont ont une sorte de sixième sens pour se reconnaître entre elles ? J’ai repensé longuement à ce qu’a eu à subir votre jeune amie lors de la soirée chez leurs amis. Bien sur que d’être ainsi mise à nue devant autrui doit être une épreuve. Et pourtant, si elle vous la raconte avec tant de facilité, n’est-ce pas qu’elle y a trouvé aussi autre chose que de la souffrance et de la honte ? Après tout ne m’avez-vous pas écrit qu’il vous est arrivé de « la » recevoir à l’hôtel et de vous demander si d’autres n’en avaient pas entendu le bruit ? A ce moment là, qu’avez-vous ressenti ? N’y-a-t-il pas une parcelle de vous qui aimerait que d’autres sachent que vous la recevez ? Ne vous offusquez pas de ces questions, ma toute douce, si je vous les pose vous comprenez bien que c’est d’abord à moi-même que je le fais. Je ne peux me le cacher, vous décrire les fessées que je prends ne m’est pas indifférent. Pour le dire plus crument, cela me met les sens en feu. Et vous savez comment je tente d’éteindre cet incendie ! Et, tout en n‘étant certainement pas prête, comme vous ne l’êtes pas non plus, à « passer à l’acte » comme vous dite, je ne peux pas nier que l’idée d’être ainsi fessée devant témoin a été pour moi une source de rêveries éveillées et fort motivantes pour ma sensualité. A ce propos, l’invitation chez la belle Lucie et son mari a-t-elle été confirmée ? Si elle l’est y répondrez vous ? Préviendrez-vous votre mari des habitudes de ce couple ? A moins qu’il ne les connaisse déjà ? Dois-je m’attendre à lire bientôt sous votre plume le récit de la fessée de ma chère Caroline devant la belle Lucie ? Voilà bien des questions auxquelles je vous somme de répondre par retour du courrier, sous peine de mériter de « la »recevoir chaque matin jusqu’à ce que vous vous soyez exécutée !

