samedi 23 avril 2016

Traditions d'outre-manche



Alain
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TRADITIONS D’OUTRE-MANCHE


Une femme française découvre les traditions anglaises en matière de
« Discipline Domestique »
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Edition illustrée avec traductions



Préambule



Les personnages
Héléne Fouchest :
Française, 40 ans, divorcée, cadre dans une entreprise qui travaille régulièrement avec une agence à Londres
Mary Hooper :
Anglaise, 42 ans, mariée avec Ed, rencontre Hélène lors d’un séjour de celle-ci en Angleterre.
Edouard Hooper :
Anglais, 45 ans, marié avec Mary, membre du « Club history buffs and British memories” [1]un club qui célèbre les traditions britanniques.
Jenny Honey :
Anglaise, 37 ans, mariée avec Peter, amie de Mary.
Peter Honey :
Anglais, 40 ans, marié avec Jenny, membre du même club qu’Edouard.
William Grant :
Anglais, 61 ans, président du  « Club history buffs and British memories”. Marié avec Charlotte.
Charlotte Grant :
Irlandaise, 59 ans, mariée avec William.
Elisabeth Yongs :
Anglaise, 42 ans, sœur de Jenny, mariée avec  Donald.
Donald Yongs :
Anglais, 45 ans, marié avec Elisabeth.
Paul Legond :
Français, 46 ans, marié avec Carole.
Carole Legond :
Française, 50 ans, mariée avec Paul.




Traditions d’outre-manche 1
(Par Hélène)


En Angleterre.

L’année dernière, j’ai été appelée à suivre un stage de deux semaines en Angleterre pour harmoniser les pratiques commerciales des filières anglaises et françaises de mon entreprise. J’étais la seule stagiaire issue de mon agence, et comme je suis par nature plutôt solitaire, je n’ai eu que des rapports professionnels avec mes collègues français. Par contre, au cours de divers échanges avec les équipes anglaises, je me suis rapprochée d’une collègue d’une agence britannique avec qui j’ai plusieurs fois partagé le repas de midi ou un café lors des pauses. Elle parlait assez bien le français pour que nous arrivions à nous comprendre dans un sabir qui mélangeait souvent les deux langues. J’étais logée dans un hôtel agréable mais où j’étais seule le soir dés les réunions terminées, et à part une séance de cinéma et une promenade dans une ville sans beaucoup de charme, je passais mes soirées seule devant la télé. Mary, ma collègue anglaise, a insisté pour que je passe le week-end chez elle, en affirmant que cela lui permettrait de pratiquer le français. Comme elle a vraiment insisté, j’ai fini par accepter, et j’ai donc fait la connaissance de son mari, un homme d’une cinquantaine d’année, d’un aspect «so britich » avec ses cheveux blonds roux et sa moustache de même couleur. Lui ne parlait que très peu le français, et Mary devait souvent faire l’interprète pour lui traduire nos conversations.

   « Education anglaise » ?

Pour m’être agréable, Mary a branché son ordinateur sur la télévision française, et nous avons regardé ensemble les informations. Mary m’a taquiné à propos du débat qui enflammait alors l’actualité sur la possible interdiction de la fessée en France. En riant moi aussi de cette polémique un peu ridicule j’ai lancé :
-         « Je comprends que cela fasse rire les anglais, vous qui êtes tellement attachés aux traditions de « l’éducation anglaise » 
Mary ne connaissais pas cette expression, et je lui ai donc expliqué qu’à nos yeux de continentaux, les anglais étaient restés fidèles aux châtiments corporels dans les écoles. Elle m’a démenti, en affirmant que c’était bien là un exemple des préjugés des « mangeurs de grenouilles ». Comme son mari, Ed, lui demandait ce qui nous faisait rire ainsi elle lui a expliqué et il a répondu en souriant :
-         « In isn't England, the smacking for the children but for the wives, is not this step Mary? [2]»
Comme je n’avais pas compris sa phrase je me suis tournée vers Mary pour qu’elle traduise, mais elle a haussé les épaules en disant avec une expression un peu exaspérée :
-         « Ed dit des bêtises »
Et comme j’insistais pour ne pas avoir l’air de ne pas m’intéresser à ce que son mari voulait dire, celui-ci a repris en ponctuant ses mots d’un geste presque impératif du doigt :
-         « Translate, Mary, if not I flank you immediately a smacking ! »[3]
Cette fois, j’avais bien entendu compris la première partie de la phrase, mais je demandais quand même à Mary :
-         That wants to say "smaking"?»[4]
Mary semblait mal à l’aise, mais comme son mari l’invitait à répondre, elle finit par bredouiller :
   « Smacking, ou spanking, en français je pense que vous dite « fessée » non ? »
Je confirmais et c’est en m’adressant directement à Ed que je demandais, en me souvenant de sa première réponse :
   « And is not for the childrens ? »[5] en ajoutant en français : « finalement c’est peut-être vous qui allez nous pousser à abandonner cette pratique barbare »
Je ne pense pas qu’Ed ait compris ma réponse, mais il répéta en souriant jusqu’aux oreilles :
-          English reserve it to their wives»[6]
Une nouvelle fois, il me fallu interroger Mary, n’ayant pas compris le dernier mot. Et Mary, après avoir bougonné entre ses dents à l’intention de son mari, finit par bredouiller :
-         « Wives, c’est les femmes mariées, les épouses comme vous dîtes je pense, voilà ! Tu vois qu’Ed dit des bêtises. »

                  Traditions familiales

Nous aurions du en rester là et passer à un autre sujet de conversation, mais alors que Mary s’était absentée pour aller chercher à boire, c’est son mari qui c’est de nouveau adressé à moi, en faisant un effort pour que je comprenne ce qu’il voulait dire :
-         « Helen, if you want to know england, you need to know our trainings and . « traditions familialles »
Il semblait très fier d’avoir dit les deux derniers mos en français.  Je l’en félicitais, et, assez étourdiment, je lui demandais :
   « What tradition you talking about ? »[7]
Et sans se démonter, juste au moment où Mary revenait avec son plateau et ses verres de whisky, il s’écria :
-         « But about the spanking for the britain wives, of course ! »[8]

                  « Dressed and in position »

Cette fois, je ne pouvais même pas faire semblant de ne pas avoir compris. Mary s’était arrêtée au milieu du salon, avec son plateau dans les mains. Elle m’a regardé, puis s’est tournée vers son mari
-         « Ed ! how you can … ! say such things in a … »[9]
Mais son mari ne l’a pas laissé finir sa phrase. D’une voix presque devenue métallique il lança :
-         « Enough, Mary, get ready, bare ass immediately! Helen's see if I say nonsense.»[10]
Ce n’est que bien plus tard que je me souviendrais qu’en prononçant ces mots, Ed prouvait qu’il comprenait mieux le français qu’il ne voulait le laisser paraître. Je ne sais pas si Mary s’en ai rendu compte. En tout cas, précisément à partir de cet instant, la soirée bascula brusquement dans un autre monde. Mary resta quelques instants immobile, et devenue brusquement très pâle.  Son mari lança une autre phrase très brève, sur le même ton impératif :
-         « I wait for you, Mary ! you know that the wait will be paid by your ass!”[11]
Le corps de de Mary me sembla comme traversé par une décharge électrique, mais elle resta immobile et murmura d’une voix étranglée :
-         « I’m ready, sir. »
-         «Dressed and in position, girl ! »[12]

   Déculottée

J’étais assise sur un fauteuil en face de celui d’Ed, et Mary me tournait donc le dos. Sans prononcer un mot et sans se retourner vers moi, elle passa les mains sous sa jupe, elle y farfouilla un bref instant et je me rendis alors compte qu’elle était entrain de baisser sa culotte. Elle la fit descendre le long de ses jambes. Puis elle se baissa et tout simplement elle la retira et, presque tranquillement, elle la déposa sur la table basse. Elle se rapprocha encore du fauteuil de son mari et, sur un geste bref de celui-ci, elle s’allongea sur ses genoux, le haut du corps reposant sur l’accoudoir et les jambes ne touchant plus le sol. Le silence était toujours aussi pesant, ni elle ni lui ne tournaient le regard vers moi, et je ne pouvais plus ignorer ce qui allait se passer sous mes yeux. Pourtant, Ed cru nécessaire de le préciser en affirmant :
-         Okay, this is the right position for an English wife who will receive her spanking
Ce n’était pas une question, et rien n’indiquait que ces mots s’adressaient à moi. Pourtant, mais je ne me fis cette réflexion que plus tard, il ne semble pas qu’il ait été nécessaire de les adresser à Mary qui ne pouvait ignorer ce qui allait suivre. Ce n’est aussi que plus tard que je me suis demandé ce que j’aurais du faire. Aurais-je du m’indigner ? Protester ? Mais de quel droit ? Une femme adulte, responsable, que je fréquentais depuis quelques jours et dont je ne pouvais ignorer les qualités et les compétences, venait tout simplement de se déculotter devant moi sur les ordres de son mari. Celui-ci venait d’annoncer tout simplement son intention de la fesser, et elle semblait y consentir, certainement pas sans angoisse, sa pâleur en était la preuve, mais en tout cas sans qu’il l’y ait vraiment contrainte autrement que par le ton sans réplique de sa voix. De quel droit me serai-je autorisée à m’interposer ? Peut-être, en effet, aurais-je  pu quitter les lieux. Considérer que je n’avais pas à assister à ces instants d’intimité. Mais d’une part il était évident qu’Ed avait pris sa décision non seulement malgré ma présence mais peut être même à cause d’elle. Sa réflexion à propos des « traditions familiales » le prouvait à l’évidence. Et surtout j’étais dans un tel état d’effarement que je dois dire que l’idée de me lever et de partir ne m’est même pas venue. Je suis restée là, immobile, silencieuse, figée, alors que cette femme adulte, responsable, respectable, dont j’avais pu mesurer à l’occasion de débats lors de notre séminaire la capacité à argumenter et même à s’imposer, était entrain de prendre la position classique d’un enfant qui va recevoir une fessée.

   Troussée

Et, toujours sans un regard vers moi, calmement, le visage serein et presque concentré comme s’il se préparait à une tâche qui impose qu’on s’y consacre tout entier, Ed remonta légèrement les manches de son pull, se frotta un court instant les mains l’une contre l’autre, puis, comme s’il ouvrait un paquet cadeau, il saisi le bas de la jupe de son épouse et la releva lentement, faisant ainsi apparaître le derrière nu. Sans qu’il ait eu besoin de le lui demander, Mary souleva légèrement le bassin pour faciliter le troussage. Le visage de son mari sembla s’illuminer en découvrant les fesses rondes qu’il venait de découvrir. Il eut pour elles un regard que je ne peux que qualifier d’admiration. Il est vrai qu’elles le méritaient. Si Mary s’habillait d’une manière plutôt stricte et élégante, elle n’en était pas moins une belle femme. Elle avait la peau claire, avec de minuscules tâches de rousseur autour du nez, et des cheveux moins filasse que ceux de son mari. J’avais bien sûr remarqué qu’elle était plus ronde que moi, avec une poitrine qui gonflait ses corsages, et même si elle ne se permettait bien sûr pas des décolletés extravagants pour aller au travail, il lui était arrivé, quand elle se penchait sur la table où nous travaillions ensemble, de laisser voir la naissance d’une vallée qui, visiblement, attirait les regards des hommes. Pourtant j’ai été presque étonnée de découvrir l’ampleur de ses fesses. Immédiatement, et malgré les circonstances pour le moins  singulières, je les ai trouvé vraiment splendides. A en être jalouse. Rondes, charnues, rebondies, et la peau d’une blancheur presque diaphane. Je ne pouvais que comprendre le regard admiratif de son mari pour ce derrière vraiment resplendissant.

   Fessée

Mary bougea légèrement, comme si elle cherchait la position la moins inconfortable, et elle posa la tête sur ses bras repliés. Son mari posa la main gauche au creux de ses reins, puis, presque au ralenti, leva la main droite, à hauteur de son épaule, et la laissa retomber sur la fesse droite de son épouse. Je pense que j’ai plus sursauté que Mary dont seules les fesses se sont crispées sans que le reste de son corps ne bouge. Mais pour ma part j’ai été vraiment surprise par le bruit de cette première claque.. Et je sais que, machinalement, mes muscles se sont raidis, comme si j’avais moi-même ressenti dans ma chair cette frappe. Ed ne se hâtait pas, il semblait au contraire prendre son temps avant de laisser retomber sa main, du même mouvement ample, sur l’autre fesse. Nouveau claquement, nouveau sursaut à peine perceptible du corps de Mary, nouvelle sensation de percevoir moi-aussi l’impact de la claque.   Et les suivantes se sont succédé, alternativement sur une fesse puis sur l’autre. Régulièrement. Presque mécaniquement. Il semblait frapper comme un métronome. Pourtant, imperceptiblement, le rythme a du s’accélérer, puisqu’après quelques dizaines de claques, les claquements ont semblé se recouvrir les uns les autres ; Comme si l’écho dans la pièce d’une frappe n’avait pas fini d’emplir la pièce avant que la suivante ne s’abatte. En même temps, très vite, la peau blanche s’était mise à rosir, puis à franchement rougir. Le derrière de Mary était maintenant marqué au sommet par une sorte de rond rouge vif, qui tranchait avec le reste des fesses resté blanc. Au moment même où je remarquais cette coloration, et comme si, lui aussi, il avait trouvé là une lacune à combler d’urgence, Ed se mit à élargir la surface de peau que sa main fustigeait. Les claques tombaient maintenant sur toute la surface, large, exposée au regard et aux coups de l’homme. Visiblement, celui-ci s’appliquait comme s’il lui importait qu’aucune parcelle du derrière qu’il frappait n’échappe à sa main. Comme s’il lui importait que la coloration cramoisie soit régulière. Et en effet, le postérieur de Mary était devenu une sorte de lune rouge, presque luminescente. Et pour parfaire le travail, Ed se mit à distribuer quelques claques sur le dessous des fesses, à la limite des cuisses. Pour ce faire, il frappait en quelque sorte de bas en haut, amenant ainsi les fesses à trembloter, à sursauter, à palpiter. Jusque là, il avait frappé une boule ronde et ferme. Maintenant les fesses semblaient danser, mues d’un mouvement désordonné et incontrôlable. Au hasard de ces mouvements erratiques, et sans bien sûr que je ne puisse savoir si Mary en avait conscience, celle-ci dévoilait son intimité avec une totale impudeur. Les jambes, au départ serrées l’une contre l’autre, s’étaient légèrement écartées, et avaient commencé à gigoter, ce qui laissait voir par instant un abricot rose et charnu, et même, furtivement, la raie des fesses s’élargissant sous les coups, le petit trou fripé. Même si j’en ai eu honte en y repensant par la suite, il me semble bien que c’est à ce moment là que j’ai senti que mes pointes de seins étaient devenues dures et qu’une crispation naissait au creux de mon bas ventre. Je sais qu’à mesure que celles de Mary s’écartaient, je serrais les miennes l’une contre l’autre. Et je n’ai pas pu ne pas me rendre compte que j’étais entrain de mouiller ma petite culotte. Peut-être devrai-je en être honteuse, mais je ne peux le nier, en voyant cette femme avec qui j’avais noué de vrais liens d’amitié, qui m’accueillait chez elle avec tant de gentillesse, se faire tanner la peau des fesses, en la voyant de plus en plus se raidir sous les coups, et en entendant ses premières plaintes, mon sexe s’humidifiait et l’excitation montait, à en devenir douloureuse.

   Cris et pleurs

Alors que Mary se mettait ainsi à gigoter et à agiter les jambes de plus en plus convulsivement, elle commença aussi à geindre, d’abord d’une voix étranglée, comme si elle essayait de contenir ses soupirs et ses plaintes. Ce furent d’abord des « humpf ! » étouffés. En même temps elle commença à relever la tête, un peu comme un cheval qui se cabre. Ed assura plus solidement sa prise en entourant la taille de sa femme du bras gauche, et accéléra encore le rythme de ses coups. Ceux-ci cessèrent d’être détachés les uns des autres pour se transformer rapidement en une sorte d’averse continue. Les claques crépitaient maintenant en un roulement ininterrompu. La main ne se soulevait plus, mais précipitait ses coups en rafale continue. Maintenant, Mary ne retenait plus ses cris. Les « aille » et les « ouille » se succédaient d’une voix de plus en plus aigue. Ce qui ne semblait pas inciter son mari à ralentir le rythme ni la force des coups, bien au contraire. La fessée devenait presque frénétique. Le derrière n’était plus seulement rouge, il était véritablement cramoisi. Et les cris de Mary devinrent une sorte de lamentation continue, monocorde, déchirante. Et soudain, le crépitement cessa, et il n’y eu plus que la plainte que Mary continuait à exhaler d’une voix cassée par les pleurs. Elle resta encore un moment allongée au travers des cuisses de son homme, la tête toujours posée sur ses bras, le corps agités de soubresauts au rythme de ses sanglots. Peu à peu, ses gémissements se turent, et sa respiration reprit de manière plus régulière. Son corps semblait se détendre, ses jambes cessèrent leur danse échevelée. Ed relâcha son étreinte, et, lentement, Mary posa les pieds par terre et se releva. On entendait qu’elle reniflait encore et que des sanglots remontaient encore dans sa gorge. Elle me tournait toujours le dos, et son derrière était resté d’une telle rougeur que j’avais presque l’impression de pouvoir en sentir la chaleur. C’est alors seulement que je compris qu’Ed avait coincé la jupe de Mary dans sa ceinture de manière à ce qu’elle ne retombe pas, laissant ainsi à l’air son derrière meurtri. Je l’entendis alors demander d’une petite voix encore étranglée :
-         « May I sir ? »[13]
Et quand il eu répondu :
-         « Yes, you can rub your ass, darling. »[14]
Elle se mit à se frotter doucement les fesses avec la paume des mains, après avoir murmuré :
-         « Thanck you, sir »[15]

    « Seulement pour toi et nous »

Il lui indiqua alors d’un geste de la main qu’elle pouvait faire retomber sa jupe, et elle le fit, tout en continuant à se caresser doucement les fesses. Elle se retourna alors vers moi et dit, dans un français que son état d’émotion rendait approximatif :
-         « S’il vous plait, tu laisse cela seulement pour toi et nous. »
Et avant même que je ne lui réponde, comme si elle ne doutait pas de ma discrétion, elle s’efforça de sourire puis de dire, sur un ton presque enjoué :
-         « Merci, Hélène. Je pense que maintenant tu sais tellement plus sur nous, tu seras aussi plus amie, je pense. »
Sur un haussement de sourcils interrogateur de son mari, elle lui traduit ces derniers mots, et il acquiesça :
-         «I'm sure Helen understood that there is no shame »[16]
Je n’avais pas compris tous les mots, je ne connaissais en particulier pas le dernier, mais je répondis cependant :
-         “Of course, sir”[17]
J’avais, sans m’en rendre vraiment compte, utiliser naturellement le même mot respectueux que Mary. Mais je compris que, lui, l’avait remarqué quand il dit à l’intention de son épouse :
   “You see, Mary, Helen understood our practices”

                  “Hélène pourrait - être anglaise”
Puis il prononça plusieurs phrases trop vite pour que je les comprenne, et Mary m’expliqua:
-         « Ed dit qu’il est sur de devoir avoir confiance en toi, et que tu as compris ce que nous t’avons laissé voir. Et … et il a dit aussi que peut-être tu as découvert que tu pourrais être anglaise »
Je ne jugeais pas nécessaire de répondre autrement que par un rire probablement un peu stupide, ne sachant pas trop, ou ne voulant pas savoir ce qu’il entendait par là.. Heureusement, Ed mit fin à ce moment de gêne en se levant et en disant avec entrain :
-         « Now we can « boire un coup », is not it ? »[18]
Et il nous versa à boire et m’invita à trinquer, et nous avons tous les trois choqués nos verres alors qu’il ajoutait :
-         « A la santé de l’amitié et des traditions ! »

   After.

Et, durant le reste du repas, il ne fut plus question des moments que nous venions de vivre. La conversation roula sur bien d’autres  sujets, Mary continuant à jouer les interprètes quand cela devenait nécessaire. Le repas terminé, il était déjà presque vingt trois heures, j’ai souhaité la bonne nuit à mes amis avant que chacun se retire dans sa chambre. Quand elle m’a fait la bise, Mary m’a murmuré un tout petit « merci », en français, à l’oreille. Je  n’ai pas compris la raison de ce remerciement, mais je  n’ai pas jugé adéquat de le demander. Quant à Ed, j’ai eu furtivement l’impression qu’à un moment sa main a frôlé mes fesses  peut-être un peu plus que de raison, mais peut-être était-ce une idée de ma part, et en tous cas cela était assez discret pour que je puisse faire comme si je ne m’en n’étais pas aperçu.  Ma chambre était au rez - de chaussée, celle du couple au premier étage. Rien ne me permettait, bien sûr, de savoir comment mes hôtes finiraient la soirée. Pourtant, le soir même, j’étais persuadée que leur fin de soirée serait sensuelle. Non qu’ils aient eu le moindre geste équivoque durant le repas. Ed s’y était montré un maître de maison charmant, et même un mari attentif n’hésitant pas à mettre la main à la pâte pour aider sa femme au service. Mais il n’avait pas eu un geste tendre ni le moindre bisou à son intention. Mais il m’avait semblé que son regard était brillant et plein d’amour pour elle. Et surtout, il m’avait semblé qu’il en était de même pour elle envers lui. La séance claquante devait pourtant encore lui cuire, puisqu’à plusieurs reprises elle réprima une grimace de douleur en se rasseyant. Il lui est même arrivé, une fois, de me faire une sorte de demi clin d’œil avec un sourire qui me confirma dans l’idée que son fondement devait encore être douloureux. Mais, si elle s’était montrée obéissante quand il s’était s’agit de se mettre, selon l’expression de son mari « en tenue et en position » elle n’a en rien joué à la femme soumise durant le repas.  Aussitôt la fessée terminée, elle était redevenue la femme active, moderne, et même libérée que je connaissais auparavant. Et, à la réflexion, l’absence de culotte ne paraissait pas la gêner en quoi que se soit. 
Quand je me suis retrouvée seule dans ma chambre, comme j’ai l’habitude de le faire en rentrant à la maison, avant de me déshabiller et de passer à la salle de bain, j’ai d’abord retiré ma culotte. Et, machinalement, là aussi comme je le fais toujours sans même y penser, je l’ai porté à mon nez pour en renifler l’odeur. Si jusque là j’avais pu ne pas me l’avouer franchement, sa fragrance chaude et épicée, et surtout son état d’humidité ne pouvaient être niés. Mon slip était bel et bien trempé. Une large tâche plus foncée était bien visible sur le devant, et le pont était véritablement gluant de mouille. Je ne pouvais refuser la vérité, alors que cet homme que je connaissais à peine avait claqué les fesses de mon amie jusqu’à les faire rougir et à la faire crier et pleurer, mon sexe s’était bel et bien mis à ruisseler. Voir Mary recevoir la fessée m’avait fait mouiller !

   Sans culotte

C’est à cet instant que je me suis souvenu qu’après avoir reçue sa cuisante fessée et s’être doucement frotté les fesses, je suppose pour tenter d’atténuer la cuisson, Mary n’avait pas remis sa culotte. Elle était restée sur la table basse où nous avions pris l’apéritif. Ainsi elle avait donc passé le reste de la soirée, servi à table et fait la cuisine le derrière rouge et nu sous sa jupe. L’idée que ma nouvelle copine pouvait ainsi être sans slip sans que cela ne semble la gêner en quoi que se soit ma fait sourire. Ainsi cette femme partageait peut-être mon habitude. Je me suis en effet demandé si c’était seulement les jours où elle avait reçu la fessée qu’elle restait ainsi ou si, comme c’est mon cas, elle était coutumière du fait. En effet, quand je suis chez moi, je ne porte presque jamais de slip. Le matin, ce n’est que juste au moment de sortir que j’enfile ma culotte. Et le soir, à peine entrée dans le hall de mon appartement, souvent avant même de retirer mon imperméable, j’enlève ma culotte. Il m’est d’ailleurs arrivé assez souvent de la déposer sur la petite table qui est dans l’entrée, et d’oublier de la reprendre ensuite pour la mettre dans le panier de linge sale. Cela fait souvent rire mon mari quand il rentre après moi et qu’il trouve mon slip ainsi abandonné. A l’inverse, il m’est aussi arrivé quelques fois d’oublier de passer une culotte avant de sortir, de m’en rendre compte quand j’étais déjà dans la rue, et de devoir remonter quatre à quatre pour en mettre une. Etait-ce l’effet de la coupe de champagne français qu’Ed avait voulu ouvrir à l’apéritif puis du bon vin (français) qu’il m’avait servi peut-être un peu généreusement, ou bien celui des moments pour le moins exceptionnels que j’avais vécu avant le repas ? En tous cas, alors que je retirais ma robe et mon soutien gorge, mon esprit se mit à battre la campagne en me remémorant les circonstances où il m’était arrivé de passer des moments hors de chez moi sans slip. Mon mari aime particulièrement me demander, avec une certaine insistance, de m’en passer quand nous sortons au restaurant. Je me souvenais ainsi de cette soirée, déjà lointaine, que nous avions passée dans un charmant petit restaurant  sur un port de Normandie. Je ne sais plus comment il en était arrivé là, mais le fait est qu’entre le plat et le dessert, il m’avait convaincue de passer aux toilettes d’où j’étais ressortie avec la culotte, un charmant petit slip soyeux vert à pois blancs, dans mon sac à main. Quand j’avais rejoint notre table, je n’avais eu qu’à entrouvrir mon sac pour que mon mari constate que mon sous vêtement y étais visible. Il n’avait pas eu le temps de faire quelque commentaire que se soit, la serveuse arrivant au même moment pour prendre la commande des desserts. Je me mis à rire toute seule en me rappelant comment il avait bafouillé pour indiquer ce qu’il prendrait. Et surtout en revoyant comment il s’était montré pressant dans la voiture sur le chemin du retour à l’hôtel. Il n’avait pas eu la patience d’attendre que nous y soyons arrivés et avait fini par arrêter l’auto dans un petit chemin pour me peloter et constater du bout des doigts la nudité de mon entrejambes. Il faut croire que la situation m’avait aussi plus qu’émoustillée, puisque je m’étais enhardie jusqu’à ouvrir sa braguette pour prodiguer une fellation à un sexe dont la vigueur prouvait à quel point la disparition de ce petit morceau de tissus avait agit sur sa libido. Tandis que je m’étais allongée sur le lit, d’autres images me venaient en tête. Cette autre soirée, à Reims, lors de laquelle je n’avais pas eu à quitter la table pour me débarrasser de ma culotte, puisque je m’étais rendue au restaurant sans en avoir mise, et que je ne l’avais dit à mon mari qu’alors que nous étions déjà installés à table. Ou cette salle d’un restaurant donnant sur la mer en Bretagne et dans laquelle nous étions restés les derniers clients. Comme c’était déjà devenu presque un rituel lors de nos repas en amoureux, j’étais passé aux lavabos pour retirer ma culotte un peu plus tôt. Et à la fin du repas, alors que je m’étais levée de table pour aller regarder la mer au travers de la grande baie vitrée, mon mari m’avait brusquement soufflé : « montre-moi ! » Et, alors qu’un serveur pouvait à tout instant surgir dans la salle desserte,  j’avais, sans me retourner, relevé ma jupe au dessus de ma taille pour lui permettre de se régaler de la vue de mes fesses nues. Une autre fois, en plein hiver alors qu’il faisait un froid de loup,  fait la même chose dans une rue de Lille, alors que mon mari était quelques mètres derrière moi, et qu’il m’était bien sur impossible de savoir si un  habitant ne pouvait pas bénéficier du même spectacle.

   Auto - fessée

Tandis que ces souvenirs me trottaient dans la tête, je m’étais allongée sur le lit et, presque inconsciemment, ma main avait commencée à se balader sur ma peau. Comme je le fais souvent, mon doigt s’est posé sur le bout du sein droit, puis s’est mis à tourner autour, tandis que ce têton durcissait et se dardait. Puis l’autre main a saisi l’autre sein à pleine paume, et je me suis mis à malaxer doucement ces deux masses douces et tièdes. Je les pressais l’un contre l’autre, comme deux fruits murs. Les mains descendirent ensuite sur les flancs, sur mon ventre, à l’intérieur des cuisses, retardant le moment où, enfin une main viendrait se poser en coque sur mon buisson frisé. Ma peau s’est mise frémir, à se couvrir de chair de poule. Mon index s’est mis à tourner doucement autour de mon petit bouton, avant de se glisser subrepticement entre les lèvres moelleuses. Le pouce a ensuite remplacé l’index, pour permettre à celui-ci de s’introduire dans l’autre entrée, de manière à ce que l’une et l’autre soient investies en même temps, comme par une pince. Je sentais mon petit trou palpiter, signe avant coureur de l’approche de la jouissance. Alors je e suis retournée sur le ventre. Ainsi mes seins frottaient sur la couverture rêche du lit, ajoutant une nouvelle source de plaisir, puisque les deux doigts étaient bien sur restés en place,  poursuivant un double va-et-vient.  Mais avant que la vague du plaisir ne me submerge, je me suis brusquement mise à genoux, le haut du corps restant au contact du lit, dans la position que l’on adopte pour la levrette. Ma main droite restait crispée sur mon sexe et sur mon cul, et, de la main gauche, je me suis envoyée une grande claque sur la fesse. Le choc m’amena à m’empaler plus profondément, devant d’abord, puis derrière en retour. La fulgurance du plaisir fut telle que je la ressenti plus, bien plus, que la douleur de la gifle. Je pense que j’ai gémit de plaisir. Alors, bien sur, j’ai recommencé, me claquant moi-même le cul encore et encore. Je ne pense pas que j’avais alors en tête les images de la fessée reçue par Mary auparavant. En fait je pense que je n’avais plus rien d’autre en tête que la recherche effrénée de faire monter le plaisir. Un plaisir rude, presque brutal. A chaque nouveau coup sur mon cul, je me cabrais, je creusais les reins, et mon doigt défonçait ma chatte. Puis je reprenais la position initiale, et l’autre doigt défonçait mon petit trou. Je ne sais pas vraiment combien de claques je me suis ainsi infligé. Assez en tout cas pour que je ressente vraiment la cuisson de mes fesses. Et aussi assez pour que, après que je me sois écroulée, vaincue par  la déferlante de la jouissance, je puisse aller constater, les jambes flageolantes, que mon cul était vraiment rouge vif. J’en ai conçu une sorte de fierté, mais en même temps une sorte de jalousie en constatant immédiatement qu’il l’était beaucoup moins que celui de Mary. Et ce n’est qu’en faisant cette constatation, et donc en repensant au couple qui m’accueillait, que je me suis demandée avec effroi si le couple qui m’accueillait n’avait pas pu entendre …

 

Traditions d’outre – manche 2

(Par Mary )

La version de Mary

   Comme si j’avais été fessée en public

Bien sûr, quand mon mari m’a flanqué une fessée en présence de celle qui a pris le nom d’Hélène, mon amie française, je ne doutais pas que cet épisode ait ébranlé celle-ci. Et pour tout dire, elle m’avait aussi passablement bouleversée. Mais ce n’est que plusieurs mois plus tard, au hasard de mes pérégrinations sur un site Internet en français spécialisé dans ce qu’ils appellent là-bas « la discipline domestique » que j’ai découvert qu’Hélène en avait fait le récit, heureusement en modifiant nos prénoms. Curieusement, j’ai été presque aussi troublée par la lecture de ce témoignage que par le fait de l’avoir vécu. Bien entendu, me retrouver le cul nu devant une femme qu’après tout je connaissais à peine n’avait pas été anodin. Mais lire le récit de ce dont j’avais quand même été la principale actrice m’encore plus troublée. Brutalement, c’était un peu comme si ce n’était pas seulement Hélène qui y avait assisté, mais comme si j’avais été fessée vraiment en public. L’idée que des centaines, peut-être des milliers, qu’en sais-je, de lecteurs puissent être en quelque sorte témoin  de ces instants m’a rempli de stupeur. Un sentiment de honte, de gêne, bien sûr. Un instant de colère aussi. Comment, elle avait osée rendre publics ces instants tellement intimes ! Dans un premier temps, j’ai été véritablement furieuse. Je me suis sentie trahie. Jamais je ne pourrais lui pardonner une telle trahison. Jamais plus je ne reverrais une femme capable d’une telle ignominie. Je me suis dit que, lors de la deuxième session du stage qui devait avoir lieu quelques semaines plus tard, je refuserais d’y assister. Il n’était pas question que je me retrouve en présence de cette femme. Et pourtant, j’ai lu le texte jusqu’au bout.

   Comme s’il ne s’était rien passé

 Et au fil de la lecture, j’avoue que mes sentiments se sont modifiés. D’abord, je dois reconnaître que son récit était bien écrit, au moins pour ce que je peux en juger étant donné mes compétences en français. Et quand je me suis branchée sur un site de traduction en ligne, je me suis rendu compte qu’en effet, il relatait ce qui s’était passé chez nous avec réalisme. Peut-être ai-je aussi été assez flattée de la description en effet flatteuse que l’auteur faisait de moi ? En tout cas, il est vrai que son récit ne tombait jamais dans le vulgaire ou le scabreux. Et finalement, je devais bien convenir qu’Hélène semblait avoir assez bien compris ce qu’elle appelait, en reprenant une expression de mon mari, notre « tradition familiale » Même si cela peut sembler étonnant, nous n’étions jamais revenues sur ces moments. Ils étaient restés en quelque sorte comme des instants hors du temps. Bien entendu, je n’avais pas interrogé Hélène sur ce qu’elle avait pu en penser, et je n’avais pas pris l’initiative d’expliquer quoi que se soit. Et de son côté, elle avait eu la délicatesse de ne pas m’interroger et de ne faire aucune allusion à cette soirée. Le lendemain de celle-ci, nous avions pris notre petit  déjeuner ensemble, sans faire la moindre allusion à ce qui s’était passé la veille. Et il en fut de même au cours des deux jours qui ont suivis. Nous avons poursuivis le stage, concentrées sur le travail, et quand nous nous sommes retrouvées à deux, nous avons abordé moult sujets de conversation, mais jamais celui-là. D’un commun accord, en quelque sorte, nous avons fait comme si rien de spécial n’était advenu. Quant à mon mari, sans même que j’ai eu besoin de le lui demander, il a aussi eu l’intelligence de ne plus jamais faire allusion à cette « tradition familiale » en présence d’Hélène. Je savais pourtant bien qu’il y pensait et que le regard de celle-ci avait d’une certaine manière ouvert un nouvel horizon pour lui. Mais, comme il me le dira plus tard, « je n’allais quand même pas lui faire croire que les épouses anglaises reçoivent la fessée tous les soirs ! » Et quand, le jour du départ d’Hélène, Ed lui a fait la bise en disant :
   « J’espère que nous aurons le plaisir de vous recevoir à nouveau chez nous, et que vous comprendrez que vous avez ici une famille pour vous »
Je n’ai entendu là que des propos gentils.

