vendredi 24 avril 2015

Traditions d'outre manche 4 : Deuxième séjour



TRADITIONS D’OUTRE – MANCHE 4
Un deuxième séjour d’Hélène chez Mary

                   L’acceptation.

Hélène avait-elle hésitée avant d’accepter l’invitation de son amie anglaise ?
 Oui, bien sûr. Elle savait bien qu’en y répondant, elle poursuivrait sur une route dont elle présentait bien qu’elle serait déroutante. La première soirée passée chez ses amis anglais ne l’avait-elle pas été ? Hélène sentait bien que retourner dans cette maison, retrouver Mary mais surtout son époux, ne serait pas une simple visite chez des amis. Même si Mary utilisait les périphrases, Hélène avait bien compris que l’initiative de l’inviter à nouveau venait d’abord d’Ed. Cet homme si distingué, si typiquement anglais, avec ce que cela comporte de flegme. Mais aussi cet homme qui, sous un prétexte finalement bien anodin, s’était métamorphosé subitement en mari sévère, en ce que les romans qu’il était arrivé à Hélène de lire appellent un « dominant » Cet homme charmant, poli, bien élevé, mais qui avait bel et bien intimé l’ordre à son épouse de se déculotter puis de laisser voir ses fesses avant de les meurtrir par une fessée qui les avaient fait rougir jusqu’à une teinte cramoisie. Comment ne pas comprendre que, s’il tenait tant à ce quelle revienne dans leur foyer, c’était pour poursuivre ce qu’il avait appelé la « découverte de leurs traditions familiales » ? Du reste, les propos de Mary l’amenaient bien à comprendre qu’elle savait aussi qu’il en serait ainsi. Et qu’elle l’acceptait. Aussi incroyable que cela aurait pu paraître à Hélène avant cette fameuse soirée lors de son stage en Angleterre, Mary l’invitait bel et bien à venir chez elle en sachant qu’elle serait à nouveau fessée devant cette étrangère. Alors, bien sûr, Hélène s’était interrogée. Avait-elle le droit de choisir, cette fois en toute connaissance de cause, d’assister à une telle séance ? Se rendait-elle complice d’une violence conjugale ? Elle ne pouvait nier que Mary avait bel et bien été en quelque sorte battue, même si le mot ne lui semblait pas correspondre à ce à quoi elle avait assisté. En effet, même si la fessée reçue ce soir là par Mary avait été de toute évidence douloureuse, les cris et les larmes de celle qui l’avait reçue en témoignaient, Hélène n’y avait pas perçu de véritable violence. A aucun moment il ne lui avait semblé que Mary ait été contrainte. Certes, elle avait obéie aux injonctions autoritaires de son mari. Mais elle n’avait même pas tenté d’y échapper. Tout s’était passé comme si la chose était non seulement inéluctable, mais surtout normale. Presque banale. Du reste, si Hélène ne doutait pas que le fait d’être ainsi déculottée, troussée et fessée devant elle avait du être une vraie épreuve pour son amie – d’autant qu’elle lui avait bien confirmé que c’était la première fois qu’elle l’était ainsi devant une tierce personne – il ne lui avait pas semblé que Mary en  ait été humiliée. Une fois la fesse terminée, elle lui était même apparue étrangement sereine. Reprenant presque aussitôt ses activités d’hôtesse comme si rien ne s’était passé. Alors, quand Hélène décida finalement de répondre positivement à l’invitation, elle le fit ave la conviction que c’était bel et bien ce que souhaitait Mary. Tout en ne se cachant pas à elle-même que la perspective d’être de nouveau spectatrice d’une séance de ce qu’il fallait bien appeler ne séance de « discipline domestique » l’attirait irrésistiblement. Oui, elle en était consciente, Hélène voulait voir encore le derrière mis à nu de son amie. Oui, elle frissonnait à l’idée de voir encore ce derrière rougir, d’entendre le claquement des mains du mari sur les fesses de son épouse, les cris de souris prise au piège de celle qui subissait la fessée.
En même temps, Mary avait lu et relu assez souvent le dernier message de son amie pour comprendre qu’aux yeux de Mary, c’était tout autant elle, Hélène, qui « s’engageait » dans une voie nouvelle.

                   Shopping .