Mais j’en reviens à ma « découverte ». Vous avouerez que c’est curieux, mais depuis quelques mois maintenant, il me semble que la passion de mon époux pour la partie charnue de mon individu et sa manie de le porter à incandescence pour le moindre prétexte se soit subitement accrue. Il m’arrive parfois de considérer que le rythme hebdomadaire auquel vos fesses sont soumises à la main de votre mari soit presque enviable, tant il devient courant que les miennes le soient plusieurs fois dans la même semaine, et parfois à fort peu de jours d’écart. A tel point qu’il est courant qu’elles ne se soient pas encore totalement remises d’une tannée quand il prend à mon cher tourmenteur l’envie de remettre le couvert. Et si je ne vous cache pas que la peau a un peu de mal à supporter une volée quand elle est encore marquée et fragilisée par la précédente, je ne peux pas nier que la plaisir que prend mon maître et seigneur à découvrir mon fondement encore marqué par les traces de son œuvre me console largement des désagréments. D’autant qu’il ne cache pas alors son admiration pour, si vous me permettez de citer sans censure ses mots, « ce cul magnifique qui ferait bander un mort » (sic) Et même si cette admiration se paye en claques d’autant plus appuyées que leur cible rougeoie plus que le soleil de l »épouse de Barbe Bleue, elle entraîne aussi d’autres compensations que je vous laisse deviner. Pour prendre mon mari au mot, même s’il n’est heureusement pas mort, la vue de mon derrière ainsi décoré a bien la conséquence qu’il prétend sur sa virilité. Après tout, peut-être est-ce le fait de dialoguer avec vous à ce sujet qui m’a amené à mieux la recevoir ? Ou bien mon cher mari lit-il dans mes pensées ? En tout état de cause, la semaine dernière, après une fessée « à faire pipi par terre » qui m’avait laissé le derrière meurtri à tel point qu’il m’a été quasiment impossible de dormir sur le dos de toute la nuit qui a suivie, mon cher mari s’est plaint, sans rire … d’avoir mal à la main ! Et comme je ne compatissais pas assez à la souffrance de ce pauvre petit homme, il m’a lancé : « nous aurions vraiment bien besoin d’un martinet tu sais ». Phrase laissée sans réponse, et qui n’en demandait d’ailleurs pas. Phrase qui n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde, vous le pensez bien. Mais phrase sans suite le lendemain, ni les jours suivants. Et donc phrase oubliée. Jusqu’à avant –hier, alors que mon cher mari m’accompagnait en ville pour faire de courses. Alors que nous passions devant le magasin « Au bonheur de Madame » (je vous promets que je n’invente pas, c’est bel et bien le nom de ce magasin qui tient à la fois de la droguerie et du marchand de vaisselle) il m’a invité, comme si cela allait de soi : « Tiens, entres donc, je suis sur qu’ils en vendent » Et comme je marquais mon incompréhension il a précisé, sans même baisser la voix alors que nous étions sur le trottoir assez chargé de promeneurs, « Eh bien des martinets bien sur !. Tu vas en acheter un, je te laisse le choix s’ils ont plusieurs modèles. Je t’attends au Café du Prince, nous prendrons le thè avant de rentrer » Bien sur j’ai tenté de le dissuader, non pas tant par refus de l’idée qu’il s’équipe ainsi, d’une certaine manière j’y étais prête, mais par la perspective de devoir entrer seule et faire une telle acquisition. Mais j’ai compris que cela faisait partie du « jeu » pour lui. Il ne l’a d’ailleurs pas caché, continuant à m’expliquer, toujours à haute voix pour m’empêcher de faire durer l’explication « puisque c’est sur toi qu’il va servir, ma chérie, il est juste que cela toi qui l’achète non ? Et puis, une bonne épouse n’a-t-elle pas toujours envie d’offrir à son petit mari le cadeau dont il a envie ? Surtout si elle sait que ne pas obéir à une telle demande aurait des conséquences sur … » Il n’a pas eu besoin de terminer, j’avais tellement peur qu’on l’entende que je me suis précipitée dans le magasin. Je vous le disais, recevoir le martinet a été pour moi une vraie épreuve. Une épreuve initiatique peut-être, mais une épreuve quand – même. Mais aussi douloureuse ait-elle été, et je sais que vous savez ce que « douloureuse » veut dire en l’occurrence, je pense sincèrement que le recevoir a été moins difficile que de l’acheter ! Je vous campe la scène, et vous vous imaginez votre Caroline déboulant dans ce magasin encombré d’ustensiles ménagers les plus divers, des balais de crin aux plus belles assiettes en porcelaine. Et Caro de déambuler à travers les rayons, le nez en l’air, affectant celle qui se balade sans but précis. Et soudain, au détour du rayon « animalerie » (je vous promets encore une fois que je ne mets pas, c’est à cote des paniers pour chiens et des caisses pour transporter les chats que je « les » ai trouvé) je tombe nez à nez (si tant est qu’un martinet ait un nez ?) avec un véritable bouquet de martinets. Oui, un bouquet. Une bonne dizaine de ces objets étaient en effet regroupés et suspendus à un crochet. Je m’approche, l’air de rien, faisant mine d’être dort passionnée par les jouets pour chiots. Distraitement j’approche la main, et je touche la chevelure de cuir. Dois-je l’avouer, ce contact me donne la chair de poule. Du bout des doigts je palpe ces longues lanières, tellement lisses d’un coté, et rugueuses de l’autre. Un frisson glisse de ma nuque jusqu’au bas de ma colonne vertébrale. Je sens que mon cœur bat plus vite. Je sais que je suis déjà rouge. Et pourtant, en même temps, je sais déjà que je vais le faire, que je vais l’acheter. Je sais déjà que je vais sortir avec cet instrument. Non pas tant parce qu’il me l’a ordonné, parce qu’il le veut, mais parce que je le veux ! Je le sens jusqu’au plus secret de moi-même, il me faut cet objet. Je le veux. J’en ai besoin. Mais auparavant il me reste la vraie épreuve. M’approcher du comptoir où trône une grosse dame, la cinquantaine, cheveux ramassé en un chignon très sage, et une poitrine opulente généreusement offerte aux yeux des amateurs.
- « Bonjour Madame, je voudrais ….euh vous avez des … ».
Décidément le mot ne veut pas sortir. J’indique de la main la direction du rayon en question mais je bredouille tant que la vendeuse finit par m’interrompre :
- « Vous cherchez quoi, madame ? je peux vous aider ? »
- « Euh..oui..je voulais voir un …enfin un ..Là-bas … »
- « un martinet ? Mais bien sur ! »
Mon Dieu pourquoi parle-t-elle aussi fort ? J’ai l’impression que sa voix emplit le magasin, où déambulent d’autres clients. Veut-elle vraiment que toute la clientèle sache que la petite madame vient acheter un martinet ? Et pourquoi pas le crier tant qu’elle y est : « mesdames, messieurs, cette jeune dame vient acheter un martinet qu va lui cingler le cul bientôt ! » Le rouge aux joues, j’acquiesce de la tête. La patronne sort de derrière son comptoir et se dirige vers le rayon concerné. Elle se saisit d’une sorte de perche dotée d’un crochet en use habilement, comme pour décrocher un régime de bananes d’un arbre. Et la voilà qui étale la dizaine de martinets sur le dessus d’un rayon. Tous pareils, manche en bois d’une trentaine de centimètres, lanières de cuir de longueur comparable. Mais en même temps tous différents, ou presque. Des manches en bois blancs, d’autrs colorés, bleus, jaunes, verts… Des lanières noires, brillantes d’un coté, d’autres fauves, d’autres beige clair. Et la matrone de demander, toujours d’une voix de stentor :
- « lequel vous ferais plaisir, ma petite dame ? »
Me ferais plaisir ! mais elle le fait exprès ? J’ouvre la boche et n’en sort qu’un vague borborygme.
- « Humme..ben…je ne sais pas … »
Puis comme je ne vais quand même pas attendre qu’elle me propose un essayage, j’indique à la vendeuse l’un des objets, au hasard. Manche jaune tirant sur le vert, lanières bordeaux. Que m’importe la couleur de la chose, je ne l’achète pas pour le regarder ni pour l’exposer, et celui qui va l’utiliser non plus. Posément, la vendeuse raccroche le bouquet, puis se dirige vers la caisse en demandant, presque à la cantonade, tout en agitant l’objet quasiment au dessus de sa tête, comme s’il importait que tous les acheteurs et tous les vendeurs u magasin soient bien informés que « la petite dame » a acheté un martinet :
- « je vous mets un sachet ? »
Ben non, je vais sortir en le tenant à bout de bars, comme un sac à main ! Bien sur que tu me le mets dans un sac en papier ! Dans une sorte de brouillard, je paye, j’attrape le sac, je le fourre sous mon bras et je me dirige vers la sortie, accompagnée d’un tonitruant :
-« au revoir, madame, à bientôt j’espère ! »
Penses-t-elle que je vais l’user aussi vite qu’il me faudra le remplacer, ou que je commence une collection ?
Me voilà dans la rue, attentive à ce que le dit sachet se fasse aussi discret que possible, comme si celles et ceux qui me croisent pouvaient deviner son contenu. Quelques minutes après je retrouve mon mari attable devant un demi de bière. Avant même de me laisser commander mon thé et mon gâteau, il tend la main pour se saisir du sac. Il aura l’élégance de ne pas sortir l’objet, mais seulement d’ouvrir le sachet et, tout sourire de me dire :
-« Il est très joli. On va rentre vite, j’ai hâte de l’essayer. »
Il a eu l’élégance de ne pas ajouter « toi aussi ? » Mais c’était implicite.
Et comme vous pouvez le deviner, moins d’une heure plus tard, les fesses de votre Caro faisaient connaissance avec la chevelure de l’objet.
Mon Dieu quelle rencontre !
Mais, si vous le permettez, je vous la raconterais plus tard, pour l’heure il me faut terminer cette lettre, mon mari m’attends, et il ne serait pas prudent pour mes fesses de le faire patienter plus longtemps. Dans l’état où elles se trouvent quarante huit heures après l’inauguration de « Marcel » (c’est ainsi que mon facétieux de mari a décidé de l’appeler !) elles ont besoin d’encore quelques jours de repos, je suis sure que vous le comprendrez.
Sachez jusqtye que votre Caro est très fière d’être, comme vous, une femme qui connait cette autre monde : celui du martinet.