   Je mouillais le mien

J’ai donc lu le texte qu’Hélène avait publié sur le site « D.D. », d’abord en français, puis en anglais. Et, une fois passée l’instant de colère de la découverte, je me suis dit qu’elle avait veillé à ne rien y mettre qui permette à qui que se soit de nous identifier. Les prénoms avaient été changés, et les allusions aux circonstances de notre rencontre étaient assez imprécises pour que personne ne puisse imaginer que la « Mary » dont il était question était cette cadre commerciale qu’ils fréquentaient chaque jour et qui a plutôt la réputation d’une femme énergique si ce n’est autoritaire dans le travail. Ni que la stagiaire française qui mouille sa petite culotte et qui se donne du plaisir en se claquant elle-même les fesses puisse être cette collègue discrète, réservée et même un peu « coincée » comme disent les français. Preuve, comme me le dit plus tard mon mari qu’il faut toujoursbe wary of still water » , traduisant ainsi, d’une manière peut-être un peu incertaine, une expression française qu’il a trouvé je en sais où. De son côté, et il me l’avait clairement laissé entendre le soir même, je pense qu’il avait tout à fait deviné que la vision de cette fessé conjugale n’avait pas laissée sensuellement indifférente notre invitée. Mais j’avoue que j’ai été absolument abasourdie quand j’ai découvert à quel point la fessée que j’avais reçue l’avait émue ! Et, à mon tour, l’image de cette femme si distinguée entrain de se caresser en repensant à ce que dont je venais d’être la vedette m’a aussi plus que troublée. Après tout, comment aurai-je pu m’offusquer qu’un tel épisode ait pu l’exciter, alors que, moi-même, je surfais sur Internet pour lire des textes ou regarder des images sur ce thème ? D’autant qu’en plus, il me fallait bien admettre que sa manière de raconter la fessée que j’avais reçue et les effets qu’elle avait eu sur sa libido avait les mêmes conséquences sur la mienne. Pour dire les choses sans fausse pudeur, si elle avait mouillée son slip en me voyant fessée, je mouillais le mien en lisant.

   Pas de honte.

La lecture de ce « témoignage » d’Hélène m’a, bien entendu, remis en mémoire non seulement la séance elle – même mais aussi les moments qui l’ont suivi. Comme l’a raconté avec beaucoup d’exactitude Hélène, une fois la fessée terminée, et que j’ai un peu repris mon souffle, j’ai sollicité de mon mari l’autorisation de tenter de calmer la cuisson qui m’emportait la peau des fesses en les frottant doucement. Je sais en effet qu’il ne supporte pas que je le fasse sans sa permission, et je ne voulais surtout pas lui donner un prétexte pour reprendre la fessée. Avec un sourire, il m’y a autorisé et m’a même fait signe de remettre ma jupe de manière à cacher la lune rougie. Quand je me suis retournée vers Hélène, je n’étais pas vraiment honteuse. Bien sur, montrer ainsi mon derrière et recevoir cette fessée devant les yeux d’une tierce personne avait été une véritable épreuve. Et je sais bien que mon mari avait délibérément choisi de monter d’un cran dans sa manière de concevoir les relations de couple en faisant le choix, pour la première fois, de me fesser autrement que dans l’intimité. Il m’était déjà arrivé de recevoir de vigoureuse et bruyantes fessées  alors que je savais que des voisins, surtout quand cela se passait à l’hôtel lors de nos déplacements, pouvaient entendre. Mais jamais personne n’avait assisté visuellement à la chose. Je ne doute pas que mon mari comptait sur le sentiment de honte d’être ainsi exposée pour donner une sorte de piment supplémentaire à la punition corporelle. Si je ne suis pas pudibonde, je suis d’un naturel réservé et plutôt discret, cela avait donc été une vraie épreuve. Pourtant je dois dire à la vérité que si j’avais voulu vraiment refuser cette épreuve, je suis persuadé qu’Ed y aurait renoncé. D’une certaine manière, je savais qu’un jour ou l’autre j’aurais à subir cette épreuve. Il était déjà arrivé à de nombreuses reprises que mon mari me menace d’une fessée « devant tout le monde » et j’avais bien compris qu’il était dans ses intentions de passer à l’acte et de concrétiser cette envie. Et peut-être qu’après tout je me suis dit, inconsciemment, qu’autant que se soit dans ces conditions. En tout cas, une fois la fessée commencée, j’ai presque oubliée qu’Hélène en était témoin, et je n’ai pas plus retenu mes cris et mes pleurs que les autres fois. Même si, au regard d’autres fessées reçues auparavant ou depuis celle-là, elle fut relativement bénigne. Surtout qu’il s’était contenté, pourrait-ton dire, d’une fessée manuelle alors qu’il utilisait souvent la « strappe » de cuir ou le faisceau de verges qui pendent dans l’armoire de son bureau, ou, pire, la cane qui est toujours dans le porte parapluie de l’entrée. Et puis, une fois la fessée commencée, une fois la limite franchie, les dés en étaient jetés, je ne pouvais plus revenir en arrière, et finalement le plus dur était passé. J’étais donc en quelque sorte au-delà de la honte. Je suis une épouse qui reçoit la fessée, c’était un fait déjà acquis, je venais de la recevoir, Hélène était présente et elle avait donc assisté à ces instants, voilà tout. Il n’aurait servi à rien de me couvrir la tête de cendres, et j’avais déjà le derrière assez rouge pour ne pas avoir à rougir aussi du visage. Et puis, il me semble aussi que, dés que mon regard a croisé celui d’Hélène, j’ai compris qu’elle aussi avait compris. Il n’y avait dans son regard ni jugement, ni mépris ni horreur. Il y avait surement de la compassion, j’étais sure de son amitié et elle ne pouvait ignorer que ce que je venais de vivre avait été douloureux, mais pas de pitié. Il y avait, me semble t-il, surtout de la tendresse. Je dirais même une forme de complicité. Franchement, je n’ai pas pensé alors qu’il pouvait aussi y avoir chez elle ce trouble sensuel qu’elle avouerait par la suite par écrit. Mais j’ai par contre compris son empathie à mon égard. C’est pourquoi je me suis limité à la prier de garder ce qu’elle avait vu pour elle, et que je n’ai pas douté un instant qu’elle le ferait. Du reste, je n’ai pas éprouvé le besoin, le lendemain, de lui réitéré cette demande, j’étais sure qu’elle serait discrète et je sais qu’elle n’a pas fait la moindre allusion à qui que se soit. D’ailleurs, mon mari avait lui aussi compris que nous pouvions faire confiance à notre amie, ce qu’il a exprimé par ce « elle pourrait être anglaise » qui, dans sa bouche, était indubitablement un compliment.

   Ni seulement une punition, ni seulement un préliminaire.

Je dois dire aussi qu’il me faut bien admettre qu’Hélène ne s’était pas trompée en supposant que la fin de la soirée avait été sensuelle pour nous. Preuve que, peut-être inconsciemment, et en tout cas intuitivement, elle avait bien compris que si la fessée est douloureuse, elle n’est pas, chez nous, seulement ou d’abord une punition. Si nous n’avons jamais explicitement fait le lien entre les deux choses, il n’en reste pas  moins que chaque séance dont mes fesses ont à subir les rigueurs est suivie de moment beaucoup plus doux. Aussi je savais bien que, même si sachant que nous avions une invitée dans la maison nous nous imposerions – ce qui est loin d’être une règle chez nous – d’attendre d’être seuls dans notre chambre pour ce faire, nous ferions l’amour le soir même.  Pour autant, la fessée n’est en rien une sorte de « préliminaire » comme les caresses. Dans certains sites français sur la sexualité, les claques sur les fesses sont pourtant présentées comme une sorte d’entrée en matière, de caresses justes un peu plus appuyées que d’autres. Pour tout dire comme un jeu. Certains témoignages font même état de sorte de mises en scènes, dans lesquelles parfois les femmes concernées vont jusqu’à se déguiser en petite fille ou en soubrettes.  Rien de tel chez nous ; Et par là je veux aussi bien dire dans notre foyer que, plus généralement, chez les anglais. Même si je ne partage bien sur pas l’intimité des autres couples, il m’est arrivé de comprendre à demi – mots que d’autres femmes de ma connaissance ont à subir – ou à bénéficier – des mêmes pratiques claquantes de la part de leurs maris. L’une d’elle, Jenny, est même assez proche de moi pour qu’elle n’ait pas hésité, un jour où nous avions prévu d’aller ensemble nager à la piscine, d’y renoncer en m’expliquant qu’elle ne pouvait pas se mettre en maillot de bain. Et quand je lui en avais demandé la raison, elle m’avait dit sans détour que Peter, son mari y était « allé un peu fort hier soir » et qu’elle avait «the blue buttocks.”[19] Je n’avais pas, alors, jugé nécessaire d’en demander plus et encore moins de lui avouer qu’il m’était arrivé de connaître ces désagréments, conséquences de séances plus appuyées que celle que j’ai vécue en présence d’Hélène. Mais le seul fait que je ne l’ai pas interrogée plus avant avait bien du lui faire supposer que, si je la comprenais, c’est que mon mari pratiquait sur les miennes la même chose que le sien sur les siennes.  Mais en tout état de cause je suis bien sûre qu’aucun ménage anglais adepte de ces “traditions” pour reprendre les termes de on mari, ne les considérerait comme un simple prélude à l’acte conjugal.

   After

Il n’en reste pas moins, pour dire les choses sans périphrases, que mon mari me fit délicieusement l’amour ce soir là. Et qu’il n’a pas cherché à me cacher que ce que nous avions fait avant le repas n’était pas pour rien dans son ardeur amoureuse. Comme c’est souvent le cas en ces circonstances, et pour des raisons faciles à comprendre, nous avons adopté, ce soir là, la position que, je l’ai découvert en lisant les sites français sur la sexualité, les français appellent “la levrette”, terme que j’ai d’ailleurs trouvé charmant, en tout cas plus que le « doggy » qui désigne la même chose en anglais. Il me semble en effet plus poétique d’être assimilée à la femelle du lièvre qu’à celle du chien ![20] Et, alors qu’il me pilonnait avec entrain, mon chéri me murmura :
-          It is very beautiful your ass , you know, I was very proud of you just now »[21]

J’avoue que ces mots me remplirent moi aussi de fierté. Je ne pense pas être exhibitionniste le mois du monde, mais comment ne pas fondre devant un tel aveu ? Certes, mon mari m’avait imposait de subir devant une étrangère ce qui, jusque là était une pratique de notre intimité. Certes, j’avais été amenée à oublier toute pudeur et à montrer mes fesses, et je ne peux pas nier en avoir ressenti une gêne, et même une véritable honte. Je ne pouvais ignorer que mon mari le savait, et même qu’il en avait tout à fait consciemment décidé ainsi. Je savais fort bien qu’il aurait tout à fait put attendre le lendemain pour que nous soyons seuls, puisque je savais aussi que, s’il avait décidé de me flanquer une fessée, il n’y aurait en aucun cas renoncé. Celle-là avait eu pour raison, ou pour prétexte, le fait que j’ai osé dire à Hélène qu’Ed « disait des bêtises » mais je savais fort bien qu’il aurait trouvé un autre motif si je ne lui avais pas amené celui-là. Mais comment ne pas être charmée en entendant celui-là même qui m’avait tanné le derrière jusqu’à le rendre rouge vif et si sensible que j’avais eu toutes les peines du monde à rester assises durant le reste du repas et que j’avais spontanément renoncé à m’allonger sur le dos quand j’avais retrouvé mon lit, avouer son plaisir à voir ce qu’il avait fustigé de cette manière.  Et comment ne pas être fière de sa fierté ? Ainsi, après tant d’année de mariage, mon homme était encore en admiration devant mon cul, et il avouait avoir été fier que je l’expose au regard d’une quasi inconnue.

   Plaisirs en parallèle

En découvrant le texte d’Hélène, j’avais donc découvert aussi qu’au moment où mon mari me faisait l’amour en se remémorant ma fessée, Hélène se donnait du plaisir toute seule en repensant à ces instants. Elle avouait sans fausse pudeur avoir été excitée par ce spectacle. Elle révélait s’être fait jouir en s’administrant à elle – même ce qu’elle avait vu mon mari m’administrer. Si je voulais être aussi franche avec moi-même qu’elle l’avait été avec elle-même, je ne pouvais pas nier que, de on côté, les mots de mon mari avait décuplé mon plaisir. Et que l’idée que ce derrière dont il ne cachait pas qu’il était fier ait pu être ainsi mis à l’air, dénudé, exposé, presque exhibé, contribuait à l’explosion de mon orgasme. Finalement, le récit d’Hélène me faisait découvrir que cette fessée reçue en sa présence avait révélé des facettes de ma personnalité que, jusque là, j’ignorais. Si, en commençant sa lecture, ce texte m’avait rendue furieuse, quand j’ai eu fini de le lire, non seulement ma colère et mes ressentiments à l’égard d’Hélène avaient disparus, mais j’étais presque reconnaissante à mon amie française d’avoir su si bien nous comprendre. Je me réjouissais qu’elle ait jouie en même temps que moi. Je savais que nous avions partagé des moments aussi forts pour elle que pour moi et pour Ed. Et avant même que je ne décide de partager ma découverte avec celui-ci, j’avais la certitude que cette soirée ne serait pas sans suites pour nous trois.


Traditions d’outre – manche 3
(Par Mary et Hélène)

Poursuivre ?
(Par Mary)

   Recommencer ?

Je n’ai pas raconté à mon mari la découverte du texte d’Hélène. D’ailleurs, je ne lui ai pas raconté non plus qu’il m’arrivait de parcourir sur Internet le genre de sites sur lequel je l’avais trouvé. Pourtant, à plusieurs reprises mais sans jamais faire directement allusion à ce que j’avais connu en sa présence, il m’ait arrivé de parler d’Hélène. Les premières fois, Ed a eu le bon gout de ne pas me ramener à ces moments si intenses mais dont nous n’avions pas reparlé directement. Mais je suis bien sûre qu’il n’était pas dupe, et qu’il avait bien compris que, non seulement je ne les avais pas oublié, mais encore qu’il ne s’agissait pas vraiment pour moi d’un mauvais souvenir.  Aussi, ce fut lui qui, un soir où il venait de m’administrer une cuisante fessée que j’avais supporté presque sans un cri, fit ce commentaire mi figue – mi raisin :
-         « Tu as été très endurante ce soir, ma chérie. Je suis sur que ton amie Hélène aurait été fière de toi. »
Je me suis contentée de continuer à me masser doucement les fesses dans l’espoir, que je sais pourtant vain, d’atténuer la sensation de cuisson, sans répondre directement. Mais il revint à la charge en me demandant si un autre séjour été prévu pour elle. Et comme je lui répondais qu’il n’aurait lieu que dans plusieurs mois, il me suggéra :
-         « Tu ne penses pas qu’il serait mieux pour elle d’assumer de venir nous rendre visite pour mieux connaître nos traditions, plutôt que d’attendre le prétexte de votre stage ? »
-         « Tu pense qu’elle le souhaite ? »
-         « J’en suis sur. Et je ne te cache pas qu’il me serait agréable de compléter sa culture en la matière. Mais il me semble que c’est à toi de prendre cette décision. C’est bien toi la première concernée, n’est  ce pas ? »
-         « Je te remercie de l’admettre ! Mais je te connais assez pour savoir que si tu  tiens vraiment, ce sont aussi mes fesses qui subiront les conséquences de ta déception de ne pas poursuivre. Alors …Mais que voudrais – tu lui faire découvrir de plus ? Il me semble que nous, et en tout cas que je lui en ai déjà montré beaucoup non ? »
-         « En effet, je dois bien reconnaître que tu as été aussi très courageuse ce soir là, ma chérie. Et que tu lui as montré  qu’il  y a de plus beau chez toi ! Mais je pense sincèrement qu’elle a encore beaucoup de choses à découvrir en matière de traditions britanniques. »
Il ne me précisa pas alors à quoi il pensait, et je ne lui en demandais pas plus. J’avais bien compris qu’il me laissait le choix de concrétiser ou pas la poursuite e de ce que nous avions entrepris, et que cela comportait aussi – sinon d’abord – pour moi le fait d’accepter aussi de découvrir les étapes en même temps que notre amie. Il eut du reste la délicatesse de ne pas me demander ma décision, et de ne plus en reparler de lui-même. De mon côté, je mentirais en disant que le choix a été facile. Je connais assez bien mon mari pour avoir compris qu’il avait bien l’intention d’aller plus loin que lors de notre première séance. On dit souvent qu’il n’y à que « le premier pas qui compte », et, après tout, une fois que mon amie avait déjà assisté à la mise à  nu de mon postérieur,  la perspective d’être une nouvelle fois cul nu devant elle ne me terrorisait plus vraiment.

   Aller plus loin ?

Mais je savais aussi qu’Hélène n’avait découvert que ce que l’on pourrait appeler le premier stade de nos fessées conjugales.  Et je n’étais pas du tout sûre d’être prête à aller plus loin dans cette voie. Envisageait-il de lui faire découvrir l’utilisation de la strappe ou de la cane ? Me faudrait-il subir ces instruments, sous la morsure desquels je sais être beaucoup moins stoïque que je ne l’avais été lors de la fessée manuelle ? Etais-je prête à ce qu’Hélène découvre les effets d’une séance avec ces instruments tellement plus douloureux ? La première fois, j’avais laissé échapper quelques plaintes, quelques cris, et je n’avais pas retenu mes larmes. Mais je sais bien que quand ce sont des instruments qui me cinglent les fesses, je suis beaucoup plus démonstrative. Non seulement mes cris sont plus stridents et mes larmes plus abondantes, mais je ne peux m’empêcher de danser sur place, de sautiller comme si ces mouvements désordonnés pouvaient contribuer à atténuer la douleur. Je ne suis plus seulement ce corps immobile frappé par la main de mon mari, je deviens une femme qui s’agite, crie, hurle parfois, piétine, laisse ses seins balancer et s’agiter au rythme de ses mouvements irrépressibles. D’autant que le rituel est, lui aussi, plus spectaculaire. Surtout quand Ed décide d’utiliser celle qu’il appelle « Jane ».

    Le rituel de « Jane »

C’est le petit nom que mon mari a donné à la cane qui est toujours rangée dans le porte parapluie de l’entrée. Comme il s’agit d’une cane avec un manche recourbé, celui-ci peut tout à fait être confondu avec celui d’un parapluie ou d’une simple cane de marche. Et il est probable que bien des visiteurs, même s’ils ont eu à déposer leur parapluie à côté d’elle, ne l’aient pas remarquée. Quand Ed fait le choix d’une fessée avec cet instrument si typiquement « british » il me faut aller moi-même le chercher et le lui rapporter comme en offrande, ou pour mieux signifier mon acceptation de ce qui va suivre. De plus, il ne s’agit plus seulement d’être déculottée et allongée au travers des genoux de mon homme.  Quand je vais chercher « Jane » ce n’est pas seulement « bare ass », mais « naked » , toute nue, « à poil » comme disent les français. Quand mon mari, parfois d’entrée, d’autres fois après une première fessée à main nue, lance « En held for Jane, please May !”[22] Je sais qu’il me faut  immédiatement me débarrasser de tous mes vêtements.  Je retire alors ma robe ou ma jupe – il est très rare que je porte un pantalon – mon haut, mais aussi ma culotte et mon soutien gorge. Quand je porte un collant, je fais de même avec lui, alors que quand il s’agit de bas, avec ou sans porte – jarretelles, Ed tient à ce que je les garde. Mais c’est quand même toute nue que je dois aller dans l’entrée et ramener « Jane » posée sur les paumes de mes deux mains. Bien sûr, nous sommes mariés depuis plus de vingt ans, être toute nue devant mon mari ne me traumatise pas. Mais traverser la pièce ainsi, totalement à poil, avec le regard de mon homme sur mes fesses, et surtout revenir, de face, les seins et surtout la chatte exposée, cela reste une vraie épreuve. Je sais que mes seins se balancent au rythme de mes pas. Et, devant ainsi porter « Jane » les bras tendus devant moi, je ne peux évidemment même pas mettre une main devant ma touffe. Sans même qu’Ed ait à me le demander, je baisse les yeux quand je lui tends l’instrument. Quand il l’a en main, il s’en sert pour m’indiquer la chaise qu’il à posé au milieu du salon. Je me place derrière le dossier, et, encore sur un signe de « Jane », je me penche par-dessus et je pose les mains à plat sur le siège. Si je n’ai pas les jambes assez écartées à son goût, un petit coup sur l’intérieur des cuisses me rappelle à l’ordre. Je ne peux pas ne pas savoir qu’en les écartant comme il me l’indique, je fais aussi que ma raie culière va s’entrouvrir. Savoir qu’ainsi mon petit trou est visible reste, même après tant d’année, une vraie épreuve avant même que « Jane » ne commence sa danse sur mes fesses. La seule idée qu’il puisse m’être imposée une telle humiliation devant quiconque m’apparaissait évidemment impensable.

   Et pourtant …

Mais Ed ne m’avait en rien laissé entendre que son intention était de faire découvrir de tels moments à Hélène, et je n’allais pas prendre le risque de lui demander s’il y pensait. D’ailleurs, il n’avait même pas dit vraiment qu’il voulait quoi que se soit. Il avait juste émis une hypothèse, et il n’y revint pas, comme si cette réflexion était sans importance. La décision d’aller plus loin m’appartenait donc, et à moi seule. J’hésitais longuement, puis j’adressais à Hélène un message qui ne m’engageait à rien :
   De Mary H
   à Hélène F
  
Bon jour, Hélène. Ed et moi t’adressons nos amitiés et espérons que tout va bien pour toi.

Et nous commencèrent ainsi un dialogue à distance :
   Bonjour Mary. Contente de ton message qui me rappelle les bons moments passés avec vous.
   Je suis contente que vous ayez aimé ces moments. Ils ont été aussi riches pour nous deux.
   Vraiment ?
   Vous en doutiez ?
   Je n’étais pas sure qu’ils aient été un moment agréable pour vous, Mary.
   Je n’ai pas dit agréable, et en effet vous avez bien pu constater qu’ils ne l’étaient pas vraiment pour moi.  Vous avez aussi bien compris que, si vous n’aviez pas été présente, ce qui s’est passé ce serait quand même passé, et que ce n’était pas la première fois …
   Cela vous était déjà arrivé dans les mêmes circonstances ?
   Oui … et …non ! J ou L
   ???
   Oui …ou plutôt … non, ce ‘était pas la première fois que … que mon mari  agissait comme il l’a fait ce soir là. Loin de là. Et non … ou plutôt …oui, c’était la première fois que ce n’était pas dans l’intimité. Voilà.
   Merci de votre franchise. Je vous ai trouvé très courageuse. Et j’ai bien compris que cela n’était pas facile, et que c’était une preuve de confiance.
Nous avons ainsi échangé, soit en « tchat » soit par messages pendant plusieurs semaines. Comme nos entreprises ne prévoyaient pas de nouveau stage avant plusieurs mois, j’ai fini par confirmer notre invitation à passer un long week-end chez nous. Hélène m’a confirmé que cette perspective lui agréait tout à fait. Mais elle m’a quand même demandé :
   Vous êtes sure que vous le souhaitez vous aussi, Mary ?
   Bien sur. Soyez tout à fait rassurée, Hélène, l’invitation est sincère, et je mesure bien ce à quoi elle m’engage. Ed y tient beaucoup lui aussi, mais pas vraiment lui surtout ni seulement. C’est bien à vous, et à vous seule de choisir si vous voulez vous engager dans la poursuite de la découverte de nos pratiques, chère Hélène.
Et quinze jours plus tard, Hélène venait passer quatre jours chez nous.
                 

De ma propre volonté.
(Par Hélène)

Quand j’ai accepté l’invitation de Mary, elle ne m’avait pas dit explicitement qu’elle avait lu le récit de la soirée que j’avais publié sur le site. Je ne suis pas sure que, si je l’avais su, j’aurais pris la décision de passer ce week-end chez eux. SI je l’ai fait c’est d’abord parce que Mary affirmait clairement que c’était aussi son choix, et pas seulement celui de son mari. En même temps, il était clair qu’elle n’envisageait pas un instant qu’il s’agirait d’un week-end « ordinaire ». Même si elle restait dans une certaine ambiguïté, le fait qu’elle souligne que c’était « aussi » mais pas « seulement » qui souhaitait ma visite indiquait clairement qu’elle savait que son mari avait bien l’intention de poursuivre dans la voie dans laquelle il s’était engagé. Et dans laquelle il l’avait engagée elle aussi, et moi aussi !
En même temps, en acceptant cette invitation, non seulement j’acceptais, mais aussi, pour être franche, je souhaitais, que me soit proposé la poursuite de la découverte de ces fameuses « traditions familiales ». N’ayons pas peur des mots, je savais fort bien que passer de nouveau quelques jours chez Ed et Mary, c’était accepter, sinon souhaiter, assister une nouvelle fois à ce que le mari de Mary nommait si plaisamment les « traditions familiales »  Mais la première fois, j’avais, en quelque sorte été mise devant le fait accompli. Ed avait flanqué une fessée à son épouse, je savais maintenant qu’elle y été en quelque sorte habituée. J’étais présente, et je pouvais me dire que j’y avais assisté presque « à l’insu de mon plein gré » Cette fois, si j’allais chez eux, je savais ce à quoi j’assisterais. Non seulement je l’acceptais par avance mais en vérité, je ne pouvais me le cacher à moi-même, je le souhaitais.

   Ou de la volonté de Mary ?

Accepter l’invitation de Mary et d’Ed, c’était comme si je disais à mon amie :
« Bien sur ma chère Mary, je vais venir, j’ai hâte de vous revoir, j’ai hâte de voir ton mari te tanner la peau des fesses, j’ai hâte de te voir le cul nu, j’ai hâte d’entendre les claques sonner sur tes fesses, de les voir rougir. »
Ou comme si je disais à son mari :
« Monsieur, c’est avec grand plaisir que je vous verrais fesser ma copine jusqu’à la faire pleurer. Mary est mon amie, mais je me réjouis par avance qu’elle soit fessée jusqu’aux larmes, qu’elle doive nous montrer une nouvelle fois ses fesses. »
Mais, après tout, c’était bien Mary qui m’invitait, même si elle ne m’avait pas caché que l’initiative était aussi celle de son mari. Et elle ne m’avait pas caché non plus qu’elle était tout à fait consciente de ce à quoi cette invitation l’engageait. Sans nous concerter, nous avions fait l’une et l’autre le choix de parler à demi-mots. Mais nous savions aussi l’une et l’autre que nous nous comprenions. M’inviter à passer quelques jours chez eux, c’était presque comme me dire :
« Viens me voir prendre ma fessée, Hélène. Mon mari va m’en flanquer une carabinée, et je tiens à ce que tu y assistes. Viens donc chez nous, viens prendre l’apéritif, je t’offre la vue de mon cul comme amuse – gueule. Je vais être déculottée, je vais être fessée, avoir le cul mis à vif, je vais crier ma douleur, je vais pleurer, je vais avoir les fesses rouges e brûlantes. Il faut absolument que tu sois présente. »
Après tout, si elle le voulait, pourquoi aurai-je refusé ? Le sort en était jeté, j’adressais un nouveau mail à Mary lui annonçant mon arrivée :
   Bonjour Mary, merci de votre aimable invitation. C’est avec beaucoup de plaisir que je retrouverais votre foyer.
   Ed et moi-même nous nous réjouissons de votre décision, Hélène. Ed me demande de vous dire qu’il se fera un plaisir de vous faire mieux connaître la Grande Bretagne et les traditions de ses habitants.
   Je l’en remercie par avance, et vous encore plus bien sur, à condition bien sur que ce soit aussi ce que vous souhaitez, Mary.
   Laissez donc les choses se faire, Hélène. Je suis sure que vous serez à la hauteur.
Notre dialogue s’arrête sur ces mots que je renonce à me faire expliquer. Et dix jours après je suis chez eux.

Traditions d’outre-manche 4

Deuxième séjour

   L’acceptation.

Hélène avait-elle hésitée avant d’accepter l’invitation de son amie anglaise ?
 Oui, bien sûr. Elle savait bien qu’en y répondant, elle poursuivrait sur une route dont elle présentait bien qu’elle serait déroutante. La première soirée passée chez ses amis anglais ne l’avait-elle pas été ? Hélène sentait bien que retourner dans cette maison, retrouver Mary mais surtout son époux, ne serait pas une simple visite chez des amis. Même si Mary utilisait les périphrases, Hélène avait bien compris que l’initiative de l’inviter à nouveau venait d’abord d’Ed. Cet homme si distingué, si typiquement anglais, avec ce que cela comporte de flegme. Mais aussi cet homme qui, sous un prétexte finalement bien anodin, s’était métamorphosé subitement en mari sévère, en ce que les romans qu’il était arrivé à Hélène de lire appellent un « dominant » Cet homme charmant, poli, bien élevé, mais qui avait bel et bien intimé l’ordre à son épouse de se déculotter puis de laisser voir ses fesses avant de les meurtrir par une fessée qui les avaient fait rougir jusqu’à une teinte cramoisie. Comment ne pas comprendre que, s’il tenait tant à ce quelle revienne dans leur foyer, c’était pour poursuivre ce qu’il avait appelé la « découverte de leurs traditions familiales  ? Du reste, les propos de Mary l’amenaient bien à comprendre qu’elle savait aussi qu’il en serait ainsi. Et qu’elle l’acceptait. Aussi incroyable que cela aurait pu paraître à Hélène avant cette fameuse soirée lors de son stage en Angleterre, Mary l’invitait bel et bien à venir chez elle en sachant qu’elle serait à nouveau fessée devant cette étrangère. Alors, bien sûr, Hélène s’était interrogée. Avait-elle le droit de choisir, cette fois en toute connaissance de cause, d’assister à une telle séance ? Se rendait-elle complice d’une violence conjugale ? Elle ne pouvait nier que Mary avait bel et bien été en quelque sorte battue, même si le mot ne lui semblait pas correspondre à ce à quoi elle avait assisté. En effet, même si la fessée reçue ce soir là par Mary avait été de toute évidence douloureuse, les cris et les larmes de celle qui l’avait reçue en témoignaient, Hélène n’y avait pas perçu de véritable violence. A aucun moment il ne lui avait semblé que Mary ait été contrainte. Certes, elle avait obéie aux injonctions autoritaires de son mari. Mais elle n’avait même pas tenté d’y échapper. Tout s’était passé comme si la chose était non seulement inéluctable, mais surtout normale. Presque banale. Du reste, si Hélène ne doutait pas que le fait d’être ainsi déculottée, troussée et fessée devant elle avait du être une vraie épreuve pour son amie – d’autant qu’elle lui avait bien confirmé que c’était la première fois qu’elle l’était ainsi devant une tierce personne – il ne lui avait pas semblé que Mary en  ait été humiliée. Une fois la fesse terminée, elle lui était même apparue étrangement sereine. Reprenant presque aussitôt ses activités d’hôtesse comme si rien ne s’était passé. Alors, quand Hélène décida finalement de répondre positivement à l’invitation, elle le fit ave la conviction que c’était bel et bien ce que souhaitait Mary. Tout en ne se cachant pas à elle-même que la perspective d’être de nouveau spectatrice d’une séance de ce qu’il fallait bien appeler ne séance de « discipline domestique » l’attirait irrésistiblement. Oui, elle en était consciente, Hélène voulait voir encore le derrière mis à nu de son amie. Oui, elle frissonnait à l’idée de voir encore ce derrière rougir, d’entendre le claquement des mains du mari sur les fesses de son épouse, les cris de souris prise au piège de celle qui subissait la fessée.
En même temps, elle avait lu et relu assez souvent le dernier message de son amie pour comprendre qu’aux yeux de Mary, c’était tout autant elle, Hélène, qui « s’engageait » dans une voie nouvelle.

   Shopping .

Hélène avait donc retrouvée l’ambiance si feutrée et si confortable de la maison de ses amis. Et aussi leur accueil toujours aussi chaleureux. Mary l’avait reçue avec le sourire, en la remerciant d’avoir accepté leur invitation. Et son mari s’était lui aussi montré accueillant, sans que rien, ni dans ses paroles ni dans ses attitudes, n’ait décelé la moindre trace d’ambiguïté. Le premier jour, ils avaient fait du shopping dans les boutiques, et elle avait même trouvé qu’Ed se montrait fort patient quand les deux femmes baguenaudaient dans les boutiques. Et fort coopératif quand il s’était agit de les aide à porter les paquets de leurs emplettes. Il avait même été galant quand il avait, à plusieurs reprises, donné son avis quand son épouse hésitait sur un achat. Tout juste Hélène avait-elle remarqué son sourire – qu’elle avait trouvé séduisant – quand il avait glissé, alors que Mary choisissait un ensemble de sous-vêtements
-         « Je pense que l’ensemble gris t’irais bien, mais peut-être devrais-tu essayer, non ? »
Mary avait donc gagné une cabine d’essayage, et avait sollicité Hélène pour qu’elle donne son avis. Elle avait donc rejoint son amie dans la cabine et l’avait même aidé à agrafer le soutien gorge qui mettait en valeur sa poitrine ronde. Quand elle avait rejoint Ed qui les attendait  assis sur un petit fauteuil dans le magasin, celui- ci avait glissé  en souriant une nouvelle fois, après qu’Hélène lui ait confirmé que Mary allait acheter l’ensemble qu’elle venait d’essayer :
-         « I'm sure it will be lovely, do not you think?”[23]
Il avait même ajouté, après qu’Hélène ait acquiescé
« You have good test, Hélène. »[24]
Celle-ci s’était contentée de sourire. Puis Mary les avaient rejoints et il avait semblé à Hélène qu’Ed avait pour sa femme un regard vraiment amoureux. Il avait même insisté pour qu’elle l’achète alors qu’elle hésitait, ayant déjà fait d’autres achats, en murmurant    
- « You know that it is also a gift to me, darling[25]
Ce qu’Hélène avait trouvé charmant. Puis il s’était adressé à sa femme à voix basse, et celle-ci avait dit en français à Hélène :
- -« Ed se demande si tu l’autorise à t’offrir la même parure en bleu, il dit que cela irait bien avec la couleur de tes yeux »
Hélène s’était sentie rougir et avait balbutié :
- « C’est … c’est très gentil à lui, mais je ne peux pas accepter … »
Et comme Mary rétorquait
 - « Pourquoi donc ? Je pense que cela lui ferait vraiment plaisir tu sais »
Hélène avait murmuré, de manière à ce qu’Ed ne puisse l’entendre :
- « Mais … toi … tu ne serais pas …enfin …tu accepterais que ton mari …. »
Mary avait éclaté de rire et lancé à son mari
- « Hélène afraid that I'm jealous of your gift[26]

Et celui-ci avait répondu une phrase qu’Hélène n’avait pas comprise et quand Hélène avait demandé à Mary de traduire celle-ci avait à son tour rougie en disant :
-         « Ed dit que la jalousie est un vilain défaut, et qu’il pense que tu ne voudrais pas qu’il doive le sanctionner … »
Hélène avait pris le parti d’en rire, puis avait remercié Ed de son cadeau et s’était à son tour glissée dans la cabine. Elle se rendait bien compte que par ses mots, Ed faisait clairement allusion à la « tradition » Le cœur battant elle avait retirée sa robe et avait passé le soutien gorge et la culotte par-dessus les siens avant que Mary ne passe la tête dans la cabine et lui confirme que cela « lui allait à ravir » avant d’ajouter :
-         « je suppose qu’Ed espère que nous porterons toutes les deux notre cadeau un soir »
Mais, ensuite, ni lui ni Mary ne revinrent sur ces mots et les trois amis poursuivirent leur promenade sans la moindre allusion à cet achat.