Hélène avait donc retrouvée l’ambiance si feutrée et si confortable de la maison de ses amis. Et aussi leur accueil toujours aussi chaleureux. Mary l’avait reçue avec le sourire, en la remerciant d’avoir accepté leur invitation. Et son mari s’était lui aussi montré accueillant, sans que rien, ni dans ses paroles ni dans ses attitudes, n’ait décelé la moindre trace d’ambiguïté. Le premier jour, ils avaient fait du shopping dans les boutiques, et elle avait même trouvé qu’Ed se montrait fort patient quand les deux femmes baguenaudaient dans les boutiques. Et fort coopératif quand il s’était agit de les aide à porter les paquets de leurs emplettes. Il avait même été galant quand il avait, à plusieurs reprises, donné son avis quand son épouse hésitait sur un achat. Tout juste Hélène avait-elle remarqué son sourire – qu’elle avait trouvé séduisant – quand il avait glissé, alors que Mary choisissait un ensemble de sous-vêtements
« Je pense que l’ensemble gris t’irais bien, mais peut-être devrais-tu essayer, non ? » Mary avait donc gagné une cabine d’essayage, et avait sollicité Hélène pour qu’elle donne son avis. Elle avait donc rejoint son amie dans la cabine et l’avait même aidé à agrafer le soutien gorge qui mettait en valeur sa poitrine ronde. Quand elle avait rejoint Ed qui les attendait  assis sur un petit fauteuil dans le magasin, celui- ci avait glissé  en souriant une nouvelle fois, après qu’Hélène lui ait confirmé que Mary allait acheter l’ensemble qu’elle venait d’essayer :
« I'm sure it will be lovely, do not you think?”
Il avait même ajouté, après qu’Hélène ait acquiescé
« You have good test, Hélène. »
Celle-ci s’était contentée de sourire. Puis Mary les avaient rejoints et il avait semblé à Hélène qu’Ed avait pour sa femme un regard vraiment amoureux. Il avait même insisté pour qu’elle l’achète alors qu’elle hésitait, ayant déjà fait d’autres achats, en murmurant
« You know that it is also a gift to me, darling”
Ce qu’Hélène avait trouvé charmant. Puis il s’était adressé à sa femme à voix basse, et celle-ci avait dit en français à Hélène :
« Ed se demande si tu l’autorise à t’offrir la même parure en bleu, il dit que cela irait bien avec la couleur de tes yeux »
Hélène s’était sentie rougir et avait balbutié :
« C’est … c’est très gentil à lui, mais je ne peux pas accepter … »
Et comme Mary rétorquait
« Pourquoi donc ? Je pense que cela lui ferait vraiment plaisir tu sais »
Hélène avait murmuré, de manière à ce qu’Ed ne puisse l’entendre :
« Mais … toi … tu ne serais pas …enfin …tu accepterais que ton mari …. »
Mary avait éclaté de rire et lancé à son mari
« Hélène afraid that I'm jealous of your gift”
Et celui-ci avait répondu une phrase qu’Hélène n’avait pas comprise et quand Hélène avait demandé à Mary de traduire celle-ci avait à son tour rougie en disant :
« Ed dit que la jalousie est un vilain défaut, et qu’il pense que tu ne voudrais pas qu’il doive le sanctionner … »
Hélène avait pris le parti d’en rire, puis avait remercié Ed de son cadeau et s’était à son tour glissé dans la cabine. Elle se rendait bien compte que par ses mots, Ed faisait clairement allusion à la « tradition » Le cœur battant elle avait retirée sa robe et avait passé le soutien gorge et la culotte par-dessus les siens avant que Mary ne passe la tête dans la cabine et lui confirme que cela « lui allait à ravir » avant d’ajouter :
« je suppose qu’Ed espère que nous porterons toutes les deux notre cadeau ce soir »
Mais, ensuite, ni lui ni Mary ne revinrent sur ces mots et les trois amis poursuivirent leur promenade sans la moindre allusion à cet achat.

                        La préparation

Ed l’espérait en effet, et Mary l’avait compris sans qu’il ait eu besoin d le lui dire. Pas plus d’ailleurs qu’il ne lui avait dit vraiment comment il envisageait d’accompagner Hélène dans la poursuite de sa découverte de leurs « traditions » Elle s’était fait un point d’honneur de ne pas le lui demander, même si, quand même, elle avait quelques pistes pour l’envisager. En effet elle ne pouvait ignorer qu’il avait soigneusement préparé la suite de son initiation.
Avant même qu’Hélène n’ait accepté leur invitation, et avant même que Mary ne la lui ai transmise, Ed avait en effet en quelque sorte anticipé les choses. Quelques jours seulement après la soirée inaugurale de cette étrange relation entre leur couple et la française, Mary et Ed avaient passé la soirée chez leurs amis Jenny et Peter. Sans que Mary ne se souvienne comment le sujet était arrivé dans la conversation, son mari avait parlé de la visite chez eux de cette amie française de son épouse. Et, comme s’il s’agissait d’une chose après tout assez ordinaire, il avait expliqué sans barguigner que celle – ci avait eu l’occasion de mieux comprendre les « British family traditions” A ces mots, Mary avait évidemment sursautée. Mais elle connaissait assez son mari pour savoir qu’une réaction vive de sa part l’aurait plutôt incité à insister sur le sujet. Aussi avait-elle prit le parti de faire comme si elle n’avait rien remarqué, et la conversation avait roulée sur d’autres sujets, à son grand soulagement. Elle pouvait donc légitimement penser que les choses en resteraient là, et elle s’était abstenue d’aborder de nouveau le sujet avec son mari ou de lui reprocher ce qui, après tout n’était qu’une remarque anodine qui n’avait pas, lui semblait-il, retenue particulièrement l’attention de leurs amis. Ce n’est que quelques semaines plus tard, alors qu’elle déjeunait dans un petit restaurant où elles avaient leurs habitudes, que Jenny lui releva qu’alors qu’ils fumaient leur cigare dans le salon tandis que les deux femmes papotaient de leur côté, Ed avait été plus loin dans les révélations.

                        Conversation entre femmes.

                                   Toi aussi ?

                Tu sais, Mary … Peter m’a parlé de sa conversation avec Ed l’autre jour…
                A quel sujet ?
                Eh bien … enfin… à propos de ton amie française et de ce que vous lui avez révélé de …enfin de nos habitudes …
                « Nos » habitudes ? comment « nos » habitudes ?
Ho, je t’en prie, Mary, pas avec moi ! Nous sommes entre nous, entre femmes non ? Ne me dit pas que tu n’as pas compris que Peter en use avec moi …. Comme ton mari à ton égard.
                Tu veux dire que toi aussi … ?
                Allons, ne joue pas à l’ignorante, je suis bien sûre que tu as compris depuis longtemps que je suis, moi aussi, une « 
Perfect English wife”
               
