dimanche 27 septembre 2009

Dialogue à quatre mains

"Dialogue à quatre mains"
Par Ange et Eloge

Vous me tournerez le dos, et je viendrais me coller contre lui. Mais vous aurez déjà senti ma présence avant que mon corps ne se rapproche vraiment du votre. Pour déposer ce premier chaste baiser dans votre cou, j'écarterais le ruissellement de vos cheveux, portant ainsi mes mains sur votre tête, la massant légèrement. Puis une fois ma bouche posée à votre nuque, mes mains abandonneront votre tête pour descendre sur vos épaules que je dénuderais en écartant votre haut. Mes doigts pourront alors courir le long de votre sage décolleté, avant que mes mains se fassent coque pour emprisonner vos seins en elles. Ils seront pétris, à pleines paumes, comme la pâte qui donne le pain blanc, ils seront caressés, effleurés, comme les fleurs fragiles que l'on présente dans un vase, ils seront malaxés, brutalisés, écrasés, pincés, leurs tétons érigés roulés entre mes doigts jusqu'à ce que vous en gémissiez. Votre corps se sera alors collé au mien, et vous sentirez la vigueur de mon envie au creux de vos fesses. Ma bouche se collera à votre cou comme une sangsue...

Et je ne saurai plus si c'est de la douleur ou du plaisir qui se propagera en ondes électriques de mes seins, dont vous torturerez doucement les tétons, au reste de mon corps, mais je serai certaine d'une chose... Ce sera délicieux. J'aurai chaud, et cette bouche que vous aurez collée à mon cou, votre langue qui déroulera son ruban humide sur ma nuque, j'en aurai envie sur mes seins, là où vos doigts se feront bourreaux... Mes fesses collées à votre bassin onduleront pour sentir la caresse de votre sexe dressé entre elles... J'aurai fermé les yeux, rejeté la tête vers l'arrière, abandonnée aux sensations que vos mains, votre bouche, tout votre corps feront naître dans le mien... Mes lèvres s'ouvriront, laissant échapper une plainte, un soupir, un gémissement... Une supplication... "Prenez-moi..."

Et mes mains déferont lentement les boutons de mon chemisier, pour vous offrir la blancheur de ma poitrine... Je dégraferai aussi mon soutien-gorge, qui ira mourir en un petit tas de dentelle, écume blanche, à mes pieds... Je me retournerai vers vous, plantant mon regard dans le vôtre quelques instants, avant de prendre votre tête entre mes mains pour guider votre bouche vers un téton déjà très sensible...

Pendant que vous lècherez, mordillerez, sucerez mon sein qui n'en pourra plus de plaisir, mes mains se seront glissées sous cotre chemise sans même en défaire les boutons, caressant votre torse, puis vos épaules, pour redescendre dans votre dos jusqu'à vos fesses... J'attirerai votre bassin contre le mien, afin de sentir, tout contre ma hanche, la fermeté de votre désir...

Vous voilà donc face à moi, nue jusqu’à la ceinture, la poitrine offerte en majesté à mes lèvres et à mes mains. Avant même que vous n’ameniez ma tête vers elle, j’avais lu dans votre regard l’envie, que dis-je le besoin de ma bouche sur vos seins. Tandis que l’une vos mains farfouille sous ma chemise et s’immisce dans mon pantalon pour caresser les reins et plus bas, l’autre cherche la ceinture pour la dégrafer et laisser ainsi plus d’aise à la première. Ma bouche s’est collée à votre sein gauche, en aspirant le téton qui glisse entre mes dents à peine écartées. L’autre sein est, lui, pris à pleine paume et malaxé sans ménagement de la main gauche tandis que l’autre entreprend dans votre dos le même chemin que la votre dans le mien. Mais pour elle, foin de chercher à entrer par la taille, il lui faut un contact plus direct et plus franc avec ce qu’elle veut empoigner. D’un geste presque brutal j’ai remonté votre jupe pourtant sage, et ma main a déjà pris possession de vos fesses. Vous voilà donc la jambe dénudée jusqu’à l’aine, tandis que de mon coté je participe moi-même à l’ouverture de mon pantalon puis à le faire tomber à mes pieds. M’acharnant sur le sein dont ma bouche a pris possession, j’en titille le téton de la langue et des dents jusqu’à ce que vous plaintes modulées me fassent connaître que la limite du plaisir et de la douleur es proche d’être atteinte. Il me faut donc récompenser ce sein courageux qui sait supporter la contrainte pour mieux connaître le plaisir. Qui sait qu’on ne connaît le miel que si on sait aussi et d’abord goûter au vinaigre. Ma bouche se fait alors chaude et apaisante. La langue entoure et apaise ce morceau de chair rosée devenue cramoisie. La bouche s’ouvre en grand, aspirant le sein comme pour l’avaler en entier, m’en emplissant la bouche à m’en étouffer. L’autre sein, lui aussi, a droit à la douceur d’une main redevenue caressante. Mais l’autre main, elle, poursuit inexorablement son chemin dans la culotte vers son but …