Je vous remercie de me l’avoir indirectement fait découvrir, et je vous embrasse

Votre

Caroline.
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Correspondance n° 8

« Correspondance »

Chapitre 8 :

Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

Anne Charlotte, épouse régulièrement fessée par son mari, poursuite sa correspondance avec son amie d’enfance, Caroline. En réponse aux questions insistantes de celle-ci, elle revient sur les confidences d’une troisième femme, Lucie, qui, elle, a été fessée par son mari en présence de deux autres couples.

Ma belle,

Mon Dieu que j’aime votre fraicheur ! Que j’aime votre explication sur la fraicheur de l’air sur les rondeurs privées de slip ! Eh oui, on « ne pense qu’à cela », je sais ! Et pourtant, en effet, en principe personne ne s’en aperçoit. Sauf que nos hommes, eux, le savent. Et que, je constate par votre récit que le mien n’est pas le seul, cela les met en appétit ! Mais oui, ma belle, je vous taquine ! Bien sur qu’il m’est arrivé, moi aussi, de ne rien porter sous mes jupes ou sous mes robes. La différence avec vous c’est que cela ne m’arrive pas seulement après les séances autoritaires de mon mari. Pour tout dire, il lui arrive assez souvent de me « demander » (mais vous savez qu’avec nos hommes, leurs « demandes » sont comme des ordres) d’oublier de mettre ma culotte, surtout quand nous sortons en soirée. Et, tout come vous, sa main rencontre alors plus souvent que nécessaire le tissus qui moule mes fesses sans autre protection. Je ne vous cacherais pas qu’il m’est arrivé parfois de frôler l’incident. Par exemple quand, fort détendue, et peut-être ayant un tout petit peu profité du champagne servi sans limitation, je me suis mise à danser un rock endiablé en oubliant que quand ma jupette voletait par trop … Ou encore quand il m’est arrivé, chez des collègues de mon mari, d’être assise dans un fauteuil très bas et de surprendre tout à coup le regard d’un des hommes présent et qui semblait se perdre en haut de mes cuisses. Mais au total, après tout, rien ne me prouve que qui que se soit ne s’en soit jamais vraiment rendu compte. Encore qu’avec le temps, le regard de mon cher mari est devenu fort acéré. Même sous un vêtement ample, je ne sais pas comment il fait mais il est capable de savoir si j’en ai une ou pas au premier coup d’œil. Ce qui m’a valu quelques belles fessées les fois où j’en avais enfilée une malgré ses ordres, et quelques caresses fort tendres quand, au contraire, j’avais pris de moi-même l’initiative de ne pas en mettre. Tout cela pour vous dire, ma toute belle, qu’il n’est même plus nécessaire que j’en sois privée pour m’en priver !

Venons-en à ma chère Lucie et à ses confidences tellement émoustillantes. Je vous ai raconté dans ma dernière lettre comment son mari l’avait punie en présence de deux autres couples, et comment une autre épouse avait accepté de faire de même. Visiblement cette soirée est restée, et on le comprend, gravée dans la mémoire de ma jolie amie, et elle y est revenue plusieurs fois lors de nos conversations. Il faut vous dire que je fais tout pour ramener « la question » sur le tapis et que je n’ai pas caché à cette jeune femme que moi, qui suit plus âgée qu’elle, subit souvent et depuis longtemps le même traitement de mon mari. J’ai même ajouté, vous me le pardonnerez j’espère, qu’une autre de mes amies, vous bien sur ma tout belle, avait découvert t plus récemment cette drôle d’habitude qu’on les maris de nous faire rougir le popotin. Et je dois vous dire qu’elle a été fort intéressée par le récit de votre découverte, et qu’elle est aussi curieuse de votre expérience que vous l’êtes de la sienne.

