jeudi 27 septembre 2018

Libres contraintes 2ème partie

Libres contraintes
Deuxième partie : « Notre place »

Luc a convaincu Aurélie, sa compagne, de passer une soirée au « LibertéS », un bar coquin. Ils y rencontrent Bernard et Marie, un couple d’habitués, et leurs amis Jean et Lucie. Ils apprennent que marie ne porte jamais de culotte, et Lucie retire la sienne aux toilettes et tente de convaincre Aurélie de faire de même.

Explications

« Fais moi confiance »




J’avais bien compris que Lucie me proposait tout simplement – si on peut dire – de faire comme elle. Proposition qui, bien sûr, était pour le moins déstabilisante. Certes, il m’était déjà arrivé, une fois ou deux, de sortir sans slip, une fois au retour de la plage alors que je n’avais pas de sous-vêtement sec, une autre fois pour répondre à un « pas chiche » de Luc lors d’un repas au restaurant. Mais, les deux fois, je portais des robes longues, genre djellaba, ce qui explique ma remarque à propos de celle de Marie. Faire la même chose avec la jupe droite et largement au-dessus du genoux que j’avais choisie pour cette soirée était autrement plus risqué. Comme si elle avait entendu mes craintes sans même que le les exprime, Lucie argumenta :
« Personne ne le verra, tu sais.Après tout, personne ne voit ta culotte, alors pourquoi verrait-on que tu n’en as pas ? »
Je dois reconnaître que le raisonnement était imparable, même s’il ne me convainquait pas vraiment. Alors mon amie poursuivit :
« Pour Marie, c’est différent, tu l’as vu Bernard est … comment dire...autoritaire, mais tu as bien vu aussi qu’elle l’accepte volontiers. Je sais bien que Jean ne me demanderais jamais de faire la même chose, je n’y suis pas prête. Il lui suffira de comprendre que je n’ai fait, et que c’est pour lui faire plaisir. Pas pour les autres »
Je ne voulais surtout pas sembler juger la décision de Lucie, aussi je tentais de le lui dire :
« Oui, je comprends. Mais moi … enfin ...c’est différent ...Luc ... »
J’avais du mal à m’exprimer normalement dans une situation qui, d’évidence, ne l’était pas. Cela fit sourire Lucie qui me taquina :
« Tu est sûre que Luc ne serait pas émoustillé de savoir que sa chérie, elle aussi, a adopté le « dress code » d’ici ?  Laisse moi te dire que je suis persuadée du contraire !»
Je dois bien avouer qu’elle n’avait pas tort. Si Luc avait pris l’initiative de m’amener dans ce lieu, s’il m’avait amenée à traverser la salle le corsage largement ouvert, et enfin s’il avait accepté l’invitation de ce couple, c’est manifestement que l’ambiance du lieu correspondait à des envies d’exhibition de ma part. Et le souvenir de ce repas lors duquel j’avais omis de mettre un slip sous ma longue robe me confirmait que l’idée le titillait, même si, à l’époque, il n’y avait que lui qui l’ait su. Par ailleurs, je devais bien convenir qu’en effet, même avec ma jupe relativement courte, il n’y avait pas vraiment de risque que l’absence de culotte soit visible, à moins, bien sûr, de faire comme Marie, ce qui était évidemment impensable pour moi. En fait, le seul fait que je me fasse ces réflexions montre que, si je n’avais pas encore décidé de suivre la proposition de Lucie, j’acceptais déjà au moins de me poser la question. Pour me convaincre, Lucie ajouta :
« Tu peux me faire confiance, et tu peux faire confiance aussi à mon mari et à Bernard. Je le connais depuis longtemps, je t’assure qu’il respectera tes limites. 
Comme je ne répondais pas, et le seul fait que je ne refuse pas explicitement et sans discussion possible montre bien que je m’étais déjà engagée, sans en être consciente, sur un chemin nouveau, elle poursuivit :
« Franchement, si tu as suivi ton mari ici, c’est bien pour découvrir, non ? Alors, crois moi, c’est le moment ...nele laisse pas passer »
Je ne peux pas dire qu’elle m’ait vraiment convaincue. Mais quelque chose avait bel et bien cédé en moi. Je me suis plutôt dit « après tout … advienne que pourra » et, sans répondre avec des mots, je me suis retournée, comme si le fait de ne plus voir ma nouvelle amie me protégeais. J’ai farfouillé un instant sous ma jupette, et j’ai bel et bien retiré ma culotte que j’ai immédiatement fourrée dans mon sac à main. Lucie m’a embrassée sur la joue en murmurant :
« Tu as fait le bon choix, tu verras »
J’ai pris le temps de me laver les mains, de remettre mes cheveux en ordre et de tirer machinalement sur ma jupe, ce qui a amené ce commentaire de Lucie :
« Voilà … il ni a que toi et moi qui le sachions, nous pouvons rejoindre les autres je pense »
Et c’est ce que nous avons fait.

Sans !

J’ai donc à nouveau traversé les quelques mètres qui séparaient les toilettes de la table de nos amis. Avec une sorte de creux à l’estomac, bien que je sois tout à fait consciente que rien n’indiquait l’absence de sous-vêtement. Et quand je me suis assise à côté de Luc, je sais que, toujours d’un geste presque machinal, j’ai tiré sur le bas de ma jupe. Galamment, Bernard a salué notre retour :
« Ah ! Vous voilà revenues, chères amies, vous nous manquiez ... »
Gentiment, il tendit un verre à Lucie et à moi, et après que nous ayons trinqué, il leva son verre en disant :
« A la santé de nos nouveaux amis, en espérant qu’ils nous feront l’honneur de nous laisser leur faire découvrir notre monde »
Personne ne s’avisa de lui demander ce qu’il entendait par là. Il prit alors l’initiative de préciser, en s’adressant directement à moi :
« Vous voyez, chère amie, ici, la seule règle, c’est la liberté. La liberté pour tous, et pour toutes. Celle, pour nous, messieurs, de suggérer, de demander, voire d’ordonner, mais aussi celle des dames de décider »
Ce n’était pas une question, je n’avais donC rien à répondre, et je me contentais de hocher la tête en signe d’acquiescement. Manifestement, il tenait à être sûr que j’avais bien compris ce qu’il voulait dire, aussi précis-t-il :
« Ainsi, il appartient à Lucie, et à elle seule, de nous faire partager vos petits secrets – ou en tous cas les siens – si elle le souhaite. »
Et, se tournant cette fois vers elle il demanda, mais était-ce vraiment une question :
« Vous me comprenez bien, Lucie ? »
En effet, celle-ci avait parfaitement compris, puisqu’elle omit de répondre directement mais, après m’avoir adressé un sourire et une sorte de clin d’œil à peine esquissé, elle sortit tranquillement le slip qu’elle avait ôté dans les toilettes et le tendis, sans rien faire pour dissimuler de quoi il s’agissait, à son mari. Celui-ci en pris possession, le tripota un instant entre ses doigts comme pour en apprécier le toucher, puis le mis dans sa poche en disant :
« Parfait, ma chérie, tu es allée au devant de mes souhaits ... »
Personne ne m’avait rien demandé. Mais je sentais bien que tous attendaient que je fasse ou dise quelque chose. Bien sûr, j’aurais tout à fait pu faire celle qui ne comprenait pas, et je suis persuadée, aujourd’hui, que Bernard n’aurait pas insisté. Quant à mon Luc, il restait silencieux, visiblement un peu dépassé par le cours des événements. Seule Lucie, qui s’était rapprochée de son homme, s’en détacha pour me prendre la main, comme pour m’encourager. Alors, un peu dans le même état d’esprit que celui qui m’avait amenée à retirer ma culotte sur sa suggestion, j’ouvris moi aussi mon sac à main, et j’en retirais le slip. Contrairement à Lucie, je le roulais en boule au creux de ma main, mais je la tendis vers Luc et, sans regarder personne, je le déposais sur ses genoux. Je pense qu’il était plus suffoqué et plus rouge que moi ! Pourtant, il parvint à garder contenance, et, imitant les gestes de Jean, il fourra lui aussi la petite culotte dans sa poche.
« Je vois que vous avez bien compris nos rituels, chère Aurélie, et je vous en félicite. Croyez-moi, je sais que, la première fois, ce n’est pas si facile. Mais, comme on dit, « il n’y a que le premier pas qui compte », n’est-ce pas ? »
Cette fois je pris le parti de répondre, d’un ton aussi naturel que possible :
« Je … je suppose que oui, monsieur »
Une nouvelle fois, Bernard remplit nos verres et leva le sien en disant :
« Mes amis, buvons à ce premier pas, et gageons qu’il sera suivis d’autres, pour notre plus grand plaisir à tous, mais d’abord à notre nouvelle amie »

Conversation entre filles

Jean, qui jusque là était resté muet, comme s’il était évident qu’il appartenait à Bernard de mener le jeu, reposa son verre en disant :
« Messieurs, si nous allions fumer un cigare pour fêter dignement ce moment ? Je suis sûr que ces dames nous y autoriseront, et qu’elles apprécierons de rester un instant entre elles »

« Vos désirs sont des ordres »

C’est Marie qui lui répondit avec un charmant sourire :
« Si vous le souhaitez ainsi, faites donc, messieurs, vous savez que vos désirs sont des ordres pour nous toutes »
Ainsi, non seulement elle permettait aux hommes de nous laisser seules, mais encore, sans avoir l’air d’y toucher, elle m’associer à sa décision de ‘obtempérer aux « désirs » de Jean, et d’affirmer clairement que nous les considérions comme des « ordres »
Une fois nos trois compagnons partis, Marie s’adressa une nouvelle fois à moi :
« J’espère que vous ne m’en voulez pas de vous avoir considéré comme étant déjà des nôtres, ma petite Aurélie  ? « 
Sur le moment, je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle voulait dire par là, et je me suis contenté de répondre, un peu bêtement :
«Heu.. mais non, Madame ...pas du tout »
Spontanément, j’avais utilisé le mot de « madame » pour m’adresser à elle, comme j’avais appelé son mari « monsieur » alors que l’un et l’autre m’appelaient par mon prénom. Lucie prit alors le relais de son amie en suggérant :
« Peut-être faudrait-il que tu expliques à notre nouvelle amie ce que tu entends par là, Marie ? »
Et celle-ci en convint :
« Tu as raison, Lucie. Voyez-vous, ma petite, vous êtes entrée, peut-être à votre corps défendant, dans – comment dirais-je ? – notre petite communauté, vous comprenez ? »
« A vrai dire … pas vraiment, madame .. »
« Soit, alors je vais être plus claire. Voyez-vous, ma chère, Lucie comme moi avons fait le choix, au moins quand nous sommes ici, d’être ce que l’on pourrait qualifier de femmes obéissantes. Je veux dire par là toutes dévouées aux désirs de nos hommes. Et il me semble que votre attitude ce soir nous montre que vous avez toutes les qualités pour nous rejoindre dans cette attitude »
Un peu décontenancée par ce mot de « obéissantes » je bredouillais un vague :
« Ben … je ne sais pas vraiment si ...enfin ...vous voulez dire … ? »
« Je veux dire qu’il me semble que vous êtes, me semble-t-il, prête à être vous aussi, « obéissante », même si je comprend bien que le mot peut vous étonner. Et je suis sûre que vous découvrirez que cette attitude, bien loin d’être un renoncement à la liberté, est au contraire le moyen de vous réaliser pleinement en tant que femme »

« A notre place »

Comme je restais muette, Lucie vint à la rescousse de son amie :
« Marie veut dire qu’il y a de la grandeur,et j’ose dire de la dignité, à choisir – car c’est bien un choix, vous l’avez prouvée par votre attitude ma petite – de revendiquer d’être à notre place de femme en accédant aux désirs de nos hommes, quand bien même ils ne les expriment pas directement, ce qui est le cas du votre »
Je suppose que l’expression « à notre place de femme » m’a amenée une grimace de surprise, puisque Marie voulu s’expliquer :
« Tout à fait ! Je comprends bien que ces termes puissent vous étonner, mais je vous prie de ne pas en rester aux mots, justement. Ne vous méprenez pas, Aurélie, ni Julie ni moi-même ne sommes retournées au dix neuvième siècle, je vous assure. Pour ma part, je travaille, j’ai, comme on dit, une vie sociale, des relations. Et même au sein de mon couple, certains pourraient dire que ... »je porte la culotte »
L’expression, dans la bouche de celle qui nous avait révélé ne jamais porter de slip, amena Julie et moi-même à éclater de rire. Marie elle-même rit de bon cœur en précisant :
« Oui, bien sûr, je parle au sens figuré ! »
J’en profitais pour demander :
« A ce propos, madame, vous … vous n’en portez vraiment .. jamais ? »
La question la fit une nouvelle fois rire franchement :
« Eh non, jamais, depuis plus de dix ans ! Et je ne m’en porte pas plus mal, je vous assure. Ceci dit, à part ici ou lors de rencontres dans ce que l’on pourrait appeler « notre petit monde » je ne le proclame pas sur tous les toits. Je n’ai pas jugé utile d’en informer mes collègues de travail, par exemple. Mais je suppose que vous ne dites pas aux vôtres si vous portez un string ou une culotte tanga, n’est-ce-pas ? »
J’en convint volontiers, et Marie poursuivit ses explications vestimentaires :
« Pour tout vous dire, au début, c’était – et nous en revenons à notre sujet de conversation de départ, seulement dans … disons dans certaines circonstances, et sur décision de mon mari. Puis, j’avoue que je ne me souviens plus vraiment pourquoi, la consigne devint permanente. D’abord la culotte , et le soutien-gorge- furent interdits à la maison, puis l’interdiction fut généralisée. Et aujourd’hui, franchement, même si elle était levée, je pense que je resterait tout à fait volontairement une « sans culotte » »
Avec ces jeux de mots, la conversation était devenue légère et détendue. Pourtant, Marie ne voulait visiblement éluder aucune question, puisqu’elle précisa :
« Bien sûr, pour ne rien cacher, il y avait bien, naguère, certains jours du mois où il me fallait bien … vous me comprenez...mais à mon âge, ce souci est derrière moi »
Bien sûr, je comprenais, et il ne me semblait pas correct d’insister plus sur cet aspect des choses. Par contre je me permis de revenir sur les propos de Marie :
« Si vous me permettez, madame … quand vous disiez qu’au début, c’était seulement « dans certaines circonstances » … que vouliez vous dire ? »

Circonstances

Pour la première fois, j’ai eu l’impression que la question posait problème à Marie, qui échangea un regard avec Julie. Et c’est celle-ci qui vint en quelque sorte à son secours :
« Je ne connais pas tout des … habitudes de Bernard, bien sûr. Mais si j’en juge par celles de Jean, il est vrai qu’il y a des « circonstances » pur reprendre le terme de Marie, où nos chers et tendres – encore que le terme n’est peut-être pas le bon ! - tiennent absolument à l’absence, ou au contraire à la présence de cette fameuse petite culotte qui joue un si grand rôle dans leur imaginaire ... »
Mon incompréhension devant ce discours pour le moins abscons dû être visible, puisque Julie reprit :
« Oui … je ne suis peut-être pas assez explicite. Mais … je ne voudrais pas vous donner de notre petit monde une idée qui vous rebuterait, ou vous choquerait, chère Aurélie.  Ou vous sembler, comment dire, prosélytes»
Cette fois, je comprenais bien qu’elle hésitait à en dire plus. Je ne cachais pas ma curiosité en l’invitant :
«Oh, vous avez … si j’avais dû être choquée ... »
Je n’eus pas besoin d’en dire plus pour que les deux femmes éclatent de rire. Et que Julie réplique :
« Je reconnais que vous n’avez pas appelé police secours, que vous ne vous êtes pas enfuie, ni évanouie. Mais êtes vous sûre de vouloir … en savoir plus sur nos ...perversions ? »
Puisqu’elle adoptait ce ton léger, à la limite de la plaisanterie, je la suivis sur ce terrain :
« Perversions … le mot est … tentant, non ? Et, oui, je suis sûre que ma curiosité est plus forte que mes craintes ! »
Le mot ne tomba pas dans l’oreille de sourdes. Marie le reprit au vol :
« Ah ah ! Vous êtes curieuse, jeune fille ! »
Et Julie en remit une couche :
« Et la curiosité est un vilain défaut ! »
L’une et l’autre fronçaient les sourcils de manière caricaturale. Pour ma part, restant dans cette sorte de jeu de rôle qui se mettait en place sans que nous ne l’ayons explicitement décidé, je baissais les yeux comme une gamine prise en faute en bredouillant :
« Oui … je l’avoue, mesdames »
Elles échangèrent un nouveau coup d’œil complice, comprenant bien que mon attitude allait leur permettre d’exprimer les choses de manière plus facile. Marie fit mine d’interroger son amie :
« Si Jean te surprenait en flagrant défaut de curiosité, qu’arriverait-il chez vous ? »
Julie répondit sur le même ton :
« Oh, tu le sais bien ! Il arriverait la même chose que chez toi ! »
Mais son amie insista :
« Tu ne vas pas me mettre toi aussi à parler par périphrases ! A moins que tu en aie honte ? »
Ici Julie sembla se raidir, comme si son amie l’avait insultée. Et c’est beaucoup plus sérieusement, qu’elle répondit :
« Ah mais certainement pas ! Il n’y a à mes yeux aucune honte à dire que, dans ce cas là, j’en prendrais une bonne ! »
Mais Marie, intraitable, voulait lui en faire dire plus. Et elle insista :
« Une ? Mais … une quoi »
Julie explosa alors, et d’une voix tellement assurée que je pense que nos voisins ont pu entendre :
« Une bonne fessée!Voilà, ça vous va ? »

Avant … et après

En effet, « voilà » Le mot avait éclaté comme un pétard. (Ce n’est qu’en écrivant ces lignes que je me rend compte du double sens du mot) Marie voulu détendre l’atmosphère:
« Vous voyez, Aurélie, le plafond n’est pas tombé ! Eh oui, pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure, s’il y a bien une circonstance » où ces messieurs, en tout cas le mien, tiennent à ce que nous portions une petite culotte, c’est bien celle-là. Je veux dire quand l’idée leur vient de nous coller une fessée »
Curieusement, et même si, sincèrement, je n’avais en rien anticipé cette révélation – car s’en était bien une – sur la vie de couple de mes nouvelles amies, le mot ne me stupéfia pas vraiment. Pourtant, Julie voulu aller plus loin dans les explications :
« Eh bien oui ! Au risque de vous faire fuir, ma petite, il nous faut dire les choses sans tourner autour du pot. Non seulement nos maîtres et seigneurs comme on dit aiment nous imposer de laisser voir ce que, d’habitude, on cache, mais en plus il leur arrive de se montrer ...autoritaires »
Marie prit le relais :
« Et leur autorité, ce sont nos fesses qui en font les frais ! »
C’était, maintenant, comme une sorte de ping-pong entre elles, chacune rebondissant sur les révélations de l’autre :
« Autrement dit, nous nous retrouvons l’une et l’autre assez régulièrement ... »
« Les fesses à l’air, mais surtout les fesses rouges ! »
« Et voilà ...le panpan cucu ! »
« Et comme le disent nos chers compagnons ... »
Marie articula en séparant bien les syllabes, d’une manière si drôle que Julie et moi éclatâmes de rire :
« La fessée – c’est – cul – nu ! »
Et Julie poursuivit, mais cette fois plus sérieusement :
« Et justement, c’est le seul cas où ils aiment assez que … nous portions une culotte ! »
Marie acquiesça d’un mouvement de tête, et, se tournant vers moi :
« Vous comprenez pourquoi … ? »
La question était, pour le moins, inattendue. Je venais de comprendre que mes deux nouvelles amies recevaient parfois la fessée, que celle-ci se recevait « cul nu » mais en même temps que leurs hommes voulaient qu’elles portent un slip.C’était, pour le moins, paradoxal. Bêtement je répondis :
« Ben ...non ...pour ...vous protéger ? »
Avec le recul, je comprend que ma sortie les ait fait rires aux éclats. Julie hoqueta :
« Ah ça non ! Ce n’est pas leur souci ! Bien au contraire ! »
Hilare aussi, Marie poursuivit :
« Ne nos en veuillez pas de rire, ma petite. Nous ne nous moquons pas. Mais il faut vous dire que ces messieurs considèrent qu’une fessée nécessite que celle qui va la recevoir soit déculottée. Voilà »
Sentencieuse, Julie énonça l’évidence :
« Et pour être déculottée, eh bien il faut bien qu’on ait une culotte ...CQFD »
Bien sûr, je commençais à comprendre. Mais Marie poursuivit les explications :
« Voilà les « circonstances » auxquelles nous faisions allusion. Pour ma part, Bernard est tellement habitué à ma tenue qu’il a fini par renoncer à ce déculottage , et ça fait déjà un bon moment qu’il se contente de découvrir en retroussant »
« Tandis que Jean, peut-être plus traditionaliste, tient absolument à baisser le slip, il considère que c’est une condition incontournable pour une vraie fessée »
Compléta Julie en poursuivant :
« Par contre Bernard et Jean ont au moins un point commun sur ce plan ! »
Marie confirmant :
« C’est qu’après … culotte interdite ! »
Je pense qu’elle allait poursuivre, mais elle interrompit, voyant que les trois hommes nous rejoignaient.

