jeudi 27 septembre 2018

Libres contraintes 2ème partie

Libres contraintes
Deuxième partie : « Notre place »

Luc a convaincu Aurélie, sa compagne, de passer une soirée au « LibertéS », un bar coquin. Ils y rencontrent Bernard et Marie, un couple d’habitués, et leurs amis Jean et Lucie. Ils apprennent que marie ne porte jamais de culotte, et Lucie retire la sienne aux toilettes et tente de convaincre Aurélie de faire de même.

Explications

« Fais moi confiance »




J’avais bien compris que Lucie me proposait tout simplement – si on peut dire – de faire comme elle. Proposition qui, bien sûr, était pour le moins déstabilisante. Certes, il m’était déjà arrivé, une fois ou deux, de sortir sans slip, une fois au retour de la plage alors que je n’avais pas de sous-vêtement sec, une autre fois pour répondre à un « pas chiche » de Luc lors d’un repas au restaurant. Mais, les deux fois, je portais des robes longues, genre djellaba, ce qui explique ma remarque à propos de celle de Marie. Faire la même chose avec la jupe droite et largement au-dessus du genoux que j’avais choisie pour cette soirée était autrement plus risqué. Comme si elle avait entendu mes craintes sans même que le les exprime, Lucie argumenta :
« Personne ne le verra, tu sais.Après tout, personne ne voit ta culotte, alors pourquoi verrait-on que tu n’en as pas ? »
Je dois reconnaître que le raisonnement était imparable, même s’il ne me convainquait pas vraiment. Alors mon amie poursuivit :
« Pour Marie, c’est différent, tu l’as vu Bernard est … comment dire...autoritaire, mais tu as bien vu aussi qu’elle l’accepte volontiers. Je sais bien que Jean ne me demanderais jamais de faire la même chose, je n’y suis pas prête. Il lui suffira de comprendre que je n’ai fait, et que c’est pour lui faire plaisir. Pas pour les autres »
Je ne voulais surtout pas sembler juger la décision de Lucie, aussi je tentais de le lui dire :
« Oui, je comprends. Mais moi … enfin ...c’est différent ...Luc ... »
J’avais du mal à m’exprimer normalement dans une situation qui, d’évidence, ne l’était pas. Cela fit sourire Lucie qui me taquina :
« Tu est sûre que Luc ne serait pas émoustillé de savoir que sa chérie, elle aussi, a adopté le « dress code » d’ici ?  Laisse moi te dire que je suis persuadée du contraire !»
Je dois bien avouer qu’elle n’avait pas tort. Si Luc avait pris l’initiative de m’amener dans ce lieu, s’il m’avait amenée à traverser la salle le corsage largement ouvert, et enfin s’il avait accepté l’invitation de ce couple, c’est manifestement que l’ambiance du lieu correspondait à des envies d’exhibition de ma part. Et le souvenir de ce repas lors duquel j’avais omis de mettre un slip sous ma longue robe me confirmait que l’idée le titillait, même si, à l’époque, il n’y avait que lui qui l’ait su. Par ailleurs, je devais bien convenir qu’en effet, même avec ma jupe relativement courte, il n’y avait pas vraiment de risque que l’absence de culotte soit visible, à moins, bien sûr, de faire comme Marie, ce qui était évidemment impensable pour moi. En fait, le seul fait que je me fasse ces réflexions montre que, si je n’avais pas encore décidé de suivre la proposition de Lucie, j’acceptais déjà au moins de me poser la question. Pour me convaincre, Lucie ajouta :
« Tu peux me faire confiance, et tu peux faire confiance aussi à mon mari et à Bernard. Je le connais depuis longtemps, je t’assure qu’il respectera tes limites. 
Comme je ne répondais pas, et le seul fait que je ne refuse pas explicitement et sans discussion possible montre bien que je m’étais déjà engagée, sans en être consciente, sur un chemin nouveau, elle poursuivit :
« Franchement, si tu as suivi ton mari ici, c’est bien pour découvrir, non ? Alors, crois moi, c’est le moment ...nele laisse pas passer »
Je ne peux pas dire qu’elle m’ait vraiment convaincue. Mais quelque chose avait bel et bien cédé en moi. Je me suis plutôt dit « après tout … advienne que pourra » et, sans répondre avec des mots, je me suis retournée, comme si le fait de ne plus voir ma nouvelle amie me protégeais. J’ai farfouillé un instant sous ma jupette, et j’ai bel et bien retiré ma culotte que j’ai immédiatement fourrée dans mon sac à main. Lucie m’a embrassée sur la joue en murmurant :
« Tu as fait le bon choix, tu verras »
J’ai pris le temps de me laver les mains, de remettre mes cheveux en ordre et de tirer machinalement sur ma jupe, ce qui a amené ce commentaire de Lucie :
« Voilà … il ni a que toi et moi qui le sachions, nous pouvons rejoindre les autres je pense »
Et c’est ce que nous avons fait.