Elle m’a donc raconté par le menu cette première fessée reçue « en public » comme elle le dit de manière charmante. Son mari, elle en convient, l’avait prévenue, après l’avoir punie comme vous le savez pour son attitude lors de la soirée chez nous, que « la prochaine fois je n’attendrais pas d’être rentré à la maison » Et même si elle n’avait pas véritablement compris qu’il la menaçait d’une fessée immédiate et devant témoin, elle avait, dit elle, fait attention à ne plus donner de raisons de fâcherie à son mari. Ou au moins, comme elle le précise « je veux dire à l’extérieur, à la maison il n’a jamais vraiment renoncé ! » Mais comme elle le dit elle-même « c’est plus fort que moi » et lors d’une soirée chez un autre collègue de son mari, elle a récidivé sans même s’en rendre compte. Cette fois, outre le couple qui invitait, un autre couple était présent. La maîtresse de maison étant fort occupée par le service participait peu à la conversation, et l’autre épouse, une dame d’une cinquantaine d’année plutôt réservée, parlait très peu elle aussi. C’est donc notre belle écervelée qui a monopolisé la parole, intervenant sans cesse, coupant la parole à son mari et surtout lui apportant la contradiction, ce qu’elle savait pourtant lui être insupportable. Jusqu’à ce que le dit mari la regarde dans les yeux et lâche le fameux « cette fois nous n’attendrons pas d’être rentrés tu sais ! » avant de reprendre la conversation avec ses amis sans plus de commentaire. Bien entendu, la belle avait compris ce qu’elle pensait encore être une menace mais se l’était tenu pour dit et n’avait plus dit un mot. A tel point que, quand ils étaient passés au salon pour le café, l’hôtesse s’était inquiété de la voir « aussi silencieuse depuis tout à l’heure » Lucie avait bafouillé une vague explication, mais c’est son mari qui avait tranquillement déclaré « Lucie s’inquiète un peu chère amie parce qu’elle sait qu’elle va recevoir la punition qu’elle a bien méritée par son attitude »Un peu interloquée, mais en le prenant sur le ton de la plaisanterie, la dame avait répliqué « vous ne voudriez quand même pas punir une aussi charmante enfant ! » ce à quoi le mari avait répondu « mais bien sur que si, madame. Comme vous le dite vous-même, Lucie se comporte comme une enfant, il est donc bien normal qu’elle soit punie comme telle, si Georges et vous-même me le permettait bien entendu » Et avant que la dame ait pu répondre c’est son mari qui avait dit « Vous être nos invités, vous faite comme chez vous, mon cher » Il ne se l’était pas fait répéter et, en s’asseyant sur un des fauteuil du salon avait simplement dit « je vous remercie, Lucie va donc recevoir sa fessée tout de suite. Viens te mettre en place ma chérie » Bien sur la belle Lucie avait tenté d’échapper à son triste sort en bafouillant « mais non ..pas ici…s’il te plait …nos amis …à la maison si tu veux » avouant ainsi, mais elle ne s’en est avisée que par la suite, qu’elle était en quelque sorte habituée à la chose. Mais son mari l’avait coupé d’un très sec « cela suffit Lucie. C’est tout autant nos amis que moi que tu as indisposé, il est juste que tu sois punie en leur présence. » D’un geste qu’elle connaissait fort bien, il l’avait « invitée » à le rejoindre, l’avait fait s’allonger au travers de ses genoux, avait tout de suite relevé sa jupe et s’était mis à la fesser exactement comme s’ils avaient été dans leur chambre. Comme de coutume il avait appliqué une vingtaine de claques par-dessus la culotte, puis elle avait senti avec effroi ses pouces se glisser sous l’élastique de celle-ci. Elle avait bien tenté de couiner et de l‘l’implorer « non..s’il te plait..pas la culotte, pas devant tout le monde » mais une fois encore, implacable il avait répliqué « une fessée se reçoit déculottée, tu le sais très bien, et nos amis aussi, j’en suis sur. Ne fait pas l’enfant, sinon tu sais que ce sera plus long ! ». Lucie en convient elle-même, ce ne fut pas, et de loin, la fessée la plus sévère qu’elle ait reçue, même si ce ne fut pas non plus, et loin de là, un simulacre. Mais comme le dit la belle insupportable elle-même, « la situation était tellement nouvelle pour moi, tellement presque incroyable, que je ne me souviens presque pas de la douleur. Je m’appliquais surtout à ne pas laisser le moindre cri m’échapper. Et ce n’est que lorsque mon mari m’a fait relever que je me suis rendue compte que mes joues étaient trempées de larmes. Bien sur, à peine relevée, je me suis empressée de tenter de remonter ma culotte. Mais, fidèle à ses habitude, mon mari me l’a interdit » Elle s’était donc retrouvée debout, les bras ballants, le slip tombé aux chevilles. Son mari l’avait alors autorisé à se rasseoir, non sans lui intimer l’ordre, d’un geste de l’index, de lui donner sa petite culotte qu’il avait glissée dans sa poche. Lucie avait obéi, non sans s’être furtivement frotté les fesses avant qu’elles ne touchent le canapé. Elle avait gardé les yeux baissés, n’osant pas croiser le regard des autres. C’est alors que le maître de maison a pris la parole :

« Mon cher, je vois avec plaisir que vous êtes de ces hommes qui maintiennent des traditions auxquelles mon épouse et moi sommes très attachés. Votre charmante épouse s’est conduite comme une gamine, beaucoup de maris soi disant évolués et modernes lui en auraient fait le reproche une fois rentrés à la maison. Et vous, chère petite madame, vous auriez du subir d’interminables réprimandes. Alors qu’ici les choses ont été réglées promptement, sans cris, sans aigreur. Et si votre mari me le permet, je vous félicite aussi, chère Lucie. L’obéissance est une qualité rare de nos jours. Vous avez subie vote fessée avec beaucoup de dignité. Et je pense que vous méritez de ne pas être la seule à témoigner ce soir de ce qu’une épouse doit parfois subir. » Il s’était alors tourné vers son épouse et avait dit : «tu sais que nous avons des choses à régler nous aussi, et comme je n’ai pas voulu t’empêcher de préparer notre repas j’avais prévu que nous le ferions après le départ de nos amis ou demain. Mais il me semble qu’il serait correct envers notre jeune amie de nous exécuter tout de suite» L’épouse avait hésité un instant, puis sans un mot s’était levée, et s’était dirigée vers le siège où son mari était assis. Elle ne lui avait pas répondu directement, mais s’état arrêtée devant Lucie et avait murmuré « c’est pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux vous le montrer à mon tour. Pour vous confirmer qu’il n’y a pas de honte, mais de la grandeur à être fessée par l’homme qu’on aime. » Et, sans même que son mari ait eu à le lui demander, elle avait relevé sa robe pourtant plutôt longue jusqu’au dessus de sa taille et s’était penchée, les mains posées sur la table basse du salon, le derrière tournée vers son homme. Celui-ci s’était alors levé, mais avant de commencer ce qui apparaissait comme maintenant inévitable, il avait dit avec un sourire que Lucie qualifiait elle-même de «craquant » : « Pour te féliciter de ta décision, et à tire tout à fait exceptionnel, je t’autorise à la baisser toi-même ma chérie » Et son épouse de répondre, la voix quand même un peu étranglée « merci, Monsieur », puis de s’exécuter, faisant glisser la culotte beige jusqu’à ses pieds, puis la retirant complètement avant de, tout simplement, la poser sur le dossier de la chaise puis de reprendre sa position, le corps plié en deux, la robe coincée sous ses coudes contre son corps, les deux mains tenant l’assise de la chaise. Le maître de maison s’était alors levé, il s’était placé à coté de sa femme, avait posé la main gauche au creux de ses reins, et de la main droite s’était mis à la fesser méthodiquement. Il s’appliquait, claquant alternativement chaque fesse, d’un mouvement ample, régulier, comme un métronome. Le derrière de madame Legoulle était moins rond et moins plein que celui de Lucie. Même si elle restait une très belle femme, le temps avait fait son œuvre, faisant perdre à cette paire de fesses un peu de sa fermeté et de son insolence. Les assistants avaient pu constater que les claques semblaient plus « s’enfoncer » dans ce derrière que dans celui, plus ferme, plus dur, plus résistant peut-être, de Lucie. Autant celui de celle-ci semblait une boule de granit sur lequel les coups claquaient comme des pétards, rendant un bruit clair de coup de fusil, autant celui de cette dame fort digne semblait amortir chaque claque, se déformer, marquer l’impact de la main une fraction de seconde, et rendre un bruit plus mat, comme étouffé. Par contre, alors que Lucie avait réussi, en serrant les dents à en avoir mal à la mâchoire, à ne pas lâcher le moindre cri, autant l’épouse scandait chaque claque d’un petit cri, bref, un peu étouffé. Une sorte de jappement qui alternait avec le bruit des chocs entre la main large du mari et ce cul qui tremblotait en rythme. « vlan » « aie » « vlan » « hiii » … Inconsciemment peut-être, Lucie avait gardé les jambes collées l’une à l’autre, les fesses serrées, réussissant ainsi à laisser caché son intimité. Et quand la fessée avait été terminée, elle avait réussi à se tourner de telle manière qu’elle avait pu se frotter les fesses sans que les assistants ne voient vraiment le coté pile de son individus. Seule la femme qui était maintenant courbée et copieusement fessée et qui se trouvait alors face à elle avait pu entrevoir brièvement son ventre et son sexe couvert seulement d’une petite bande de duvet blond et frisé. La belle Lucie avait en effet soin de sa petite chatte, l’épilant en grande partie, à la seule exception de cette bande étroite que son mari avait un jour qualifiée de « coiffure de Huron » par référence à la manière dont, affirmait-il, les indiens de cette tribu se coiffaient. Au contraire, quand monsieur Legoulle avait cessé de tanner la peau des fesses de son épouse et lui avait annoncé « tu peux te relever et calmer la chaleur » elle s’était redressée, et sans chercher un instant à cacher la touffe frisée qui ornait son bas ventre, s’était mise à se frotter les fesses tout en piétinant sur place en une sorte de danse rituelle. Lucie avoue avoir été troublée par le contraste entre la maîtresse de maison distinguée, attentive, presque guindée qui les avaient reçus, et cette femme nue jusqu’à la ceinture, se frottant les fesses cramoisies, aux cuisses larges et dont l’intimité disparaissait derrière un buisson épais et dru. . Son mari s’était alors levé, en déclarant « nos petites femmes ont été bien courageuses, nous allons boire le champagne en leur honneur » Et la soirée s’était ainsi terminée autour des coupes de champagne, la conversation reprenant, au moins entre les hommes, comme si cet intermède de femmes fessées n’avait jamais existé. Sauf qu’au moment de se séparer, la troisième femme, jusque là fort discrète avait embrassé sur les deux joues les deux autres puis leur avait murmuré : « La prochaine fois, c’est nous qui invitons, n’est-ce pas » Puis elle avait ajouté, « et je ne serais pas en reste » Et les trois couples s’étaient séparés sans que nul ne s’inquiète de savoir ce qu’elle voulait dire par là.