Libres contraintes 1er parteie

Libres contraintes

Première partie : Découvertes


Découverte du « LibertéS »


Le « LibertéS

De l’extérieur, le « LibertéS » ne paye pas vraiment de mine. Une porte vitrée mais obscurcie par un rideau, ouvre sur une sorte d’entré d’hôtel, avec un comptoir derrière lequel trône une dame d’une cinquantaine d’année, en robe noire plutôt stricte et qui demande à Luc, mon compagnon :
« Vous êtes parrainé, monsieur dame ? »
La question ne m’étonne pas, Luc m’a expliqué que, pour entrer dans ce club qui a le statut de « club privé » il faut, en effet, être inscrit, et pour ce faire être proposé par un membre du club. Cela fait plusieurs semaines que Luc me parle de cet endroit que fréquente un de ses collègues de travail, qui lui a proposé de l’y introduire. Quand il m’en a parlé pour la première fois, j’avoue que j’ai réagit assez vigoureusement. L’idée qu’il me propose out de go de fréquenter un club libertin ou échangiste m’avait mise en colère. Mais il est revenu sur la question en m’affirmant que son ami lui avait garanti que cet endroit n’était pas ce que j’imaginais et que si, en effet, certains membres passaient « derrière » beaucoup d’autres se limitaient à boire un cocktail dans une salle confortable et où, quand même, les serveuses étaient un peu moins habillées que ans les bistro ordinaires. J’avais alors choisi de plutôt prendre les choses à la rigolade en l’accusant de surtout vouloir se « rincer l’œil » en matant les serveuses. Beau joueur il avait admis qu’en effet « il n’y a pas de mal à regarder ce qui est beau » mais avait aussi mis en avant ce que son ami lui avait présenté comme « une ambiance » Après de longs échanges à ce propos, j’ai fini par accepter l’idée de l’accompagner dans ce club, mais en lui faisant promettre qu’en aucun cas il ne serait question de passer « derrière » En effet, l’ami habitué des lieux lui avait dit que les couples qui voulaient découvrir un univers plus libertin passaient dans les salles dédiées à ce genre de relation, « derrière » une porte dissimulé par un rideau. Luc m’avait assuré qu’il n’était pas question pour nous de faire de même, ce qui m’avait amené à me retrouver, ce vendredi soir, dans cette entrée assez quelconque.
A la question de la dame, Luc réponds :
« Oui, nous venons de la part de Henri-Pol »
Visiblement, le nom de ce collègue joue le rôle de Sésame, puisse qu’aussitôt la dame s’écrit :
« Ah, mais bien sûr ! Henri-Pol m’a dit qu’il vous avait proposé de nous rendre visite. Il n’est pas là, ce soir, mais je suis toujours heureuse de recevoir ses amis »
Elle nous invite alors à déposer nos manteaux au vestiaire, nous sommes en hiver, et nous invite à entrer.

Servantes accortes

Je découvre les lieux, assez conformes à ce que l’ami de Luc lui en avait dit. Une salle plongée dans une demi pénombre, seulement éclairée par des petites lampes sur pieds posées sur des petites tables, un grand comptoir orné de barres de cuivres comme dans n’importe quel bar un peu cossu, et quelques coins plus « salon » avec des canapés en velours rouge et des tables basses. Comme il le lui avait dit aussi, un pianiste tapote une musique plutôt de bonne qualité.
La dame de l’accueil, qui nous a demandé de « l’appeler Jeanne  comme tout le monde ici » nous accompagne, et elle appelle une des serveuses en lui demandant :
« Ingrid, tu veux bien installer nos amis ? Ce sont des amis de Monsieur Henri-Pol »
Je découvre aussi que la-dite Ingrid, une fille plutôt grande, blonde aux cheveux courts, porte la tenue traditionnelle des « servantes accortes » Une robe noire assez courte, très décolletée, et un petit tablier blanc sur le devant. Elle nous sourie, puis nous invite à nous installer à une table en nous proposant de consulter la carte. Tandis que Luc choisit son cocktail, mes yeux s’habituent peu à peu à la pénombre, et je distingue les autres consommateurs. Il me semble que la plupart sont plus âgés que nous, et rien dans leurs attitudes ne pourrait laisser penser que nous sommes dans un club libertin. A peine certains sont-ils un peu proches l’un de l’autre, mais aucun geste ne m’apparaît comme ambigu, et il me semble que les dames ne portent pas des tenues particulièrement suggestives. Par contre, quand Ingrid nous amène nos verres, et qu’elle se penche vers la table, on ne peut pas ignorer que sa poitrine, du reste plutôt menue, est nue sous sa robe, et bien entendu il me suffit d’un coup d’œil à Luc pour être sûre que cela ne lui a pas échappé.
Dans d’autres circonstances, voir ainsi mon compagnon laisser traîner ses yeux dans un corsage m’aurait probablement horripilé. Mais là, curieusement, je ne ressent pas une once de jalousie, et même je m’en amuse en taquinant Luc :
« Eh ben … tu as de bons yeux on dirait ! Le spectacle vous plaît, monsieur ? »
Visiblement, il se demande si « c’est du lard ou du cochon » et, prudemment, il bredouille :
« Heu .. en effet … mais ... »
Il a l’air si piteux qu’il me fait pitié et je renonce à continuer à le titiller :
«Cool, chéri … pas de problème … si on est venu ici … j’avais bien compris qu’on ne serait pas au repas annuel du patronage ! Profite ! »
Pourtant je en renonce pas à ajouter perfidement :
« ...je ne te savais pas amateur de micro - nénés ! »
Cette fois, il comprends que je plaisante, et aussitôt, il entre lui aussi dans le jeu :
« Tu sais bien que j’aime mieux les lolos généreux, ma chérie … mais je suis bien obligé de faire avec … ce qu’on veut bien me laisser voir ! »

Prise à mon propre jeu

Je dois bien avouer que, sur ce coup là, il me prend à mon propre jeu. Mais, puisqu’il veut jouer, jouons ! Pour cette sortie, il m’a semblé qu’il convenait que ma tenue soit assez élégante pour être en accord avec les lieux, tout en ne risquant pas de passer pour provocante. J’ai donc choisi une jupe noire droite, moulante sans excès, qui m’arrive un peu au dessus du genoux, et un chemisier écru par dessus lequel j’ai un châle ramené sur ma poitrine. En regardant Luc droit dans les yeux, j’écarte les pans du châle et, en laissant dépasser le bout de ma langue, je défais le deuxième bouton du chemisier en murmurant sensuellement :
« Cela vous convient … monsieur ? »
Il a bien compris le jeu et il se contente d’une petite grimace d’insatisfaction, puis d’une moue dont la signification est d’autant plus évidente qu’il l’appui par un geste discret en écartant le pouce et l’index. Ainsi celui que j’ai, sans savoir vraiment pourquoi cette idée m’est venue, d’appeler cérémonieusement « monsieur » en veut … un peu plus. Avant d’obtempérer, je jette un coup d’œil à la ronde, histoire de vérifier si les autres consommateurs risquent de voir mon manège. Je suis vite rassurée, en constatant qu’aucun d’entre eux n’a l’air de regarder vers nous, d’autant que la lumière tamisée de la lampe n’éclaire que faiblement. Alors, mes yeux reviennent vers ceux de Luc, et j’ouvre un troisième bouton,en ayant même soin d’écarter un peu le vêtement, très consciente qu’ainsi je découvre le haut de mon soutien-gorge gris perle.
Beau joueur, Luc manifeste sa satisfaction par un sourire complice et me prends les mains par dessus la table. Il se penche un peu vers moi et souffle :
« Cela me convient parfaitement ...pour l’instant »
Je ne relève pas les derniers mots, mais, moitié restant dans le jeu, moitié sincère, je réponds :
« J’en suis ravie … mais que cela ne t’empêche pas de … découvrir les autres richesses de l’endroit. Les miens … tu peux les voir tous les jours »

Laisser voir

Il faut croire que l’ambiance du lieu a eu de l’influence sur mon humeur. Non seulement je viens de jouer les allumeuses en montrant presque le moitié de mes seins dans un lieu public, mais voilà que j’invite directement mon homme à regarder ceux d’autres femmes. Luc comprends bien la situation puisqu’il rétorque, en souriant :
« Mais … c’est bien mon intention »
Mais en ajoutant aussitôt :
« Encore que découvrir les tiens comme ça ... »
« Tu aimes ? »
« Tu en doutes ? »
« Même si ... »
« Même si quoi, ma chérie ? »
« Même si d’autres pourraient ... »
« Pourraient voir aussi ? Mais … bien sûr ! »
Redevenu soudain plus sérieux, il ajoute :
« Tu sais, ceux qui viennent ici ne le font pas seulement pour voir, mais aussi pour laisser voir ... »
« Tu veux dire … laisser voir ...leurs femmes ! »
Luc ne cherche pas à tergiverser :
« Mais … oui. »

La femme en noir

Et il continue plus bas, en me désignant d’un mouvement de tête un point derrière moi :
« Regarde la femme brune en noir près du bar … tu penses que c’est par inadvertance … ? »
Pour me donner une raison valable de me retourner, je fais tomber mon châle, tout en sachant que cela dévoile encore un peu plus mon décolleté, et, en le ramassant, je regarde dans la direction indiquée. La femme que Luc me désigne est une grande brune, qui me semble avoir une bonne cinquantaine d’années, assise sur une des banquettes d’un coin salon, à côté d’un homme visiblement plus vieux qu’elle qui la tient serrée contre lui. Malgré le manque de lumière, je constate que sa robe noire plutôt sage est remontée très haut sur ses cuisses. Bien que je me retourne rapidement, mon regard a eu le temps de croiser furtivement celui de la dame et, en un éclair, je suis sûre qu’elle s’est rendu compte que je la regardais et elle a surtout, tout aussi furtivement mais sans le moindre doute, écarté un peu plus les jambes. Mouvement qui n’a pas échappé à Luc qui me le confirme en disant :
« Tu vois … visiblement cela n’a pas choqué celui qui l’accompagne … »
en poursuivant plus bas, mais les yeux toujours fixés sur ce couple :
« puisqu’il vient de pose la main sur … ce que la dame propose si généreusement »
Je ne me retourne pas pour vérifier, mais je prends sa remarque comme un défi. Et comme je n’ai jamais pu résister à un défi, je recule un peu ma chaise de la table, et je croise délibérément les jambes, laissant ainsi ma jupe remonter un peu plus. Cette fois, les yeux de Luc reviennent bien vers ce que je lui montre et, les yeux brillants il me félicite :
« Oui … c’est bien comme ça, ma chérie. »
Il me prouve aussi que la demi pénombre ne l’empêche pas de voir clair en ajoutant :
« Surtout que … tu as mis des bas ! »
En effet, alors que, dans la vie courante, je portes le plus souvent de collants, pour ce soir, j’ai fait le choix de bas « qui tiennent seuls » Et la remarque de Luc me montre que ma posture suffit à découvrir ceux-ci au moins jusqu’à hauteur de la jarretelle en dentelles. Je sais que Luc est un fana des bas. Il m’a même convaincue d’acheter un porte-jarretelles qu’il m’ait arrivé de porter pour des sorties en amoureux. Je réponds donc en souriant :
« Mais c’est pour te plaire, mon chéri. »

« Seul à profiter »

ll manifeste sa satisfaction par une mimique sans ambiguïté, mais en rétorquant :
« J’en suis ravi … mais ... »
Comme il ne termine pas sa phrase, je l’invite à poursuivre :
« Mais … ? »
Il plante son regard dans mes yeux et lâche tout de go :
« Je suis bien le seul à profiter de toutes ces belles choses ! »
Cette fois, je comprends que mon Luc a fait un pas de plus. Certes, je veux croire que nous sommes toujours dans le jeu. Mais en même temps, je comprends bien que, constatant que, jusque là, j’ai répondu à ces invitations, même justes suggérées, il me pousse à aller plus loin. Il vient, tout simplement, de regretter que personne d’autre que lui ne puisse « profiter », selon sa propre expression, de ce que je lui montre. En acceptant de l’accompagner dans ce bar, je savais évidemment qu’il ne s’agissait pas « tout à fait » d’un établissement ordinaire. Prudente, j’avais bien établi les limites, et Luc s’était engagé à ne pas envisager d’aller plus loin que cette salle, apparemment, assez semblable à l’importe quelle salle de bar un peu « cosy » Or, lui et moi, venons de constater que, même ici, certains – ou en l’occurrence certaines- adoptent des postures pour le moins équivoques, à moins qu’il faille dire au contraire « sans équivoque » J’ai bien évidemment très bien compris ce que Luc a derrière la tête, si l’on peut dire. En même temps, il l’a suggéré de manière assez allusive pour que je sache que je peux tout à fait faire celle qui ne comprend pas. Je connais assez Luc pour être à peu près sûr que, si je faisais ce choix, il aurait l’élégance de ne pas insister. Pourtant, après un instant d’hésitation, je ne le fais pas. Je ne réponds pourtant pas directement à sa remarque. Je n’ai pas envie – ou pas le culot – d’exprimer verbalement mon accord. Je choisis donc de faire plutôt que de dire. Je me contente d’un discret signe d’acquiescement de la tête, et je me lève.

Le regard de l’homme

D’un geste plus machinal que volontaire, je tapote ma jupe pour la remettre en place. Je n’allais quand même pas la laisser ainsi retroussée. Mais je ne rectifie rien à l’ouverture de mon chemisier et, quand je quitte la table pour me diriger vers le fond de la salle où se trouvent les toilettes, je sais fort bien que celui-ci est largement ouvert et laisse voir très directement l’arrondi de ma poitrine et le soutien gorge qui la maintient. Curieusement, je ne ressent ni gêne ni angoisse. Et c’est d’un pas tranquille, assuré, que je traverse la salle. Quand j’arrive à quelques pas de la table de la dame en noir, une nouvelle fois, mon regard croise le sien. Il me semble y voir une sorte de sourire encourageant, et je constate que, tout en caressant franchement la cuisse de sa voisine, son compagnon, lui aussi, me regarde tout aussi franchement. Je sens autant que je ne vois ce regard qui se fixe sur mon décolleté. Pourtant, je ne fais rien pour ramener les pans du chemisier pour les cacher. J’assume. Et, une fois dépassé leur table, je sens aussi, je dirais presque physiquement, ce regard, mais cette fois sur mon derrière qui tend ma jupe. Une fois dans les toilettes, et un peu pour ne pas y être venue pour rien, un peu aussi pour y rester un temps raisonnable, j’en profite pour un petit pipi. En baissant ma culotte, je suis presque étonné de remarquer qu’elle … est un peu moite. Je ne cède pourtant pas au mythe, ou à la caricature de la femme qui se touche dans les chiottes, et je remonte prestement mon slip avant de sortir de la cabine et de me laver les mains. Puis je sors et retraverse la salle pour rejoindre la table où m’attends Luc.
Je dois donc, bien sûr, une nouvelle fois repasser près de la table de « la femme en noir » et de son compagnon au regard … insistant. Mais ils sont cette fois debout, et un autre couple les a rejoints. Un homme rondouillard, et une femme elle aussi fort ronde, un peu boudinée dans une robe moulant ses formes opulentes. Au moment où j’arrive près de leur table, une nouvelle fois, l’homme me regarde avec une sorte de sourire, et je vois que l’autre couple se dirige vers l’autre côté du bar, et disparaît derrière un rideau de velours grenat, tandis que la dame en noir et l’autre homme les saluent mais restent sur place.. D’emblée, je comprends que c’est par là que certains clients passent « derrière » Et, si je ne l’avais pas remarqué, Luc m’ouvrirait les yeux, puisqu’il me fait remarquer, mi-figue, mi-raisin :
« Tu vois, visiblement ce sont des habitués … peut-être que ton passage va donner un peu de peps au monsieur ? »

« Mon mari aimerait »

Je ne tiens pas à répondre autrement que par un léger haussement d’épaules, et je plonge le nez dans mon verre de cocktail. Et c’est à ce moment qu’une femme s’approche de notre table. Je l’ai vu se lever d’une table à laquelle elle était installée avec un homme en costume gris anthracite. Vêtue d’une longue robe écrue qui tombe jusqu’à ses cheville, elle a les cheveux gris coupés très courts, presque en brosse. Quand elle est prés de notre table, je remarque des yeux gris eux aussi, et les rides en griffe qui les entourent. Elle se penche vers nous, et s’adresse directement à Luc :
« Bonsoir, monsieur, mon mari aimerait que vous vous joigniez à nous, si vous n’attendez personne, bien sûr »
Je vois bien que Luc est un peu étonné par cette intrusion, et de mon côté je suis un peu interloquée par le fait que cette grande dame,, semble superbement ignorer ma présence. Comme Luc semble hésiter, la dame insiste, allant au-devant de ce qu’elle pense probablement être sa réticence :
« En tout bien tout honneur, bien sûr. Mon mari serait heureux de vous faire découvrir ce lieu où vous semblez venir pour la première fois »
Esquivant l’invitation, Luc réponds cependant à ce qui est bel et bien une question :
« En effet, Aurélie et moi n’étions jamais venus ... »
Je lui sais gré de faire remarquer ma présence, mais la dame ne semble pas, elle, le remarquer, elle continue à ne s’adresser qu’à Luc, comme si celui-ci avait déjà accepté sa proposition :
« Alors, accompagnez moi, mon mari nous attends au petit salon là-bas »
Un instant, je me demande pourquoi elle fait toujours précéder ses phrases de cette référence à son mari. Mais surtout je croise le regard interrogatif de Luc. Je comprends qu’il ne veut pas accepter l’invitation sans mon accord. Même si je suis pour le moins exaspérée par le fait qu’elle ne se soit adressée qu’à Luc comme si je n’existait pas, je comprends que refuser la proposition serait presque impoli. Et, par ailleurs, je dois bien avouer que la proposition de « nous faire découvrir les lieux » me séduit.Depuis que nous sommes arrivés dans cette salle, son ambiance m’intrigue. A la fois confortable, correcte, presque élégante et distinguée, et puis ces gestes, ces attitudes, les cuisses largement dénudées de « la dame en noir », la main de son compagnon sur celles-ci, mais aussi ces regards que j’ai affronté et qui, l’état de mon slip en atteste, ne m’ont pas laissée indifférente. Alors, d’un bref mouvement de tête assorti d ‘un haussement d’épaules signifiant « après tout pourquoi pas » je lui fait part de mon accord. Il comprend aussitôt et réponds :
« Avec plaisir, madame. »
« Marie, si vous voulez bien »
Indique-t-elle en souriant à Luc.
Il me tends la main, et nous emboîtons le pas à cette longue silhouette, moulée dans cette robe écrue qui balance au gré de sa marche en liane, après que j’ai ramené les pans de mon chemisier sur ma poitrine. Comme elle nous l’a annoncé, elle nous amène jusqu’au « petit salon », deux banquettes en angle encadrant une table basse sur laquelle trône déjà une bouteille de champagne dans un sceau et des flûtes.