   La préparation

Ed l’espérait en effet, et Mary l’avait compris sans qu’il ait eu besoin d le lui dire. Pas plus d’ailleurs qu’il ne lui avait dit vraiment comment il envisageait d’accompagner Hélène dans la poursuite de sa découverte de leurs « traditions » Elle s’était fait un point d’honneur de ne pas le lui demander, même si, quand même, elle avait quelques pistes pour l’envisager. En effet elle ne pouvait ignorer qu’il avait soigneusement préparé la suite de son initiation.
Avant même qu’Hélène n’ait accepté leur invitation, et avant même que Mary ne la lui ai transmise, Ed avait en effet en quelque sorte anticipé les choses. Quelques jours seulement après la soirée inaugurale de cette étrange relation entre leur couple et la française, Mary et Ed avaient passé la soirée chez leurs amis Jenny et Peter. Sans que Mary ne se souvienne comment le sujet était arrivé dans la conversation, son mari avait parlé de la visite chez eux de cette amie française de son épouse. Et, comme s’il s’agissait d’une chose après tout assez ordinaire, il avait expliqué sans barguigner que celle – ci avait eu l’occasion de mieux comprendre les « British family traditions” A ces mots, Mary avait évidemment sursautée. Mais elle connaissait assez son mari pour savoir qu’une réaction vive de sa part l’aurait plutôt incité à insister sur le sujet. Aussi avait-elle prit le parti de faire comme si elle n’avait rien remarqué, et la conversation avait roulée sur d’autres sujets, à son grand soulagement. Elle pouvait donc légitimement penser que les choses en resteraient là, et elle s’était abstenue d’aborder de nouveau le sujet avec son mari ou de lui reprocher ce qui, après tout n’était qu’une remarque anodine qui n’avait pas, lui semblait-il, retenue particulièrement l’attention de leurs amis. Ce n’est que quelques semaines plus tard, alors qu’elle déjeunait dans un petit restaurant où elles avaient leurs habitudes, que Jenny lui releva qu’alors qu’ils fumaient leur cigare dans le salon tandis que les deux femmes papotaient de leur côté, Ed avait été plus loin dans les révélations.

   Conversation entre femmes.

Toi aussi ?

-          Tu sais, Mary … Peter m’a parlé de sa conversation avec Ed l’autre jour…- Eh bien … enfin… à propos de ton amie française et de ce que vous lui avez -révélé de -…enfin de nos habitudes …
-          « Nos » habitudes ? comment « nos » habitudes ?
-         -Ho, je t’en prie, Mary, pas avec moi ! Nous sommes entre nous, entre femmes non ? Ne me dit pas que tu n’as pas compris que Peter en use avec moi …. Comme ton mari à ton égard.
-         -Tu veux dire que toi aussi … ?
-         -Allons, ne joue pas à l’ignorante, je suis bien sûre que tu as compris depuis longtemps que je suis, moi aussi, une « Perfect English wife”
-         -En fait .... eh oui, il m’est arrivé de le penser ... de me douter que je n’étais pas la seule épouse de ce pays qui ait un mari aussi attaché à ces .... traditions.
-         -Et je pense que tu as bien raison, ma chérie.
-         -Mais, toi, tu avais deviné pour moi ?
Jenny avait franchement éclaté de rire :
-         Ha oui ! Mais ne fais pas cette tête horrifiée ! Tu sais, Peter fréquente le même club que mon cher époux. Et tu sais bien que les membres de ce club si traditionnel ont d’autres points communs que d’aimer le bon whisky et de jouer au whist l’hiver et au cricket l’été non ?
-            Tu ne veux quand même pas dire que fesser sa femme est  critère d’admission au «Club history buffs and British memories”
Nouveau rire de Jenny, accompagné cette fois par Mary.
-         Une condition à l’adhésion, peut-être pas quand même ! Je ne pense pas que l’impétrant doive apporter sa « strap » ou un témoignage écrit de sa femme. Mais je connais quelques membres, et donc quelques épouses de membres en dehors de toi, et je suis prête à parier que pas mal d’entre elles ont les fesses bien rouges au moins aussi souvent que toi et moi ! »
-         Ho ! Mais tu penses qu’ils en parlent entre eux ? Qu’ils se racontent nos …
-         Nos fessées, le mot n’est pas un gros mot tu sais ! Tu sais bien que nos hommes anglais sont plutôt taiseux, et il m’étonnerait qu’ils abandonnent leur réserve coutumière pour se raconter comment ils honorent les fesses de leurs femmes. Mais je suis bien persuadé que, sans qu’il soit besoin de mots, ils n’ignorent rien du respect par les uns et les autres de leur si chères « traditions »
-         Ainsi tu penses que Peter sait pour moi, et Ed pour toi ?
-         J’en suis persuadé, oui. Mais je te rassure, tout est dans le suggéré, dans le non dit…. Et jamais Peter n’est rentré en me disant « tiens, hier soir Mary a reçu ne bonne fessée » ou « Ed m’a donné une idée pour ta prochaine fessée chérie, il va me prêter ses instruments. »
-         Bien sur, ne  moque pas de moi ! Mais pourtant tu me disais il y a cinq minutes que l’autre soir ….
-         Franchement, Mary, je ne sais pas exactement ce qu’Ed a pu dire ou ne pas dire à mon mari. J’ai juste cru comprendre que ton amie française avait pu constater de visu que la « domestic discipline” n’était pas seulement un souvenir de l’époque Victorienne. Mais j’ai peut-être mal compris, ou tu as le droit de ne pas avoir envie d’en parler.
-         Mary eu le sentiment que son amie risquait de prendre sa réserve pour un manque de confiance, et, elle dénia :
-         Non, non, ce n’est pas cela. Ce n’est pas si facile d’en parler, c’est vrai, mais ce n’a pas été non plus si facile de le vivre, alors …
-         Je comprends bien tu sais. Mais en tout cas je suis sur qu’en parler fera moins mal aux fesses !
-         Cette fois, c’est Mary qui se mit à rire de bon cœur en répliquant :
-         Ca c’est sur ! Encore que pour être franche, ce sont plus les conditions dans lesquelles j’ai reçu cette fessée que la fessée elle-même qui ont été une véritable épreuve.
-         Comment cela ?
-         Je veux dire, si tu veux tout savoir, qu’au regard de ce que mes fesses ont l’habitude de subir, mon cher mari a été plutôt modéré ce soir là. Mais le fait que cela se soit passé en présence d’une autre personne a été ….

Pas « seulement » douloureux.

Comme Mary laissait sa phrase en suspend, Jenny tenta de la terminer à sa place 
-         Pénible ?
-         Pénible … oui, enfin je ne sais pas si c’est le bon terme. C’est difficile à expliquer tu sais. Si j’ai bien compris, tu es bien placée pour savoir qu’une fessée est toujours un moment … comment dire … douloureux..
-         Ca c’est sur, je ne pense pas qu’Ed ait donné des détails sur ses habitudes en la matière, mais je suis prête à parier qu’il n’est pas du genre à simuler ou à se contenter d’un gentil « pan pan cucu » Je me doute bien que quand il s’y met, tes fesses passent un mauvais moment …
-         Comme les tiennes quand c’est ton mari qui est à la manœuvre je suppose.
-         Oui, en effet, Peter est un mari adorable, mais je ne suis pas sure que mes fesses exprimeraient le même avis si elles pouvaient parler !
-         Et en même temps ….
-         En même temps quoi ?
-         En même temps, tu es, comme moi, marié depuis des années avec ton homme. Et franchement, Jenny, j’ai du mal à te considérer comme une pauvre petite femme victime des violences d’un bourreau. Soyons franches ma chérie, au point où nous en sommes il me semble que nous pouvons parler à cœurs ouverts non ? Si toi et moi acceptons d’avoir de temps en temps les fesses mises à mal … c’est peut-être que ce n’est pas seulement douloureux.
-         Ca c’est sur, ni toi ni moi n’allons aller porter plainte pour violences conjugales !
-         Une fois encore, Mary eut un large sourire et glissa :
-                Nous aurions peut-être trop peur que le coroner devant lequel nous nous plaindrions soit membre du club et nous flanque une fessé en plein commissariat pour nous apprendre à vivre !
-         Un fou rire emporta alors les deux femmes, et il reprit de plus belle quand Mary reprit, entre deux hoquets et alors que plusieurs consommateurs se tournaient vers elles, intrigués par leurs éclats de rire bruyants :
-         Nous devrions nous calmer, sinon le maître d’hôtel va finir par venir faire régner l’ordre dans son établissement. Tu as vu la serviette blanche qu’il porte sur l’épaule, je crains qu’elle puisse servir à autre chose qu’à essuyer les verres !
-                Ho non … tu imagines … si en plus elle est mouillée …elle pourrait en effet être bien cinglante
-                On voit la connaisseuse …
-                Hé oui … presque trente ans d’expérience ma chère … assez pour savoir …
-                Qu’une fessée humide est plus douloureuse …ça c’est sûr …
       Mais aussi qu’il n’y a pas toujours que les instruments ou nos fesses qui soient humides dans ces cas là !
-                Ben en effet … c’est bien ce que je voulais dire. SI la fessée n’était que douleur, ni toi ni moi ne la recevrions sans broncher depuis si longtemps.
-                Sans broncher n’est pas le terme juste, en tout cas pour moi … je bronche … mais … je persiste !
-                Et donc tu peux comprendre que cette épreuve que m’a imposé mon cher mari n’a pas non plus été seulement une épreuve pénible…
-                Bien sur, je peux comprendre ! Tu as raison, je reçois la fessée, souvent et tu peux me croire sévèrement. Tu te souviens peut-être qu’il m’est même arrivé un jour d’être obligée de renoncer à notre séance de piscine parce que mes fesses gardaient … des traces visibles de ce qu’elles avaient connues la veille.
-                Oui, je m’en souviens, c’est même ce jour là que j’ai compris que .. nous avions les mêmes expériences.
-                Pourtant tu as fait celle qui n’avait pas compris, et en tout cas tu n’as pas posé de question-
-                Ho … ce n’est pas l’envie qui m’en manquait ! Tu peux me croire, comprendre – même si c’était seulement par allusion – que toi aussi … cela m’a énormément secouée. Mais je n’ai pas osé te poser les mille questions qui me venaient.
-         -Ca fait beaucoup non ? Je suis à ta disposition, ma chérie, mais je ne suis pas sure que nos épuiserons le sujet ce midi !


Parce que tu as un beau cul.

-         Ne te moque pas ! C n’était pas de la curiosité mal placée tu sais
-         -Je ne me moque pas, je te taquine. Je sais bien que ce n’est pas de la curiosité. Je vais même te dire … j’ai été presque déçue ce jour là que tu ne relève pas.
-         -Déçue ?
-         -Oui. Tu sais, si je t’ai expliqué ainsi pourquoi je ne pouvais pas t’accompagner, c’est parce que je me demandais si, justement, toi aussi….
-Tu te doutais ?
-         -Pas vraiment. Mais disons que je me demandais. D’abord parce que nos maris sont des amis proches. Et, si tu me permets cette opinion, je trouve que ton mari a quelque chose de … comment dire…de dominateur, peut-être plus encore que le mien, même si je ne saurais dire pourquoi je pense cela, puisque je ne l’ai jamais entendu ni élever la voix ni se montrer en quoi que ce soit autoritaire à ton égard. Et puis …Et puis ?
-Comment te dire sans être mal comprise ? Je ne voudrais pas te choquer …
-         Mais dit ! Nous sommes – surtout maintenant – assez proches pour être franches non ?
-         Ben .. voilà …déjà à l’époque ….je trouvais que tu as un cul qui appelle la fessée !
-         Ho !
-         Et oui, ma chérie, excuses moi, mais j’ai toujours été un peu jalouse de ton derrière. Je trouve que tu as des rondeurs tout à fait charmantes, et je me suis dit depuis longtemps, surtout quand nous sommes en maillot de bain toutes les deux,  qu’un tel cul doit donner des envies à un homme porté sur la fessée.
-         Je suppose que je dois prendre cela pour un compliment ?
-         Bien sur ! Tu sais, je sis bien placée pour savoir qu’un homme qui donne la fessée, bien avant d’être un homme autoritaire, c’est d’abord un homme qui aime les fesses. Je me suis même demandé parfois si mon mari n’avait pas les mêmes idées que moi !
-         En tout cas, je peux te jurer que jamais Peter n’a eu un mot ni un geste équivoque à mon égard.
-         Je sais bien, j’ai confiance en mon mari, et surtout j’ai confiance en toi. Mais excuses moi, je comprendrais très bien qu’un homme, fusse le mien, apprécie à sa juste valeur ton popotin ! t tu comprendras que je suis bien placée pour savoir à quel point mon mec est amateur.
-         Amateur ?
-         Il est un passionné ! Et il ne l’a jamais caché. Il n’a jamais hésité à me dire que c’est justement mon cul qui l’avait attiré chez moi. D’ailleurs, la première fois qu’il m’en a collé une, quand je lui ai demandé la raison de ce qu’alors je considérais comme une punition, il m’a tout franchement répondu : «Je n’avais rien à te reprocher, ma chérie, mais quand on a un si beau cul, cela a des conséquences !
-         C’est incroyable !
-         Qu’est ce qui est incroyable ? de trouver que j’ai un beau cul ?
-         Mais non ! SI tu veux tout savoir, moi aussi j’ai été souvent jalouse du tien. J’ai toujours pensé qu’un petit cul bien rond comme le tien est tellement plus attirant qu’un gros popotin comme le mien.
-         Comme quoi les femmes ne sont jamais contentes de leur propre corps ! Mais alors qu’est ce que tu trouves « incroyable » ?
-         Les mots de ton mari pour justifier ta première fessée. Ce sont presque mot à mot les mêmes qu’emploi souvent le mien ! Quand il est  court de prétexte pour me flanquer une fessée – et pourtant je t’assure qu’il à de l’imagination pour en trouver – il lui est arrivé de m’en flanquer une en expliquant seulement « parce que tu as un trop beau cul ! »
-         Et, comme moi …. Même son admiration se traduit par des fesses mises à vif, tu en es d’une certaine manière fière ?
-         Si je le niais tu ne me croirais pas ! Ben oui, je l’avoue, quand je sens combien mon derrière le met en forme, même s’il vient de me le rougir, je ne peux pas ne pas être troublée.
-         Tu vois …. Nous sommes bien pareilles.

Tant de questions …

-         Peut-être. Mais, dis moi, la première, pour toi, c’était quand ?
-         Ha … c’était … six mois avant notre mariage. Nous nous fréquentions depuis plusieurs semaines, en tout bien tout honneur, comme il convenait alors. Tout juste avons-nous échangé quelques bisous un peu appuyés et m’avait il un peu peloté les seins et – justement – les fesses à travers mes vêtements.
-         Tu veux dire qu’il t’a donné la fessée avant même que vous ne …
-         He oui ! Peter a respecté les conventions de notre milieu. Nous n’avons pas « fauté » avant le mariage ! Mais une des seules fois où nous avons été seuls un moment, et déjà sous un prétexte que j’ai compris après être complètement bidon,  il m’a flanqué une fessée.
-         Mais quand même pas …
-         Cul nu ? mais si ! Ses principes lui interdisaient de commettre le péché de chair mais je suppose qu’ils ne l’empêchaient pas de voir le derrière de sa future épouse !
-         Et … tu as pris ça comment ?
-         En pleurant bien sur ! Mais pour être franche ce n’étais pas vraiment une première pour moi.
-         Ho .. d’autres t’avaient déjà …
-         Mais non, j’étais une jeune fille comme il faut tu sais. Bien élevée. Mais justement, dans ma famille la bonne éducation passait par la sévérité parentale.
-         Tu veux dire que petite tu étais élevée sévèrement ?
-         Oui, on peut dire cela. Le « panpan cucu » était la base de l’obéissance chez nous. Mais pas seulement quand j’étais petite ! Et quand j’ai reçu la première fessée de Peter, ce n’étais après tout que la continuation.
-         Mais tu avais quel âge ?
-         Dix –huit ans. Mais ma maman considérait que tant que je vivais sous son toit, il lui appartenait de faire régner l’ordre. Pour tout dire, je pense que moins de huit jours avant elle s’était encore « occupée de mes fesses » comme elle le disait. En quelque sorte, mon mari n’a fait que prendre la succession. Finalement, quand j’y repense, il n’y a pas eu de trêve entre les fessées maternelles et les fessées conjugales.
-         Et à cet âge là ta maman te fessait aussi cul nu ?
-         Bien sur ! Il lui aurait semblé impensable de faire autrement ! Et comme elle avait les mains fragiles, papa lui avait rapporté d’un voyage à Paris ce que les français appellent un « martinet »
-         Ho ! ce machin avec plein de lanières ?
-         Oui ! Maman en était très fière. Il était pendu dans la cuisine, toujours a portée de mains …et de fesses. C’est peut-être pour cela qu’après tout la fessée que m’a flanque celui qui n’était alors que mon soupirant ‘a parue non seulement presque normale mais aussi presque légère ! Et quand une autre fois, toujours avant le mariage, Peter m’a encore déculottée, je me souviens que mon principal soucis était de m’inquiéter s’il restait des marques de la dernière volée de martinet de maman !
-         Parce que Peter ne savait pas que sa future femme recevait encore la fessée de sa maman bien sur.
-         En fait, il le savait, mais j’avais un peu honte d’être encore traité comme une petite fille. Et en plus, par la suite, il lui est arrivé de m’en coller une sous le seul prétexte … que si j’en avais reçue une de maman c’est que je la méritais !
-         Et à l’inverse je suppose que tu ne t’étais pas vantée auprès de ta mère des fessées de on fiancé ?
-         Bien sur que non …j’aurais eu trop peur qu’elle estime que cela méritait une autre fessée ! Mais une fois que nous avons été mariés, elle n’a pas pu ignorer que son cher beau – fils en usait avec sa femme comme elle avec ses enfants. De sorte que, chez nous, vois-tu, la présence de la fessée dans notre couple n’a jamais été vraiment un secret.
-         Tu lui faisais état des fessées que ton mai te donnait ?
-         Pas vraiment, mais il ne s’en cachait pas, même quand il nous arrivait de passer quelques jours avec mes parents dans leur maison de vacances. Et tu es bien placée pour savoir qu’une fessée fait de bruit, et laisse parfois des traces qu’l m’aurais été difficile de vraiment cacher.

Les marques

-         Des marques ? Il frappe si fort que cela ?
-         Ho …tu sais, je n’ai pas vraiment de moyens de comparaison pour savoir si Peter y va plus fort que d’autres maris. Mais il est possible que ma peau marque plus facilement que d’autres. Toi … il n’y a jamais de marques …après ?
-         Ho, non … enfin ….si, bien sur, « après » comme tu dis, mes fesses sont rouge vif ! Mais cette coloration s’estompe après quelques heures. La première fois que cela m’est arrivé, j’étais persuadée que mon derrière était encore aussi rouge le lendemain matin, je sentais encore la cuisson, et pourtant, quand j’ai regardé dans la glace, il était rose comme au premier jour. Mais quand Ed utilise « Jane », c’est vrai que c’est différent.
-         « Jane » ?
-         …oui… c’est comme cela que nous appelons … la cane qu’utilise parfois mon mari.
-         Ho ! c’est charmant !
-         Le mot peut-être, la chose et ses conséquences beaucoup moins, crois moi !
-         Ca je sais ! La cane est surement l’instrument le plus dur à supporter, et en effet celui qui marque le plus ce qu’il a frappé.
-         Peter a aussi une cane ?
-         En fait il en a plusieurs. Tu sais, en fait il a un peu un tempérament de collectionneur. Dans l’armoire de son bureau il accumule les canes, les paddles des strappes, des martinets …
Mais heureusement, il ne les utilise pas tous en même temps !
-         Encore heureux ! Ed a aussi plusieurs « joujoux » comme il dit. Mais c’est vrai que la cane est celui que je crains le plus, avec peut-être la brosse à cheveux.
-         Oui, la brosse, c’est dur à supporter. Mais les maques sont moins durables que celles de la cane. Mais, tu sais, je pense que les hommes, en tous cas le mien, aiment qu’il reste des marques de leur …activité sur nos fesses.
-         Je crains que tu ais raison. Ed est très excité quand j’ai les fesses toutes rouges, et plus encore quand elles sont « décorées » comme il dit, par cinq ou six marques bien parallèles laissées par la cane !
-         Et …. 
-         Et ?
-         … et l’état dans lequel le met cette vision …fait que tu regrette un peu moins la séance !
-         Ho ! … eh oui …. I faut bien que nous ayons des compensations non ?
Et les deux amies, maintenant tellement complices, éclatèrent de nouveau de rire. Elles poursuivirent encore un moment leurs échanges de confidences, mais soudain Jenny s’exclama :
-         Ho ! Nous ferions peut-être bien de nous presser de rentrer, il est déjà presque trois heures et demi, et il n’est peut-être pas nécessaire que nous donnions à nos maris le bon prétexte d’un retard..
-         Nous avons assez parlé de ce sujet pour ne pas passer à la pratique ce soir !
-         Allez, On se voit samedi prochain je pense ?
-         Ha bon ?
-         Ben oui, Peter m’a dit qu’Ed avait proposé de passer prendre le thé chez vous pour faire la connaissance de votre amie française.
-         Ha … il  ne m’en a pas encore parlé …mais ce sera avec plaisir bien sur.
-         Les deux amies se quittèrent sur ces mots, Mary était sincèrement ravie de la perspective de recevoir leurs amis. Mais elle était étonnée de cette invitation lancée par son mari sans qu’il lui en ait parlé. Et elle n’était pas naïve au point de ne pas s’interroger sur la raison de celle – ci le jour même où Hélène serait chez eux. Du reste, quand elle posa la question à son mari, celui –ci ne chercha pas à tergiverser, et il lui répondit avec franchise :
-         En effet ma chérie, il m’a semblé qu’il serait bon qu’Hélène puisse rencontrer d’autres anglais, et quoi de plus anglais qu’un thé ?
Mary eut bien le sentiment qu’Ed avait eu un sourire quelque peu équivoque en prononçant ces mots. Elle eut bien la tentation de l’interroger plus avant, mais elle  renonça. Partagée entre une sourde angoisse et un sentiment qu’elle ne parvenait pas elle – même à définir. Et elle fit le choix de laisser les choses se dérouler comme elles devaient dérouler …

 

Traditions d’outre manche 5

Trois couples anglais.


Les hésitations de Mary.

« A son insu »

La première fois que Mary avait reçue la fessée sous les yeux de son amie Hélène, cela avait été en quelque sorte « par surprise » L’événement l’avait considérablement troublée, avait constitué pour elle une véritable épreuve, mais même si son mari n’avait exercé aucune véritable pression sur elle, elle avait été amenée à subir la décision de celui-ci. Elle était bien consciente que si elle l’avait vraiment voulu, elle aurait pu y échapper. Mais elle était aussi fondée à considérer qu’elle avait été plus objet que sujet. Et que les choses s’étaient enclenchées sans qu’elle puisse les prévoir, ni les anticiper. Du reste, sans savoir si son mari avait prémédité ce passage à l’acte, et en pensant au fond d’elle-même que les circonstances avaient juste permis à Ed de réaliser ce à quoi il pensait probablement depuis longtemps, elle savait que celui-ci avait délibérément fait le choix de la mettre devant le fait accompli. La fessée lui avait donc été « imposée » ou plus exactement elle n’avait pas eu à exprimer son accord préalable.

« Comme un agneau au sacrifice »

Quand elle apprit que son mari avait invité leurs amis Jenny et Peter à rencontrer Hélène autour d’un traditionnel thé anglais, elle comprit immédiatement que les choses seraient cette fois bien différentes. Elle ne se faisait aucune illusion, ayant bien comprit que son mari n’organisait cette rencontre que pour poursuivre dans la voie dans laquelle il avait engagé à la fois Hélène et leur propre couple lors de la première soirée. Autrement dit, dés qu’Ed eut confirmé l’invitation, elle sut qu’elle aurait à coup sur à revivre les instants qu’elle avait déjà vécus. Mais cette fois, elle ne pourrait plus invoquer, même à ses propres yeux, la surprise. Et elle savait aussi que son amie Hélène comprendrait bien que, cette fois, l’épouse saurait, avant même le jour dit, qu’elle serait fessée en sa présence. Cette perspective l’angoissait, plus par le fait d’exposer ainsi son acceptation préalable que d’exposer la partie de son anatomie qu’elle avait déjà  dénudée devant Hélène.  D’une certaine manière, elle considérait qu’il n’y a « que le premier pas qui compte » et qu’une fois qu’elle avait dépassé la frontière de la pudeur en acceptant que son derrière soit mis à nu puis fustigé en présence de son amie, la récidive n’était pas si terrible.  Elle craignait presque plus le regard de celle-ci avant la fessée. Elle s’imaginait ces moments où il lui faudrait se comporter en hôtesse attentive, recevoir ses amis, leur présenter Hélène, alors que tous, et d’abord celle-ci, sauraient que, quelques instants plus tard, elle serait déculottée.  En imaginant ces instants, elle avait le sentiment qu’elle serait un peu comme l’agneau marchant volontairement au sacrifice. Et surtout que ses invités ne pourraient que la voir comme « celle qi va être fessée tout à l’heure »  Si, la première fois, elle avait été capable, une fois la fessée terminée, de reprendre ses esprits et de se comporter de manière presque « normale », il lui semblait que l’inverse serait plus difficile. Comment accueillir les invités, leur servir le thé, papoter avec eux, en sachant qu’ils sauraient fort bien qu’inéluctablement ces instants de convivialité amicale s’interrompraient pour que la maîtresse de maison soit troussée, déculottée et fessée ? 

« Volontaire ? »

Rien ne servirait à Mary d’essayer de se le cacher, cette fois, si elle acceptait ce que son mari envisageait, même si elle en ignorait les détails, se serait bel et bien de sa propre et entière volonté. Ne pas émettre de réserves à l’organisation de ce thé, c’était clairement accepter d’être une nouvelle fois fessée, et cette fois devant Hélène mais aussi devant Jenny, et donc devant son mari. Il ne s’agirait plus d’un moment de leur vie conjugale auquel avait assisté, presque par hasard, une étrangère. Il s’agirait bel et bien d’une fessée prévue, programmée, organisée. Ni Hélène, ni Jenny, ni Peter, mais surtout pas elle-même, ne pourraient ignorer que la fessée ne serait pas un incident, mais la raison même de leur rencontre.
Mary considérait qu’accepter cette rencontre, c’était comme de dire à son mari : « Mais bien sur, mon chéri, nous allons inviter nos amis en même temps qu’Hélène, comme cela, ils seront plus nombreux à te voir me flanquer la fessée cul nu. Je suis ravie d’être déculottée dans ces conditions. Rien ne pourrait plus me faire plaisir que d’être fessée en leur présence. Il me tarde d’avoir les fesses rouges vif, de pleurer, de crier ma douleur, de piétiner en leur présence. » Une « soirée fessée pour madame », mais quelle bonne idée ! » Ou comme si elle accueillait ses invités en disant : « Entrez chers amis, prenez place, la fessée va commencer bientôt. Juste le temps de prendre une tasse de thé avant que je ne retire ma culotte. Installez – vous confortablement, pour mieux profiter du spectacle. Voulez vous un peu plus de lumière pour mieux voir mes fesses rougir ? » 
Ces idées révulsaient Mary, mais leur outrance même l’amenait aussi à rire toute seule en imaginant la scène et les dialogues surréalistes qu’elle pourrait entraîner. « Bonjour, madame, c’est bien aujourd’hui que vous recevez la fessée ? Comme c’est gentil à votre mari de nous inviter à partager ces moments ! Et comme nous sommes impatients de vous voir vous trémousser sous sa dextre. Mais non, ne vous mettez pas en peine de nous servir les gâteaux, vous savez bien que nous ne sommes pas là pour cela mais seulement pour vous voir prendre votre fessée cul  nu. »
C’est en quelque sorte l’outrance de son imagination qui amena Mary à envisager la rencontre avec moins de terreur. Après tout, recevoir ses amis pour qu’ils assistent à la fessée conjugale, cela était tellement hors des règles que cela apparaissait comme impossible. Un moment elle se demanda même si son mari envisageait vraiment de passer à l’acte ou s’il jouait en étant conscient qu’il ne serait pas possible d’aller jusqu’au bout. Une part d’elle-même se disait « Ed est un homme réaliste, il ne peut pas imaginer un instant que nos amis puissent venir chez nous en sachant qu’il va me fesser devant eux. Peter est peut-être adepte des mêmes pratiques dans son couple, mais il ne peut pas accepter d’être témoin volontaire chez nous. Ed s’est amusé, mais il va bien trouver un moyen pour annuler ce thé. Ou alors, se serait assez bien ans son caractère, il joue à me faire peur, et il n’envisage pas un instant de me fesser une nouvelle fois devant tout le monde. La première fois, cela lui est venu à l’esprit sur l’instant, mais il ne peut pas planifier ainsi les choses, ce n’est pas possible.»

Mais pas seule ?

Mais une autre partie d’elle –même savait bien que si Ed pratiquait l’humour comme les anglais savent le faire, il était bien un sujet sur lequel il ne plaisanterait certainement pas. De plus les confidences de Jenny l’amenaient à comprendre qu’Ed avait effectivement lancé l’invitation, et qu’espérer qu’elle n’aboutisse pas n’était qu’une manière de se cacher les yeux. Du reste, le fait que Jenny l’ait informée de cette invitation mais aussi des confidences faites par Ed à Peter montrait bien qu’elle était elle aussi convaincue qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. Et Mary comprenait aussi que, même si elle avait fait en sorte de ne rien en laisser paraître, son amie était elle aussi intriguée et probablement passablement inquiète. En effet, très vite, Mary se dit que si son mari invitait cet autre couple ce ne pouvait pas être pour leur faire découvrir leur « tradition », puisqu’eux mêmes en étaient adeptes, et depuis plus longtemps qu’elle. Ed ne lui avait pas caché sa volonté de poursuivre l’information d’Hélène à ce sujet. Mary en vint donc tout naturellement à comprendre que, que cela ait été expressément envisagé entre son mari et celui de Jenny ou pas, celle-ci ne serait pas seulement spectatrice, et qu’elle devait en être consciente. La perspective qu’elle ne serait pas la seule à servir d’exemple des méthodes des couples britanniques ne fut pas pour rien dans la décision de Mary de ne même pas tenter de convaincre son mari de renoncer. D’une part, il lui semblait que le fait que Jenny soit elle aussi fessée changeait en quelque sorte les conditions de l’épreuve. La présence de cette autre épouse, subissant la même chose qu’elle lui semblait la rendre paradoxalement moins difficile à subir. Il ne s’agirait plus seulement de recevoir la fessée en public, d’être « Mary l’épouse qui reçoit sa fessée devant son amie française » Mais d’être « une des » épouses anglaises les maris fesseraient en chœur. Et cela semblait rendre la chose moins humiliante pour Mary qui, de plus, se sentait aussi curieusement troublée par l’idée de n’être plus seulement l’actrice mais aussi la spectatrice. Si elle imaginait bien que recevoir une nouvelle fois la fessée dans ces conditions serait encore un moment difficile à vivre, une transgression pénible, elle ne pouvait se cacher qu’assister, pour la première fois de sa vie, à une fessée reçue par une autre ne la laissait pas indifférente.  Elle ne s’en ouvrit ni à son mari ni à son amie, mais elle devait bien s’avouer qu’elle était troublée, et pour tout dire excitée par l’idée de voir à son tour, Jenny subir ce qu’elle-même avait déjà subit.  Et une fois sa décision prise, il lui sembla honnête de faire en sorte que son mari le sache.  En respectant, bien sur la règle implicite du non-dit. Elle ne se voyait pas aborder son mari pour lui dire tout à trac « C’est bien d’accord, mon chéri, puisque Jenny sera elle fessée cul nu, je serais enchantée de l’être moi aussi. Voir ses fesses bien rouges sera un plaisir pour moi, il est bien normal que je paye de ma personne. N’hésites donc pas, fesses moi d’importance, je ne demande que cela»  Mais, comme s’il s’agissait juste de préparer correctement une réception presque mondaine, elle informa son mari le jeudi qu’elle « irait faire quelques courses pour la soirée de samedi »  et elle alla même jusqu’à lui dire « je te remercie de ton soucis de bien recevoir mon amie Hélène, je suis sure qu’elle sera ravie de mieux connaître notre pays au travers de nos amis » Bien sur, Ed respecta la même règle en ne faisant aucun commentaire sur ce qu’Hélène serait amenée à découvrir, mais il comprit fort bien les mots de son épouse, et il les interpréta bien comme un accord implicite. Elle avait été fessée devant Hélène, elle le serait devant Peter et Jenny, elle le savait et l’acceptait, il n’en fut que plus déterminé.