Voilà, ma chère, je pense que je vous ai retracé assez fidèlement ce que la belle Lucie m’a raconté finalement sans beaucoup se faire prier. Je me demande même si elle n’y a pas pris un certain plaisir. Après tout, peut-être que cette belle ingénue cache un tempérament quelque peu exhibitionniste ? Pour ma part je vous avoue qu’entendre cette belle plante décrire ainsi par le menu non seulement comment elle avait été fessée mais aussi comment l’avait été l’autre dame, plus âgée que moi m’a fort troublée. Je crains d’ailleurs que ma jeune amie s’en sois douté puisque, quand nous nous sommes séparées elle ma glissé innocemment : « merci pour ce moment agréable ma chère. Mais j’espère que nous nous reverrons bientôt. J’aimerais vous avoir à dîner un soir, avec votre mari bien sur, je suis sur que nous passerions une délicieuse soirée » Je ne sais pas ce qu’elle avait en tête en disant cela, je ne suis même pas sur qu’elle ait fait le lien avec le récit de cet autre dîner, mais je vous avoue que, sans être en rien prête à « passer à l’acte » il m’est venu quelques images furtives qui ont eu sur es sens la conséquence que vous devinerez ….

En espérant que vous aussi aurais les sens allumés, je vous embrasse.

Votre tendre

A.C.

Correspondance n° 7

« Correspondance »

Chapitre 7 :

Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Caroline réponds à la lettre de son amie Anne Charlotte, qui lui a fait découvrir qu’elles n’étaient pas les seules épouses de leu monde à avoir parfois les fesses claquées par leurs époux. Elle brûle d’en savoir plus, mais elle expose aussi sans rien cacher le trouble qu’elle ressent quand son mari la prive de culotte