Sans !

J’ai donc à nouveau traversé les quelques mètres qui séparaient les toilettes de la table de nos amis. Avec une sorte de creux à l’estomac, bien que je sois tout à fait consciente que rien n’indiquait l’absence de sous-vêtement. Et quand je me suis assise à côté de Luc, je sais que, toujours d’un geste presque machinal, j’ai tiré sur le bas de ma jupe. Galamment, Bernard a salué notre retour :
« Ah ! Vous voilà revenues, chères amies, vous nous manquiez ... »
Gentiment, il tendit un verre à Lucie et à moi, et après que nous ayons trinqué, il leva son verre en disant :
« A la santé de nos nouveaux amis, en espérant qu’ils nous feront l’honneur de nous laisser leur faire découvrir notre monde »
Personne ne s’avisa de lui demander ce qu’il entendait par là. Il prit alors l’initiative de préciser, en s’adressant directement à moi :
« Vous voyez, chère amie, ici, la seule règle, c’est la liberté. La liberté pour tous, et pour toutes. Celle, pour nous, messieurs, de suggérer, de demander, voire d’ordonner, mais aussi celle des dames de décider »
Ce n’était pas une question, je n’avais donC rien à répondre, et je me contentais de hocher la tête en signe d’acquiescement. Manifestement, il tenait à être sûr que j’avais bien compris ce qu’il voulait dire, aussi précis-t-il :
« Ainsi, il appartient à Lucie, et à elle seule, de nous faire partager vos petits secrets – ou en tous cas les siens – si elle le souhaite. »
Et, se tournant cette fois vers elle il demanda, mais était-ce vraiment une question :
« Vous me comprenez bien, Lucie ? »
En effet, celle-ci avait parfaitement compris, puisqu’elle omit de répondre directement mais, après m’avoir adressé un sourire et une sorte de clin d’œil à peine esquissé, elle sortit tranquillement le slip qu’elle avait ôté dans les toilettes et le tendis, sans rien faire pour dissimuler de quoi il s’agissait, à son mari. Celui-ci en pris possession, le tripota un instant entre ses doigts comme pour en apprécier le toucher, puis le mis dans sa poche en disant :
« Parfait, ma chérie, tu es allée au devant de mes souhaits ... »
Personne ne m’avait rien demandé. Mais je sentais bien que tous attendaient que je fasse ou dise quelque chose. Bien sûr, j’aurais tout à fait pu faire celle qui ne comprenait pas, et je suis persuadée, aujourd’hui, que Bernard n’aurait pas insisté. Quant à mon Luc, il restait silencieux, visiblement un peu dépassé par le cours des événements. Seule Lucie, qui s’était rapprochée de son homme, s’en détacha pour me prendre la main, comme pour m’encourager. Alors, un peu dans le même état d’esprit que celui qui m’avait amenée à retirer ma culotte sur sa suggestion, j’ouvris moi aussi mon sac à main, et j’en retirais le slip. Contrairement à Lucie, je le roulais en boule au creux de ma main, mais je la tendis vers Luc et, sans regarder personne, je le déposais sur ses genoux. Je pense qu’il était plus suffoqué et plus rouge que moi ! Pourtant, il parvint à garder contenance, et, imitant les gestes de Jean, il fourra lui aussi la petite culotte dans sa poche.
« Je vois que vous avez bien compris nos rituels, chère Aurélie, et je vous en félicite. Croyez-moi, je sais que, la première fois, ce n’est pas si facile. Mais, comme on dit, « il n’y a que le premier pas qui compte », n’est-ce pas ? »
Cette fois je pris le parti de répondre, d’un ton aussi naturel que possible :
« Je … je suppose que oui, monsieur »
Une nouvelle fois, Bernard remplit nos verres et leva le sien en disant :
« Mes amis, buvons à ce premier pas, et gageons qu’il sera suivis d’autres, pour notre plus grand plaisir à tous, mais d’abord à notre nouvelle amie »