Découverte des habitudes

Pas d’équivoques

Mais l’homme qui accompagne celle qui vient de nous amener à lui, un monsieur élégant, n’est pas seul. La « femme en noir » et l’homme « au regard » sont là, . Marie s’adresse à lui :
« Aurélie et ... »
Peut-être, en effet, ne se rend-elle compte qu’à cet instant, elle ne connaît pas le prénom de l’homme à qui elle s’est adressée. Le comprenant, Luc va au-devant de sa question en s’inclinant en disant :
« Luc »
L’homme qui accompagne Marie s’incline de la même manière en se présentant lui-même :
« Bernard »
et il continue les présentations en désignant d’un geste de la main :
« Marie, mon épouse ; Jean et Lucie, son amie »
Sur l’invitation de Bernard, les trois couples prennent place autour de la table basse. Luc et moi sur un des canapés, Bernard et Marie sur l’autre, tandis que Jean approche un fauteuil et s’y assoit, en prenant tout simplement son amie sur ses genoux, et en remontant derechef sa robe pour poser une nouvelle fois la main sur sa cuisse. Bernard continue à faire les présentations, en s’adressant Luc :
« Nos amis Jean et Lucie sont, comme nous, des habitués de ces lieux, nous avions prévus de nous retrouver ici ce soir. Mais plutôt que de passer « derrière », j’ai souhaité vous proposer de vous accueillir, mon cher Luc »
Ainsi, il confirme sans barguigner ce que nous avait laissé entendre son épouse, c’est bien lui qui a prit l’initiative de nous inviter à les rejoindre. Poliment, Luc le remercie :
« Et … c’est très gentil à vous, monsieur. »
Comme s’il avait perçu l’hésitation dans la voix de Luc et compris mes réticences, Bernard explique :
« Je parle bien du bar, seulement du bar, il ne faut pas brûler les étapes, et vous verrez que l’on peut déjà y faire d’intéressantes découvertes »
D’une part, ces propos me rassurent, Bernard a bien compris que nous n’envisagions pas d’aller au-delà de la salle où nous nous trouvons et où je suis bien placée pour avoir déjà compris qu’en effet, on pouvait y faire ce qu’il appelle presque drôlement « des découvertes » Et, sur le moment, je n’accorde pas vraiment d’importance à son « il ne faut pas brûler les étapes » Il continue ensuite, en vantant les qualités esthétiques des serveuses, mais en soulignant aussi qu’aucun des client ne se permet le moindre « geste équivoque à leur endroit » Ce mot me fait sourire, car je pense immédiatement in-petto que, si gestes il y avaient, il est probable qu’ils auraient plutôt concerné leurs… envers ! Mais, bien sûr, je ne partage pas cette remarque ironique avec qui que se soit, tout en étant sûre, au plissement de ces yeux, que Luc s’est fait la même réflexion. Ceci dit, je dois bien reconnaître qu’en effet, les serveuses, aussi affriolantes que soient leurs tenues, ne semblent pas être en quoi que se soit importunées par les clients. Je dirais même que ceux-ci se comportent plutôt de façon plus correcte que dans bien des bars ordinaires.

Pas les clientes.

Comme s’il avait suivi mes pensées, Bernard explique :
« Bien sûr, leur tenue n’est pas tout à fait, comment dirai-je, classique. Et je mentirais en disant que les messieurs qui fréquentent ces lieux ferments les yeux ou s’écrient comme Tartuffe «cachez ce sein que je ne saurais voir »  Mais qui pourrait nous reprocher de regarder les belles choses ? Regarder seulement, « avec les yeux » comme on dit aux enfants. De toutes manières, madame Ingrid veille au grain. Vous savez, elle a des principes très stricts : « on ne touche pas » et « elles gardent la culotte »
Alors que Bernard nous tenait ce discours pour le moins paradoxal, présentant presque la tenancière des lieux comme une militante d’une ligue de vertu, Jean interromps en rigolant ouvertement :
« Pour ces demoiselles, en tout cas ! »
Et Bernard confirme, sur le même ton :
« Heureusement, que les règles ne s’imposent pas aussi aux clientes, sinon je serais contraint de venir seul ! »
L’incompréhension doit se voir sur le visage de Luc et sur le mien, alors, fort simplement, Marie se penche vers nous en disant :
« Mon mari tient à faire savoir aux nouveau qu’en effet, pour ma part, je n’en porte jamais ...et que personne ne m’en tient rigueur »
Incapable de résister à ce que, sur le moment, je prend pour un bon mot, je réplique du tac au tac :
« Il est vrai que ce serait plus facile avec une robe comme la votre que pour moi ou pour madame ... »
Marie ne réponds pas, se contentant de sourire d’un air un peu énigmatique, mais Bernard, lui réagit immédiatement :
« Que voulez vois dire par là, Aurélie ? »
Je me mord les lèvres, consciente de m’engager sur un terrain miné, mais je suis bien obligé de répondre :
« Je veux dire ...enfin ..qu’avec une jupe longue ...je suppose que c’est plus facile ...non ? »
Bernard continue à me regarder et poursuit :
« Et … pourquoi cela, Aurélie ? »
Je sens que je m’enfonce, mais je ne peux pas m’esquiver :
« Eh bien … parce qu’elle cache plus ...je veux dire...qu’on ne peut pas savoir ... »
Il se réjouit visiblement de mon embarras, mais il me laisse bredouiller avant de se tourner vers Marie et de lui dire :
« Ma chérie, je pense que notre nouvelle amie doute ... »

Montre !

Puis il lance d’un ton bref :
« Montre ! »
Marie le regarde, il confirme ce qui est bien un ordre par un bref signe de la tête. Sans un mot elle se lève, avance d’un pas pour être devant les deux banquettes, et soulève le pan de sa jupe fendue. Faisant apparaître sous nos yeux, mais aussi, inévitablement à ceux des autres consommateurs s’ils tournent leurs regard vers nous, ses fesses nues. Personne ne parle ni ne bouge, sauf Bernard qui reprends :
« Tourne ! »
Et docilement, Marie s’exécute. Elle tourne sur elle-même, faisant ainsi profiter les clients situés de l’autre côté du spectacle. Puis, sur un signe de tête de son mari, elle laisse retomber la jupe et, tranquillement se rassoit. Alors, comme si ce qui vient de de passer était presque banal, son mari continue :
« Oh, mais Marie n’est certainement pas la seule à se passer de … ce détail vestimentaire. Ce n’est pas une règle … mais je dirais presque … une sorte de « dress-code »
Il saute alors du coq à l’âne en interrogeant Luc :
« Ainsi donc, c’est notre ami Henri-Pol qui vous a fait découvrir notre repaire ? C’est un homme de goût, et bon bons conseils »
Tandis que Luc le lui confirme et explique dans quelles circonstances il a rencontré leur ami commun, Lucie, qui était restée silencieuse jusque là, se penche vers moi et me glisse :
« Je vais … me rafraîchir, vous m’accompagnez, mademoiselle ? »

La retirer ?

Je comprend qu’elle veut justifier qu’elle va nous quitter pour passer aux toilettes, et comme pour ma part je l’ai fait quelques instants plus tôt, je m’apprête à décliner son invitation, mais avant que j’ai pu le faire elle insiste :
« Je sais que vous y êtes passée tout à l’heure … cela n’a pas échappé à Jean d’ailleurs, mais venez quand même ... »
L’allusion à mon passage devant eux le chemisier ouvert, et au regard insistant de son mari, me fait curieusement plus rougir que quand ce regard était effectivement braqué sur mes seins. Et, un peu pour éviter qu’elle ne partage sa réflexion avec les autres, je cède à se demande, et je la suis.
Une fois arrivée dans les toilettes, Lucie me lance, avec un sourire mutin :
« Bon, c’est pas de tout ça … mais j’ai aussi vraiment envie de faire pipi moi ! »
Et elle entre dans une des cabines prévue en effet à cet effet, me laissant seule devant les lavabos.Dans le silence de ces lieux, j’entends clairement le bruit cristallin qui ne laisse aucun doute sur le fait qu’il était en effet nécessaire qu’elle vide sa vessie. Curieusement, je ne trouve ce bruit intime ni inconvenant, ni gênant. Il me fait même sourire au point que, quand Lucie me rejoint, je m’exclame :
« Eh bien … ça fait du bien hein ? 
Et elle réponds sans la moindre gêne :
« Tu peux le dire ...ça commençait à me monter aux gencives ! »
Nous rions un moment comme deux gamines, mais alors que, un peu pour me donner une contenance, je me lave les mains tandis qu’elle remet un peu de rouge sur ses lèvres, elle me demande tout à trac :
« Et toi … tu en as une, ce soir ? »
Je comprends qu’on aura peut-être du mal à me croire, mais, sincèrement, sur le moment, je n’ai vraiment pas compris de quoi elle parlait
« Une quoi ? »
« Une culotte ! Tu portes un slip ? Un string ? »
La question était si directe que j’y ai répondu spontanément :
« Ben … oui, bien sûr »
« Oh … bien sûr … tu as pu constater qu’ici … c’est pas aussi évident ! »
Je ne pouvais pas nier que sa réflexion soit frappée au coin du bons sens après ce que Marie nous avait montré et ce que Bernard, dont les derniers mots me revenaient à l’esprit, avait laissé entendre.
« Alors toi ...tu ...non plus ? »
« Ah, si, ce soir, mon Jean avait choisi la tenue « avec » tu vois »
Et avec la même simplicité que Marie quelques instants plus tôt, elle relève le devant de sa robe au dessus de sa taille, découvrant son bas ventre décoré (c’est le mot qui m’est venu spontanément) par un porte jarretelles noir retenant ses bas et, en effet, une culotte couvrante en dentelles de même couleur. Et elle explique benoîtement :
« Il y a comme ça des soirs où il aime ce qu’il appelle « le genre pute » ! »
Certes, le mot est fort, mais il est dit avec une telle simplicité qu’il semble en effet bien adapté aux sous-vêtements de cette femme si digne en apparence. Qui continue, en joignant le geste à la parole :
« Mais après ce que vient de dire Bernard, je pense qu’il ne nous reste qu’à la retirer ! »
Qu’elle ait bel et bien dit « nous » ne m’a, bien sûr pas échappé. Et je suis restée un peu interdite tandis qu’elle, tranquillement, retirait en effet sa culotte sans autre forme de procès. Et elle restait là, la culotte noire à la main, à me regarder, attendant visiblement que je fasse de même. Elle comprit cependant que la chose me semblait hors de ma portée. Alors, elle m’encouragea :
« Tu sais, ma petite, ce n’est pas si terrible … Je connais bien Bernard, tu sais, il ne t’en demandera pas plus que ce que tu peux faire, crois-moi. Et puis, après tout, si tu es venue ici, c’est bien pour … aller là où tu n’es encore jamais allée, non ? »
Il faut bien reconnaître qu’elle n’avait pas tort. Même si j’avais mis très clairement mes conditions avant d’accepter, et je dois bien reconnaître que Luc les avait jusque là tout à fait respecter, je savais bien, au fond de moi, que cette virée au « LibertéS » ne serait pas une soirée tout à fait comme les autres. Du reste, en acceptant d’ouvrir largement mon chemisier, puis de traverser la salle sans me rajuster, j’étais déjà, en fait, allée, « là où je n’étais jamais allée » comme le disait Lucie. Comme si elle suivait mes hésitations, elle reprit :
«Tu ne vas quand même pas … me laisser toute seule. Fais moi confiance, Aurélie, je te promet que tu n’as rien à craindre. »


lundi 24 septembre 2018

La fessée du Père Castor







Les fessée du Père Castor
1er Episode : La Pomme et la Framboise


Chapitre 1 :
« Tu me racontes une histoire, Père Castor ? »
Une « fessérotique »
La petite Pomme , une gamine qu’on surnommait ainsi à cause de ses pommettes rouges, était sur les genoux du Père Castor. Comme souvent, elle lui demanda, de sa petite voix de fillette :

« Dis, Père Castor, tu me racontes une histoire ? »

« Bien sûr, ma petite Pomme. Tu veux une histoire de quoi aujourd’hui ? Une histoire de loup ? Une histoire de princesse ? »

« Non, Père Castor, je voudrais une histoire de « fessérotique »

« De « fesserotique » mais c’est quoi ça ? »

« Je sais pas, Père Castor, j’ai entendu la maman de ma copine Clémentine qui parlait avec sa sœur. Elle disait qu’elle devrait essayer la « fessérotique », que c’était très intéressant »

Le Père Castor toussota, le temps de reprendre ses esprits. Il voyait bien qui était la maman de cette petite Clémentine. Et l’idée que cette jeune dame qu’il croisait souvent à la porte de l’école connaissait ce que, lui aussi, avait naguère pratiqué faisait naître chez lui des idées interlopes. D’autant plus que cette maman avait des rondeurs qui, de l’avis du Père Castor qui les avait remarqué de son œil expert, étaient tout à fait aptes à « remplir la main d’un honnête homme » Et l’idée que les rotondités fessières de la dame puissent être fustigées par la main de son mari – ou d’un autre – faisait briller ses yeux. Mais la voix de la petite Pomme vint le sortir de sa rêverie :

« Alors, Père Castor, tu me racontes cette histoire ? »

Il connaissait bien la petite Pomme, et il savait que, jamais au grand jamais, elle ne renonçait à une histoire, et encore moins à une question. D’ailleurs, elle insistait déjà, en se trémoussant sur les genoux du Père Castor :

« Dis, c’est quoi une « fessérotique » ? Dis-moi le ! »

Père Castor avait des idées bien arrêtées en matière d’éducation de sa petite fille. Jamais il n’avait refusé de répondre à ses questions par le traditionnel « tu comprendras quand tu seras plus grande » Il avait été instituteur toute sa vie, et il considérait que les enfants sont capables de tout comprendre, dés lors qu’on leur explique correctement. De plus, si, à son âge avancé, il n’avait plus souvent – à son grand dam – l’occasion se se livrer à son activité favorite du temps où il était marié et où il lui arrivait aussi d’honorer les postérieurs de dames de rencontre, le mot amenait à son esprit de bien agréables souvenirs. Aussi, il résolut de répondre avec ses mots à la question de la petite fille :

Seulement pour les grandes
« Et bien, ma petite Pomme, tu sais ce que c’est qu’une fessée n’est-ce-pas ? »

« Ben oui, Père Castor, c’est … quand on fait panpan cucu aux enfants pas sages ! »

La réponse lui fit s’interroger à haute voix :

« Çà t’es déjà arrivé, à toi, d’avoir panpan cucu ? »

« Ho non ! Tu sais bien que je suis toujours sage, moi ! »

Il ne releva pas qu’elle se donnait peut-être un peu vite un brevet de petite fille modèle, mais la réponse le rassura. Rien n’était plus odieux, à ses yeux, que de frapper un enfant, quelle que soit son attitude. Mais la petite fille continuait déjà :

« Mais ma copine Framboise, elle, c’est souvent tu sais. Une fois que j’étais chez elle sa maman lui a dit que si elle continuait à s’agiter elle lui baisserait sa culotte devant tout le monde »

Bien que cette révélation ait amené un sourire sur les lèvres du Père Castor qui pensa qu’alors les fesses de cette pauvre enfant devaient avoir la couleur de son prénom, il était scandalisé qu’une maman puisse agir ainsi. D’autant que la maman de la petite était une de ses anciennes élèves, qu’il rencontrait régulièrement au sein de l’association des parents de l’école dont il continuait à s’occuper. Aussi trancha-t-il sans hésiter :

« Et bien elle a tort, la maman de Framboise, tu sais, la fessée, ce n’est pas pour les petites filles. »

« Ha ben heureusement ! J’aimerais pas ça, çadoit faire drôlement mal ! Et puis, j’aimerais pas baisser ma culotte comme ça. D’abord, quand les garçons voulait quand on jouait au docteur, eh ben j’ai pas voulu ! »

Le Père Castor sentit le sueur couler entre ses omoplates. Et il se réjouissait que sa petite fille ait eu la bonne réaction, tout en se disant qu’au fil des ans, les jeux de enfants ne variaient guère. Mais déjà, elle reprenait ses questions :

« Mais alors, Père Castor, c’est pour qui la fessée ? »

Une nouvelle fois, la question déstabilisa un peu le vieil homme. Mais, fidèle à ses principes, il ne se déroba pas. Comme il le faisait chaque fois qu’il lui fallait réfléchir à la manière de répondre aux curiosités de la petite fille, il bourra lentement sa pipe pour se donner le temps de la réflexion, puis il l’alluma et commença :

«La fessée, vois-tu ma petite, c’est ex-clu-si-ve-ment réservé aux grandes »

« Comme le maquillage ou les cigarettes ? »

« Oui, si tu veux. Ce n’est que pour les adultes »

« Les adultes comme maman ?  Elle, elle peut la recevoir ?»

