Libres contraintes
Deuxième
partie : « Notre
place »
Luc a convaincu
Aurélie, sa compagne, de passer une soirée au « LibertéS »,
un bar coquin. Ils y rencontrent Bernard et Marie, un couple
d’habitués, et leurs amis Jean et Lucie. Ils apprennent que marie
ne porte jamais de culotte, et Lucie retire la sienne aux toilettes
et tente de convaincre Aurélie de faire de même.
Explications
« Fais moi confiance »
J’avais bien compris que Lucie me proposait tout
simplement – si on peut dire – de faire comme elle. Proposition
qui, bien sûr, était pour le moins déstabilisante. Certes, il
m’était déjà arrivé, une fois ou deux, de sortir sans slip, une
fois au retour de la plage alors que je n’avais pas de
sous-vêtement sec, une autre fois pour répondre à un « pas
chiche » de Luc lors d’un repas au restaurant. Mais, les deux
fois, je portais des robes longues, genre djellaba, ce qui explique
ma remarque à propos de celle de Marie. Faire la même chose avec la
jupe droite et largement au-dessus du genoux que j’avais choisie
pour cette soirée était autrement plus risqué. Comme si elle
avait entendu mes craintes sans même que le les exprime, Lucie
argumenta :
« Personne ne le verra, tu sais.Après
tout, personne ne voit ta culotte, alors pourquoi verrait-on que tu
n’en as pas ? »
Je dois reconnaître que
le raisonnement était imparable, même s’il ne me convainquait pas
vraiment. Alors mon amie poursuivit :
« Pour
Marie, c’est différent, tu l’as vu Bernard est … comment
dire...autoritaire, mais tu as bien vu aussi qu’elle l’accepte
volontiers. Je sais bien que Jean ne me demanderais jamais de faire
la même chose, je n’y suis pas prête. Il lui suffira de
comprendre que je n’ai fait, et que c’est pour lui faire plaisir.
Pas pour les autres »
Je ne voulais surtout pas
sembler juger la décision de Lucie, aussi je tentais de le lui
dire :
« Oui, je
comprends. Mais moi … enfin ...c’est différent ...Luc ... »
J’avais du mal à
m’exprimer normalement dans une situation qui, d’évidence, ne
l’était pas. Cela fit sourire Lucie qui me taquina :
« Tu est sûre
que Luc ne serait pas émoustillé de savoir que sa chérie, elle
aussi, a adopté le « dress code » d’ici ?
Laisse moi te dire que je suis persuadée du contraire !»
Je dois bien avouer
qu’elle n’avait pas tort. Si Luc avait pris l’initiative de
m’amener dans ce lieu, s’il m’avait amenée à traverser la
salle le corsage largement ouvert, et enfin s’il avait accepté
l’invitation de ce couple, c’est manifestement que l’ambiance
du lieu correspondait à des envies d’exhibition de ma part. Et le
souvenir de ce repas lors duquel j’avais omis de mettre un slip
sous ma longue robe me confirmait que l’idée le titillait, même
si, à l’époque, il n’y avait que lui qui l’ait su. Par
ailleurs, je devais bien convenir qu’en effet, même avec ma jupe
relativement courte, il n’y avait pas vraiment de risque que
l’absence de culotte soit visible, à moins, bien sûr, de faire
comme Marie, ce qui était évidemment impensable pour moi. En fait,
le seul fait que je me fasse ces réflexions montre que, si je
n’avais pas encore décidé de suivre la proposition de Lucie,
j’acceptais déjà au moins de me poser la question. Pour me
convaincre, Lucie ajouta :
« Tu peux
me faire confiance, et tu peux faire confiance aussi à mon mari et à
Bernard. Je le connais depuis longtemps, je t’assure qu’il
respectera tes limites.
Comme je ne répondais
pas, et le seul fait que je ne refuse pas explicitement et sans
discussion possible montre bien que je m’étais déjà engagée,
sans en être consciente, sur un chemin nouveau, elle poursuivit :
« Franchement,
si tu as suivi ton mari ici, c’est bien pour découvrir, non ?
Alors, crois moi, c’est le moment ...nele laisse pas passer »
Je ne peux pas dire
qu’elle m’ait vraiment convaincue. Mais quelque chose avait bel
et bien cédé en moi. Je me suis plutôt dit « après tout …
advienne que pourra » et, sans répondre avec des mots, je me
suis retournée, comme si le fait de ne plus voir ma nouvelle amie me
protégeais. J’ai
farfouillé un instant sous ma jupette, et j’ai bel et bien retiré
ma culotte que j’ai immédiatement fourrée dans mon sac à main.
