jeudi 5 mai 2016

Catalogue de fessées



Le catalogue


La petite fessée impromptue :
               L’Ange reste debout, son Monsieur aussi. Il pose juste le pied gauche sur une chaise, puis fait se pencher l’Ange sur sa cuisse. La jupe est relevée prestement sur les reins, la culotte baissée juste sous les fesses et celles-ci sont claquées à la volée. Fesse droite, fesse gauche, alternativement, à grandes gifles qui  font tressauter les globes opalescents qui prennent vite une teinte rosée du plus bel effet. Il ne reste alors à l’Ange qu’à se relever, à masser rapidement son fondement brûlant, à remonter sa culotte en grimaçant quand celle-ci vient frotter la peau rendue si sensible puis à remettre sa jupe en place avant de reprendre ses activités.
                              Variante 1 : Si l’Ange porte un pantalon, le Monsieur lui ordonnera de le baisser avant de se mettre en position. Bien entendu il se réserve de baisser lui-même l’ultime rempart des fesses. Et cette détestable habitude de porter un pantalon sera sanctionnée par une fessée d’autant plus sévère.
                              Variante 2 : Il peut arriver au Monsieur de renoncer à baisser la petite culotte. Dans ce cas il en ramène les cotés dans la raie profonde de l’Ange, puis, l’empoignant par l’élastique de la taille, il tire la culotte vers le haut. Ainsi non seulement les fesses sont-elles offertes aux claques comme si il n’ay avait pas de culotte, mais en plus celle-ci s’insère dans l’intimité moite de l’Ange, pénètre dans sa fente, s’écrase sur le petit bouton et vient même titiller le petit trou. Comment d’étonner alors que, quand la fessée sera terminée, la petite culotte sera tellement humide que l’Ange sera amenée à en changer. Et comment s’étonner si l’Homme profite du moment où elle aura retirée la culotte mouillée et pas encore passée la culotte sèche pour distribuer un petit rab de claques sur le cul ainsi dénudé ?

                              Variante 3 : A l’inverse, il peut arriver qu’à l’issue de la fessée, au moment où l’Ange va remonter sa culotte l’Homme le lui interdise et la lui confisque, imposant à l’Ange de terminer la journée les fesses nues sous sa jupe.

La fessée « OTK » annoncée

               L’Ange sait qu’elle sera fessée par Monsieur, elle se prépare en conséquence. Jupe, bien sur, petite culotte pour le plaisir qu’éprouvera Monsieur à la lui baisser ou à la lui retirer, bas et porte jarretelles.
               L’Ange sera allongée au travers des genoux de Monsieur, comme une gamine. Si la jupe est ample, Monsieur pourra la relever lui-même pour dégager le lieu des hostilités. SI elle est un peu plus ajustée, peut-être l’Ange devra-t-elle aider au mouvement en soulevant le bassin pour que la jupe puisse glisser sous son ventre. Par ce mouvement elle relèvera donc les fesses, les tendant vers la main qui va les fustiger, pour le plus grand plaisir de Monsieur. Et si la jupe est par trop ajustée, elle aura du la retrousser elle- même avant de prendre position. Si elle ne l’a pas fait d’elle-même, Monsieur lui indiquera son souhait d’un geste impératif, ou bien il lui lancera sans vergogne :
               « Retrousse là et montre ton cul ! »
Des mots qui claquent déjà comme la main et qui frappent l’Ange au plexus. Elle saisi alors le bord de la jupe et la remonte bien haut, au dessus de la taille. Et Monsieur se régale de cette image de l’Ange qui se trousse sans pudeur, découvrant son derrière large gainé de la culotte et encadré par les porte jarretelles. Il lui arrive même, très exceptionnellement, de renoncer au plaisir de la déculotter lui-même et de lui intimer l’ordre :
               « J’ai dit montre ton cul. Retires – moi vite cette culotte et montre moi ton cul tout nu, tu sais bien qu’une fessée se reçoit cul nu ! »
Jouant l’ingénue, l’Ange se tourne alors de manière à être de dos devant Monsieur, elle passe les pouces dans l’élastique du slip et le descend, avec  une lenteur calculée jusque sous les fesses. Monsieur devra alors insister :
               « J’ai dit de la retirer ! Dépêches – toi et donnes- moi ta culotte ! »
Et quand, le regard baissé mais pourtant sure de l’effet qu’elle lui fait, l’Ange aura apporté son slip à Monsieur, celui-ci le portera à son nez, en humera la fragrance épicée et ne manquera pas de remarquer son humidité, qui justifiera une fessée plus claquante encore, le justifiant par un :
               « Puisque la perspective de la fessée te fait mouiller, la fessée te fera ruisseler, mon Ange ! »
L’Ange se met alors en place, au travers des genoux de son Homme. Elle pose les mains sur le sol et tente de trouver l’équilibre. L’Homme la maintient du bras gauche passé autour de sa taille, et peut alors se mettre à l’ouvrage. Une claque s’écrase sur la fesse droite. Aussitôt la marque de la main apparait sur la peau, avant de s’estomper comme une trace de pas sur le sable mouillé d’une plage. Monsieur aime a laisser le temps à la douleur de bien s’étaler, comme une goutte d’eau d’un début d’orage sur un sol chauffé par le soleil. Il se régale aussi de l’image de la fesse qui se déforme sous la force du coup avant de reprendre sa forme initiale. La fesse tressaute, s’écrase, ballotte. L’Ange ne crispe plus les fesses, sachant d’expérience que la fessée est plus douloureuse sur un derrière dur que sur des fesses relâchées.  La fesse gauche est traitée de la même manière, avec les mêmes conséquences. Et la danse peut alors commencer. Lente, détranchant chaque coup, marquant un temps d’arrêt entre chaque nouvelle claque. Ou rapide, crépitante, en averse d’orage. « L’ennui naquit un jours de l’uniformité » lui a dit un jour l’Homme. Et il fait en sorte qu’elle ne puisse jamais deviner comment elle va être fessée. Parfois il s’acharne sur une même fesse, concentrant ses coups cinq fois, dix fois sur au même endroit, le portant au rouge vif. D’autre fois il réparti au contraire les claques sur l’ensemble du large fessier offert à sa vue et à ses mains. Un moment il alterne les fesses régulièrement, comme un métronome. Puis, brusquement, il casse le rythme et les claques s’égaillent comme tombant au hasard. Le cul généreux prend vite sa belle teinte rosée, puis fuchsia, puis de plus en plus rouge cramoisi. Les fesses deviennent presque luminescentes. Mais l’Homme veille à ce que tout ce qui est présenté soit également traité, également fustigé. Les fesses, de la taille au pli séparant les cuisses, en n’oubliant pas les cotés, où la peau est plus fragile encore.  Mais aussi le haut des cuisses, ce qui lui permet de constater la lubrification de l’intimité de l’Ange, qui luit de son miel, confirmant la prévision de l’Homme quant à l’effet de la fessée sur sa production huileuse. Comme il se régale aussi de voir les fesses s’écarter, ouvrant la raie profonde, et laissant apparaître furtivement le petit trou secret qui baille et s’ouvre comme s’il cherchait de l’air. Comment s’étonner si, une fois la fessée terminée, l’Homme hésite entre prendre l’Ange en levrette, se glissant dans son antre si accueillante, si humide, si tiède, ou bien de forcer son petit trou en l’enculant après avoir préparé le chemin en le barbouillant de la mouille si abondante à proximité ?