En fait .... eh oui, il m’est arrivé de le penser ... de me douter que je n’étais pas la seule épouse de ce pays qui ait un mari aussi attaché à ces .... traditions.
                Et je pense que tu as bien raison, ma chérie.
                Mais, toi, tu avais deviné pour moi ?
Jenny avait franchement éclaté de rire :
                Ha oui ! Mais ne fais pas cette tête horrifiée ! Tu sais, Peter fréquente le même club que mon cher époux. Et tu sais bien que les membres de ce club si traditionnel ont d’autres points communs que d’aimer le bon whisky et de jouer au whist l’hiver et au cricket l’été non ?
                Tu ne veux quand même pas dire que fesser sa femme est  critère d’admission au «Club history buffs and British memories”
Nouveau rire de Jenny, accompagné cette fois par Mary.
                Une condition à l’adhésion, peut-être pas quand même ! Je ne pense pas que l’impétrant doive apporter sa « strap » ou un témoignage écrit de sa femme. Mais je connais quelques membres, et donc quelques épouses de membres en dehors de toi, et je suis prête à parier que pas mal d’entre elles ont les fesses bien rouges au moins aussi souvent que toi et moi ! »
                Ho ! Mais tu penses qu’ils en parlent entre eux ? Qu’ils se racontent nos …
                Nos fessées, le mot n’est pas un gros mot tu sais ! Tu sais bien que nos hommes anglais sont plutôt taiseux, et il m’étonnerait qu’ils abandonnent leur réserve coutumière pour se raconter comment ils honorent les fesses de leurs femmes. Mais je suis bien persuadé que, sans qu’il soit besoin de mots, ils n’ignorent rien du respect par les uns et les autres de leur si chères « traditions »
                Ainsi tu penses que Peter sait pour moi, et Ed pour toi ?
                J’en suis persuadé, oui. Mais je te rassure, tout est dans le suggéré, dans le non dit…. Et jamais Peter n’est rentré en me disant « tiens, hier soir Mary a reçu ne bonne fessée » ou « Ed m’a donné une idée pour ta prochaine fessée chérie, il va me prêter ses instruments. »
                Bien sur, ne  moque pas de moi ! Mais pourtant tu me disais il y a cinq minutes que l’autre soir ….
                Franchement, Mary, je ne sais pas exactement ce qu’Ed a pu dire ou ne pas dire à mon mari. J’ai juste cru comprendre que ton amie française avait pu constater de visu que la « 
domestic disciplinen’était pas seulement un souvenir de l’époque Victorienne. Mais j’ai peut-être mal compris, ou tu as le droit de ne pas avoir envie d’en parler.
Mary eu le sentiment que son amie risquait de prendre sa réserve pour un manque de confiance, et, elle dénia :
                Non, non, ce n’est pas cela. Ce n’est pas si facile d’en parler, c’est vrai, mais ce n’a pas été non plus si facile de le vivre, alors …
                Je comprends bien tu sais. Mais en tout cas je suis sur qu’en parler fera moins mal aux fesses !
Cette fois, c’est Mary qui se mit à rire de bon cœur en répliquant :
                Ca c’est sur ! Encore que pour être franche, ce sont lus les conditions dans lesquelles j’ai reçu cette fessée que la fessée elle-même qui ont été une véritable épreuve.
                Comment cela ?
                Je veux dire, si tu veux tout savoir, qu’au regard de ce que mes fesses ont l’habitude de subir, mon cher mari a été plutôt modéré ce soir là. Mais le fait que cela se soit passé en présence d’une autre personne a été ….

                                   Pas « seulement » douloureux.

Comme Mary laissait sa phrase en suspend, Jenny tenta de la terminer à sa place :
                Pénible ?
                Pénible … oui, enfin je ne sais pas si c’est le bon terme. C’est difficile à expliquer tu sais. Si j’ai bien compris, tu es bien placée pour savoir qu’une fessée est toujours un moment … comment dire … douloureux..
                Ca c’est sur, je ne pense pas qu’Ed ait donné des détails sur ses habitudes en la matière, mais je suis prête à parier qu’il n’est pas du genre à simuler ou à se contenter d’un gentil « pan pan cucu » Je me doute bien que quand il s’y met, tes fesses passent un mauvais moment …
                Comme les tiennes quand c’est ton mari qui est à la manœuvre je suppose.
                Oui, en effet, Peter est un mari adorable, mais je ne suis pas sure que mes fesses exprimeraient le même avis si elles pouvaient parler !
                Et en même temps ….
                En même temps quoi ?
                En même temps, tu es, comme moi, marié depuis des années avec ton homme. Et franchement, Jenny, j’ai du mal à te considérer comme une pauvre petite femme victime des violences d’un bourreau. Soyons franches ma chérie, au point où nous en sommes il me semble que nous pouvons parler à cœurs ouverts non ? Si toi et moi acceptons d’avoir de temps en temps les fesses mises à mal … c’est peut-être que ce n’est pas seulement douloureux.
                Ca c’est sur, ni toi ni moi n’allons aller porter plainte pour violences conjugales !
Une fois encore, Mary eut un large sourire et glissa :
                Nous aurions peut-être trop peur que le coroner devant lequel nous nous plaindrions soit membre du club et nous flanque une fessé en plein commissariat pour nous apprendre à vivre !
Un fou rire emporta alors les deux femmes, et il reprit de plus belle quand Mary reprit, entre deux hoquets et alors que plusieurs consommateurs se tournaient vers elles, intrigués par leurs éclats de rire bruyants :
                Nous devrions nous calmer, sinon le maître d’hôtel va finir par venir aire régner l’ordre dans son établissement. Tu as vu la serviette blanche qu’il porte sur l’épaule, je crains qu’elle puisse servir à autre chose qu’à essuyer les verres !
                Ho non … tu imagines … si en plus elle est mouillée …elle pourrait en effet être bien cinglante
                On voit la connaisseuse …
                Hé oui … presque trente ans d’expérience ma chère … assez pour savoir …
                Qu’une fessée humide est plus douloureuse …ça c’est sur …
                Mais aussi qu’il n’y a pas toujours que les instruments ou nos fesses qui soient humides dans ces cas là !
                Ben en effet … c’est bien ce que je voulais dire. SI la fessée n’était que douleur .. ni toi ni moi ne la recevrions sans broncher depuis si longtemps.
                Sans broncher n’est pas le terme juste, en tout cas pour moi … je bronche … mais … je persiste !
                Et donc tu peux comprendre que cette épreuve que m’a imposé mon cher mari n’a pas non plus été seulement une épreuve pénible…
                Bien sur, je peux comprendre ! Tu as raison, je reçois la fessée, souvent et tu peux me croire sévèrement. Tu te souviens peut-être qu’il m’est même arrivé un jour d’être obligée de renoncer à notre séance de piscine parce que mes fesses gardaient … des traces visibles de ce qu’elles avaient connues la veille.
                Oui, je m’en souviens, c’est même ce jour là que j’ai compris que .. nous avions les mêmes expériences.
                Pourtant tu as fait celle qui n’avait pas compris, et en tout cas tu n’as pas posé de question
Ho … ce n’est pas l’envie qui m’en manquait ! Tu peux me croire, comprendre – même si c’était seulement par allusion – que toi aussi … cela m’a énormément secouée. Mais je n’ai pas osé te poser les mille questions qui me venaient.