Ma bonne amie,

Si j’en crois votre dernière lettre, nous allons bientôt pouvoir fonder une amicale des épouses de maris sévères ! Et il me semble bien que votre nouvelle jeune amie mériterait sans conteste d’en prendre la présidence, si toutefois les titres sont distribués en fonction des « mérites »Finalement, si nous nous comparons à elle, nos maris sont presque de doux compagnons ! Certes, je ne peux mesurer la sévérité des fessées que reçoit cette jeune épouse à la seule lecture d’un récit de deuxième main en quelque sorte. Mais si cuisantes que soient celles que je reçois de mon cher époux, au moins le sont elles toujours reçues dans la stricte intimité de notre ménage et, fort heureusement, vous êtes la seule à connaître ce coté de ma personnalité. Et si vous ne m’avez rien caché, il en est de même pour vous ? Mais comme, de votre coté, vous semblez être la seule de nous trois à connaître la morsure des lanières, je vous intronise sans barguigner vice-présidente (mon Dieu que ce mot vous va bien !) et je vous assure que je ne tiens pas à ce que les progrès éventuels de mon mari m’amènent à revendiquer une place plus éminente. Car il progresse, le bougre ! Pas vraiment en sévérité, mais au moins en imagination. Je m’explique. Je vous ai raconté comment, lors d’une fessée bien méritée et presque provoquée, il m’avait interdit de remettre ma culotte avant de partir à cette soirée. Tout au long de celle-ci, c’est donc à la fois les picotements consécutifs à la manière dont il avait été traité, et le contraste avec l’air frais arrivant directement sur lui, qui ont fait que je ne pouvais penser à autre chose qu’à mon pauvre derrière. Je sais que vous pouvez comprendre la difficulté de suivre une conversation on à bâton rompus avec les fesses encore brûlantes. Il me fallait en plus faire attention à ne pas grimacer quand je changeais de position. J’entends déjà votre objection, je n’avais qu’à ne pas rester assise. C’est vrai que dans les heures qui suivent les séances dont son tant amateurs nos époux, il est préférable de rester debout. Sauf que je vous assure qu’aller et venir au sein d’un groupe avec l’air tant soit peu naturel n’est pas si facile quand il vous manque une pièce de vêtement certes petite mais … essentielle ! Bien sur j’avais une jupe assez longue pour qu’en aucune manière l’absence de la petite culotte ait pu avoir des conséquences sur ma pudeur. Mais vous ne pouvez pas savoir combien cette absence est présente à l’esprit. Chaque fois que j’ai du me lever, j’avais le sentiment que toute l’assemblée allait savoir que j’étais nue sous ma jupe. Et quand, au hasard d’un buffet, un ou une autre convive m’effleurait le dos je sentais une sueur froide jusqu’au creux de mes reins. Je dois d’ailleurs à la vérité de dire que mon cher mari, pas les quelques plus ou moins discrètes caresses prodiguées à mon envers n’a pas contribué à ce que j’oublie l’état de celui-ci. Et peut-être la qualité de la conclusion dont je pense vous avoir déjà fait état, n’est elle pas sans rapport avec le fait que Monsieur avait su pendant toute cette soirée mondaine et pour tout dire quelque peu ennuyeuse que sa chère moitié cachait un derrière tout rouge sous sa sage jupe grise ! Je le pense d’autant plus que ce qui avait été, me semble-t-il, une décision ponctuelle, motivée par le fait que j’avais été fessée à la va-vite presque sur le seuil de notre maison, est devenu très rapidement une habitude, pour ne pas dire une règle. Bien sur, déjà auparavant, quand il arrivait à mon mari de se montrer autoritaire le soir à la maison, il m’était arrivé, sans même qu’il ait besoin de m’y contraindre, de ne pas remettre ce que j’avais du retirer pour lui laisser libre accès à son terrain d’activités. D’autant que le plus souvent il l’avait fait dans notre chambre alors que j’avais déjà revêtu ma tenue de nuit. Il a d’ailleurs eu, un soir, l’élégance de me dire que s’il regrettait de ne pas avoir à baisser cette petite culotte il me trouvait « craquante » quand il avait a relever ma longue chemise de nuit en pilou. Dois-je vous avouer que j’en avais été fort fière ? Et même quand il m’était arrivé de recevoir ce qu’il estime mon du au rez - de -chaussée, dans son bureau le plus souvent, alors que nous étions seuls à la maison, je ne m’imposais pas le frottement d’un slip sur le postérieur ainsi mit au vif. D’autant que cela permet à Monsieur, parfois, comme le votre le fait aussi me semble-t-il, de soulever la jupe ou la robe, voire de me demander de le faire, pour juger de l’évolution des couleurs de ce qu’il a appelé un jour « le soleil couchant ». Mais maintenant, c’est pour lui une conséquence quasi obligatoire de la fessée : je suis « interdite de culotte » Ainsi il m’arrive d’être punie un soir et de l’entendre dire, en conclusion de la séance, « et demain tu es privée n’est-ce pas ? » Et croyez moi, il veille à ce que son ordre soit respecté. La première fois qu’il a lancé ce commandement, j’ai pensé qu’il plaisantait, et en tout cas le lendemain la chose m’était sortie de la tête. Mais quand il est rentré, le soir, avant même de m’interroger sur ma journée, il a plaqué ses mains au « bon endroit », a froncé les sourcils, relevé à la volée le bas de ma robe, et découvrant la petite culotte que j’avais enfilée, sans penser à mal, le matin, il s’est écrié que « puisque j’avais décidé de ne pas obéir » il allait s’expliquer plus clairement. Et j’ai pris derechef une fessée mémorable qui m’a enlevé toute envie de remettre un slip non seulement le soir même mais à chaque fois qu’il me l’interdirait. C’est ainsi des jours entiers qu’il me faut me passer de ce petit morceau de tissus fin dont on ne comprend l’importance … que quand on en est privée. Quand je reste à la maison, ma fois, c’est de peu d’importance. Mais quand nous sortons le soir, c’est arrivé plusieurs fois, ou quand il lui prend la fantaisie de se montrer sévère à l’heure du déjeuner alors que je visite des amies l’après-midi, je revis ces heures d’angoisse au cours desquelles je ne cesse de me demander si « ça » ne pourrait pas se voir !

Mais j’ai assez parlé de moi ! parlez moi donc de vous, ma chère, e surtout, parlez moi encore de cette petite Lucie . Je vous avoue que je brûle d’en savoir plus sur cette fessée reçue devant autrui. Et plus encore sur celle reçue par une autre épouse, jusque là épargnée si j’ai bien compris. Vous en a –t-elle dit plus ? J’attends votre prochaine lette avec l’impatience que vous devinez, et je vous embrasse en vous suggérant d’embrasser en mon nom cette gentille Lucie !

Votre tendre

Caroline

Correspondance n°6

« Correspondance »

Chapitre 6 :

Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

Lors d’une soirée chez elle, Anne Charlotte, épouse régulièrement fessée par son époux, et qui est loin de s’en plaindre, a remarqué le ton sévère du mari de la belle Lucie L*. Quelques temps plus tard, celle-ci, qui l’avait invitée à prendre le thé n’a pas caché qu’en effet, elle faisait elle aussi partie de ces épouses dont les maris rougissent parfois le postérieur. Troublée par ces confidences directes, et surtout par le récit d’une fessée reçue par Lucie devant deux autres couples, elle s’empresse d’en rendre compte à son amie d’enfance, Caroline, qui, elle, a découvert plus récemment les affres mais aussi les plaisirs de ces pratiques.

