Correspondance n° 17
Deuxième série
Chapitre 17 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De V**
Caroline et Anne – Charlotte, amies d’enfance toutes deux
mariées, entretiennent une correspondance régulière et confidentielle. L’une et
l’autre ont en effet en commun de recevoir régulièrement la fessée de leurs
époux respectifs et elles prennent un véritable plaisir à lire les récits des
séances subies par l’autre, comme du reste à faire celui des celles qu’elles
reçoivent. Anne – Charlotte n’a d’ailleurs pas caché à son amie qu’il lui était
arrivé de se caresser en lisant ses lettres, et elle sait aujourd’hui que c’est
réciproque. De plus, par les confidences
de deux autres femmes, elle s’est rendu compte que son amie et elle n’étaient
pas les seules épouses à connaître la sévérité maritale. Deux de ses amies lui
ont en effet avoué non seulement être elles aussi régulièrement fessées, mais
aussi l’avoir déjà été devant témoins. L’une d’elle a de plus elle-même flanqué
une fessée à une autre femme, et cela ne lui a pas été indifférent.
Quelques mois après leurs premières confidences sur ce
sujet, Caroline, qui était novice en la matière au début alors que son amie la
recevait depuis longtemps, a elle aussi découvert le martinet, et son mari est
aussi devenu plus sévère. Son amie lui a
même suggéré que son intérêt pour les histoires de fessées chez les autres
l’avait peut-être amenée à avoir des attitudes qui « appelaient la
fessée ». Bien qu’elle s’en défende, la nouvelle qu’elle annonce à Anne –
Charlotte dans cette nouvelle lettre va tout à fait dans ce sens.
Ma chère et tendre amie,
Il vous est arrivé de faire plus que sous entendre que je
serais, par mon attitude, à l’origine du regain de sévérité de mon époux, ou
tout du moins de son gout de plus en plus affirmé pour la manifestation de
celle si sur mon postérieur. Pourtant, si je ne vous ai jamais caché – même si
j’en avais tellement honte au début de nos échanges – que ces séances si
douloureuses soient-elles n’étaient pas sans effet sur mes sens, je vous assure
que leur fréquence est telle depuis quelques mois que je n’ai vraiment nul
besoin de les provoquer. D’autant que
Monsieur semble avoir prit gout aux innovations et qu’après m’avoir fait
découvrir, dans les conditions que je vous ai raconté, le martinet des enfants,
il a cru bon de faire gouter d’autres instruments à mes fesses qui n’en
demandaient pas tant. Ainsi, aux alentour de Noël, ai-je découvert un soir,
dépassant du porte parapluie de notre entrée,
la poignée de cuir noir tressée de la cravache qui trainait dans le bric
à brac du garage depuis des années, mon cher mari n’ayant pas poursuivi la
pratique de l’équitation de sa jeunesse. J’avais même été presque plus flattée
que choquée le soir où, après qu’il m’ait
besogné par l’arrière il s’était écrié « C’est quand même meilleur
de monter sa chérie qu’un cheval ! » Remarque qui le brille certes
pas par son élégance ni par son respect pour l’épouse que je suis mais qui,
dans ces circonstances, m’avait semblé une sorte de compliment gaillard. L’analogie
entre l’art équestre et l’érotisme conjugal ne s’est d’ailleurs pas arrêté là,
et à plusieurs reprises, alors que nos cabrioles amoureuses m’amenaient à lui
présenter mes arrières, il s’est mis à me tirer les cheveux, comme s’il
s’agissait de la crinière d’un cheval, tout en me bourrant de grands coups de
reins comme au rythme d’une chevauchée furieuse. Et pour compléter le tableau, il calquait mes
fesses comme un cavalier cravache sa monture. Je ne dirais certainement que se
faire ainsi malmener la chevelure soit jouissif. Par contre, comment ne pas
reconnaître que cette possession furieuse ne m’a pas laissée
indifférente ? Pour autant, et c’est la preuve que malgré les étapes que
mon maître et mari m’a fait parcourir dans la perversion, je suis encore naïve,
je n’ai pas compris tout de suite pourquoi cet objet insolite se trouvait là.