Le choix de Jenny

« Tu savais ? »

La règle implicite du non dit avait été respectée aussi par Peter, qui  avait pourtant fait en sorte que son épouse sache, fusse de manière imprécise et incomplète, de quoi il retournait. Au retour de la soirée chez Mary et Ed, il n’avait en effet pas révélé vraiment les propos de son ami. Mais il avait procédé par allusions, par petites touches. Faisant allusion à plusieurs reprises à Mary qui, selon lui « cachait bien son jeu » Et quand Jenny lui avait demandé ce qu’il entendait par là il avait commencé par éluder, puis il avait fini par en venir au fait :
-         Dis moi, ta copine Mary, tu penses qu’elle est aussi une épouse … comment dire ..Traditionnelle ?
Jenny avait immédiatement compris à quoi il faisait allusion, mais elle avait fait comme s’il n’en était rien :
-         Traditionnelle ? Qu’est ce que tu entends pas là ?.
-         Je veux dire, une épouse anglaise dans nos traditions ?
-         Je pense en effet qu’elle est attentive à respecter la bonne cuisine anglaise, le thé, la sauce à la menthe, et bien sur l’entretien de son gazon !
-         -Ce n’est pas à cela que je pensais, et tu le sais bien.
Et comme elle continuait à faire celle qui ne comprend pas, il en était venu à expliquer crument les choses, utilisant un argument majeur :
-         Parlons peu, parlons bien ma chérie. Est-ce qu’il te faut vraiment une fessée telle qu’elle t’empêche de t’asseoir pendant trois jours pour que tu me dises clairement si tu savais que la chère et si distinguée Mme Hopper reçoit régulièrement la fessée cul nu tout comme toi ?
-         Mon chéri, tu sais que je n’aime pas mentir, alors, même au risque de rester debout trois jours je te le dis : jamais Mary ne m’a parlé de la manière dont son mari se comporte avec elle sur ce plan.
-            Mais … tu en penses quoi ?
-            Probablement la même chose que toi, mon amour.
-            C'est-à-dire ?
-            Là c’est toi qui joue les imbécile, ou plutôt qui me prend pour une imbécile ! Je te connais trop pour ne pas avoir remarqué depuis bien longtemps que ses rondeurs ne t’avaient pas échappées !
-            Il faudrait être aveugle pour ne pas les remarquer non ?
-            En effet, Et je ne te reproche pas d’avoir des yeux pour voir ! Mais je te connais aussi assez pour savoir que tu n’as pas pu t’empêcher d’imaginer que ces belles fesses seraient parfaites pour … je me trompe ?
-            Non, je l’avoue, l’idée m’en était venue … mais jamais je n’aurais pensé qu’il ait pu lui arriver de recevoir ce que son derrière appelle autrement que dans l’intimité de son couple.
Et, Jenny lui faisant remarquer qu’il en disait « trop ou pas assez », il avait fini par lui révéler ce que son ami lui avait confié à demi-mots lors de leur dernier repas.

Sous les yeux d’une mangeuse de grenouilles

-            Et oui, ma chérie. Tu vois que finalement, tu as épousé un homme plutôt modéré sur ce plan. Ce brave Ed, lui aussi tellement réservé, n’a pas hésité à fesser les fesses rondes se ton amie en présence de son amie française !
-            Non ?
-            Mais si, ma chérie. La petite Mary a bel et bien été déculottée sous les yeux quelque peu ébahis de cette mangeuse de grenouilles !
-            Ed te l’a dit ?
-            Tu sais comment il est, pas directement, mais je t’assure que ses propos étaient sans ambiguïté. Et j’ai le très net sentiment qu’il ne compte pas en rester là.
-            C'est-à-dire ?
-            Ed se sent une âme d’enseignant, et de promoteur de nos bonnes vieilles méthodes. Et il s’est mis en tête de les faire découvrir à cette française. Et pour tout dire, il me semble le aussi que la présence de cette … observatrice, a donné un piment que ce bon vieux Ed a apprécié. En conséquence de quoi, il me semble bien décidé à poursuivre dans cette voie.
-            Tu veux dire qu’il a l’intention de …. en public ?
-            En public, n’exagérons rien. Ed est un homme raisonnable, surement pas un exhibitionniste. Il n’est pas question pour lui de fesser son épouse au milieu de la rue ! Mais … il m’a laissé entendre que la fameuse Hélène va revenir passer quelques jours chez eux.
-            C’est donc que le … spectacle ne l’a pas choquée outre mesure ?
-            Il faut croire. Après tout, si elle revient chez sa copine, c’est que l’idée de la voir à nouveau les fesses à l’air ne la révulse pas.
-            Parce que tu penses qu’Ed à l’intention de réitérer l’expérience ?
-            J’en suis persuadé. Mais je pense qu’il n’a pas l’intention d’en rester là.
-            Que pourrait-il vouloir de plus ?
-            Va savoir ….
Peter n’en avait pas dit plus. Mais leur brève conversation avait suffit à aiguiser la curiosité de son épouse. Habilement, il ne revint pas sur le sujet pendant plusieurs jours, persuadé que, même sans poser de questions, elle ferait tout pour en savoir plus.

Dialogue conjugal

Par contre il ne renonça pas à ses habitudes, et Jenny se retrouva peu après les fesses à l’air et au travers de ses genoux. Au beau milieu de la fessée, il interrompit l’averse des claques et murmura :
-         Tu sais, finalement je comprends mon ami Ed.
Jenny n’éprouva pas le besoin de lui demander ce qu’il entendait par là. Il reprit la valse de sa main qui appliqua une nouvelle série de claques retentissantes sur le postérieur de son épouse avant de continuer :
-         Après tout, pour Mary, une fessée est une fessée, non ? Ce n’est pas parce qu’une tierce personne y assiste qu’elle fait plus mal aux fesses !
Et comme Jenny continuait à ne pas répondre, il reprit la fessée, cette fois de manière plus appuyée, frappant le derrière qui était déjà cramoisi de plus en plus vite, par séries d’une vingtaine de claques. Bientôt Jenny qui était restée stoïque et silencieuse jusque là se mit à piailler et ses plaintes et les remarques de son hommes se croisèrent à chaque pause entre les séries de gifles sur ses fesses :
-         Aie !
-            Tu ne penses pas ?
-            Ouille !
-            Qu’un homme est en droit de fesser son épouse comme il l’entend ?
-            Humps !
-            Y compris s’ils ne sont pas seuls ?
-            Aieee !!
-            Tu ne penses pas que ta copine Mary est une épouse anglaise parfaite ?
A ce point de la fessée, Jenny compris qu’il ne céderait pas. Et elle s’écria enfin :
   Hoo ! Oui, oui, tu as raison ! Mary a été parfaite je suppose.
Petre joua le jeu, et il interrompit immédiatement la fessée, ne cherchant pas à lui en faire dire plus. Tout juste, quelques instants après, alors qu’il se régalait de la vue des fesses rouge  vif de sa chérie, murmura-t-il :
   Je comprends qu’un mari puisse être fier de voir les fesses de sa femme aussi belles tu sais ….
Jenny ne répondit pas. Mais quand, le lendemain, et sans faire la moindre allusion à la fessée de la veille au soir il glissa, comme incidemment, qu’Ed les invitait le samedi suivant Jenny comprit …

Trois amis, trois épouses, trois histoires.

Jenny comprit que, même si probablement rien n’avait été dit de manière explicite, son mari et celui de Mary étaient bien décidés à donner une suite à la soirée lors de laquelle cette dernière avait reçue sa fessée en présence de son amie française. Et elle comprit surtout que Mary ne serait certainement pas la seule à payer de sa personne lors de ce thé auquel ils étaient invités chez elle. Son mari ne lui ayant rien dit de plus, elle n’eut pas à accepter, ni à refuser. Mais elle savait bien qu’en la matière, qui ne disait mot consentait. Et elle consenti. Peut-être pour complaire à son mari, mais aussi parce que, confusément, elle estimait que reculer, refuser, serait une sorte de trahison envers son amie. D’une certaine manière, leur échange de confidences l’engageait à ne pas la laisser seule. Elle voyait du reste mal comment elle aurait pu justifier son refus d’assister à ce qui, après tout, n’était qu’une innocente invitation à partager un  thé. Il aurait fallu que se soit elle qui sortit de l’ambiguïté, et elle ne s’en sentait pas la force. Et accepter l’invitation sans aller en quelque sorte jusqu’au bout, se rendre chez Mary en sachant ce qui allait arriver à cette dernière sans s’engager à l’accompagner dans l’épreuve serait à ses yeux une forme de manque de loyauté. Voir son amie, qui lui avait fait assez confiance pour ne rien lui cacher de ce qu’elle avait vécue lors de cette fameuse soirée, être déculottée et fessée en sa présence mais refuser d’envisager de subir la même chose, lui apparaissait comme une lâcheté. C’est donc en toute conscience, ce qui ne signifie pas sans angoisse, qu’elle se prépara mentalement à franchir elle aussi le pas franchit par son amie.  Elle n’envisageait pas la chose le cœur léger, mais le fait même d’y être préparée, la rendait plus envisageable. Après tout, se disait – elle, Mary avait été projetée dans cette aventure – s’en était une elle n’en doutait pas – en quelque sorte par surprise. Elle, au moins, savait ce qui l’attendait. Ou tout au moins pensait-elle le savoir.  Jenny mesurait pourtant bien que l’épreuve à laquelle elle se préparait était plus rude que celle qu’avait affrontée Mary. Si celle-ci avait du exposer ses fesses nues au regard d’une étrangère, ce n’était « que » aux yeux d’une femme, et bien sur à ceux de son propre mari.  Cette fois, Jenny savait bien que le derrière de Mary et le sien seraient à coup sur dénudés, et ce sous les yeux des deux époux en plus de ceux de l’amie française. Le parallélisme des choses rendrait – il celles – ci moins difficiles à vivre ? Bien sur, montrer ainsi ses fesses à Ed serait une épreuve, mais Mary devrait aussi subir le regard de Peter. Et Jenny avait bien compris que celui-ci était bien décidé à lui faire franchir cette limite un jour ou l’autre. S’il ne lui avait pas dit directement, elle ne pouvait pas ne pas avoir compris que son mari ne renoncerait pas facilement à l’idée de la fesser en dehors de l’intimité de leur couple. Et après tout, autant que la première fois soit en compagnie de sa meilleure amie, même se cela impliquait aussi celle se l’époux de celle-ci.  Et Jenny eut ainsi quelques jours pour imaginer les circonstances de son baptême du feu de la fessée publique, persuadée qu’elle le recevrait en présence du couple invitant et de cette « Hélène » qu’ils rencontreraient pour la première fois. Elle ne pouvait imaginer qu’Ed avait une autre idée derrière la tête. En effet, mais elle ne le découvrit qu’en entrant chez Mary, il n’y avait pas, ce samedi, deux couples présents, mais trois. Le sien, celui de Mary et Ed, mais aussi celui de M et Mme Grant. Trois couples anglais, trois histoires de vies conjugales marquées par un attachement à ce qu’Ed appelait les « traditions »

M et Mme Hooper

Contrairement à ce que Jenny lui avait confié de sa propre expérience, Mary n’avait jamais été fessée avant son mariage, ses parents n’étant pas adeptes de cette méthode d’éducation pour leurs enfants.  Pourtant, Ed ne l’avait en rien prise par surprise, et, bien avant qu’ils ne s’engagent l’un envers l’autre, il lui avait fait part de sa conception de la vie maritale. Alors qu’ils n’en étaient qu’à leurs premiers rendez – vous d’amoureux, et alors qu’elle était arrive en retard à l’un d’entre eux, alors qu’elle s’excusait de l’avoir fait attendre, elle avait été presque étonnée qu’il ne soit pas plus courroucé, et qu’il ne lu ait fait quasiment aucun reproche de l’avoir fait autant attendre. En effet, non seulement il n’avait pas été grognon, mais leur journée de promenade s’était passée sans qu’il fasse la moindre allusion à son retard. Mais au moment où ils se quittaient et qu’elle le remerciait pour sa patience il lui avait répondu, d’une voix égale, sans la moindre trace de colère :
-         « Je ne suis pas si patient, ma chérie. Mais j’ai horreur des scènes et des disputes. Quand nous serons mariés, ce que j’espère de tout me cœur, je ne serais jamais un mari acariâtre tu sais. Mais ne penses pas pour autant que je serais un mari complaisant aux caprices de son épouse. Et pour tout te dire, s’il t’arrivait alors de te conduire comme tu l’as fait ce matin, ton charmant petit derrière en ferait  les frais, et je suis aussi bien sur qu’après tu seras bien plus exacte. »
Et comme Mary semblait ne pas comprendre spontanément, il se fit plus explicite :
-         « Ma chérie, je viens de te le dire sans tergiverser, je veux que tu sois ma femme. Je veux passer ma vie à tout faire pour te rendre heureuse, et je suis sûr que tu es la femme qui peut me rendre heureux. J’ai donc bien l’intention de demander ta main à ton père. Mais je ne le ferais que si je suis sûr que c’est ce que tu souhaites toi aussi. »
Mais avant que Mary n’ait eu le temps de répondre, il ajoutât :
-         « Et, pour moi, accepter d’être ma femme, c’est savoir que chez nous il n’y aura ni disputes interminables, ni scènes de ménage grotesques. Mais que, quand je l’estimerais nécessaire, tu seras tout bonnement fessée, comme il me semble que doit l’être une épouse britannique. »
Ce jour là, Mary avait été si décontenancée qu’elle n’avait su quoi répondre. A la vérité, elle hésitait à comprendre ce à quoi celui qui n’était alors même pas encore officiellement son fiancé faisait allusion. Et comme celui-ci s’en était rendu compte et qu’il voulait qu’aucune ambiguïté ne subsiste entre eux, il s’appliqua, par petites touches, toujours en faisant attention aux mots qu’il employait pour ne pas choquer la jeune fille à laquelle il s’adressait mais aussi à ne rien lui cacher, à s’expliquer. Ainsi, quand arriva le moment pour Mary de s’engager, elle n’ignorait rien des méthodes que son futur mari considérait comme incontournables. Sans jamais se départir de son ton égal, sans jamais un mot osé, mais sans jamais non plus rester dans l’équivoque, il lui avait expliqué que la fessée ferait partie intégrante de leur vie conjugale. Elle savait donc fort bien qu’accepter cet homme comme mari, c’était aussi s’engager à ce qu’il se considère en droit – il disait même en devoir – de la fesser « on your bare bottom” et “until your back is well red” Même avec ces explications, Mary n’avait pourtant qu’une connaissance en quelque sorte théorique ce  que pouvait être une fessée, puisque son futur mari n’envisageât de passer à l’acte avant qu’elle ne fut sa femme. Pourtant, mystère de l’amour, elle n’hésita pas vraiment, et à vrai dire, l’idée de refuser ce qui lui apparaissait non comme une condition mais bien comme une sorte d’évidence ne l’effleura pas vraiment. Aussi, avant même qu’il ne repose la question, ce fut elle qui prit en quelque sorte l’initiative en lui disant un jour :
-         « Ed, je veux être ta femme. Je veux être l’épouse britannique que te mérites. J’en ai compris les exigences, non seulement je les accepte, mais je souhaite qu’il en soit ainsi. »
Le sujet ne fut plus jamais abordé entre ex jusqu’au jour du mariage. Et au matin de leur première nuit d’époux, ce fut encore elle qui avant qu’ils ne quittent le lit, se tourna vers celui qui venait de faire d’elle une femme en murmurant :
-         « Maintenant, je suis ta femme, mon chérie. Et j’en suis heureuse. »
Puis, d’elle – même, sans un mot de plus, juste après avoir déposé un baiser léger sur les lèvres de son mari, elle releva la chemise de nuit, qu’elle avait passée après leurs ébats conjugaux, au dessus de sa taille et se glissa le ventre contre les cuisses de son homme, adoptant spontanément la position qu’elle sut par la suite être appelée « OTK » Si Ed fut décontenancé par cette initiative, il ne le montra en aucune manière. Il eut la délicatesse de ne pas questionner son épouse sur les motifs de son choix. De ne pas s’étonner qu’elle revendique en quelque sorte une fessée qu’elle n’avait en rien méritée. Il comprit surtout que c’était là, de la part de sa femme, une preuve de confiance et d’amour indubitable. Il savait bien sur que se serait pour elle une première, et qu’il convenait de faire les choses avec assez de retenue pour ne pas transformer ces instants en traumatisme. Mais il avait aussi comprit qu’un simulacre de fessée serait une sorte de manque de confiance de sa part. Il connaissait assez celle qui était sa femme depuis quelques heures pour savoir qu’elle n’agissait certainement pas sur un coup de tête. Il comprit qu’elle n’était ni entrain de le provoquer, ni entrain de jouer un rôle. Et la fessée inaugurale de leur vie conjugale, fut une sorte de fessée d’anthologie. Il la fessa lentement, laissant un temps entre chaque claque pour qu’elle puisse en ressentir toutes les conséquences. Il s’émerveilla de voir les fesses offertes de son épouse se colorer, rosir, puis rougir. Il s’émut des mouvements sporadiques du derrière offert à sa main et à ses yeux. Il failli même se laisser attendrir quand les fesses, qui avaient subis les premières claques sans bouger, se mirent à palpiter, à se crisper, puis à se durcir, avant de se relâcher, comme vaincues. Mais il sentit qu’arrêter la fessée dés que le derrière qui la recevait semblait l’accepter, serait presque une lâcheté. De la même manière, même s’il fut tenté de mettre fin à la fessée quand son épouse se mit à gémir, puis éclata en sanglots, il sut qu’il lui fallait continuer encore un moment. Qu’il ne fallait pas que la fessée cesse à cause des larmes, mais quand il en aurait décidé ainsi. Quand la main de son mari cessa de lui frapper les fesses en cadence, Mary resta un moment dans la même position, le corps secoué par de brefs sanglots. Puis elle se mit à genoux et approcha son visage de celui d’Ed, lui déposé un baiser sur les lèvres, et nicha son visage encore mouillé de larmes dans le creux de l’épaule de son homme. Il lui caressa doucement les cheveux, puis le dos et le creux des reins. Il murmura :
-         « Tu es une merveilleuse épouse, chérie. »
Et, bien sûr, ils firent délicieusement l’amour une nouvelle fois.
Ni Mary ni Ed ne firent jamais la moindre allusion à cette fessée décidée par elle. Et ce fut aussi la seule de leur vie de couple qu’elle ait volontairement provoquée. Mais il n’était pas besoin de mots pour qu’ils se comprennent. Mary avait ainsi exprimé sans barguigner non seulement une acceptation mais un choix. Elle serait une épouse britannique selon les règles de son mari.

Et aujourd’hui, Mary savait qu’elle allait vivre une nouvelle étape de cette vie d’épouse, et d’amoureuse.

M et Mme Johney

La perspective de cette rencontre chez Mary et Ed était bien une première pour Jenny. Comme elle l’avait révélé à son amie, elle passait rarement une semaine sans être fessée, et ce n’est donc pas vraiment la crainte d’en recevoir une qui l’angoissait. Mais, jusque là, comme pour Mary, la fessée était restée une activité intime au sein de leur couple. Pourtant, si le fait d’être fessée devant autrui serait bel et bien une première pour elle, assister à une fessée reçue par une autre ne le serait pas vraiment. En effet, étant enfant, elle avait souvent assisté aux fessées reçues par ses sœurs et ses frères, au moins quand ceux-ci étaient petits. Et quand elle était adolescente, elle avait régulièrement passé plusieurs semaines en vacances au domicile de sa grande sœur, mariée avant elle. Et le mari de celle-ci avait estimé qu’étant « en famille » il n’y avait aucune raison de modifier leurs habitudes. Jenny avait ainsi découvert que, chaque dimanche, ce jour tellement sacré pour les anglais, son beau-frère, qui travaillait à Londres toute la semaine et ne retrouvait sa femme dans leur maison du Kent que le week-end, s’asseyait dans son fauteuil favori devant la grande cheminée du salon et lançait, presque joyeusement ;
-         « Darling, it is time to take stock of the week[27]
Et Jenny avait vite compris que ces mots signifiaient tout simplement que sa sœur allait recevoir la fessée. Celle-ci lui avait en effet confié que son mari considérait incontournable de la fesser avant de repartir pour une nouvelle semaine. Et elle avait ajouté que la fessée ne tombait pas pour punir des fautes qu’elle aurait avouées à son mari. Au contraire, disait-elle, cette fessée reçue en quelque sorte sans raison lui retirait tous remords pour celles qu’elle avait ou qu’elle aurait pu commettre. Quand elle rejoignait son mari dans le salon, celui-ci lui posait la question rituelle :
-         « Have you been a good wife?”[28]
Il n’attendait pourtant d’elle aucun aveu et aucune confession. Mais elle savait que selon qu’elle lui réponde « Oui, tout à fait » ou « Peut-être pas autant qu’il l’aurait fallu » la fessée, car il y en avait une dans tous les cas, serait plus ou moins cuisante. Ainsi, c’est en réalité elle qui décidait de la sévérité de la fessée qu’elle allait recevoir. Elle ne s’allongeait pas au travers des genoux de son mari, mais se penchait plutôt au-dessus de ceux-ci, les mains posées sur l’accoudoir du fauteuil, après avoir relevé sa robe au-dessus de ses reins. Son mari baissait alors la culotte au niveau de ses genoux et la fessée commençait. Quand elle s’interrompait, son mari demandait :
-         « Will you be better next week?”[29]
Et son épouse savait que si elle répondait
-         « Yes, of course, sir. »[30]
La fessée cesserait, son mari l’embrasserait, puis elle pourrait remonter sa culotte et passer à table pour le repas du soir. Par contre, si elle répondait 
-         « I'm not sure, sir »[31]
La fessée reprendrait. Et, curieusement, il arrivait, même si Jenny n’en avait pas été témoin, que sa sœur provoque ainsi une fessée supplémentaire alors qu’elle avait déjà les fesses rouges et le visage couvert de larmes. Sans la moindre gêne, elle avait expliqué à sa petite sœur :
-         « Tu sais, Donald n’est pas là de la semaine, mais je sais bien ce qu’il n’aimerait pas que je fasse. Je sais qu’il me fait confiance, il ne pose jamais de question. Alors il me semble normal, si j’ai conscience de ne pas m’être conduite comme il l’aurait souhaité, que la punition soit plus conséquente. »
Ainsi, c’est bien elle, et elle seule, qui décidait de la sévérité de la fessée. Et avait d’ailleurs ajouté avec un sourire qu’elle recevait quand même une fessée, et une vraie, même quand elle pensait ne pas l’avoir méritée en disant :
-         « Si j’ai été vraiment « une bonne épouse », eh bien la fessée est en quelque sorte une « avance » pour la semaine suivante ! »
Elisabeth avait bien proposé à son mari, quand ils avaient reçu sa sœur chez eux, que ce qu’il appelait « faire le bilan » ait lieu dans leur chambre. Elle n’avait même pas essayé, ni même envisagé qu’il puisse y renoncer. Mais Donald avait calmement répondu qu’il n’estimait pas devoir changer ses habitudes et qu’après tout, Jenny était assez grande pour découvrir la vie d’une femme mariée. Celle-ci avait donc été invitée à rester au salon pour ces moments traditionnels et il était arrivé plusieurs fois  qu’elle ne soit pas seulement assistante mais aussi participante, puisque son beau frère estimait être responsable de sa jeune belle sœur et avoir le devoir d’en user avec elle comme il savait qu’en usait ses parents quand cela lui semblait nécessaire. Ainsi Jenny avait elle été fessée de conserve avec  sa sœur par le mari de celle-ci. Elle  se souvenait bien sûr de ces fessées, qui avaient été de vraies fessées, et en rien des simulacres. A l’époque, il ne lui était même pas venu à l’esprit qu’elle puisse les refuser ou s’en offusquer. Et surtout, ni pour elle, ni pour lui ni pour se sœur, il n’y avait eu la moindre ambiguïté. Elle s’était « mal conduite » au regard des règles de sa famille, elle était confiée aux bons soins de sa sœur et du mari de celle-ci, il lui semblait presque évident qu’il ait à en tirer les conséquences et qu’elle ait pour sa part à les subir. Bien sûr, elle avait chouiné, elle avait tenté d’échapper à la sanction qu’elle savait pourtant au fond d’elle – même inéluctable. Elle savait aussi  inutile d’espérer que sa sœur lui vienne en aide et la fasse échapper à la punition. Du reste, celle-ci n’avait pas été une surprise. A chaque fois, Jenny savait fort bien que le dimanche ne se terminerait pas sans qu’elle ait les fesses rougies. Comme il en usait pour son épouse, Donald n’avait jamais élevé la voix, ni n’était passé à l’acte sur un coup de colère. Ainsi quand, un samedi  soir, elle était rentrée fort tard après être sortie avec des amis de son âge, Donald qui l’attendait dans la cuisine s’était contenté de lui faire remarquer que « l’heure convenue était largement passée » et qu’elle avait inquiété sa sœur et lui-même.  Elle avait bien commencé à s’excuser et à justifier son retard, mais son beau-frère ne l’avait pas laissé parler,  la coupant d’un :
-         « Je ne pense pas qu’il soit l’heure d’en parler. Il sera bien temps demain soir. »
Et ces mots avaient suffit pour qu’elle  comprenne les intentions de son beau-frère.  Elle avait eu un peu de mal à s’endormir en imaginant les conséquences de sa conduite. Pourtant, le lendemain, ni Elisabeth ni Donald n’avaient fait la moindre allusion à son retour tardif de la veille au soir. Bien au contraire, la journée s’était passée dans une presque inquiétante normalité. En tout cas jusqu’à dix neuf heures, quand Donald lui avait simplement dit :
-         « Tu nous accompagnes au salon, Jenny s’il te plait. »
Et quand Elisabeth avait été « en position » et qu’à la traditionnelle question « as-tu été une bonne épouse » elle eut répondu « pas tout à fait » il avait juste demandé « pourquoi ? » Et son épouse avait convenu « peut-être n’ai-je pas été assez vigilante à propos de Jenny »
Donald s’était alors mis à la fesser après avoir dit :
-         « The first for you, darling[32]
Mais quand il s’était interrompu, au lieu de poser la traditionnelle question « serez-vous meilleure la semaine prochaine » il avait juste dit :
-         « and there from to Jenny[33]
Et la fessée avait reprise, vigoureuse, claquante, portant les fesses d’Elisabeth, déjà bien rouges de la première partie, au rouge cramoisi et amenant la victime, silencieuse jusque là, à pousser quelques cris aigus. Puis, quand elle s’était relevée en continuant à piétiner sur place tout en se frottant les fesses, son mari l’avait invité à « ne pas remettre ta culotte tout de suite » en ajoutant « Jenny sait bien que chacun doit payer son dû. » Il n’avait pas du en dire plus pour que Jenny sache ce qu’il attendait d’elle. Un simple «Nous t’attendons » avait suffi pour qu’elle s’approche du fameux fauteuil et qu’elle baisse son pantalon sans même qu’il ait eu à l’en prier. Mais avant qu’elle ne prenne la même position qu’avait adoptée sa sœur, Donald avait rappelé, comme une évidence :
-         « You know the rules ... "[34]
Ce qui avait suffit pour qu’elle comprenne et qu’elle fasse glisser sa petite culotte jusqu’à ses mollets avant de prendre la position attendue. Immédiatement, l’averse des claques était tombée, rapide, drue, meurtrissant  les fesses exposées. Bien qu’habituée à ce genre de traitement, et bien que la fessée n’ait peut-être pas été vraiment plus dure que d’autres qu’elle avait déjà subie, Jenny n’avait pu retenir ni ses larmes ni ses plaintes. Et ce n’est qu’à postériori qu’elle eut conscience que les mouvements sporadiques – et bien inutiles – de ses jambes qui avaient battu l’air malgré le pantalon qui les entravaient avaient du inévitablement exposer sans pudeur son intimité aux yeux de sa sœur comme de celui dont la main claquait ses rondeurs fessières à toute volée. Mais si la douleur ressentie avait peut-être été accrue par les circonstances et le fait que la fessée était cette fois appliquée par quelqu’un d’autre que sa mère ou son père, Jenny n’avait pas véritablement ressentie de honte. Tout juste avait-elle prit soin, presque sans y réfléchir, de placer une main en éventail devant son buisson frisé quand elle s’était relevée. Et de se tourner vers le mur pour remonter sa culotte et son pantalon.  Elle savait pourtant que, se faisant, elle exposait son derrière rouge aux yeux de son beau-frère. Mais il ne lui avait pas semblé qu’il y eut là une véritable indécence. Elle avait mérité une fessée, à ses yeux comme à ceux de celui qui l’avait appliquée. Une fessée se recevait « « bare ass » ; voilà tout.   Elisabeth avait accepté de la recevoir ainsi devant sa sœur, elle considérait comme normal que celle-ci soit fessée dans la même tenue, fusse par son propre mari.
Ces souvenirs étaient revenus à Jenny quand elle avait compris quelles étaient les intentions de son mari et de son ami Ed. Elle allait donc, une nouvelle fois, être fessée autrement que dans l’intimité de son couple. Elle allait donc avoir à se déculotter et à se montrer cul nu comme quand elle passait ses vacances chez sa sœur.
  Mais elle était alors encore une jeune fille, et elle mesurait bien aujourd’hui que recevoir la fessée en même temps qu’une autre femme, et même si ce serait par son homme, serait différent.  Mais son choix était fait, elle vivrait cette expérience.

M et Mme Grant

Mary et Jenny avaient donc admis, l’une et l’autre, la perspective d’être fessées par leurs maris réciproques en présence d’Hélène, que Jenny ne connaissait que de réputation. Mais elles ignoraient qu’Ed n’en était pas resté là dans la préparation de cette « cérémonie du thé » destinée à faire découvrir à la française les « traditions familiales » anglaises.  Elles ne découvrirent donc que le jour même qu’Ed avait aussi convié un autre couple, celui des Grant. William Grant était un ami d’Ed, sensiblement plus âgé que celui-ci et Peter puisqu’il avait déjà dépassé la soixantaine, comme son épouse, Charlotte que les deux autres femmes n’avaient qu’occasionnellement croisée. Malgré son âge, William était un homme portant beau, toujours habillée avec une élégance toute anglaise, et arborant de magnifiques moustaches très britanniques. Son âge et sa stature lui donnaient un peu un statut de sage, aux yeux de Peter et surtout d’Ed,. Et celui-ci s’était ouvert auprès de lui de son intention d’initier leur amie française aux coutumes britanniques.  Il ne lui avait rien caché des circonstances de la première soirée chez eux, en expliquant qu’il n’avait rien prémédité mais qu’il lui avait semblé que cette jeune femme était apte à découvrir ce qui, d’ordinaire, était de l’ordre du strictement privé. William avait fait part de son étonnement, mais avait vite convenu que si cette française n’avait  manifesté ni sa désapprobation, ni même son effarement, il lui semblait qu’elle était en effet apte à poursuivre a découverte. De la même manière, quand Ed lui avait fait part de son intention de proposer à leurs amis les Johney de les rejoindre pour un « thé traditionnel » William avait immédiatement exprimé son approbation, en ayant bien entendu tout à ait compris de quoi il s’agissait dans l’esprit d’Ed sans que celui-ci ait eu à l’expliquer directement.
-         « Il me semble en effet que si notre ami Peter partage ton souhait d’aider une continentale à mieux comprendre les traditions de notre beau pays, et bien sûr si sa charmante épouse est prête à se prêter à la chose comme la tienne a été capable de le faire, ce peut être une excellente initiative.  Je suis persuadé que s’il en est ainsi, c’est que nos amis, comme Mary et toi, sont prêt à découvrir ensemble un nouvel horizon de leur vie conjugale. Et je peux t’assurer que vous en serez à coup sur ravis les uns et les autres. Je n’ai pas besoin de te convaincre des bienfaits de « English education” pour nos couples. Mais, à mon âge, je sais aussi que les habitudes peuvent parfois transformer les nécessaires traditions en routines, et que cela peut être délétère pour les couples. Si tu as eu cette initiative, et si ton épouse y a consenti, puisque qu’il va sans dire que, même si elle n’a pas eu à exprimer son acceptation, je te connais trop pour ne pas être persuadé que tu ne lui a « imposé » que ce qu’elle était prête à accepter, sinon à souhaiter inconsciemment, c’est que le moment était venu pour vous deux, comme il est venu il y a bien longtemps pour Charlotte et moi. »
Et, toujours avec délicatesse et sans la moindre vulgarité ni la moindre ostentation, William avait révélé à Ed que sa propre épouse était régulièrement fessée publiquement. Quand Ed s’était étonné que cette femme rondelette et qui lui semblait digne pour en pas dire collet – monté, puisse avoir accepté une telle pratique, son vieil ami s’en était amusé :
-    « Tu sais, mon cher, si nous sommes aujourd’hui, en effet, un vieux couple et si je n’ignore pas que ma chère épouse peut tout à fait sembler le modèle même de la « vieille anglaise » un peu revêche et attachée aux principes victoriens de la bienséance, nous n’avons pas toujours eu la soixantaine ! Si, bien sûr, ma chère Charlotte a subie comme moi l’inexorable loi du temps, elle n’en a pas moins été, il y a en effet bien les lustres, une jeune épouse, avec tout ce que cela comporte. Et si je n’ignore pas qu’on peut tout à fait, aujourd’hui, la qualifier de «very dignified lady»,elle a été, au temps de notre jeunesse, une fort jolie femme, dont les formes étaient déjà rondes et généreuses. Mais tu peux comprendre qu’à mes yeux, c’était, déjà naguère une qualité. Pour dire les choses sans détour, son « generous behind” est même sans conteste ce qui m’a amené à tomber amoureux. Nous nous connaissons assez pour que tu conçoives aussi que de telles formes opulentes se prêtaient parfaitement aux hommages dont il est ici question. Tu m’as fait assez confiance pour me faire partager tes conceptions et tes pratiques en ce domaine pour que j’en fasse de même à ton égard. Et bien oui, ma Charlotte avait un derrière absolument fait pour la fessée ! Crée pour cela. Ne pas fesser un postérieur comme le sien aurait été une injure à la beauté. Tu peux donc te douter que je – je devrais dire nous – ne nous en sommes pas privé ! Durant les premières années de notre mariage, Charlotte a donc eu très régulièrement son fort joli cul fort joliment rougit. J’avoue qu’il m’a assez vite fallu renoncer à justifier les fessées qu’elle recevait plusieurs fois par semaine. D’abord parce même avec beaucoup d’exigences et même de mauvaise foi de ma part il m’était vraiment difficile de trouver des prétextes tant soit peu crédibles. Et ensuite parce qu’au rythme où elle se trouvait déculottée et fessée, si sa conduite avait justifiée chaque fessée reçue, elle aurait vraiment été une mégère insupportable ! Du reste elle a été assez fine mouche pour me faire comprendre qu’il n’était pas vraiment nécessaire qu’il  eut un prétexte quelconque à nos séances claquantes. L’habitude s’est donc mise en place qu’elle soit fessée sans autre raison que le plaisir que j’y trouvais. Ce qui ne veut pas dire que les fessées soient devenues de simples jeux, loin de là. Il me semble même que l’absence de raison a eu plutôt tendance à susciter des fessées plus cuisantes. Qu’elle subissait je ne dirais pas sereinement ; même si elle avait déjà une certaine endurance la vigueur des fessées était telle qu’elle ne pouvait s’empêcher de réagir parfois de manière fort … bruyante ; mais sans jamais exprimer un réel refus, ou même la moindre réticence. Pourtant, comme je te le disais tout à l’heure, insensiblement, insidieusement, une certaine routine venait recouvrir notre rituel. Peu à peu, nous cessions de nous étonner l’un l’autre. Nous n’en avons jamais parlé ouvertement, mais je suis sûr qu’elle le ressentait elle aussi, qu’elle sentait que l’habitude nous menaçait. Alors je ne dirais pas que je l’ai amenée progressivement là où nous sommes allés. Je dirais plutôt qu’elle m’y a accompagné, consciemment, ou en tout cas sereinement. Il y eu d’abord quelques fessées estivales données et donc reçues alors que les fenêtres étaient ouvertes, et que l’on pouvait donc craindre – ou espérer – et en tout cas imaginer que d’éventuels passants puissent entendre. J’ai très vite senti que ce risque – ou cet espoir – n’était pas sans effet sur la manière dont Charlotte ressentait les fessées reçues dans ces conditions. Ne serait-ce que parce qu’elle devait veiller à ne pas exprimer sa douleur, ou tout au moins à s’efforcer de ravaler autant que faire se peut ses cris et ses plaintes. Ce qui, bien sûr m’incitait à accentuer la vigueur de la punition pour l’amener à lâcher prise. Et il me semble justement que c’est ce lâcher prise, ce dépassement de ses limites, qui contribua à ce que les fessées qu’elle recevait jusque là comme une évidence et en tout cas une normalité redevinrent pour elle des moments d’épreuves. Et donc mes instants d’étonnements, de découvertes, de révélations. Puis il y eu, toujours en profitant de la clémence de la météo d’été, des fessées données dans le jardin. Ce qui n’était qu’une hypothèse, qu’une possibilité, devenait alors une probabilité, presque une évidence. Notre jardin n’étant séparé de la rue d’un côté et du jardin de nos voisins de l’autre que par une haie, nous ne pouvions plus douter qu’il était presque inévitable que le bruit caractéristique des claques sur son postérieur soit entendu par autrui. De plus la faible épaisseur de cette haie la rendait seulement partiellement opaque. Il devenait donc aussi possible que la fessée soit non seulement entendue, mais peut-être aussi entrevue. Et quand la rigueur du climat ne permettait plus ces fessées en extérieur, il y eu les fessées à l’hôtel. Là où nous ne pouvions ignorer que la minceur des murs ne constituait qu’une faible protection phonique. Quand on entend l’eau couler chez les voisins, on ne peut douter que ceux-ci entendront les claquements de la main sur les fesses ! Du reste, nous en eûmes la confirmation un soir dans un hôtel de la côte Normande, en France ». 