Ainsi collée contre vous, alors que votre main gauche est sur mon sein et que l'autre farfouille dans ma culotte à la recherche d'un trésor caché, je ne réponds plus de moi. Je ne suis plus que désir... Désir liquide qui, si vous persistez dans cette direction avec votre main droite, inondera bientôt vos doigts... Je défais votre chemise que je fais tomber sur vos bras, afin de dénuder vos épaules. Ma bouche s'y perd, remontant vers votre cou... Lorsque vos doigts parviennent à ouvrir mes pétales délicats, j'ai besoin de m'accrocher à la réalité... Morsure... Un bruit, entre le grognement et le gémissement, m'indique votre douleur et votre plaisir... Je vous lèche doucement, apaisant par ma langue et mes lèvres la trace que mes dents ont laissée sur votre peau... Ma bouche redescend vers vos clavicules, puis, lentement, descend encore sur votre ventre, jusqu'à votre nombril... Mes seins nus ont échappé à votre bouche et à vos mains, tout comme mon sexe qui mouillait vos doigts... Ma poitrine danse arrogamment sur le relief de votre slip... Je fais glisser mes mains de vos reins jusque sur vos fesses pour vous attirer contre moi... Votre sexe, à travers le tissu de votre sous-vêtement, va se loger entre mes seins offerts... Je vous regarde, une étincelle de malice dans les yeux, puis fais tomber votre slip sur vos pieds.

Ma bite ainsi libérée par vos soins s'est dressée à la verticale, agenouillée devant moi, vos mains plaquées sur mes fesses, il n'est pas besoin que je vous guide ni que j'ordonne pour que vous compreniez ce que ma queue attend de vous, et que vous aviez déjà décidé de faire. Sans barguigner vous engouffrez donc le dard érigé dans votre bouche pulpeuse. Cette fois c'est sans conteste un grognement de satisfaction qui sourd de ma bouche. A mon tour je rejette la tête en arrière comme pour mieux avancer encore mon sexe dans votre bouche, comme pour mieux déguster la caresse chaude, humide et enveloppante. Votre tête s'éloigne un peu de moi, et ma queue sort presque entièrement de l'antre tiède où elle était si bien. Un grognement franchement désapprobateur cette fois vous signifie que j'apprécie peu cette reculade et cet abandon. Mais, appliquée et compétente, vous vous faite pardonner presque immédiatement en vous mettant en demeure de lécher le pieu tendu de la base au sommet. Votre langue part des couilles et remonte à petits coups rapide, à petites lapées, en suivant la grosse veine bleue qui court le long du cylindre de chair durcie. Arrivée au somment, elle musarde autour de la base du gland, que vous découvrez en tirant légèrement sur la peau qui le recouvre et le protège des dents qui, à peine, mordillent la hampe. Puis, mutine et curieuse, la langue pointue contourne la queue et cherche ce lieu magique, juste sous le gland, où chaque imperceptible provoque un cri de plaisir de ma part. Mais si intense soit l'effet procuré, je trouve la force de reculer de peur qu'une jouissance trop rapide écourte cette séance que je veux au contraire faire durer. Docile, la langue reprend le chemin inverse, descendant par degrés jusqu'à aboutir aux couilles que vous prenez en main avant de laper goulûment et d'introduire en votre bouche avec précaution, me montrant ainsi que vous savez que si ces petites choses apprécient d'être l'objet de vos soins, elles sont aussi le point de fragilité et de sensibilité du mâle. Puis, résolument, vous reprenez un léchage plus intense de la bite, que vous couronnez en enduisant largement de salive le gland maintenant violacé d'attente et de tension. Ouvrant la bouche au maximum, à vous en décrocher la mâchoire, vous ingérez presque entièrement le membre, penchant la tête pour lui permettre d'aller plus profond dans votre gorge. Cette fois c'est à pleine voix, sans limites, sans pudeur, sans maîtrise, que je vous incite à poursuivre :
"Oh oui ! Vas-y, bouffe là ! Met la au fond ! Oui ! Plus loin ! ahrh !"
Une fois encore je me retire à l'extrême limite avant de ne plus pouvoir retenir l'explosion qui commence à se préparer au fond de mon ventre. Vous avez compris que si nous voulons prolonger ces moments d'extase, il vous faut ralentir vos sollicitations directes sur mon vit. Laissant celui-ci libre de toute pression, vous m'incitez à me tourner pour me présenter de dos. Aussitôt ma queue retrouve vos mains, placées en soutient sous mes couilles, les deux pouces pressant la base de ma bite, et contribuant ainsi à l'aider à retrouver sinon sa flaccidité en tout cas un peu moins de rigidité. Mais cette accalmie n'est que de courte durée, et mon vit repart à la verticale quand votre langue toujours curieuse et volontaire se met à titiller sous mes bourses, puis, millimètre après millimètres, entreprend de progresser vers le plus secret de moi-même. J'essaye bien de vous refuser cette caresse tellement scandaleuse à mes yeux d'hétéro, mais une pression presque douloureuse sur ma queue m'indique que maintenant, c'est vous qui menez la danse et décidez de ce que je subirais de vous. Vos mains abandonnent ma queue et empoignent franchement mes fesses, vos deux pouces s'ingéniant maintenant à les séparer l'une de l'autre pour ouvrir un chemin inaccoutumé à votre langue inquisitrice...