Conversation entre filles

Jean, qui jusque là était resté muet, comme s’il était évident qu’il appartenait à Bernard de mener le jeu, reposa son verre en disant :
« Messieurs, si nous allions fumer un cigare pour fêter dignement ce moment ? Je suis sûr que ces dames nous y autoriseront, et qu’elles apprécierons de rester un instant entre elles »

« Vos désirs sont des ordres »

C’est Marie qui lui répondit avec un charmant sourire :
« Si vous le souhaitez ainsi, faites donc, messieurs, vous savez que vos désirs sont des ordres pour nous toutes »
Ainsi, non seulement elle permettait aux hommes de nous laisser seules, mais encore, sans avoir l’air d’y toucher, elle m’associer à sa décision de ‘obtempérer aux « désirs » de Jean, et d’affirmer clairement que nous les considérions comme des « ordres »
Une fois nos trois compagnons partis, Marie s’adressa une nouvelle fois à moi :
« J’espère que vous ne m’en voulez pas de vous avoir considéré comme étant déjà des nôtres, ma petite Aurélie  ? « 
Sur le moment, je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle voulait dire par là, et je me suis contenté de répondre, un peu bêtement :
«Heu.. mais non, Madame ...pas du tout »
Spontanément, j’avais utilisé le mot de « madame » pour m’adresser à elle, comme j’avais appelé son mari « monsieur » alors que l’un et l’autre m’appelaient par mon prénom. Lucie prit alors le relais de son amie en suggérant :
« Peut-être faudrait-il que tu expliques à notre nouvelle amie ce que tu entends par là, Marie ? »
Et celle-ci en convint :
« Tu as raison, Lucie. Voyez-vous, ma petite, vous êtes entrée, peut-être à votre corps défendant, dans – comment dirais-je ? – notre petite communauté, vous comprenez ? »
« A vrai dire … pas vraiment, madame .. »
« Soit, alors je vais être plus claire. Voyez-vous, ma chère, Lucie comme moi avons fait le choix, au moins quand nous sommes ici, d’être ce que l’on pourrait qualifier de femmes obéissantes. Je veux dire par là toutes dévouées aux désirs de nos hommes. Et il me semble que votre attitude ce soir nous montre que vous avez toutes les qualités pour nous rejoindre dans cette attitude »
Un peu décontenancée par ce mot de « obéissantes » je bredouillais un vague :
« Ben … je ne sais pas vraiment si ...enfin ...vous voulez dire … ? »
« Je veux dire qu’il me semble que vous êtes, me semble-t-il, prête à être vous aussi, « obéissante », même si je comprend bien que le mot peut vous étonner. Et je suis sûre que vous découvrirez que cette attitude, bien loin d’être un renoncement à la liberté, est au contraire le moyen de vous réaliser pleinement en tant que femme »

« A notre place »