Ma toute douce,

Quel bonheur encore une fois de lire votre lettre, que vous m’avez fait attendre, vilaine que vous êtes. Mais je comprends bien qu’avec un époux tellement empressé auprès de vous, vous n’ayez pas trop de loisir pour écrire à votre vielle amie qui en est réduite trop souvent à relire vos courriers précédents et à imaginer, avec les conséquences que vous devinez, vos moment de tendresse et de passion. Encore qu’il ne faut rien exagérer, et si, en effet, mon mari n’est plus aussi vigoureux qu’au début de notre relation, ni que je le voudrais parfois, il reste, j’ose dire le mot, un amant tout à fait empressé et même, je le pense bien que je n’ai pas vraiment d’élément pour comparer, talentueux. Je ne sais d’ailleurs si le hasard des rencontres nous a amené, vous et moi, à trouver des maris faits sur le même modèle ou si tout les hommes se ressemblent à ce point, mais il me semble qu’en effet, votre mari et le mien ont plus d’un point commun. Et en particulier cette attirance curieuse pour le verso de nos anatomies, et pas seulement pour les fustiger. Peut-être est-ce parce que je suis un peu plus avancé en âge et en expérience que vous, ma petite, mais moi j’ose écrire le mot que vous ne parvenez pas à tracer sur le papier : oui mon mari aime m’enculer. Voilà, c’est dit. Et, comme le votre si j’ai bien compris, il aime à me faire partager verbalement son enthousiasme dans ces moments de pénétration arrières. Il est vrai que ce cher homme, plutôt silencieux dans la vie ordinaire, est assez expansif dans ces moments là. Et il aime, en effet, à commenter ce qu’il est entrain de faire, et que pourtant je en peux pas ne pas savoir ! Peut-être vais-je vous choquer (encore que je doute de la chose, vous connaissant un tout petit peu mieux maintenant) mais je suis assez troublée moi aussi par ces mots qui, en effet, ne font pas partie du langage convenu des salons. Mais quoi, pourquoi nierai-je être quelque peu bouleversée par ces annonces faites d’une voix rauque : « je vais t’enculer bien à fond ! Je vais te bourrer le cul ma petite salope ! » Voire ces ordres impérieux : « présente bien ton cul que je le bourre » ou ces questions presque naïves : « tu la sens bien là ?» (Comment pourrais-je ne pas sentir cette tige épaisse qui me dilate le fondement ?) ou encore ces promesses, heureusement suivies de concrétisations : « je vais venir …je vais jouir…je vais tout t’envoyer dans le cul !, je vais t’emplir … » Eh oui, ma chère petite, ce Monsieur de V*, si bien élevé, qui sait pratiquer le baise main quand il convient, qui emploi un langage châtié si ce n’est parfois même recherché, sait fort opportunément oublier ces conventions de langage au moment qui convient. Et pour tout vous dire, même si l’habitude ne m’est venu qu’au cours des ans, il m’arrive de perdre aussi assez le contrôle de moi-même pour l’encourager sans plus de retenue par de grands « bourre moi, mets le moi, baise moi, donne moi tout mon amour ! » qui contribuent, je pense, pour beaucoup à ragaillardir le monsieur. Et pour en finir sur ce chapitre, je dois vous avouer que la conjugaison de ces manières d’exprimer nos enthousiasmes réciproques, ajoutés aux soupirs et aux feulements causés par le plaisir, quand ce n’est pas aux claquements de la main de l’un sur les fesses de l’autres, m’ont amenés parfois à rougir quelque peu en débarquant dans la salle du petit déjeuner d’hôtel où nous avions passé une soirée épicée.
Mais je vous raconterais cela une autre fois. Il me faut pour aujourd’hui ne pas oublier de poursuivre ma narration des aventures supposées – et vous allez le voir confirmées – de ma nouvelle amie, Lucie L* dont je vous ai déjà parlé. Vous vous souvenez peut-être que, à la manière dont son mari s’était adressé à elle, et à l’effet que cette voix avait eu sur son comportement, je m’étais demandé si Monsieur L *, un homme assez séduisant, plus vieux qu’elle, mais portant beau, avec un regard bleu acier assez troublant ma foi, ne faisait pas parfois preuve d’autorité sur son épouse, une jolie petite bécasse, un peu rondouillette mais tout à fait adorable au demeurant. Quand j’avais fait allusion à la manière dont s’était terminée cette soirée chez nos amis, il m’avait semblé qu’elle s’était un peu troublée. Pourtant, c’est elle qui a pris l’initiative de m’inviter à un thé chez elle, et bien entendu j’ai répondu à son invitation. Première surprise pour moi – agréable vous allez comprendre en quoi – il ne s’agissait pas d’une sempiternelle réunion de dames par laquelle il nous arrive de nous débarrasser en une seule fois d’une tripotée d’invitations à rendre et où personne n’écoute vraiment quiconque. J’étais la seule invitée, et la jolie Lucie m’a dit dés mon arrivée :

« Nous ne serons que vous deux, madame, ainsi nous pourrons parler tranquilles »

Pourtant, bien sur, rien n’indiquait qu’elle avait en tête d’aborder le sujet qui m’intriguait. Aussi ne me suis-je pas lancé tout à trac sur ce terrain, persuadée qu’il me faudrait développer des trésors d’ingéniosité et d’allusions pour espérer amener ma belle sur le terrain qui me convenait. Et bien pas du tout. Dés que, au détour d’une phrase et comme par inadvertance, j’ai abordé la question des maris parfois autoritaires, elle s’est lâchée sans la moindre réticence, me répondant tout de go :

« Ah bien sur, en épousant Louis, je savais à quoi m’en tenir en matière de discipline. Mais comme mes parents pratiquaient de même depuis toujours, j’avais si j’ose dire les fesses entrainées ! »