Je ne l’ai compris que le soir, quand le susdit maître a décidé, pour une
raison dont je n’ai gardé aucun souvenir, de s’occuper de me fesses avant que
nous n’ayons rejoint la chambre conjugale. Quand je me suis retrouvée « à
poil » selon l’expression sans ambiguïté de mon mari, debout, les mains
posées sur le manteau de la cheminée et sommée « d’écarter les jambes et
de bien présenter mon cul » je m’attendais à ce qu’il aille chercher le
fameux « Marcel » voire que, comme il l’avait déjà fait une fois ou
deux, il fasse coulisser sa ceinture pour m’en flatter les fesses. Mais non,
c’est une douleur à laquelle je ne m’attendais pas qui ma fait littéralement
sauter en l’air. C’était comme si toute l’énergie d’une fessée s’était
concentrée sur un point précis, minuscule, de mes fesses. Et quand je me suis
retournée, j’ai vu mon mari, souriant, qui faisait doucement claquer l’extrémité
de la fameuse cravache dans la paume de sa main gauche en disant :
-Mon petit cheval va reprendre sa place, et cesser de
ruer ! Et il va prendre sa douzaine sans b ouger les mains.
J’avais bien sur déjà compris la règle du jeu. Depuis un
moment déjà mon tourmenteur conjugal avait la manie de scander ses fessées par
douzaine. Douze claques sur chaque fesse, douze coups de martinet sur les
cuisses, ou ce qu’il appelait « la grosse » : douze fois douze
claques. J’aurais donc à supporter le claquement de cette petite languette de
cuir douze fois sans lâcher le manteau de la cheminée, faute de quoi il
reprendrait du début. Au monis, puisque monsieur jouait à cingler la croupe
d’un cheval, celui-ci n’aurait pas à compter les cops à voix haute ! J’ai
fais en sorte que la punition ne soit pas allongée, sans pousser quand même le
jeu jusqu’à hennir, mais pas sans crier cependant.
Mais visiblement, cette nouveauté n’a pas suffit à Monsieur.
La semaine dernière, un livreur a déposé à la maison un colis à l’adresse du
maître de maison. Je n’y ai pas fait plus attention que cela, me contentant de
le laisser dans l’entrée, là où il l’a trouvé en revenant à la maison. Ce n’est
que plus tard que je me suis souvenu qu’il avait emmené le paquet dans son
bureau sans m’en parler. Et c’est dans ce même bureau qu’il m’a demandé de le
rejoindre avant le dîner. Quand je suis entrée, j’ai vu sur son bureau une
bouteille de champagne, deux verres, et une sorte de boite longue et étroite en
bois vernis.
« Ma chérie, nous allons fêter l’arrivée d’un cadeau
pour nous »
« Un cadeau ? Mais pourquoi ? Qu’est ce que
c’est ? »
« C’est une surprise … buvons d’abord à notre amour, ma chérie »
Il verse deux verres, nous trinquons, nous buvons une ou
deux gorgées, et la curiosité me pousse à lui demander :
« Mais, c’est quoi ce cadeau ? C’est
ça ? » en désignant la boite de bois.
« Regarde toi-même, ma chérie. Je pense vraiment que
maintenant tu es prête pour cela. »
Sans comprendre je m’approche et je vois l’étiquette de
cuivre sur la boite, marquée « English Canne and Stick Tradition » tandis
qu’il m’encourage :
« Ouvres-la … »
Je fais jouer la fermeture et je soulève le couvercle,
découvrant une sorte de boite capitonnée d’un tissu soyeux violet sur lequel
repose une sorte de tige en bois clair.