La fessée debout

Ce jour là, l’Ange voit dans le regard de l’Homme une sorte de lueur qui lui fait comprendre d’emblée que cette fessée sera différente de celles qu’elle reçoit presque chaque semaine. Différente de ces fessées devenues presque rituelles, tombant chaque vendredi soir, au travers des genoux de l’Homme, installé confortablement dans son fauteuil de cuir marron. Différente de ces fessées, certes toujours brûlantes, toujours différentes, toujours déroutantes par leurs intensités, leurs diversités, mais cependant en quelque sorte prévisibles, ou en tout cas prévues. Différente de ces fessées lors desquelles l’Homme aime à prétendre qu’ils « règlent les comptes de la semaine », en inventant si besoin des motifs à une fessée qu’elle recevrait de toutes manières. Différente aussi de ces fessées reçues le samedi, quand l’Homme explique qu’elle en recevra une plus sévère pour ne pas avoir pu la recevoir la veille, ou le jeudi, sous prétexte qu’il n’aura pas le temps le vendredi, même quand, finalement, elle en recevra une seconde le lendemain, sur un derrière encore marqué et douloureux de la séance de la veille.
On est pourtant vendredi. « Lundi c’est raviolis, vendredi c’est panpan cucu » comme dit parfois l’Homme, paraphrasant une réplique culte d’un film qui ne l’est pas moins. L’Ange n’est donc pas étonné que l’Homme ait l’intention de lui chauffer le derrière. Le contraire l’aurait même étonnée, sinon inquiétée. Elle n’est donc pas étonnée non plus de le trouver assis dans son fauteuil fétiche, devant lequel elle se présente, ponctuelle, prête à s’allonger au travers de ses cuisses, ou, si l’envie lui en prend, à se pencher par-dessus le dossier du fauteuil une fois que l’Homme l’aura quitté et à s’appuyer des deux mains sur l’assise de manière à ce que son cul soit juste à la bonne hauteur pour être fustigé le la main de son tourmenteur chéri. Mais l’Homme reste assis. Il ne lui désigne pas ses genoux d’une petite tape qui signifie, dans leur langage codé, « viens ici que je te claque le cul ». Non, il la regarde avec dans l’œil cette lueur animale. Ce regard de chasseur à l’affut. Devant lequel elle se sent gibier, chèvre de Monsieur Seguin déjà certaine qu’elle sera mangée avant l’aube. Dans ce regard il y a de la goguenardise, celle de celui qui sait qu’il arrivera à ses fins. Celle de celui qui imagine déjà comment il va porter au rouge vif ce derrière encore sagement caché dans son écrin de dentelle noire. Il y a aussi de l’envie, celle que l’Ange sait qu’elle fait naître en se  présentant ainsi devant lui qui sait qu’il va se régaler de ses rondeurs fustigées. Mais il y a, ce soir, quelque chose de plus. Du vice peut-être. En tout cas de la malignité. L’Homme a décidé de la déstabiliser, elle le sent. Et ses premiers mots le lui confirment. « Déshabilles-toi, je te veux à poil aujourd’hui » S’il lui arrive souvent d’être sommé de se trousser, il se réserve presque toujours la tâche de baisser lui-même le dernier rempart, la petite culotte. Or ici l’ordre est précis, et elle s’y conforme sans barguigner. Elle ouvre les boutons de son chemisier, le retire, puis fait glisse la fermeture éclair de sa jupe et la fait glisser jusqu’au sol. En soutien gorge et petite culotte, elle va déposer ses vêtements sur le divan. Elle s’y assoit un instant pour retirer ses bas auto-fixant, puis elle se relève, dégrafe son soutien-gorge qu’elle dépose avec les autres vêtements, et enfin elle retire prestement son slip qui rejoint le petit tas d’effets sur le divan. Elle revient alors se placer à sa position initiale, devant l’Homme qui n’a pas bougé, et qui la regarde revenir vers lui, sans chercher à cacher ni ses seins en poire qui balancent un peu au rythme de ses pas ni sa touffe noire et frisée. Quand elle a repris sa place, il sort de sa poche un petit carré de soie, d’à peine trente centimètre de coté, et le pose sur le sol.
« Tu poses les pieds sur ce joli petit tapis, et tu prends ta fessée, une douzaine. Si tes pieds quittent le tapis, le coup ne compte pas.  Tu mets les mains sur la tête, et bien sur elles y restent, jusqu’au bout»
La règle est claire. Il lui faudra donc prendre les douze claques sur les fesses en restant debout, sans bouger les pieds, et en laissant les mains sur la tête. Elle obéit en mettant ses mains sur sa tête, doigts croisés, puis en posant les pieds sur le carré de soie. Elle attend la première claque. Mais elle se crispe en entendant le bruit caractéristique d’une ceinture que l’on ouvre et qui glisse dans les passants du pantalon. Ce ne seront donc pas douze claques manuelles qu’elle devra subir, mais douze coups de cette ceinture dont elle connait, et craint, la morsure.  Comme pour l’avertir de ce qui va lui arriver sur les fesses, il a plié la ceinture en deux, et la fait claquer d’un coup sec. Elle sursaute, et il sourit de ce tressaillement qui lui fait fermer les yeux, crisper les doigts, serrer les fesses et tressauter les seins.  Alors, vicieusement, il profite du moment de relâchement, quand elle comprend que le bruit n’était qu’un stratagème,  pour lancer une première fois la lanière de cuir qui s’abat sur le derrière imprudemment détendu. Elle lance un cri bref, tout autant de surprise que de douleur, et porte vivement es deux mains à son cul, tout en avançant d’un pas. Il n’a pas besoin de la rappeler à l’ordre. Elle a compris d’elle-même son erreur. Sans un regard pour lui, qui attend, la ceinture enroulée autour de son poing, elle reprend sa place et sa position.  Il n’a pas besoin non plus de rappeler la règle, il sait qu’elle a déjà compris que ce coup ne comptera pas, et qu’il lui reste donc à en subir douze. Il tourne lentement le poignet pour donner l’impulsion à la ceinture, puis la lance d’un geste précis. Elle claque, juste au milieu des fesses, laissant presque instantanément une marque perpendiculaire à la raie des fesses. Cette fois, elle parvient à ne pas bouger les pieds. Mais tout son corps de tend, comme un arc, et elle sursaute, sans décoller les pieds du sol. Patient, il attend que son corps ait fini de vibrer, que ses muscles  se détendent, avant de prononcer tranquillement « et un » avant de lancer une troisième fois la ceinture qui, cette fois, atteint les fesses par en dessous. Elle lâche un « umpf » étouffé, s’élève sur la plante des pieds comme pour décoller, mais ne sors pas du carré magique, et obtient l’attendu « et deux ». Et la ballet de la ceinture reprends, mordant à chaque fois le gras des fesses, entraînant ce raidissement de tout son corps, un cri de douleur de moins en moins retenu, et ce sautillement sur place qui entraîne immanquablement  le ballotement  de ses seins dont les pointes sont visiblement durcies. A la huitième fois, volonté ou manque de précision, la langue de cuir cingle les cuisses, juste sous les fesses. Soit que la peau soit plus sensible en cet endroit, soit sous l’effet de la surprise, elle lance cette fois un cri strident et saute littéralement en l’air, tandis que ses mains viennent tenter d’atténuer la déchirure de la peau fragile de l’arrière de ses cuisses. Elle semble déséquilibrée, mais pourtant, au prix d’un rétablissement quelque peu acrobatique, elle parvient à ce que ses pieds ne  sortent pas du carré de soie. Le visage torturé, elle se redresse en gémissant et reprend la position imposée en hoquetant encore. Magnanime, bien que ses mains aient quitté la tête, il lance quand même « Et huit ! » Le coup suivant mord à nouveau les fesses, ce qui est presque un soulagement relatif pour elle. Pourtant l’accumulation des coups a porté son derrière au vif, et la flagellation vient maintenant  surajouter à une peau déjà meurtrie. Chaque nouvelle morsure du serpent de cuir vient ainsi raviver une douleur déjà lancinante. Aussi ne retient- elle plus ses cris. Elle exalte une sorte de long lamento, à peine renforcé chaque fois que la bête vient griffer ses pauvres fesses.  Bien qu’il n’ait pas vraiment augmenté le rythme de ses coups, elle ne parvient plus à reprendre l’immobilité entre chaque attaque. Elle tressaute de manière presque continue, et même sautille sur place, toujours attentive à ne pas sortir du carré magique.  Elle n’a cure du spectacle qu’elle lui offre ainsi avec ses seins lourds qui balancent au rythme de sa danse sur place. Au onzième coup il change de méthode de flagellation. Jusque là, la ceinture venait s’abattre sur la peau, à la volée.  Cette fois il fait un mouvement bref du poignet et la ceinture se déroule comme un fouet et son extrémité vient claquer avec un bruit de coup de feu sur sa peau. La douleur l’irradie littéralement. La transperce. C’est un arc électrique qui la traverse. Elle ressent une sorte d’explosion intérieure. Ses jambes la trahissent, elle tombe à genoux, roulée en boule, en positon fœtale. La vague de douleur l’emplit, puis semble se retirer, comme la mer qui reflue. Mais elle ressent ses élancements dans chaque parcelle de son corps. Jusque dans ses mâchoires, dans ses dents, sur ses seins, dans son ventre et dans son sexe. Comme si un peigne infernal et porté à l’incandescence la griffait à l’intérieur comme sur sa peau. Pourtant, ses pieds ne sont pas sortis du carré défini, même si ses genoux touchent le sol en dehors. Un long moment elle reste ainsi, immobile, secouée seulement de sanglots, exposant impudemment son derrière zébré de marques rougeâtres. L’Homme ne dit rien, il attend, sans marquer la moindre impatience, ni la moindre compassion. Peu à peu les halètements et les geignements s’éteignent. Sa respiration redevient plus régulière.   Elle inspire et expire longuement, comme un athlète avant une compétition. Elle renifle et ravale ses sanglots. Puis, lentement, en prenant appui sur ses mains, elle se relève. Elle reste un moment pliée en deux, les mains posées sur ses genoux, dans la position qu’il aime parfois à lui faire prendre pour  des séances de martinet ou de « strap » Elle ne se soucie pas de montrer ainsi son intimité, son abricot et les abords de son petit trou.  Mais comme il ne semble pas décider à reprendre tant qu’elle n’a pas repris sa position, elle fini par se relever en grimaçant, remet ses mains sur la tête, et relève le menton, comme une provocation. Alors seulement elle entend le « Et onze ». Puis, après que la ceinture l’ait une dernière fois cinglée, le « Et douze » qui la libère. Elle bondit littéralement  hors de ce carré maudit. Elle danse, elle tourne, elle piétine, elle masse ses fesses labourées. Toute sa peau la fait souffrir. Elle a le sentiment que son derrière n’est qu’une boule de feu, un terrain dévasté. Elle sait que la douleur persistera encore un long moment. Elle sait qu’elle ne pourra s’asseoir sans grimacer pendant plusieurs jours. Elle sait que les marques rouges qui, déjà, virent au bleu, vont continuer à évoluer, passant au violet puis au noir. Elle sait que pour au moins huit jours, ses fesses seront deux hémisphères violacées, marbrées, boursouflées. Mais elle est immensément fière d’avoir, une fois encore, été au-delà de ses limites. Elle sait que l’Homme est, lui aussi, fier d’elle. Elle sait qu’il se régale de son corps marqué par lui. Il y a bien longtemps qu’elle a compris qu’il ne la fessait que parce qu’il l’aime. Que la fessée, si insupportablement douloureuse soit-elle, est une marque d’amour. Elle sait que c’est pour l’Homme un puissant aphrodisiaque. Mais elle sait aussi, qu’alors même que la douleur la déchire, son bas ventre ne peut mentir. Elle sait que sa source coule. Elle sait, elle sent, qu’elle mouille. Abondamment. Impudemment. Elle sait que son miel sourd d’elle, se répand sur ses cuisses. Elle sait qu’elle sent la femme, qu’elle sent l’envie animale. Elle n’attend pas que l’Home la sollicite. Elle le veut, là, maintenant, tout de suite. Sans retenue, sans pudeur, elle s’agenouille sur le divan, les cuisses largement écartées, le derrière relevé. Offerte, indécente, animale. L’Homme est déjà derrière elle, déjà le sexe prêt et sorti. Sa queue rouge brique, tendue, brillante. D’un coup de rein il s’enfonce en elle, dans son sexe ouvert et ruisselant. Elle lâche une sorte de feulement animal. Elle relève la tête, pouliche sauvage possédée par l’étalon.  L’Homme passe les mains sous ses bras et prend ses deux seins à pleines mains. Il les malaxe, presque violemment. Il pince les pointes érigées, provoquant un nouveau râle. Puis la queue sort de l’antre tiède. Elle a compris ses intentions. D’elle-même, elle ouvre ses fesses  à deux mains pour faciliter l’introduction de la tige dure et gluante de sa mouille. La queue n’a plus qu’à se positionner sur l’anneau, et en forcer la résistance qui cède sans barguigner. Attentif, il s’enquiert : « Tu la sens bien, là ? Je vis t’enculer à fond » et elle l’y encourage de même « oui, oui, vas-y, défonce moi  chéri ! »En deux coups de reins il explose en elle, ils jouissent de concert. Et quand il se retire, un petit filet de liqueur blanchâtre suinte du petit trou.

lundi 2 mai 2016

Plan photos



Plan photos
Par Alain.

Une soirée photos

Un couple inconnu

Jusqu’à ce repas chez eux, je ne connaissais pas Laurent  et Fabienne. Gilles, mon mari, m’avait souvent parlé de ce cadre dans une société avec laquelle il travaille et avec qui il était devenu ami, mais nous n’avions jamais eu l’occasion d’être présentés. Je savais juste qu’il était un passionné de photos, et Gilles m’avait montré des clichés pris par lui lors d’un footing avec Jean-Luc, un autre ami dont je connais l’épouse, Karine.  A dire vrai, je me suis un peu fait prier pour accepter cette soirée chez des gens que je ne connaissais pas, mais l’insistance de  Gilles, et la présence de mon amie Karine ont eu raison de mes réticences.
La semaine précédant cette soirée, j’ai appelée Karine au téléphone pour que nous y allions dans une seule voiture, Fabienne et Laurent habitent à une centaine de kilomètre de notre ville, et aussi pour l’interroger sur eux.
               « Tu connais ce Laurent, toi, c’est un copain de Jean-Luc non ? »
               « Oui, ils bossent dans la même boite et ils s’entendent bien. Ils font du sport avec ton homme et Jean-Luc ne tarit pas d’éloges sur les talents de photographe de son copain. Il lui a d’ailleurs donné des conseils pour l’achat de son dernier appareil qui d’ailleurs a coûté la peau des fesses ! »
               « C’est vrai que les photos qu’il a prises de nos mecs les mettent en valeur ! »
               « En effet, ils sont encore plus beaux qu’en naturel ! Mais tu verras, il fait aussi des clichés vraiment artistiques. »
               « Ah, tu es déjà allée chez eux ? »
               « Oui, une fois j’ai été recherché Jean – Luc qui était allé chez eux pour dépatouiller un problème informatique de Laurent. »
               « Donc tu as rencontré sa femme ? Elle est sympa ? »
               « Très. Et jolie en plus. Tu sais ils sont plus vieux que nous, je pense qu’ils sont tout les deux plus de cinquante ans, mais elle est bien foutue et très simple. »
               « Très simple, ça me rassure, je me demandais s’ils n’étaient pas un peu « prout-prout ma chère »
               « Ha pas du tout, tu verras. »
               « Par contre ton « bien foutue » m’inquiète … je n’ais pas trop envie que mon mec fasse le coq devant une autre poule ! »
               « Ho ! La jalouse ! Elle ne va pas te le piquer, elle a l’air très amoureuse de son Laurent. »
               « Je plaisante … enfin presque ! Mais à ton avis, on s’habille comment ? »
               « Tu sais, c’est juste un repas chez des copains, tu ne sors pas ta robe longue ! Mais on a le droit de veiller à être jolies quand même.»
               « Bon, j’improviserais. Je sais que tu seras là, donc la concurrence sera rude ! »
               « Flatteuse ! Mais je ne pense pas être le genre qui fasse flasher Laurent, à en juger par sa femme, il n’est pas sensible aux rondes. »
Il est vrai que Karine est du genre pulpeuse. Et – même si bien sûr je ne lui en ai rien dit – j’avais déjà remarqué que les yeux de mon Gilles s’égaraient parfois dans ses décolletés plus osés que les miens et sur les rondeurs de sa chute de reins. Nous avons terminé la conversation en convenant qu’ils achèteraient les fleurs et que nous nous chargerions du vin et que nous passerions les prendre chez eux vers 19 heures.

Fab

 Le jour dit, nous sommes donc arrivés tous les quatre devant le portail de la maison, et c’est Fabienne qui est venue nous accueillir en expliquant que Laurent était occupé à préparer du bois pour le feu. Nous l’avons en effet trouvé entrain de s’afférer devant une grande cheminée en briques rouges sur le manteau de laquelle j’ai tout de suite remarqué une photo vraiment magnifique d’un sous bois au lever du soleil.
Tandis qu’elle nos précédait dans l’allée menant à leur maison, j’avais aussi remarqué que Karine ne m’avait pas menti en la décrivant. Fabienne – qui immédiatement avait demandé que nous l’appelions « Fab » est en effet une fort belle femme. Elle portait une jupe plus courte que la mienne, qui laissait voir des longues jambes fines mais musculeuses et qui lui allait fort bien malgré son âge. Je trouve toujours ridicule les femmes qui cherchent à se rajeunir par leurs tenues, mais il n’en était rien. Visiblement, Fab assume son âge, d’ailleurs elle arbore sans gêne des cheveux gris coupés très court et ses yeux gris acier m’ont  semblé mis en valeur par de petites ridules accentuées par son sourire. En nous parlant de feu que préparait son mari, elle nous avait dit :
               « Il fait bon ce soir, mais je suis frileuse, et nous serons bien content d’avoir une bonne flambée en fin de soirée »
En effet, alors qu’il faisait plutôt chaud, elle portait un magnifique pull en mohair bleu pâle et ses étaient galbées par ce que j’ai supposé être des bas, puisqu’on voyait la couture sur le derrière de ses jambes. J’avoue que ma remarque à propos de mon mari m’est revenue en tête, lui qui est un fou des bas de femmes. D’ailleurs, c’est sur son insistance qu’alors que j’avais été jambes nues toute la journée, j’avais fini par enfiler des « Dim Up » très fins et presque invisibles. J’avais choisi une jupe noire droite, qui m’arrive un peu au dessus des genoux, un petit haut sans manches, noir lui aussi, à col rond. Comme je suis plutôt petite, je portais des chaussures avec un petit talon, alors que Fab avait mis des nu-pieds dont la semelle claquait alors qu’elle marchait devant nous. De son côté, Karine avait optée pour une longue robe style gitane qui lui arrivait aux chevilles, mais avec, comme c’est son habitude un décolleté qui soulignait se poitrine opulente. Ses cheveux longs étaient dénoués et tombaient en cascade sur ses épaules, et je l’avais complimenté pour sa beauté quand nous étions passés chez eux. Elle m’avait retournée le compliment, en me taquinant gentiment :
               « Mais toi aussi tu es craquante ce soir, ma chérie. Cette petite jupe qui te moule et tes épaules nues … tu donnerais faim à un anorexique tu sais. »
J’avais haussé les épaules, mais je les avais quand même couvertes d’une étole, ce qui avait fait rire ma copine.
Interlude par Laurent.
Franchement, quand j’ai vu mes deux copains arriver avec leurs épouses, je n’ai pas regretté
notre invitation. Celle de Gilles était toute mignonne, cheveux mi-long, yeux noisette, , des épaules rondes et dorée, et un petit cul moulé dans une jupe qui le mettait en valeur.
Quand à celle de Jean – Luc, je le dis sans ambages, elle avait tout pour mettre l’eau à la bouche.
Une cascade de cheveux noirs lui couvrant les épaules, une bouche charnue,
mais surtout des rondeurs à faire damner un saint.
Une poitrine opulente, que le décolleté de sa robe révélait généreusement, et
un cul d’enfer, large, épanoui, qui occupait visiblement bien l’espace sous la robe bien qu’elle fût ample,un cul qui ne pouvait pas ne pas donner d’idées.
Quand le les ai vu monter l’escalier, j’avoue avoir eu des pensées interlopes. Le contraste
entre les formes longilignes à la Bernard Buffet de ma femme et les formes à la Bottero
de Karine formait un charmant tableau, que la distinction de Julie complétait à merveille.