Découverte en Normandie

Echos
-         « Charlotte venait de recevoir une fessée claquante à souhait. Elle se remettait doucement de l’épreuve tandis que je me délectais de la vision de ses fesses colorées par mes soins, et nous n’étions pas encore passés aux autres activités d’un couple amoureux en vacances. Quand nous avons entendu sans le moindre doute, que les mêmes bruits provenaient de la chambre voisine. Etait-ce parce que nous leur en avions donné l’idée, ou bien était-ce dans leurs habitudes et n’étaient ils rentrés dans leur chambre qu’après que nous en ayons fini ? En tout cas, de toute évidence, nos voisins pratiquaient la même activité que nous. Je ne te cache pas que l’ardeur de nos étreintes fut plus que boostée par ce que nos avions entendu. A n’en pas douter, le monsieur n’y allait pas de main morte. Et la dame s’exprimait sans trop de retenue. Si au début ce n’étais que quelques « humpf » étouffés, ils furent bientôt remplacés par des « ouille » et des « aille aille » stridents. Avant que les grincements des sommiers des deux chambres se répondent en stéréo.
Nous devions encore passer une nuit dans cet hôtel et, même si j’avais bien conscience que les fesses de ma chérie ne seraient pas totalement remises de l’épreuve de la veille, j’avais bien l’intention de réitérer l’expérience le lendemain. Et comme Charlotte avait justement argumenté que deux fessées consécutives deux soirs de suite lui paraissait une épreuve difficile, j’avais transigé en admettant que, le lendemain nous laisserions l’initiative à nos voisins. Si, le soir, le silence régnait dans leur chambre, nous en resterions là. Mais j’avais prévenu mon épouse dés le matin, si nos voisins récidivaient le soir, il serait impoli de ne pas leur répondre de la même manière. Charlotte avait acquiescé, et, en prévision, elle s’était enduite les fesses, encore marquées, de pommade à l’arnica.
Invitation
-         «  Mais nous n’eûmes pas à attendre le soir. Alors que nous étions attablés au bar autour d’un apéritif au bar avant le repas de midi, un homme et une femme sont venus s’installer à la table à côté. Nous avons répondu à leur salut sans y faire plus attention, et nous avons continué à envisager le but de notre promenade de l’après-midi.  Nous avions prévu d’aller sur une des plages du débarquement. L’homme, avec un sans – gêne qui nous aurait étonné d’un anglais mais qui nous a semblé bien typique des français, s’est immiscé dans notre conversation en nous conseillant, dans un anglais assez approximatif, la visite d’un musée commémoratif voisin.  Comme je parle mieux français qu’il ne parlait anglais, je lui ai répondu dans sa langue, et cela a semblé lui faire plaisir, puisqu’il a continué à nous vanter les charmes de la région. Charlotte, qui ne parle pas français, ne comprenait pas ce qu’il disait, mais je lui avais traduit succinctement les conseils de notre interlocuteur.  Celui-ci nous proposa de reprendre un verre avec eux, puis il me demanda si nous comptions rester encore longtemps en Normandie. Je lui répondis que nous passerions encore une nuit à l’hôtel avant de repartir, et il me dit s’en réjouir en ajoutant brusquement, mais cette fois ci en anglais approximatif, langue que visiblement sa compagne ne comprenait pas :
-         « specially if the women are not wise today[35]
Et il précisa, mais en français :
-         « ma femme et moi occupons la chambre 227 »
(la notre était la 226)
« Bien entendu j’ai immédiatement compris que leur présence à notre table n’était pas fortuite, sans pour autant avoir compris comment il nous avait repérés. Il s’adressa alors à son épouse, mais il parlait trop vite pour que je comprenne ce qu’il lui disait. A la mimique qu’elle fit, je sentis qu’elle protestait, mais il lui murmura quelques mots que je ne distinguais pas et celle-ci s’adressa à moi d’une voix un peu hésitante mais en s’efforçant d’articuler  pour faciliter ma compréhension :
-         « mon mari … serait heureux que vous nous .. que vous veniez prendre un « calvados » (c’est un excellent alcool de la région) dans notre chambre ce soir après le dîner, vers 22 h si cela vous convient »
Et son mari me confirma :
-         « Pourquoi rester chacun chez soi ? N’est-il pas mieux de partager quand on est en voyage ? »
L’invitation était limpide, et j’en fis part à Charlotte en disant que nos voisins nous proposaient de les rejoindre dans leur chambre le soir. Bien entendu elle a été pour le moins déstabilisée et n’a pas répondu directement, bafouillant un assez surréaliste :
-         « Ho .. with them ... but why?”[36]
Qui n’attendait pas vraiment de réponse. Et c’est l’épouse française qui, cette fois d’elle – même, reprit, en s’adressant à la mienne avec un sourire engageant :
-         « Bien sûr, je serais aussi heureuse que vous acceptiez, madame »
Après que j’eus traduit, Charlotte hésita un instant, toussota un « hem hem » très british, puis en me regardant droit dans les yeux elle dit :
-         « Tell them we accept, if you also want[37]
Préparation
Sans qu’il ait été besoin d’en parler plus directement, nous savions l’une et l’autre vers quoi nous nous engagions en acceptant cette invitation. Pourtant, en fin d’après-midi, après la visite de la plage historique et du musée conseillé par notre voisin de chambre, je laissais la possibilité à Charlotte de revenir sur ce qui ressemblait bien à une acceptation en lui proposant de dîner dans une autre ville de la région. Mais elle me répondit que celui de notre hôtel lui convenait parfaitement en ajoutant d’un air tout à fait naturel qu’ainsi nous pourrions « nous préparer pour notre rendez-vous » Ces mots me confirmaient qu’elle avait bien prit sa décision, ce qui bien sûr me ravissait, même si, à vrai dire, j’étais peut-être presque aussi angoissé qu’elle devant la nouveauté qui s’offrait à nous. Il n’en fut cependant plus question, même pendant le repas, délicieux au demeurant, et au cours duquel nous n’avons pas vu nos voisins. A la fin du repas, Charlotte m’invita à prendre le temps d’aller fumer un cigare sur la grève pendant qu’elle allait « refresh myself” Quand je la rejoignis dans notre chambre, elle était encore dans la salle de bain et, comme je m’étonnais qu’elle fut si longue, elle me répondit avec humour – ou devrais – je dire avec insolence ? - à travers la porte  cela te donnera une raison si tu n’en avais pas trouvé” Il m’a semblé que c’était un joli moyen de me confirmer qu’elle avait bien compris ce à quoi nous – et surtout elle – devions nous attendre en nous rendant chez nos voisins. Après encore quelques instants, elle sortit de la salle de bain, et j’avoue qu’elle avait bien fait les choses. Elle avait dénoué ses cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules, choisit un chemisier blanc largement échancré  qui laissait voir la rondeur de ses seins et le début de la vallée qui les séparent, et une jupe rouge assez courte sans être une « mini » mais dont je remarquais tout de suite qu’elle était de celle qui se retroussent sans difficulté. Ainsi elle avait pensé à éviter les jupes ajustées qui imposent que celle qui les portent se trémoussent pour qu’on puisse dévoiler ce qui doit l’être. Et surtout elle portait des chaussures à talon hauts qui accentuaient la cambrure de ses reins et mettaient donc en valeur la courbe de ses fesses. En un mot elle était splendide, et même franchement provocante, sans la moindre trace de vulgarité cependant. Elle s’empara d’une étole de soie colorée qu’elle avait laissée sur le lit, la mit sur ses épaules et me lança avec un regard presque ironique : « on y va ? Il ne serait pas poli de faire attendre nos amis. » Avant de sortir, je la pris dans mes bras, je l’embrassais dans le cou, humant avec plaisir son parfum, et je lui murmurais que je la trouvais magnifique. Elle me sourit sans répondre, et nous sommes sortis de la chambre pour frapper à la porte de celle de nos voisins. C’est Paul – il nous avait donné son nom et celui de son épouse, Carole le matin – qui nous a ouvert. Il portait un pantalon noir et une chemise blanche sans cravate et il arborait un large sourire. Comme si nous nous connaissions depuis toujours, il me serra la main en me frappant sur l’épaule et, manie bien française, il embrassa Charlotte sur les deux joues en commentant « vous êtes vraiment en beauté ce soir, madame, votre mari peut être fier de vous. » Il nous invita à entrer dans la chambre, qui était nettement plus grande que la notre. Il y avait, bien sûr, un grand lit couvert d’un couvre – lit grenat, une table avec une chaise, mais aussi un coin salon avec un canapé et deux petits fauteuils autour d’une table basse sur laquelle était préparée une bouteille et des verres. Carole était assise sur l’un d’eux, elle se leva à notre arrivée et, faisant comme son mari, nous embrassa tout les deux. Les français sont comme cela, il faut s’y faire. Paul et moi nous nous sommes assis, lui sur le canapé et moi sur un fauteuil, tandis que Carole emmenait Charlotte sur le balcon pour lui montrer la vue, que d’ailleurs nous connaissions puisque notre chambre avait la même orientation. La chambre était éclairée, par quelques bougies posées sur la table et par un lampadaire prés de la porte – fenêtre. Les deux femmes ont donc été un moment à contre jour pour nous. Leurs morphologies étaient toutes différentes.  Charlotte toute en rondeurs, avec ses hanches larges, et Carole plus grande, plus en longueur, avec un port majestueux, la première avec cette cascade de cheveux bruns, l’autre avec des cheveux gris, très courts, dégageant sa  nuque. Elle portait une robe fuseau écrue très longue, tombant jusqu’à ses chevilles, sans manches, et qui moulait son corps, laissant vois ses épaules,  largement ouverte dans le dos. L’échancrure descendait très profondément dans le dos, jusqu’au creux de ses reins. Quand les femmes s’approchèrent de la fenêtre, furtivement, les lignes de son corps apparurent au travers du tissu. Je ne pouvais pas voir la silhouette longiligne de son corps, et je ne pouvais pas non plus ne pas constater qu’aucune attache de soutien-gorge n’était visible dans son dos. Ainsi, la femme qui nous accueillait n’en portait pas ! Le sourire un peu  coquin de son mari montrait qu’il avait bien compris que je l’avais constaté. Les deux femmes nous rejoignirent au salon. Carole s’asseyant sur un fauteuil, en ramenant les jambes sous elle, les pieds nus, Charlotte prit place sur le canapé, à côté de notre hôte. Celui-ci nous versa un verre de ce fameux Calvados, délicieux certes, mais qui fit un peu tousser mon épouse peu habituée à des alcools aussi raides.
Toute nue
Nous avons échangé un moment à propos des visites que nous avions faites les uns et les autres depuis deux jours, puis Paul s’est levé et a été baissé un peu la lumière du lampadaire, laissant la pièce dans une relative pénombre. Il est revenu vers nous, a tendu la main vers Charlotte en l’invitant à se lever et il a dit tranquillement :
-         « Il me semble qu’étant les invitants, il nous appartient de commencer, n’est-ce pas ?  Pour que nos passions à ce qui nous réunit, puis-je vous suggérer d’échanger votre place avec Carole, ma chère ? »
Celle-ci s’était levée elle aussi, laissant sa place à Charlotte, et elle est restée debout devant son mari qui avait repris sa place.
-         « Je te suggère de te préparer, ma chérie »
Il était évident qu’une robe aussi ajustée serait difficile à relever. Mais, sans un mot, Carole résolu le problème en passant les mains derrière son dos pour baisser la fermeture éclair, puis elle laissa tomber la robe à ses pieds. Elle ne portait donc plus que sa petite culotte. Juste un minuscule triangle blanc de tissu soyeux. De la manière dont étaient placés les fauteuils où nous étions assis je découvrais son corps sculptural. Une peau claire, deux petits seins très ronds, haut placés, avec des tétons rosés. Un ventre plat, des hanches marquées, des cuisses longues et musclées. Sur un geste de son mari, et laissant la robe par terre, elle s’avança plus près de lui. Alors qu’elle était encore debout, raide, le regard dans le lointain, celui-ci prit délicatement la culotte par l’élastique, et la fit glisser jusqu’aux pieds de sa femme. Elle ne cherchait même pas à cacher sa foufoune avec ses mains. Au contraire, d’une manière presque provocante, elle mit les mains, doigts entremêlés, derrière sa tête, faisant ainsi ressortir plus encore ses seins menus mais fermes et je dirais arrogants. La gorge sèche, je constatais que sa toison intime était taillée. Juste une petite bande de poils roux sur sa fente. J’ai su depuis que les français appellent cela « en ticket de métro » Peut-être aurai-je fait rire nos hôtes si je l’avais avoué, mais à l’époque c’était la première fois que je voyais une femme arranger comme cela les poils de sa chatte. Cela la rendait  en quelque sorte plus nue que nue.
Evidemment, en me rendant avec ma femme à l’invitation de nos voisins, je savais bien que nous vivrions des moments chauds. Et que Charlotte le savait aussi. Nous n’étions donc certainement pas en position de nous offusquer ou de jouer les pudibonds. Bien entendu, j’avais tout à fait anticipé que nous aurions le plaisir de découvrir les fesses de notre voisine, et qu’en retour, mon épouse serait inévitablement amenée à offrir les siennes aux regards de nos hôtes. Mais là, les choses venaient de basculer dans tout autre chose. Il ne s’agissait pas d’une femme déculottée. Carole était là, devant nous, proche de nous, entièrement nue. Immobile, statufiée. Offerte à mon regard. Exposée. Magnifique d’impudeur. Bien sûr cette vision avait eu la conséquence que l’on devine sur ma virilité. Pour dire les choses sans détour, je bandais comme un cerf. Je ne pouvais détacher les yeux de ce corps superbe. De ces jambes longues et fuselées. De ce ventre plat, orné d’un nombril vrillé. De ce sexe décoré de cette mince ligne de poils frisés. La chatte de Carole était comme un fruit mur, comme un coquillage, comme une fleur. J’avais l’impression fugace d’en humer la fragrance discrète. Et de ces seins parfaits. Beaucoup plus petits que ceux de Charlotte. Ils tenaient seuls, fermes, ronds, sans la moindre différence de coloration entre eux et le reste du corps. Sans la moindre marque de vêtement. Carole n’avait pas fermé les yeux, mais son regard était fixe, perdu dans le vague, comme si elle regardait loin, très loin.
Quand je parvins à détacher mon regard de cette statue parfaite, je constatais que Charlotte avait les siens un peu écarquillés et fixés sur le dos de Carole. Elle avait crispé les mains sur les accoudoirs de son siège, et, probablement sans s’en rendre compte, elle passait la langue sur ses lèvres. Et quand, sur un nouveau geste de son mari, Carole se retourna, je compris évidemment. Le revers était peut-être plus somptueux encore que le verso. Entre les cuisses fuselées et le dos noueux, le derrière était véritablement un soleil. Une sphère parfaite. Une peau lisse, visiblement soyeuse. Deux fesses rebondies, séparées par une raie large, entrouverte, comme souriante. Un cul parfait, fabuleux. Je crains d’en être resté bouche bée.
Il n’y eu pas un mot de prononcé. Juste un signe presque invisible de la part de Paul. Et son épouse se pencha vers lui, qui accompagnait son mouvement en lui tenant la main. Elle s’allongea au travers de ses genoux, la tête reposant sur ses bras croisés, les jambes allongées par-dessus l’accoudoir bas du canapé. Dans ce mouvement gracieux, les jambes s’écartèrent un instant l’une de l’autre, et je découvris mieux encore le corail de son abricot.
French spanking
Nous autres, britanniques, considérons souvent avoir presque tout inventé dans le monde, et rester un pays phare pour celui-ci. Et en ce qui concerne le sujet qui nous préoccupe ici, nous sommes assez enclins à nous considérer comme, d’évidence, les meilleurs. Un peu comme si la fessée était anglaise par essence. Comme le whisky, le criquet, les chapeaux melons, le thé ou la sauce à la menthe. Certes, nous savons bien que d’autres peuples s’adonnent à la même activité claquante sur les postérieurs des femmes. Mais il nous semble souvent évident qu’ils le ne font qu’en tentant d’imiter leur maître, leur modèle.  Et bien, quoi qu’il m’en coûte de l’admettre, et en admettant que me fierté d’anglais en souffre, je dois dire que la fessée que Paul donna, je préférerais même le verbe offrir, à sa femme reste pour moi un modèle, un exemple, une référence. Il fessait avec ferveur, avec passion, mais aussi avec une véritable science, un véritable talent. La main semblait vivre sa propre vie, comme détachée du reste du corps. Elle voletait comme un papillon. Elle claquait, claquait, et claquait encore. Une fesse, l’autre, les deux ensembles, la main recouvrant la raie. Elle tombait sur les rondeurs offertes, puis par-dessous, puis près de la taille, puis à la limite entre les fesses et les cuisses. Celles-ci recevaient aussi leur part de l’averse. Entre les claques sur les fesses, Paul en distribuait en effet quelques unes sur les cuisses, et à l’intérieur de celles-ci, amenant sa femme à écarter plus largement les jambes, révélant maintenant entièrement son coquillage. Chaque fois que la main de son mari atteignait ainsi ses cuisses, Carole poussait un cri plus aigu, plus bestial presque. Une sorte de « hiiii » strident, différent des soupirs et des cris qui ponctuaient la fessée reçue sur les fesses. Mais, tu le sais, il faut être deux pour qu’une fessée soit l’œuvre d’art qu’elle fut ce soir là. Paul était, j’en atteste un maître en matière de fessée. Mais Carole la recevait avec ce que je n’hésiterais pas à qualifier de talent. Voir ses fesses réagir aux coups qu’elles recevaient était un pur délice. Elles vivaient sous la fessée. Elles se crispaient, puis se relâchaient. Elles résistaient, dures, serrées, hostiles. Puis elles cédaient. Devenaient pate pétrie. Ballotaient. Tressautaient. S’ouvraient largement. La mince ligne qui séparait les deux fesses devenait vallée profonde, large, laissant voir non seulement l’abricot nacré mais aussi le petit trou secret. Le derrière de Carole recevait la fessée comme un dû, comme un cadeau, comme une offrande. Carole se cambrait, relevant son cul comme pour l’offrir plus aisément à la main qui le fustigeait. Il se colorait comme un soleil couchant. Véritablement, dans la semi-pénombre de la chambre, il me semblait qu’il rayonnait, qu’il s’illuminait. La lune maintenant rouge écarlate tranchait avec la blancheur diaphane du reste du corps. Les jambes de la victime consentante de cette fabuleuse fessée gigotaient. Ses jambes battaient l’air, offrant encore plus crument son intimité à nos regards. Son corps se raidissait, faisant monter et descendre son cul. Sa tête se relevait, se cabrait comme celle d’un cheval.
La chambre était emplie de bruit des claques qui résonnaient comme une série d’explosions. Mais elle était surtout emplie des cris, des hululements, des plaintes, de Carole. Il me semble qu’elle exprimait sa douleur plus fortement encore que la veille. Je ne sais combien de temps dura cette fessée d’anthologie. Il me semblait que le temps s’était arrêté. En tout cas il n’y eut pas la moindre pause, la moindre interruption. L’averse fut continue, même si le rythme des claques variait. Des grandes claques distribuées lentement, comme si celui qui les appliquait voulait laisser à chacune le temps de pénétrer au plus profond du corps de son épouse. Puis des rafales, courtes, sèches. En averse. En mitraillade. En roulement de tambour. Les cris de Carole s’accordaient au tempo des claques. De longs soupirs étouffés, qui se muaient en sorte de hurlement de louve. Déchirant, modulé presque chanté. De brefs aboiements précipités. Des halètements sporadiques
Vlan ! « Ouilllllle, hooooo » !
Clac clac clac ! « aie ! aie ! aiaiaiaie ! »
Paf ! « Haaa, haa, haaaa ! »
Et parfois, brièvement, une sorte d’encouragement, de demande, de supplique, presque d’imploration :
« ha ! ha ! oui ! oui ! haaaa ! »
Des cris de douleur, à n’en pas douter. Comment aurait-elle pu supporter une telle avalanche de coups sans hurler sa douleur ? Mais aussi, en même temps, une sorte de cri de jouissance.
Et c’est presque  le silence qui succéda brusquement fracas des claques et des plaintes qui nous fit nous rendre compte que la fessée avait cessée. Le corps de Carole restait allongé, encore parcouru d’une sorte de frisson, de soubresauts. Carole reprenait sa respiration, sanglotait, reniflait. Paul s’était mis à caresser doucement les reins et le dos de sa femme, comme pour l’apaiser, la consoler. Après quelques instants, lentement, précautionneusement, Carole se glissa hors des genoux de son mari. Elle posa les pieds par terre, puis se releva en grimaçant. Elle frottait doucement ses fesses, toujours sans penser à protéger sa chatte. Son visage était couvert de larmes. Mais, en même temps, illuminait d’une sorte de sourire extatique. Toujours entièrement nue, Carole contourna la table basse, sur laquelle elle déposa la culotte qu’elle avait ramassée par terre, et s’approcha du fauteuil de Charlotte. Celle-ci, sûrement échauffée par le spectacle auquel nous venions d’assister, avait déposé son châle sur le dossier. Carole tendit la main vers lui en demandant, d’une voix encore étranglée :
-         « Me permettez-vous de vous l’emprunter ? »
Et comme, bien sûr, Charlotte lui tendait l’étole de soie, elle le mit sur ses épaules, les pans retombant sur ses seins. Paul s’était levé, lui aussi, et était allé chercher une carafe d’eau sur le petit bureau dans l’entrée de la chambre pour en apporter un verre à sa femme qui le but d’un trait. Puis il s’adressa à moi, en désignant le canapé de la main :
-         « Voulez vous vous installer … ? »
Le moment était venu. Ils nous avaient donné la vision d’une fessée conjugale magistrale, ils attendaient de nous que nous leur succédions. J’allais me lever, sans encore savoir si Charlotte était vraiment prête à aller au bout des choses, mais elle me précéda. Avant que je n’ai pu ni répondre, ni même me lever, elle lâcha, d’une voix blanche mais assurée :
-         « Ce ne sera pas nécessaire, reprenez donc votre place, monsieur »
Charlotte fessée devant témoins
Elle se leva alors, sans précipitation mais sans lenteur excessive, et s’approcha de mon fauteuil et fit une sorte d’amorce de révérence, comme pour me signaler qu’elle était prête. Paul s’était de nouveau assis sur le canapé, et son épouse l’avait rejoint, et s’était pelotonnée contre lui, à genoux pour éviter que son derrière ne repose sur le siège. J’étais resté assis, un peu coi. Une nouvelle fois, ma Charlotte avait prit les devants. Elle ne cédait pas à mes injonctions, elle les précédait. En me regardant dans les yeux, dos tournée à nos amis, elle se baissa, passa les mains sous sa jupe, et, sans ciller, retira sa culotte, puis sans un mot, la déposa à côté de celle de Carole. Ainsi, au côté des verres et de la bouteille, il y avait maintenant une petite culotte blanche et une autre rouge. Elle revint devant moi, cette fois les yeux baissés, comme pour me signaler sa disposition. Puis, lentement, releva sa jupe au dessus de sa taille. Elle ne pouvait pas ignorer que, ce faisant, elle exposait son derrière aux yeux de Paul et de Carole. L’instant d’après, elle était allongée sur mes genoux, les mains posées à terre. Et Charlotte reçu sa première fessée devant témoin. Ce fut une vraie fessée. Claquante. Vigoureuse. Mais probablement moins sévère que celle que venait de recevoir notre hôtesse. Inconsciemment, j’avais compris qu’il ne s’agissait pas d’une compétition. D’un concours. Encore moins d’imiter nos amis. Je fessais ma femme comme je l’aurais fait dans notre intimité. Le derrière que je fessais ainsi était fort différent de celui que venait de fesser Paul. C’était un cul généreux, opulent, majestueux. Qui reçut sa volée de claques en ballotant magnifiquement. Les fesses s’ouvraient largement. Comme cela avait été le cas pour Carole, l’intimité secrète de Charlotte était offerte à nos yeux. De même pour son petit trou, qui baillait largement. La couleur, franchement cramoisie du derrière ne pouvait laisser aucun doute sur la dureté du traitement qu’il subissait. Pourtant, Charlotte restait plus stoïque que son amie. Elle ne lâchât que des cris étouffés, des « humps » puis de petits cris de souris prise au piège. Et elle réfréna ses sanglots, même si, quand elle se releva, les larmes coulaient sur ses joues. Quand je cessais la fessée, Carole vint vers elle, lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elle la prit dans ses bras et l’embrassa une nouvelle fois en murmurant :
-         « thank you, ma'am, for accompanying me»[38]
Charlotte ne répondit rien, mais un sourire illumina son visage, et elle amorça une nouvelle fois une sorte d’ébauche de révérence. Et comme Carole, toujours couverte seulement du châle qui laissait découvert tout le bas de son corps, s’était assise cette fois sur le fauteuil laissé libre, Charlotte  rejoint Paul sur le canapé. Mais avant de s’asseoir auprès de celui-ci, comme pour assumer jusqu’au bout sa solidarité avec celle qui avait subie la fessée avant elle, elle ôta ses chaussures, puis fit descendre sa jupe qui était retombée, remettant au jour un derrière encore rouge vif. Puis, le regard fixé devant elle, elle déboutonna son chemisier, le retira, et passa les bras derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge qu’elle posa sur la table basse. Paul reçu donc le cadeau de la vision de sa fabuleuse poitrine. De ses deux seins lourds, pleins, en forme de goutte d’huile, surmontant un ventre rond mais lisse au nombril en pièce de monnaie, et une chatte couverte d’un buisson frisé de poils noirs qui faisaient comme un bouquet..
Ainsi Charlotte était allée plus loin que je n’aurais jamais pu même l’imaginer. Non seulement elle avait reçu la fessée devant un couple que nous ne connaissions que depuis la veille. Mais aussi elle était maintenant nue, entièrement nue, sous les yeux de ceux-ci .Dans la chambre cosy de cet hôtel de Normandie, il y avait ainsi maintenant deux hommes habillés, et deux femmes nues. L’une pelotonnée sur un fauteuil, les épaules couvertes par une étole, mais les seins et le sexe visibles ; l’autre, ma Charlotte, qui s’était assise à côté de Paul,   la chatte poilue exposée, mais qui, d’un geste touchant de grâce, ramenait ses mains sur sa poitrine opulente qu’elles ne couvraient qu’en partie. La manière dont se terminât la soirée ne relève pas du sujet de conversation de ce jour …

Traditions d’outre-manche 6

Philosophie

Psychologie féminine

Quand William fut parvenir à la fin de son long récit, et en voyant les yeux brillants de son ami, il se fit à la fois professoral et rassurant.
« Je vois que mes souvenirs ne te laissent pas indifférent, mon cher ami. Je vois bien qu’ils t’ouvrent des horizons. Mais il me semble qu’il me faut préciser un peu les choses. Si je me suis laissé aller à des confidences que je conçois bien avoir été un peu indécentes, ce n’est ni pour en tirer une gloire qui serait bien ridicule, ni pour chercher à te convaincre ou à te convertir. Je dirais presque au contraire. En te racontant comment Charlotte et moi avons franchis ce cap de la fessée « publique », encore que je ne suis pas sûr que ce terme soit le mieux choisit, j’ai voulu te montrer qu’en la matière, si c’est souvent les maris qui envisagent les étapes à franchir, ce sont bel et bien les femmes qui restent décisionnaires. Tu as bien compris que, si je reconnais sans vergogne que l’idée de fesser ma Charlotte autrement que dans le secret de notre alcôve me trottait dans la tête depuis longtemps, et si j’ai fait en sorte que nous passions à ce stade par étapes successives, c’est bien Charlotte qui nous les as fait franchir. Et en particulier celle, bien sûr essentielle de notre escapade normande. Je suis intimement convaincu qu’elle souhaitait, sans peut-être le savoir et en tout cas sans être en mesure de l’exprimer, autant que moi faire cette découverte. Si je t’approuve hautement dans ton projet de rencontre avec nos amis Peter et Jenny, c’est parce que ce que tu m’as dit de la première soirée avec cette amie française m’amène à croire que c’est aussi, sinon d’abord, le désir secret de ta charmante épouse. Mais tu comprends bien que nos femmes portent sur leurs épaules le poids des siècles de tradition et de principes dit moraux. Il leur est bien entendu impossible non seulement d’exprimer de tels  désirs, mais même, me semble –t-il de se les avouer à elles-mêmes. Aucune femme ne peut dire, ni même penser, qu’elle a envie d’être traitée ainsi. Qu’elle souhaite être dénudée, être déculottée, être fessée. Pour parler, excuses m’en, comme mon ami psychanalyste, le Dct Hoover, leur narcissisme et leur « surmoi » le leur interdit. Elles ne peuvent absolument pas admettre le trouble sensuel qu’elles vivent dans ces moments. Alors, bien sûr, nous, leurs hommes, pouvons nous contenter de leur offrir ce qu’elles nous demandent explicitement. Mais le vrai amour, le vrai respect pour elles, n’est-il pas de leur offrir aussi ce qu’elles ne savent peut-être pas consciemment désirer ? Bien sûr, il nous appartient d’être prudents, et de ne leur « imposer » que ce qu’elles sont en mesure de supporter de souhaiter. Dépasser ce stade, vouloir brûler les étapes, c’est être maltraitant. Mais s’arrêter en-deçà de leur envie secrète, c’est aussi manquer d’estime et d’attention à leur égard. Et, vois-tu, il me semble qu’il n’y a qu’une aune pour mesurer la juste dose, c’est l’amour. Finalement on ne fesse jamais vraiment qu’une femme que l’on aime. La fesser trop ou pas assez, c’est ne pas l’aimer comme elle le mérite.

Un troisième couple

Ce que tu as bien voulu me confier de ton épouse m’incite à penser qu’il est en effet temps pour elle de recevoir cette fessée en présence d’autres couples. Et je serais très honoré  que Charlotte et moi soyons de ceux-là en compagnie des époux Jonhney.
Ed ne  nia ni l’intérêt qu’il avait porté aux paroles de son ami, ni son intention de lui suggérer d’être des leurs pour ce thé envisagé. Il convint que dés lors que son épouse avait admis la perspective d’être fessée en présence d’Hélène, de Jenny et de Peter, il lui avait semblé qu’il pouvait envisager de la déstabiliser et de la faire aller au-delà de ce qu’elle était presque explicitement prête à subir en invitant, sans la prévenir, William et son épouse. Mais il ajouta aussitôt que quand il avait eu cette intention, il pensait qu’une telle rencontre serait une première pour les trois couples et qu’il n’avait évidemment jamais imaginé que ceux-ci étaient allés « aussi loin » William comprit immédiatement son hésitation :
Mais je te rassure, mon cher Ed, il n‘est en aucun cas question pour moi de faire quoi que se soit qui amènerait ton épouse ou toi-même à aller plus loin qu’il ne vous convient aujourd’hui. Toi seul est en mesure, parce que tu l’aimes, de sentir à quoi Mary est vraiment prête. Du reste il faut aussi que je te dise les choses sans réserves. Au point où j’en suis-je peux et je dois être complet et explicite. Comme tu l’as bien compris, nos amis français nous ont fait aller très vite très loin. Bien plus loin que je n’aurais jamais pu l’envisager. Il se trouve que Charlotte, elle, y était prête. Il n’est pas nécessaire que je sois plus explicite sur ce qui a suivi cette première fessée entre couples. Comme tu as bien compris que si elle fut la première, elle ne fut pas, loin de là, la dernière. Depuis ce que je pourrais appeler cette « fessée publique inaugurale » Charlotte a en effet été fessée en présence de bien d’autres couples, et aussi par d’autres hommes. Pour notre plus grand plaisir commun. Mais nous n’en avons pas fait une règle. La plupart de nos rencontres se limitent à des fessées déculottées, sans qu’autre chose que les derrières de nos compagnes ne soient mis à nus. Pour dire les choses sans tergiverser, nous ne sommes pas devenus des adeptes de l’échangisme à tout  -va. Nous sommes d’abord un couple anglais très classique. S’il nous arrive encore, malgré l’âge qui avance et qui ne nous épargne pas, d’avoir quelques rencontres je dirais plus .. épicées, nous ne sommes en rien prosélytes. Je n’ai nullement l’intention de vous proposer de brûler les étapes. Si je te propose d’assister au thé que tu organises, c’est bien sûr, il serait malhonnête et presque grossier à l’égard de ton épouse et de notre amie Jenny, parce que la perspective de voir leurs deux popotins recevoir la fessée me tente énormément. Elles sont toutes deux de ravissantes jeunes femmes, et découvrir la partie charnue de leurs individus ne peut qu’être fort alléchant. Je suis sûr que Charlotte appréciera aussi cette vision et que, pour elle, les voir fessées sera un plaisir. Je sais aussi que, pour elle, femme si « digne » pour reprendre tes mots de tout à l’heure, et surtout femme qui a dépassé la soixantaine, être fessée devant deux novices en la matière, sera aussi une épreuve. Et comme je te le disais en début de notre conversation, il me semble nécessaire de lui en proposer de nouvelles. Mais il me semble aussi que pour nos deux « novices », le fait d’avoir à leurs côtés une femme comme Charlotte, subissant la même épreuve, sera plutôt rassurant. Après tout, si, elle, peut être déculottée, si, elle, peut avoir les fesses exposées aux regards, si, elle, peut piailler sous la raclée – et je peux t’assurer que je ferais en sorte qu’il en soit ainsi – peut-être sera-t-il plus facile pour elles de l’être aussi, ne penses – tu pas ? Par ailleurs, l’âge qui avance est souvent un fardeau, tu sais. Mais si mon âge me permet d’apparaître, aux yeux de vos épouses, comme une sorte de « sage », garant de l’honorabilité de ce qui se passera ce jour là, j’accepte fort volontiers que, pour une fois, il soit un plus pour nous tous. Ce qui ne veut en rien dire que je me propose de me sacrifier pour vous être agréable, ni que je me réjouisse pas par avance du charmant tableau que j’imagine déjà avec impatience !
Et c’est ainsi qu’il fut convenu que, le vendredi suivant, ce serait non pas deux, mais trois couples qui se retrouveraient dans le salon des Hooper.