« Euh … oui ...elle pourrait ...mais ..je sais pas... »

« Pourquoi tu sais pas, puisque tu sais tout, toi ? »

Une nouvelle fois, la naïveté de la question de la petite fille fit sourire le vieil homme. Mais, jamais il ne se moquait d’une question, aussi choisit-il de répondre :

« Je ne sais pas parce que … quand une maman reçoit la fessée … eh bien .ça ne regarde qu’elle, elle n’a pas besoin de le dire à personne, tu comprends ? »

« C’est comme un secret ? »

« Oui, voilà, c’est comme un secret, tu as bien compris. »

« Mais alors … comment tu sais, puisque tu n’es pas une maman toi ? »

Un secret

Le père Castor se rendait bien compte qu’il s’était engagé dans un chemin compliqué. Mais, selon une expression qu’il avait expliquée à la petite fille, il considéra que « quand le vin est tiré il faut le boire » Et comme il était bien conscient que Pomme ne renoncerait pas à ses questions, et qu’il avait pour principe de ne jamais lui mentir, il se jeta à l’eau.

« Je vais te dire moi aussi un secret, ma petite Pomme. Un secret entre toi et moi. »

Comme tous les enfants, Pomme adorait les secrets, surtout quand c’est son grand – père qui les lui confiait. Aussi s’écria-t-elle tout de suite :

« Ho oui, Père Castor. Je le dirai à personne, promis juré, croix de bois croix de fer si je ... »

Il l’interrompit :

« Non non, Pomme, ne jure pas, tu sais que je n’aime pas ça ; Et puis, tu sais, l’enfer, et bien ça n’existe pas »

Et il ajouta mais pour lui-même, et si bas que la petite ne l’entendit pas :

« En tout cas, pas comme les curetons le prétendent ... »

Mais il savait que quand la petite fille faisait une promesse, elle la tenait. Aussi, prenant son courage à deux mains il se lançat :

« Ma petite Pomme, tu n’a pas connu la maman de ta maman, celle que te cousins appelaient Mamylyse. C’était une femme très gentille, très belle aussi, et … eh bien il lui arrivait … de recevoir une bonne fessée. »

La petite fille interrompit :

« Ho ! Pourquoi ? Elle n’était pas sage ? »

« On peut sûrement le dire comme ça .. en tout cas elle pensait ne pas avoir été sage »

« Elle ? »

« Oui, elle. Parfois, elle avait besoin d’une bonne fessée ... »

Le mot besoin étonna bien sûr la petite fille, qui avait du mal à imaginer comment on pourrait avoir besoin de se faire frapper les fesses :

« C’est … c’est elle qui voulait ? »

Le regard de Père Castor se voilait un peu, il regarda la petite fille en lui caressant les cheveux et dit, un peu plus bas :

« Oui, je pense qu’on peut dire cela. Mais on aurait pu lui arracher la peau des fesses avant de le lui faire avouer. »

Et comme il voyait bien que Pomme ne comprenait pas ce qu’il voulait dire, il expliqua :

« Tu sais, ma petite, il y a des fois où les grands veulent des choses qu’ils ne peuvent pas dire… Peut-être comprendras-tu cela plus tard, quand toi aussi tu seras grande, mais au fond, une fessée, c’est toujours celle qui le reçoit qui la décide ... »

Cette fois, Pomme ne lui demanda pas d’explication. Elle voyait bien que le vieil homme poursuivait son idée, et qu’il parlait peut-être autant pour lui-même que pour elle :

« Bien sûr, elle-même pense que c’est celui qui la donne qui mène le jeu. Mais c’est faux. S’il l’aime vraiment, il ne fait que comprendre ce dont elle a besoin, même si elle ne le sait pas. Et je suis bien sûr que Lyse n’a jamais pris une fessée autrement. Tu sais, il arrive aussi aux grands de faire des bêtises, de dire des choses qu’ils ne devraient pas dire, de se mettre en colère, d’être injuste. Quand cela arrivait à Lyse, je lui demandais de me rejoindre le soir dans la grange, tu sais, là où maintenant on met les pommes sur les clayettes.



Chapitre 2 : Souvenirs
La grange
Le vieil homme n’attendit pas la réponse de la petite fille, il savait combien elle aimait aller parfois jouer ou lire dans cette petite grange, isolée de la maison, toute parfumée de l’odeur aigrelette des pommes récoltées sur la grand arbre du jardin. Quand leurs propres enfants étaient petits, et pour ne pas leur faire partager le bruit qu’il savait bien caractéristique, le Père Castor – qui ne s’appelait pas encore comme cela à l’époque – avait prit l’habitude de s’y rendre quand il estimait nécessaire que sa femme reçoive la fessée. Ainsi quand, après qu’elle ait élevé le ton, ou qu’elle lui ai répondu avec insolence, ou encore après qu’elle ait fait une bêtise quelconque dont elle s’en voulait peut-être plus que lui, son mari lui lançait : «Ce soir, après avoir mis les enfants au lit, nous irons dans la grange » elle savait fort bien ce que cela signifiait. Elle allait prendre sa fessée. Il n’avait jamais ni à répéter son injonction, ni à justifier de sa décision. Elle savait fort bien que jamais il ne la fessait sans une raison qu’elle même estimait comme valable. Le plus troublant pour elle était quand il lui annonçait ainsi la chose le matin, et qu’elle savait qu’elle attendrait le soir pour qu’il mette sa décision en application. Jamais il n’y faisait la moindre allusion au cours de la journée.Mais elle passait toute la journée avec en tête cette idée : «ce soir je vais prendre une raclée » Quoi qu’elle fasse, l’image de ses fesses dénudées et claquées s’imposait à elle, lancinante. La journée lui semblait interminable. Paradoxalement, elle avait en même temps une vraie crainte de ce qu’elle savait bien être fort douloureux pour son postérieur, et presque envie que elle moment arrive vite, pour faire cesser cette attente énervante et angoissante.

Et le soir venu, il n’avait pas besoin de lui rappeler sa décision. Comme chaque soir, ils partageaient leur repas, puis elle se chargeait d’aller mettre les enfants au lit. Les autres soirs, après avoir embrassé les petits, son mari s’installait dans la salle à manger pour corriger les cahiers des ses élèves. Mais ces soirs là, dés le repas terminé, sans rien dire, il quittait la pièce. De son côté elle s’efforçait de ne rien changer à ses habitudes. Elle s’occupait des enfants, veillait à ce qu’ils se soient brossé les dents, leur lisait une histoire comme chaque soir, puis revenait dans la cuisine pour finir de la ranger. Elle le faisait sans hâte, ne voulant pas donner l’impression qu’elle se dépêchait comme pour être plus vite punie, mais aussi sans traîner, sachant fort bien que s’il estimait qu’elle avait prit trop de temps, ses fesses n’en seraient que plus durement traitées. Pourtant, coquette, elle ne manquait jamais de se rafraîchir au robinet de la cuisine – en ces temps lointains ils ne disposaient pas d’une salle de bain – et, avec le temps, il avait compris qu’elle avait besoin d’un moment de solitude avant de le rejoindre. Elle se passait un gant de toilette sur le visage, mais aussi sur les fesses, considérant qu’il convenait qu’elles soient propres et parfumées avant d’être traitées comme elle savait qu’elles allaient l’être. Quand elle sentait l’eau fraîche sur son derrière, elle ne pouvait réprimer un frisson, pas tellement à cause du froid mais parce qu’elle imaginait déjà combien la température de son popotin allait varier. Puis elle enfilait une culotte propre sous son éternel tablier et, enfin, traversait la courette pour gagner la grange. Malgré elle, elle sentait sa démarche moins assurée que d’ordinaire, et ses jambes flageoler un peu. Quand elle entrait dans la grange, faiblement éclairée par une maigre loupiote, elle trouvait invariablement son mari assis sur un tabouret à trois pieds qui servait naguère pour traire les vaches.

Le tablier

Sans qu’il eut besoin de dire un mot, elle s’approchait de lui et, sur un simple signe de tête de sa part, elle relevait son tablier et sa combinaison au-dessus de ses reins. Elle veillait à ce qu’ils restent coincés par la ceinture, sachant aussi, d’expérience, que s’il arrivait que les vêtements retombent et recouvrent ce qui devait être dénudé, elle l’entendrait prononcer, de sa voix toujours paisible mais implacable, la sentence : « Ha … alors on recommence du début ! » Et quelque soit le nombre de claques qu’elle aurait alors déjà reçus, elle en recevrait autant avant qu’il ne dise, toujours comme une évidence : « Et maintenant on reprend où nous en étions restés » En remontant ainsi son tablier et sa combinaison, elle découvrait son large postérieur, moulé dans ces grandes culottes blanches en coton que les femmes portaient alors. Sur laquelle s’accrochaient les jarretelles des bas, en ces temps où ces pièces de vêtement étaient habituelles et sans le moindre aspect de coquetterie. Ce n’est que plus tard qu’elle se convertirait à l’habitude des collants, et qu’elle ne porterait plus de porte-jarretelles que les soirs où son mari l’emmènerait au restaurant avec quelques idées coquines en tête. De même, avec l’évolution de la mode, et du mode de vie, Lyse avait, dans le courant des années soixante, peu à peu abandonné l’habitude de ne porter qu’un tablier par dessus sa combinaison. Il lui était donc arrivé, alors que le départ des enfants permettait au couple de moins se soucier de discrétion, de prendre parfois une fessée impromptue alors qu’elle était en jupe ou en robe. Celles-ci étaient alors prestement retroussées, et elle recevait la fessée là où ils se trouvaient quand l’idée en venait à son mari. Parfois dans la cuisine, d’autres fois dans leur chambre, ou même parfois dans l’entrée de la maison, alors qu’elle posait les mains sur les premières marches de l’escalier. Mais, en ce domaine tout au moins, son mari restait attaché aux traditions, et, pour ce qu’il dénommait lui-même de « vraies fessées » (encore qu’elle estima de son côté que celles qu’elle avait reçues dans d’autres circonstances n’étaient pas des simulacres) il tenait beaucoup à ce qu’elle se présente vêtue seulement du fameux tablier de nylon que portaient toutes les ménagères au temps de leur mariage. Du reste, il suffisait qu’il lui dise : « Ce soir tu mets ton tablier, Lynette » pour qu’elle comprenne qu’elle irait faire un tour dans la grange et sur ses genoux le soir venu. Jusqu’au moment où elle se troussait ainsi, le cérémonial de la fessée conjugale était immuable. La suite, elle, était à chaque fois une sorte de découverte. Avec cependant un invariant : elle serait déculottée.

Cucu nu !
C’était en effet aussi un point sur lequel il n’avait jamais transigé, et qu’il énonçait comme une règle intangible : « La fessée, c’est cul nu » Du reste, elle n’avait jamais imaginé qu’il puisse en être autrement. Elle n’était d’ailleurs pas dupe, et savait fort bien que cette exigence satisfaisait aussi son mari pour le seul plaisir de contempler son derrière. Il lui était arrivé de lancer, mi moqueur, mi admiratif : « Je ne connais rien de plus beau que ton cul quand il va recevoir sa fessée, ma chérie ...sauf ton cul après l’avoir reçu ! » Et même si, quand elle entendait ses mots, elle était souvent en pleurs et le derrière dévasté par une trempe caractérisée, elle l’entendait bien comme une sorte de compliment, et elle en était flattée.
Le Père Castor revoyait, avec une sorte de tension, le derrière somptueux qu’il découvrait à chaque fois. Un postérieur large, rebondi, plantureux. Deux fesses puissantes, galbées, « en forme de goutte d’huie » lui était-il arrivé de dire, séparées par une large vallée. Selon son humeur du jour, il procédait lui-même à la « mise à l’air » selon l’expression consacrée, en baissant la culotte alors qu’elle était encore debout devant lui ou seulement après qu’elle se soit allongée au travers de ses cuisses, ou il lui lançait : « Allez, tu baisses ta culotte et tu te mets en place » Il lui fallait alors faire descendre sa culotte sous ses fesses avant de prendre position. Quand il lui fallait ainsi le faire elle-même, c’était en quelque sorte une épreuve de plus. Bien entendu, dans un couple, il n’était pas si extraordinaire qu’elle soit les fesses nues devant son mari. Mais, en l’occurrence, elle avait le sentiment qu’il ne s’agissait pas seulement de se dénuder. Elle devait se déculotter. Mettre son derrière à l’air. Lui présenter son cul. Comme pour exprimer ainsi qu’elle acceptait, voire qu’elle demandait, la fessée qu’elle allait recevoir.
Quand, au contraire, c’est lui qui se chargeait de la déculotter alors qu’elle se tenait debout face à lui qui restait assis sur son tabouret, il exigeait qu’elle le regarde dans les yeux alors qu’il faisait descendre lentement le sous-vêtement sous les fesses, au milieu des cuisses, ou aux genoux. En précisant chaque fois, d’un ton un peu goguenard : « Elle reste là hein ? Sinon ... » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, elle connaissait la règle instituée au fil de leurs passages dans la grange. Si, au cours de la fessée, la culotte tombait à terre, cela lui valait une nouvelle fessée, et souvent plus sévère que celle qu’elle avait reçues auparavant. Et comme, bien entendu, il lui était strictement interdit de retenir sa culotte avec les mains, qu’elle devait, selon son humeur, tenir derrière son dos ou mettre sur la tête, elle était contrainte, pour empêcher la culotte de tomber, d’écarter légèrement les jambes. Elle n’ignorait pas qu’ainsi, non seulement elle mettait à portée des mains de son mari l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus sensible, et où les coups sont bien plus douloureux, mais aussi elle laissait voir impudiquement le plus secret d’elle-même. Une fois allongée au travers des genoux de son mari, ou debout et penchée sur une meule de foin où elle poserait les mains, son intimité serait inévitablement visible. Son homme se régalerait de voir ainsi sa foufoune s’entrouvrir, et il lui arriverait de se réjouir de la voir luisante et humide. Comme elle ne pourrait non plus empêcher ses fesses de, parfois, s’écarter, jusqu’à laisser entrevoir son petit trou.

En place !
Au fil du temps, une sorte de langage codé s’était établi entre les époux. Quand il se contentait de l’inviter à se mettre « en place » , elle savait qu’il commencerait pas une fessée traditionnelle.
Elle allongée au travers de ses cuisses, les mains posées par terre ou accrochées aux pieds du tabouret, les jambes relevées, libre de gigoter et de s’agiter au rythme des claques. Il pouvait ainsi s’appliquer à fesser avec soin, presque avec méthode. Les coups se succédant, alternativement, sur une fesse puis sur l’autre. En laissant parfois un temps entre chaque claque, comme pour laisser à l’impact de la main le temps de s’étaler, comme les ronds faits par une pierre jetée dans l’eau. Ou, au contraire, il choisissait de la fesser en rafale, en grêle, en averse. Les claques se succédant à un rythme effréné, en rafales. Si, au début, elle s’efforçait de rester aussi stoïque que possible, elle savait qu’inévitablement, elle finirait par perdre le contrôle. Les claques se succédant sur toute la surface de son plantureux postérieur, elle ne pourrait plus se préparer psychiquement à l’impact de la main. Celle-ci claquerait sur une fesse, sur l’autre, sur les deux en même temps, la main recouvrant la raie fessière, sur le bas des fesses, en remontant et en faisant ainsi trembloter la masse de son derrière, en haut, sur les côtés … Très vite, elle renonçait à lutter. Ses fesses, d’abord crispées et serrées, finissaient inévitablement par s’abandonner. Devenaient une masse soumise, parcourues de vaguelettes, valsant de droite à gauche et de haut en bas.
Mais, souvent, cette fessée, si cuisante fut-elle, n’était, selon l’expression moqueuse de son mari, que « le préambule » Une fois celui-ci terminé, il lui faudrait, toujours à l’injonction de son homme se mettre cette fois « en position » Cela pouvait signifier rester debout, mains sur la tête, avec l’interdiction de bouger les pieds, sous peine de voir la fessée reprendre. Ou se pencher par dessus un ballot de paille, le derrière relevé, présenté, offert. Ou encore saisir un madrier qui soutenait le toit de la grange, ce qui l’obligeait à se soulever sur la pointe des pieds, et à se concentrer pour éviter de lâcher la poutre pour éviter, là aussi, que la séance ne reprenne du début.

L’affûtoir

Lyne craignait d’autant plus cette position qu’en plus de la douleur que devaient supporter ses fesses, elle sentait alors l’engourdissement de ses bras tendus et la difficulté de rester sur la pointe des pieds. D’autant que, quand elle était dans cette situation, son mari ne se contentait jamais de la traditionnelle et presque enfantine fessée à la main. Son postérieur devait supporter parfois les lanières d’un martinet dont elle avait du, quelques temps après leur mariage faire elle-même l’acquisition dans le bazar d’un village voisin. Comme ils ne pouvaient laisser cet instrument traîner dans la grange où les enfant allaient parfois jouer, ils l’avaient rangé dans la garde robe de leur chambre, et, quand il avait en tête de l’utiliser, son mari l’en avertissait en disant : « tu n’oublies pas d’apporter Marcel, n’est-ce-pas » Elle savait alors qu’elle aurait à lui apporter elle-même l’instrument qui lui cinglerait cruellement les fesses et, pis encore, les cuisses. Il était même arrivé que, n’ayant pas pensé à le lui faire apporter, il lui impose d’aller le chercher au milieu d’une séance. Bien que les enfants soient endormis, il l’avait autorisée à laisser retomber son tablier pour faire l’aller et retour jusqu’à la maison, mais elle s’était longtemps souvenu de ce chemin de croix, quand elle avait traversé la cour les fesses déjà douloureuses, avec en main le martinet qui allait poursuivre la séance.
Mais ce qu’elle craignait par dessus tout, c’était quand son mari décrochait « l’affûtoir » C’était une large et épaisse bande de cuir, pendue à un clou dans la grange, et qui servait à affûter les outils tranchants. Pour tous ceux qui entraient dans la grange, c’était un innocent ustensile de travail. Mais , chaque fois que Lyse le voyait, suspendu au mur à côté des outils, elle ne pouvait réprimer un frisson en repensant aux dégâts qu’il causait à son fondement. Cette épaisse masse de cuir claquait à toute volée sur ses fesses, lui faisant à chaque fois pousser un cri de douleur. Comparé à cette sensation d’avoir le derrière explosé par elle, le martinet ou la ceinture que son mari retirait parfois pour lui cingler les fesses lui semblaient des jouets pour enfant. D’ailleurs, autant la fessée manuelle lui laissait les fesses rouges quelques heures et douloureuses jusqu’au lendemain, autant le martinet laissait parfois quelques lignes rougeâtres sur son postérieur pendant un jour ou deux, autant son derrière était véritablement marqué quand son mari y avait appliqué ce terrible instrument. Son cul était alors barré de larges traces qui, très vite, viraient au violet. Et qui restaient tellement douloureuses qu’il lui était arrivé d’être incapable de s’asseoir le lendemain.