Visite.

Laurent a réquisitionné ses copains pour l’aider à amener d’autres buches, et il a proposé que sa femme nous fasse visiter la maison. Elle nous a fait découvrir la terrasse qui donne sur le jardin, puis la cuisine dans laquelle trône un magnifique « piano » de cuisine en précisant que c’était le domaine de son mari, mais qu’il avait préparé un repas qui lui permettrait de reste à table avec nous. Puis elle nous fait découvrir les chambres d’amis en nous expliquant qu’ils ont souhaité qu’elles constituent une sorte de petit appartement indépendant du reste du rez-de-chaussée, composé de deux chambres seulement séparées l’une de l’autre par une  sorte de kitchenette et une salle d’eau. Ainsi, expliqua-t-elle, quand ils reçoivent leurs enfants et leurs petits-enfants, ceux-ci ont en quelque sorte leur indépendance. Et elle ajoute en souriant :
               « Et en plus, comme l’appartement est loin du reste de la maison, nous échappons au bruit des gamins, ou des adultes ! »
Cet appartement sert aussi souvent aux amis de passage, ou à ceux dont l’état ne permet pas qu’ils reprennent la route ajouta-t-elle, toujours souriante. Là aussi, les murs blancs sont décorés de photos d’enfants, et elle nous a présenté ainsi leurs trois petits-enfants.
Après avoir rejoins la partie principale de la maison, Fab s’est engagée dans l’escalier pour nous montrer l’étage. C’était un de ces escaliers modernes, constitué de marches en colimaçon autour d’un pilier de béton. Comme je la suivais, en faisant attention à ne pas me casser la figure, j’ai aussi remarqué que dans cette position, on découvrait encore mieux ses jambes fines et j’ai eu la confirmation qu’elle portait bien des bas, et qui plus est de vrais bas, puisque, en levant la tête, j’ai vu furtivement les attaches des jarretelles. Je me suis félicitée in petto que mon mari ne nous ait pas accompagné.
Fab nous a d’abord fait visiter la salle de bain, avec une grande douche à l’italienne en précisant en riant :
               « Ca, c’était le caprice de Laurent, il voulait à tout prix une douche pour deux ! »

Trois photos noir et blanc

Karine et moi avons échangé un haussement de sourcil devant cette confidence un peu étonnante de la part d’une femme que nous connaissions si peu, mais elle nous faisait déjà entrer dans la « chambre parentale », comme disent les agents immobiliers. Une grande pièce donnant sur un vaste balcon qui surplombe le jardin, avec un mur entièrement occupé par un placard aux portes recouvertes de miroirs. Mais ce que j’ai d’abord vu dans cette pièce, ce sont les trois grandes photos noir et blanc, pendues sur le mur en face du lit. Trois grands portraits de Fabienne, presque grandeur nature, mais de Fabienne nue ! Sur la première, elle était assise de face, les seins nus, et le sexe juste caché par une cuisse relevée. Sur celle du milieu, elle était debout, de dos, les mains croisées sur la nuque. Pour dire les choses telles qu’elles sont, elle montrait donc ses fesses sans le moindre voile. Un derrière rond, ce que n’importe quel homme aurait à coup sûr qualifié de « beau  cul ». Et sur la dernière elle était à genoux, les mains cachant ses seins, mais elle laissait voir sans ambages ce qu’il faut bien appeler sa chatte à peine voilée par une mince bande de poils noirs. C’est peu de dire que j’ai été déstabilisée par ces photos d’une totale impudeur. J’ai échangé un regard avec Karine, qui semblai aussi étonnée que moi, et Fab a du sentir notre étonnement puisqu’elle a précisé, mais d’une manière très détendue, sans la moindre gêne visible :
               « Les photos de Laurent, vous en verrez dans toutes les pièces vous savez. C’est un puriste,il ne jure que par le noir et blanc classique et les pellicules argentiques qui coûtent les yeux de la tête. J’ai eu toutes les peines du monde à le convaincre d’acheter quand même un appareil numérique pour des photos moins artistiques. »
Ainsi, tout en attirant consciemment notre attention sur cette série de photos d’elle, elle ne jugeait pas nécessaire de justifier leur côté pour le moins inhabituel. Cette sortie nous a  cependant permis de cacher un peu notre surprise, Karine nous racontant que son mari, de son côté, avait acheté un appareil classique sur les conseils de Laurent. Fab commenta sobrement :
               « Je suis sûr qu’il saura lui aussi en faire bon usage. »
.Nous n’avons pas jugé utile de lui demander ce qu’elle entendait pas là, mais je ne pu m’empêcher de sourire en imaginant des photos de même nature avec ma copine comme modèle. Du reste, l’appel de Laurent depuis le jardin nous a permis de les rejoindre pour l’apéritif sans nous étendre sur notre découverte plutôt troublante.
Interlude par Fabienne
Je le reconnais, la perspective de cette soirée avec les deux
copains de jooging de mon mari ne m’enchantais pas particulièrement.
Je craignais qu’ils se complaisent dans les évocations de leurs
passions et connaissances communes, et que je doive jouer le rôle de
la parfaite maitresse de maison, chargée d’occuper les nanas pendant ce temps,
 un peu comme les épouses de chefs d’états qui visitent les crèches pendant que
leurs époux organisent le monde. Ma crainte fut d’ailleurs confirmée quand mon mari
m’invita d’abord à jouer l’hôtesse d’accueil, puis la guide pour
la visite de la maison. C’est peut-être pour cela que j’ai eu envie
de les mettre un peu sur le grill en jouant sur l’ambiguïté.
En plus, dés qu’après avoir visité le rez-de-chaussée, je me suis engagée
dans l’escalier en colimaçon pour visiter le haut, j’ai physiquement senti le regard de
Julie sur mes jambes quand je me suis rendu compte, en voyant
le reflet dans la baie vitrée, qu’elle avait le nez levé alors qu’elle me suivait dans l’escalier, ce qui m’a à la fois amusée (je me suis dit « profitez madame, vous allez voir que les yeux de votre mari auront
bien des choses à regarder ce soir
 » et agacé (je me suis dit aussi « Ben oui, madame, la vieille met un
porte jarretelles, mais elle à le cul nu, ce te la coupe hein ? »
D’où mon envie de les provoquer un peu en insistant sur la douche « pour deux »,
certaine que cette évocation amènerait les visiteuses à imaginer des
moments coquins. En quoi, d’ailleurs, elles n’auraient pas tort, Laurent adore
les câlins sous la douche. Et quand nous avons visité notre chambre, j’ai bien pris soin
de commenter, à ma manière, les trois photos de moi à poil
qui la décorent. Je dois aussi remarquer qu’il n’est pas dans nos habitudes
de faire visiter cette pièce si personnelle, et, a postériori, je me dis
que ce n’est peut-être pas sans une petite idée derrière la tête que mon mari
m’a suggéré d’y emmener nos invitées.


« Tu savais ? »

Le repas nous confirma les qualités de cuisinier de Laurent, et la conversation fut agréable et variée, les trois hommes faisant un effort pour ne pas s’enfermer dans leurs histoires de boulot, et Fabienne réussissant à bavarder avec Karine et moi comme si  nous nous connaissions depuis longtemps. Elle se montrait enjouée et dynamique, et j’ai apprécié sa conversation, même si l’image de son corps exposé et même exhibé me revenait par instant. Bien entendu, nous avons proposé à Laurent de rester à table avec ses amis, tandis que nous jouions les épouses parfaites en aidant Fabienne à débarrasser. Ainsi je me suis trouvée un moment seule avec Karine à la cuisine et j’en ai profité pour lui souffler :
               « Tu savais ? »
               « Je savais quoi ? »
               « Ben … pour les photos …dans la chambre … »
               « Ben … non, je n’étais jamais monté la haut. Mais je t’avais dit qu’elle était bien foutue …non ? »
               « Oui, bien sûr, elle est superbe. Mais tu imagines … »
Notre dialogue à voix basses fut interrompue par l’arrivée de Fab chargée des assiettes, et nous avons rejoins nos époux à table pour le dessert. Et après celui-ci, Laurent nous a proposé de passer au salon, autour de la cheminée. Il y brûlait un feu d’enfer et Fab, qui avait le dos au feu, remercia son mari :
               « Ha, là c’est bien, mon chéri, pour une fois il fait vraiment bon, j’ai même trop chaud ! »
Et immédiatement, elle retira son pull moelleux sous lequel elle portait un chemisier écru largement échancré, puisque les trois boutons du haut étaient ouverts. Tout de suite, alors qu’elle se penchait pour saisir son verre sur la table basse, le mouvement de sa poitrine m’a étonné. Et l’idée m’a traversé l’esprit : elle n’a pas de soutif ! Et quand elle s’est redressée, ma supposition a été confirmée. Les pointes de ses seins déformaient visiblement le tissu de son chemisier. Du reste je me suis dit tout de suite que ce n’était pas par hasard que son mari qui était assis à côté de moi sur le canapé s’est écrié :
               « Ben voilà, désormais je ferais plus souvent du feu ! »
Interlude
par Fabienne
J’ai eu la confirmation que la visite n’avait pas laissé nos invitées indifférentes quand,
alors que j’apportais une pile d’assiettes dans la cuisine,
j’ai entendu celles-ci, qui pensaient être seules,
y faire allusion. Bien entendu, j’ai fait celle qui n’avait rien entendu, mais
leurs interrogations, et aussi le commentaire très flatteur
de l’une d’elles sur ma morphologie n’a fait qu’accentuer mon envie
de les pousser un peu plus dans les interrogations sur notre couple.
La suite m’a en plus prouvée que, sans que nous ne soyons concertés,
mon homme était sur la même longueur d’ondes…

 

« Quand c’est beau »

Je ne sais pas si Karine et Jean-Luc, qui occupaient un autre canapé perpendiculaire à la cheminée, ont remarqué la même chose que moi, mais je me suis réjouis intérieurement que mon mari, qui tournait aussi le dos à la cheminée, n’avait pas le même point de vue que moi. Et c’est sûrement parce que j’étais troublée que, voulant casser le silence, j’ai lancé, en désignant la photo du sous bois sur la cheminée :
               « Elle est vraiment magnifique, cette photo, Laurent »
               « Je suis content qu’elle vous plaise, Fab me reproche souvent d’imposer mes photos un peu partout dans la maison … »
Faisait-il explicitement allusion aux photos de la chambre, je n’en sais rien, mais bien sûr, de mon côté, c’est tout de suite à celles-ci que j’ai pensé. Et comme c’est souvent le cas dans ce genre de circonstances, je me suis enfoncée, et le pire c’est que je m’en suis rendu compte au moment même où je le disais :
               « Mais pourquoi donc ? Quand c’est beau, il faut le montrer ! »
Immédiatement, je me suis rendu compte de ma bévue, et à la fois les yeux ronds de Karine et le sourire hilare de Laurent me l’ont confirmée. Je me serais donné des baffes, surtout que je me sentais rougir bêtement. D’autant que Laurent en a immédiatement remis une couche en m’interpellant directement :
               « Là, vous me faites plaisir, Julie. Surtout que si j’ai bien compris, la décoration, c’est votre partie n’est-ce pas ? »
               « Oui … en effet, je suis décoratrice d’intérieur, mais, vous savez, je m’occupe plutôt de bureaux ou de boutiques … »
               « Mais cela n’empêche que nous serons tous attentifs aux avis d’une femme de gout, ma chère. »
J’étais au pied du mur, j’avais bien compris que Laurent s’amusait à me mettre sur le grill, mais les autres hommes n’auraient pas compris que je ne réponde pas.  Tout en me sentant rougir bêtement j’ai balbutié :
               « Je trouve que vos photos sont très belles, Laurent. »
Et puis, un peu comme on saute à l’eau je me suis lancée. Après tout, s’il voulait me provoquer, il allait en avoir pour son argent ! :
               « Mais je pense qu’un photographe ne peut faire de belles photos qu’avec de belles choses. »
Cette fois, je pense que je lui ai coupé le sifflet. Il se contenta d’hocher la tête en signe d’approbation et c’est Fab qui vient à mon secours :
               « C’est très gentil ce que vous dites là, Julie. Ne vous mettez pas martel en tête, Laurent vous taquine, il est insupportable parfois ! »
Laurent réagit :
               « Mais oui, excusez-moi, Julie, je vous taquine. Après tout, vous n’avez vu que ce que nous avons bien voulu vous montrer. Vous savez, si quelqu’un devait être gêné, ce soir, ce ne serait pas vous. »
Et Fab conclut :
               « Tout à fait. Et comme moi, cela ne me gêne pas, tout est parfait, non ? »
Interlude
 par Laurent
Si j’osais, je dirais que la charmante Julie m’a donné « des
verges pour se faire battre » avec son initiative de commenter
mes photos. Comme elle a piqué un fard avant même que
je ne la titille, j’ai bien sûr compris qu’en parlant de ces
paysages automnaux, c’est bel et bien à d’autres
photos, plus personnelles, qu’elle pensait.
Et j’ai trouvé vraiment charmant son commentaire sur
« les belles choses » qui font de bonnes photos.
Au plissement des yeux de Fab, j’ai compris qu’elle
n’était pas indifférente au compliment, et qu’elle ne refuserait pas de jouer.