« Mais …qu’est-ce que c’est ? »
« Tu ne vois pas ? Je pense que tes fesses peuvent
découvrir cela maintenant »
Je sort le morceau de bois, le prend en main, et
immédiatement je le lui tend, il le saisi et le fait se plier un peu, comme
pour l’éprouver puis le fait siffler ans l’air. Bien sur, j’ai quand même compris,
et je suis terrorisée. Bien sur, j’ai déjà vu des photos de cet objet, sur
Internet, sur les sites orientés « S.M. ». Il s’agit d’une tige de
bois d’un peu moins d’un mètre de long, large d’à peu près un centimètre et
épaisse de la moitié. Au toucher le bois semble un peu satiné. Elle est un peu
plus épaisse à un bout, comme pour être prise en main par une sorte de
poignée.. Une canne, c’est une canne, cet instrument terrible utilisé pour les
punitions en Grande Bretagne. Celui qui laisse des marques si terribles que
j’ai évité de regarder les photos de ces fesses estropiées. Il fait passer
lentement l’objet dans le creux de sa main, comme pour en constater la douceur.
Et pour l’avoir moi-même touchée, je sais qu’en effet le bois est très doux. Ce
qui n’empêchera évidemment pas l’objet d’être terriblement blessant s’il est
utilisé avec vigueur. Or, sans rien cacher de ses intention, il agite cet objet
dans l’air, vérifiant ainsi sa flexibilité et faisant siffler l’air.
« Tu ne vas pas …. Tu ne veux pas … ? »
« Mais si, ma chérie, il est temps que tu vives cette
étape, je suis sur que je vais être fier de toi »
« Mais c’est … c’est … »
« Oui, c’est une canne,
ma chérie. A strik comme disent nos amis anglais. Un grand moment de tradition. Je sais que
tu le mérites, je sais que tu ne me décevras pas»
« Tu…tu veux vraiment me
frapper avec cela ? »
« Te frapper ? Tu
sais bien que non, mon amour. Je ne t’ai jamais frappée, ma chérie. Mais, oui,
je vais te cingler les fesses, je vais te marquer le cul mon amour. Je veux que
ton cul porte les zébrures de mon amour. »
« Mais …pourquoi ?
Qu’est ce que j’ai fais ? »
« Mais rien, ma chérie.
Je ne veux pas te punir, je veux te montrer combien je t’aime. Je veux
t’accompagner dans une grande découverte. Allez, va te mettre en place. »
Il ne me
demandait pas si je voulais, et en même temps il n’ordonnait pas vraiment. Sa
voix n’avait pas la sévérité qu’il sait lui donner quand il veut me tanner les
fesses pour ce qu’il estime ou feint d’estimer une bonne raison. J’aurais
peut-être pu refuser, discuter, le faire changer d’avis. Mais est-ce vraiment
cela que je voulais ? A vrai dire, à la réflexion, il me semble que dés
que j’ai eu compris ce qu’étais cet objet et ce à quoi il devait servir,
j’avais déjà admis ce qui allait suivre.
« Retire
ta robe, ma chérie, et penche toi sur le dossier du fauteuil, pose tes mains
sur l’assise, tu seras mieux ainsi »
J’ai à
peine hésité une fraction de seconde. Il me regardait avec des yeux brillants,
amoureux je pense, tout en appréciant la flexibilité de la canne. En le
regardant bien en face, j’ai fait passer ma robe par la tête, et je me suis
retrouvé en soutien gorge et culotte.
« Laisses
tes bas, retires tes chaussures et installe toi, tu es parfaite ainsi »
Je me suis
positionnée comme il me l’avait demandé, le souffle un peu court, le cœur
battant. Il s’est positionné près de moi, et il a posé la baguette de bois sur
mes fesses. Il a juste tapoté un petit coup, comme pour découvrir le terrain.
Puis je l’ai entendu dire, d’une vois un peu étranglée :
« Baisses
ta culotte, s’il te plait, jusqu’aux genoux, et écarte un peu plus les jambes. »
J’ai fait
comme il le demandait, me retrouvant ainsi les jambes entravées par mon slip
tendu entre mes genoux.