Ca fait beaucoup non ? Je suis à ta disposition, ma chérie, mais je ne suis pas sure que nos épuiserons le sujet ce midi !


                                    Parce que tu as un beau cul.

Ne te moque pas ! C n’était pas de la curiosité mal placée tu sais.
Je ne me moque pas, je te taquine. Je sais bien que ce n’est pas de la curiosité. Je vais même te dire … j’ai été presque déçue ce jour là que tu ne relève pas.
Déçue ?
Oui. Tu sais, si je t’ai expliqué ainsi pourquoi je ne pouvais pas t’accompagner, c’est parce que je me demandais si, justement, toi aussi….
Tu te doutais ?
Pas vraiment. Mais disons que je me demandais. D’abord parce que nos maris sont des amis proches. Et, si tu me permets cette opinion, je trouve que ton mari a quelque chose de … comment dire…de dominateur, peut-être plus encore que le mien, même si je ne saurais dire pourquoi je pense cela, puisque je ne l’ai jamais entendu ni élever la voix ni se montrer en quoi que ce soit autoritaire à ton égard. Et puis …
Et puis ?
Comment te dire sans être mal comprise ? Je ne voudrais pas te choquer …
Mais dit ! Nous sommes – surtout maintenant – assez proches pour être franches non ?
Ben .. voilà …déjà à l’époque ….je trouvais que tu as un cul qui appelle la fessée !
Ho !
Et oui, ma chérie, excuses moi, mais j’ai toujours été un peu jalouse de ton derrière. Je trouve que tu as des rondeurs tout à fait charmantes, et je me suis dit depuis longtemps, surtout quand nous sommes en maillot de bain toutes les deux,  qu’un tel cul doit donner des envies à un homme porté sur la fessée.
Je suppose que je dois prendre cela pour un compliment ?
Bien sur ! Tu sais, je sis bien placée pour savoir qu’un homme qui donne la fessée, bien avant d’être un homme autoritaire, c’est d’abord un homme qui aime les fesses. Je me suis même demandé parfois si mon mari n’avait pas les mêmes idées que moi !
En tout cas, je peux te jurer que jamais Peter n’a eu un mot ni un geste équivoque à mon égard.
Je sais bien, j’ai confiance en mon mari, et surtout j’ai confiance en toi. Mais excuses moi, je comprendrais très bien qu’un homme, fusse le mien, apprécie à sa juste valeur ton popotin ! t tu comprendras que je suis bien placée pour savoir à quel point mon mec est amateur.
Amateur ?
Il est un passionné ! Et il ne l’a jamais caché. Il n’a jamais hésité à me dire que c’est justement mon cul qui l’avait attiré chez moi. D’ailleurs, la première fois qu’il m’en a collé une, quand je lui ai demandé la raison de ce qu’alors je considérais comme une punition, il m’a tout franchement répondu : «Je n’avais rien à te reprocher, ma chérie, mais quand on a un si beau cul, cela a des conséquences !
C’est incroyable !
Qu’est ce qui est incroyable ? de trouver que j’ai un beau cul ?
Mais non ! SI tu veux tout savoir, moi aussi j’ai été souvent jalouse du tien. J’ai toujours pensé qu’un petit cul bien rond comme le tien est tellement plus attirant qu’un gros popotin comme le mien.
Comme quoi les femmes ne sont jamais contentes de leur propre corps ! Mais alors qu’est ce que tu trouves « incroyable » ?
Les mots de ton mari pour justifier ta première fessée. Ce sont presque mot à mot les mêmes qu’emploi souvent le mien ! Quand il est  court de prétexte pour me flanquer une fessée – et pourtant je t’assure qu’il à de l’imagination pour en trouver – il lui est arrivé de m’en flanquer une en expliquant seulement « parce que tu as un trop beau cul ! »
Et, comme moi …. Même son admiration se traduit par des fesses mises à vif, tu en es d’une certaine manière fière ?
Si je le niais tu ne me croirais pas ! Ben oui, je l’avoue, quand je sens combien mon derrière le met en forme, même s’il vient de me le rougir, je ne peux pas ne pas être troublée.
Tu vois …. Nous sommes bien pareilles.