Numérique

J’acquiesçais d’un mouvement de tête et d’un sourire, et Laurent reprit :
               « Vous savez, ce sont d’abord des travaux esthétiques, je mets un point d’honneur à essayer de faire de belles photos. Mais vous avez raison, elles ne sont belles que parce que Fab est un modèle fabuleux. Fab vous a peut-être dit qu’elle m’avait convaincu d’acheter un appareil numérique ? »
               « Oui en effet … mais elle nous a aussi dit que vous étiez un puriste de la photo classique, et je dois dire qu’en effet, le rendu est tout à fait différent. »
               « C’est vrai, mais l’intérêt de ces appareils est que l’on peut voir tout de suite le résultat de son travail. Et aussi que si la photo est décevante, on peut la supprimer tout de suite. »
Et il se mit à nous expliquer que souvent les amis qu’il a photographié, « en tout bien tout honneur » précisa-t-il en souriant, sont inquiets de ce que donneront les photos, et que cela les empêche d’être naturels et détendus. Et, tout à trac, il nous proposa de faire « quelques photos souvenirs e notre soirée » en précisant :
               « Chacun d’entre nous jugera du résultat, et nous supprimerons immédiatement de la mémoire les photos qui déplairont à qui que se soit. »
Il se lèva et prit un petit appareil dans un tiroir avant de revenir vers nous. Il prit quelques clichés de notre groupe, et immédiatement,  fit passer l’appareil de mains en mains pour que nous jugions du résultat.
               « La lumière n’est pas tout à fait suffisante, mais j’aime bien ce genre de clair obscur. »

Séance photos

Photos sages

Puis il demanda à Fab de s’approcher de le cheminée pour profiter les lueurs du feu. Sans barguigner, celle-ci obtempéra et se plaça dans les rougeoiements de l’âtre. Laurent fit quelques clichés, les lui montra, puis proposa :
               « Je vais mettre le retardateur pour faire une photo de groupe, d’accord ? »
Et comme personne n’émit d’objection, il poursuivit :
               « Les filles, vous vous asseyez sur le canapé, les garçons derrière »
Tandis que nous nous installions comme il venait de le proposer, Laurent installa son appareil sur un trépied, règla son appareil, et quand celui-ci émit un petit « bip-bip » accompagné d’une lumière clignotante, puis il nous rejoingnit en courant et se placa entre Jean-Luc et Gilles, chacun se retrouvant ainsi derrière sa femme. L’appareil émit un flash, mais Laurent nous demanda :
               « Ne bougez pas, j’ai un déclencheur à distance, nous allons en prendre quelques unes, nous choisirons ensuite celles que nous gardons. »
La séance se poursuivit pendant quelques minutes, puis Laurent connecta son appareil à un ordinateur portable qu’il installa sur la table basse, et il nous présenta la série de photos. Nous les critiquions en commun, nous en éliminions quelques unes sur lesquelles l’un ou l’autre d’entre nous ne se trouve pas à son avantage, et finalement Laurent décida d’en garder quatre.  Il proposa ensuite à Fab de prendre l’appareil pour une photo des « garçons » - il utilisait toujours ce terme un peu décalé – qui se regroupèrent devant la cheminée. Puis Fab lui rendit l’appareil en disant :
               « On les choisiras plus tard, c’est à notre tour maintenant, mais nous restons assises ! »
Laurent se mit en position, accroupi, et commenca à mitrailler. Il joua à donner des consignes, comme un photographe de mode :
               « Parfait les filles, souriez ….rapprochez-vous un peu …. Fab, tu peux passer le bras autour des épaules de tes voisines ? …

« A Rome »

Fab s’exécuta, et nous voilà toutes les trois serrées les unes contre les autres, avec, pour Karine et moi, le bras de Fab sur nos épaules.
               « Fab … ton chemisier fait un faux pli … tu peux …. »
Il ne précisa pas sa demande, mais, en effet, le mouvement qu’a fait Fab en écartant les bras a tendu son chemisier. Sans qu’il ait besoin d’en dire plus, et avec un sourire complice, elle défit deux boutons de son vêtement. Mais Laurent ne s’estimait pas encore satisfait :
               « Ecarte un peu s’il te plait … »
Cette fois, Fab sembla hésiter un instant, puis elle lanca :
               « Tu pourrais quand même demander l’accord de nos invitées …. Elles seront sur la photo quand même ! »
               « Mais on ne la gardera que si elles sont d’accord … Mesdames, cela vous gêne si Fab … continue ? »
Que répondre ? Je suis sûre que Karine, comme moi, a comprit que Laurent voulait que sa femme en montre plus … beaucoup plus. Mais je ne sais pas si elle a soupçonné, comme moi, que Fab ne portait rien sous son chemisier. Pourtant c’est elle qui répondit la première :
               « Vous êtes chez vous … »
Quant à moi, je ne sais pourquoi, je lançais une sentence qui ne répondait en rien à la question posée, et sans me rendre compte de comment elle pourrait être comprise :
               « Comme on dit … à Rome on fait comme les romains »
Ma réponse ambigüe n’est pourtant pas tombée dans l’oreille de sourds, puisque Laurent apprécia :
               « Tout à fait, Julie ! »
Sans en dire plus sur ce qu’il avait compris, tandis que Fab surenchérissait :
               « Alors je fais la romaine ! »
Et sans barguigner, elle ouvrit entièrement son chemisier. Je ne m’étais pas trompée, elle n’avait pas de soutien gorge. Ses seins, plutôt menus, étaient ronds comme des pommes, et, chose étonnante pour une femme de son âge, ils tenaient seuls, droit et fiers. Elle commenta d’ailleurs, sans la moindre gêne, mais avec humour :
               « Vous voyez, les filles, que l’absence de soutif ne contribue en rien à la baisse des prix ! »
J’ai été, bien sûr, troublée de cette situation, mais Fab la vécue avec un tel naturel et une telle décontraction que je n’étais pas vraiment mal  à l’aise. Et Karine sembla encore plus détendue que moi puisqu’elle demanda, comme si cela était tout naturel :
               « Tu … je veux dire .. vous n’en portez …jamais ? »
Fab se tourna vers elle et répondit :
               « Dans cette situation et cette tenue, je pense qu’on peut se tutoyer, tu sais ! Et, non, en effet, jamais, depuis plus de dix ans … une habitude à prendre … »
L’absence de toute différence de coloration entre ses seins et le reste de son corps confirmait d’ailleurs qu’elle davait prendre le soleil « topless » Un instant, une question traversa mon esprit : sur la photo de dos, dans la chambre, il n’y avait pas non plus de marque au niveau des fesses de Fab …
Interlude
 par Laurent
Décidemment, cette petite Julie devançait mes
souhaits. Elle m’avait tendue une perche avec sa réflexion sur
les photos, elle recommença avec son
« A Rome, on fait comme les romains »
Nous n’en étions qu’à envisager de les
faire assister à une gentille petite exhibition de Fab,
et voilà qu’elle-même se proposait de faire comme nous, les « romain » !

Photos de groupe

Laurent poursuivit ses directives :
               «Remets tes bras sur les épaules de Julie et Karine, oui, comme ça. Maintenant, ramène les pans du chemisier sur ta poitrine, oui … écarte – les de nouveau….Et maintenant, retires le »
Fab ne discuta pas, elle s’exécuta et lança le chemisier derrière le canapé. La voilà donc torse nu, les seins droits, je dirais presque insolents, avec leurs pointes roses dardées au centre de toutes petites auréoles claires, au milieu de Karine et moi, évidemment habillées.
 C’est parfait, tout à fait dans l’esprit du déjeuner sur l’herbe … »
Et Fab répliqua :
               « Ho … monsieur fait dans le culturel ! Mais il me semble que sur ce tableau, le contraste vient de la présence d’hommes en habit, non ? »
               « Mais tout à fait … Jean-Luc, Gilles, vous voulez bien vous asseoir au pied de ces dames ? Bien sur dans les hauts de forme ce sera moins bien, mais on fait avec ce que l’on a !»
Là, la situation commençait à vraiment à devenir surréaliste. Pourtant, après un instant d’hésitation et après que Jean-Luc ait demandé :
               « Tu veux vraiment que … »
Et qu’il ait échangé un regard avec  Gilles, les deux comparses avanèrent vers nous et s’assirent par terre, mon homme devant moi, Jean-Luc devant sa femme, laissant ainsi la vue dégagée devant Fab.
               « Oui … c’est bien … Karine, tu peux mettre une main sur l’épaule de ton mari et l’autre autour du coup de Fab ? Julie, tu fais pareil … oui, comme cela …maintenant, tu regardes vers Jean-Luc, sans baisser trop la tête… merci. Gilles, tu peux passer derrière Julie et te pencher sur elle … oui, les bras autour de son cou…c’est parfait. Karine, toi tu lève la tête pour regarder vers Gilles …parfait. »
Bien entendu, en regardant ainsi, moi vers la gauche, Karine vers la droite, nous regardions aussi dans la direction de Fab. Elle continuait à sourire, sereine. Elle était vraiment une très belle femme.
               « Fab … tu peux donner la main à nos deux amis ..pour faire comme une chaîne …oui ! comme cela … »

« SI tu caches le haut … »

A ce moment, Fab me demanda :
               « Julie, tu peux me prêter ton étole … c’est bien beau de faire des photos d’art … mais j’ai un peu froid… »
Tout de suite, je retirais l’étole que j’avais mise autour de mes épaules, et je la plaçais sur celles de Fab, qui me remercia d’un bisou sur la joue, tout en ramenant le foulard sur sa poitrine. Mais Laurent intervint une nouvelle fois :
               « Ah, non, c’est pas du jeu ! si tu caches le haut … »
               « Laurent … quand même … »
               « Eh, ma chérie … quand le vin est tiré … pour parler en sentences comme Julie ….
               « Oh et puis …Alea jaca est … »
Et, montrant bien qu’elle a tout à fait compris ce que son mari attendait d’elle,  elle s’exécuta … Elle se lèva, passa les mains derrière son dos pour descendre la fermeture à glissière de sa jupe, puis fit glisser celle-ci jusqu’à ses pieds avant de l’envoyer rejoindre son chemisier.  Et elle apparue nue ! Non seulement elle ne portait pas de soutif, mais elle ne portais pas non plus de culotte. Par contre, comme je l’avais soupçonné plus tôt, elle avait bien un porte - jarretelles. Son corps ainsi paré, semblait en quelque sorte plus nu que nu. Quand elle se présentade dos, son derrière était comme encadré par les lanières qui retiennent les bas fumés. Et il en était bien sûr de même de face. Il m’est déjà arrivé, je dois dire sur la suggestion de mon homme, de mettre un porte  - jarretelles. Il m’est aussi arrivé, quand j’étais jeune et que je sortais avec un de mes premiers petits – copains, de sortir un soir sans slip, pour répondre à un défi entre copines. Mais un porte – jarretelles, des bas, une jupe courte, et pas de culotte ! Comme si elle avait suivi ma réflexion, Fab se tourna vers moi avec un sourire mutin :
               « Ca … c’est pas tous les jours … c’est dans les grandes occasions ! »

Interlude
 par Fabienne
Retirer le haut, c’était, finalement facile.
Et en plus, suite à la question de Karine,
cela me permettait de militer pour l’absence de soutif.
Faire un pas de plus et retirer le bas, comme Laurent
me le suggérait, c’était quand même plus hard. Comme je n’avais pas de petite
culotte (et à ce moment je ne pouvais pas imaginer
ne pas être la seule à m’être passée de
cette pièce de vêtement, si petite mais si
cruciale) c’était accepter, tout crument,
de montrer mon cul, et aussi ma
foufoune,  à quatre personnes que je ne connaissais
que depuis une heure ou deux, et qui, ne savaient
rien des habitudes de notre couple. Mais,
comme on dit « il n’y a que le premier pas qui compte. »
Ils avaient vus mes seins sans crier au scandale,
eh bien ils verraient le reste, voilà tout !

 

Je retiré ma culotte

Et elle éclata de rire, tout en s’agenouillant sur le canapé, et en ramenant les pans de l’étole de manière à cacher son sexe. Laurent prit encore quelques photos, puis il suggèra :
               « Allez, on va faire comme les pros, on fait une pause et on boit un coup. Moi je m’occupe de relancer le feu, je ne veux pas que Fab mette une doudoune, vous, les garçons, vous faites le service. Il y a une bouteille de champagne dans le frigo de la cuisine, et les flutes sont dans l’armoire, là derrière. Nous allons servir ces dames comme des princesses, elles le méritent bien. »
Nous avons donc sabré le champagne, après que Karine et moi soyons passées  la salle de bain pour un petit pipi, à l’occasion duquel je remarquait, sincèrement étonnée … que ma petite culotte est humide …  Je le vérifiait du bout du doigt, et en effet, je ne pouvais me le cacher … les moments que je venais de vivre m’avaient bel et bien fait mouiller ! Franchement, je ne sais pas si, sur le moment, cette constatation m’a fait honte ou m’a fait sourire. En tout cas, je sais que je ne pouvais nier mon trouble, que la rigidité des pointes de mes seins confirmait. Je me suis passé un peu d’eau sur la figure après avoir fait pipi, et puis, sans avoir réfléchi, sans avoir rien prémédité, si j’osais je dirais sans m’en rendre consciemment compte, là, dans la salle de bain, d’un geste, j’ai retiré ma culotte moite et je l’ai fourrée dans mon sac à main. Il Puis, calmement, j’ai rejoins mes amis dans le salon.
Mon mari et Jean-Luc s’étaient assis sur le canapé, Laurent installait son appareil sur le trépied, mais cette fois orienté vers la cheminée où le feu avait, en effet, repris force et vigueur. Fab ne portait plus que mon châle sur les épaules, elle avait donc profité, elle aussi, d’un passage aux toilettes pour retirer ses bas et son porte – jarretelles. Elle ne jugea pas nécessaire de s’en expliquer, et, fort heureusement, personne ne s’avisa d’épiloguer sur cette modification de sa tenue, si on peut utiliser ce terme en la matière. Elle était toute nue, et, visiblement, évoluer dans la maison entièrement à poil ne lui posait aucun problème.