« Pour
la première fois, ce sera seulement six coups ma chérie »
Une
nouvelle fois, il a posé la tige de bois, mais directement sur mes fesses cette
fois. Curieusement le bois n’était pas froid, il était même plutôt doux, comme
presque velouté. Il a encore tapoté trois ou quatre coups, très légers. Puis
j’ai entendu un sifflement bref, interrompu par un bruit sec, et j’ai su que la
canne s’abattait sur mon derrière. Mais curieusement je n’ai pas senti la
douleur comme lors d’une claque à la main
ou d’un coup de martinet. J’ai
senti l’impact sur ma peau, j’ai senti mes fesses se contracter, mais ce n’est
qu’une fraction de seconde plus tard que la douleur a véritablement explosée.
Je sais que j’ai alors rugit, un cri tripal. J’ai vraiment eu le sentiment que
ma peau avait été déchirée, lacérée. J’en ai eu le souffle coupé. Je sais que
tout en psalmodiant une plainte continue j’ouvrais la bouche comme un poisson
hors de l’eau. J’ai porté les mains à
mes fesses, et j’ai presque été étonnée qu’elles ne soient pas en sang. J’ai
juste effleuré l’endroit où la canne avait cinglé mon cul, ravivant encore, si
c’est possible, l’intolérable douleur. J’ai encore sautillé quelques instants,
les mains plaquées sur mon cul, sans que mon mari ne m’en fasse le reproche.
L’impact de la canne sur mes fesses provoquait une souffrance totalement
différente de toutes celles causées par la main ou par d’autres instruments.
Ici la douleur était comme concentrée, ramassée sur ce mince trait qui me
coupait le derrière. Elle ne se diffusait pas sur toute la surface comme la
claque d’une main l’averse des lanières d’un martinet. Même quand c’était une
ceinture, à peine plus large en fait que cette canne, qui m’avait lacéré les
fesses, la douleur s’était en quelque sorte diffusée depuis l’impact vers
l’extérieur. Un peu comme quand une goutte d’eau tombe sur un sol sec qui
l’absorbe en en étendant la tâche autours. Ici rien de tout cela, je peux même
dire au contraire. Il me semble que la sensation de déchirure se réfractait,
non en violence mais en surface concernée. Cette ligne nette de douleur absolue
absorbait, avalait, non seulement toute la surface de mon cul mais en quelque
sorte toute ma personne. J’étais toute
entière réduite à ce trait rectiligne. Mais
malgré la sensation de déchirure qui commençait à peine à s’estomper, c’est
sans que mon mari ait eu besoin de m’en donner l’ordre que je me suis remise en
position. Est-ce de ma part obéissance ou fierté ? Il m’en avait annoncé
six, je n’ai pas vraiment envisagé la possibilité que je ne les reçoivent
pas. A postériori, je pense que si j’avais demandé à en rester là, mon mari qui
est tout sauf une brute, aurait aussitôt cessé. Je n’y ai pas pensé un seul
instant. Autant il m’est arrivé, lors de fessées manuelles, d’implorer son
pardon, de lui demander de cesser – tout en sachant qu’il n’en ferait rien –
autant, ici, et peut-être parce que je savais inconsciemment qu’il le ferait si
je le lui demandais, la tentation de lui demander d’arrêter ne m’a pas
effleurée. Je me suis donc repositionnée exactement comme pour la première
frappe. Le buste penché par-dessus le dossier du fauteuil, les hanches contre
celui-ci. Je pense que je ne serais pas parvenu à garder la position si je
n’avais pas eu ce support. Les mains posées sur les accoudoirs. Je n’ai pas prononcé un mot, à part bien sur
ce cri qui venait plus de on ventre que de ma tête. Mon mari non plus. Le
silence était redevenu total, compact. Et c’est donc encore à cinq reprises que
le cycle a repris. Canne posée sur le derrière, tapotements légers, comme s’il
cherchait à définir précisément l’impact du prochain coup, puis ce sifflement
de serpent qui va mordre, ce « shlcak » très bref, qu’à chaque fois
j’ai entendu à l’ultime fraction de seconde avant de sentir la peau exploser.