 

Traditions d’outre-manche 7

Préparations

Rendez-vous à 17 heures « tapantes ».

Vendredi, 15h30. Mary et Hélène finissent de préparer le plateau avec les gâteaux pour le thé. La maîtresse de maison a déjà disposé la théière et les tasses sur la table basse du salon.
-         «Bien, tout est prêt, nous pouvons aller nous changer, je pense. Ed se chargera de préparer les alcools, je pense que Peter et lui préféreront cela au thé ! »
-         « Ho … mais ce n’est pas dans la tradition du « the time » britannique ça !
Ironise Hélène. »
-         Tu sais, ma chérie, Ed a d’autres priorités, en matière de traditions….
Depuis l’arrivée d’Hélène, à part le remarque d’Ed quand Hélène s’inquiétait de la possible jalousie de Mary alors qu’il tenait à lui offrir une parure de sous-vêtements identique à celle qu’il venait d’acheter à sa femme, c’est la première fois qu’il est fait allusion à ce qui s’est passé lors de la précédente visite d’Hélène. Elle s’en veut de se sentir rougir et de ne pouvoir que balbutier un vague
-         « Oui.. bien sûr ..enfin….je ne voulais pas …je suis désolée …. »
Mary éclate d’un rire cristallin et la rassure
-         « Mais désolée de quoi, grands dieux ? Tu n’y étais pour rien, et en tout cas mon mari n’avais pas attendu ta visite pour ….Et pour ce qui est de la tradition, ne te fais pas de souci, je pense qu’il est bien dans ses intentions de poursuivre ta formation en la matière …. »
Et comme Hélène ne réponds pas, feignant d’être absorbée par l’arrangement des fleurs dans un vase, Mary insiste :
-         « C’est bien ce que tu veux, n’est-ce pas ? Il n’y a pas d’ambiguïté ? »
-         « Non … enfin …seulement si toi aussi … »
-         « Si moi aussi quoi ? »
-          « Je veux dire si tu acceptes de …enfin d’être … »
-         « Mais pourquoi as-tu tant de mal à dire les choses, Hélène ? SI j’accepte de recevoir la fessée une nouvelle fois en ta présence ? Si je m’y refusais, il me semble que je n’aurais pas insisté pour que tu viennes nous rendre visite.  Les choses étaient claires pour nous deux non ? »
-         « Oui, bien sûr, en effet. »
-         « Mais ne penses pas que c’est la seule raison de me réjouir que tu sois là. Ta visite me fait vraiment plaisir tu sais. Même si je sais que mes fesses vont en subir en quelque sorte le contre – coup. Mais de toutes façons, rassures-toi, si tu n’étais pas là il y aurait bien eu autre raison…. »
-         « Tu veux dire que … »
-         « Qu’il m’arrive de recevoir la fessée même quand tu n’es pas là ? Eh bien oui ! Tu ne pensais quand même pas que c’était seulement pour te plaire qu’Ed en usait ainsi avec elles ? »
Malgré sa gêne, Hélène rit à son tour
-         « « Mais non, je voulais dire, enfin tu veux dire que ce soir ?
-         « Pour tout te dire, ma chère, je ne pense pas qu’Ed ait la patience d’attendre ce soir ! Comme disent les français, si je me souviens bien « il n’y a pas d’heure pour les braves » C’es cela non ? »
Et comme Hélène ouvre la bouche pour l’interroger, Mary la coupe :
-         « Ne cherches donc pas toujours à tout savoir avant qu’il n’en soit temps. Laisses donc venir les choses. Tu sais, je pense que ce que nous avons vécu lors de ta dernière visite n’aurait pas été possible si elles avaient été prévues, programmées, annoncées ….
Mais il est déjà 16 heures, dépêchons-nous de nous préparer, tu sais que les anglais sont intraitables sur l’heure du thé. »
Et sur ces mots, elle quitte la pièce en lançant, dans un dernier éclat de rire :
-         « On se retrouve ici à 17 heures … « tapantes » comme on dit en français …. »

Conseils vestimentaires
La « tenue qui convient » pour Mary.

Vendredi, 16 h 30. Mary sort de la douche, et, enveloppée dans une serviette de bain, passe dans sa chambre pour s’habiller. Elle sursaute en apercevant Ed qui entre par l’autre porte. Il lui adresse un sourire charmeur, s’approche d’elle, et dénoue la serviette puis l’embrasse dans le cou. Mary apprécie le geste tendre mais se sépare de lui et fait remarquer :
-         « Je crains qu’on n’ait pas trop le temps tu sais chéri … »
Ed fronce les sourcils de manière assez exagérée pour que son épouse comprenne qu’il joue et grogne :
   « Une épouse qui refuse un câlin à son mari ….est une épouse qui manque à tous ses devoirs ! »
   « Peut-être, mais tu sais que nos amis vont arriver, et il faut peut-être que je finisse de m’habiller ! »
   « En effet, je ne peux pas te donner tort. Encore que pour moi tu sois très bien comme cela, même pour boire le thé, ce ne serait pas donner une idée très juste des habitudes anglaises en la matière ! »
Puis il ajoute
   « Je pense même qu’il convient de respecter les règles au plus près. Puisque tu va être amenée à servir le thé et les gâteaux à nos amis, ne penses-tu pas qu’il faille adopter la tenue qui convient ? »
   « Certainement, mais … quelle est  la tenue qui convient pour une épouse anglaise dans ces conditions, monsieur le spécialiste ?
   « Pour une épouse, j’avoue ne pas trop savoir, mais pour servir le thé, il me semble qu’une soubrette serait de circonstances, tu ne penses pas ? »
   « Tu voudrais que je porte …. La tenue de Bristol ? Tu ne penses pas que c’est un peu …excessif ?
   « Franchement, non. Bien sûr je ne t’impose rien, ma chérie, mais je serais ravi que tu la portes tout à l’heure. Mais bien entendu, pas comme la dernière fois. Il me semble que l’ensemble que tu as acheté en même temps qu’Hélène serait parfait. »

La « tenue de Bristol »

Comme d’habitude, Ed n’impose rien directement, il n’exige même pas de réponse de la part de sa femme. Il quitte la pièce après avoir exprimé un souhait, et c’est à Mary de choisir de s’y conformer ou non. Elle hésite. La tenue « de Bristol », dans leur langage codé, porte ce nom parce que, tout simplement, ils ont acheté ces vêtements lors d’un voyage dans cette ville. En se promenant dans une rue commerçante, ils avaient regardés la devanture d’un magasin spécialisé dans les vêtements de travail, Ed cherchant alors une combinaison pour faire du bricolage. Parmi les vêtements présentés sur des mannequins, Ed désigna un uniforme de soubrette. Robe noire stricte,  petit tablier blanc noué dans le dos, et une sorte de barrette amidonnée assortie dans les cheveux. Il avait « suggéré » à son épouse qu’une telle tenue la mettrait en valeur « certains soirs de la semaine » Et, quand l’envie lui en prenait, il « suggérait » de la même manière à son épouse de revêtir se « tenue de Bristol » avant de le rejoindre dans son bureau pour y recevoir la fessée qu’avait mérité la soubrette négligente.
Mary avait bien compris que son époux lui « suggérait » de revêtir cette tenue que jusque là elle n’avait portée que pour des moments d’intimité. Mais elle avait bien enregistré aussi que son mari précisait « pas comme la dernière fois » Et elle se souvenait que « la dernière fois » Ed avait aussi « suggéré » qu’une soubrette un peu perverse ne portait rien sous sa robe d’uniforme. Ainsi Mary avait – elle du se présenter devant son mari, devenu, le temps de ce jeu de rôle, son « patron » sanglée dans sa tenue austère, mais sans slip ni soutien gorge en dessous.

Jeux de rôles

Ces « jeux de rôles » étaient le moyen qu’ils avaient trouvé pour que le rituel de la fessée ne sombre pas dans la routine et la répétition. Mary avait ainsi été, au gré des humeurs de son mari, une soubrette, ou une étudiante négligente, ou tenu encore d’autres rôles dont le seul point commun était que leur interprète d’un soir méritait une fessée.
Mary avait tout de suite compris que recevoir ses amis dans cette tenue, c’était à l’évidence annoncer, assumer, voire proclamer qu’elle serait soumise au bon – ou au mauvais – vouloir de son époux. Cette idée de soumission explicite la révulsait, elle qui restait une femme de son siècle, libre, indépendante et émancipée. Et qui n’avait jamais considéré que l’époux était le « maître et seigneur », seul apte à diriger un foyer. Du reste, Ed n’avait jamais souhaité un tel fonctionnement pour leur ménage. Il laissait son épouse libre de gérer les finances du foyer sans y mettre le nez, et c’était plus souvent elle que lui qui l’emportait quand un désaccord surgissait entre eux pour des questions domestiques. En même temps, elle sait que la « vraie vie » et ce qui se passe lors de ses fessées sont deux choses différentes, séparées, aussi bien pour son mari que pour elle. Elle en est même à considérer que c’est peut-être justement parce qu’il y a, pour eux, ces moments où elle est infantilisée, dominée, punie, fessée, réduite à crier sa souffrance, à pleurnicher, piétiner sur place en se frottant les fesses endolories, qu’elle peut être cette femme moderne et libre le reste du temps. Et que c’est peut-être parce que son mari la fesse avec cette sévérité, parce qu’il lui impose tenues, positions, abandon de toute pudeur et de toutes limites, qu’il peut, en dehors de ces moments, être le mari moderne, tolérant, respectueux et … amoureux. Mary a accepté qu’ils franchissent une étape lors de la précédente visite d’Hélène, en étant fessée devant elle. Sans l’avoir explicitement admis, elle sait qu’elle va l’être de nouveau aujourd’hui. Alors, après tout, puisque de toutes manières elle sera déculottée, puisque de toutes manières son derrière nu sera exposé aux regards, puisque de toutes façons il sera claqué, fessé, rougit, meurtrit, quelle importance donner à la tenue qui le dissimulera avant ? Cette après-midi est une idée de son mari, et bien soit, elle fera en sorte qu’elle soit telle qu’il a voulu l’organiser. Il la veut en soubrette accorte ? IL en sera fait selon son désir. Il souhaite qu’elle enfile en dessous le slip et le soutien gorge qu’il lui a acheté récemment. Elle choisira ces dessous, même si elle les trouve décalés par rapport à la tenue de travail. Elle sera donc habillée en servante docile, mais portera des sous-vêtements élégants, soyeux, luxueux. Une robe de servants, des dessous de maîtresse. Puisque son mari le veut ainsi. Pourtant, elle n’espère pas une fessée moins retentissante pour autant. Presque au contraire, elle sent bien que plus elle sera conforme aux envies de son mari, plus celui-ci sera motivé pour lui tanner la peau des fesses. Elle le sait, et elle l’assume. Elle le veut.

Dessous jumeaux

Hélène sait et ne veut pas savoir
Après sa conversation avec Mary, Hélène ne peut plus feindre, à ses propres yeux, d’ignorer que ce thé ne sera pas … « seulement » un thé. Elle sait bien, depuis qu’elle est arrivée et même depuis qu’elle a décidé de répondre favorablement à l’invitation de son amie, que ce deuxième séjour sera, ne peut être que, la suite du premier. Et plus exactement la suite de la soirée lors de laquelle elle a découvert à la fois les pratiques intimes du couple qui la recevait, et surtout l’effet que cette découverte avait sur sa propre libido. Même si elle a eu du mal à l’admettre, voir son amie cul nu et fessée l’a excitée. Au moment même où Mary criait et pleurait à chaudes larmes sous les claques qui rougissait son derrière, elle a senti qu’elle mouillait son slip. Son sexe palpitait, il coulait comme une fontaine. Quand elle s’était retrouvée seule, elle avait pu vérifier que sa petite culotte était trempée d’un jus chaud et odorant.  L’envie de se donner du plaisir avait été telle que la présence de ses amis dans une chambre voisine ne l’avait pas empêchée de se masturber frénétiquement.  Et surtout, pour la première fois de sa vie, elle l’avait fait en associant ce geste de plaisir à de grandes claques qu’elle s’était donnée elle-même sur le cul. Des claques qui avaient accru sa jouissance.
Arrivée chez Mary et Ed depuis deux jours, elle est presque étonnée que la véritable raison, pour eux comme pour elle, elle en est persuadée, de sa présence en Angleterre n’ai jamais été évoquée. Si ce n’est, mais de manière tellement allusive qu’elle avait pu faire comme si elle n’avait pas compris, quand Ed avait voulu lui offrir des sous-vêtements et que, quand elle avait demandé si Mary n’en serait pas jalouse, Ed avait répondu qu’une femme jalouse serait punie par son mari, ou quelque chose d’approchant. Ce jour là, Mary avait suggéré que son homme aimerait qu’elles portent toutes deux leur cadeau le soir même. Mais les circonstances de leur retour à la maison ne l’avait pas permis, et plus personne n’avait fait allusion. La boite contenant la culotte bleu pâle, une jolie culotte échancrée décorée d’un petit nœud de satin sur le devant, et le soutien – gorge assorti, décoré de la même manière, était restée sur une planche de l’armoire dans la chambre qu’Hélène occupe. Alors qu’elle se déshabille, Hélène s’interdit d’imaginer ce qui va se passer pendant la réunion amicale organisée par son amie. Elle ne eut pas savoir. Elle ne veut pas comprendre. Elle sait pourtant. Elle sait que Mary va, une nouvelle fois être fessée. Elle se doute bien qu’Ed n’a pas suggéré qu’elle revienne chez eux pour lui faire vivre la même chose que la première fois. Mais elle ne veut pas chercher à deviner ce qu’il veut ajouter à ces moments déjà tellement extraordinaires à ses yeux. Pourtant, les mots de Mary avant qu’elle n’aille se changer lui ont ouvert les yeux. Ce sera cette après-midi. Dans quelques instants.  Elle ne sera donc pas la seule personne présente. Cette Jenny, dont Mary lui a déjà parlé comme une amie très proche, le sera aussi. Elle aussi assistera à la fessée de la maîtresse de maison. Tout comme son mari, ce Peter qui est, si elle a bien compris, membre du même club qu’Ed. C’est donc bien à une fessée publique, ou en tout cas devant un public, qu’elle va assister. Cette idée, même si sa concrétisation reste floue dans l’esprit d’Hélène, suffit à ce que, de nouveau, elle sente l’humidité moite sourdre de son intimité. Même si elle n’en avait pas décidé ainsi auparavant, il est maintenant indispensable qu’elle change de culotte. La sienne, elle le vérifie en le portant à son nez, est moite, chaude, et dégage cette senteur épicée qui ne trompe pas.

Les choix d’Hélène

Hélène est maintenant toute nue devant la glace de la salle de bain.
Elle s’est douchée, mais pour ne pas mouiller ses cheveux qu’elle n’aurait pas le temps de sécher avant l’arrivée des invités, elle a prit la douchette pour s’asperger le corps. Elle a fait couler avec plaisir l’eau chaude sur sa nuque et dans son dos, puis sur sa poitrine et sue le ventre. Elle a senti l’eau ruisseler entre ses seins, sur ses fesses, sur son sexe, sur ses cuisses. Elle n’a pu s’empêcher de diriger le jet d’eau sur la pointe de ses seins, tournant brutalement le robinet pour faire jaillir l’eau froide qui lui mord les seins et en fait durcir les bouts qu’elle pince et triture de sa main libre. Puis, ayant remis l’eau chaude, cette main est descendue sur son ventre, sur ses hanches, sur ses fesses. Jusqu’à ce qu’elle s’autorise à malaxer celles-ci comme de la pâte, et à glisser un doigt entre elles, jusqu’à effleurer le petit trou. Un autre doigt s’est alors introduit devant, et Hélène a été traversée d’un éclair de plaisir quand les deux doigts, enfoncés dans ses deux trous, se sont crispés en pince.
Hélène a maintenant retrouvé son souffle. Son orgasme auto procuré a fait disparaître la tension. Elle s’est séchée, s’est coiffée, et a enduit son corps d’une crème adoucissante discrètement parfumée. Elle regarde son image dans la glace en pied. Elle détaille sans vergogne son anatomie. Ses seins ronds et fermes, deux globes rebondis avec leurs larges auréoles brunes et leurs tétons qui pointent, même quand elle n’est pas excitée. Son ventre plat, son nombril enfoncé, ses cuisses larges et puissantes, surmontés de la touffe de poils noirs et frisés, buisson fourni et dense qu’elle taille elle-même pour éviter que des poils ne dépasse des slips brésiliens qu’elle aime porter.
Elle choisit ses vêtements en s’efforçant de ne pas penser à ce qui va se passer dans les minutes qui viennent. Un petit haut sans manche, décolleté sans excès mais  qui moulera joliment sa poitrine, et une jupe noire assez longue pour cacher ses genoux, mais largement fendue sur le côté. Au moment de choisir ses sous-vêtements, elle prend en main la boite contenant le cadeau que lui a fait Ed l’avant – veille. Puis elle le repose et se saisit d’un autre soutien-gorge. Elle ne peut s’empêcher de penser «mettre cet ensemble acheté par Ed ce soir, ce serait comme accepter d’y être associé »   Puis elle se ravise : « Mais c’est ridicule, qui saura ce que je porte sous mes vêtements ? Pourquoi m’interdire ce choix ? N’est-ce pas justement en  renonçant que j’accepte que cet homme m’influence ? »  Et, finalement, c’es presque par défi qu’elle sort la culotte bleu pâle de son papier de soie et qu’elle l’enfile. Puis elle met le soutien-gorge, en remarquant qu’il fait un peu pigeonner sa poitrine, et hésité à nouveau. Collants ou bas ? Elle tripote parmi les collants dans sa valise, mais constate qu’aucun ne s’assorti à son gout avec la jupe noire. « Les bas gris fumé seront mieux assortis. De toues manières, je n’ai pas emmené de porte jarretelles, alors collants ou bas « qui tiennent seuls » quelle différence ? » Et elle choisit les bas. Elle les enfile avec ce petit frisson qui la parcourt chaque fois qu’elle fait remonter le bas sur sa cuisse Elle fini de s’habiller, se recoiffe, choisit un collier de perles pour finir sa tenue, puis sort de sa chambre pour rejoindre le salon.
Où elle va découvrir, stupéfaite, la tenue de son amie, sans savoir pourtant qu’aussi différentes qu’elles soient, Mary – en soubrette accorte – et elle – en française chic et distinguée  portent pourtant les mêmes dessous. Elle n’aura de toutes manières pas le temps d’interroger son amie sur la signification de ce vêtement, le carillon de la porte d’entrée annonce l’arrivée des invités, que Mary va accueillir.



Traditions d’outre-manche 8

« Tea time » Première partie.

L’arrivée des invités

Quand Mary est allée accueillir les invités, je suis restée dans le salon avec Ed et nous avons vu revenir Mary accompagnée … de quatre personnes. Ce n’est que plus tard que j’ai su qu’elle ignorait qu’il y aurait un autre couple, sur le moment j’ai juste cru qu’elle avait omis de me le préciser. Surmontant ce que je sais maintenant avoir été une vraie surprise, très déstabilisante pour elle, elle a fait les présentations, presque comme si de rien n’était. Celle qu’elle appelait « Jen » m’a fait la bise en me disant qu’elle était ravie de rencontrer « celle dont Mary lui avait si souvent parlé » C’était une femme d’à peu près le même âge que nous deux, un peu plus grande et plus mince que mon amie, avec un visage souriant encadré par une chevelure rousse flamboyante. Son mari m’a salué avec lui aussi, puis Mary le deuxième couple s’est avancé, et cette fois c’est Ed qui a fait les présentations :
-         « Hélène, je présente à vous mon grand ami, William et madame Grant »

L’homme, plus âgé, avait une allure très « british » avec un teint un peu rouge et des cheveux grisonnants, tandis que son épouse, qui semblait avoir le même âge, était une petite femme, plutôt boulotte, les cheveux blancs coiffés d’une permanente impeccable, et habillée de manière très élégante. Une robe de couleur sombre et un châle sur les épaule, alors que Jenny portait une jupe plus courte, laissant voir des jambes parfaites et un petit haut rouge vif. Avec un empressement presque maniéré, l’homme se pencha pour esquisser un baisemain très mondain puis dit, dans un français très correct malgré un fort accent anglais :
- « Je suis très heureux de vous rencontrer, madame, et je remercie Ed et bien sûr Mary de m’en donner l’occasion. »
Mary réagit au quart de tour en lançant :
- « C’est avec plaisir, William, même si je ne savais pas que vous seriez des nôtres cet après-midi. »
William ne répondit que par un sourire, mais Ed fit remarquer mi figue – mi raisin :
- « Je ne suis pas sûr que cette remarque soit bien opportune, Mary. Mais nous en parlerons plus tard, je pense. »
Je vis le visage de mon ami se crisper un peu, et elle se mordit les lèvres comme pour éviter une nouvelle sortie « inopportune » tandis que William se tournait vers moi et poursuivait :
- «  C’est donc vous, madame, qui souhaitez mieux connaître les traditions de notre vieille Angleterre ? »
La question me prit un peu au dépourvu et je ne su que bredouiller un vague
-                 « Oui ..heu …certainement … »
Et William reprit :
- « Croyez que nous en sommes très honorés tous, et que nous ferons tout pour vous permettre d’en découvrir toues les facettes, si je puis dire »
Cette fois, les mots étaient presque explicites. Fallait-il que je montre que j’avais compris, ou au contraire rester dans l’ambiguïté ? Une fois encore je me contentais d’un
o   « Je vous en suis reconnaissante, monsieur »
Qui finalement n’engageait à rien.
A l’invitation d’Ed, les invités ont prit place sur les fauteuils autour de la table basse tandis que j’aidais mon amie à aller chercher le thé à la cuisine.
Quand nous sommes revenues au salon, les autres avaient engagés la conversation. J’avoue que je ne la suivais qu’un peu distraitement, d’autant qu’ils parlaient en anglais sans vraiment faire d’efforts pour être compris de l’étrangère. Au moins jusqu’à ce que William se tourne vers moi et se mette à parler plus lentement, en traduisant parfois un mot pour être sûr que je comprenne son discours :

Traditions

-         « Voyez-vous, Hélène, vous assistez en cet instant à ce qui est de toute évidence la principale des traditions britannique, notre « the time » Vous comprenez bien qu’il ne s’agit pas seulement de boire un liquide chaud et de grignoter des gâteaux secs. »
Et il se mit à disserter longuement sur tout ce que représente, aux yeux des anglais, ce rite de « five o’clock ». Les différentes sortes de thé, la manière de le préparer, le fameux « une cuillère pour chacun plus une pour le « the pot », la façon dont il convient de tenir sa tasse, de se partager les biscuits … rien ne nous fut épargné. J’avoue que je commençais à trouver franchement ce vieux monsieur un peu raseur. Surtout qu’il enchaîna ensuite sur la passion des anglais pour les paris, sur leur attachement à la monarchie, et je ne suis pas sûre d’avoir tout retenu, ni même tout écouté.
Ainsi j’ai presque sursauté quand j’ai entendu qu’il abordait – enfin – « la » question. D’autant plus que de nouveau, il s’adressa directement à moi :
-         «Bien entendu, chaque anglais respecte les traditions à sa manière. Tous les anglais ne font pas le thé de la même manière. Et c’est la même chose pour ce qu’il est convenu d’appeler la « Discipline Domestique » Il me semble que vous avez déjà pu découvrir comment nos hôtes pratique cette tradition à laquelle de nombreux de nos concitoyens son attachés. Mais tous les couples britanniques ne la pratiquent pas dans leur vie quotidienne. Et surtout, tous ne souhaitent pas partager avec d’autres cette habitude intime. Vous avez bien compris, Hélène, qu’en la matière rien ne pouvait être imposé à qui que se soit. Aussi, avant d’aller plus loin, vous comprendrez que nous nous assurions que tous et surtout toutes ici sont bien d’accord pour poursuivre »

Vérifications

William a continué à mon intention :
-         « Hélène, vous souhaitez bien découvrir plus avant la manière dont la fessée fait partie de la vie des couples présents ici cet après-midi, sans porter de jugement sur ceux et sur celles qui la pratiquent ? »
Sa question, directe, avait le mérite de me mettre devant mes responsabilités, et de m’obliger à m’exprimer sans tergiverser. Reculer maintenant, nier mon désir d’aller plus loin dans la découverte de cette pratique, cela aurait été à la fois malhonnête, et quelque part presque déloyal à l’égard de Mary et d’Ed. Je n’hésitais donc qu’un court instant, le temps d’échanger un regard avec Mary, dans les yeux de laquelle j’ai cru lire son accord, presque son attente, et je répondis :
-         « Oui, monsieur, c’est bien ce que je souhaite. Et bien sûr je m’interdit de porter un jugement sur vos habitudes et celles de nos amis »
William acquiesça d’un hochement de tête, puis reprit :
-         « Mary, il vous est déjà arrivé de recevoir la fessée en présence de notre invitée. Confirmez – vous que vous êtes bien prête, sans y être contrainte, à être de nouveau amenée à vivre la même chose ? »
Mary elle, n’hésita pas une seconde. Sa réponse fut immédiate et sans ambiguïté :
-         « C’est bien pour cela que nous vous avons tous invités »
-         « Nous vous en remercions bien sincèrement, chère amie. Et pour ma part je vous félicite d’être ainsi assez fière de cette tradition pour vous y plier sans honte. »
La remarque n’appelait pas de réponse, aussi William poursuivit-il :
-         « Et vous, Jenny, confirmez vous que vous êtes, vous aussi librement, prête à vivre ce que Mary à vécu ? »
Celle à qui la question s’adressait se leva, s’approcha de Mary et, en posant une main sur son épaule, dit d’une voix un peu étranglée :
-         « Pour ma part, si je suis venue aujourd’hui, c’est bien pour être au côté de mon amie Mary »
-         « Pourriez-vous être plus explicite, Jenny ? »
-         « S’il le faut, monsieur. J’ai bien compris qu’en répondant à l’invitation de nos amis, je m’expose à vivre en votre présence ce que, jusqu’ici je n’ai vécu que dans l’intimité de notre couple. »
-         « C'est-à-dire ? Je pense qu’il est nécessaire que les mots soient explicites, ne croyez vous pas ? »
En voyant les traits de Jenny se crisper, j’ai eu le sentiment que le fait d’exprimer les choses comme l’exigeait son interlocuteur lui était plus difficile que d’envisager de les vivre. Pourtant je pense qu’elle aussi a compris que pour que ce chacune d’entre nous envisageait puisse devenir réalité, il était indispensable qu’aucune ambiguïté ne subsiste, et que chaque femme exprime clairement, sans craindre les mots, fussent-ils crus, ce qu’elle était prête à vivre. Alors, Jenny releva la tête, planta son regard dans celui de William et dit :
-         « J’ai bien compris et accepté que je serais fessée en votre présence à tous, monsieur. »
-          « C’est parfait, mesdames. Ma chérie, il ne nous reste plus qu’à t’écouter »
Dit-il en se tournant vers son épouse qui inclina la tête en souriant et confirma :
-         « Bien entendu, en ma qualité de doyenne parmi nous aujourd’hui, j’assume mon devoir de montrer l’exemple en quelque sorte. »
Son mari semblait ravi de cette réponse, et il prit Charlotte au mot en proposant :
-         « Il serait donc cohérent que la doyenne soit la première à se plier à notre tradition. »
-         « J’en conviens, et je suis à votre disposition »
Charlotte
William se leva alors, alla chercher une chaise et la ramena prés des fauteuils où nous étions assis. Il reprit son ton un peu professoral :
-         « Ceux qui connaissent mal notre pratique conjugale imaginent toujours que l’épouse reçoit la fessée dans la position que nous, anglais, appelons « OTK », allongée au travers des genoux de son mari. C’est une position confortable pour les deux acteurs, mais elle ne convient pas à tous les couples et à toutes les morphologies. Pour notre part, nous l’avons abandonnée depuis des lustres. Charlotte va donc se pencher sur cette chaise. »
Sans un mot, Charlotte obtempéra et prit place derrière la chaise, en se penchant par-dessus le dossier, les deux mains à plat sur l’assise. Elle avait gardé sur ses épaules le châle qui les couvraient, et sa robe sombre et classique lui descendait jusqu’à la limite des mollets. William continua :
-         « Et elle va elle-même découvrir ce qu’il faut bien qu’elle dénude pour que nous puissions poursuivre »

Délicieusement désuet

Sa femme se releva, puis elle saisi le bas de  sa robe qu’elle fit remonter au dessus de sa taille en la roulant de manière à ce qu’elle reste en place. Elle portait une combinaison soyeuse délicieusement désuète qui suivit le même chemin. Charlotte était une femme replète, aux hanches larges et aux formes généreuses. Une fois sa combinaison remontée au dessus des ses reins, nous découvrîmes qu’elle portait aussi un corset qui maintenait sa taille et auquel étaient attachées les jarretières qui tenaient ses bas gris.  Son derrière imposant, qui s’élargissait d’autant plus que le ventre et les reins étaient contraints par la rigidité du corset, était moulé dans une culotte noire qui le couvrait presque entièrement. Le terme de « petite culotte » ne convenait certainement pas à ce large sous – vêtement qui enveloppait des fesses majestueuses.
-         « De la même manière, il est beaucoup d’époux qui tiennent à baisser eux-mêmes le dernier rempart qui protège le saint Graal. Mais, là aussi, avec le temps, d’autres habitudes peuvent se prendre. Et le fait pour l’épouse de se déculotter elle-même peut être aussi un signe de son acceptation de ce qui va suivre »
Charlotte compris cette explication comme une injonction, elle passa ses mains derrière son dos, glissa deux doigts sous l’élastique de la culotte et la fit glisser jusqu’au dessous de ses fesses, à la limite des cuisses. Son geste lent faisait ainsi apparaître progressivement la peau blanche du derrière. C’était comme un lever de soleil, une découverte, une apparition. 
Malgré son âge et ses rondeurs, Charlotte restait une très belle femme, dotée d’une parie de fesses magnifiques. Larges, épanouies, rebondies, séparées par une raie entrouverte, d’autant que, spontanément, Charlotte avait légèrement écartée les jambes.
Le slip roulé sous les fesses finissait l’encadrement de celles-ci, complété par les lanières du porte - jarretelles. Et, véritablement, ce cadre les sublimait.
Sans même que son mari eut à le lui demander, Charlotte se pencha à nouveau par-dessus le dossier de la chaise. Curieusement, dans cette position, on aurait tout à fait pu ignorer que ce séant exposé à nos regards était celui d’une femme mûre. Il était soutenu par les colonnes des cuisses, puissantes et larges elles aussi,  gainées de bas luisants, avec juste un bourrelet entre les fesses et elles.
Pendant qu’elle s’était ainsi préparée, le silence avait été absolu. C’est William qui le rompit en disant :
-         « Hélène, je pense que vous avez là une image assez fidèle d’une épouse anglaise à la mode Victorienne. »
Il est vrai que l’image de cette femme ainsi décorée par les sous – vêtements démodés aurait put être celle d’une femme du XIXème siècle.
Puis il continua, toujours avec ce même ton qui faisait penser à un guide faisant visiter un monument historique :
-         « Vous comprendrez facilement que cette position n’est pas celle qui convient pour une classique fessée manuelle. Pourtant, quand la récipiendaire est encore novice, il est parfois souhaitable d’attendrir la zone qui va subir punition par une telle fessée introductive. Mais il me semble que mon épouse est assez entraînée pour que nous passion tout de suite à l’étape suivante. Ne pensez vos pas, ma chère ? »
Et son épouse répondit sans hésiter :
-         « Faites comme il vous convient, Sir »