Lucie m’a embrassée sur la joue en murmurant :
« Tu
as fait le bon choix, tu verras »
J’ai pris le temps de me
laver les mains, de remettre mes cheveux en ordre et de tirer
machinalement sur ma jupe, ce qui a amené ce commentaire de Lucie :
« Voilà
… il ni a que toi et moi qui le sachions, nous pouvons rejoindre
les autres je pense »
Et c’est ce que nous
avons fait.
Sans !
J’ai donc à nouveau traversé les quelques mètres qui séparaient les toilettes de la table de nos amis. Avec une sorte de creux à l’estomac, bien que je sois tout à fait consciente que rien n’indiquait l’absence de sous-vêtement. Et quand je me suis assise à côté de Luc, je sais que, toujours d’un geste presque machinal, j’ai tiré sur le bas de ma jupe. Galamment, Bernard a salué notre retour :« Ah ! Vous voilà revenues, chères amies, vous nous manquiez ... »
Gentiment, il tendit un verre à Lucie
et à moi, et après que nous ayons trinqué, il leva son verre en
disant :
« A la santé de nos
nouveaux amis, en espérant qu’ils nous feront l’honneur de nous
laisser leur faire découvrir notre monde »
Personne ne s’avisa de lui demander
ce qu’il entendait par là. Il prit alors l’initiative de
préciser, en s’adressant directement à moi :
« Vous voyez, chère
amie, ici, la seule règle, c’est la liberté. La liberté pour
tous, et pour toutes. Celle, pour nous, messieurs, de suggérer, de
demander, voire d’ordonner, mais aussi celle des dames de décider »
Ce n’était pas une question, je
n’avais donC rien à répondre, et je me contentais de hocher la
tête en signe d’acquiescement. Manifestement, il tenait à être
sûr que j’avais bien compris ce qu’il voulait dire, aussi
précis-t-il :
« Ainsi, il
appartient à Lucie, et à elle seule, de nous faire partager vos
petits secrets – ou en tous cas les siens – si elle le
souhaite. »
Et, se tournant cette fois vers elle il
demanda, mais était-ce vraiment une question :
« Vous me comprenez bien,
Lucie ? »
En effet, celle-ci avait parfaitement
compris, puisqu’elle omit de répondre directement mais, après
m’avoir adressé un sourire et une sorte de clin d’œil à peine
esquissé, elle sortit tranquillement le slip qu’elle avait ôté
dans les toilettes et le tendis, sans rien faire pour dissimuler de
quoi il s’agissait, à son mari. Celui-ci en pris possession, le
tripota un instant entre ses doigts comme pour en apprécier le
toucher, puis le mis dans sa poche en disant :
« Parfait, ma chérie, tu es
allée au devant de mes souhaits ... »
Personne ne m’avait rien demandé.
Mais je sentais bien que tous attendaient que je fasse ou dise
quelque chose. Bien sûr, j’aurais tout à fait pu faire celle qui
ne comprenait pas, et je suis persuadée, aujourd’hui, que Bernard
n’aurait pas insisté. Quant à mon Luc, il restait silencieux,
visiblement un peu dépassé par le cours des événements. Seule
Lucie, qui s’était rapprochée de son homme, s’en détacha pour
me prendre la main, comme pour m’encourager. Alors, un peu dans le
même état d’esprit que celui qui m’avait amenée à retirer ma
culotte sur sa suggestion, j’ouvris moi aussi mon sac à main, et
j’en retirais le slip. Contrairement à Lucie, je le roulais en
boule au creux de ma main, mais je la tendis vers Luc et, sans
regarder personne, je le déposais sur ses genoux. Je pense qu’il
était plus suffoqué et plus rouge que moi ! Pourtant, il
parvint à garder contenance, et, imitant les gestes de Jean, il
fourra lui aussi la petite culotte dans sa poche.