"Laisse-toi faire et cesse de réfléchir...", vous dis-je... Je fais glisser mes mains sur le haut de vos cuisses, pour revenir sur vos fesses, que je masse pour vous laisser apprivoiser l'idée... Je sens peu à peu votre réticence fondre. D'une main, je glisse sous vos bourses pour, lentement, très lentement, revenir vers vos fesses, laissant mes doigts caresser, effleurer votre périnée... Et votre soupir ne ment pas... Vous adorez cette caresse... Cette fois, je sens que vous me laisserez faire. D'une légère pression à l'intérieur de vos cuisses, je vous fais écarter les jambes suffisamment pour donner à ma tête l'espace nécessaire à ce que ma langue reprenne le chemin parcouru par mes doigts quelques secondes auparavant... Et je vous lèche avec gourmandise, des couilles jusqu'à votre anneau, jouissant intérieurement de chaque grognement, de chaque râle que ma langue vous extirpe. Vous parcourir ainsi de ma langue humide et douce m'ouvre comme une fleur et, sans m'en apercevoir, mon bassin ondule au rythme de ma langue inquisitrice entre vos fesses... Je crois bien que j'aurais pu jouir ainsi, seulement par ces ondulations que je ne contrôlais pas, tant l'image de vos cuisses ouvertes, de votre sexe tendu, de vos bourses pleines, de votre périnée luisant de ma salive m'excitait...

Mais vous l'entendiez autrement... Vous vous êtes dégagé, malgré la plainte que j'ai laissé échapper, sorte de supplication de laisser, encore, ma langue vous goûter... Vous vous êtes retourné pour me faire face et, d'une main sous mon menton, vous m'avez doucement incitée à me relever. Chatte, je me suis relevée lentement, laissant mes tétons érigés frôler vos cuisses puis votre ventre et enfin votre torse, ralentissant le plus possible au moment où votre queue tendue s'est glissée entre mes seins... Vous m'avez embrassée fougueusement, cherchant ma langue de la vôtre... Lorsque vos lèvres ont quitté les miennes, c'est pour prendre le chemin de mon cou, puis de ma clavicule... Votre descente s'est poursuivie sur mes seins, entre eux, puis sur mon ventre, pour s'arrêter à la frontière de ma jupe... Vos mains sont rapidement passées derrière pour en défaire la fermeture éclair et la faire tomber sur mes pieds. Quelques secondes plus tard, ma culotte subissait le même sort. Vous m'avez fait lever les pieds pour que je me dégage de ces vêtements encombrants. Vous avez récupéré ma culotte et l'avez portée à votre nez pour humer l'odeur de mon désir... Vos doigts ont parcouru l'étoffe quelques instants... "Tu mouilles..." avez-vous laissé échapper. Ce n'était pas une question, mais j'ai quand même placé ma main sur votre tête, vous incitant à vous rapprocher de l'orée de ma chatte... Je sentais votre souffle chaud sur mon pubis... "Vérifie par toi-même", vous dis-je en écartant légèrement les cuisses et en appuyant mon dos contre le mur...