                                   Tant de questions …

Peut-être. Mais, dis moi, la première, pour toi, c’était quand ?
Ha … c’était … six mois avant notre mariage. Nous nous fréquentions depuis plusieurs semaines, en tout bien tout honneur, comme il convenait alors. Tout juste avons-nous échangé quelques bisous un peu appuyés et m’avait il un peu peloté les seins et – justement – les fesses à travers mes vêtements.
Tu veux dire qu’il t’a donné la fessée avant même que vous ne …
He oui ! Peter a respecté les conventions de notre milieu. Nous n’avons pas « fauté » avant le mariage ! Mais une des seules fois où nous avons été seuls un moment, et déjà sous un prétexte que j’ai compris après être complètement bidon,  il m’a flanqué une fessée.
Mais quand même pas …
Cul nu ? mais si ! Ses principes lui interdisaient de commettre le péché de chair mais je suppose qu’ils ne l’empêchaient pas de voir le derrière de sa future épouse !
Et … tu as pris ça comment ?
En pleurant bien sur ! Mais pour être franche ce n’étais pas vraiment une première pour moi.
Ho .. d’autres t’avaient déjà …
Mais non, j’étais une jeune fille comme il faut tu sais. Bien élevée. Mais justement, dans ma famille la bonne éducation passait par la sévérité parentale.
Tu veux dire que petite tu étais élevée sévèrement ?
Oui, on peut dire cela. Le « panpan cucu » était la base de l’obéissance chez nous. Mais pas seulement quand j’étais petite ! Et quand j’ai reçu la première fessée de Peter, ce n’étais après tout que la continuation.
Mais tu avais quel âge ?
Dix –huit ans. Mais ma maman considérait que tant que je vivais sous son toit, il lui appartenait de faire régner l’ordre. Pour tout dire, je pense que moins de huit jours avant elle s’était encore « occupée de mes fesses » comme elle le disait. En quelque sorte, mon mari n’a fait que prendre la succession. Finalement, quand j’y repense, il n’y a pas eu de trêve entre les fessées maternelles et les fessées conjugales.
Et à cet âge là ta maman te fessait aussi cul nu ?
Bien sur ! Il lui aurait semblé impensable de faire autrement ! Et comme elle avait les mains fragiles, papa lui avait rapporté d’un voyage à Paris ce que les français appellent un « martinet »
Ho ! ce machin avec plein de lanières ?
Oui ! Maman en était très fière. Il était pendu dans la cuisine, toujours a portée de mains …et de fesses. C’est peut-être pour cela qu’après tout la fessée que m’a flanque celui qui n’était alors que mon soupirant ‘a parue non seulement presque normale mais aussi presque légère ! Et quand une autre fois, toujours avant le mariage, Peter m’a encore déculottée, je me souviens que mon principal soucis était de m’inquiéter s’il restait des marques de la dernière volée de martinet de maman !
Parce Que Peter ne savait pas que sa future femme recevait encore la fessée de sa maman bien sur.
En fait, il le savait, mais j’avais un peu honte d’être encore traité comme une petite fille. Et en plus, par la suite, il lui est arrivé de m’en coller une sous le seul prétexte … que si j’en avais reçue une de maman c’est que je la méritais !
Et à l’inverse je suppose que tu ne t’étais pas vantée auprès de ta mère des fessées de on fiancé ?
Bien sur que non …j’aurais eu trop peur qu’elle estime que cela méritait une autre fessée ! Mais une fois que nous avons été mariés, elle n’a pas pu ignorer que son cher beau – fils en usait avec sa femme comme elle avec ses enfants. De sorte que, chez nous, vois-tu, la présence de la fessée dans notre couple n’a jamais été vraiment un secret.
Tu lui faisais état des fessées que ton mai te donnait ?
Pas vraiment, mais il ne s’en cachait pas, même quand il nous arrivait de passer quelques jours avec mes parents dans leur maison de vacances. Et tu es bien placée pour savoir qu’une fessée fait de bruit, et laisse parfois des traces qu’l m’aurais été difficile de vraiment cacher.

                        Les marques

Des marques ? Il frappe si fort que cela ?
Ho …tu sais, je n’ai pas vraiment de moyens de comparaison pour savoir si Peter y va plus fort que d’autres maris. Mais il est possible que ma peau marque plus facilement que d’autres. Toi … il n’y a jamais de marques …après ?
Ho, non … enfin ….si, bien sur, « après » comme tu dis, mes fesses sont rouge vif !Mais cette coloration s’estompe après quelques heures. La première fois que cela m’est arrivé, j’étais persuadée que mon derrière était encore aussi rouge le lendemain matin, je sentais encore la cuisson, et pourtant, quand j’ai regardé dans la glace, il était rose comme au premier jour. Mais quand Ed utilise « Jane », c’est vrai que c’est différent.
« Jane » ?
…oui… c’est comme cela que nous apelons … la cane qu’utilise parfois mon mari.
Ho ! c’est charmant !
Le mot peut-être, la chose et ses conséquences beaucoup moins, crois moi !
Ca je sais ! La cane est surement l’instrument le plus dur à supporter, et en effet celui qui marque le plus ce qu’il a frappé.
Peter a aussi une cane ?
En fait il en a plusieurs. Tu sais, en fait il a un peu un tempérament de collectionneur. Dans l’armoire de son bureau il accumule les canes, les paddles des strappes, des martinets …
Mais heureusement, il ne les utilise pas tous en même temps !
Encore heureux ! Ed a aussi plusieurs « joujoux » comme il dit. Mais c’est vrai que la cane est celui que je crains le plus, avec peut-être la brosse à cheveux.
Oui, la brosse, c’est dur à supporter. Mais les maques sont moins durables que celles de la cane. Mais, tu sais, je pense que les hommes, en tous cas le mien, aiment qu’il reste des marques de leur …activité sur nos fesses.
Je crains que tu ais raison. Ed est très excité quand j’ai les fesses toutes rouges, et plus encore quand elles sont « décorées » comme il dit, par cinq ou six marques bien parallèles laissées par la cane !
Et …. 
Et ?
… et l’état dans lequel le met cette vision …fait que tu regrette un peu moins la séance !
Ho ! … eh oui …. I faut bien que nous ayons des compensations non ?
T les deux amies, maintenant tellement complices, éclatèrent de nouveau de rire. Elles poursuivirent encore un moment leurs échanges de confidences, mais soudain Jenny s’exclama :
Ho ! Nous ferions peut-être bien de nous presser de rentrer, il est déjà presque trois heures et demi, et il n’est peut-être pas nécessaire que nous donnions à nos maris le bon prétexte d’un retard..
Nous avons assez parlé de ce sujet pour ne pas passer à la pratique ce soir !
Allez, On se voit samedi prochain je pense ?
Ha bon ?
Ben oui, Peter m’a dit qu’Ed avait proposé de passer prendre le thé chez vous pour faire la connaissance de votre amie française.
Ha … il  ne m’en a pas encore parlé …mais ce sera avec plaisir bien sur.
Les deux amies se quittèrent sur ces mots, Mary était sincèrement ravie de la perspective de recevoir leurs amis. Mais elle était étonnée de cette invitation lancée par son mari sans qu’il lui en ai parlé. Et elle n’était pas naïve au point de ne pas s’interroger sur la raison de celle – ci le jour même où Hélène serait chez eux. Du reste, quand elle posa la question à son mari, celui –ci ne chercha pas à tergiverser, et il lui répondit avec franchise :
En effet ma chérie, il m’a semblé qu’il serait bon qu’Hélène puisse rencontrer d’autres anglais, et quoi de plus anglais qu’un thé ?
Mary eut bien le sentiment qu’Ed avait eu un sourire quelque peu équivoque en prononçant ces mots. Elle eut bien la tentation de l’interroger plus avant, mais elle  renonça. Partagée entre une sourde angoisse et un sentiment qu’elle ne parvenait pas elle – même à définir. Et elle fit le choix de laisser les choses se dérouler comme elles devaient dérouler …