Cris et chuchotements
Ce n’est d’ailleurs que quand son mari utilisait cet affûtoir que Lyse ne pouvait s’empêcher de crier franchement sa douleur. Habituée à la vie difficile, elle n’était pas délicate ni douillette. Et, peut-être inconsciemment, elle avait une sorte de fierté à supporter les fessées les plus sévères sans desserrer les lèvres, si ce n’est pour laisser échapper, quand les lanières du martinet atteignaient l’intérieur des cuisses ou s’infiltraient dans la raie des fesses jusqu’à venir frapper aux abords du petit trou, une sorte de petit cri bref que son mari, ironique, comparait à ceux des souris prises aux pièges.
Elle subissait donc ces fessées les dents serrées, ne réagissant aux coups que par des sortes de ruades, quand elle rejetait la tête en arrière comme un cheval qui se cabre, et par des « umpf » étouffés. Sauf, bien sûr, quand il prenait à son mari la fantaisie d’annoncer, que se soit en utilisant le martinet ou le fameux affûtoir : « Allons y pour une douzaine, et je veux t’entendre les compter » Elle savait alors que si elle se trompait dans le décompte des coups reçus, fusse au onzième, elle en recevrait une nouvelle série de douze. Têtue, et parfois même provocante, il lui était arrivé de se lancer à elle-même le défi de ne pas compter. Elle avait reçu ainsi, un soir, jusqu’à vingt coups de martinet sans un mot. Ce soir là, devant l’image de son cul rouge cramoisi, et craignant même qu’il n’en vienne à saigner tant la peau semblait hachée par les lanières, son mari avait été tenté d’arrêter. Pourtant, il lui avait semblé non que cela aurait été une victoire pour elle, mais que cela aurait été une lâcheté de sa part. Il avait donc continué à lancer la chevelure de cuirs sur ce cul vermillon. Jusqu’à ce qu’enfin, vaincue mais immensément fière, elle consente à lancer, d’une voix cassée par la douleur et les larmes qui coulaient à flot sur ses joues : « Un ! » Et elle était parvenue ainsi à égrener les douze coups, avant de s’effondrer et de venir se blottir, tremblante et sanglotante, dans les bras de son homme. Et c’est ce soir là que, pour la première fois, alors qu’elle geignait encore de douleur, elle avait murmuré à l’oreille de son mari : « merci »
Il avait eu l’élégance de ne pas lui demander d’expliquer pourquoi elle le remerciait ainsi alors qu’elle venait de subir la plus terrible des fessées qu’il lui ait été donné de recevoir. Il avait bien compris qu’il était inenvisageable qu’elle commente les fessées qu’elle recevait et qu’en fait elle provoquait. Sans que jamais ils n’aient eu besoin de se concerter, une sorte de règle s’était établie entre eux. La fessée faisait partie de leur vie, mais ce n’était pas un sujet de conversation !
Du reste, pour Lyse, la fessée était toujours restée un moment difficile, et oh combien douloureux. Jamais elle n’avait ressenti le moindre plaisir à se faire ainsi déchiqueter la peau des fesses. Et, après bien des années, et donc bien des fessées, jamais elle ne se présentait dans la grange sans angoisse. En même temps, elle était assez femme pour ne pas ignorer que, si son mari la fessait toujours pour des motifs qui, bien qu’ils soient souvent des peccadilles, cela n’était pas sans conséquence sur sa libido. Ainsi, aussi sévère qu’ait été la fessée, elle était toujours suivie d’un moment plus sensuel encore. Et quand il arrivait à Lyse de s’auto-analyser, en une époque où on ne consultait pas un psy comme on va boire un café au bistro du coin, elle ne pouvait disconvenir que ces fessées, bien que – ou parce que ? - douloureuses, mettaient aussi ses sens en feu. Ce n’est en tout cas en rien par obligation, encore moins par devoir, qu’elle cédait alors à ce que l’on appelait encore parfois « le devoir conjugal » Elle admettait même, in petto, que si, ce qui n’était jamais arrivé, son mari ne l’avait pas sollicitée, elle aurait été prête à se jeter sur lui. Alors qu’elle avait à peine fini de piétiner dans cette sorte de danse sur place qu’elle entamait en se frottant les fesses dans l’espoir, qu’elle savait vain, d’atténuer la brûlure de ses fesses, elle s’offrait aux ardeurs viriles de son homme. Qu’elle soit prise debout, dos à une poutre, ou allongée, le derrière râpé par la paille qui ravivait la douleur, ou en levrette, elle savait bien que jamais son corps n’était plus prêt à recevoir le mâle qu’en ces moments. Du reste, la trace luisante qui sourdait de sa foufoune en était la preuve irréfutable. Ainsi les soirs dans la grange se terminaient toujours par des râles de plaisir.

Fessées d’amour

Bien entendu, le Père Castor n’avait pas raconté ainsi les choses à Pomme. Il s’était limité, quand il lui avait indiqué qu’il demandait à son épouse de le rejoindre dans la grange, de lui dire :

« Et là, elle prenait une bonne fessée »

En ajoutant, sûr que Pomme le comprendrait :

« Une bonne fessée d’amour »

Il avait d’ailleurs eu la conviction que la petite avait en effet compris la nuance quand, quelques jours plus tard, il l’avait entendu, alors qu’elle jouait à la poupée, dire à celle-ci, avec le léger zézaiement  qui la rendait si craquante:

« Ah mais z’en ai assez tu sais ! Si ça continue, je vais te coller une fessée. Et ce zera pas une fessérotique tu sais ! »

Le Père Castor avait souri dans sa moustache, attendri. Mais les propos de Pomme lui étaient restés en tête, et il se promit de parler avec la maman de Framboise…

Mais, ça, c’est une autre « histoire du Père Castor »
Les fessées du Père Castor
2 ème Episode
« La maman de Framboise »
1er Partie






Chapitre 1
Souvenirs encore
Un mari sévère
A l’occasion d’une conversation avec la petite Pomme, celle-ci avait révélé au Père Castor qu’une de ses copines, la petite Framboise, avait été menacée par sa maman d’être déculottée et fessée. L’information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, bien qu’à son âge le Père Castor l’ait été un peu. Mais il suffisait que l’on prononce devant lui le mot de « fessée » pour qu’il retrouve subitement une audition de jeune homme. Il faut dire que ce vieux monsieur si digne et sage, avait en quelque sorte une face cachée. Si gentil et doux qu’il ait été, il avait en même temps été, pendant des décennies, un mari sévère, ou plutôt un mari fesseur. Comme il l’avait expliqué sans rien cacher de la vérité à la petite fille, il lui arrivait en effet régulièrement de convoquer son épouse dans la grange de leur maison pour lui administrer de cuisantes fessées déculottées. Et l’évocation de ces souvenirs avait ramené à la mémoire du Père Castor ces moments, certes fort douloureux pour le derrière de l’épouse, mais qui restaient des moment forts, et même, il en était persuadé, des moments d’amour partagé.

Punition et plaisir

D’abord parce que ces fessées conjugales leur avait évité bien des disputes interminables qui pourrissent la vie de nombreux couples. Plutôt que de s’affronter pendant des heures pour les motifs souvent futiles des querelles conjugales, de se lancer des mots que souvent les époux regrettent après, madame était prestement déculottée et recevait ce qu’il faut bien appeler une trempe. Le Père Castor était parfaitement conscient que son épouse n’était pas toujours responsable des désaccords qui se réglaient par de telles volées sur ses fesses. En son for intérieur, il admettait tout à fait que, parfois, c’était bien sa propre mauvaise humeur qui amenait une tension dans leur couple. Comme il reconnaissait que si ces fessées étaient toujours motivées, il n’en est pas moins vrai qu’il en tirait un plaisir qu’il ne pouvait nier. Bien sûr, il n’avait pas abordé cet aspect là de la question avec l’enfant, mais le seul fait d’évoquer ces fessées conjugales avait suffit à redonner à sa virilité une tension qui, à son âge, était presque inespérée. Et qui lui rappelait celles qu’il connaissait quand il fessait sa femme. Du reste, et là encore le souvenir lui était doux, les fessées, aussi sévères qu’elles aient été, étaient toujours suivies de moments plus tendre, le deux tourtereaux n’ayant pas toujours la patience d’avoir regagné leur chambre pour y céder. Si les petites souris qui pullulaient dans la grange avaient souvent vu le popotin de la dame danser et rougir, ils avaient su aussi rougir en voyant à quelles activités se livraient les époux une fois la fessée terminée.

Pas dupe
Le Père Castor était aussi persuadé que sa femme, même si elle ne lui en avait jamais rien dit, n’avait pas non plus été dupe. Elle acceptait sans jamais barguigner les volées que lui imposait son mari, mais elle était tout à fait consciente qu’elles étaient parfois autant motivées par l’envie de son mari que par de véritables fautes de sa part. Mais elle avait eu le bon goût, et le Père Castor lui en était reconnaissant, de toujours faire comme si la fessée était méritée. Et le Père Castor se souvenait aussi, avec un sourire, que l’état plus proche des mangroves équatoriales que du désert de Gobi, comme aimait à le dire ce vieux professeur de géographie, de l’intimité de la dame trahissait son émoi. En un mot comme en mille, après une bonne fessée, la belle couinait, pleurnichait, voire pleurait à chaudes larmes, dansait sur place en se frottant les fesses, mais aussi … mouillait !

Chapitre 2
Une conversation
Pas pour les enfants
Mais ces souvenirs, aussi agréables fussent-ils pour l’esprit … et le reste du Père Castor, ne lui avaient pas fait oublier les confidences de la petite Pomme sur ce que vivait, selon elle, sa copine Framboise. L’idée qu’une enfant puisse être fessée, qu’on puisse la menacer de la déculotter devant tout le monde le révulsait positivement. Pourtant, il était loin, fort loin, d’être un militant anti-fessée ! Tout au contraire, non seulement il avait pratiqué toute sa vie, mais même il avait rédigé, sous un pseudo bien sûr, de fort sérieuses théories sur les bienfaits de la fessée pour les femmes en général, et pour les couples tout particulièrement. Mais, comme il avait tenu à l’expliquer à Pomme, elle était réservée aux femmes, aux adultes, en aucun cas, et sous aucun prétexte elle ne devait concerner les enfants. Bien sûr, déjà quand il était marié, et surtout depuis qu’il vivait seul, il avait fessé de très nombreux derrières féminins. Mais jamais au grand jamais celui d’une enfant. Il citait volontiers une phrase de son livre de chevet, « Eloge de la fessée » de Jacques Serguine, selon laquelle la première raison pour ne pas fesser un enfant, c’est qu’il n’y a pas la place. Il convenait d’ailleurs qu’en la matière, il avait plutôt un faible pour les postérieurs confortables.

Framboise ?
Et quand, quelques jours après cette histoire racontée à Pomme, le hasard lui fit se trouver face à face avec la maman de Framboise (à vrai dire le Père Castor avait un peu forcé la main au hasard en traînant ses guêtres aux abords de l’école à l’heure de la sortie des élèves) il ne tarda pas à remarquer que les rondeurs arrières de son ancienne élève avaient, justement, pris quelque ampleur. L’œil allumé comme celui d’un tigre en chasse, le Père Castor aborda la jeune femme, lui demanda innocemment de ses nouvelles, s’inquiéta de la santé des enfants et du mari, et finit par faire un brin de conduite à la maman qui avait récupéré ses enfants. Tant et si bien qu’il finit par l’accompagner jusqu’à la porte de chez elle. Et comme elle était une femme bien élevée, et qui avait gardé un bon souvenir de sa scolarité avec ce professeur, elle se sentit obligée de lui proposer de prendre un café, sans savoir, évidemment, qu’elle faisait ainsi entrer le loup dans la bergerie. Et qu’elle allait jouer le rôle de l’agneau.
Elle ne s’étonna pas non plus du fait qu’en bon enseignant retraité qu’il était, le Père Castor en vint très vite à la faire parler de sa petite fille, que la maman avait opportunément envoyé jouer dans sa chambre :
« Elle est bien mignonne, et elle à l’air bien sage, cette petite Framboise »
« Oh … vous savez, ils ont toujours l’air sage chez les autres, mais au quotidien ... »
« Serait-elle parfois turbulente ? « 
« Ah ça oui, il y a des jours où elle me ferait damner, malgré ses airs d’ange vous savez »
Ça y était, l’agneau venait d’offrir sans le savoir son cou aux dents du loup, qui ne manqua pas de surenchérir :
«Mais, énergique comme je te connais, tu dois avoir les moyens de te faire obéir, n’est-ce pas ? »
« Il faut bien … mais vous savez, Pè .. je veux dire ...monsieur ...je l’élève seule, et ce n’est pas tous les jours facile  de se faire respecter ...vous comprenez, une femme, ça n’a pas la même autorité ... »
Bien entendu, le Père Castor avait bien remarqué que la jeune dame avait failli l’appeler par son surnom et qu’elle s’était reprise en rougissant pour lui donner le « monsieur » qui était de mise quand il était son enseignant. Et il avait aussi enregistré que le papa de la petite fille ne faisait plus partie du paysage. Et, avant même d’aller plus loin au sujet des méthodes d’éducation, il se dit in-petto « Toi, ma petite, j’ai bien l’impression que c’est aussi à toi qu’il manque un peu d’autorité » Mais il en revint à son idée de départ et insista, prêchant le faux pour savoir le vrai :
« Je comprends, mais je suis bien sûr que tu connais les bonnes méthodes pour faire régner l’ordre dans la maison »
« Hélas, monsieur, j’aimerais bien ...mais franchement je crains que non, et je me demande comment font les mamans qui y arrivent »
Habilement, croyait-il, le Père Castor poursuivit sa méthode pour tirer les vers du nez de la jeune maman en lançant, comme une évidence :
« Eh bien je suppose qu’elles ont recours au bon vieux traditionnel panpan cucu, c’est radical pour remettre les gamines dans le bon chemin, non ? »
« Je ne sais pas … de nos jours...ça ne sa fait plus, . En tout cas, jamais je ne me résoudrais à faire ça à ma fille. D’ailleurs, je pense même que cela va être interdit, et c’est très bien comme ça,»

Et toi ?
Bien que vieillissant, le Père Castor avait encore assez de vivacité d’esprit pour adapter sa stratégie aux réactions de l’adversaire. Aussi embraya-t-il aussitôt sur la dernière réponse, en prêchant le faux pour savoir le vrai et en se réjouissant intérieurement que les informations délivrées par Pomme étaient pour le moins exagérées :
« De quoi se mêlent-ils avec leurs lois qui voudraient contrôler comment les parents élèvent leurs enfants ? Des générations de gamins ont été élevés avec le martinet dans la cuisine, et ils ne s’en portaient pas plus mal ! »
Et avant même que son interlocutrice n’ait répondu il ajouta, avec un bon sourire :
« « Et je serais bien étonné qu’il en ait été autrement chez tes parents, et que tu n’ai pas connu cela quand tu étais petite »
Mais à son grand étonnement, elle le détrompa avec véhémence :
« Oh non ! Jamais mes parents n’ont levé la main sur moi, et pourtant, je sais bien que j’étais loin d’être un modèle de sagesse. Mais papa et maman étaient comme moi … il menaçaient souvent ...mais ce n’était que des mots »
Voulant s’assurer qu’il avait bien compris, et bien que comprenant qu’il s’engageait sur un terrain mouvant, le Père Castor insista :
« Tu ne veux quand même pas dire que tu n’a jamais reçu la fessée quand tu étais petite ? »
Il remarqua que la jeune maman rougissait, et qu’elle portait les mains devant son visage comme pour se cacher en répondant, en bafouillant un peu :
« Ben … si ...je vous assure ...jamais ...Oh, bien sûr il leur arrivait de me promettre une raclée. Mais c’était comme la menace de me mettre en pension, je n’y ai jamais cru. »
Et elle lâcha alors les mots qui déclenchèrent ce qui allait lui advenir en ajoutant, avec un rire cristallin:
« Après tout, ça m’a peut-être manqué ! J’aurais peut-être fait moins de bêtises quand j’ai été ado »
L’agneau venait encore une fois de s’offrir de lui même aux dents du loup. Qui rebondit sur les mots qu’il venait d’entendre, mais en prenant maintenant un ton moins léger :
« Dois-je comprendre que tu t’es mal comportée alors ? »
« Ben … oui...enfin ...un peu ...quand je me suis retrouvée seule en fac ...sans les parents pour contrôler ... »
Cette fois la voix du Père Castor se fit vraiment sèche :
« Tu peux éviter de bredouiller ? C’est exaspérant ces « ben .. » ! Et tu peux aussi être plus claire ? »
La maman se sentit immédiatement revenir une petite fille grondée. Instinctivement, elle baissa les yeux et se mit à croiser les doigts. Elle ébaucha cependant un « be... » mais se reprit d’elle-même et énonça à peu près distinctement :
« B.. je...je veux dire que...je n’allais pas toujours aux cours le matin... »
« Tiens donc ! Et pour quelles raisons, jeune dame ? »
Elle ne réagit pas à cette nouvelle dénomination mais répondit, d’une voix devenue plus étranglée :
« Parce que je me couchais souvent tard le soir , Monsieur »
Une lueur féline brilla dans les yeux du Père Castor quand il entendit que, sans qu’il ait eu à le lui demander, elle finissait la phrase par ce « Monsieur » qui lui semblait de bon augure pour ce qu’il avait déjà en tête.
« Et à quoi consacrais-tu tes soirées ? »
« ...je sortais souvent, avec des copains. C’était à Lille, il y a plein de bars sympas et de soirées étudiantes... »
« Ben voyons ! C’est sûrement la faute à la ville de Lille si mademoiselle traînait le soir et séchait les cours le matin ! »
« Non … bien sûr, je ne dis pas cela, Monsieur. Je sais bien que c’est ma faute si j’ai redoublé ma première année »
« Ah mais c’est de mieux en mieux ! Les parents de mademoiselle l’envoient à l’université et elle se permet de baguenauder et de rater ses études ! Et ils ont réagi comment, tes parents ? »
Le mot « baguenauder », que la jeune femme ne connaissait pas l’avait fait sourire, elle se souvenait comment les élèves se moquait de leur enseignant quand il lui arrivait de sortir des mots dont ils ne connaissaient pas le sens. Et c’est donc un peu plus légèrement qu’elle répondit à la question :
« Oh, ils ont été fâchés, bien sûr … mais voilà tout »