Et je vous assure que cela était dit avec le plus grand naturel, sans la moindre rougeur aux joues, comme si, après tout, elle me renseignait sur les gouts de son mari en matière de cuisine ou de musique ! Et à partir de là, je n’ai pratiquement plus eu besoin de relancer mon amie pour qu’elle me raconte par le menu son expérience en la matière. Les fessées enfantines données par les nounous puis ses grandes sœurs dument chapitrés par les parents quand elles gardaient leur cadette « et elles avaient intérêt à ce que nous soyons sages, sinon c’est elles qui prenaient la tripotée au retour des parents. » Puis la découverte de la large ceinture de cuir pendue dans l’entrée de la maison et dont l’utilisation sur le derrière des filles marquait dans la famille la sortie de l’enfance, à douze ans, juste après la première communion. Et la belle de commenter : « Bien sur, c’est tellement plus douloureux que les fessées reçues jusque là, je le savais pour avoir entendu les cris de mes sœurs quand elles y avaient droit, mais en même temps, j’étais presque impatiente d’être moi aussi une grande. Je sais bien que pour la plupart des gens, aujourd’hui, cela est complètement fou, mais chez nous cela paraissait normal. Cela arrivait à mes sœurs, à mes cousines, et même à maman et à mes tantes – de la part de mon grand-père puis de leurs maris bien sur – et aucune d’elle ne s’en cachait. » Vous imaginez vous, ma très chère, cette jolie blonde, aux formes généreuses (je dois dire que sa chute de reins donnerait envie à des moins acharnés que nos propres maris tant elle est ronde et pleine) qui me tient ce langage tout en sirotant son thé avec distinction ? Et qui continue sur le même ton, m’expliquant qu’après tout, le mariage n’avait eu comme conséquence que de passer d’une autorité à une autre, elle aussi cinglante. Vous vous doutez que je ne perdais pas une miette de ce récit, et je vous avoue qu’il m’apparaissait tellement impudique que je sentais une crispation au creux de mon ventre, et une rosée naître un peu plus bas. Pourtant je me gardais bien d’interrompre mon amie, la relançant seulement parfois d’un hochement de tête ou d’un prudent « vraiment ? »Et je fis bien puisque c’est ainsi qu’elle me confia, toujours avec son regard clair et innocent, que non seulement il lui était arrivée de recevoir la fessée de son mari en présence de ses sœurs plus âgées, mais aussi du mari de l’un d’entre elles, et même, mais là, quand même, j’ai cru voir une rougeur apparaître sur ses joues, d’avoir été fessée au cours d’un repas chez eux, en présence de deux couples d’amis. Et comme je m’étonnais :

« mais il ne vous a quand même pas … »

Elle me répondit presque sans ciller :

« oh si, bien sur j’ai bien tenté de lui demander de reporter la chose à plus tard, et au mois de ne pas me déculotter, mais rien ne l’a fait changer d’avis »

Et elle avait donc fini par se plier à l’exigence de son mari, et avait été fessée après avoir été déculottée devant leurs convives. Elle m’avoua que ces instants avaient été difficiles à vivre, mais ajouté qu’après qu’elle se soit relevée et reculottée, l’un des maris présent avait félicité le sien pour son caractère « et vous petite madame pour votre obéissance, qualité tellement rare aujourd’hui »Et il avait ajouté qu’il ne serait pas normal qu’elle soit la seule à en faire preuve. Il s’était alors tourné vers sa propre femme, une dame d’une cinquantaine d’année, très « bon chic bon genre », en disant : « ma chérie, comme de toutes manières tu la recevras ce soir, je pense que se serait une belle preuve d’amitié pour Lucie que d’accepter, comme elle, d’y passer maintenant » L’épouse s’était alors levée, elle s’était approchée d’elle et avait murmuré : « c’est pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux vous le montrer à mon tour. » Elle s’était alors dirigée d’elle-même vers son mari, avait elle-même remonté sa robe, puis baissé sa culotte jusqu’aux genoux avant de se baisser, mains aux genoux, présentant ses fesses à son mari. Lucie était encore émue en me racontant ce qu’elle appelait « le cadeau » que lui avait ainsi fait celle qui depuis est devenue une de ses plus proches amies. Elle avait reçue, selon les mots même de ma nouvelle amie, « une volée bien plus sévère que la mienne sans presque lâcher un cri » Mais son visage ruisselait de larmes quand son mari lui avait enfin donné l’autorisation de se relever. Elle l’avait fait, puis avait entamé une sorte de danse sur place en se frottant les fesses qui étaient devenues cramoisies, avant de remonter sa culotte, de se moucher en reniflant, puis de revenir s’asseoir au salon pour partager le café et les liqueurs. Quand à l’autre épouse, qui n’avait pipé mot sur le moment, elle avait tout simplement déclaré quand ils se quittaient : « la prochaine fois, c’est nous qui invitons n’est ce pas ? Et … je ne serais pas en reste. » Et quelques semaines plus tard c’est au moment de l’apéritif, chez elle, que cette femme a reçu ce qui était, Lucie ne l’a appris qu’après, la première fessée de sa vie. « Et d’ailleurs, je pense que cela a été la dernière » avait ajouté Lucie, « c’est juste qu’elle avait cru qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Et elle m’a avoué que son mari avait eu presque plus de mal à passer à l’acte qu’elle. »
Vous voyez, ma toute douce, que si les hommes sont parfois de drôles d’animaux, nos consœurs sont parfois aussi étonnante. En tout cas, je pense que je vais me faire de cette petite Lucie une vraie amie. Je vous avoue qu’elle m’avait d’abord semblée un peu, comment dire, bécasse. Mais, après cette après-midi passée en sa compagnie, je suis largement revenue sur mon jugement. Elle est peut-être seulement étonnamment « nature ». En tout cas elle assume parfaitement sa condition, sans honte ni forfanterie, et en tout cas sans le moindre soupçon de perversité. Par contre il me semble qu’elle est aussi sans le moindre soupçon de pudibonderie, si ce n’est même de pudeur. Ainsi, quand elle me parlait de l’usage fait par son mari de la large règle en bois qu’il utilise dans son métier d’architecte, elle a tout bonnement relevé sa jupette pour me faire constater les marques violettes. Certes, elles défiguraient un peu le joufflu de la belle. Mais, mon dieu qu’elle a de belles fesses ! A en être jalouse ! Je vous avoue que quand j’ai regagné ma voiture ma petite culotte était trempée. Une fois encore, j’ai du céder à mes coupables penchants. Si d’aventure vous y cédiez aussi en lisant la présente, j’en serais ravie, ma belle.

Votre amie pour toujours.

Anne Charlotte.