Les trois grâces

« Et vous les filles ? »

Laurent proposa :
               « Vous êtes prêtes, les filles ? On s’y remet, mais avec le feu en fond. Fab, tu te mets devant le feu, Julie et Jean-Luc de chaque côté. Comme ça, oui. Maintenant, Fab, tu peux te retourner ? Non, vous restez face à moi les filles … »
Fab s’est retournée. Elle ne pouvait pas plus ignorer que nous qu’ainsi elle présentait ses fesses aux regards des trois hommes. Comme si elle voulait nous rassurer et nous indiquer que tout allait bien, elle nous donna la main à l’une et à l’autre. Laurent manifestait sa satisfaction :
               « Très joli ! Parfait … Maintenant, on fait l’inverse. Fab, tu regardes l’objectif, les filles, vous vous retournez vers le feu… oui, parfait ! »
Quand Fab s’est retournée, au lieu de ramener ses mains devant son sexe comme je pensais qu’elle allait le faire, elle les a au contraire remontées derrière sa nuque, dans la même position que sur la photo de dos dans la chambre. Ainsi elle présentait sa chatte tant à l’objectif qu’aux yeux de mon mari et de celui de Karine.  Je réalisais donc très bien que ceux-ci avaient devant les yeux les seins ronds et fermes, mais aussi la petite chatte comme décorée de sa bande de poils courts. Et pourtant, je l’assure, je ne ressentais pas une once de jalousie. Nous étions sortis du monde ordinaire. J’étais, comment dire … ailleurs.
               «Fab … tu n’as pas trop chaud avec ce châle … pour ce à quoi il sert … »
Elle ne se le fit pas dire deux fois … et le foulard tomba à ses pieds. Sur une nouvelle demande de son mari, elle se retourna, nous étions ainsi toutes les trois le nez vers la cheminée, le dos tourné à nos hommes. Une nouvelle fois, Fab passa le bras autour de nos épaules, nous rapprochant ainsi d’elle. Puis, à voix basse, de telle manière que nos hommes n’ont pas du pouvoir l’entendre, elle chuchota :
               « Et vous, les filles, vous n’avez pas chaud devant ce feu d’enfer …. ? »


Interlude
par Fabienne
Votre honneur, je plaide non coupable !
Je n’ai rien exigé, rien demandé, même rien suggéré.
J’étais à poil, le nez tourné vers le feu, le cul exposé
en vision directe aux regards de mon mari et de ses
deux copains ; et moi, qui suis frileuse
je me sentais rôtir comme un poulet
à la broche. N’était-il pas tout à fait normal
que je m’inquiète du confort de mes deux invitées qui avaient à subir
le même feu d’enfer alors qu’elles étaient habillées,
même si, en tout cas pour Julie, c’était plutôt légèrement ?


A Rome, bis.

Elle n’en dit pas plus. Elle ne demandait rien. Elle ne suggérait même rien. Mais comment n’aurions nous pas compris ? Que pouvions- nous répondre ?  A la réflexion, je me dis que nous aurions tout à fait pu faire celles qui ne comprenaient pas l’allusion. Ou y répondre par une pirouette, une plaisanterie, voire même l’indignation. Je reste persuadée que Fab et Laurent l’auraient tout à fait compris et admis, et même qu’ils auraient fait en sorte que nous sortions de l’ambiguïté sans humiliation. Mais en fait, il me semble que je n’ai pas vraiment « pesé le pour et le contre » Je pense qu’en fait, dés que j’ai entendu la phrase, somme toute assez banale, de Fab, j’ai quelque part su que nous irions jusqu’au bout. Peut-être d’ailleurs le savais-je inconsciemment avant même cette discrète invitation. Du reste, le fait que j’ai pris cette décision pour le moins curieuse de retirer ma culotte alors que personne ne m’y avait invité n’était – il pas la preuve que j’étais déjà entrée, sans le savoir ni le décider clairement, dans le jeu de nos hôtes ? Je ne sais pas vraiment si ma comparse était dans le même état d’esprit.   Karine et moi ne pouvions nous concerter. Pourtant, je tournais la tête vers elle, et je constatais qu’elle en faisait de même vers moi. Nous avons échangé juste un regard. Juste un léger haussement de sourcil de sa part. Puis je l’entendis susurrer, elle aussi à voix basse :
               « Julie a bien dit qu’à Rome … »
Ma sortie ambigüe de tout à l’heure allait donc lui servir pour prendre sa décision.
Puis, elle s’adressa à moi,  mais à voix plus haute et en indiquant le haut du dos de sa robe du pouce :
               « Julie … tu peux m’aider ? »
Le sens de sa demande m’est apparu clairement.  Tout bêtement, elle me demandait de l’aider à se déshabiller. Probablement aurait-elle tout  fait put le faire seule. Mais par sa demande, elle m’associait par avance à sa décision. Et, en même temps, elle me laissait – elle nous laissait- en quelque sorte une porte de sortie. Je n’ai pas vraiment hésité. Je n’ai pas eu un regard pour mon mari, ni pour le sien. D’une certaine manière, ils n’étaient pas concernés, même si je ne pouvais ignorer qu’ils étaient bel et bien plus que spectateurs. Leur absence de réaction, leur silence, valaient bien acceptation tacite. Du reste, il me semble que je n’avais même pas besoin de celle-ci. La décision m’appartenait, à moi seule. J’ai contourné Fab, qui restait immobile, mais qui, une nouvelle fois, avait mis ses mains, doigts croisés, derrière sa tête. Je me suis approchée de Karine, et j’ai fait descendre la fermeture éclair de sa robe, que j’ai fait glisser jusqu’ a ses pieds, révélant d’abord l’attache d’un soutien gorge noir, puis une petite culotte du genre « brésilienne » assortie qui mettait en valeur,  ses fesses généreuses. Ce genre de slip, en fait, découvre tout autant qu’il ne cache. Et les fesses de Karine méritaient bien d’être découvertes. Un postérieur large, volumineux, imposant. Puis j’ai repris ma place. Je me doutais bien que Laurent continuait à mitrailler, mais maintenant, il ne disait plus rien. Le silence était même devenu compact. Seulement troublé par le crépitement du feu. En effet, les dés étaient jetés. Je ne pouvais pas rester au milieu du gué. Personne ne me poussait, personne ne cherchait à me faire faire ce que je ne voulais pas faire. Et pourtant je l’ai fait.  Et je l’ai fait sereinement. Sans un mot, mais aussi sans que mes mains ne tremblent, j’ai retiré mon top. Une nouvelle fois, Karine et moi nos nous sommes regardées. Elle a ébauché un sourire, j’y ai répondu. Puis, toujours à voix basse, elle a soufflé :
               « Pour le reste, je vais pouvoir me débrouiller toute seule … »
Et, sans me quitter des yeux, sans cesser de sourire, elle a passé les mains derrière son dos et a dégrafé son soutif qui a rejoint sa robe à ses pieds. Karine est mon amie, nous étions déjà allés à la piscine ensemble, et je l’avais donc déjà vue en maillot de bain. Mais je n’avais bien sûr jamais vu ses seins nus. Ils étaient vraiment superbes. Une poitrine généreuse, lourde. Des seins volumineux, dodus, rassurants. . Autant les seins de Fab semblaient des pommes, autant ceux de Karine évoquaient les poires. Des seins bancs, laiteux, avec de larges auréoles rosées au milieu desquelles pointaient des têtons épais.
Interlude
Par Laurent
Là, je ne sais pas qui m’a le plus scotché, de
Fab qui proposait, certes à demi, voir à quart de mots,
à ses deux voisines de se dessaper elles aussi, ou de celles-ci qui,
presque sur le champs, et sans commentaire ni question
ont obtempéré.
Ceci dit, je serais malhonnête de dire que je l’ai regretté !
Sincèrement, je ne pense pas que, même après que ma femme
se soit mise nue, elles aient pu anticiper la suite.
Pourtant, Karine fit preuve d’un sacré esprit de répartie en
répétant la formule de Julie.
Ainsi, non seulement elle annonçait sans tergiverser
qu’elle était prête à se plier aux mœurs de la maison,
mais elle associait, d’une certaine manière sa copine
à sa décision. Et plus encore quand elle a sollicité son aide
pour dégrafer sa robe.
En le faisant, Julie s’engageait, elle aussi, sur le chemin
qu’elles ont effectivement pris jusqu’au bout.
 

 

« Quand le vin est tiré … »

Nous n’étions pourtant pas dans une compétition, j’avais seulement le sentiment que nous faisions tout simplement ce que nous devions faire. Alors, j’ai moi aussi ôté mon soutien gorge. Mes seins sont bien plus menus que ceux de Karine. Ils sont aussi moins fermes que ceux de Fabienne. Mais, sur ce plan là non plus, nous n’étions pas en compétition, et je ne ressentais aucune jalousie et aucune frustration. Nous ne participions pas à un concours de beauté, nous étions bien au-delà. Du reste, Karine l’avait bien compris. Dans la vie ordinaire, je suppose qu’elle se serait interrogée sur l’image qu’elle donnait, sur sa morphologie, sur son adéquation aux canons de la mode. Mais rien de tel. Cette fois à haute voix, Karine a interrogé :
               « Qui a dit « quand le vin est tiré … ? »
Et j’ai vu qu’elle faisait glisser sa petite culotte …Pour l’enlever, elle du se baisser, et nul doute que ce mouvement a du mettre encore plus en évidence ses formes généreuses. De plus, ce mouvement me semble rendre inévitable l’exposition, même fort brève, de son intimité. Comme elle l’avait dit, reprenant laphorisme utilisée par Fab, en effet, le vin était tiré, il me fallait moi aussi le boire, mais je ne dirais pourtant pas « jusqu’à la lie » J’ai même ébauché un sourire en me disant que, moi, je n’aurais pas besoin de retirer ma culotte. Je n’ai pas eu non plus besoin de l’aide de personne pour dégrafer la fermeture de ma jupe et la laisser tomber à mes pieds. Une nouvelle fois, Fab a passé les bras autour de nos épaules en murmurant :
               « Vous êtes merveilleuses les filles ! Merci de m’accompagner … »
Les garçons ont du entendre sa remarque puisque Laurent confirma :
               « Ah, ça, oui, vous êtes magiques toutes les trois. « Les trois grâces ! »
La référence à la célèbre statue ne pouvait qu’être prise comme un compliment. Puis, tout de suite, il ajouta, délicat :
               « Allez, les garçons, on passe en cuisine, on va laisser ces dames se rhabiller … »

Interlude
Par Laurent.
Ce n’était évidemment pas la première fois qu’avec
mon épouse, nous participions à des soirées quelque peu
déshabillées pour les dames. Mais,  j’avoue que j’ai rarement
été aussi ému et troublé que par cette double mise à nue.
Nom de Dieu, quel spectacle !
La robe de Karine, en tombant au sol, a tout de suite
révélé un verso admirable.
Une peau laiteuse, parsemée de minuscules
grains de beauté,  des hanches en guitare, et surtout
un derrière d’anthologie. Un cul tel qu’on en rêve.
Comme un cadeau, emballé avec soin dans ce slip échancré
qui, au final, montrait plus qu’il ne cachait.
Mais aussi des cuisses certes puissantes et larges,
mais elles aussi parfaites.
J’en ai perdu un moment le réflexe de continuer à mitrailler.
La tension était presque palpable dans la pièce devenue
silencieuse. Les deux femmes se livraient à une sorte de
jeu de ping – pong.
Karine sans robe ; Julie qui enlève le haut elle aussi.
Karine qui ôte son soutien gorge ; Julie qui en fait autant.
Les deux dos nus, sans la barrière des attaches des soutifs,
et une idée qui me taraude ….
Vont-elles se retourner ?
Mais auparavant, Karine nous a offert mieux encore.
Après avoir justifié son attitude par avance par une
nouvelle répétition  d’un aphorisme,
elle passe les deux pouces dans l’élastique de sa culotte,
et elle la fait glisser sous ses fesses.
Et quelles fesses, mon Dieu !
Un cul d’une peinture flamande.
Large, rayonnant.
Un soleil !
Deux fesses lourdes, joufflues, séparées par une raie
qui semblait sourire.
Un cul surmonté, au niveau des reins,
par deux fossettes ravissantes,
formant un contraste troublant entre
ce postérieur généreux et d’un tel
pouvoir érotique, et ces fossettes enfantines.
En se baissant pour se débarrasser de sa culotte,
elle sublimait encore son fabuleux postérieur qui
s’étalait devant nos yeux ébahis.
Et la partie continue. Les mains de Julie passent dans son dos,
elle fait descendre la fermeture à glissière,
elle tire sur sa jupe, et visiblement
doit faire un effort pour la baisser.
Elle a relevé le défi muet de sa copine,
elle va, elle aussi, nous laisser voir sa culotte !
La jupe tombe …
et il n’y a pas de culotte !
Il en faut beaucoup pour me stupéfier, mais, là, j’étais abasourdi.
Comment aurions – nous pu imaginer que cette
femme à laquelle on aurait donné
« le bon Dieu sans confession »
était une telle coquine ?
Comment aurions-nous pu envisager que
l’épouse en visite chez un ami de son mari
soit venue sans slip, le cul nu sous sa jupe stricte ?
Et quel cul !
Certes, fort différent de celui de sa copine,
mais aussi de celui de son initiatrice.
La première, présentait un postérieur en majesté,
large, généreux, opulent.
La deuxième, ce cul musculeux, parfait, haut perché,
insolent de fermeté, une sorte de galet d’une parfaite rotondité.
Le popotin de Julie était encore différent.
Moins gros et moins généreux que celui de Karine,
moins rond et ferme que celui de Fabienne.
Si le mot de « cul » vient naturellement à l’esprit
pour qualifier celui de la femme de Jean – Luc,
et celui de postérieur pour qualifier celui de la mienne,
c’est le mot  de « popotin » qui m’est venu sous la plume
pour qualifier le derrière de celle de Gilles.
Encore qu’on aurait pu aussi le qualifier
de « beau petit cul ».
Deux belles fesses, rondes, plus basses que celles de ma femme,
tombant en goutte d’huile, et formant une opposition
adorable avec des hanches fines et galbées au dessus
et des cuisses minces mais arrondies au dessous.
Et en plus, ces cuisses étaient moulées dans des
bas couleur chair, bas qui accentuaient
encore, si c’est possible, la nudité de la jeune femme.
Quel tableau !
La référence aux « trois grâces » de Rubens
m’est venue à l’esprit encore plus spontanément que celle
au « Déjeuner sur l’herbe » précédemment.
(Encore que, par la suite, je me suis rendu compte que, ni dans le tableau de
Rubens, ni dans celui de Raphaël, ni d’ailleurs dans
aucune autre version de ce thème majeur de la peinture,
on ne voit en même temps les trois postérieurs de ces dames.)
Nos trois femmes à nous allaient donc au-delà des
modèles des peintres classiques.
Elles nous présentaient trois modèles,
trois interprétations, trois exemples choisis,
trois versions magnifiques de la magie du derrière féminin.