A leur place ...
« Voilà tout ! Mais c’est incroyable, on dirait que même aujourd’hui tu n’as pas pris la mesure des conséquences de ton attitude ! Ah, crois moi, j’estime beaucoup tes parents qui sont des gens très respectables, mais à leur place ... »
Cette fois la manière dont son interlocuteur semblait juger ses parents fit réagir la jeune femme qui répliqua, presque brusquement :
« A leur place ? Vous auriez fait quoi ? »
Le regard clair du Père Castor se fixa brusquement dans les yeux de celle qui venait de parler sur ce ton irrité, et les mots tombèrent, aussi durs qu’une lame :
« A leur place, ma chère enfant, tu en aurais pris une bonne ! »
« Ah mais si … ils m’ont engueulée, et pas qu’un peu ! »
Les yeux toujours plantés dans les siens, le Père Castor s’écria en détachant bien les syllabes :
« Une en-gue-la-de ? Mais comment tu parles ! Qu’est ce que c’est que ce langage ? Et en plus tu te permets de lever les épaules ! »
Le ton était devenu tellement irrité qu’une nouvelle fois, elle perdit son assurance et tenta de se rattraper :
« Euh … non ..excusez-moi, Monsieur. Je voulais seulement dire qu’ils ...qu’ils avaient été fâchés quoi ... »
« Fâchés … et puis c’est tout ? »
« En fait … non ...je me souviens, j’ai même été privée de sorties pendant deux week-ends »
La réplique du Père Castor fut cinglante, mais cette fois sur un ton presque amusé :
« Oh ! Quelle punition sévère ! Mademoiselle avait planté son année d’études par ses inconséquences et elle est condamnée à rester deux samedis soirs à la maison. Mais quelle sévérité, mon Dieu ! Tu aurais dû te plaindre pour violences parentales ! »
Une nouvelle fois le mot un peu précieux employé par son ancien prof et l’exagération de son indignation firent sourire la jeune femme. Mais avant qu’elle ait pu répondre, son interlocuteur lança :
« Crois-moi, jeune fille, si ça avait été moi ce n’est pas de sortir que tu aurais été privée ...mais de t’asseoir ! »
Bien après cette conversation, la jeune femme se rendit compte de sa stupidité de n’avoir pas immédiatement compris ce que voulait dire l’ancien professeur, et d’avoir, pour ainsi dire, donné des verges pour se faire battre en répondant ingénument :
« J’aurais été privée de chaise ? »
Le Père Castor eut toutes les peines du monde à réprimer un éclat de rire devant l’innocence que révélait la réponse. Mais il parvint à retrouver son sérieux et son ton courroucé pour énoncer d’une voix devenue tranchante comme un rasoir :
« Et en plus mademoiselle se permet d’être ironique et insolente ! Tu n’aurais pas pu t’asseoir pendant un bon bout de temps après la fessée d’anthologie que tu aurais prise, ma petite. Et qui, je le constate, t’a bien manqué ! »
Et ce n’est que quand il fut parti que la maman se demanda si elle l’avait bien entendu marmonner si bas qu’elle aurait pu ne pas l’entendre :
« Mais il n’est jamais trop tard ... »

Le mot !
Le mot était enfin sorti. Il fut suivi d’un long et pesant silence. La jeune dame n’avait pas réagi, pas répondu. Elle restait muette. Immobile. Silencieuse. Spontanément, elle avait baissé les yeux et ses doigts trituraient le tissu de sa robe. Mais comme le Père Castor restait lui aussi silencieux, elle finit par rompre le silence Elle bredouilla :
« Vous … mais … vous voulez dire que ... »
Implacable, le Père Castor se contentait de la regarder avec ses yeux de loup affamé. Puis, tranquillement, il se leva, remit son chapeau et salua la maman de Framboise d’une phrase qu’il savait bien ambiguë :
« Bon, je vais te laisser t’occuper de ta petite fille. J’ai été content de bavarder avec toi, ma petite. Et, si tu as besoin d’autres avis sur l’éducation des filles, petites ou grandes … tu sais où me trouver.



Chapitre 3
Une rencontre ?
Pour qui la fessée ?
Quand le Père Castor fut parti, la maman de Framboise retrouva, pour un moment, sa vie ordinaire de mère de famille. Elle s’occupa de sa fille, bain, repas, câlin et histoire avant le dodo. Elle ne pu s’empêcher de remarquer que, ce soir là, la petite Framboise, qui était souvent quelque peu turbulente et coquine, fut particulièrement sage. Et cela ne fit qu’accentuer l’irritation de sa maman en repensant aux propos du vieil homme. Comment ce vieux machin osait-il même penser qu’elle pourrait avoir ne serait-ce que l’idée de frapper son enfant ? Mais il était détraqué ce mec ! Et en plus il avait le culot de lui suggérer qu’il pourrait lui donner … comment avait-il dit ? Des «avis sur l’éducation » ! Quelle outrecuidance, comme il dirait avec sa manie d’utiliser des mots précieux !
Qu’elle aille le voir ? Eh ben, il pouvait toujours courir, le vieux !
Pourtant, quand la petite fille fut couchée et que sa maman se retrouva seule sous la douche puis dans le canapé, devant un film qu’elle ne suivait pas vraiment, les mots du vieux professeur lui revenaient en boucle. Et, plus elle se remémorait ces mots, plus elle sentait son indignation fondre comme neige au soleil. Après tout, il ne lui avait pas conseillé de donner la fessée à Framboise. Pourtant … le mot avait bien été prononcé. Mais pas en parlant de la gamine. C’est bien à son propos à elle qu’il avait envisagé … Une fois encore la colère remontait. Comment avait-il osé ? Elle n’était plus une gamine quand même ! Elle n’était plus son élève ! Mais, justement, elle se souvenait, jamais, quand elle l’était, elle n’avait entendu son professeur menacer quiconque d’une telle punition. Bien au contraire, il était un des enseignants les moins sévères qu’elle n’ait rencontré.
Mais alors, la jeune femme ne pouvait se le cacher, c’est bien elle, la femme adulte, la maman, qu’il avait presque ouvertement menacé d’une fessée ! Mais enfin, cela n’avait pas de sens ! Cela n’était pas possible ! Une fessée pour une femme adulte, mais ça n’existe pas !

Images subliminales
Ça n’existe pas, ça n’est pas possible, et pourtant, comme des images subliminales, Framboise, les yeux dans le vague, « voyait » cette scène « impossible » Une femme adulte, respectable … mais la jupe relevée. Une culotte qu’une main inconnue baisse. Inconnue ? Peut-être pas … Un derrière qui est dénudé, ou plutôt, les mots venaient d’eux – même à l’esprit de la jeune dame, « mis à l’air » Et d’autres mots se bousculaient dans sa tête, sans qu’elle puisse les contrôler. « Fessée », « déculottée » « punie » « cul nu » ...Et des images encore, comme dans un kaléidoscope. Des fesses nues. Les siennes ? Une culotte non pas retirée, mais baissée, juste à la hauteur des genoux. Un derrière exposé, impudique. Laissant … tout voir ! Comment connaissait-elle ces images, elle qui n’avait jamais ni reçu ni vu une fessée ? Une main qui se lève, une main qui frappe. …
La jeune dame sursauta elle avait presque concrètement « entendu » le bruit de la claque. Instinctivement, elle ramena le plaid sur elle, comme pour se protéger. Elle sentait son cœur battre plus vite que la normale. Elle sentait surtout la sueur lui couler dans le creux des reins. Et surtout, et bien que seule dans ce salon le constat la fit rougir, elle sentait une moiteur dont elle ne pouvait ignorer l’origine. A sa grande honte, elle était bien obligé de l’admettre, la jeune dame mouillait son slip !

Tempête ...sous un crâne
Elle était furieuse contre elle-même maintenant. Comment pouvait-elle être dépravée à ce point ? Comment son corps pouvait-il s’émouvoir à l’idée d’un tel traitement ? Oh, bien sûr, elle était une jeune femme de son temps, libérée et assumant sa condition. Depuis qu’elle était seule, et que les relations avec des hommes étaient devenues très épisodiques, elle avait pris le parti de les remplacer, ou de tenter de le faire, par des activités solitaires. Mais l’idée qu’elle puisse être « émue » par une fessée lui était difficile à admettre. Eh quoi, elle n’était pas maso tout de même ! Enfin, bien sûr, avec certains de ceux qui avaient partagé des moments intimes, il avait pu lui arriver d’être troublée par des geste un peu plus virils qu’avec d’autres. Avec lucidité, elle se l’avouait, quand un de ces amants était insensiblement (encore que le mot la fit sourire) passé des caresses à des pétrissages plus profonds, et même à quelques claques quand la position adoptée l’y avait incité, elle avait été loin de se formaliser. Et quand un autre avait trituré ses tétons jusqu’à lui faire mal, elle avait bien constaté, mais sans analyser la chose, ayant alors autre chose à penser que de théoriser ses plaisirs, que la limite entre le plaisir et la douleur était parfois bien ténue et bien poreuse. Mais, se révoltait-elle, cela n’avait rien à voir avec la fessée ! Ils faisaient l’amour, voilà tout. Et si l’un de ses partenaires avait osé la traiter comme … elle l’aurait viré sans préavis !
Alors que ce vieux machin puisse une seule seconde imaginer que lui … non mais ça va pas sa tête !
Dans l’esprit de la jeune femme, c’était un peu comme dans les bulles au dessus de Milou dans la BD. Un petit personnage, aux ailes d’ange lui disait :
«Oublie vite ce vieux cochon, il dégouline de vices ! »
Mais un autre, rouge et diabolique lui répliquait :
« Mais il n’a jamais émit l’idée d’être ton amant ma petite ...il n’a même pas eu un mot ni un geste déplacé à ton égard ! »
« Ah bon ! Mais il voulait quoi alors ? Jouer aux cartes peut-être ? »
« Non … il envisage juste de te coller une fessée cul nu ! »
« Mais c’est affreux ! Dégradant ! Scandaleux ! Tu ne peux pas imaginer ça ! »
« En es tu sûre ? Es tu sûre de ne pas parfois la mériter, en avoir besoin de cette fessée ? »
Là, la jeune dame se fâchait une nouvelle fois. En avoir besoin ! Non mais ça va pas ? Et la « mériter » quelle bêtise ! Comment une femme comme elle pourrait-elle mériter une punition qu’elle n’envisageait même pas pour une gamine ? Et pourtant, comme Milou choisit finalement toujours de suivre les conseils du petit démon, la jeune femme sentait sa détermination s’étioler …
Après tout, n’était-ce pas elle qui avait confessé ses bêtises quand elle était étudiante ? Et, même maintenant, ne lui arrivait-il pas d’être en colère contre elle-même, de s’en vouloir de manquer parfois de volonté, de procrastiner, de se négliger, de ne pas veiller à sa santé comme elle devrait le faire ? Et si, effectivement, elle avait besoin que quelqu’un la ramène dans le bon chemin ? La jeune dame était passionné de lecture, et les leçons de celui qui n’était alors pas encore le Père Castor n’y étaient pas pour rien. Alors que les idées se bousculaient ainsi dans sa tête, le fameux chapitre des Misérables « tempête sous un crâne » lui revint en mémoire.

Anthologie
Mais ce n’est pas seulement dans sa tête que la tempête se déchaîna. Comme si elle vivait sa propre vie, sans obéir à son cerveau, et presque « à l’insu du plein gré » sa main droite s’était glissée vers la source moite … Et, de là, le maître doigt s’aventura plus loin. Les images passaient maintenant sur l’écran de ses yeux fermés en rythme accéléré. Mains qui claquent, fesses qui rougissent, qui s’écartent, s’exhibent, se crispent ..Et, juste avant que n’éclate l’orage, l’idée lui traversa l’esprit comme un éclair : Si le Père Castor savait comment elle se comportait en pensant à lui, il lui en collerait une d’anthologie comme il avait dit!


Les fessées du Père Castor
2 ème Episode
« La maman de Framboise »
2ème Partie


Chapitre 1 : « je suis venue ... »


Résistance

Même si elle avait du mal à l’admettre, la conversation qu’elle avait eu avec le Père Castor au sujet des méthodes disciplinaires, et plus particulièrement de la fessée, avait profondément troublée la maman de Framboise. Jusqu’à l’amener à ce que des images de fessées l’assaillent alors qu’elle cédait à son besoin de se donner du plaisir en solitaire. Et, au fil des jours, cette idée d’une fessée, d’une fessée qu’elle recevrait, d’une fessée donnée par le Père Castor, lui était revenue comme une antienne. Pourtant, tout son être, toute sa raison se révoltait à l’idée qu’une telle chose soit possible. Qu’une jeune femme comme elle, moderne, émancipée, puisse être punie comme même les gamines ne l’étaient plus, lui apparaissait comme évidemment impossible. Et plus encore qu’une femme adulte puisse accepter de l’être, voire même le souhaiter. Et quand elle sentait son intimité s’humidifier alors que cette idée revenait inexorablement comme le vagues qui fouettent la grève, elle était à la fois honteuse et furieuse contre elle-même. Tellement furieuse qu’elle en venait à se dire qu’elle mériterait bien d’être punie pour ces pensées interlopes. Oh, certes, elle résistait à cette tentation. Mais, elle à qui le Père Castor, entre autres enseignants, avait donné le goût de la littérature, se rendait compte qu’elle le faisait comme la petite chèvre de Monsieur Seguin ...

Et au matin ...

Et, en effet, comme la petite chèvre de la fable, au matin, le loup la mangeât. Puisque ce fut bien un matin, et que c’est la Père Castor qui jouât le rôle du loup. Un loup qui, sans rien en laisser paraître, se lécha les babines quand, sur le coup de neuf heures moins le quart, un jeudi, il découvrit la maman de Framboise devant la porte de son pavillon. Évidemment, il se souvenant parfaitement des derniers mots qu’il avait adressé à la jeune femme. Mais, à vrai dire, il n’avait pas vraiment pensé qu’elle puisse le prendre au mot, justement. Bien sûr la jeune dame lui avait laissé entendre qu’elle était parfois en difficulté avec sa petite fille. Mais, en même temps, elle avait assez clairement énoncé son refus d’envisager les punitions corporelles à son encontre pour que le Père Castor soit rassuré sur le sort de la petite Framboise. Il lui semblait donc tout à fait exclu que sa maman vienne vraiment lui demander conseil alors qu’il n’avait, lui, pas caché son prétendu attachement au « panpapn cucu » familial. Quant à imaginer qu’elle puisse avoir pris au sérieux son allusion au « grandes filles » cela lui paraissait totalement impossible. A vrai dire, il se reprochait même d’être peut-être allé trop loin et d’avoir effarouché la jeune femme. Et pourtant, depuis la fenêtre de son bureau, c’est bien elle qu’il aperçut au portillon du jardin. Immédiatement, le Père Castor remarqua que ce n’était plus tout à fait la même femme que celle qu’il avait rencontré chez elle. En effet, comme souvent les femmes de sa génération, la maman de Framboise, lors de leur rencontre chez elle, portait un pantalon (qui, la vieil homme l’avait bien entendu remarqué, moulait un derrière qu’il avait silencieusement qualifié de « confortable ») Mais ce matin là, le Père Castor le constata immédiatement, même de loin, elle était en jupe. Une petite jupe écossaise surmonté d’un gilet bleu marine qui recouvrait un strict chemisier blanc. « Tout à fait une tenue de collégienne » se dit perversement le vieux monsieur. Mais, peut-être plus encore que la tenue vestimentaire, c’est l’attitude de la jeune femme qui interpellât le Père Castor. En effet, bien qu’il admettre, en son for intérieur, ses penchants pervers, il n’avait jamais été vraiment attiré par le fantasme des écolières. Et s’il lui était arrivé, même quand il était marié, et plus encore après, de fesser des demoiselles ou des femmes mariées plus jeunes que lui, tout ce qui ressemblait à des fessées infantiles le faisait reculer.
Mais, justement, la maman de Framboise n’avait pas du tout une attitude de petite fille. C’était bel et bien une femme adulte qui venait de sonner à sa porte, et il le constata plus encore quand il la lui ouvrit. Mais quelque chose qu’il aurait eu du mal à expliquer lui apparaissait pourtant comme une sorte de signe dans l’attitude de cette femme. Ainsi, bien qu’il ait prit son temps avant de descendre et de la faire entrer dans le jardinet, elle était restée plantée devant le portillon, mais sans jamais lever les yeux vers la maison, alors que, pourtant, elle ne pouvait pas savoir qu’il la regardait. Et quand il traversa le petit jardin, elle continua à rester immobile, les yeux baissés, les mains ramenées devant son ventre. Le Père Castor ouvrit la porte, et il l’entendit juste bredouiller d’une voix mal assurée mais pourtant audible, même pour les oreilles un peu défaillantes du vieil homme :
« Bonjour, Monsieur … je suis venue... »

Je suis venue pour ...

Ainsi, elle était, en effet, venue. Elle était là, et bien entendu le Père Castor en était ravi, mais il veillait à garder autant que faire se peut un visage impassible. Il ouvrit le portillon grinçant du jardin, et, presque cérémonieusement, l’invita à entrer en s’effaçant pour la laisser passer. De telle manière que le vieux pervers put se régaler du balancement rythmé du popotin de la jeune femme tandis qu’elle se dirigeait vers la maison. Il la dépassa cependant pour la faire entrer dans la maison, en lui indiquant le salon où il lui indiqua un des grands fauteuils de cuir fauve dans lequel elle s’installa tout en tirant sur sa jupe tandis que lui prenait place de l’autre côté de la table basse encombrée de livres et où traînaient deux pipes.
Le silence était pesant, seulement troublé par le tic-tac régulier de la grande horloge comtoise. La jeune femme restait immobile, silencieuse, mais ne pouvant s’empêcher de croiser et décroiser ses doigts nerveusement. Lui se contentait de la regarder de son air tranquille de félin sûr de sa proie. Tout juste, après un temps qui sembla infini à la jeune dame, souleva-t-il les sourcils d’un air interrogateur en glissant de sa voix de basse :
« Je t’écoute .. »
Si le silence lui était pénible, cette invitation à s’exprimer le lui fut plus encore. Pourtant elle trouva la force de lever les yeux vers lui et de se lancer :
« Je suis venue … pour ...enfin ...vous avez dit ... »
Elle ne parvenait pas à sortir autre chose que ce bredouillement informe. Sans pitié, il se contenta de continuer à la regarder en lâchant seulement un
« Oui ... »
Qui ne fit que la troubler plus encore, l’amenant à bafouiller encore plus :
« Ben … enfin ..je suis venue pour ...mais ... »
La gêne de la jeune femme qui semblait s’embourber de plus en plus failli faire éclater de rire le Père Castor. Mais en même temps, il finit par avoir pitié d’elle et changea de stratégie en fronçant franchement les sourcils pour lancer, comme il l’avait fait lors de leur première rencontre :
« Tu peux t’exprimer en français correct, s’il te plaît ? C’est exaspérant à la fin ! »
Paradoxalement, ce ton sévère libéra en quelque sorte les inhibition de la maman de Framboise. Comme si elle se lançait à l’eau, elle lâcha brusquement la bonde :
« Je suis venue pour la fessée, voilà, Monsieur »
La franchise de cet aveu étonna presque le père Castor qui n’osait en espérer tant. Il était sincèrement ému par cette sorte de candeur. Mais il se reprit très vite :
« C’est très bien, ma petite, je suis content que tu ais pris conscience que tu en avais besoin. Mais tu comprends bien qu’il faut que je sois sûr que c’est ce que tu veux vraiment »
Cette fois, elle trouva le courage de le regarder droit dans les yeux et de répondre, sans une hésitation :
« Oui, Monsieur, je comprends. Oui, Monsieur, je pense que j’ai mérité une fessée . Une fessée de vous »
« Et, tu sais comment ça se reçoit, une fessée, ma petite ? »
Une nouvelle fois, la question déstabilisa la jeune femme qui se reprit à hésiter :
« Euh … oui, Monsieur, enfin ...je crois ... »
Le Père Castor comprit aussitôt qu’il lui fallait obtenir tout de suite ce qu’il attendait d’elle :
« Et tu crois quoi, ma petite ? Il faut me le dire, tu le sais »
Et en effet, elle comprenait très bien qu’il lui fallait, quoi qu’il lui en coûte, dire les choses sans barguigner. Au prix d’un effort dont elle ne se serait pas crue capable, elle parvint à lancer, d’une traite :
« Je sais qu’il faut que je reçoive la fessée … cul nu, Monsieur »

Chapitre 2 :Les actes après les mots



Dire les mots

Curieusement, le fait d’avoir été capable de dire ces mots si crus, si directs, avait presque soulagé la maman de Framboise. Comme si dire les choses avait été, à ses yeux, plus difficile que d’envisager de les vivre. Oser dire ce mot tabou, ce mot qui lui tournait dans la tête comme une obsession. Oser non pas accepter, mais bien demander, presque revendiquer une fessée. Depuis des jours et des jours, elle savait, au fond d’elle-même qu’elle voulait cette fessée, qu’elle en avait besoin. Au point d’avoir été capable de le dire, franchement, directement. En employant ce mot, ce mot magique : la fessée. Comme elle avait été capable de sortir ce mot de « cul » que jamais elle n’employait dans d’autres circonstances. Il y a tellement de mots pour désigner cette partie d’elle -même, de toutes les femmes. Popotin, derrière, derche, postérieur … Mais, en l’occurrence, elle savait qu’un seul mot convenait. Et elle l’avait dit. Une fessée, ça se prend sur le cul. Sur le cul nu.