Avec à chaque fois cette même sensation de déchirure. Un fin trait de douleur
absolue, qui semble hésiter un instant avant de pénétrer au plus profond de
moi-même, comme si l’instrument n’était pas resté à la surfa ce de la peau mais
était véritablement entré en moi. Puis
la barre de fer portée au rouge revient du plus profond de moi jusqu’à exploser
une seconde fois, comme une mine qui fait se soulever la terre. Et à chaque
fois ce cri, au-delà de la conscience, incontrôlable. Un hurlement venu des
tripes, qui se prolonge par une longue plainte, par de multiples jappements,
tandis que mes mains tentent d’atténuer la cuisson, ne faisant en fait que la
raviver quand elles touchent la ligne incandescente marquée par l’instrument. A
chaque impact, mon corps s’est redressé comme un ressort qu’on lâche. Après chaque coup j’ai
entamé cette sorte de dans sur place, d’un pied sur l’autre, sautillements et
piétinements mélangés. A chaque fois j’ai eu le sentiment que, cette fois, ma
peau avait vraiment éclatée, comme celle d’une tomate quand on la plonge dans
l’eau bouillante. A chaque fois j’ai porté le bout des doigts sur mes fesses,
persuadée qu’elles étaient en sang. Et a chaque fois ils n’ont rencontrés
qu’une nouvelle boursouflure, parallèle à la précédente. A chaque fois la
douleur est allée au-delà du mesurable. A chaque fois j’ai eu le sentiment que
mon cœur s’était arrêté lors de l’impact, pour repartir follement quand la
souffrance pénétrait tout mon corps. A chaque fois j’ai hurlé, haleté, aspiré
l’air comme si j’allais me noyer. Et à chaque fois j’ai repris la position pour
attendre la frappe suivante. La première m’avait atteint juste au milieu des
fesses, comme une sorte d’équateur, parfaitement perpendiculaire à la raie des
fesses. Pour la deuxième, j’ai senti qu’il positionnait la canne un peu au
dessus, et elle s’est abattue très précisément là où il l’avait prévu. Et
chaque frappe suivante a ainsi été parfaitement parallèle à la précédente.
L’une d’entre elles, peut-être la plus terrible à supporter, frappant mon
derrière à l’ultime limite d’avec les cuisses. Ai-je vraiment compté les
coups ? A vrai dire je n’en sais rien. Je pense que j’ai compris que la
séance était terminée quand la canne a fait un doublon. Le même sifflement,
mais suivi de deux morsures consécutives, la seconde venant frapper avant même que la
meurtrissure de la première ait atteint son paroxysme. Cette fois, mes jambes
ont lâchées. Le ressort s’est cassé. Je me suis retrouvée à terre, roulée en
boule, en position fœtale, n’ayant presque plus la force de crier, mais
seulement de pousser une sorte de long hululement continu et sanglotant. Il m’a
fallu un long moment avant d’être capable, avec l’aide me mon mari, de me
trainer jusqu’au divan pour m’y allonger, sur le ventre bien sur, le visage
caché dans le pli de mon coude. Je n’ai même pas eu la force de chercher à voir
dans quel état était mon pauvre cul. Je peux pourtant vous dire que plusieurs
heures plus tard, quand j’ai pu le regarder dans le miroir de ma salle de bain,
il était dans un état à faire peur. Je n’oserais en définir la couleur, qui
devait osciller entre le bleu – noir et le jaune sale. Mais surtout il était
traversé de part en part par six affreuses lignes, des boursouflures violacées
parfaitement parallèles. La première presque au niveau de mes reins, juste en
dessous en fait (mon homme m’a expliqué par la suite qu’il lui fallait faire
très attention, justement, à ce que les coups tombent bien sur les fesses et
non pas sur le bas du dos où ils pourraient blesser) et la dernière presque en
dessous du globe fessier. Pendant la séance, et même après, j’avais eu vraiment