« Je vois que vous
avez bien compris nos rituels, chère Aurélie, et je vous en
félicite. Croyez-moi, je sais que, la première fois, ce n’est pas
si facile. Mais, comme on dit, « il n’y a que le premier pas
qui compte », n’est-ce pas ? »
Cette fois je pris le parti de
répondre, d’un ton aussi naturel que possible :
« Je … je suppose que oui,
monsieur »
Une nouvelle fois, Bernard remplit nos
verres et leva le sien en disant :
« Mes amis, buvons à ce
premier pas, et gageons qu’il sera suivis d’autres, pour notre
plus grand plaisir à tous, mais d’abord à notre nouvelle amie »
Conversation entre filles
Jean, qui jusque là était resté muet, comme s’il était évident qu’il appartenait à Bernard de mener le jeu, reposa son verre en disant :« Messieurs, si nous allions fumer un cigare pour fêter dignement ce moment ? Je suis sûr que ces dames nous y autoriseront, et qu’elles apprécierons de rester un instant entre elles »
« Vos désirs sont des ordres »
C’est Marie qui lui répondit avec un
charmant sourire :
« Si vous le souhaitez
ainsi, faites donc, messieurs, vous savez que vos désirs sont des
ordres pour nous toutes »
Ainsi, non seulement elle permettait
aux hommes de nous laisser seules, mais encore, sans avoir l’air
d’y toucher, elle m’associer à sa décision de ‘obtempérer
aux « désirs » de Jean, et d’affirmer clairement que
nous les considérions comme des « ordres »
Une fois nos trois compagnons partis,
Marie s’adressa une nouvelle fois à moi :
« J’espère que vous ne
m’en voulez pas de vous avoir considéré comme étant déjà des
nôtres, ma petite Aurélie ? «
Sur le moment, je n’ai pas vraiment
compris ce qu’elle voulait dire par là, et je me suis contenté de
répondre, un peu bêtement :
«Heu.. mais non, Madame ...pas du
tout »
Spontanément, j’avais utilisé le
mot de « madame » pour m’adresser à elle, comme
j’avais appelé son mari « monsieur » alors que l’un
et l’autre m’appelaient par mon prénom. Lucie prit alors le
relais de son amie en suggérant :
« Peut-être faudrait-il que
tu expliques à notre nouvelle amie ce que tu entends par là,
Marie ? »
Et celle-ci en convint :
« Tu as raison, Lucie.
Voyez-vous, ma petite, vous êtes entrée, peut-être à votre corps
défendant, dans – comment dirais-je ? – notre petite
communauté, vous comprenez ? »
« A vrai dire … pas
vraiment, madame .. »
« Soit, alors je vais être
plus claire. Voyez-vous, ma chère, Lucie comme moi avons fait
le choix, au moins quand nous sommes ici, d’être ce que l’on
pourrait qualifier de femmes obéissantes. Je veux dire par là
toutes dévouées aux désirs de nos hommes. Et il me semble que
votre attitude ce soir nous montre que vous avez toutes les qualités
pour nous rejoindre dans cette attitude »
Un peu décontenancée par ce mot de
« obéissantes » je bredouillais un vague :
« Ben … je ne sais pas
vraiment si ...enfin ...vous voulez dire … ? »
« Je veux dire qu’il me semble que vous êtes, me
semble-t-il, prête à être vous aussi, « obéissante »,
même si je comprend bien que le mot peut vous étonner. Et je suis
sûre que vous découvrirez que cette attitude, bien loin d’être
un renoncement à la liberté, est au contraire le moyen de vous
réaliser pleinement en tant que femme »« A notre place »
Comme je restais muette, Lucie vint à
la rescousse de son amie :
« Marie veut dire qu’il y a
de la grandeur,et j’ose dire de la dignité, à choisir – car
c’est bien un choix, vous l’avez prouvée par votre attitude ma
petite – de revendiquer d’être à notre place de
femme en accédant aux désirs de nos hommes, quand bien même ils
ne les expriment pas directement, ce qui est le cas du
votre »
Je suppose que l’expression « à
notre place de femme » m’a amenée une grimace de surprise,
puisque Marie voulu s’expliquer :
« Tout à fait !