Mise en place

De son côté, le Père Castor avait compris que le moment des mots était passé. La jeune dame avait fait sa part, il lui fallait faire la sienne. Il n’allait pas y manquer. La laisser plus longtemps dans cette position indécise aurait été une sorte de perversion qu’il s’interdisait. De même, s’il avait bien compris que la jeune dame considérait cette fessée comme « méritée » il aurait été sûrement trop difficile pour elle d’en dire plus. Par contre, il estimait de son devoir non pas de commenter, mais plutôt d’expliquer la fessée qu’il allait lui flanquer. Il s’avança un peu sur son siège, releva tranquillement les manches de sa chemise, et d’une voix ferme mais en même temps calme il annonça :
« Alors, allons-y, jeune dame!Viens te mettre en position ... »
Docilement, elle se leva, tira nerveusement sur sa jupe pour couvrir ses cuisses, ce qui fit sourire intérieurement le Père Castor, puis s’avança à petits pas vers lui. Quand elle fut près de lui, il poursuivit son explication, sur le même ton qu’il aurait employé pour donner le mode d’emploi d’un quelconque ustensile :
« Tu vas t’allonger sur mes genoux, pour une débutante, c’est la position la plus adaptée »
Et en même temps, il tapotait sur sa cuisse, comme pour mieux lui indiquer l’endroit.
Quand la jeune femme prit la position demandée, le Père Castor constata qu’elle ne pouvait réprimer un léger tremblement, mais qu’elle obéissait sans rechigner à la consigne. En effet, elle s’allongeât comme il le lui avait indiqué, les hanches sur ses cuisses, les bras croisés posés sur l’accoudoir, et mis son visage dans le creux de ceux-ci, comme si le fait de ne pas voir la rassurait. Une nouvelle fois, le Père Castor constata avec un sourire carnassier la parfaite rondeur du postérieur de la jeune femme. De la même voix calme mais ferme il reprit son explication :
« Nous allons commencer comme cela, jeune dame, si vous être prête »
Elle souleva légèrement la tête et murmura, comme si elle avait compris qu’il lui fallait dire les choses :
« Je suis prête, Monsieur »

Etapes

Introduction
Le Père Castor lissa le tissu de la jupe de manière à ce qu’il moule le mieux possible les rondeurs offertes à sa vue, puis il leva la main, et l’abattit sur celles-ci. Tous le corps de la jeune femme se raidit, mais pas un son ne sortit de sa bouche. Tranquillement, il attendit que le corps de détende pour appliquer une seconde claque, sur l’autre fesse. Cette fois, le derrière resta souple sous la claque, ce qui l’amena a enchaîner les claques à un rythme d’abord lent puis de plus en plus soutenu. Il compta mentalement vingt-cinq claques. La jeune femme restait toujours silencieuse, mais sa tête avait commencé à se balancer de droite et de gauche, et ses jambes à s’agiter, battant l’air comme si elle cherchait à nager,et faisant ainsi remonter plus haut la jupe sur les cuisses fermes. La main du Père Castor s’égara deux ou trois fois sur le haut des cuisses nues quand il commença une nouvelle série de vingt cinq. Cette fois, à chaque fois que la main claquait sur la peau blanche des l’arrière des cuisses, elle lâchait un petit cri de souris prise au piège. Comme pour lui signifier la fin d’une première étape, les cinq dernières claques furent plus appuyées, amenant les jambes à s’agiter plus frénétiquement, et aussi quelques « humpf » étouffés.

Le mot juste
Le Père Castor attendit que la respiration de la jeune femme soit redevenue plus régulière avant d’annoncer :
« Maintenant, nous allons poursuivre. Tu sais que c’est nécessaire n’est-ce- pas ? »
Et une nouvelle fois, elle répondit d’une voix un peu plus étranglée mais audible :
« Oui, Monsieur, je le sais »
« Et tu sais ce que je vais faire maintenant ? »
« Oui, Monsieur, vous allez ... »
Une nouvelle fois, les mots avaient du mal à sortir, mais il attendit sereinement qu’elle réussisse à surmonter sa difficulté en disant :
« Vous ..vous allez ..relever la jupe ? »
« Oui, en effet ...mais ...ce n’est pas le mot juste ... »
Malgré sa position, son émotion, et la sensation chaude sur ses fesses la maman de Framboise ébaucha un sourire en constatant que le vieil homme n’avait pas perdu sa manie d’exiger de ses élèves qu’ils renoncent à ce qu’il appelait les « mots passe partout » pour choisir les expressions les plus précises possible. Elle avait d’ailleurs gardé de ses années d’école le goût des mots, et elle convint in-petto que le verbe « relever » pouvait faire partie de ces mots par trop générique. Après un instant de réflexion, elle reprit donc, en corrigeant :
« Vous allez … retrousser la jupe, Monsieur ? 
Il voulait un mot précis, eh bien elle l’avait trouvé. « Relever » pouvait, en effet, s’appliquer à beaucoup de choses, alors que le verbe « retrousser » se limitait bel et bien aux vêtements. Elle était assez fière d’avoir répondu à ce qu’elle supposait être l’attente de l’ancien enseignant. Mais, à sa grande surprise il n’en était rien et il le lui indiqua sur un ton quelque peu goguenard :
« C’est mieux … mais ce n’est pas encore cela ... »
Cette fois, la jeune femme ne comprenait plus. Un vêtement, une jupe, une robe, ça se retrousse, non ? Elle avait beau se creuser la cervelle, elle ne voyait pas où il voulait en venir. De son côté, le Père Castor attendait patiemment, se contentant de battre du bout des doigts sur le derrière toujours gracieusement offert à sa vue et à ses mains. Et soudain, ce fut comme une révélation, et elle lança le mot, mais cette fois d’une voix presque joyeuse, presque triomphante :
« Vous allez me trousser, Monsieur :! »
Ce n’était plus une question, c’était une affirmation, comme une évidence. Et le Père Castor s’en réjouit ouvertement :
« Très bien ! Ça, c’est le mot juste ! »
Elle allait être « troussée » ! Bien sûr ! On retrousse un vêtement pour passer dans une flaque d’eau, ou pour essayer des chaussures. Alors que le verbe « trousser », lui, ne pouvait s’appliquer qu’à ce que subit une fille qui va être fessée … ou pire. Et le verbe ne s’applique pas au vêtement, mais bien à la personne qui le porte. « Troussée », comme une soubrette, comme une gamine. Troussée pour découvrir son derrière, son postérieur, son popotin, son cul ! Là aussi le champs lexical, comme l’aurait sit le professeur en son temps, était vaste et varié. Et la maman fut troussée ! !

Troussée !
Le cœur battant, le Père Castor saisit le bas de la jupe, qui du reste était déjà assez largement remontée sur les cuisses, et, d’un geste précis, la releva jusqu’à la taille de la jeune femme. Sans qu’il ait eut à le lui en donner l’ordre, elle souleva légèrement les hanches pour faciliter le mouvement, comme si, d’elle-même, elle avait intégré la nécessité de permettre que son derrière soit correctement exposé. Et le Père Castor dut convenir qu’il l’était en effet. Il découvrait avec délectation un derrière aussi rond qu’il l’avait supposé quand il était encore caché par la jupe. Un délicieux derrière moulé dans une mignonne petite culotte bleu ciel, constellée de petites fleurs et ornée d’un joli petit nœud derrière. Une culotte presque sage, une culotte de jeune maman. Ni un sous-vêtement d’enfant, ni celui d’une gourgandine. Une petite culotte qui ne couvrait que partiellement le postérieur confortable. Pas un de ces strings que le Père Castor avait en horreur, et qui lui faisait dire qu’il préférait « écarter la culotte pour découvrir les fesses qu’écarter les fesses pour découvrir la culotte ». Mais pas non plus un boxer cachant totalement ce que, justement, il voulait découvrir. Un slip, tout simplement. Laissant apparaître de chaque côté un large croissant de peau nue.
Après un court instant de contemplation, le Père Castor entra en action. Une claque par dessus la culotte sur la fesse droite, une autre sur la fesse gauche, puis une claque sur la partie de la droite laissée directement accessible, et une autre sur l’équivalent de la partie gauche, et pour finir, comme en apothéose, une grande claque de bas en haut, atteignant le postérieur par en dessous et le faisant littéralement bondir vers le haut. Cette fois, la jeune femme ne resta pas coite. Si la jupe avait constituée une protection suffisante pour que les coups soient réellement amortis, la petite culotte, elle, n’était qu’une protection symbolique. Et l’impact de la large main était aussi douloureux quand elle frappait sur ce fin tissu soyeux que quand elle s’abattait sur la peau nue. Dés cette première série, la jeune femme se mit à battre des jambes comme si elle nageait, à gigoter, à s’agiter, à secouer les fesses de droite à gauche, comme si ces mouvements avaient eu la moindre chance de leur épargner la prochaine claque. En même temps, les cris étouffés avaient laissés place à des « Aie ! », des « Oh ! », des « Ouille ! » qu’elle ne chercait même pas à retenir. Ce qui n’empêcha pas le Père Castor de reprendre, à dix reprise, la série. Bien au contraire, il en accentuait le rythme, passant de claques bien espacées à une sorte de roulement presque continu. Mais, à aucun moment, elle ne tenta de protéger ses arrières de ses mains, comme si, là aussi, sans qu’il ait eu besoin de le lui expliquer, elle avait intégré la règle interdisant absolument de tenter d’interposer ses mains entre celles du fesseur et les fesses de sa victime consentante.
Bien entendu, la jeune femme aurait été bien incapable de compter combien de claques son derrière ravagé reçu de claques. Mais celui qui les appliquait, lui, toujours méthodique, tenait à ce qu’elle en reçu par dessus la culotte autant qu’elle en avait reçu sur la jupe. Il ne cessa donc de frapper le derrière devenu chaud qu’après la cinquantième claque.

La « vraie » fessée

Mainteant ...
La vigueur de cette deuxième partie avait été telle qu’après même qu’elle se soit interrompue, le corps de la maman de Framboise continua un moment à être agité de soubresauts, et que la sorte de mélopée qu’étaient devenus ses plaintes se poursuivit un moment. Conscient de ce que devait ressentir la jeune femme, le Père Castor lui laisse la temps de reprendre ses esprits, mais ne lui laissa pour autant aucune illusion, énonçant, comme une évidence :
« maintenant, commence la vraie fessée ! »
Si son postérieur avait été moins douloureux, la maman de Framboise aurait peut-être eut la tentation d’ironiser, tant l’idée que ce qu’elle avait subi n’aurait été qu’une « fausse » fessée lui aurait paru singulier. Elle ne fit pourtant aucun commentaire, mais elle comprit immédiatement ce que voulait dire son tortionnaire par cette phrase sibylline. Elle le savait, elle l’imaginait, cela lui apparaissait comme une évidence : une « vraie » fessée, c’était une fessée « cul nu » Aussi quand le Père Castor reprit son questionnement :
« tu sais ce que je vais faire maintenant, n’est ce pas ? »
elle ne tenta même pas d’esquiver, répondant, presque sans hésiter, mais d’une voix plus blanche :
« Oui, Monsieur, vous allez me déculotter »

Dé-cu-lo-tée
Le mot, cette fois, lui était venu naturellement à l’esprit. Elle avait accepté, elle avait voulu, elle avait provoquée cette fessée. Elle savait qu’elle la recevrait sur le derrière dénudé. « Cul nu », le mot résonnait dans sa tête. Avoir le derrière mis à nu, mis à l’air, exposé, c’était l’aboutissement, inexorable, de ce dans quoi elle s’était engagée. Il fallait qu’elle soit déculottée. Elle l’avait compris, intégré, voulu. Tout comme, bien sûr, celui qui s’apprêtait à le faire. Dans l’esprit de celui-ci, ce déculottage restait un moment fondamental dans le processus d’une fessée, quelque soit son contexte et la personne concernée. Déculotter une femme était à ses yeux très différent de la déshabiller. Il considérait qu’il y avait un gouffre entre une femme nue et une femme déculottée. On peut – et c’était le cas de ce vieux tendrement pervers et perversement tendre – se régaler de la vue d’un corps de femme dénudée. Aimer regarder une femme « dans le plus simple appareil » pour els uns, « à poil » pour les autres. On peut – et c’était aussi son cas – apprécier le déshabillage en lui-même. Qu’il soit effectué par l’homme, dans le style du fameux « Déshabillez-moi » de Juliette Gréco, ou que la femme concernée s’en charge elle-même. Dans le premier cas, on peut, selon les circonstances et l’humeur du moment, aimer la rapidité, voire même la précipitation. Les vêtements que l’on soulève, que l’on baisse, que l’on arrache presque pour qu’en un tour de main la femme digne se retrouve nue, ses vêtements jonchant le sol comme après une bataille. Ou au contraire faire durer le plaisir, découvrir le corps par petits bouts, comme un cadeau que l’on déballe précautionneusement. On peut même renoncer à cette mise à nue et se contenter de retirer, presque d’arracher, la culotte pour prendre celle à qui on vient de la retirer « à la hussarde » Comme on peut aimer que la femme joue avec perversité les « 9 semaines et demi » et procède à un lent effeuillage sensuel. Ou au contraire, qu’elle se désape à tout vitesse, qu’elle se mette nue comme si elle ressentait l’urgence de se départir de ces accoutrements sociaux pour se montrer à l’état de nature.
Mais, pour le Père Castor, déculotter une femme, la femme que l’on va fesser, était un moment d’une toute autre nature. Que la fessée soit suivie de moments sensuels, comme c’était le cas avec feue son épouse ou avec beaucoup de ses partenaires d’un jour, ou que la fessée soit le seul motif de cette mise à nue du derrière, ce déculottage devait, à ses yeux, être surtout l’acte paradigmatique de la fessée. Celui par lequel celle qui va être fessée est en quelque sorte mise devant l’évidence. Et par lequel celui qui procède à cette mise à nue annonce en quelque sorte ses intentions, quand bien même, et c’était le cas en l’occurrence, la fessée aurait-elle commencée par dessus les vêtements.
Pour le vieux fesseur qu’il était, il n’y avait jamais deux fessées semblables, même quand les deux protagonistes étaient les mêmes et les fessées nombreuses et régulières. Ainsi il lui semblait que, même quand il fessait son épouse plusieurs fois par semaines, et ce pendant des années, elle n’avait jamais reçue deux fois « la même fessée » L’intensité des claques, leur rythme, leur répartition sur la surface offerte, l’alternance des « adaggios » et des « vivaces », des « fortissimos » et des claques flirtant avec les caresses, faisaient de chaque fessée une œuvre particulière, jamais répétée. De même, aucun déculottage n’était identique à un autre. Selon les circonstances, les envies, la partenaires, le contexte, la culotte pouvait être enlevée, retirées, arrachée, ou juste baissée, écartée, effacée. Elle pouvait être baissée lentement, centimètre par centimètre, laissant apparaître les fesses comme un soleil qui se lève sur l’océan. Ou au contraire, baissée brusquement, d’un seul geste, laissant le postérieur exploser en majesté. Elle pouvait être descendue jusqu’aux mollets, imposant à celle qui la portait ainsi des pas entravés si, d’aventure, elle devait se déplacer, pour aller « au coin » ou pour aller quérir l’instrument qui allait fustiger ce que le culotte venait de découvrir. Mais elle pouvait aussi être laissée au niveau des genoux, avec l’interdiction absolue de la laisser descendre plus bas ou tomber par terre. Ce qui imposait d’écarter assez les jambes pour la maintenir en place, au risque, et au plaisir pour celui qui en décidait, de laisser ainsi voir le plus secret de la personne concernée. Ou encore elle pouvait être juste baissée sous les fesses, à la limite des cuisses, soulignant ainsi mieux encore que le seul but était de mettre le derrière à l’air pour mieux le fesses. Elle pouvait même n’être que ramené dans la raie des fesses, transformée en string …

Découvertes

La maman de Framboise le savait, elle allait être déculottée. Le Père Castor le savait, il allait la déculotter. Elle avait compris, sans qu’il ait eu à le lui expliquer avec des mots, que tout ce qu’elle venait de vivre n’était qu’un prélude, une introduction. Elle savait que ce n’était qu’à partir du moment où elle aurait été enfin déculottée que la fessée commencerait.
Cette fessée « cul nu » elle l’avait vécue en rêve tant de fois ! Pourtant, elle sentait, intimement, que la réalité serait une découverte. Elle allait être fessée, elle le savait, elle le voulait, elle l’attendait, elle le craignait, mais elle ne savait pas encore ce qu’était une fessée. Elle allait le découvrir, enfin !