la sensation que ma peau avait réellement éclatée, que mon cul n’était qu’un
champ de plaies béantes. Et je suis tout à fait sure qu’en maniant cet engin on
peut tout à fait, en effet, lacérer la peau jusqu’à la faire saigner. Mais,
bien sur, mon mari avait dosé ses coups pour justement ne pas aller à cette
extrémité qui le révulse. Je vous avoue que je ne sais toujours pas comment il
s’est « entraîné » de la sorte. Mais si mon derrière n’était pas
vraiment en sang, ces traces boursoufflées étaient hypersensibles. Le moindre
effleurement me faisait crier de douleur, une sorte de courant électrique
traversant tout mon corps. Vous ne serez pas étonnée que je sois restée trois
jours sans pouvoir m’asseoir. Chaque fois que j’ai tenté de le faire, c’était
comme si je le faisais sur une plaque chauffée à blanc. Bien sur j’ai dormi sur
le ventre presque huit jours, mais pendant les trois premiers jours j’ai même
mangé à genoux sur ma chaise ! Et vous devinez la torture que c’était
chaque fois que je devais passer une culotte. Du reste, étant en plus dans
l’incapacité de sortir, je suis restée plusieurs jours sans même envisager
cette possibilité ! Je dois dire que mon mari en était ravi. Il ne se passait
pas une demi-journée sans qu’il vienne me demander de relever ma chemise de
nuit (c’est dans cette tenue que j’ai passé les trois jours qui ont suivi cette
« initiation » pour reprendre les mots de mon cher mari) pour
constater l’état de mon fessier. Vous ne serez pas étonnée si je vous dit qu’à
chaque fois, cette vue entraînait chez lui la conséquence que vous devinez, et
vous comprendrez qu’en épouse obéissante, je ne laissais pas mon maître et
seigneur sans le soulager… Il était pourtant hors de question, vous le
comprenez, que celui-ci puisse m’honorer dans la position classique du
missionnaire. Du reste, le jour même de la séance, il était hors de question
que j’adopte quelque position que se fut. Mon tortionnaire a eu du reste la
délicatesse de ne pas même me le suggérer. Mon fondement était tellement
dévasté que je n’aurais pas supporté la moindre caresse. Il fallait d’abord
qu’on apporte à ce fessier dévasté et déchiqueté les soins qu’il appelait. Le
soir, mon tortionnaire se muait en infirmier pour appliquer sur mes pauvres
fesses une crème apaisante et cicatrisante. Mais juste après la séance, c’est
d’une autre crème qu’il aspergea mon cul. Autant vous le dire, au cas où
pareille aventure vous arriverait, ce qu’à Votre Mari ne plaise, cette liqueur
qui nous fait tant plaisir parfois n’a pas les vertus thérapeutiques qu’on
pouvait espérer. Au contraire même, le contact de cette pommade tiède a plutôt
ravivé la brûlure. Mais comment ne pas être en même temps flattée en entendant
celui qui, pourtant, vient de vous mettre le cul à vif dire, la voix
étranglée : « Ne bouges pas ma chérie, je vais baptiser ton
cul » et de comprendre qu’il a sorti son sexe et est entrain de se branler
jusqu’à ce qu’il gémisse « oui ! Putain qu’il est beau ! je vais
venir, je vais l’arroser ma salope ! Tiens, prends ça ! » et de
sentir en effet sa jouissance jaillir et venir s’écraser sur ce champs de
bataille labouré qu’était mon cul. Peut-être est-ce un effet de l’état émotif
dans lequel je me trouvais, mais j’ai eu l’impression qu’il jutait plus
abondamment que d’ordinaire. Son foutre m’a semblait inonder mes fesses, et je
le sentais qui coulait lentement sur elles et jusque dans la raie, venant ainsi
humidifier mon petit trou. Les sanglots et les plaintes n’étaient pas encore
taris, et pourtant il a suffit que mon index vienne à peine titiller mon bouton
pour que les cris de la jouissance viennent les remplacer, alors que je
m’écroulais, usée de douleur et de plaisir.