dimanche 19 avril 2015

TRADITOINS D'OUTRE MANCHE -3-



Traditions d’outre – manche 3
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Mary
                               Recommencer ?
Je n’ai pas raconté à mon mari la découverte du texte d’Hélène. D’ailleurs, je ne lui ai pas raconté non plus qu’il m’arrivait de parcourir sur Internet le genre de sites sur lequel je l’avais trouvé. Pourtant, à plusieurs reprises mais sans jamais faire directement allusion à ce que j’avais connu en sa présence, il m’ait arrivé de parler d’Hélène. Les premières fois, Ed a eu le bon gout de ne pas me ramener à ces moments si intenses mais dont nous n’avions pas reparlé directement. Mais je suis bien sûre qu’il n’était pas dupe, et qu’il avait bien compris que, non seulement je ne les avais pas oublié, mais encore qu’il ne s’agissait pas vraiment pour moi d’un mauvais souvenir.  Aussi, ce fut lui qui, un soir où il venait de m’administrer une cuisante fessée que j’avais supporté presque sans un cri, fit ce commentaire mi figue – mi raisin :
« Tu as été très endurante ce soir, ma chérie. Je suis sur que ton amie Hélène aurait été fière de toi. »
Je me suis contentée de continuer à me masser doucement les fesses dans l’espoir, que je sais pourtant vain, d’atténuer la sensation de cuisson, sans répondre directement. Mais il revint à la charge en me demandant si un autre séjour été prévu pour elle. Et comme je lui répondais qu’il n’aurait lieu que dans plusieurs mois, il me suggéra :
-          « Tu ne penses pas qu’il serait mieux pour elle d’assumer de venir nous rendre visite pour mieux connaître nos traditions, plutôt que d’attendre le prétexte de votre stage ? »
-          « Tu pense qu’elle le souhaite ? »
-          « J’en suis sur. Et je ne te cache pas qu’il me serait agréable de compléter sa culture en la matière. Mais il me semble que c’est à toi de prendre cette décision. C’est bien toi la première concernée, n’est  ce pas ? »
-          « Je te remercie de l’admettre ! Mais je te connais assez pour savoir que si tu  tiens vraiment, ce sont aussi mes fesses qui subiront les conséquences de ta déception de ne pas poursuivre. Alors …Mais que voudrais – tu lui faire découvrir de plus ? Il me semble que nous, et en tout cas que je lui en ai déjà montré beaucoup non ? »
-          « En effet, je dois bien reconnaître que tu as été aussi très courageuse ce soir là, ma chérie. Et que tu lui as montré  qu’il  y a de plus beau chez toi ! Mais je pense sincèrement qu’elle a encore beaucoup de choses à découvrir en matière de traditions britanniques. »
Il ne me précisa pas alors à quoi il pensait, et je ne lui en demandais pas plus. J’avais bien compris qu’il me laissait le choix de concrétiser ou pas la poursuite e de ce que nous avions entrepris, et que cela comportait aussi – sinon d’abord – pour moi le fait d’accepter aussi de découvrir les étapes en même temps que notre amie. Il eut du reste la délicatesse de ne pas me demander ma décision, et de ne plus en reparler de lui-même. De mon côté, je mentirais en disant que le choix a été facile. Je connais assez bien mon mari pour avoir compris qu’il avait bien l’intention d’aller plus loin que lors de notre première séance. On dit souvent qu’il n’y à que « le premier pas qui compte », et , après tout, une fois que mon amie avait déjà assisté à la mise à  nu de mon postérieur,  la perspective d’être une nouvelle fois cul nu devant elle ne me terrorisait plus vraiment.
                               Aller plus loin ?
Mais je savais aussi qu’Hélène n’avait découvert que ce que l’on pourrait appeler le premier stade de nos fessées conjugales.  