Vous voilà donc enfin nue et offerte à ma bouche. Généreuse, vous écartez même légèrement les jambes pour faciliter ma tâche. Malgré votre invitation sans ambiguïté, j’ai reculé un peu pour jouir d’abord de la vue de votre corps ainsi présenté, et je m’en régale, négligeant votre regard où passe une lueur de dépit, d’envie et d’impatience. Mais vous être trop belle, trop ouvertement impudique pour que je ne m’emplisse pas de votre image. Vous m’apparaissez solidement plantée sur vos jambes, piliers puissants, en haut desquels le duvet laineux d’une touffe frisée cache encore à mes yeux l’objet de ma convoitise et de votre attente. Celle-ci contribue à vous faire contracter le ventre et votre nombril bouge au rythme de ces contractions involontaires. Mutin, j’avance la bouche et y dépose juste un baiser presque chaste, décevant votre attente d’un aboutissement plus bas et plus durable. Vous émettez une sorte de grognement guttural de rappel à l’ordre, et il me semble que vous ébauchez le geste de taper du pied comme une jument impatiente, rejetant votre tête en arrière d’un geste brusque qui fait couler votre chevelure sur vos épaules. Mais encore une fois ma tête s’est éloignée de vous pour que mon regard finisse de s’en repaître. Vous avez placés vos mains, doigts croisés, derrière votre tête, mettant ainsi plus encore en valeur votre généreuse poitrine. Vous qui, habillée, offrez souvent à vos interlocuteurs des visions fugaces de cette vallée profonde et étroite entre vos seins, voilà que vous les présentez en majesté, écartés l’un de l’autre. Est-ce mon regard enfiévré sur eux qui vous amène à vous cambrer plus encore, écartant les coudes comme pour mieux me présenter ces deux gros fruits laiteux, à la fois lourds et arrogamment dressés, ornés de leurs larges auréoles brunâtre aux centres desquels les tétons roses foncé s se dressent comme les pouces de fleurs au printemps ? Les yeux fermés, la bouche entrouverte, vous êtes superbement impudique. Quand mon regard redescend jusqu’à votre pubis et que, cédant à votre appel muet, j’en approche la tête, je vois les perles du désir qui suintent aux commissures de vos lèvres intimes. L’appel est trop fort, ma bouche se colle à votre chatte comme un naufragé s’accroche à un rocher, et je saisi vos hanches des deux mains pour vous maintenir. Sans retenue, j’enfonce mon museau dans votre intimité tiède et ruisselante. Je me barbouille les lèvres et le nez de votre miel secret, tiède, salé, à l’odeur entêtante de poivre et de sablé mouillée par la mer. Ma langue vous lape à grands coups de langue avide et mouillée. Elle tourne d’abord autour du but de sa recherche, retardant le moment inouï où elle pourra traquer votre bouton secret. Pour l’heure elle joue à rester aux abords, autour, en périphérie. Elle s’égare même à s’irriter sur les poils naissants de votre pubis et à se délecter des traces de mouille à l’encoignure des vos cuisses. Puis elle se rapproche, rend hommage aux grandes lèvres ouvertes et accueillantes, s’enfonce plus avant, pénètre le tunnel palpitant de votre désir. Puis recule, semble renoncer, hésite, repart, darde plus profondément, jouant à n’être plus langue molle et tendre mais à se faire presque aussi pointue qu’un doigt, presque aussi dure qu’un sexe. Puis elle descend le long de la fente, cherche à aller plus loin dans la vallée qui sépare vos cuisses, m’oblige à plonger plus profondément encore le visage dans cette éponge ruisselante. D’un geste autoritaire je vous invite à écarter plus encore les jambes pour me permettre d’explorer plus loin ce fjord aux odeurs de grand large. Ma main passe derrière votre cuisse et mon doigt se fraye un chemin entre vos fesses pour qu’au moment où ma langue se présente sur votre bouton d’amour, un doigt préalablement enduit de votre propre mouille s’introduit sans précaution inutile dans votre petit trou.