Je me suis un moment endormie sur ce sofa, les fesses toujours à l’air.
Et plus tard, l’Homme est revenu, m’a tendrement embrassé, et a susurré à mon
oreille combien il était fier de moi. Les mots crus se mêlaient aux mots
tendre : « Tu as été merveilleuse de courage et de force mon amour.
La canne a révélé combien ton cul est fait pour être meurtri de coups d’amour.
Jamais il n’a été plus beau qu »aujourd’hui. Jamais je n’avais vu plus
beau que ton cul creusé à chaque coup. Chaque trace sur tes fesses est comme
une preuve d’amour, de mon amour. J’ai failli jouir rien qu’en voyant ton cul
réagir quand la canne venait le cingler. Tu sais, mon amour, j’ai du prendre
sur moi pour aller au bout des six coups que je t’avais promis, tant j’avais
envie de me jeter sur tout pour t’enculer. D’ailleurs, je vais le faire
maintenant ! Ouvres tes fesses ma chérie, montres moi bien ton petit trou. » Bien sur, malgré la
douleur qui transformait encore mon cul en volcan, je me sus exécutée. Aussi
délicatement que j’ai pu, en faisant bien attention à ne pas toucher aux
boursoufflures qui les défiguraient, j’ai écarté les fesses de mes deux mains.
Je grimaçais de douleur mais en même temps j’entendais l’Homme qui haletait
« oui …vas-y, écartes, ouvres ton cul ! oui, je vois ton œillet, je
vois ton trou du cul ma salope. Je vais le défoncer, je vais t’enculer comme
jamais ! » Et il tint sa promesse, et de belle manière ! La
simultanéité entre le frottement presque insupportable de son ventre sur mes
fesses à vif et la dilatation de mon petit trou taraudé par une bite qui m’a
semblé avoir des dimensions nouvelles a entraîné une véritable explosion. Mon
cri était en même temps celui de la souffrance intolérable, de la peau écorchée
griffée par la sienne et celle de mon pauvre petit trou forcé d’un coup de
reins puissant, qui semblait devoir faire exploser ce petit trou pourtant déjà
habitué à de telles visites, et celui d’une jouissance je ne dirais pas plus
forte mais en tout cas différente de toutes celles que j’avais connu jusque là.
Mon mari profite souvent de ces moments où son dard est planté bien profond
dans mon fondement pour ponctuer ses va-et-vient de grandes claques sur mes
fesses. Il s’ne est heureusement abstenu, mais, une fois sa bite enfoncée
jusqu’aux couilles, il s’est redressé à demi, et a saisi mes seins à pleines mains
au travers de mon petit haut que je n’avais pas ôté. « Oui ! Je vais
jouir en toi, salope ! Je t’encule à fond, ma chienne ! Je vais venir
mon amour ! Je vais jouir en toi ma reine ! Je vais te défoncer la
rondelle ma putain ! Je …. » Le reste a été recouvert par nos deux
cris de jouissance. Par trois ou quatre fois au cours des deux jours qui ont
suivis, il m’a ainsi honoré par les voies détournées. Avec moins de
manifestations orales de son plaisir, bien sur, mais, me semble-t-il, avec
toujours autant de virilité. Il me
semblait que sa bite était infatigable, et que le sperme se régénérait aussi
vite qu’il jaillissait. D’autant qu’en plus de ces visites de ma porte secrète,
le Monsieur avait tenu, à plusieurs reprises, à se branler sans me toucher mais
en arrosant tantôt mes seins, tantôt mon visage, de l’expression de son
admiration. Jusqu’à ce que soit moi qui, le surlendemain, prenne l’initiative
en lui demandant, presque humblement, l’autorisation de le sucer. Je suis
restée sur le ventre, il est venu s’agenouiller sur l’accoudoir du canapé, me