Je comprends bien que ces termes puissent vous étonner, mais je vous
prie de ne pas en rester aux mots, justement. Ne vous méprenez pas,
Aurélie, ni Julie ni moi-même ne sommes retournées au dix neuvième
siècle, je vous assure. Pour ma part, je travaille, j’ai, comme on
dit, une vie sociale, des relations. Et même au sein de mon couple,
certains pourraient dire que ... »je porte la culotte »
L’expression, dans la bouche de celle
qui nous avait révélé ne jamais porter de slip, amena Julie et
moi-même à éclater de rire. Marie elle-même rit de bon cœur en
précisant :
« Oui, bien sûr, je parle
au sens figuré ! »
J’en profitais pour demander :
« A ce propos, madame, vous …
vous n’en portez vraiment .. jamais ? »
La question la fit une nouvelle fois
rire franchement :
« Eh non, jamais,
depuis plus de dix ans ! Et je ne m’en porte pas plus mal, je
vous assure. Ceci dit, à part ici ou lors de rencontres dans ce que
l’on pourrait appeler « notre petit monde » je ne le
proclame pas sur tous les toits. Je n’ai pas jugé utile d’en
informer mes collègues de travail, par exemple. Mais je suppose que
vous ne dites pas aux vôtres si vous portez un string ou une culotte
tanga, n’est-ce-pas ? »
J’en convint volontiers, et Marie
poursuivit ses explications vestimentaires :
« Pour tout vous dire, au début, c’était – et
nous en revenons à notre sujet de conversation de départ, seulement
dans … disons dans certaines circonstances, et sur décision de mon
mari. Puis, j’avoue que je ne me souviens plus vraiment pourquoi,
la consigne devint permanente. D’abord la culotte , et le
soutien-gorge- furent interdits à la maison, puis l’interdiction
fut généralisée. Et aujourd’hui, franchement, même si elle
était levée, je pense que je resterait tout à fait volontairement
une « sans culotte » »
Avec ces jeux de mots, la conversation
était devenue légère et détendue. Pourtant, Marie ne voulait
visiblement éluder aucune question, puisqu’elle précisa :
« Bien sûr, pour ne rien
cacher, il y avait bien, naguère, certains jours du mois où il me
fallait bien … vous me comprenez...mais à mon âge, ce souci est
derrière moi »
Bien sûr, je comprenais, et il ne me
semblait pas correct d’insister plus sur cet aspect des choses. Par
contre je me permis de revenir sur les propos de Marie :
« Si vous me permettez,
madame … quand vous disiez qu’au début, c’était seulement
« dans certaines circonstances » … que vouliez vous
dire ? »
Circonstances
Pour la première fois, j’ai eu
l’impression que la question posait problème à Marie, qui
échangea un regard avec Julie. Et c’est celle-ci qui vint en
quelque sorte à son secours :
« Je ne connais pas
tout des … habitudes de Bernard, bien sûr. Mais si j’en juge par
celles de Jean, il est vrai qu’il y a des « circonstances »
pur reprendre le terme de Marie, où nos chers et tendres – encore
que le terme n’est peut-être pas le bon ! - tiennent
absolument à l’absence, ou au contraire à la présence de cette
fameuse petite culotte qui joue un si grand rôle dans leur
imaginaire ... »
Mon incompréhension devant ce discours
pour le moins abscons dû être visible, puisque Julie reprit :
« Oui … je ne suis
peut-être pas assez explicite. Mais … je ne voudrais pas vous
donner de notre petit monde une idée qui vous rebuterait, ou vous
choquerait, chère Aurélie. Ou vous sembler, comment dire,
prosélytes»
Cette fois, je comprenais bien qu’elle
hésitait à en dire plus. Je ne cachais pas ma curiosité en
l’invitant :
«Oh, vous avez … si j’avais dû
être choquée ... »
Je n’eus pas besoin d’en dire plus
pour que les deux femmes éclatent de rire. Et que Julie réplique :
« Je reconnais que vous
n’avez pas appelé police secours, que vous ne vous êtes pas
enfuie, ni évanouie. Mais êtes vous sûre de vouloir … en savoir
plus sur nos ...perversions ? »
Puisqu’elle adoptait ce ton léger, à
la limite de la plaisanterie, je la suivis sur ce terrain :
« Perversions … le mot est
… tentant, non ? Et, oui, je suis sûre que ma curiosité est
plus forte que mes craintes ! »
Le mot ne tomba pas dans l’oreille de
sourdes. Marie le reprit au vol :
« Ah ah ! Vous êtes
curieuse, jeune fille ! »
Et Julie en remit une couche :
« Et la
curiosité est un vilain défaut ! »
L’une et l’autre fronçaient les
sourcils de manière caricaturale. Pour ma part, restant dans cette
sorte de jeu de rôle qui se mettait en place sans que nous ne
l’ayons explicitement décidé, je baissais les yeux comme une
gamine prise en faute en bredouillant :
« Oui … je l’avoue,
mesdames »
Elles échangèrent un nouveau coup
d’œil complice, comprenant bien que mon attitude allait leur
permettre d’exprimer les choses de manière plus facile. Marie fit
mine d’interroger son amie :
« Si Jean te surprenait en
flagrant défaut de curiosité, qu’arriverait-il chez vous ? »
Julie répondit sur le même ton :
« Oh, tu le sais bien !
