vendredi 16 octobre 2009

Dans le bain

Alors, dans votre bain ou "au sec", vous vous autoriserez à laisser vos mains descendre vers votre ventre, en caresser la rondeur épanouie, puis, lentement, en retardant autant que faire se peut l'échéance, vos mains iront de plus en plus bas, vers ce centre qui les attire, qui les attends, qui les réclame.
Mais vous saurez encore faire attendre cet insatiable. Le laisser vous désirer, vous espérer, vous attirer, vous implorer. Mutins, vos doigts commenceront par en faire le tour, par caresser les alentours, la banlieue du lieu de plaisir. Le Mont de Vénus, le bien nommé, bombé, couvert de la toundra de vos poils. Cet espace discret entre nombril et sexe, sans oublier de rendre visite au premier. Puis l'intérieur de vos cuisses, tout là haut, là où elles prennent attache de votre tronc. Là ou la peau est si fine qu'elle en devient opalescente, presque translucide, parcourue de minuscules veines bleues qui dessinent comme les ramifications d'un fleuve et de ses affluents. Vous vous attarderez dans ces espaces si chauds, si doux, si fragiles. Vos doigts pourront les parcourir, des abords des genoux aux abords de la fente. Du bout des doigts, à peine effleurements, ou des paumes ouvertes, lentes caresses sensuelles, voire même des ongles labourant ces belles terres riches et fertiles, jusqu'à les en marquer. Pour retarder encore le moment inéluctable, vos mains feront subir le même traitement à la face opposée de vos cuisses. Les parcourant cette fois du pli du genou jusqu'aux rondeurs du fondement. Elles en empoigneront franchement les deux hémisphères, pour les malaxer comme une pâte à pain aux mains puissantes du boulanger. Puis une fois encore se sont les doigts qui entreront dans la danse. Ils parcourront la vallée profonde et secrète d'entre les fesses. Pour en faciliter l'accès, vous aurez à vous cambrer, à relever autant que faire sera possible vos reins pour que votre majeur puisse s'insérer jusqu'au coc xis avant de visiter la vallée profonde et de venir titiller le secret petit trou. Au début, vous aurez décidé de ne lui faire qu'une visite rapide, juste un petit tour de la pastille, un salut presque distant. Mais ce serait sans compter avec sa gourmandise, son attente, presque son exigence. Comment lui refuser d'aller caresser l'anneau striée et encore serré ? Comment renoncer à en visiter les abords, le vestibule ? Comment arrêter la lente progression du doigt alors qu'il sent l'orifice s'élargir de lui même, avant même d'entre sollicité ? Alors, oui, franchement, presque avec violence, presque comme le punir d'avoir exigé cela de vous, votre doigt pénétrera ce trou du cul insolent. Vous vous sodomiserez presque avec la même passion que votre amant y met quand il vous y plante son dard. L'intrusion sera presque douloureuse, mais la décharge du plaisir aura tôt fait de recouvrir le déplaisir. Vous ne pourrez empêcher ce coup de rein qui viendra faire avancer encore plus votre cul sur le doigt qui le viole. Et, en même temps, sans même que vous l'ayez consciemment décidé, cotre pouce sera sur votre clitoris, l’écrasant sans ménagement, tandis que votre index s'enfoncera d'un mouvement rectiligne dans l'antre chaude de votre sexe. Plus question maintenant de contrôler ni vos mouvements ni vos gestes ni vos cris. Vous ne dirigez plus vos doigts, ils ont pris le pouvoir. Mais ils sont eux-mêmes les esclaves de votre sexe, de votre chatte, de votre cul. Ils les pénétrants, en sortent presque pour y revenir, plus avant, plus profonds, plus fort, plus loin, plus vite, plus enragés. Une pince inflexible est en vous, les doigts enfoncés dans votre chatte et dans votre cul se rejoignant presque à l'intérieur de vous-même, juste séparés par cette imperceptible cloison. Tant pis pour la salle de bain, les soubresauts de votre corps feront jaillir l'eau au dehors de la baignoire. Mais c'est trop tard, rien ne peux plus interrompre la montée du plaisir, rien ne pourrait freiner les mouvements de vos doigts, de vos reins, de vos hanches. Ni empêcher le râle profond qui sourd de votre ventre pour mugir en un long cri du plaisir tandis que l'orgasme vous terrasse....