Quelques instruments …

William s’adressa alors à Mary :
-         « Je ne doute pas que vous ayez dans votre foyer quelques instruments qui permettent d’éviter à votre époux de solliciter trop ses mains ?
-         « En effet, Sir »
Répondit Mary, utilisant spontanément le même titre qu’avait utilisé Charlotte pour s’adresser à son mari.
-         « Pour l’édification de notre invitée, pourriez-vous nous en dire plus sur ces instruments qui suppléent votre main pour fustiger ce qui doit parfois l’être chez votre épouse, mon cher Ed ? »
-         « Comme, je pense, beaucoup de ceux qui pratiquent la même chose que nous, nous avons acquis une bonne vieille « strape » cette bande de cuir qui servait naguère à affuter les rasoirs droits »
Indiqua Ed qui semblait ainsi vouloir lui aussi expliciter les choses à mon intention.
-         « C’est un instrument très classique et très efficace, en effet. Nos ancêtres du Mayflower l’ont d’ailleurs importé aux Amériques, où il est maintenant très utilisé chez nos cousins d’outre – Atlantique »
Commenta William avant qu’Ed ne poursuive :
-         « Et nous avons aussi, bien sûr, une cane de rotin »
-         « J’aurais été étonné que vous ne possédiez pas cet instrument indispensable chez un couple britannique soucieux des traditions ! Mary serait-elle assez aimable pour me permette de l’utiliser sur d’autres fesses que les siennes ? »
Mary ne répondit pas directement à la question – en était-ce d’ailleurs vraiment une ? – mais elle quitta la pièce et revint quelques instants plus tard avec, sur ses deux mains tendues en avant, une longue  et fine baguette. Elle la présenta comme une sorte d’offrande à William, en baissant les yeux.
-         « Je me félicite que Mary sache si bien comment il convient de présenter ce qui est destiné à mordre son fondement quand c’est le choix de son mari. Et je la remercie de me permettre de l’utiliser aujourd’hui pour faire découvrir à Hélène le chant de la cane. »
Et pour illustrer ces mots, il prit la chose dans la main droite et l’agita dans l’air, provoquant un sifflement aigu. Ce bruit me fit l’effet d’un coup à l’estomac. Avant même qu’il ait été utilisé réellement, cet instrument qui zébrait l’air ma glaçait d’effroi. Mais en même temps, ce sifflement menaçant entraîna chez moi une crispation du bas ventre et un brusque durcissement de mes seins.  Celui qui la faisait ainsi aller et venir dans le vide poursuivi, toujours pédagogue :
-         «Si vous poursuivez votre découverte de nos traditions, ma chère Hélène, vous découvrirez qu’il existe une grande variété de canes de discipline. Certains magasins londoniens discrets en proposent plus d’une centaine de modèles. En rotin, en bois de diverses origines mais aussi plus ou moins longues, plus ou moins épaisses, et surtout plus ou moins rigides. »
Il fit une nouvelle fois siffler l’objet en l’agitant dans le vide, il en éprouva la flexibilité et commenta d’un air connaisseur :
-         « Celle – ci me semble tout à fait correcte pour l’usage que nous envisageons aujourd’hui. Elle me semble  assez mordante pour être à la hauteur de nos attentes tout en ne risquant pas de blesser celle qui la recevra, sous réserve bien sûr qu’elle soit utilisée par quelqu'un qui en a la capacité. En effet, il faut une certaine expérience pour que cet objet reste ce qu’il doit être et n’abime pas ce qu’il a pour mission de sublimer.
J’avoue que ces propos un peu grandiloquents me donnèrent envie de rire, mais je n’en fis rien et la péroraison continua :
-          Il est d’usage d’annoncer à l’avance le nombre de fois que cane tombera sur les rondeurs de celle dont elle marquera les fesses. Et comme vous savez, ma chère Hélène, que les anglais sont assez réticents quant à l’utilisation systématique du système décimal, il me semble qu’une douzaine serait plus symbolique. Ne pensez vous pas, Charlotte ? »
Une nouvelle fois, et toujours en maintenant sa position, Charlotte exprima son acceptation par ces mots :
-         « Si c’est votre décision, qu’il en soit ainsi, Sir. »
-         «Il est aussi d’usage que ce soit celle qui les reçoit qui compte les coups. Vous y veillerez, s’il vous plait, Madame. »
-         « Bien entendu, Sir »
-         « Et Vous veillerez aussi à conserver la position, faut de quoi vous savez qu’il me faudrait ajouter un petit supplément, de même si vous vous trompiez dans le décompte. »
-         « Yes, Sir. »
-         « Etes-vous prêtez, Madame, pour cette douzaine ? »
-         « Yes, Sir, I’am ready »

Une douzaine

William s’approcha de son épouse, s’arrêta à un mètre d’elle à peu près, fit siffler encore une fois la badine, puis la posa, presque délicatement, en travers des fesses de son épouse. Ce n’était en rien un coup, pourtant je vis les fesses se crisper, et tout le corps de Charlotte se raidir. Subitement, la raie jusque là un peu ouverte se transforma en une mince ligne. Au sens propre du mot, Charlotte serrait les fesses. Comme si cela lui déplaisait, son mari tapota très légèrement le derrière du bout de la cane. Charlotte respira à fond, expira de même, puis se relâcha. Les fesses étaient redevenues souples, comme si elles indiquaient ainsi qu’elles étaient prêtes. La fine baguette frappa encore quatre ou cinq coups très légers puis, sans que William n’ait vraiment bougé le bras, se limitant à un geste bref du poignet, elle claque sèchement sur l’imposant fessier. En vérité je n’ai pas vu la badine s’élever puis s’abattre. Le mouvement avait été trop rapide.  Par contre j’ai immédiatement vu la marque rouge et rectiligne qui barrait les fesses. Une fine ligne, comme un équateur sur cette mappemonde. Tout le corps de Charlotte s’était raidi, mais elle était parvenue à rester courbée par-dessus le dossier de la chaise. Sa tête avait eu un bref mouvement en arrière et Charlotte avait émit une sorte de râle rauque. Elle aspira l’air comme une personne qui entrain de se noyer puis réussit à dire d’une voix blanche :
-         « One, Sir »
La baguette se reposa au travers des fesses, quelques centimètres au-dessus de la marque qui barrait le derrière. Un nouveau mouvement, presque imperceptible, du poignet de William, un nouveau claquement, un nouveau cri rauque, une nouvelle marque, exactement parallèle à la première, et
-         « Two, Sir »
Le silence était devenu presque palpable, seulement brisé par la succession des claquements et des meuglements brefs de Charlotte. Après chaque coup, elle agitait les fesses, comme pour se débarrasser de la douleur qui devait les vriller. Je ne quittais pas des yeux une seconde le derrière que chaque nouveau coup marquait d’une nouvelle ligne rouge. J’étais véritablement fascinée par cette lune qui se secouait, valsait, puis attendait la frappe suivante. Ce n’est qu’après que je me suis rendue compte que je serrais les poings au point d’enfoncer les ongles dans la paume de mes mains. Et ce n’est aussi qu’après que j’ai pris conscience que j’avais serré les cuisses de manière convulsive à chaque nouveau coup de la cane. Chacun d’entre eux était maintenant suivi par une sorte de danse immobile de la part de Charlotte. Elle sautillait sur place, faisant danser de plus en plus convulsivement les fesses. La vision de ces fesses larges et rondes s’agitant ainsi était d’une indécence et d’une sensualité absolue. Il m’a semblé un moment que ses jambes allaient céder, qu’elle allait se laisser tomber sur les genoux. Mais à chaque fois, elle parvenait à garder l’équilibre ; et à reprendre sa position d’offrande, sans jamais lâcher l’assise du siège que lequel ses mains étaient tellement crispées que leurs jointures en étaient devenues blanches. . Et ses cris étaient de plus en plus prolongés, modulés. Après que Charlotte ait lancé :
-         «Eight, Sir »
La baguette infernale se reposa comme elle l’avait fait à chaque fois. Le mouvement fut aussi imperceptible que ceux qui l’avaient précédé. Mais le cri que lança cette fois Charlotte fut beaucoup plus fort, plus déchirant, plus primal. Elle haletait, semblait près de perdre son souffle. Elle trépignait, les fesses agitées d’un mouvement qui les faisait tressauter. Je ne pense pourtant pas que William avait frappé plus fort qu’auparavant. Mais il n’y avait pas eu un impact, mais deux, rapprochés. Willima avait frappé deux fois à la suite. « Clac-clac »  Après coup, j’ai compris que, plus encore que le doublement de l’impact, c’est le fait de casser la régularité qui avait cassé aussi la résistance de Charlotte. Jusque là, elle avait pu en quelque sorte anticiper la morsure de la cane sur ses fesses. Là, elle avait été prise par surprise. Elle continua a gémir pendant un temps qui me paru très long. Ses jambes tremblaient. Tout son corps était agité par une vibration qui semblait devoir ne jamais cesser. Ses fesses continuaient à trembler, à se contracter puis se relâcher comme si, par là aussi, elle cherchait à reprendre son souffle. Pourtant, elle finit par retrouver la maîtrise d’elle-même. Mais quand elle parvint enfin, au prix d’un effort qui dut être surhumain, à articuler :
-         « Nine and ten, Sir »
Sa voix était cassée, déchirée de sanglots. Indubitablement, elle pleurait à chaudes larmes. Et c’est à ce moment qu’à ma grande honte, je sentis une vague me submerger. Une boule brûlante exploser dans mon sexe. Moi aussi je tremblais. Je pense que j’ai fermé les yeux. La boule chaude s’est mise à m’emplir tout entière. Mes seins étaient devenus de pierre. Et mon sexe palpitait véritablement.  Je me suis mordu les lèvres pour m’empêcher de crier. Alors qu’une femme était entrain de crier sa souffrance, alors que je voyais son derrière zébré, défiguré. Alors qu’elle trépignait sur place, j’étais tout simplement entrain, moi, d’avoir un orgasme. Je jouissais. Ma chatte dégoulinait. Je sentais même mon anus frémir. Je pense, j’espère, que personne n’a pu se rendre compte de ce qui m’arrivait. Du reste, il me semble que tous les autres participants avaient laissé leurs regards rivés sur le derrière qui reprenait lentement son immobilité. Mais moi, je ne pouvais l’ignorer. Je venais de jouir. Vraiment.  Une jouissance absolue. Un délice, et une honte absolue. Quelle femme étais-je pour jouir ainsi devant la souffrance, les cris, les pleurs d’une autre femme ? Etais-je une salope de jouir à la vue d’une paire de fesses zébrées de marques violacées ? Alors que je reprenais mes esprits en cherchant à rester de marbre, la séance se poursuivait.
La baguette s’est repositionnée. Et un onzième coup est venu ajouter une nouvelle marque. Entraînant un nouveau cri, une nouvelle dans de Saint Guy, un nouveau sanglot, une nouvelle annonce.
-         « Eleven, Sir. »
 Et quand Charlotte annonça enfin
-« Twelve, Sir ! »
En ajoutant, dans un sanglot :
-« Think – you, Sir »
Ce fut dans un véritable cri, presque un hurlement. Et cette fois, son corps se brisa, comme un pantin dont on aurait coupé les fils. Charlotte ne se releva pas tout de suite. Au contraire, elle resta un long moment avachie sur le dossier de la chaise. Les mains, qui avaient enfin lâché celui-ci, ramenées sur sa poitrine. Tout son corps encore agité de tremblements et de sanglots. Puis, infiniment lentement, elle se redressa, se remit debout. Ses mains effleurèrent la masse meurtrie de ses fesses. Du bout des doigts, comme si elle hésitait à les toucher. Elle continuait à se balancer d’une jambe sur l’autre, faisant osciller son derrière d’un lent mouvement de balancier. Les vêtements ne l’avaient pas recouvert, Charlotte ayant pris soin de les retenir d’une main. Je compris par la suite que c’était, pour elle aussi, une règle absolue : ne jamais cacher son postérieur avant d’en avoir reçu l’autorisation de celui qui venait de les fustiger.  Charlotte restait donc là. Debout, les fesses nues, exposées à nos yeux. Reprenant doucement son souffle.

The corner

C’est alors que la voix de William rompit le silence :
-         « Charlotte a été une épouse britannique parfaite, je pense. Mais je ne pense pas qu’elle soit en mesure de s’asseoir tout de suite. Et il me semble qu’il serait dommage de faire disparaître trop vite le résultat de ce que nous venons de vivre. »
Et il ajouta, à mon intention :
-         « Vous voyez, Hélène, il est courant qu’après la fessée, l’épouse soit invitée à se rendre « in the corner » Et dans ce cas, il est indispensable que rien ne vienne recouvrir la partie qui a été concernée par la fessée. Mais comme il me semble qu’il serait difficile à Charlotte de continuer à retenir ainsi son vêtement pour éviter qu’il ne retombe, et puisque nous sommes entre nous, il me semble qu’il serait plus aisé qu’elle enlève tout simplement sa robe. Ne croyez-vous pas, ma chère ? »
Un court instant, j’ai cru que la question d’adressait à moi. Et j’en ai ressenti une certaine angoisse. Comment pourrai-je me prononcer sur une question aussi stupéfiante ? Pourrai-je en quelque sorte décider, à la place de Charlotte, qu’elle ait à se dénuder devant nous ? Mais je n’eus pas à le faire. Charlotte avait bien compris que c’est à elle que la question s’adressait. Et elle y répondit de la même manière que quand son mari l’avait consulté auparavant :
-         « Il en sera fait selon vos souhaits, Sir. »
Et elle ajouta :
-         « Coul you help me ? »[39]
Et son mari l’y aida en effet. Il s’approcha d’elle, et baissa la fermeture à glissière dans son dos. Charlotte fit alors tomber sa robe à ses pieds, puis fit glisser la culotte qui, jusque là était restée roulée sous ses fesses, jusqu’à ses pieds. Elle ramassa les deux vêtements, les déposa sur le canapé, puis, sans un mot, sans une question, se dirigeât vers l’endroit que son mari lui indiquait de l’index. Pour ce faire, elle dut se retourner face à nous. Elle ne portait plus que son corset qui faisait remonter ses seins volumineux, et ses bas. Son ventre rebondi, lourd, surmontait une chatte fournie. Un gros bouquet de poils frisés, qui se poursuivait par une fine ligne de pilosité remontant vers le nombril. Elle était véritablement sidérante d’impudeur et de tranquillité. Elle ne cherchait même pas à protéger son intimité de ses mains. Ses yeux étaient rougis et encore pleins de larmes, mais en même temps un sourire presque serein illuminait son visage. Quand elle passa devant nous, ses fesses majestueuses se balançaient au rythme de ses pas. Arrivée devant le mur que lui avait désigné son mari, elle esquissa le mouvement de mettre ses mains sur sa tête. Mais son mari l’en dispensa :
-         « Il est souvent demandé à la femme qui va « at the corner » d’y être les mains sur la tête. Mais je crains que cette position ne soit pénible pour Charlotte »
Celle-ci remercia son mari de sa clémence par un :
« Thank you, Sir »
William montrait ainsi son attention pour sa femme, et il me semble son amour. Même s’il venait de lui meurtrir les fesses jusqu’à les rendre marquées de ces longues traces qui bleuissaient, il prenait vraiment soin d’elle.  Mais il n’en oubliait pourtant pas son rôle d’organisateur :



Traditions d’outre-manche 9

« Tea time » 2ème partie

Fessées de conserve ?

-          « Mary, Jenny, je pense que votre tour est venu »
Les deux femmes ne firent pas semblant d’être étonnées, et ni l’une ni l’autre n’envisageaient, me semble-t-il de tenter d’échapper à ce qu’elles avaient explicitement accepté. Pourtant, comme William n’en disait pas plus, c’est Mary qui prit l’initiative de demander, d’une voix quand même un peu hésitante :
-         « Qui … qui passe la première ? »
-         « Puisque l’une et l’autre « y passeront » pour reprendre votre expression, Mary, et pour ne pas faire durer cette rencontre plus que nécessaire, verriez vous un inconvénient à « y passer » de conserve ?
-         « Vous voulez dire … en même temps ? »
-         « Si Ed et Peter sont d’accord pour agir en même temps, pourquoi pas ? »
Mary et Jenny se regardèrent, échangèrent une sorte de petite grimace et un léger hochement de tête. Comme me l’expliqua plus tard Mary :
« Je savais, avant même l’arrivée de nos amis, que j’aurais à affronter l’épreuve de recevoir une fessée en votre présence, et comme tu l’as bien compris, j’avais décidé de l’accepter. Jenny savait elle aussi ce à quoi elle s’engageait en acceptant notre invitation. Il n’aurait servi à rien et il aurait même été assez ridicule de jouer les mijaurées. Alors, au fond, être fessée séparément ou ensemble, après tout, quelle différence ? Au contraire, le fait que ma copine le soit en même temps que moi m’apparaissait plutôt comme facilitant la chose. Et Jenny m’a confirmé par la suite qu’elle avait pensé la même chose. »
Il n’y a pas eu de réponse exprimée à la proposition de William. Mais il apparu clairement à tous que l’absence même de réponse signifiait acceptation.. Elles se levèrent toutes les deux et, en se tenant par la main, s’avancèrent vers le canapé où leurs maris étaient assis côte à côte. William, qui était, lui, assis sur un fauteuil, se leva lui aussi et suggéra :
-         « Je pense qu’il serait plus confortable que l’un d’entre vous prenne ma place … »
Ed alla donc s’asseoir sur le fauteuil, laissant Peter seul sur le canapé. Mary se retourna pour se diriger vers lui, et les deux femmes restèrent debout, chacune devant son mari. Les deux hommes étaient ainsi face à face, les deux femmes se tournant le dos.
D’un coté Mary, dans sa tenue de soubrette, de l’autre Jenny, avec sa jupe courte qui laissait voir ses jambes parfaites. William continua à jouer les organisateurs :
-         « Puisque Charlotte a fini par retirer ses vêtements, et qu’Hélène a donc déjà assisté à cet épisode du troussage, je suggère que nous en faisions l’économie et que vous vous débarrassiez tout de suite de vos jupes, mesdames. »

Chiche ?

Par ces mots, William lançait d’évidence un nouveau défi aux deux jeunes femmes. Avait-il envisagé quelles puissent le refuser ? Je n’en sais rien. Et, sur le moment, rien ne m’a permis de savoir quels étaient leurs sentiments devant cette proposition déstabilisante. L’une et l’autre avaient longuement réfléchis avant d’accepter ce défi de recevoir la fessée en public. Je sais qu’elles avaient longuement pesé le pour et le contre. Je sais aussi que, d’une manière ou d’une autre, leurs maris respectifs avaient été associés à leur décision. Mais là elles devaient la prendre seules. Comme elles se tournaient le dos, elles ne purent même pas échanger un regard, et bien sûr encore moins se concerter. Allaient-elles refuser de se dévêtir, chose dont il  ‘avait jamais été question auparavant. Allaient-elles en quelque sorte reprendre la main sur ce qui se passait depuis l’arrivée des deux couples dans la maison de Mary  Ou au contraire, allaient-elles obtempérer, et donc indiquer clairement qu’elles acceptaient d’être les objets d’un jeu décidé par le mari de Charlotte ? Ni l’un ni l’autre n’ont répondu à ce qui, de toutes manières n’était pas présenté comme une question mais comme une suggestion. Mais, comme pour la suggestion de la fessée de conserve, c’est par les actes qu’elles firent connaître leur décision.
Quand, après les faits, j’en ai reparlé avec Mary, elle m’a expliqué comment elle en était arrivée à celle-ci :
« Bien sûr, la proposition, si on peut employer ce mot, que William a lancé tout à trac m’a fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. J’en ai presque eu un haut le cœur. Et ma première réaction a été une bouffée de colère. Je me suis senti trahie. D’abord trahie par mon mari. Je me suis dit « le salaud ! il va me mettre la honte ! » Ou bien j’allais être contrainte de me foutre à poil devant vous tous, ou bien je jouerais le rôle de la nunuche qui ne va pas jusqu’au bout des choses. J’étais piégée, et bien décidée à ne pas lui pardonner cette trahison. Et puis j’ai vu son regard. Pas une once de moquerie ni d’ironie dans ses yeux. Je sais combien il est capable de jouer à me mettre mal à l’aise. Je me souviens bien du brillant de ses yeux quand il me promettait une fessée alors que nous mangions au restaurant et qu’il savait ma terreur qu’il soit entendu par nos voisins. Ou quand il m’amenait à me balader sans slip. Mais là, il avait vraiment l’air ahuri. Presque instantanément j’ai compris qu’il n’était pour rien dans ce nouveau défi qui nous était lancé. Que William ne l’avait pas prévenu. Et que, d’une certaine manière, ce défi était autant pour lui que pour moi. Moi je devais – ou non  accepter de me déshabiller devant tout le monde, mais lui devait accepter – ou non – de voir sa femme le faire. Bien sûr, il avait bien accepté, ou plutôt voulu, que je laisse voir mes fesses, par toi d’abord, puis par les deux autres couples. Mais c’était dans le cadre de la fessée. C’était presque, pourrait-on dire, un « dégât collatéral », une conséquence inévitable. Là, William proposait tout simplement que sa femme se mette nue – il ne fallait pas être grand clerc pour deviner qu’abandonner la jupe ne serait qu’un premier pas – devant tout le monde. Alors, ma colère s’est retournée contre William. C’était lui le salaud, le pervers. Il voulait quoi, à la fin, avec ses grands airs d’expert es-fessée ? Se rincer l’œil ? Il voulait nous voir à poil, Jenny et moi ? C’est pour cela qu’il avait imposé à sa femme de nous montrer son cul mais aussi le reste. J’avoue même – et je te jure que j’en suis honteuse – que l’idée qu’il ait laissé voir sa vieille femme à poil pour monnayer le droit de reluquer deux femmes jeunes dans la même tenue m’a traversé l’esprit. Je suis honteuse de cette idée, parce que cela signifierait que Charlotte ait été un simple jouet pour William. Ce serait une insulte pour elle, et je suis sûre que Jenny et toi, comme moi, avions pourtant compris qu’il n’en n’était rien. Et puis, si bien sûr Jenny, toi et moi sommes plus jeunes que Charlotte, si le corps de celle-ci est bien celui d’une femme plus âgée, nous avions pu voir nous même qu’elle restait une femme au corps superbe. Des rondeurs, certes. Disons les choses sans fard, un gros cul. Oui. Mais non de Dieu quel beau gros cul ! Jenny m’avait un jour dit qu’elle enviait le volume du mien. Mais que dire alors de celui de Charlotte. Un cul superbe, sidérant. Comment pourrai-je prétendre que son mari serait avide de voir le mien, de me voir nue, alors qu’il avait une femme avec un corps aussi sensuel ? Et, finalement, c’est je pense l’attitude de Charlotte qui m’a fait faire le choix que j’ai fait. Au moment où, elle, avait accepté de se soumettre aux « suggestions » de son mari, je n’avais pas douté un seul instant de sa sincérité. Je n’avais pas eu une seconde le soupçon qu’elle et son mari jouaient un scénario préparé à l’avance. Non, j’en suis sure, elle savait qu’elle serait fessée, comme nous, mais elle n’était pas prévenue des autres « suggestions » de son homme. Elle était la plus vieille d’entre nous. Celle qui aurait eu le plus de raisons de ne pas vouloir se montrer. Et pourtant, elle été allée au bout. Et, moi, j’allais reculer ? J’allais renoncer ? Subitement cela m’est apparu comme une sorte de trahison. Charlotte était encore là, à quelques mètres de nous, les fesses à l’air, juste vêtue – si on peut dire – de ce corset antédiluvien et de ses bas. Qui serai-je si je refusais, moi, de retirer ma jupe. Après tout, je savais depuis des jours que toutes celles et ceux qui seraient chez moi, que j’avais moi-même invité à y venir, verraient mon cul. Je l’avais accepté. En lançant l’invitation je l’avais même souhaité. Rien ne m’obligeait à organiser ce « tea time » un peu particulier. Je vous avais bel et bien invité en sachant que vous verriez mes fesses, non ? Alors quel sens aurait maintenant mon recul. Que William me demandait-il de plus ? Etre sans jupe plutôt que de la retrousser ? Quelle différence ? Montrer aussi ma chatte, oui. Mais, la première fois, après la fessée, tu l’avais bien vue, toi. Si William n’avait pas proposé que je quitte ma jupe avant la fessée, elle aurait bien du être relevée pour que je la reçoive, non ? Et, de toutes manières, j’aurais bien été amenée, à u moment où à un autre, à vous faire face. Donc, ma foufoune, vous l’auriez vue, de toutes façons. Ce que William voulait, ce n’était donc pas tant que j’en montre plus. C’était que je le fasse autrement. C’était que la fessée ne soit pas seulement une série de coups sur les fesses, mais une forme de relation entre nous. Et puis, pour tout dire, j’ai eu le sentiment qu’il me lançait non pas tant un ordre qu’un défi. J’avais dit « chiche » pour la fessée en public, il me mettait au défi de dire un autre « chiche » Tu me connais, je ne sais pas résister à ce genre de défi. Ca m’a couté assez cher quand j’étais à l’école et que quelqu’un lançait un « pas chiche de … » et que je plongeais, quitte à être punie la première. Ben, là, j’ai fait pareil. Sans m’en rendre compte, bien sûr, je me suis dit « ah tu veux voir si je suis « cap » de baisser ma jupe là, tout de suite, devant tout le monde ? Ben tu va voir ! » Et … je l’ai fait !

Et en effet, elle l’avait fait.

Elle l’avait fait sans répondre. Ou plutôt elle avait répondu en le faisant. Je ne sais pas si toutes les idées dont elle m’a parlé par la suite, elle les as vraiment eu dans les quelques secondes qui se sont écoulées entre la « suggestion » de William et l’action de Mary. Cela n’avait duré que quelques secondes. Peut-être une minute, tout au plus. Personne n’avait répondu à William. Le silence était compact. Je ne croisais le regard de personne. Il est vrai que je ne regardais que Mary. Et je suppose que tous les autres avaient aussi le regard fixé sur elle ou sur Jenny. En tout cas, je suis sûre que les deux maris ne se sont pas regardés. Ni l’un ni l’autre ne voulait décider en fonction du regard de l’autre.  Mary, comme Jenny, était resté immobile. J’ai compris après qu’elle avait cessé de regarder son mari dans les yeux dés qu’elle avait été convaincue de sa bonne foi. Je ne pouvais pas le voir, puisqu’elle était de dos, mais je sais qu’elle regardait droit devant elle, dans le vague. Nous avons alors vu ses mains qui passaient derrière son dos et, lentement, délicatement, mais aussi sensuellement, saisir l’attache de la fermeture à glissière et la faire descendre. Puis, du même mouvement, elle fit glisser la jupe jusqu’à ses pieds et fit un pas en arrière. Je me suis demandé un instant si elle allait baisser aussi sa culotte. Mais elle ne le fit pas. Elle se retourna pour nous faire face. Elle ne baissait pas les yeux. Elle ne semblait ni honteuse, ni provocante. Son regard restait vague, perdu dans l’infini. Nous avions bien sûr découvert  sa culotte. C’était plus exactement un slip. Pas un sting, mais un petit slip, triangulaire, vert pâle, Mais quand elle nous fit face, le petit tablier blanc de soubrette la cachait encore. Alors, toujours aussi tranquillement, elle repassa ses mains dans son dos e dénoua le tablier qu’elle laissa tomber à ses pieds. Maintenant au travers du tissus soyeux et un peu translucide de la culotte, on la ligne sombre de sa pilosité qu’elle devait tailler en rectangle. Contrairement à Charlotte, elle n’avait pas mis de porte – jarretelle, mais, comme moi, des bas « qui tiennent seuls » Et qui laissaient donc une large bande de peau claire entre la jarretière et la culotte.
Le silence restait complet. Personne ne fit le moindre commentaire. Et pourtant Jenny du sentir que quelque chose avait changé. Elle pivota sur ses talons, et fit face à Mary. Curieusement, elle n’a pas parue vraiment étonnée de découvrir que son amie avait déjà accédé au désir de William en retirant sa jupe. En fait, elle ne semblait ni étonnée, ni choquée, ni soulagée. Son regard n’exprimait pas ses sentiments. Pourtant elle ébaucha un sourire. Puis, sans quitter son amie des yeux, elle fit la même chose qu’elle. Sauf que sa longue jupe fendue sur le côté n’avait pas de fermeture Eclair mais un gros bouton. Il lui suffit donc d’un geste pour déboutonner la jupe qui tomba toute seule à ses pieds. Elle, avait choisi une culotte plus couvrante que celle de Mary. Noire, comme le porte-jarretelle dont j’ai tout de suite remarqué que les liens passaient par-dessus la culotte. Mais Jenny ne s’arrêta pas là. Elle regardait toujours son amie dans les yeux et, sans ciller, elle saisi le bas de son pull et, d’un geste presque brusque, elle l’enleva et le posa par terre, à côté de la jupe. Nous pûmes alors constater que son soutien gorge était noir lui aussi.
Les deux jeunes femmes étaient face à face, les yeux dans les yeux. C’était comme si elles avaient été seules au monde. Comme si nous n’existions plus. Elles n’étaient entrain d’obéir ou de consentir aux injonctions de William.  Elles avaient repris la main. Elles étaient maîtresses de leur destin. Elles décidaient. Elles choisissaient. Elles étaient libres. Comme si elles disputaient un match de tennis, c’était maintenant Mary qui allait jouer le point. Jenny était en culotte et soutien gorge, elle se mit à déboutonner son sage chemisier blanc de soubrette. Le soutien gorge assorti à la petite culotte apparu gonflé par sa poitrine généreuse. Mary avait choisi de porter l’ensemble de lingerie que son mari lui avait offert le jour de notre shopping. Le même modèle que celui que je portais, mais dans une couleur différente. Et le chemisier alla rejoindre la jupe et le tablier sur le sol.




Traditions d’outre-manche 10

(Par Hélène)

 « Tea time » 3ème  partie

Déculottage

Je pense que William avait été « scotché » par le culot des deux femmes. Lui qui, jusque là, dirigeait les opérations, avait vu la situation lui échapper. Bien sûr, finalement, Mary et Jenny avaient fini par accéder à sa « suggestion » Comme il l’avait « proposé » , elles avaient fini par ôter leurs jupes et se montrer en slip. Elles étaient même allées  au-delà, puisque après le « bas » elles avaient aussi retiré le « haut »  Elles n’avaient pas seulement montré leurs culottes, mais aussi leurs soutiens – gorges. Mais justement, c’étaient elles, d’elles-mêmes, qui avaient choisis de le faire. Dans une sorte de surenchère de l’une sur l’autre. Jenny avait retiré sa jupe quand elle avait constaté que Mary l’avait fait avant elle. Mais elle avait en quelque sorte comblée son « retard » en retirant aussi son pull. Et, comme en réponse, Jenny avait alors ouvert puis retiré son chemisier. J’ai pensé un instant que le « match » allait continuer, et je me suis demandé laquelle des deux allait la première poursuivre la compétition. Je me suis  même demandé si l’une d’elle allait retirer en premier sa culotte ou ses bas. Mais William ne l’entendait pas ainsi. Il voulait reprendre la main. Et peut-être que les deux femmes voulaient aussi qu’il la reprenne. En tout cas, c’est encore en s’adressant à moi qu’il retrouva sa place de guide :
-« Vous voyez, Hélène, nos amies en sont maintenant à l’ultime étape. Celle du déculottage. Une étape essentielle, à mes yeux. Vous l’avez constaté tout à l’heure, il est des moments où celle qui va recevoir la fessée se charge elle-même de cette étape, comme Charlotte l’a fait il y a quelques instants. »
Durant le déshabillage  de Mary et Jenny, Charlotte était restée le nez tourné vers le mur, les fesses exposées. Alors que les deux jeunes femmes se mettaient en position devant leurs maris respectifs, Charlotte avait baissé les bras, et doucement, frotté ses fesses endolories. Elle les avait d’abord caressées du bout des doigts, comme pour découvrir au toucher dans quel état elles avaient été mises par les coups de cane de son mari. Elle avait effleuré  les boursouflures violettes laissées par l’instrument. Puis, mains ouvertes, elle avait posé les paumes sur ses fesses. Mais elle ne s’était pas retournée jusqu’à ce que son mari interrompe son explication sur la manière de déculotter ne femme pour l’y autoriser :
-         « Ma chérie, je pense que le temps « at the corner » est maintenant suffisant. Et il serait injuste que tu ne participes pas à la suite des choses. »
Son épouse le remercia d’un
-         « Think you, sir »
Puis elle se retourna et revint vers nous, nous faisant face sans même cacher de la main sa touffe qu’elle ne recouvrit du châle que quand elle se fut assise à côté de William qui passa tendrement un bras autour de son épaule avant de reprendre le fil de ses explications :
-         « Mais il se peut aussi que celui qui va agir procède lui-même à la mise à nu de ce qui doit l’être »
Et il désigna les deux femmes des deux mains, puis d’un geste vers le bas de ses deux index il donna en quelque sorte le « top départ » aux deux époux. Ceux-ci comprirent bien la consigne et, ensemble, se mirent à faire coulisser lentement les deux petites culottes …
Peter ne pu que découvrir les fesses de Jenny, le slip de descendant que jusqu’aux jarretelles.  l. Alors qu’Ed fit descendre celle de Mary jusqu’à ses pieds qu’elle souleva pour que son mari puisse retirer le slip et le poser sur l’accoudoir du fauteui. Toujours pédagogue, William commenta :
-         « Le positionnement de la petite culotte est généralement laissé à l’initiative du mari. Comme vous le constatez, les uns aiment la laisser juste sous les fesses pour ne dénuder que la partie principale si je puis dire. C’est le choix que j’ai fait tout à l’heure. D’autres préfèrent la retirer franchement de manière à ce que les cuisses soient aussi accessibles. Même si ce ne sera pas le cas aujourd’hui, c’est indispensable quand le martinet qu’en tant que française vous devez mieux connaître que nous, chère Hélène, est utilisé. Puisque ses lanières aiment assez s’égarer parfois en dehors du popotin proprement dit »

Le martinet bilingue

C’était la première fois que William s’adressait à moi comme si j’étais aussi une adepte de la fessée. En me sentant bêtement rougir – du visage – je fis le choix de rester silencieuse, ne niant pas, mais ne confirmant pas non plus. En effet, comme, évidemment, je n’avais jamais eu à subir cet instrument, je ne pouvais ni confirmer ni infirmer qu’il cingle aussi les cuisses. Il semblait pourtant en effet assez cohérent de penser qu’autant la cane pouvait, comme je l’avais constaté de visu lors de la séance sur les fesses de Charlotte, frapper avec précision les rondeurs du derrière, autant la chevelure d’un martinet devait être beaucoup moins précise dans la localisation de ses morsures. Mais la rougeur qui envahit mes joues quand William s’adressa ainsi à moi avait surtout pour origine le fait qu’il m’apparaissait soudainement qu’il m’avait en quelque sorte devinée. En effet, après ma découverte lors de mon premier séjour, il m’était arrivé à plusieurs reprises, alors que je faisais mes courses au supermarché, de fouiner dans le rayon animalerie et d’y découvrir, souvent tout en bas du rayon, ces martinets dont on peut se demander s’ils ne servent que pour de pauvres toutous un peu désobéissants. Ainsi, quand William a fait allusion à ma « connaissance » de cet instrument, j’ai eu le sentiment qu’il savait combien leur découverte dans un banal rayon de magasin, m’avait troublée. Les premières fois, j’étais passée dans le rayon en me contentant de les regarder de loin, pourrait-on dire. J’avais juste pu remarquer que les manches étaient de diverses couleurs, jaune un peu pisseux ou bleu tirant un peu sur le violet. Et que les lanières elles aussi pouvaient être foncées ou beige clair. J’vais hésitée longtemps avant d’oser pousser plus avant ma découverte. Avant d’oser m’accroupir pour toucher du doigt ces objets à la fois menaçants et troublants. Il m’avait fallu attendre l’opportunité de me trouver seule dans le rayon pour me baisser furtivement et porter la main sur l’un d’entre eux, avant de me relever comme un ressort et de reprendre mes pérégrinations dans le magasin comme si de rien n’était. Une autre fois, le cœur battant de peur d’être surprise, j’avais pris un manche en main, constatant le coté rugueux de celui-ci. Puis, surtout, j’avais osé tâtes les lanières. Je me souvenais encore de mon trouble en sentant au creux de ma main la douceur du côté lisse de celles-ci, contrastant avec l’autre face plus granuleuse. Toucher ces lanières m’avait provoqué une crispation au creux des reins, où j’avais senti rouler une goutte de sueur. Je m’étais relevée le cœur battant la chamade, la gorge sèche et nouée, mais aussi, et la remarque de William me ramenait à cette constatation qui m’avait fait honte sur le moment, l’entrejambe humide. Le seul fait de tripoter brièvement la chevelure de cuir m’avait tout simplement fait mouiller ma petite culotte. Aussi stupide que cela puisse être, j’étais sortie du magasin comme une voleuse, sans rien acheter, sans oser passer à la caisse où j’aurais du croiser le regard d’une caissière, comme si celle-ci avait pu deviner que mon intimité était poisseuse. Je dois aussi avouer qu’avant cette expérience, ma connaissance de l’objet en question était tellement inexistante que je j’avais été vraiment étonné en constatant cette opposition de texture entre les deux faces des lanières. Eh oui, ce n’est que ce jour là que j’avais découvert que celles-ci étaient vraiment en cuir. Quand William fit ainsi référence à ma supposée « connaissance » du martinet, je ressenti la même sensation au creux des reins qui m’avait saisi dans le magasin, alors que j’étais penchée vers le bas du rayon pour faire glisser les lanières entre mes doigts. Je m’étais relevée comme un ressort, me rendant compte brutalement que, dans cette position, je présentais en quelque sorte mon popotin moulé dans le pantalon que je portais ce jour là. Comme je me souvenais de la crispation de mon intimité et de l’humidité qui humecta immédiatement ma petite culotte. Laquelle petite culotte était aussi humide alors que William continuait ses explications « techniques »

Du positionnement de la petite culotte

-         « Vous comprendrez aussi facilement que le fait de retirer complètement la petite culotte laissera toutes liberté aux jambes de la dame. Elles pourront ainsi gigoter à sa guise. De même, finalement, si elle est roulée sous les fesses. Par contre, si elle est au niveau des chevilles, elle jouera le rôle d’entrave. Si la dame doit se déplacer, par exemple pour rejoindre « the corner », elle sera donc contrainte de le faire à petits pas pour éviter que la culotte ne la fasse tomber ou, pire, qu’elle tombe elle-même. Si tel était le cas, cela entrainerait bien entendu une reprise de la séance pour sanctionner cet incident. C’est encore plus vrai quand la culotte doit être maintenue au niveau des genoux. Dans ce cas, elle n’y restera que si les jambes sont légèrement écartées. Il est parfois difficile à celle qui reçoit la fessée dans ses conditions d’empêcher la chute … et cela lui impose de maintenir les jambes assez écartées pour que la culotte reste tendue, ce qui, bien sûr à des conséquences sur ce qui est ainsi exposé. »
Le contraste ente le ton détaché de William et le scabreux des images était stupéfiant. Il était tout simplement entrain de nous expliquer que, selon le niveau où la petite culotte était placée, sa propriétaire exposait plus ou moins directement son abricot à ceux qui assistaient à la séance. Quand j’avais assisté à la première fessée reçue par Mary lors de mon premier séjour, j’avais bien sûr constaté que non seulement elle avait du montrer ses fesses, mais aussi, quand elle agitait les jambes, son intimité la plus secrète. Ainsi, pour dire les choses telles qu’elles sont, recevoir la fessée ce n’est pas seulement exposer son derrière, mais aussi laisser voir sa fente et même, je n’avais constaté pour Mary, furtivement son petit trou. En l’entendant expliquer ainsi les choses sans détour, j’imaginais quels devaient être les sentiments de Mary et Jenny qui étaient maintenant les fesses nues et qui devaient anticiper le fait que, dans quelques instants, elles montreraient bien plus. Et, brusquement, l’idée me traversa l’esprit : « si je devais montrer maintenant ma petite culotte, verrait-on la marque de la mouille ? » J’en vins même à me demander si la couleur de mon slip serait modifiée par cette humidité. Je savais bien que, quand une femme porte une clotte de couleur, elle ne peut éviter que les conséquences de son excitation sexuelle soit visible, sous la forme d’une tâche plus foncée sur le slip.