Les fessées du Père Castor
2 ème Episode
« La maman de Framboise »
3ème Partie

Chapitre 1er : Découvertes

De la variété

En effet, pour la maman de Framboise, ce fût une découverte. Une vraie découverte. Mais ce le fût aussi pour le Père Castor. La découverte d’un postérieur parfait. Oh, bien sûr, ceux qui ne partagent pas la passion du vieil homme diront, trivialement, qu’un « cul est toujours un cul » Mais pour lui, chaque paire de fesse qu’il mettait à nu était une nouvelle découverte, un nouveau continent. Et, à cette aune, on pouvait dire que le Père Castor avait beaucoup voyage ! Il avait fessé des derrières de toutes tailles, de toutes les variétés pourrait-on dire. Des culs confortables, fessus, moelleux. Qui semblaient parfois absorber les coups comme des oreillers de plumes. De ces popotins généreux, aux fesses amples, aux collines rondes comme les ballons vosgiens, séparées par des vallées profondes où le doigt se glissait avec délice. Mais aussi des fessiers musculeux, qui s’apparentaient plus, eux, à des ballons de football, et qui en avaient la rondeur parfaite, et aussi la dureté. Sur lesquels la main frappait à toute volée sans qu’is ne tremblent ni de s’agitent. Où les claques résonnaient comme des coups de feu dans un matin d’hiver. Et pour lesquels la raie fessière n’était qu’une sorte de coup de lame dans une pomme.
Mais la variété ne tiens pas qu’au volume. Il se souvenait avec émotion aussi de la diversité des formes. Lui qui avait la passion du mot juste ne détestait rien autant que de n’être capable que de qualifier un derrière féminin de « rond » « Encore heureux qu’il ne soit pas cubique ! » avait-il l’habitude de maugréer quand il tombait, au hasar de ses lectures interlopes, sur cet adjectif utilisé pour décrire si pauvrement le postérieur d’une héroïne. Rond, certes, mais encore ? Certains sont, en effet, rond comme des pommes, presque parfaitement sphériques. D’autres fesses s’apparentent plus à de gracieuses gouttes d’huile, s’élargissant vers le bas. D’autres encore semblent tout au contraire remontés vers les reins, et on s’étonne presque qu’ils ne s’effondrent pas quand on leur retire la cuirasse qu’est la culotte.
Et la consistance donc ! Des culs qui ballottent au rythme des claques reçues, qui valsent, qui gigotent, balançant de droite à gauche, se trémoussant, écartant généreusement les fesses pour donner à voir l’intimité la plus secrète, quand ce n’est pas le petit trou qui l’est encore plus. Mais aussi des culs si ferme que la fessée la plus drue ne parvient pas à faire tressaillir. Sur lesquels la main semble rebondir. De ces derrières qui semblent se durcir au cours de la volée, devenir plus fermes encore, se fermer, devenir bloc de granit, alors que d’autres, au contraire, souvent après avoir tenté un moment de résister, capitulent et s’abandonnent, se lâchent, deviennent boule de pâte que le boulanger va pétrir.
La même paresse amène souvent ceux qui s’essayent à décrire un postérieur recevant une volée à constater qu’il « rougit » Eh bien oui, un cul qui prend sa fessée rougit, réaction physique à peu près inévitable. Mais quelle variété, là aussi dans la coloration avant, pendant et après la fessée. Certaines peaux blanches, presque diaphanes, virent au rouge vermillon dés les premières salves. En un rien de temps, le globe laiteux se transforme en lanterne magique rougeoyante. Comme si tout le sang de la donzelle remontait jusqu’à fleur de peau, à tel point que l’on craigne parfois – mais fort heureusement ce n’avait jamais été qu’une crainte sans fondement, si l’on ose le terme en la circonstance – qu’il n’en vienne à perler pour de bon. D’autre postérieurs ne rougissent que beaucoup plus progressivement, la rougeur n’est d’abord qu’une sorte de calotte ornant le sommet du derrière comme celle d’un évêque la tête du prélat. Puis la tache rouge s’étale peu à peu, comme l’eau qui se répand, jusqu’à concerner tout le globe. Parfois, quand la fessée se poursuit, la main y laisse alors sa marque blanche éphémère, qui disparaît comme les traces de pas sur le sable mouillé. Certaines peaux rosissent avant de rougir. D’autres passent en un clin d’œil du blanc neigeux au cramoisi. Chez certaines, la partie dûment fustigée garde sa coloration pendant quelques heures, voire même vire du rouge au violacé, et le reste jusqu’au lendemain. Alors que pour d’autres, même quand les fesses ont été portées au rouge vif, elles sont comme neuves moins d’une heure après l’épreuve.

Comme un soleil

Pour autant, le Père Castor était loin d’être blasé, et chaque postérieur qu’il mettait au jour était une nouvelle découverte. Et celle de celui de la maman de Framboise en fut une délicieuse. Dés qu’il eut commencé à baisser la petite culotte, il lui sembla assister à un lever de soleil. Le derrière qu’il faisait apparaître était tout simplement délicieux. Une rondeur alléchante, une peau veloutée, une carnation rosée qui laissait apparaître la délicate marque du slip. Particularité qui émut au plus au point le vieil habitué qu’il était, la peau des fesses était constellée de minuscules tâches de rousseur.
Elle n’avait opposé aucune résistance à la translation vers le bas du dernier rempart à sa pudeur. Tout juste, dans un mouvement instinctif, avait-elle refermé le compas de ses jambes comme dans l’illusoire espoir de préserver sa pudeur. Il sembla cependant au Père Castor qu’il convenait qu’elle comprenne d’entrée de jeu qu’une telle réaction était inappropriée. Une légère tape sur la face interne de la cuisse suffit pour qu’elle l’admette et que, docilement, elle écarte un peu plus les jambes, exposant ainsi inexorablement son intimité la plus secrète aux yeux de loup de celui qui allait l’initier. A vrai dire, pendant un très court moment, la beauté de ce qu’il découvrait donna presque envie au vieil homme de la flatter, de le caresser, d’en éprouver le velouté du bout des doigts. Mais il ne céda pas à cette envie perverse bien qu’au combien compréhensible. Aussi épicurien, voire jouisseur qu’il fût, le Père Castor était un personnage pétri de principes, et jamais il n’avait dérogé aux règles que pourtant il était le seul à définir. Or, dés leur première rencontre, il avait décidé que la fessée qu’il comptait bien administrer à la maman de Framboise ne serait qu’une fessée. Comme si la différence d’âges entre eux interdisait tout autre type de relations. Il avait bien l’intention de la fesser, il ne pouvait se cacher à lui-même combien il en avait envie, et les effets qu’avait déjà la simple vue de ce derrière sur sa virilité, mais il savait qu’en aucun cas il ne sortirait du rôle qu’il s’était assigné : celui d’un fesseur.

Progression

Et de fait, il tint ce rôle. Avec conviction, avec sérieux, on pourrait presque dire avec professionnalisme. Il posa sa main gauche au creux des reins de la jeune femme, entourant en partie sa taille pour qu’elle soit bien installée et ne risque pas de glisser hors de ses genoux. Puis, posément, il leva la main droite et l’abattit, sans violence mais sans non plus la retenir, sur la fesse gauche. Comme lors de la fessée par dessus le slip, le corps de la maman de Framboise réagit. Elle se cabra comme un cheval rétif, marquant l’impact de la main par un  « oh ! » guttural. Il lui laissa le temps de ressentir vraiment tous les effets de cette claque inaugurale. De laisser le temps à la douleur de s’étaler, comme quand les premières gouttes de pluie tombent sur un sol surchauffé en été. Mais aussi de pénétrer en profondeur, de se répandre en elle, de voyager dans son corps. Une fessée se donne, certes, sur le cul, mais c’est toute la personne qui la reçoit. Elle ne concerne pas que les fesses. Elle se diffuse, elle infuse, elle se propage. Les hanches, les cuisses, le pubis, le ventre, les seins, la ressentent. Il lui fallait le temps de laisser la vague déferler, s’étaler, puis revenir, se rétracter. Et ce n’est que quand la grève serait redevenue à son état initial qu’il lancerait la deuxième claque, sur l’autre fesse. Il claqua ainsi alternativement une fesse puis l’autre une vingtaine de fois. Régulièrement, implacablement, comme un métronome.
Une fessée, pour celui qui l’applique, c’est d’abord un mouvement, presque un ballet. Il procédait par de larges gestes, amples, déliés. Le brasse levait, haut, puis s’abaissait, en un mouvement circulaire. Et quand la main s’était abattue sur une fesse, le mouvement se poursuivait sur son élan, avant que le bras ne reprenne son envol pour frapper l’autre fesse. Mais comme il était aussi de ceux qui pensent que l’ennui naquit au jour de l’uniformité, il lui fallait aussi modifier à la fois le rythme et l’ampleur des assauts. Aussi accéléra—t-il insensiblement le rythme. Aux larges gouttes de pluie du début d’un orage estival, succéda bientôt une averse, drue, de coups données plus rapidement. La main veillait aussi à couvrir l’intégralité de ce qui lui était atteignable. Et pour empêcher celle qui les recevaient d’anticiper le ressenti des claques, il se mit à les distribuer de manière apparemment anarchique, erratique. La main volait comme un essaim d’abeilles. Frappait une fesse, puis l’autre, mais aussi parfois deux, trois, quatre fois d’affilée la même hémisphère. Elle tapait sur l’arrondi du derrière, puis sur les côtés, puis par en-dessous. Elle s’égarait parfois sur l’arrière des cuisses, déclenchant alors un cri plu aïgu et un mouvement convulsif qui faisait s’agiter le popotin de la plus belle des manières. Puis, brusquement, la volée interrompait. Mais pour mieux reprendre dés qu’il lui semblait que le postérieur se relâchait.

Limites

En amateur éclairé, le Père Castor savait qu’un derrière qui reçoit une bonne fessée ne fait pas que la recevoir, il la vie. Il tente de résister. Il se contracte, se ferme, se solidifie. Puis cède, se détend, semble se résigner. Avant de tenter une nouvelle révolte, de se resserrer, de se durcir. Tout le corps de celle qui reçoit cette volée y participe. Parfois le corps se fait lourd, s’écrase sur les genoux de celui qui le porte, semble vouloir s’y intégrer, s’y fondre, disparaître. Mais à d’autres moment, paradoxalement, la cambrure du corps s’inverse, les haches se soulèvent comme si les fesses voulaient aller à la rencontre de la main qui les claque. Le Père Castor n’en était plus à compter les coups qu’il assénait. Il aurait été bien en peine d’estimer combien de fois sa grande patte été venue s’écraser sur les fesses de la maman de Framboise. Mais, avec le temps et l’expérience, il avait acquis une sorte de sixième sens lui permettant d’estimer le niveau à son avis optimum pour une fessée de qualité. Il s’établissait ainsi une sorte de dialogue ente la main et le derrière. Il aurait presque pu dire que celui-ci s’exprimait et lui indiquait, à sa manière, le seuil à ne pas dépasser, au-dessus duquel la fessée deviendrait excessive au regard de la capacité de résistance de celle qui le recevait, mais aussi en deçà duquel elle aurait été insuffisante, et donc décevante pour les deux protagonistes. En effet, il en était persuadé, si une raclée dépassait ce seuil, elle devenait maltraitance. Et il n’aurait jamais été question pour lui de prendre ce risque, surtout avec une néophyte qu’une telle expérience aurait pu dégoûter à tout jamais de cette activité. Mais il était aussi persuadé qu’une fessée par trop légère aurait été une sorte de mépris à l’égard de celle qui la subissait. Même s’il était bien conscient que celles et ceux qui ne pratiquent pas cette activité si particulière n’auraient pas pu le comprendre, il estimait que poursuivre la fessée jusqu’à cette extrême limite de la tolérance était une forme de respect à l’égard de celle qu’il fessait. Il savait bien que la limite entre le « trop » et le « pas assez » est différente pour chaque femme, et pour chaque fessée. Les circonstances, l’environnement, le passé, les raisons de la fessée, l’état de fatigue – ou d’excitation – de la fille, et bien d’autres critères sont autant de données qui contribuent à faire que la même personne peut être en mesure, un jour, de subir dans dommages – autres que pour la peau de ses fesses – une fessée carabinée, alors qu’une raclée infiniment plus légère lui sera insupportable un autre jour. Il est donc de la responsabilité du fesseur d’être en mesure d’estimer si cette limite est ou non atteinte. Certes, il serait facile de penser qu’il lui suffit d’être à l’écoute de celle qui la reçoit. Mais il n’en est rien. s’il suffisait que celle qui le reçoit demande sereinement « maintenant s’il te plaît tu arrête de ma tanner la peau du cul, j’en ai assez » les choses seraient simples.Mais la vraie vie – en l’occurrence la vraie fessée - n’est jamais aussi simple. Poursuivre la fessée alors que celle qui la reçoit ne la supporte plus, c’est évidemment inacceptable. Mais arrêter dés que la femme fessée lance un «arrête ! » ou un « assez ! » serait prendre les mots au pied de la lettre. Bien sûr, il est politiquement correct et tout à fait compréhensible que l’on répète à l’envi que « non, c’est non » Sauf que, parfois, justement, un « non » ne signifie pas vraiment « non », un « arrête » ne signifie pas qu’lle veuille vraiment qu’il arrête. Certains fesseurs tiennent à ce que leur victime adopte un « mot d’alerte » qui lui, et lui seul, signifia que celle qui le prononce veut vraiment que tout s’arrête. Dans ce cas, le fesseur ne devra ni argumenter, ni demander des explications, ni faire quelque reproche que se soit, mais en effet, cesser immédiatement. Mais établir une telle convention n’est possible que quand la fessée a été prévue, anticipée, décidée en commun. Ce qui, bien sûr, n’était pas le cas avec la maman de Framboise. Et le Père Castor ne s’était pas senti en situation de lui proposer ce mot d’alerte. Il lui appartenait donc d’estimer le moment opportun…

Finir ?

Il le fit en se fondant sur son intuition. Sur le ton des plaintes de sa victime, sur la coloration de ses fesses, sur la manière dont elle les bougeaient. Et peut-être surtout sur l’alternance de ces moments de crispation du corps, et bien entendu tout particulièrement de fesses, et des moments de relachemdent. Pour lui, chaque derrière cherche, on pourrait dire à l’insu même de sa propriétaire, à refuser la fessée. En gigotant, en se crispant, ou au contraire en semblant d’abandonner, renoncer à lutter. Mais, le Père castor en était persuadé, il y a toujours un moment où ce postérieur renonce vraiment. Où la corps qui reçoit la fessée lâche du lest, renonce à lutter. Selon l’expression du Père Castor, qui avait commis une sorte de « mémento du fesseur » c’est le moment où le derrière « accepte » la fessée. Demande grâce. Rend les armes. Et c’est le moment, justement, où il faut faire comprendre à ce popotin à la fois que l’on a bien saisi le message, et donc arrêter la fessée. Mais, et c’est toute la difficulté de l’exercice, il faut aussi lui faire comprendre que … ce n’est pas à lui d’en décider. Et il faut donc poursuivre la fessée, juste ce qu’il faut pour que celle qui la reçoit n’ait en aucune façon le sentiment qu’elle a été à l’origine de la décision de cesser. Non par un stupide sentiment de supériorité du fesseur. Mais parce que la fessée n’en sera vraiment une que si celle qui l’a reçue est persuadée qu’elle a subie la volonté de celui qui la fesse.
Quand la Père Castor sentit, dans sa main, dans son corps, dans son cœur, que le moment était venu, il mit donc fin à la fessée après ce qu’il appelait lui-même le « bouquet final » Une avalanche de claques à toute volée, puissantes, violentes, en rafale furieuse. A en avoir mal à la main. Une volée qui amena la maman de Framboise à abandonner toute velléité de résistance. Enfin, elle éclata en pleurs. En sanglots. Sans rien faire pour le cacher. Elle était arrivée à cette acmé de la fessée où voulait l’amener le Père Castor.
Celui-ci la laissa encore quelques instants allongée au travers de ses genoux, haletante, agitée de brefs sanglots. Il savait qu’elle avait besoin de temps avant de revenir dans le monde « normal » 

Chapitre 2 : … et suites.

Vérification

Mais aussi, avant de laisser la maman de Framboise se relever, le Père Castor approcha sa bouche de l’oreille de la jeune femme et murmura, d’une voix cette fois douce et chaude :
« Je dois … constater ...tu comprends ? »
Elle ne répondit pas à la question. Mais, tranquillement, elle écarta légèrement les cuisses qu’elle avait resserré durant la volée finale. Doucement, le Père Castor glissa son doigt … et constata. Il constata l’état d’humidité de l’intimité de celle qui venait de prendre une raclée d’anthologie. Elle ruisselait. Mais le geste impudique et intrusif du Père Castor se limita strictement à cette constatation. Il ne pouvait, bien sûr, nier, et encore moins se cacher à lui-même que cette fessée lui avait, lui aussi, échauffé les sens. La vigueur de son érection en était la preuve … tangible. Mais il n’eut même pas à lutter pour en rester là. Pour rien au monde il n’eut tenté d’aller plus loin, même, sinon surtout s’il avait eu le sentiment que la jeune femme était assez troublée pour l’accepter.


Au coin !

Il reprit donc son ton autoritaire, sans faire le moindre commentaire sur ce qu’il venait de découvrir, pour intimer :
« Maintenant =, au coin, jeune dame, mains sur la tête ! »
Sans un mot, elle glissa hors des genoux du vieil homme, se remit debout, mais ses jambes flageolaient un peu, et esquissa le geste pour remonter son slip. Immédiatement, la vois sèche et sans réplique su Père Castor l’arrêta :
«Non ! Pas question ! Elle reste là où elle est. Et elle ne retombe pas sinon ... »
Il n’eut pas à en dire plus. Elle avait compris. A petits pas, entravée par sa culotte, les jambes légèrement écartées pour qu’elle reste en place, elle se dirigea vers le mur que le Père Castor lui avait indiqué d’un geste. Docilement, elle mit les mains, doigts croisés, sur sa tête, et, sans même qu’il eut besoin de le lui demander, elle se pencha légèrement en avant pour mieux approcher son visage du mur. Le Père Castor pouvait ainsi apprécier la couleur cramoisie des fesses si généreusement présentées à sa vue.

Poursuivre ...


Pourtant, si agréable que fut cette vision, il se retourna, bourra aussi tranquillement qu’il le pouvait sa pipe, malgré ses mains qui tremblaient un peu, et, toujours le dos tourné, se mit à parler :

« Voilà, ma petite, c’est fini … en tout cas pour aujourd’hui.Maintenant, tu va déposer ta petite culotte sur la table de salon. C’est une règle incontournable, vois-tu, après la fessée, c’est sans culotte jusqu’au soir. Du reste, c’est mieux pour ton confort, je t’assures. Le frottement d’un slip ne ferait que … raviver … Puis tu vas rentrer chez toi, petite. Sans rien me dire. Surtout sans rien me promettre. Et puis, tu reviendras, ou pas. Mais tu sais que si tu reviens, ce sera pour … poursuivre….

Quand le Père Castor se retourna, la jeune dame était partie. Et la petite culotte était, bien en évidence, sur la table basse. Il la prit délicatement entre deux doigts et alla la glisser dans le tiroir de son bureau, celui de sa collection. Aurait-il l’occasion d’y mettre d’autres petites culottes de la maman de Framboise ? L’avenir le dirait. Mais ce serait … un autre épisode des histoires du Père Castor !