Cadeau, encore

De la même, cette image qui colle tellement bien à ce que je veux faire partager...

Matin

Je hume le parfum épicé de la nuit et de vos exercices solitaires de celle-ci.
J'attends que vous vous dirigiez vers la salle de bain, que vos vêtements tombent, que vous apparaissiez nue et majestueuse, vêtue de ce qui vous reste de probité candide... et de votre chevelure en liberté.
J'attends que vous vous glissiez sous la douche tiède, que l'eau ruisselle sur votre corps, coulant entre et sur vos seins, sur votre dos, sur vos fesses.
J'attends que vous preniez en main la pomme de douche comme vous empoigneriez mon sexe dur et renflé. Que vous dirigiez le jet puissant d'abord sur vos seins, en baissant la température de l'eau pour que le froid les aide à durcir, à se tendre comme s'ils attendaient une bouche pour les accueillir. Puis sur vos épaules, sur vos reins, sur votre derrière, poussant le jet à venir s'instiller entre vos hémisphères ronds et accueillants. Mais vous ne résisterez pas plus longtemps. Le jet ira se loger là où il est attendu, demandé, espéré, exigé. Et sous sa pression chaude et forte, votre moule s'ouvrira comme un coquillage nacré. Votre sexe boira cette eau salvatrice. Votre petit bouton malmené hésitera entre rentrer dans sa coquille pour échapper à la flagellation de l'eau sous pression et sortir plus encore pour mieux en bénéficier. Jusqu'à ce que l'eau ne suffisant plus, c'est la douchette elle même qui s'introduira en vous, tandis que votre doigt dument savonné pour être plus glissant en fera de même par l'arrière.
Et j'entends le cri sourd de votre plaisir qui accompagne celui du ruissèlement.
Naïade jouissante, vous surgirez de la douche comme la belle de Botticelli, votre main en conque protégeant votre sexe de manière si éphémère.

Un cadeau

"Ma lointaine", depuis son pays déjà entré dans l'hiver, m'a fait le cadeau de ces mots :

Je suis seule au salon, alors pourquoi pas?
J'ai descendu le pantalon de mon pyjama, relevé le haut au-dessus de mes seins...
J'ai envie d'une jouissance brute, sans finesse...
J'aurais envie de sa bouche (ou la vôtre?) sur mes seins, qui en sucent les mamelons jusqu'à ce que la douleur et le plaisir soient insupportables... Je pince mon mamelon gauche. Plus fort... C'est bon...
Mes fesses ont glissé vers le bord du coussin du fauteuil, dans une position à moitié couchée, à moitié assise...
J'ai ouvert large les cuisses...
J'effleure le duvet qui couvre mon pubis... C'est doux...
Je ferme les yeux et derrière mes paupières closes, des images, aussi brutes que mes envies...
Son sexe, que je m'imagine sucer... Ma langue qui descends sur ses bourses pleines... J'ai envie de le lécher, du sexe jusqu'à l'anus... Laisser ma langue curieuse le prendre, un peu, à ma manière...
J'ai envie...
J'écarte mes lèvres et mes doigts plongent rapidement dans une humide chaleur... Je glisse un doigt, puis deux, dans ma chatte pour quelques va-et-vient. Je les ressors, luisants de mouille que j'étale, avec un plaisir non dissimulé, sur mon clitoris gonflé et tendu... Je l'écrase, le fais rouler entre mes doigts...

Des images... un sexe dans ma chatte, un qui va-et-vient dans mon cul... Un dans ma bouche, que je suce avidement... Et c'est bon, tellement bon...

Mes doigts s'agitent sur ma perle pendant que je l'imagine m'enculer en me disant à quel point il aime mon cul...

Et la jouissance monte et déborde, au moment où je pince mon mamelon si fort que je dois étouffer un petit cri... Mon corps est secoué de tremblements...

C'était bon de rêver, quelques instants...