 

« Nous sommes visibles »

Ainsi, celui qui nous avait amené là où nous en étions fixait-il lui-même les limites. Franchement, s’il nous avait invités à nous retourner, je suis sûre que nous l’aurions fait. Je suis sûre que j’aurais présenté le recto comme je présentais le verso. Pour dire les choses, j’aurais montré mes seins et ma foufoune comme je montrais mon derrière. Mais peut-être, justement, Laurent voulait-il arrêter les choses avant que nous ne soyons confrontées aux limites. Peut-être aussi lui importait-il que ce soit lui qui mette un terme à l’escalade qu’il nous avait invité à entamer. Ou peut-être, mais c’est une autre histoire, voulait-il laisser de l’espace pour des étapes futures ?
A peine les garçons furent-ils sortis, nous nous sommes embrassées, puis nous avons remis nos vêtements et Fab a crié, avec humour :
               « Les mecs, vous pouvez revenir … nous sommes visibles …. »
Ce qui nous a fait rire toutes les trois. Nos trois maris sont revenus, ils nous ont embrassé toutes les trois, sans le moindre commentaire. Mais ce que j’ai lu dans les yeux de mon homme n’était ni des reproches ni même de l’étonnement. C’était de l’amour.
Puis, scrupuleux, presque technique, Laurent nous a dit :
               « Dés demain, je vous envoi les photos par mail, vous supprimez ce que vous voulez … Et pour ce soir nous en resteront là, mais j’espère que nous aurons d’autres occasions de nous retrouver …

Interlude
Par Laurent.
Peut-être aurai-je pu en demander plus encore.
Je pense que nos deux invitées étaient au-delà
des conventions, et probablement auraient-elles
obtempéré, si je leur avait demandé de nous montrer le
verso avec la même impudeur qu’elles nous présentaient le recto.
Mais il m’a semblé qu’elles étaient allées déjà très loin,
et je ne voulais pas les amener au-delà de leurs limites.
C’est donc moi (à regret, je le confesse)
qui ait proposé qu’on en reste là, en suggérant une pause
pour que nos femmes puissent retrouver, entre elles,
leur décence.
Pourtant, avant que les hommes ne quittent la pièce,
nous eûmes quand même la vision, éphémère
et furtive, de l’autre face de ces dames.
En effet, les deux novices se sont retournées
tout d’une pièce dés l’annonce de la pause, et ont immédiatement
ramassé leurs vêtements pour cacher leur nudité.
Et comme j’étais le dernier à quitter la pièce, j’eu
la vision brève de la volumineuse poitrine de Karine,
balançant élégamment alors qu’elle se baissait. Et je pus aussi
entrevoir, comme dans un éclair, son minou touffu,
et constater le contraste entre cette foufoune
protégée par un triangle de fourrure brune
et celle de son amie, presque glabre.

La soirée se poursuit

Chambre d’amis

Chacun fait son lit comme il veut se coucher

Il indiquait donc sans ambages que la soirée était terminée, et nous nous préparions à partir, mais il s’est adressé cette fois à ses deux copains :
               « Il n’est évidemment pas question que vous repreniez la route à cette heure, et après ce que vous avez bu, mes amis. Et il me semble qu’il serait mal venu de demander à Julie et Karine d’encore payer de leurs personnes. »
Cette allusion ironique à ce qui venait de se passer nous fit sourire, et, anticipant les réponses de nos maris, Laurent repris, sur le même ton à la fois enjoué et inflexible :
               « Vous avez vu les chambres d’amis, elles sont là pour cela. Les lits sont faits, et vous trouverez des serviettes de toilettes dans la salle d’eau. Et, pour une fois, je pense que vous pourrez vous passer de pyjamas … »
Une fois encore, l’humour prouvait qu’il n’était pas question de faire comme si rien ne s’était passé. Mais, tout au contraire, d’y faire allusion avec assez de légèreté pour que cela soit admis par tous et toutes. De plus, d’une part sa proposition était tout à fait raisonnable, nos maris – mais nous aussi – ayant en effet trop bu pour être en sécurité sur la route. De plus, à l‘évidence, il n’y avait pas que l’alcool qui nous mettais dans un état émotionnel particulier. D’autre part, en effet, il eut été du plus haut comique de nous offusquer de la perspective de passer le nuit sans vêtements après avoir fini la soirée, en ce qui concerne les filles, à poil.
Nos maris semblent l’avoir admis, puisqu’ils ont accepté sans se faire prier la proposition de nos hôtes. Ceux-ci ont poussé l’amabilité jusqu’à nous indiquer qu’il y avait de quoi « grignoter » et boire dans la petite cuisine. Nous nous sommes donc embrassés une dernière fois en nous souhaitant une bonne nuit, Fabienne ajoutant, mi figue – mi raisin :
               « Maintenant, vous nous excusez, mais nous rejoignions nos appartement. Et puisque la soirée a été placée sous le signe des aphorismes, « chacun fera son lit comme il veut se coucher »
Interlude
Par Fabienne
En prononçant ces mots, que je savais bien sûr
pouvoir être interprétés, je dois dire que j’avais une idée assez précise
de la manière dont, nous, nous ferions notre lit !
Je ne doutais pas de l’état de mon cher mari après une telle séance.
Comment aurai-je pu ne pas comprendre que
le spectacle de ces corps féminins dénudés, mais surtout
aussi complaisamment exposés, lui ait mis les sens en feu ?
Je n’ai donc pas été étonnée qu’à peine étions nous entrés dans notre chambre,
j’ai pu constater qu’il bandait comme un cerf.
Il n’aurait pas été raisonnable de le laisser dans cet état,
et il n’a pas eu à me solliciter pour que je lui prouve que,
moi non plus, les instants que nos venions de vivre, ne m’avaient pas laissés indifférente.
Et je lui en fis la démonstration en accueillant sa queue
plus que tendue entre mes lèvres.
Il ne se fit du reste pas prier pour me confesser
que la séance que nous venions de vivre ne l’avait pas
laissé de marbre.
- « Tu as été superbe, ma chérie.
Jamais je n’aurais imaginé que tu amène aussi facilement
nos deux cailles à ces extrémités. »
J’aurais bien été tentée d’ergoter sur ma responsabilité et sur
la sienne, mais je n’étais pas en état de parler distinctement.
Il est en effet difficile d’argumenter quand on a dans la bouche
une bite dure qui n’a de cesse que de s’y enfoncer plus profondément.
Ce qui m’a aussi évité d’avoir à contester ou confesser
que la soirée avait aussi été troublante pour moi.
- « Ca t’as excitée, ma belle salope, de montrer ton cul
à mes copains, hein ? »
Un coup de rein enfonce le dard dans ma bouche
et je ne peux que répondre d’un grognement affirmatif.
« Mais tu t’es aussi régalée de la vue
des gros lolos de Karine, non ? »
Nouvelle avancée de la bite, et nouvel acquiescement.
« Et de voir le petit cul de Julie l’ingénue, ça t’a plus ? »
Même réaction.
« Mais je suis sûr que tu as encore préféré les grosses fesses de Karine, non ? »
Je hausse les épaules tandis que la queue
pénètre si profondément que j’en ai presque
un haut le cœur.
« Je suis sûr que ces deux belles garces sont entrain
de sucer leurs mecs, elles aussi.
Je suis sur que mes copains vont jouir en elles.
Comme ça !
Et il plaque mon visage contre son ventre,
et je sens qu’il explose, m’emplissant la bouche
de son jus épais, que j’avale autant que je peux,
sans empêcher toutefois qu’une partie ne déborde à la commissure
de mes lèvres.


« Tu as remis ta culotte ? »
Nous nous somme donc retrouvés tous les quatre, Karine et Jean – Luc et Gilles et moi dans le petit appartement que nos amis mettaient à notre disposition.  Je suppose que c’est par effet de décompression, mais alors que nos hommes avaient été silencieux et figés durant l’heure précédente, puisque dés que Laurent s’était mis à jouer au photographe, on ne les avait plus entendus, ils étaient devenus subitement prolixes et je dirais même agités et fébriles. Alors que Karine et moi passions, une nouvelle fois, dans la salle d’eau pour nous « rafraichir le museau » (manière élégante de dire que nous allions faire pipi) ils se sont occupés de nous préparer un petit « en-cas » comme nous l’avaient gentiment proposés nos amis. Depuis la salle de bain, nous les entendions se chamailler comme des gamins en riant. Je dois avouer que nous, alors que nous avions accepté d’instinct le rôle d’objets presque passifs que nous avait incité à jouer notre hôte (encore que nous avions quand même été actives, au moins pour nous dessaper) nous nous sentions, nous aussi, curieusement énervées. Ainsi, Karine n’a cessé de me titiller alors que je me passais le visage sous l’eau, allant même jusqu’à soulever brutalement ma jupe pour constater, à voix haute :
               « Mais tu n’as pas remis ta culotte ! »
               « Ben … non ! Pourquoi faire … ? il n’y avait plus rien à cacher. Tu l’as remise, toi ? »
               « Non, madame, mais moi, j’ai pas une jupe ras du bonbon ! »

Des conséquences

Et nous sommes partis dans un fou rire nerveux, en ayant bien du mal à retrouver notre calme pour rejoindre nos maris qui nous attendaient.  Et, visiblement, notre échange relatif à nos sous – vêtements n’était pas tombés dans l’oreille de deux sourds ! A peine m’étai-je assise sur le lit, un verre de Perrier à la main, c’est Jean – Luc qui a attaqué :
               « Ho, mais dis moi, Gilles … tu admets cela de ton épouse ? »
               « Admettre quoi cher ami ? »
               « Tu admets que ta femme ne portes pas de culotte ? »
               « Ah, certainement pas ! Nous avons des principes dans la famille, tu sais ! »
               « J’en suis fort aise. Chez nous, c’est pareil, si ma femme osait se présenter sans slip, cela aurait des conséquences ! »
Bien entendu, nous n’étions pas dupes une seconde, mais, sans nous consulter, Karine et moi sommes entrées dans leur jeu. Gilles poursuivi :
               « Des conséquences ? Qu’entends – tu pas là ? »
               « Pour ma part, c’est très clair, une femme sans slip, c’est la fessée, immédiate ! »

« Montrez-nous ! »

Franchement, je ne sais pas si Karine était habituée à ce genre de jeu, ni si leur couple avait déjà fait entrer la fessée dans leurs jeux érotiques, mais en tout cas, elle ne m’a pas semblée étonnée de l’affirmation péremptoire de son mari, au contraire, elle l’a délibérément provoqué en lançant :
               « Même pas cap ! »
Quel homme aurait résisté à une telle provocation ? Jean-Luc me rejoignit sur le lit, Karine s’était, elle, assise sur une chaise de la cuisine, et lança :
               « Allez, mesdames … montrez-nous ! »
Il a bien dit « mesdames », et « montrez ». Son injonction ne s’adressait donc pas seulement à son épouse, mais bien aussi à moi. Et mon homme ne semblait en rien se désolidariser de son copain. Bien au contraire, il m’incita, d’une geste impératif du doigt, à me lever, et il vint s’asseoir à côté de son copain.  Celui-ci reprit la direction des opérations :
               « Mesdames … nous vous attendons … »
Karine se leva, et vint vers moi, puis me prit par la main en me disant,  à voix basses :
               « Au point où nos en sommes … allons-y. »
Elle m’emmena devant nos deux maris et, en se penchant pour saisir le bas de sa longue robe, elle ajouta :
               « Ce sera plus facile pour toi … ma chérie»
Et elle se mit à faire remonter lentement sa robe… Une nouvelle fois, il était trop tard pour reculer, quand bien même l‘aurai-je souhaité. Je fis donc comme elle, et en effet, du fait de la longueur de ma jupe, ce que nos maris nous intimaient de « montrer » fut exposé plus vite que le sien. 
Nous voilà donc, toutes les deux,  exposant nos postérieurs dénudés à nos deux hommes. Mais cette fois  ci à eux seuls, et en ce qui me concerne, sans les bas. Une nouvelle fois, Karine murmura :
               « Comme cela ils pourront comparer ! »
Puis elle ajouta, en lâchant sa robe qui retomba :
               « Voilà, messieurs, cela vous convient-il ? »
Cette fois, c’est Gilles qui la parole, et  il nous prouva qu’il était bien entré dans son rôle.  Alors que, moi aussi je recouvrais mes fesses, il répondit :
               « Mais vous allez voir tout de suite à quel point cela nous convient, mesdames »

« En places, mesdames ! »