présentant sa bite comme une offrande. Je l’ai absorbée goulument, et je me
suis mise à le pomper de toutes mes forces, tout en massant ses couilles d’une
main et en introduisant l’index de l’autre entre ses fesses. Une fois encore,
il n’a pas pu ne pas me faire partager la montée de son plaisir. « Vas-y,
suce moi, suce moi à fond ! Bouffe ma bite ! Nom de Dieu, je vois ton
cul ! Je t’ai marqué le cul ma salope, je t’ai zébré ton cul, et
maintenant je vais … » il n’a pas pu aller plus loin, j’avais enfoncé d’un
coup mon doigt dans son cul, déclenchant chez lui un coup de rein à me
décrocher la mâchoire. Sa bite est venue au fond de ma gorge, je me suis juste
reculée à temps pour sentir son jus en jaillir, inonder ma bouche, recouvrir
mes gencives et déborder par la comissure des lèvres tandis qu’il avait lâché
mes seins pour me saisir par les cheveux et m’enfoncer son dard encore plus
profond en beuglant « je t’emplis ! Avale mon amour ! Bois ma
salope ! « Pour finir par ces mots dont vous comprendrez qu’ils
justifieraient à eux seul l’épreuve que j’ai vécu : « Argh !!
Putain je t’aime ! » Mais est-ce vraiment pour cela que j’ai supporté
cette douleur à proprement parler insupportable ? Que j’ai accepté qu’à six
reprises mon cul soit véritablement déchiré ? Que j’ai pu souffrir plus
que jamais je n’avais souffert ? Que les larmes ont coulé de mes yeux dés
la première frappe, que j’ai crié ma douleur à pleine voix, que j’ai trépigné,
sautillé, hululé de douleur ? A vrai dire, je n’en suis pas sur. D’autant
que ces mots d’amour avoué qui m’ont tellement bouleversée ont été la
conclusion de cette séance si violente, et que rien ne pouvait me laisser
présumer qu’ils le seraient. Alors est-ce par devoir d’obéissance à mon
époux ? Bien sur que non. Vous êtes bien placée pour savoir que celui qui
obéit le plus n’est pas toujours celle qu’on pense dans ce genre de moments.
Rien n’est plus loin de moi que la femme soumise, n’osant rien refuser à un
homme. Et pour tout dire rien n’est lus loin de mon mari que l’époux brutal
jouissant de l’obéissance servile de sa femme. Même si vous savez aussi que ces
moments ne sont en rien des jeux, des simulacres. J’ai été flagellée à coups de
canne, ma peau a été blessée, meurtrie au-delà de l’imaginable. Mon homme n’a
pas « fait comme si » il me tannait les fesses à la canne. Il l’a
fait. Vraiment. Sérieusement. Violemment. En ai-je ressenti une sorte de
plaisir masochiste ? En aucune manière. J’ai peur de la souffrance, je la haïs,
je l’évite autant que je peux. Je n’aime pas souffrir. Et pourtant je l’ai
accepté, consciemment, presque sereinement. Par fierté ? Pour me prouver
que je pouvais le faire ? Pour le lui prouver, à lui ? Je n’en sais
rien. Ai-je accepté ces moments si difficiles pour faire plaisir à mon
homme ? Je ne pense pas. Pour qu’il m’en aime plus ? Qui peut le
dire ? Je n’ai pas jouit d’être battue. Tout au contraire j’ai souffert
au-delà de ce que je peux exprimer. Et pourtant, comment nier que j’ai aussi
jouit peut-être pas plus mais en tout cas différemment que jamais auparavant.
Vous ne
serez pas étonnée si je vous dis qu’en écrivant ces mots, et bien que mon cul
soit encore défiguré et douloureux, la mouille me dégouline de la foufoune. Je
vous aime trop pour souhaiter que vous subissiez un jour un tel traitement. Et
je vous aime trop pour ne pas vous souhaiter de le découvrir.
Votre amie
qui s’enfonce dans le vice avec délectation
Caro