Duo

Notre « conférencier » arrêta cependant son exposé pour, selon son expression que l’on puisse « passer aux actes ».

« En liberté »

Les deux couples se mirent alors en position dans un parallélisme presque absolu. Les deux maris tendirent la main à leurs femmes, et les accompagnèrent pour qu’elles s’allongent au travers de leurs genoux. Celle dont le mari était assis sur le canapé posa les avant-bras sur celui-ci, et enfoui la tête dans le ceux de son bras. L’autre, dont l’homme était sur un fauteuil, posa les mains sur le sol. Presque du même mouvement, elles semblèrent chercher l’une et l’autre la position la moins inconfortable. Comme me le dirait plus tard avec humour Mary «Une fessée fait assez mal aux fesses pour que l’on cherche à ne pas avoir, en plus, un tour de reins ! » Elle m’avait de même expliqué :
« Tu comprends, quand je m’installe ainsi sur les genoux de mon chéri, j’essaye d’être le plus détendue possible. Sinon, je risque la crampe dans les cuisses ou dans le dos. Je fais aussi attention au placement de mes mains. Pour ma part, je préfère les croiser et poser ma tête dessus. Pour le confort, bien sûr, mais aussi pour avoir moins facilement le reflexe de les interposer pour me protéger des claques. Geste qui serait interprété comme une révolte, avec les conséquences que tu devines. En plus, dans ce cas, il serait « obligé » de me maintenir le bras dans le dos, et j’ai horreur d’être ainsi maîtrisée. C’est peut-être ridicule, mais je suis plus angoissée par le fait d’être ainsi maintenue que par la fessée elle – même. C’est aussi pourquoi je n’aime pas quand Ed m’impose la culotte aux genoux. Eh oui, ma chérie, tant qu’à être fessée, je préfère que se soit « en liberté ». J’ai l’impression que la fessée est plus supportable quand je peux librement gigoter, même si je sais que je mets ainsi à vue … ce qui devrait rester caché.

De la relativité de la pudeur

Mais tu sais, dans ces moments là, la pudeur ne réponds plus vraiment aux mêmes critères que dans la vie ordinaire. C’est peut-être difficile à admettre, mais, dans la vie ordinaire, je suis plutôt une femme pudique, sans être prude. Je ne te dirais pas que montrer mes fesses, et bien plus, me soit facile. Je n’ignore pas que cet abandon de la plus élémentaire pudeur fait partie de l’épreuve. Et s’en est une. Le moment où la petite culotte est baissée est toujours un moment fort. Même dans l’intimité, je ressens toujours une sorte de vertige au moment où mon cul est dévoilé. Bien sûr encore plus quand d’autres sont présents. Mais en même temps, dés que la fessée est commencée, je t’assure que j’oublie l’impudeur. Pour dire vrai, je ne pense plus à rien d’autre qu’à mes fesses ! Je pense d’ailleurs que c’est aussi le cas pour beaucoup d’autres femmes. Peut-être d’ailleurs celles qui ont plus que moi l’habitude d’être fessées en dehors du secret de leur couple ont – elles plus encore que moi dépassé ce stade de la pudeur. Tu as vu comment Charlotte, pourtant tellement digne, pour ne pas dire coincée dans la vie ordinaire a pu nous laisser voir sa touffe sans la moindre gêne. Cela te fera peut-être rire, mais, alors que Jenny, comme vous tous, a pu tout voir de moi – et moi d’elle – quand il nous est arrivé de nous changer ensemble, pour la piscine par exemple, nous laissons toutes les deux une serviette devant nous quand nous changeons de slip.
Ces explications de mon amie me firent mieux comprendre que la fessée constitue ainsi bel et bien une sorte de parenthèse dans la vie. Les règles de la vie ordinaire sont oubliées, ou plus exactement suspendues. Un peu comme dans la tradition des carnavals où le fait de porter un masque permettait d’être « un autre », de faire, de dire, ce qui serait impensable en d’autres circonstances. Je le comprenais d’autant mieux que j’avais eu, moi aussi, cette impression d’être dans une sorte de monde parallèle.

Positions et sensations

 En m’expliquant ainsi comment elle cherchait à s’installer aussi confortablement que possible sur les genoux de son homme avant que la fessée ne commence, Mary m’avait aussi « avoué »
« William te l’a expliqué, c’est toujours « le monsieur » qui décide de la position dans laquelle « la jeune fille » recevra sa fessée. Ca ne se négocie évidemment pas. Mais ça n’empêche pas que, pour ma part, c’est la très traditionnelle « OTK » que je préfère. Pas seulement, même si ça compte, parce qu’alors la fessée est presque toujours exclusivement manuelle. Du reste, même si les instruments font souvent peur aux novices, une fessée manuelle peut être, si elle est longue et si le « monsieur » a la main lourde, tout aussi douloureuse qu’une volée de la « strappe » ou que quelques coups de « hair brusch » Mais il me semble que le contact direct de la main sur ma peau est … comment dirai-je, plus « sensuelle », pas moins douloureuse mais moins brutale. Quand mon homme me tanne les fesses avec la paume de la main, il y a un contact direct, peau à peau, entre lui et moi. Je peux crier, pleurer, mais, dans ces moments là je sais qu’il m’aime ».
Et elle ajouta avec un sourire mutin et en rougissant de manière charmante :
« D’ailleurs … cela se sent de manière indubitable ! »
Je suis peut-être naïve mais, franchement, je n’ai pas compris tout de suite à quoi elle faisait allusion. Comme elle s’en ai rendu compte, elle a encore plus rougie, mais elle a aussi éclaté de rire en me taquinant :
« Ho, Hélène, tu est trop mignonne ! Ou tu veux m’obliger à mettre « les points sur les i » Enfin, tu devines bien que quand tu es ainsi allongée, le bassin contre le ventre de ton mari.. ; son « émotion » est …sensible. »
Cette fois, c’est moi qui me sentit rougir jusqu’aux oreilles, en comprenant qu’en effet la fille allongée ainsi devait ressentir l’érection de son homme. Ces confidences de Mary me ramenaient aussi à la réalité : la fessée n’est pas seulement une tradition des couples britanniques. Ce n’est surtout pas seulement je ne sais quelle « punition » C’est aussi, ou peut-être d’abord, un moment se sensualité. Mary n’avait bien sûr pas dit les choses aussi crument, mais un mari qui donne la fessée bande. Je n’ai pas osé me demander – et encore moins demandé à mon amie – si un homme qui fesse une femme dont il n’est pas amoureux bande lui aussi. Et pourtant, la question aurait été légitime de ma part !

Action !

A partir de cet instant, les deux couples « agirent » dans une sorte de duo parfait. C’était comme si un seul couple se reflétait dans un miroir. Pourtant, la position des femmes n’était pas exactement la même. Ed avait posé la main gauche au creux des reins de sa femme, ce qui suffisait pour la maintenir en place même si, comme elle me l’a expliqué par la suite, ses jambes se mirent vite à danser la gigue. Alors que Peter a avait passé la jambe droite par-dessus les jambes de sa femme pour les maintenir en place. En effet, Mary me l’a aussi révélé lors de notre conversation ultérieure, Jenny préférait avoir ainsi les jambes maintenues.
Mais à part cette différence de positionnement, les choses se passèrent dans une sorte de parallélisme troublant. Les deux maris ont posé leur main droite sur le derrière de leur femme. Ils ont échangé un regard, un peu comme deux instrumentistes pour se donner le signal de départ. Ed a levé la main et a appliqué une claque très bruyante sur les fesses offertes. Mary a eu un cri rauque, semblable à ceux que poussent parfois les joueuses de tennis pendant l’effort. Aussitôt, c’est la main de Peter qui s’est abattue sur le cul de Jenny. Le bruit a été aussi fort mais en même temps différent. Un son plus clair, plus sec. Comme si les fesses généreuses de Mary résonnaient différemment de celles de sa copine. Celle-ci eut aussi un petit cri, plus aigu que celui de Mary. Ed fit le même mouvement, levant la main à une trentaine de centimètres des fesses avant de s’abattre avec force sur l’autre fesse. Et pendant quelques minutes ce fut un véritable duo rythmé.
Paf
Hummpf !
Clac,
Hii !
Une claque, un cri, une claque, un cri. Comme si les deux hommes se répondaient. Et les deux épouses réagissaient aussi de manière quasiment identique. Un bref mouvement de la tête vers le haut, comme un cheval qui se cabre, quand la main venait claquer sur la fesse, un cri, puis une sorte de relèvement du bassin, comme si le derrière venait de lui-même à la rencontre de la main. Une nouvelle fois, l’image de deux joueuses de tennis échangeant des balles me traversa l’esprit. Les échanges continuaient, réguliers, implacables. Comme si ni l’une ni l’autre e pouvait abandonner la partie. Leurs cris de plus en plus rauques ou stridents, comme la couleur de leurs fesses, rougeoyantes, presque carmin, ne laissaient aucun doute sur la force des claques qu’appliquaient sans faiblir leurs deux maris. Et pourtant je n’ai pas eu un seul instant l’impression que les deux femmes qui piaillaient et se trémoussaient étaient en quoi que se soit contraintes. Ce relèvement régulier de leurs derrière, cette cambrure qui faisaient remonter leurs fesses vers la main qui allait les fustiger, me semblaient au contraire non seulement accepter mais presque revendiquer, réclamer souhaiter, exiger qu’elles le fussent.
Insensiblement, le rythme s’était accéléré. C’était devenu une sorte de continuum :
Paf ! clac ! paf ! clac !
Se transformant progressivement en un roulement continu, chaque fesseur semblant maintenant ne lus attendre l’écho de se claque avant d’en envoyer une nouvelle. De la même manière, les cris des deux femmes s’étaient peu à peu transformés en une fusion des plaintes des deux femmes.
Le cul de Mary dansait, vraiment. Les deux fesses ballottaient de droite et de gauche. Quand la main les frappait par en dessous, elles se soulevaient. Quand les coups tombaient plus verticalement, elles s’écrasaient. Mais à chaque fois, courageusement, obstinément, elles se présentaient encore, comme s’offrant pour en recevoir une nouvelle. Une de plus. Encore, toujours, toujours plus.  Celui de Jenny, moins opulent, semblait moins réagir. Son mari frappait et frappait encore une pierre. Dure. Crispée. Granitique. Et pourtant, il y mettait de cœur. Sa main montait et descendait vers les fesses, de plus en plus vite. La pièce était maintenant emplie du crépitement précipité des deux averses concomitantes.

Silence.

Je suis complètement incapable de dire ce qui amena les deux maris à mettre fin à la volée. Y-a-t-il eu un geste, ou un regard, de la part de Wiliam ? Ou juste un échange de cop d’œil entre les deux fesseurs ? L’un d’entre eux a-t-il estimé que la coloration des fesses qu’il meurtrissait était suffisante, et a-t-il amené d’un regard l’autre homme à cesser en même temps que lui ? Encore une fois, je n’en sais rien. Il est vrai que mes yeux étaient obnubilés par ces deux derrières qui viraient maintenant au rouge brique. Et par l’indécence absolue de ces croupes offertes, présentées, exhibées. Par ces coups de reins qui laissaient voir de plus en plus distinctement la foufoune et même le petit trou de Mary.
En tout cas, d’une seconde à l’autre, le silence revint. Lourd. Epais, compact. Succédant au roulement continu de ces deux tambours de peau. Un silence seulement troublé par les sanglots étouffés des deux épouses. Elles restèrent quelques instants ainsi, reprenant doucement leur souffle. Puis, peut-être à l’invitation de leurs maris par un geste que je ne remarquais pas, elles se relevèrent de conserve comme elles avaient été fessées de conserve. Comme si la scène avait été répétée, prévue, réglée, elles eurent le même mouvement pour se blottir brièvement dans les bras de leurs tourmenteurs. Puis, dans un geste bouleversant de tendresse, pour effleurer des lèvres la main qui les avaient tellement malmenées. Avant de porter avec précaution leurs mains ouvertes sur leurs derrières pour les frotter doucement. Je pensais qu’elles allaient, elles aussi, devoir rejoindre « the corner » Mais William les en dispensa en disant :
-          Nos deux amies ont été de parfaites épouses anglaises, je pense. Elles peuvent rester parmi nous pour partager une dernière tasse de thé, me semble-t-il. »
Elles restèrent donc toutes les deux au coté de leur mari, pelotonnées, à genoux l’une sur le canapé, l’autre sur la moquette, la tête de l’une posée au creux de l’épaule de son mari, l’autre la tête reposant sur ses genoux.
Galamment, William servit le thé.
Et c’est alors que je me levais.



Traditions d’outre-manche 11

Hélène se leva

A que moment Hélène avait-elle décidée de se lever après que ses deux amies aient rejoints leurs maris qui venaient de les fesser ? Elle n’aurait su le dire elle-même. Pas plus qu’elle n’aurait su dire si, à ce moment à, elle avait décidé de ce qui allait se passer pour elle.
Elle n’avait rien prémédité, rien prévu, rien décidé en fait. En tout cas, personne ne le lui avait suggéré, encore moins demandé.
Et pourtant, à la surprise générale, elle s’était levée.
Comme elle le dirait elle-même plus tard à Mary, à partir du moment où elle s’était retrouvée debout au milieu du salon, elle avait vécu une sorte de distinction de sa personne.
« En fait, ça a été comme s’il y avait deux personnes différentes. Comme si je voyais une autre Hélène, comme si j’étais à la fois l’actrice mais aussi la spectatrice de ce qui s’est passé. »
Hélène s’était « vue » se lever, s’avancer vers le milieu de la pièce, et elle s’était « entendu » dire d’une voix anormalement normale, en s’adressant à Mary et Jenny :
-         « Il me semble que je vous le dois »
Mary le  lui dira plus tard, ni elle ni Jenny – ni d’ailleurs Charlotte et les trois hommes – n’avaient sur le moment compris ce qu’elle voulait dire. Elles n’avaient donc rien répondu, mais elles avaient vu leur amie française, le regard perdu dans le vague, dégrafer sa jupe et la laisser tomber à ses pieds. Puis, tout aussi tranquillement faire passer son petit haut par la tête pour se retrouver en culotte et soutien gorge. Bien entendu, Ed avait immédiatement remarqué qu’il s’agissait de l’ensemble dont il lui avait fait cadeau, et qu’il ne pouvait pas savoir qu’elle portait pour la première fois. Pourtant, Hélène ne pu pas percevoir le regard brillant de satisfaction de celui à qui elle avait en quelque sorte « obéi » sans même qu’il ait exprimé un ordre.
Le silence était devenu plus compact encore qu’auparavant. Les trois femmes regardaient Hélène bouches bée, et les trois hommes admiraient les cuisses longues et musclées offertes à leurs regards. Tous la virent alors se placer derrière la chaise sur laquelle Charlotte s’était penchée pour recevoir sa volée de cane. Et saisir sa culotte bleue pâle pour la retirer sans barguigner. Elle l’ôta complètement, et prit soin de la poser délicatement sur la chaise, avant de se pencher par-dessus le dossier pour prendre la même position qu’avait prise auparavant Charlotte.

« De l’autre côté du miroir »

Comme elle l’expliqua plus tard à Mary :
« Je n’étais vraiment plus moi-même. J’étais étonnamment tranquille. C’est complètement fou, mais j’étais totalement sereine. J’étais tout simplement entrain de me déculotter devant vous, de vous montrer mes fesses, de vous exhiber mon cul. Et pourtant je ne ressentais pas la moindre parcelle de honte ou même de gêne. C’était comme si ce n’était pas « vraiment » moi qui le faisais, tu comprends ? Ou plutôt je n’étais plus dans le monde ordinaire. Un peu comme Alice  si tu veux. J’étais « passée de l’autre côté du miroir » Dans une sorte de monde parallèle. Un monde où les femmes montrent leurs culs, exposent leurs chattes, sans que cela n’étonne personne. Un monde où les femmes sont fessées. Où la norme est qu’elles aient les fesses claquées, portées au rouge vif. Où il est banal d’entendre les femmes crier, pleurer. Trois femmes avaient été fessées, il était évident que la quatrième devait l’être.

Ed et « l’invitée »

A l’évidence, ni Ed, qui avait pris l’initiative de cette rencontre, ni William qui en avait assumé « l’animation » n’avait imaginé un seul instant que leur invitée soit fessée lors de ce « tea time ». Bien sûr, Ed l’admettra quand ils reparleront, avec Peter, de cet après-midi :
« Je ne vais pas jouer les hypocrites. Bien sûr j’avais compris, lors de son premier séjour, qu’Hélène non seulement n’était pas scandalisée – elle n’était pas partie en claquant la porte – mais même avait été « intéressée » en assistant à la fessée de Mary. Il m’avait semblé, de mon côté « intéressant » de l’amener à en voir plus, à entrer plus dans notre monde. D’où l’invitation que nous lui avions lancée. Je ne suis pas naïf non plus. Je comprenais bien que l’intérêt porté par Hélène à la « discipline conjugale » n’était pas seulement d’ordre culturel ! Mais, tu sais, ce n’est qu’après notre « tea time » que Mary m’a révélé ce, qu’elle savait depuis les lendemains de notre première rencontre. Jusque là elle ne m’avait pas fait lire la « confession » d’Hélène. Ce texte posté sur Internet où elle avouait sans détour qu’assister à la fessée l’avait « troublée » et même amenée à prendre du plaisir en se fessant elle-même. Je dois même dire que le fait que ma chérie m’ait caché cette « confession » lui a valu, quand elle me l’a avouée, une solide fessée ! Et une autre quand elle m’a aussi révélée s’être elle aussi caressée en lisant ces lignes et en pensant à son amie, toute nue, entrain de se claquer elle-même les fesses. Ainsi, elle et moi n’ignorions pas qu’Hélène était « aussi » sensuellement concernée. Et, pour ne rien te cacher, elle était ainsi rentrée dans nos fantasmes. Mais sans que nous n’en n’ayons jamais parlé entre nous directement. Il m’est arrivé de « convier » Hélène lors de nos moments d’intimité avec Mary. Je ne nie pas que j’ai pensé aux fesses de cette jolie françaises tandis que je m’occupais – et de belle manière – de celles de mon épouse chérie. Je suis persuadé d’ailleurs qu’elle l’a deviné sans que j’aie eu à lui dire. Et que Mary savait très bien qu’elle devait à l’mage et au souvenir d’Hélène à la fois quelques unes des fessées les plus pétillantes qu’elle ait reçu après la première visite d’Hélène, et aussi quelques une de nos étreintes les plus enflammées. De même que je suis sûr que, de son côté, il a du lui arriver d’associer les images d’Hélène à nos moments câlins ou claquants. Ou plutôt, pour respecter la chronologie, « claquants puis câlins » Autrement dit, nous avions déjà « invité » Hélène dans notre intimité sensuelle, avant de l’inviter concrètement. Mais, franchement, je n’avais pas imaginé, ni même espéré, que les fantasmes puissent se concrétiser.

William « au quart de tour »

William, lui non plus, n’avait pas envisagé qu’Hélène puisse passer de la position d’observatrice à celle d’actrice. Il reconnu pourtant, par la suite, avoir « senti » qu’Hélène avait, pour reprendre ses termes « des potentialités » pour connaître la fessée autrement qu’en tant que spectatrice. Du reste, ce n’est pas pour rien qu’il avait tenu à faire d’elle son interlocutrice principale. Et il avait bien compris que son discours ne la laissait pas émotionnellement indifférente. Mais, évidemment, il ne pouvait pas s’attendre à ce que cette femme française, célibataire, puisse être traitée de la même manière que l’avaient été les trois épouses anglaises.  Il avait donc été aussi stupéfait que les autres quand elle s’était tranquillement déshabillée avant de signifier, par la position qu’elle avait adoptée, que non seulement elle acceptait, mais bien qu’elle revendiquait d’être traitée comme les trois épouses britanniques.
Et William avait été le premier à réagir. Au quart de tour pourrait-on dire.  Dés qu’Hélène s’était penchée sur la chaise en offrant son derrière aux regards des assistants, il s’était lui aussi levé et avait lancé à la cantonade :
-         « I think that Hélèn deserves a British wife »[40]
Il s’était alors approché de la française et avait dit, en anglais, sachant qu’elle pratiquait assez leur langue pour comprendre :
-         « Are you ready for a dozen, Hélène ?
Et, comme il s’y attendait, celle-ci avait répondu, sans changer de position :
-         «Yes, Sir, I am »
William avait alors posé la main gauche au creux des reins d’Hélène, et il , avait appliqué une première claque sur la fesse gauche de la dame.  Celle-ci n’avait pas bronchée, elle avait juste émis un bref
-         « Ho ! »
Plus de surprise que de douleur. ET William avait levé la main une deuxième fois, claqué la fesse droite, et continué à appliquer lentement, posément, les douze claques annoncées. Hélène était restée toujours aussi impassible. Seules ses fesses se crispaient à chaque nouvel assaut, et William prenait garde à attendre qu’elles se détendent avant d’appliquer la suivante.  Mais plus aucun son n’était sorti de la bouche de la femme fessée.

Un baptême

Mary le savait, et Hélène lui confirma par la suite, c’était vraiment pour elle « un baptême » :
« Même enfant, je n’avais jamais été vraiment fessée. Peut-être ai-je reçu quelques fois une claque sur les fesses quand j’étais insupportable, mais je n’en suis pas sûre et je n’en ai aucun souvenir. En tous cas je suis certaine de n’avoir jamais été déculottée. Mais tu comprends bien qu’une fois que je m’étais mise dans la position que tu sais, et surtout dans la tenue que tu sais, il n’était plus question de revenir en arrière. Je n’en ai d’ailleurs pas eu la tentation. J’allais être fessée, je l’avais voulu, voilà tout. Aussi n’ai-je pas hésitée une seconde pour répondre à la question de William. Bien sûr que j’étais prête, je n’attendais même que cela. En même temps, le fait qu’il m’annonce « la douzaine » m’a permis d’anticiper ce qui allait se passer. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais, franchement, la première claque ne m’ pas fait mal. Pas du tout. Pourtant je l’ai sentie, bien sûr. J’ai senti cet ébranlement intérieur causé par le choc de la main sur ma fesse. Mais, aussi curieux que cela puisse paraître j’en ai entendu le bruit mat avant d’en sentir les effets sur ma peau. Si j’ai crié, puisque tu me dis que je l’ai fait à la première claque, c’est  tout simplement parce que j’étais étonnée. Alors que pour les onze autres claques, je les attendais, je prévoyais, j’anticipais. Je suppose que ces claques de la main de William m’ont fait mal. Mais je n’en ai aucun souvenir. J’étais tellement « en dehors de moi-même » que je pense que je n’ai pas vraiment senti la douleur. J’étais en quelque sorte anesthésiée. Et en même temps extrêmement concentrée. Je n’ai même pas eu à faire vraiment un effort pour rester immobile. Je n’ai jamais eu la tentation de me relever. Je devais recevoir « une douzaine », je recevais cette douzaine. Il n’y avait pas l’alternative. En y repensant aujourd’hui, je comprend que William avait fait le choix de me fesser avec lenteur, avec application. En laissant asse de temps entre chaque claque pour qu’elle pénètre en moi. Pour aussi que j’ai la possibilité de les compter. Du reste je n’ai pas eu de mal non plus à ne pas hurler. Encore une fois la douleur n’était pas si terrible et j’étais surement trop tendue pour me laisser aller à crier.
Quand il eut appliqué la dernière claque, William se recula, apprécia d’un œil connaisseur les fesses déjà bien rosies, et dit :
-         « Very well, young lady. »

Douze pour chacun

Mais Hélène ne répondit pas, mais ne bougeât pas non plus. Elle restait statique, toujours penchée, les fesses toujours offertes. William eut alors  l’intelligence de comprendre qu’elle méritait plus et mieux qu’une simple démonstration. Il comprit qu’Hélène voulait être fessée, vraiment fessée. Il comprit surtout qu’interrompre la fessée après ces douze coups serait d’une certaine manière manquer de respect pour elle. Il fit alors un geste bref de la main à l’intention de Peter qui se leva et s’approcha, et il dit :
-         « Now, twelve for Peter, young lady. »
Et une deuxième fois, Hélène répondit :
-         « Yes, Sir »
Peter s’acquitta de sa tâche sans tarder. A la différence de son prédécesseur il distribua les douze coups d’affilée, sans pause, en rafale. Cette différence de méthode du étonner Hélène, puisque cette fois ci elle se manifesta par un long cri étranglé :
« AHhhh ! »
Et, la douzaine terminée, tout en restant en position, elle secoua les fesses qui gigotèrent de droite à gauche.
William fit le même geste à l’intention d’Ed et annonça :
-         « And now, twelve for our host »
Hélène répondit comme elle l’avait déjà fait deux foi, et Ed, comme s’il voulait lui aussi apporter sa touche personnelle à la découverte d’Hélène, fit le choix de distribuer les claques par groupes de deux, une à droite, une à gauche. En faisant une pause avant de recommencer de la même manière. Et cette fois, le derrière de la victime commençant probablement à vraiment chauffer, celle-ci ponctua chaque doublet par un bref
« Ail ! ail ! »
Et elle commença à piétiner sur place, en continuant même à sautiller quand les six paires furent terminés. Mais elle ne se releva toujours pas. William expliqua par la suite à Ed :
« Quand j’ai constaté qu’Hélène ne changeait pas de position après que nous nous soyons tous les trois occupés de ses fesses, j’ai compris qu’elle était encore dans la maîtrise d’elle-même. Elle avait voulu cette fessée, il m’a semblé qu’il fallait que ce soit elle qui nous fasse savoir quand elle aurait été suffisante. Décider à sa place aurait été une sorte d’abus de pouvoir de notre part. »
Il reprit alors sa place, reposa sa main comme lors de la première série, comme pour faire comprendre à Hélène qu’il reprenait l’initiative, et le confirma en annonçant :

« Maintenant commence la vraie fessée »

-         « Now begins the real spanking, young lady »[41]
Le « yes, Sir » d’Hélène lui confirma qu’elle avait compris son intention.
Il se mit alors à la fesser. A la fesser vraiment. A la fesser durement. A la fesser sévèrement. Les fesses d’Hélène, déjà rouges, virèrent en quelques instants au rouge carmin. Willima tapait, fort, vite, sans la moindre pause. A toute volée. Les fesses n’avaient plus le temps de se crisper, elles virevoltaient de droite et de gauche. Elles balançaient, elles gigotaient. Hélène sautillait de plus en plus. Accentuant ainsi la valse folle de ses fesses. Elle ne retenait plus ses cris, modulant une sorte d’incantation :
-         « Ouilleeee ! ailleee !!! ahhhhh !!! »
Et soudain, alors qu’elle était restée depuis le début les mains accrochées au siège et la tête baissée, cachée par ses cheveux dénoués, son corps se détendit comme un ressort. Elle se redressa, porta les mains à son derrière, piétina sur place en jappant :
-         « ya ! ya ! ya ! »
Et elle éclata en sanglots. Tout son corps s’agitait. Sa poitrine tressautait. Les larmes sautaient de ses yeux, lui coulaient sur le visage. Elle poursuivit cette danse sur place quelques instants, la bouche entrouverte comme pour chercher de l’air, les yeux exorbités, haletante, puis elle s’écroula sur la chaise, en reprenant spontanément sa position de soumise. William appliqua encore une dizaine de claques en aller et retour, comme pour signifier que c’est au « monsieur » qu’il appartient de décider de quand la fessée cesse, puis il s’arrêta, accorda encore un moment pour qu’Hélène retrouve ses esprits et sa respiration puis murmura d’une voix infiniment douce :
-         « fine, young lady. Get up , you are now a true britisch »[42]

Hélène se releva lentement, frotta encore ses fesses cramoisies, et parvint à souffler :
-         « Thank you, Sir. »
Et, alors que Mary et Jenny l’entouraient et l’embrassaient, elle ajouta :
-         « Thank you for accepting me, my friends »[43]
Et William de conclure :
-         « Et comme les vraies anglaises boivent le thé, vous pourriez remettre vos culottes et le servir, mesdames »
Les trois femmes rirent de bon cœur, enfilèrent en souriant leurs slips, et, en effet, servirent le thé et le cherry. Ainsi ce « tea time » redevint un fort classique « thé de cinq heures » britannique, à la seule différence que les quatre femmes sirotèrent le thé, en levant le petit doigt comme il convient, mais vêtues seulement de leurs sous-vêtements.







[1] Club des passionnés d'histoire de traditions britanniques
[2] - "En Angleterre, la fessée n'est pas pour les enfants, mais pour les épouses, n'est pas ce pas Mary ?
[3] Traduisez, Mary, si pas je vous flanque immédiatement une fessée!
[4] Que signifie « smaking » ?
[5] Et ce n’est pas pour les enfants ?
[6] Les anglais réservent cela à leurs épouses.
[7] De quelles traditions parlez-vous ?
[8] Mais à propos des fessées des épouses britanniques, bien sûr !
[9] «Ed! comment vous pouvez ...! dire de telles choses dans un ...
[10] Assez, Mary ! Préparez vous, derrière nu immédiatement. Hélène va voir si je dis des bêtises.
[11] «Je vous attends, Mary! vous savez que l'attente sera payé par vos fesses! "
[12] Je suis prête, Monsieur.
En tenue et en position, jeune dame !
[13] Je peux, Monsieur ?
[14] Oui, vous pouvez vous frotter les fesses, ma chérie.
[15] Merci, Monsieur.
[16] « Je suis sûr que Helen a réalisé qu'il n'y avait pas de honte "
je

[17] Bien sûr, monsieur.
[18] Maontenant nous pourrions « boire un coup », n’est ce pas ?
[19] Les fesses bleues
[20] Mary comprends mal l’expression française, qui fait allusion à la femelle du chien lévrier, et non à celle du lièvre.
[21] Il est très beau ton cu, tu sais. J’ai été très fier de toi tout à l’heure.
[22] « En tenue pour Jane, s’il te plait, Mary
[23] Je suis sûr que ce sera beau, vous ne pensez pas ? "
[24] Vous avez bon goût, Hélène
[25] Tu sais, c’est aussi un cadeau pour moi.
[26] Hélène s’inquiète que je sois jalouse de ton cadeau
[27] Chérie, il est temps de faire le bilan de la semaine
[28] Aves-vous été une bonne épouse ?
[29] Serez-vous meilleure la semaine prochaine ?
[30] Oui, bien-sûr, Monsieur.
[31] Je n’en suis pas sûre, Monsieur
[32] La première pour toi, chérie
[33] Et celle-ci pour Jenny
[34] Tu connais la règle
[35] Surtout si les femmes ne sont pas sages aujourd’hui.
[36] Avec eux … mais pourquoi ?
[37] Dis-leur que nous acceptons, si tu le souhaites aussi
[38] Merci de m’avoir accompagnée, madame
[39] Pourriez vous m’aider ?

[40] Je pense qu’Hélène mérit d’être une épouse britannique
[41] Maintenant la vraie fessée commence, jeune dame
[42] Très bien, jeune dame. Relevez-vous, vous êtes maintenant une vraie anglaise.
[43] Merci de m’accepter parmi vous, mes amies.