Découverte

Une fessée, ça fait mal.
Les choses étaient claires. Jean – Luc avait annoncé qu’une telle attitude méritait une fessée, il confirmait qu’il avait bien l’intention de suivre son avis. Comme Laurent l’avait fait précédemment, mais d’une voix plus autoritaire, celui-ci ordonna :
               « En place, mesdames ! »
Nous nous sommes retournées, Karine a esquissé une sorte d’amorce de révérence, comme pour indiquer qu’elle avait bien compris, et elle rejoint son mari et, sans hésiter, elle s’allongea au travers de ses genoux, en posant les mains sur la moquette. Gilles s’était levé, et il avait amené un des fauteuils bas prés du lit où son copain était assis, sa femme allongée au travers de ses genoux. Imitant Karine, et sans même que le mien eut à me le demander, je m’approchais et je m’installais sur les genoux de son mari comme elle l’avait fait sur ceux du sien. Elle esquissa un sourire et elle leva les sourcils comme pour dire silencieusement « désolée ma chérie … maintenant il faut assumer » Jean-Luc, lui, n’eut pas un regard pour moi. Délicatement, il saisi la robe de sa femme la remonta lentement, mettant une nouvelle fois à nu le derrière imposant, et qui me le paru plus encore dans cette position. Il posa la main gauche au creux des reins de sa femme, puis il leva les yeux vers nous, et mon homme dut prendre cela pour une invitation, puisqu’il pratiqua sur ma jupe comme lui venait de le faire sur la robe de Karine. Pourtant, ma jupe étant plus moulante, je dus lever légèrement le bassin pour qu’elle puisse être troussée au dessus de mes fesses. Jean – Luc exprima sa satisfaction d’un sourire et d’un signe de tête adressé à mon mari, puis il leva la main et l’abattit sur le derrière offert. J’avoue que ce qui m’a le plus étonnée, fut le bruit que je trouvais presque assourdissant. Avant que mon postérieur ne subisse le même assaut, l’allusion de Fab qui nous avait Dit que l’appartement était assez éloigné du reste de la maison pour qu’ils soient protégés des bruits qu’on y faisait me revint en mémoire. Mais je n’eus pas le temps de m’en réjouir, déjà ma fesse droite était gratifiée d’une claque que je trouvais magistrale. Karine avait reçue la première sans moufter, pour ma part je ne pus réprimer un cri de douleur. Nous n’avions jamais pratiqué ce genre d’activité, et, si je ne peux pas dire avoir été stupéfaite du fait  qu’une claque appliquée sur un cul nu soit douloureuse, je dois dire que j’ai été étonnée par l’intensité de la douleur. Et oui, une fessée, ça fait un mal de chien ! Il me semble pourtant que, malgré la souffrance réelle de cette première claque, j’ai enregistré la différence de son entre celle-ci et celle que Karine avait reçue.
Question de son
 Manifestement, nos culs ne sonnaient pas de la même manière, et la chose se confirma quand la main de Jean – Luc tomba une seconde fois sur le derrière de ma copine. C’était un son plus sourd, comme si son cul absorbait plus le coup que le mien, qui sonnait plus clair, plus sec. Quand, par la suite, et bien sûr dans l’intimité d’une conversation avec elle, je me suis ouverte de cette différence de sonorité, Karine m’a expliqué, fort sérieusement : « Je pense que c’est parce que, inconsciemment, tu as serré les fesses, comme si cela pouvait les protéger. Alors que moi, peut-être parce que j’y suis plus habituée, je parviens à laisser mes fesses plus détendues. » C’est d’ailleurs cette remarques qui m’a confirmée qu’elle était en effet coutumière de la chose.
Gigotage
 Mais, sur le moment, j’ai vite cessé de raisonner ou d’épiloguer. La main de mon homme continuait à tomber sur mon derrière avec une régularité de métronome, comme celle de son mari sur celui de Karine. J’ai pourtant conscience, et Karine me l’a d’ailleurs confirmé par  la suite, qu’alors qu’elle restait relativement passive sous l’averse des claques, je me suis mise, pour ma part, presque tout de suite à gigoter, sans penser, alors, qu’en agitant ainsi les jambes, je devais offrir à mon mari une vue imprenable sur mon abricot. Mais, sur l’instant, j’avoue que je n’avais cure de la pudeur. Pour dire les choses sans détour, je ne pensais qu’à mon cul, ravagé par une averse de claques sonnantes et de plus en plus douloureuses. Au début, nos hommes avaient agit, je dirais en mode alternatif. Une claque pour le cul de Karine, une pour le mien. Mais aussi, en tout cas en ce qui me concerne, une claque sur la fesse gauche, puis une claque sur la fesse droite, et ainsi de suite. Mais, très vite, le rythme s’est cassé. Les fessées étaient toujours concomitantes et parallèles,  mais chaque mari avait trouvé son propre rythme, et sa propre méthode. Je ne savais pas, à ce moment, que Jean – Luc était un habituée de la chose. Je savais pourtant que Gilles ne l’était pas.
Un novice doué.
Pourtant, visiblement, il s’y est mis rapidement. Sa main distribuait les claques à la volée, sur toute la surface qui lui était présentée, pourtant réduite comparativement à celle qui était offerte à son copain. Les coups tombaient maintenant comme à Gravelotte. En haut, près de la taille, sur l’arrondi des fesses, à droite, à gauche, en dessous, et jusqu’à la limite des cuisses. Quelques frappes atterrirent même sur le haut ce celles-ci, m’amenant (je ne m’en suis bien sûr pas rendue compte, mais là aussi c’est Karine qui m’a assurée qu’il en était de même pour elle) à piailler de manière plus aigue quand la main venait frapper cette partie où la peau est plus tendre. Si Karine était restée stoïque au début, elle s’était pourtant mise, elle aussi, à geindre, puis à exprimer plus clairement sa souffrance. Aux « humpf ! » étouffés, avaient succédés des « aille ! » et des « ouille » qui faisaient contre champs à des « hiIII » et mes « héééé ! » stridents. Comme me le dira plus tard Karine en riant, « tes cris ressemblaient à ceux d’une petite souri. »Une fois encore, et au risque de me répéter, mon cher et tendre (bof) mari jouait peut-être, mais il jouait très sérieusement. Il ne s’agissait en rien d’un simulacre, comme j’aurais pu y croire avant que la séance ne commence. Je recevais une vraie fessée, claquante, sonore, mais surtout douloureuse au point que je sentais mes larmes couler sur mes joues. Mon cul était un champ labouré, déchiqueté, et si je n’avais pas eu sous les yeux si je puis dire, celui de Karine, je pense que j’aurais imaginé qu’il était sanguinolent. Car, en effet, je voyais (au moins quand je ne fermais pas les yeux sous l’effet de la douleur cuisante) le derrière de Karine, et je pouvais donc imaginer facilement l’état du mien. Sous l’effet des coups, les fesses de mon amie ballotaient, valdinguaient de droite et de gauche. Par instants, la raie des fesses s’élargissaient, bayaient, et donc laissaient voir à la fois son intimité, pour dire les mots sans censure sa moule rosée, et même  l’anneau fripé de son petit trou. Plus tard, Karine me révéla que, pour ma part, j’avais plus longtemps protégé ce reste ultime de pudeur, autrement dit que j’avais laissé les fesses serrées plus longtemps. Mais la répétition des gifles avait finie par me faire céder, et, moi aussi, j’avais exposé le plus intime de moi-même, bien sûr sans en être consciente. Du reste, j’étais déjà bien au-delà des notions de pudeur.
Question de couleur.
 Par contre, Karine me révéla aussi qu’elle avait été frappée (le mot me fit sourire) par la manière dont mon cul avait changé de couleur presque dés les premiers assauts de la main qui le fustigeait. « Je sais bien qu’après la fessée, j’ai le cul rouge, bien sûr. Je dois même dire que, lors de premières fessées que m’a flanquées mon mari, je tirais presque une sorte de fierté de cette rougeur qui perdure parfois plusieurs heures après les faits. Mais, toi, au bout d’à peine quelques minutes ton cul rougeoyait. C’est étonnant, puisque j’ai la peau plus claire que la tienne, et donc elle devrait rougir plus vite, comme sous l’effet du soleil. Je sais, en particulier parce que mon mari me le dit, que mon cul rosi, puis rougit, et finalement devient carrément cramoisi quand la fessée se prolonge. Le tien, c’était comme si on avait allumé ne lumière. Il est devenu presque tout de suite rouge flamboyant, écarlate. Véritablement, il était devenu luminescent. »
Un jeu qui n’en était pas un.
J’étais entrée dans ce qui était une sorte de jeu, succédant à un autre jeu, celui où nous avait engagé Laurent. Quand Jean – Luc avait fait allusion à la fessée que nous méritions, quand j’avais accepté de « montrer mon cul » (eh oui !) et même quand je m’étais allongée au travers des genoux de mon mari, comme l’était aussi Karine, nous étions encore dans ce jeu. Mais la fessée que je recevais n’était plus un jeu. Ma souffrance n’était pas jouée. J’avais vraiment très, très mal aux fesses. Mes cris n’étaient pas des simulacres. Tout bêtement, je criais parce que j’avais mal. Je ne suis pourtant pas particulièrement douillette, mais, une fois encore c’est Karine qui me l’a dit avec presque une nuance d’admiration dans les yeux, la fessée que m’a collée mon mari était carabinée : « Pour une première, (je lui ai en effet confirmé que c’était le cas pour moi après qu’elle m‘ai révélé que ce n’était pas, loin de là, le cas pour elle) ce fut si j’ose dire un coup de maître.  Jamais je n’aurais cru que ton mari était un novice, un débutant. Crois – moi, il a vite pris le rythme et la manière, et il t’a flanqué une fessée d’anthologie ! Tu as pris une sacrée volée, et je m’y connais, crois moi. » Et je dois dire que ses mots m’ont emplis d’une sorte de fierté !
Mais un jeu accepté.
Ce que je ne m’explique toujours pas clairement, c’est qu’à aucun moment, je n’ai fait ni dit quoi que se soit pour que mon mari cesse de me massacrer les fesses. Je n’ai même pas tenté de les protéger de mes mains, que jamais mon mari n’a eu à immobiliser. Elles sont restées au sol. Je n’ai jamais essayé de m’enfuir, de glisser hors de ses genoux. Et même, je n’ai jamais envisagé de le faire. Je souffrais, réellement, terriblement, la douleur était réelle, cuisante, et pourtant je n’ai jamais essayé, ni peut-être même espérer qu’il cesse. Sans pouvoir donner une explication cohérente à ce fait, je m’étais en quelque sorte mise dans la peau d’une femme qui reçoit la fessée, et qui a intégré le fait qu’elle doive la recevoir jusqu’à ce que son mari en décide autrement. 

Bis repetita.

Le silence.
Curieusement, c’est le silence qui a soudain succédé au fracas des claques qui m’a fait comprendre que la fessée avait cessée. Plus que la fin de la douleur, puisque, même s’il n’était plus fustigé, mon cul restait tout aussi douloureux. Je ne sais d’ailleurs toujours pas aujourd’hui comment nos maris ont fait pour arrêter de nous tanner les fesses de manière aussi simultanée. Se sont-ils fait un signe ? Un clin d’œil ? Je n’en sais rien ? Pourtant les faits sont là, ils avaient commencés de conserve, ils se sont arrêtés de même. Comme Karine, je suis resté un moment dans la même position, incapable de ma redresser. Il m’a fallu quelques instants pour, en quelque sorte, « sortir » de cette fessée. Puis, toujours en parallèle de Karine, je me suis relevée, et j’ai cherché (quête illusoire) à calmer le feu qui me brûlait les fesses en les caressant de la paume de mes mains. Evidemment, en faisant cela alors que j’étais debout, j’offrais une vue directe sur ma foufoune. D’ailleurs, si j’avais eu l’esprit à y faire attention, j’aurais remarqué que Karine qui, elle aussi, se frottait le derrière, laissait visible le bouquet frisé de sa chatte. Mais je n’en avais cure. Je reniflais et, encore une fois c’est Karine qui me le raconta par la suite : « tu as entamé une sorte de dans du scalp. Tu sautillais, tu trépignais sur place, et je suis sûre, ma chérie, que nos deux mecs n’ont pas été insensible aux tressautements de tes seins. C’était très … enfin..très sensuel, même de mon point de vue. Cet aveu m’a troublé, mais ne m’a pourtant pas fait oublier ce que j’ai reproché à Karine en parlant de son « coup de pied de l’âne »
« C’est pas juste ! »
En effet, alors que je retrouvais difficilement un rythme de respiration normale et que, peu  à peu, la cuisson s’amenuisait, j’ai entendu Karine, la voix un peu cassée par les larmes, puisqu’elle aussi avait le visage mouillé, dire, en exagérant peut-être son ton geignard :
               « C’est pas juste ! »
Aussitôt, Laurent a du deviner ce qu’elle avait en tête puisqu’il a feint (je le sais aujourd’hui, mais je ne l’ai pas compris sur le moment) de ne pas comprendre :
               « Comment ça, « pas jute », ma chérie ? »
Il ne jouait plus en l’appelant «madame » comme tout à l’heure.
               « Non, c’est pas juste, tu frappes plus fort que Gilles »
Les mots me sont sortis de la bouche :
               « Ha, ça, ça m’étonnerais ! »
 Je me suis rendu compte après, c’est très exactement ce qu’attendait Laurent qui répliqua :
               « Mais il n’y a qu’à vérifier. Mon cher Gilles, ce serait abuser que de vous demander de faire constater à Karine ? »
Mon mari n’a pas hésité un instant, à croire qu’il avait immédiatement compris ce que Jean – Luc avait en tête :
               « Si cela vous semble nécessaire, ce sera avec plaisir, mon cher Jean – Luc »
On échange.
Ainsi, voilà que mon mari, qui venait de me flanquer une fessée à faire pipi par terre, se proposait d’en faire de même avec la femme de son copain, et qui  plus est avec non seulement l’autorisation de celui – ci mais bel et bien pour répondre à sa sollicitation. Karine n’a pas cherché à éviter ce qui allait se passer. Sans même que son mari n’ait à expliciter ce qu’il envisageait, comme si c’était évident, presque comme si elle l’avait anticipé (je suis sûre maintenant que c’était le cas) elle s’est dirigée vers mon mari et, tout simplement, a pris place sur ses genoux. Les limites, si limites il y avait eu depuis le début de cette soirée de folie, étaient explosées. Ma copine venait d’aller se mettre en place d’elle-même sur les genoux de mon mari pour que celui-ci la fesse ! Et comme si cela n’était pas assez explicite, elle releva elle – même sa robe, pour mieux présenter son cul somptueux et rouge aux eux, et inévitablement bientôt à la main de mon mec. D’une certaine manière, nous nous retrouvions dans la même situation que quand Karine m’avait demandé de l’aider à retirer sa robe, m’amenant à ôter ma jupe. C’est probablement le même mécanisme psychique qui m’a amené, alors que ni Karine, ni son mari, ni le mien, ne m’ont rien demandé, à m’avancer vers Jean – Luc. Mais, une fois encore, j’ai fait en quelque sorte « monter les enchères » Au lieu de me trousser comme venait de le faire ma copine, j’ai planté mes yeux dans ceux de son mari, et j’ai ouverte le bouton, baissé la fermeture, et tout simplement retiré ma jupe. Puis, tranquillement, nue de la taille aux pieds, sans ciller alors que je ne pouvais ignorer qu’en m’approchant de lui je lui mettais positivement sous le nez ma foufoune que je ne protégeais même pas des mains, j’ai été me placer de moi-même au travers des genoux de Jean - Luc. Une fois encore, j’assure qu’il ne s’agissait pas pour moi de tenter « d’égaliser » ou encore moins de « damer le pion » à Karine. Je ne me sacrifiais en rien pour lui rendre la pareille. Je n’étais pas du tout dans l’esprit du « tu montres ton cul à mon mec, j’en fais autant pour le tien » Pourtant, je le répète, c’est non seulement de mon plein gré mais même de ma propre initiative que je suis allé présenter mon cul au mari de ma copine pour qu’il le fesse. Et, bien entendu, il ne s’est pas fait prier.
En rafale.
Cette deuxième fessée, pour Karine comme pour moi, fut fort différente de la première. Ce qui ne veut pas dire moins douloureuse, bien au contraire. J’en atteste, prendre une volée sur un derrière déjà porté au vif par une précédente rend la douleur infiniment plus vive. Mais surtout, lors de la première fessée, il y avait eu, de la part des deux hommes, une sorte de crescendo,   une progression, d’abord des claques espacées, distinctes, puis des accélérations, des rafales, des averses, suivies d’accalmies, de séries de frappes plus séparées. Cette fois ci, encore une fois comme s’ils s’étaient donnés le mot, nos deux maris fessèrent la femme l’un de l’autre d’une seule volée. Ce furent deux orages grondants que nos pauvres derrières reçurent de conserve. Une série ininterrompue de frappes, sans interruption, sans baisse de rythme, sans  la moindre pause. Certes, elle fut plus courte que la première. Et je suis bien incapable de dire si nous reçûmes plus ou moins de claques. Mais, d’évidence, chacun de nos mari agissait comme s’il voulait convaincre sa victime du moment qu’il fessait de manière plus sévère, plus cruelle, plus brûlante, que son propre mari. Je ne sais pas non plus si l’éloignement de l’appartement suffit à ce que nos criailleries ne soient pas entendues de nos hôtes. Et je m’en souciais comme d’une guigne. Je recevais une avalanche de claques proprement insupportable. Comment aurai-je pu réfréner mes cris, voire mes hurlements ? Karine n’était pas en reste. Elle qui avait subie la fessée de son mari avec une relative sérénité, criait maintenant à pleins poumons. Elle hululait, elle brayait, elle beuglait en chœur avec moi. Ce n’était plus un corps abandonné, soumis,  qui était fustigé. C’était une furie, une femme hurlante, se débattant, trépignant. Tout à l’heure, on aurait pu croire qu’elle présentait volontairement son cul à la main qui le frappait. Maintenant son corps, comme le mien, était arqué, tendu comme un arc. Elle levait la tête, la bouche ouverte, les yeux exorbités.