Et je n’étais pas du tout sûre d’être prête à aller plus loin dans cette voie. Envisageait-il de lui faire découvrir l’utilisation de la strappe ou de la cane ? Me faudrait-il subir ces instruments, sous la morsure desquels je sais être beaucoup moins stoïque que je ne l’avais été lors de la fessée manuelle ? Etais-je prête à ce qu’Hélène découvre les effets d’une séance avec ces instruments tellement plus douloureux ? La première fois, j’avais laissé échapper quelques plaintes, quelques cris, et je n’avais pas retenu mes larmes. Mais je sais bien que quand ce sont des instruments qui me cinglent les fesses, je suis beaucoup plus démonstrative. Non seulement mes cris sont plus stridents et mes larmes plus abondantes, mais je ne peux m’empêcher de danser sur place, de sautiller comme si ces mouvements désordonnés pouvaient contribuer à atténuer la douleur. Je ne suis plus seulement ce corps immobile frappé par la main de mon mari, je deviens une femme qui s’agite, crie, hurle parfois, piétine, laisse ses seins balancer et s’agiter au rythme de ses mouvements irrépressibles.D’autant que le rituel est, lui aussi, plus spectaculaire. Surtout quand Ed décide d’utiliser celle qu’il appelle « Jane ».
                                               Le rituel de « Jane »
C’est le petit nom que mon mari a donné à la cane qui est toujours rangée dans le porte parapluie de l’entrée. Comme il s’agit d’une cane avec un manche recourbé, celui-ci peut tout à fait être confondu avec celui d’un parapluie ou d’une simple cane de marche. Et il est probable que bien des visiteurs, même s’ils ont eu à déposer leur parapluie à côté d’elle, ne l’aient pas remarquée. Quand Ed fait le choix d’une fessée avec cet instrument si typiquement « british » il me faut aller moi-même le chercher et le lui rapporter comme en offrande, ou pour mieux signifier mon acceptation de ce qui va suivre. De plus, il ne s’agit plus seulement d’être déculottée et allongée au travers des genoux de mon homme.  Quand je vais chercher « Jane » ce n’est pas seulement « bare ass », mais « naked » , toute nue, « à poil » comme disent les français. Quand mon mari, parfois d’entrée, d’autres fois après une première fessée à main nue, lance « En held for Jane, please May !” Je sais qu’il me faut  immédiatement me débarrasser de tous mes vêtements.  Je retire alors ma robe ou ma jupe – il est très rare que je porte un pantalon – mon haut, mais aussi ma culotte et mon soutien gorge. Quand je porte un collant, je fais de même avec lui, alors que quand il s’agit de bas, avec ou sans porte – jarretelles, Ed tient à ce que je les garde. Mais c’est quand même toute nue que je dois aller dans l’entrée et ramener « Jane » posée sur les paumes de mes deux mains. Bien sûr, nous sommes mariés depuis plus de vingt ans, être toute nue devant mon mari ne me traumatise pas. Mais traverser la pièce ainsi, totalement à poil, avec le regard de mon homme sur mes fesses, et surtout revenir, de face, les seins et surtout la chatte exposée, cela reste une vraie épreuve. Je sais que mes seins se balancent au rythme de mes pas. Et, devant ainsi porter « Jane » les bras tendus devant moi, je ne peux évidemment même pas mettre une main devant ma touffe. Sans même qu’Ed ait à me le demander, je baisse les yeux quand je lui tends l’instrument. Quand il l’a en main, il s’en sert pour m’indiquer la chaise qu’il à posé au milieu du salon. Je me place derrière le dossier, et, encore sur un signe de « Jane », je me penche par-dessus et je pose les mains à plat sur le siège. Si je n’ai pas les jambes assez écartées à son goût, un petit coup sur l’intérieur des cuisses me rappelle à l’ordre. Je ne peux pas ne pas savoir qu’en les écartant comme il me l’indique, je fais aussi que ma raie culière va s’entrouvrir. Savoir qu’ainsi mon petit trou est visible reste, même après tant d’année, une vraie épreuve avant même que « Jane » ne commence sa danse sur mes fesses. La seule idée qu’il puisse m’être imposée une telle humiliation devant quiconque m’apparaissait évidemment impensable.
                               Et pourtant …
Mais Ed ne m’avait en rien laissé entendre que son intention était def aire découvrir de tels moments à Hélène, et je n’allais pas prendre le risque de lui demander s’il y pensait. D’ailleurs, il n’avait même pas dit vraiment qu’il voulait quoi que se soit. Il avait juste émis une hypothèse, et il n’y revint pas, comme si cette réflexion était sans importance. La décision d’aller plus loin m’appartenait donc, et à moi seule. J’hésitais longuement, puis j’adressais à Hélène un message qui ne m’engageait à rien :
                De Mary B
                à Hélène F
                Bon jour, Hélène. Ed et moi t’adressons nos amitiés et espérons que tout va bien pour toi.