Comme je restais muette, Lucie vint à la rescousse de son amie :
« Marie veut dire qu’il y a de la grandeur,et j’ose dire de la dignité, à choisir – car c’est bien un choix, vous l’avez prouvée par votre attitude ma petite – de revendiquer d’être à notre place de femme en accédant aux désirs de nos hommes, quand bien même ils ne les expriment pas directement, ce qui est le cas du votre »
Je suppose que l’expression « à notre place de femme » m’a amenée une grimace de surprise, puisque Marie voulu s’expliquer :
« Tout à fait ! Je comprends bien que ces termes puissent vous étonner, mais je vous prie de ne pas en rester aux mots, justement. Ne vous méprenez pas, Aurélie, ni Julie ni moi-même ne sommes retournées au dix neuvième siècle, je vous assure. Pour ma part, je travaille, j’ai, comme on dit, une vie sociale, des relations. Et même au sein de mon couple, certains pourraient dire que ... »je porte la culotte »
L’expression, dans la bouche de celle qui nous avait révélé ne jamais porter de slip, amena Julie et moi-même à éclater de rire. Marie elle-même rit de bon cœur en précisant :
« Oui, bien sûr, je parle au sens figuré ! »
J’en profitais pour demander :
« A ce propos, madame, vous … vous n’en portez vraiment .. jamais ? »
La question la fit une nouvelle fois rire franchement :
« Eh non, jamais, depuis plus de dix ans ! Et je ne m’en porte pas plus mal, je vous assure. Ceci dit, à part ici ou lors de rencontres dans ce que l’on pourrait appeler « notre petit monde » je ne le proclame pas sur tous les toits. Je n’ai pas jugé utile d’en informer mes collègues de travail, par exemple. Mais je suppose que vous ne dites pas aux vôtres si vous portez un string ou une culotte tanga, n’est-ce-pas ? »
J’en convint volontiers, et Marie poursuivit ses explications vestimentaires :
« Pour tout vous dire, au début, c’était – et nous en revenons à notre sujet de conversation de départ, seulement dans … disons dans certaines circonstances, et sur décision de mon mari. Puis, j’avoue que je ne me souviens plus vraiment pourquoi, la consigne devint permanente. D’abord la culotte , et le soutien-gorge- furent interdits à la maison, puis l’interdiction fut généralisée. Et aujourd’hui, franchement, même si elle était levée, je pense que je resterait tout à fait volontairement une « sans culotte » »
Avec ces jeux de mots, la conversation était devenue légère et détendue. Pourtant, Marie ne voulait visiblement éluder aucune question, puisqu’elle précisa :
« Bien sûr, pour ne rien cacher, il y avait bien, naguère, certains jours du mois où il me fallait bien … vous me comprenez...mais à mon âge, ce souci est derrière moi »
Bien sûr, je comprenais, et il ne me semblait pas correct d’insister plus sur cet aspect des choses. Par contre je me permis de revenir sur les propos de Marie :
« Si vous me permettez, madame … quand vous disiez qu’au début, c’était seulement « dans certaines circonstances » … que vouliez vous dire ? »

Circonstances

Pour la première fois, j’ai eu l’impression que la question posait problème à Marie, qui échangea un regard avec Julie. Et c’est celle-ci qui vint en quelque sorte à son secours :
« Je ne connais pas tout des … habitudes de Bernard, bien sûr. Mais si j’en juge par celles de Jean, il est vrai qu’il y a des « circonstances » pur reprendre le terme de Marie, où nos chers et tendres – encore que le terme n’est peut-être pas le bon ! - tiennent absolument à l’absence, ou au contraire à la présence de cette fameuse petite culotte qui joue un si grand rôle dans leur imaginaire ... »
Mon incompréhension devant ce discours pour le moins abscons dû être visible, puisque Julie reprit :
« Oui … je ne suis peut-être pas assez explicite. Mais … je ne voudrais pas vous donner de notre petit monde une idée qui vous rebuterait, ou vous choquerait, chère Aurélie.  Ou vous sembler, comment dire, prosélytes»
Cette fois, je comprenais bien qu’elle hésitait à en dire plus. Je ne cachais pas ma curiosité en l’invitant :
«Oh, vous avez … si j’avais dû être choquée ... »
Je n’eus pas besoin d’en dire plus pour que les deux femmes éclatent de rire. Et que Julie réplique :
« Je reconnais que vous n’avez pas appelé police secours, que vous ne vous êtes pas enfuie, ni évanouie. Mais êtes vous sûre de vouloir … en savoir plus sur nos ...perversions ? »
Puisqu’elle adoptait ce ton léger, à la limite de la plaisanterie, je la suivis sur ce terrain :
« Perversions … le mot est … tentant, non ? Et, oui, je suis sûre que ma curiosité est plus forte que mes craintes ! »
Le mot ne tomba pas dans l’oreille de sourdes. Marie le reprit au vol :
« Ah ah ! Vous êtes curieuse, jeune fille ! »
Et Julie en remit une couche :
« Et la curiosité est un vilain défaut ! »
L’une et l’autre fronçaient les sourcils de manière caricaturale. Pour ma part, restant dans cette sorte de jeu de rôle qui se mettait en place sans que nous ne l’ayons explicitement décidé, je baissais les yeux comme une gamine prise en faute en bredouillant :
« Oui … je l’avoue, mesdames »
Elles échangèrent un nouveau coup d’œil complice, comprenant bien que mon attitude allait leur permettre d’exprimer les choses de manière plus facile. Marie fit mine d’interroger son amie :
« Si Jean te surprenait en flagrant défaut de curiosité, qu’arriverait-il chez vous ? »
Julie répondit sur le même ton :
« Oh, tu le sais bien ! Il arriverait la même chose que chez toi ! »
Mais son amie insista :
« Tu ne vas pas me mettre toi aussi à parler par périphrases ! A moins que tu en aie honte ? »
Ici Julie sembla se raidir, comme si son amie l’avait insultée. Et c’est beaucoup plus sérieusement, qu’elle répondit :
« Ah mais certainement pas ! Il n’y a à mes yeux aucune honte à dire que, dans ce cas là, j’en prendrais une bonne ! »
Mais Marie, intraitable, voulait lui en faire dire plus. Et elle insista :
« Une ? Mais … une quoi »
Julie explosa alors, et d’une voix tellement assurée que je pense que nos voisins ont pu entendre :
« Une bonne fessée!Voilà, ça vous va ? »