« Oui, oui, oui ! »
Et c’est alors que nous hurlions toutes les deux que nos regards se sont plantés l’un dans l’autre. Ce fut, pour moi, comme une révélation. Jamais nous n’avions été aussi proches. Jamais je n’avais été en pareille symbiose avec quiconque. Son mari me frappait le cul à toute volée. Le mien en faisait de même avec le sien. Nous souffrions le martyre. Mais nous étions ensemble. Et c’est alors que nous nous regardions, fixement, que survint ce que je ne parviens pas encore à expliquer, ni même à m’avouer. Alors que la peau de mes fesses était mise à vif, un tsunami naissait au fond de mon ventre, m’envahissait, m’emplissait. Et je savais, je sentais, qu’il en était de même pour Karine. Son visage était, comme le mien je suppose, déformé par la douleur.
Nous jouissions !
Mais, de nos bouches ouvertes c’était bien une sorte de « oui, oui, encore, plus fort ! » qui sortait. La douleur ne s’était pas amoindrie, au contraire, mais, en même temps, il faut bien appeler un chat un chat, nous étions bel et bien submergées, l’une et l’autre, par une vague de plaisir ambigu. Le rouge dut-il m’en monter au front en l’évoquant et en l’écrivant, cette vague qui ne se substituait pas à la douleur mais qui l’accompagnait, la sublimait, l’exaltait, c’était bien un orgasme. Karine et moi jouissions ! Elle m’en fit, plus tard, la confidence, avec la franche et tranquille impudeur qui la caractérise : « Tu sais, ce n’est pas à chaque fessée que je prends mon pied, c’est même très rare.  Il m’était déjà arrivé de jouir alors que Jean – Luc me tannait la peau du cul. Sans que je sache si le plaisir venait de ce que subissait mon derrière ou du frottement de mon bas ventre contre le sien. Mais, je t’assure, je n’avais jamais rien ressenti de tel. Et, au risque de te choquer, ma prude chérie, je pense que c’est aussi le fait de te voir, de te sentir jouir qui m’a fait décoller.


Interlude
Par Fabienne
Une nouvelle fois, je plaide la bonne foi.
Quand j’avais dit à nos deux visiteuses que l’éloignement des
chambres d’amis évitait que nous n’entendions
les cris de nos petits-enfants quand ils viennent séjourner
avec leurs parents à la maison, j’étais sincère.
Pour autant, notre maison n’est pas le château de Versailles,
et dans le silence de la maison supposée endormie,
les bruits portent …
Ainsi, je le confesse, mais nous n’en sommes en rien
responsables, quelques minutes après que nous ayons
regagnés  nos pénates, nous perçûmes des bruits pour le moins
surprenants.
Il nous fallu pourtant quelques instants pour réaliser
quelle pouvait en être l’origine.
- « Tu entends ? »
- « Oui …quest-ce que c’est ? »
- « Ecoutes ! »
- « Non ? tu penses que .. »
- « Je ne pense pas qu’il s’agisse de pétards …
en tout cas pas au sens de ceux des feux d’artifice, et nous ne sommes pas le 14 juillet. »
« Tu penses qu’une de nos amie … »
« Je ne sais pas qui, mais il me semble clair qu’un
popotin est claqué comme il faut, tu ne penses pas ? »
Il me fallait bien admettre que tout le laissait à penser.
Ce qui était supposition se transforma d’ailleurs en certitude
quand des cris aigus, perçants, la confirma.
D’évidence, les « aille » et les « hiiii ! oooo ! »
dont nous ne parvenions pourtant pas à
déterminer de qui ils provenaient, n’étaient pas des cris de jouissance
Et, bien entendu, cette constatation amena mon cher mari
à reprendre sur le champ « force et vigueur »
et il me prouva derechef que l’idée qu’un
des postérieurs de nos invitées recevait une fessée n’était pas
sans influence sur sa libido …
Cette fois, c’est mon revers qui subit,
avec plaisir, les assauts de son sexe redevenu
rigide. Et c’est donc avec l’image d’un derrière
rougissant sous les claques que le mien fut investit
 par une queue vigoureuse.

Suites

« Tu es belle, ma chérie »
Quand les fessées cessèrent, une nouvelle fois concomitamment, nous n’avons pas été capables de nous redresser comme après la première fessée. L’une et l’autre, nous nous sommes laissé glisser des genoux de nos fesseurs et nous nous sommes retrouvées sur la moquette, en position fœtale. Nous nous sommes enlacées. J’avais la tête posée sur la poitrine accueillante de Karine, et elle me caressait la nuque en hoquetant : « Tu es belle, tu sais, tu es belle ma chérie … »
Caresses.
 Je ne sais pas combien de temps nous sommes ainsi restées enlacées et prostrées. Le temps était comme suspendu. Nous émergions peu à peu. Je ne sais pas non plus exactement ce que faisaient nos deux maris tandis que nous reprenions nos esprits. Mais je sais que, quand j’ai ouvert les yeux, ils étaient tous les deux agenouillés à nos côtés … et qu’ils étaient tous nus ! Mon homme me caressait le dos, doucement, allant jusqu’à effleurer mon derrière endolori. Et chaque passage de sa main légère sur mes fesses déclenchait une sorte de décharge électrique qui me traversait le corps. A la fois un réveil brutal de la douleur, un peu comme quand on ravive une plaie, et ce qu’il faut bien appeler une onde de plaisir qui explosait au creux de mon intimité, et dans mes seins. Je sais que leurs pointes étaient tellement dardées qu’elles en devenaient aussi presque douloureuses. Je sais aussi que mon minou dégoulinait. En un mot comme en cent, je mouillais comme jamais peut-être je n’avais mouillé. Le mari de Karine s’était installé derrière elle, et ses deux mains s’étaient plaquées sur ses seins qu’il malaxait doucement. Elle avait relevé la tête, les yeux fermés, et le torse pour mieux offrir sa poitrine aux mains qui la caressaient.  Elle était maintenant agenouillée, les cuisses écartées, la chatte ouverte et luisante de l’expression de son plaisir. Les mains de son homme quittaient ses seins et descendaient sur ses flancs, puis sur ses cuisses. De mon côté, j’avais au contraire plaquée ma poitrine sur le sol, et le frottement de la moquette sur les pointes de mes seins ravivait mon plaisir. Je creusais les reins, et offrais ainsi ma croupe tendue à la vue et aux caresses de mo homme. Je sentais un doigt qui visitait ma raie. J’accentuais encore le creusement de mes reins pour faciliter le voyage de ce doigt qui, bientôt, vint titiller mon petit trou. Je feulais de plaisir quand il s’y introduisit. D’autant qu’un autre doigt se glissait en même temps dans ma chatte. Celle-ci et mon cul était pris en même temps, comme par une pince. Le corps du mari de Karine, surplombait maintenant le sien. Sa bouche est venue se plaquer sur sa chatte, tandis que son sexe tendu venait se glisser entre ses seins volumineux. Il grognait de plaisir tandis que sa queue coulissait dans cet écrin moelleux. Et Karine lança un jappement guttural quand la langue de son homme vint plonger dans sa foufoune. Le doigt me mon homme avait quitté la mienne, mais elle avait été aussitôt réinvestie par un occupant plus gros. Il me prenait en levrette, tout en laissant un doigt dans mon fondement.
Baisée.
Son sexe entrait en moi, m’emplissait, me comblait. Il me prenait par les deux trous. Plus je lui offrais ma croupe, plus il se relevait pour que sa queue entre profondément en moi. Et la vision de celle du mari de Karine s’enfonçant dans la bouche de celle-ci déclencha la venue de l’orgasme. Mon homme me défonçait, ponctuant ses assauts par des « han » et des « hum » bientôt remplacé par un « je vais venir, je vais t’emplir ! » qui n’était pas une promesse vaine. J’ai jouit, follement. J’ai crié mon plaisir. Et quand j’ai repris conscience, ce fut pour voir Jean – Luc qui s’activait toujours dans la bouche de sa femme. Il s’était redressé, pour mieux enfoncer sa bite, mais Karine avait remplacée celle-ci par ses propres doigts. Elle se branlait frénétiquement tandis que son homme la baisait par la bouche. Et quand sa jouissance prochaine fut annoncée par un long « ouiiii ! » alors qu’il plaquait, presque violemment la tête de sa femme sur son sexe, le corps de celle-ci se raidit, se tendis, s’arqua. Et quand je me redressais, à genoux pour éviter le contact de mon cul encore à vif avec la moquette, je vis la coulée blanchâtre qui suintait des lèvres de ma copine. Son homme lui avait jouit dans la bouche, et sa liqueur en débordait tandis que, gourmande, elle se léchait littéralement les babines.
After.
Après ces jouissances parallèles, aucun mot ne fut prononcé. Nos maris nous aidèrent à nous relever, et nous accompagnèrent chacune jusqu’à nos lits. Ni Karine, ni moi n’eurent l’initiative d’aller nous laver. Pour ma part, je me suis endormie ainsi, poisseuse, avec le sperme de mon homme qui coulait sur mes cuisses. Et au petit matin, toujours sans parler, mon homme me fit une nouvelle fois l’amour, doucement, tendrement, et silencieusement. J’étais allongée sur le côté, les fesses vers mon homme. J’étais encore à moitié endormie quand j’ai senti son dard glisser d’abord, furtivement, sur ma chatte, puis se positionner sur mon petit trou où il entra sans difficulté. Mon homme m’avait fessée, il m’avait baisée, maintenant il m’enculait, quoi de plus naturel ! Quand je suis passée à la salle de bain, j’ai constaté dans le miroir que les traces de ce qu’avait subit mon cul la veille étaient moins visible que sa sensibilité n’aurait pu le faire croire. A peine était-il un peu marbré de traces bleuâtres. Et quand Karine me succéda à la douche, je constatais qu’il en était de même pour elle.
Ainsi, la soirée que nous venions de vivre appartenait déjà au passé. D’un accord commun et tacite, aucun d’entre nous ne fit la moindre allusion à celle-ci alors que nous prenions notre petit – déjeuner comme des amis qui ont partagés le même appartement. Et quand nous avons salués nos hôtes avant le départ, il en fut de même. Karine et moi n’avons même pas commenté le fait que, par la force des choses, nous repartions sans slip, n’ayant pas en envie de remettre une culotte de la veille. Alors que nous reprenions la route, nous avions pourtant en tête les mots de Fab quand nous l’avions quittée :
               « Je suis sûre que  nous nous reverrons bientôt »
Phrase banale s’il en est, et  elle n’avait pas ajoutée, alors que la voiture commençait déjà à rouler :
               « Pour de nouvelles aventures … »