Et nous commencèrent ainsi un dialogue à distance :
                Bonjour Mary. Contente de ton message qui me rappelle les bons moments passés avec vous.
                Je suis contente que vous ayez aimé ces moments. Ils ont été aussi riches pour nous deux.
                Vraiment ?
                Vous en doutiez ?
                Je n’étais pas sure qu’ils aient été un moment agréable pour vous, Mary.
                Je n’ai pas dit agréable, et en effet vous avez bien pu constater qu’ils ne l’étaient pas vraiment pour moi.  Vous avez aussi bien compris que, si vous n’aviez pas été présente, ce qui s’est passé ce serait quand même passé, et que ce n’était pas la première fois …
                Cela vous était déjà arrivé dans les mêmes circonstances ?
                Oui … et …non ! J ou L
                ???
                Oui …ou plutôt … non, ce ‘était pas la première fois que … que mon mari  agissait comme il l’a fait ce soir là. Loin de là. Et non … ou plutôt …oui, c’était la première fois que ce n’était pas dans l’intimité. Voilà.
                Merci de votre franchise. Je vous ai trouvé très courageuse. Et j’ai bien compris que cela n’était pas facile, et que c’était une preuve de confiance.
                Nous avons ainsi échangé, soit en « tchat » soit par messages pendant plusieurs semaines. Comme nos entreprises ne prévoyaient pas de nouveau stage avant plusieurs mois, j’ai fini par confirmer notre invitation à passer un long week-end chez nous. Hélène m’a confirmé que cette perspective lui agréait tout à fait. Mais elle m’a quand même demandé :
                Vous êtes sure que vous le souhaitez vous aussi, Mary ?
                Bien sur. Soyez tout à fait rassurée, Hélène, l’invitation est sincère, et je mesure bien ce à quoi elle m’engage. Ed y tient beaucoup lui aussi, mais pas vraiment lui surtout ni seulement. C’est bien à vous, et à vous seule de choisir si vous voulez vous engager dans la poursuite de la découverte de nos pratiques, chère Hélène.
Et quinze jours plus tard, Hélène venait passer quatre jours chez nous.
                               
Hélène
                                De ma propre volonté.
Quand j’ai accepté l’invitation de Mary, elle ne m’avait pas dit explicitement qu’elle avait lu le récit de la soirée que j’avais publié sur le site. Je ne suis pas sure que, si je l’avais su, j’aurais pris la décision de passer ce week-end chez eux. SI je l’ai fait c’est d’abord parce que Mary affirmait clairement que c’était aussi son choix, et pas seulement celui de son mari. En même temps, il était clair qu’elle n’envisageait pas un instant qu’il s’agirait d’un week-end « ordinaire ». Même si elle restait dans une certaine ambiguïté, le fait qu’elle souligne que c’était « aussi » mais pas « seulement » qui souhaitait ma visite indiquait clairement qu’elle savait que son mari avait bien l’intention de poursuivre dans la voie dans laquelle il s’était engagé. Et dans laquelle il l’avait engagée elle aussi, et moi aussi !
En même temps, en acceptant cette invitation, non seulement j’acceptais, mais aussi, pour être franche, je souhaitais, que me soit proposé la poursuite de la découverte de ces fameuses « traditions familiales ». N’ayons pas peur des mots, je savais fort bien que passer de nouveau quelques jours chez Ed et Mary, c’était accepter, sinon souhaiter, assister une nouvelle fois à ce que le mari de Mary nommait si plaisamment les « traditions familiales »  Mais la première fois, j’avais, en quelque sorte été mise devant le fait accompli. Ed avait flanqué une fessée à son épouse, je savais maintenant qu’elle y été en quelque sorte habituée. J’étais présente, et je pouvais me dire que j’y avais assisté presque « à l’insu de mon plein gré » Cette fois, si j’allais chez eux, je savais ce à quoi j’assisterais. Non seulement je l’acceptais par avance mais en vérité, je ne pouvais me le cacher à moi-même, je le souhaitais.
                                Ou de la volonté de Mary ?
Accepter l’invitation de Mary et d’Ed, c’était comme si je disais à mon amie :
« Bien sur ma chère Mary, je vais venir, j’ai hâte de vous revoir, j’ai hâte de voir ton mari te tanner la peau des fesses, j’ai hâte de te voir le cul nu, j’ai hâte d’entendre les claques sonner sur tes fesses, de les voir rougir. »
Ou comme si je disais à son mari :
« Monsieur, c’est avec grand plaisir que je vous verrais fesser ma copine jusqu’à la faire pleurer. Mary est mon amie, mais je me réjouis par avance qu’elle soit fessée jusqu’aux larmes, qu’elle doive nous montrer une nouvelle fois ses fesses. »
Mais, après tout, c’était bien Mary qui m’invitait, même si elle ne m’avait pas caché que l’initiative était aussi celle de son mari. Et elle ne m’avait pas caché non plus qu’elle était tout à fait consciente de ce à quoi cette invitation l’engageait. Sans nous concerter, nous avions fait l’une et l’autre le choix de parler à demi-mots. Mais nous savions aussi l’une et l’autre que nous nous comprenions. M’inviter à passer quelques jours chez eux, c’était presque comme me dire :
« Viens me voir prendre ma fessée, Hélène. Mon mari va m’en flanquer une carabinée, et je tiens à ce que tu y assistes. Viens donc chez nous, viens prendre l’apéritif, je t’offre la vue de mon cul comme amuse – gueule. Je vais être déculottée, je vais être fessée, avoir le cul mis à vif, je vais crier ma douleur, je vais pleurer, je vais avoir les fesses rouges e brûlantes. Il faut absolument que tu sois présente. »
Après tout, si elle le voulait, pourquoi aurai-je refusé ? Le sort en était jeté, j’adressais un nouveau mail à Mary lui annonçant mon arrivée :
                Bonjour Mary, merci de votre aimable invitation. C’est avec beaucoup de plaisir que je retrouverais votre foyer.
                Ed et moi-même nous nous réjouissons de votre décision, Hélène. Ed me demande de vous dire qu’il se fera un plaisir de vous faire mieux connaître la Grande Bretagne et les traditions de ses habitants.
                Je l’en remercie par avance, et vous encore plus bien sur, à condition bien sur que ce soit aussi ce que vous souhaitez, Mary.
                Laissez donc les choses se faire, Hélène. Je suis sure que vous serez à la hauteur.
Notre dialogue s’arrête sur ces mots que je renonce à me faire expliquer. Et dix jours après je suis chez eux.