Je me cambre davantage sous la pression de votre doigt qui m'ouvre, faisant avancer encore mon bassin à la rencontre de votre bouche. Comme une invitation à abandonner toute pudeur et toute retenue, votre doigt et votre langue me fouillent de la plus impudique des manières, et c'est divinement bon. Je n'ai pas envie de lutter contre cette envie que je sens poindre, contre cette chaleur qui m'emplit et déborde en un miel doux et chaud dont vous semblez vous repaître avec un plaisir non dissimulé. Je soupire, je halète, je gémis. Je me branle contre votre visage. Ma main descend sur ma poitrine, dont je pince sans délicatesse les tétons... Je vous regarde et l'image de votre bouche, de votre langue qui disparaît, comme happée par mon sexe avide m'excite au plus haut point. Le plaisir monte rapidement, votre langue habile sachant fort bien les caresses qui me chavirent et votre doigt qui n'a de cesse de taquiner mon petit trou me rend complètement folle... Le plaisir monte rapidement, et je n'ai nullement l'intention de le retenir... J'ai envie de jouir de votre bouche, de votre langue entre mes cuisses. Rapidement, vous sentez mes muscles se crisper, vous entendez mon souffle qui se perd, puis, appliqué, vous poursuivez jusqu'à ce que je perde pied... Un râle, un cri, je ne sais plus. Un bruit, incontrôlé, comme si je ne savais pas contenir autant de plaisir et que j'avais besoin, par un son quelconque, de laisser toute la puissance de l'orgasme qui me secoue s'exprimer.

Vous avez reculé votre visage pour regarder le mien au moment où vous avez senti mon plaisir exploser. J'ignore ce que vous avez vu, mais votre visage est fendu d'un sourire qui en dit long sur ce que vous ressentez...

Lorsque mon corps se calme, lorsque les spasmes et les soubresauts s'apaisent, je réalise le vide... Mon sexe crie son envie de s'ouvrir sur votre queue, de la sentir aller et venir, de vous sentir buter tout au fond... Je plante mon regard dans le vôtre et, provoquante, je vous dis: "Prends-moi..."

C’était bien mon intention, et ne l’eussiez vous pas demandé que je l’aurais fait quand même ! Comme si la décharge du plaisir vous avez coupé les jambes, vous vous êtes laissé tomber à genoux et, immédiatement, vous avez mis vos deux mains à terre, pour y poser votre front et tendre vers moi votre croupe impudique, ouverte, offerte, implorante. Je m’agenouille moi aussi derrière vous, je vous saisi presque avec rudesse par les hanches et m’apprête à satisfaire votre demande sans barguigner. Votre sexe s’ouvre à moi, béant, palpitant, dégoulinant de votre liqueur intime. J’y plonge le mien d’une poussée profonde et régulière. Délice ! Tiédeur moite. Les ondulations de vos hanches facilitent la pénétration. Je ne sais plus si c’est moi qui pousse des reins ou si c’est vous qui m’attirez, m’avalez, m’aspirez. Votre sexe semble battre comme un cœur, exaspérant encore l’excitation du mien si c’est possible. Laissant les mains accrochées à vos hanches, je me redresse sur les genoux pour que ma queue s’enfonce plus verticalement en vous, pénétrant plus loin encore dans votre grotte accueillante. A chaque coup de rein, mon ventre claque contre votre cul qui ballotte librement, s’ouvrant aussi largement alors que chaque nouvelle poussée de ma part est accompagnée d’un « han ! » pour moi et d’un « oui ! » strident pour vous. Je sens l’explosion arriver, l’onde de plaisir partie du plus profond de mon ventre se propage le long de ma colonne vertébrale pour se concentrer dans cette colonne de chair raide qui vous laboure. Et pourtant, avant que la jouissance ne me submerge, je parviens à me reculer, à retirer mon dard, qui sort de vous avec un bruit mouillé. Tout votre corps proteste contre cette reculade. Vous relevez la tête comme pour mordre en poussant une sorte de rugissement de colère. Mais déjà mes bras vous contiennent, vous empêchant de vous relever ou même de vous retourner. Déjà ma queue ruisselante se glisse entre vos fesses et vient se positionner sur votre pastille qui cède presque aussitôt à une nouvelle poussée. Nos deux cris se mélangent, comme pour vous comme pour moi plaisir incommensurable et douleur se mélangent aussi. Je le répand en vous en criant de plaisir, accompagné par le feulement grave de contre basse que vous poussez en vous laissant tomber, à plat ventre, comme abattue, épuisée. Je continue encore un moment à aller et venir dans cet étui qui enserre ma virilité, puis je la sort à regret de vos entrailles et je m’étends à coté de vous. Nous roulons sur le dos l’un et l’autre. Nos deux corps frémissement encore par instant, parcourus de frissons comme les robes de chevaux après l’effort. Vous tournez alors votre visage mutin vers moi et demandez :
« Vous vous appelez comment, Monsieur ? »