Avant … et après

En effet, « voilà » Le mot avait éclaté comme un pétard. (Ce n’est qu’en écrivant ces lignes que je me rend compte du double sens du mot) Marie voulu détendre l’atmosphère:
« Vous voyez, Aurélie, le plafond n’est pas tombé ! Eh oui, pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure, s’il y a bien une circonstance » où ces messieurs, en tout cas le mien, tiennent à ce que nous portions une petite culotte, c’est bien celle-là. Je veux dire quand l’idée leur vient de nous coller une fessée »
Curieusement, et même si, sincèrement, je n’avais en rien anticipé cette révélation – car s’en était bien une – sur la vie de couple de mes nouvelles amies, le mot ne me stupéfia pas vraiment. Pourtant, Julie voulu aller plus loin dans les explications :
« Eh bien oui ! Au risque de vous faire fuir, ma petite, il nous faut dire les choses sans tourner autour du pot. Non seulement nos maîtres et seigneurs comme on dit aiment nous imposer de laisser voir ce que, d’habitude, on cache, mais en plus il leur arrive de se montrer ...autoritaires »
Marie prit le relais :
« Et leur autorité, ce sont nos fesses qui en font les frais ! »
C’était, maintenant, comme une sorte de ping-pong entre elles, chacune rebondissant sur les révélations de l’autre :
« Autrement dit, nous nous retrouvons l’une et l’autre assez régulièrement ... »
« Les fesses à l’air, mais surtout les fesses rouges ! »
« Et voilà ...le panpan cucu ! »
« Et comme le disent nos chers compagnons ... »
Marie articula en séparant bien les syllabes, d’une manière si drôle que Julie et moi éclatâmes de rire :
« La fessée – c’est – cul – nu ! »
Et Julie poursuivit, mais cette fois plus sérieusement :
« Et justement, c’est le seul cas où ils aiment assez que … nous portions une culotte ! »
Marie acquiesça d’un mouvement de tête, et, se tournant vers moi :
« Vous comprenez pourquoi … ? »
La question était, pour le moins, inattendue. Je venais de comprendre que mes deux nouvelles amies recevaient parfois la fessée, que celle-ci se recevait « cul nu » mais en même temps que leurs hommes voulaient qu’elles portent un slip.C’était, pour le moins, paradoxal. Bêtement je répondis :
« Ben ...non ...pour ...vous protéger ? »
Avec le recul, je comprend que ma sortie les ait fait rires aux éclats. Julie hoqueta :
« Ah ça non ! Ce n’est pas leur souci ! Bien au contraire ! »
Hilare aussi, Marie poursuivit :
« Ne nos en veuillez pas de rire, ma petite. Nous ne nous moquons pas. Mais il faut vous dire que ces messieurs considèrent qu’une fessée nécessite que celle qui va la recevoir soit déculottée. Voilà »
Sentencieuse, Julie énonça l’évidence :
« Et pour être déculottée, eh bien il faut bien qu’on ait une culotte ...CQFD »
Bien sûr, je commençais à comprendre. Mais Marie poursuivit les explications :
« Voilà les « circonstances » auxquelles nous faisions allusion. Pour ma part, Bernard est tellement habitué à ma tenue qu’il a fini par renoncer à ce déculottage , et ça fait déjà un bon moment qu’il se contente de découvrir en retroussant »
« Tandis que Jean, peut-être plus traditionaliste, tient absolument à baisser le slip, il considère que c’est une condition incontournable pour une vraie fessée »
Compléta Julie en poursuivant :
« Par contre Bernard et Jean ont au moins un point commun sur ce plan ! »
Marie confirmant :
« C’est qu’après … culotte interdite ! »
Je pense qu’elle allait poursuivre, mais elle interrompit, voyant que les trois hommes nous rejoignaient.

1 commentaire:

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