Il arriverait la même chose que chez toi ! »
Mais son amie insista :
« Tu ne vas pas me mettre
toi aussi à parler par périphrases ! A moins que tu en aie
honte ? »
Ici Julie sembla se raidir, comme si
son amie l’avait insultée. Et c’est beaucoup plus sérieusement,
qu’elle répondit :
« Ah mais certainement pas !
Il n’y a à mes yeux aucune honte à dire que, dans ce cas là,
j’en prendrais une bonne ! »
Mais Marie, intraitable, voulait lui en
faire dire plus. Et elle insista :
« Une ? Mais … une
quoi »
Julie explosa alors, et d’une voix
tellement assurée que je pense que nos voisins ont pu entendre :
« Une bonne fessée!Voilà,
ça vous va ? »
Avant … et après
En effet, « voilà » Le mot avait éclaté comme un pétard. (Ce n’est qu’en écrivant ces lignes que je me rend compte du double sens du mot) Marie voulu détendre l’atmosphère:« Vous voyez, Aurélie, le plafond n’est pas tombé ! Eh oui, pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure, s’il y a bien une circonstance » où ces messieurs, en tout cas le mien, tiennent à ce que nous portions une petite culotte, c’est bien celle-là. Je veux dire quand l’idée leur vient de nous coller une fessée »
Curieusement, et même si, sincèrement,
je n’avais en rien anticipé cette révélation – car s’en
était bien une – sur la vie de couple de mes nouvelles amies, le
mot ne me stupéfia pas vraiment. Pourtant, Julie voulu aller plus
loin dans les explications :
« Eh bien oui !
Au risque de vous faire fuir, ma petite, il nous faut dire les choses
sans tourner autour du pot. Non seulement nos maîtres et seigneurs
comme on dit aiment nous imposer de laisser voir ce que, d’habitude,
on cache, mais en plus il leur arrive de se montrer ...autoritaires »
Marie prit le relais :
« Et leur autorité, ce sont
nos fesses qui en font les frais ! »
C’était, maintenant, comme une sorte
de ping-pong entre elles, chacune rebondissant sur les révélations
de l’autre :
« Autrement dit, nous nous
retrouvons l’une et l’autre assez régulièrement ... »
« Les fesses à l’air, mais surtout les fesses
rouges ! »
« Et voilà ...le
panpan cucu ! »
« Et comme le disent nos chers compagnons ... »
Marie articula en séparant bien les
syllabes, d’une manière si drôle que Julie et moi éclatâmes de
rire :
« La fessée –
c’est – cul – nu ! »
Et Julie poursuivit, mais cette fois
plus sérieusement :
« Et justement, c’est le
seul cas où ils aiment assez que … nous portions une culotte ! »
Marie acquiesça d’un mouvement de
tête, et, se tournant vers moi :
« Vous comprenez pourquoi
… ? »
La question était, pour le moins,
inattendue. Je venais de comprendre que mes deux nouvelles amies
recevaient parfois la fessée, que celle-ci se recevait « cul
nu » mais en même temps que leurs hommes voulaient qu’elles
portent un slip.C’était, pour le moins, paradoxal. Bêtement je
répondis :
« Ben ...non ...pour ...vous
protéger ? »
Avec le recul, je comprend que ma
sortie les ait fait rires aux éclats. Julie hoqueta :
« Ah ça non ! Ce n’est
pas leur souci ! Bien au contraire ! »
Hilare aussi, Marie poursuivit :
« Ne nos en veuillez pas de
rire, ma petite. Nous ne nous moquons pas. Mais il faut vous dire que
ces messieurs considèrent qu’une fessée nécessite que
celle qui va la recevoir soit déculottée. Voilà »
Sentencieuse, Julie énonça
l’évidence :
« Et pour être déculottée,
eh bien il faut bien qu’on ait une culotte ...CQFD »
Bien sûr, je commençais à
comprendre. Mais Marie poursuivit les explications :
« Voilà les
« circonstances » auxquelles nous faisions allusion. Pour
ma part, Bernard est tellement habitué à ma tenue qu’il a fini
par renoncer à ce déculottage , et ça fait déjà un bon
moment qu’il se contente de découvrir en retroussant »
« Tandis que Jean, peut-être
plus traditionaliste, tient absolument à baisser le slip, il
considère que c’est une condition incontournable pour une vraie
fessée »
Compléta Julie en poursuivant :
« Par contre Bernard et Jean
ont au moins un point commun sur ce plan ! »
Marie confirmant :
« C’est qu’après …
culotte interdite ! »
Je pense qu’elle allait poursuivre,
mais elle interrompit, voyant que les trois hommes nous rejoignaient.
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