La
petite Pomme , une gamine qu’on surnommait ainsi à cause de
ses pommettes rouges, était sur les genoux du Père Castor. Comme
souvent, elle lui demanda, de sa petite voix de fillette :
« Dis,
Père Castor, tu me racontes
une histoire ? »
« Bien
sûr, ma petite Pomme. Tu veux une histoire de quoi aujourd’hui ?
Une histoire de loup ? Une histoire de princesse ? »
« Non,
Père Castor, je voudrais une histoire de « fessérotique »
« De
« fesserotique » mais c’est quoi ça ? »
« Je
sais pas, Père Castor, j’ai entendu la maman de ma copine
Clémentine qui parlait avec sa sœur. Elle disait qu’elle devrait
essayer la « fessérotique », que c’était très
intéressant »
Le
Père Castor toussota, le temps de reprendre ses esprits. Il voyait
bien qui était la maman de cette petite Clémentine. Et l’idée
que cette jeune dame qu’il croisait souvent à la porte de l’école
connaissait ce que, lui aussi, avait naguère pratiqué faisait
naître chez lui des idées interlopes. D’autant plus que cette
maman avait des rondeurs qui, de l’avis du Père Castor qui les
avait remarqué de son œil expert, étaient tout à fait aptes à
« remplir la main d’un honnête homme » Et l’idée
que les rotondités fessières de la dame puissent être fustigées
par la main de son mari – ou d’un autre – faisait briller ses
yeux. Mais la voix de la petite Pomme vint le sortir de sa rêverie :
« Alors,
Père Castor, tu me racontes cette histoire ? »
Il
connaissait bien la petite Pomme, et il savait que, jamais au grand
jamais, elle ne renonçait à une histoire, et encore moins à une
question. D’ailleurs, elle insistait déjà, en se trémoussant sur
les genoux du Père Castor :
« Dis,
c’est quoi une « fessérotique » ? Dis-moi le ! »
Père
Castor avait des idées bien arrêtées en matière d’éducation de
sa petite fille. Jamais il n’avait refusé de répondre à ses
questions par le traditionnel « tu comprendras quand tu
seras plus grande » Il avait été instituteur toute
sa vie, et il considérait que les enfants sont capables de tout
comprendre, dés lors qu’on leur explique correctement. De plus,
si, à son âge avancé, il n’avait plus souvent – à son grand
dam – l’occasion se se livrer à son activité favorite du temps
où il était marié et où il lui arrivait aussi d’honorer les
postérieurs de dames de rencontre, le mot amenait à son esprit de
bien agréables souvenirs. Aussi, il résolut de répondre avec ses
mots à la question de la petite fille :
« Et
bien, ma petite Pomme, tu sais ce que c’est qu’une fessée
n’est-ce-pas ? »
« Ben
oui, Père Castor, c’est … quand on fait panpan cucu aux enfants
pas sages ! »
La
réponse lui fit s’interroger à haute voix :
« Çà
t’es déjà arrivé, à toi, d’avoir panpan cucu ? »
« Ho
non ! Tu sais bien que je suis toujours sage, moi ! »
Il
ne releva pas qu’elle se donnait peut-être un peu vite un brevet
de petite fille modèle, mais la réponse le rassura. Rien n’était
plus odieux, à ses yeux, que de frapper un enfant, quelle que soit
son attitude. Mais la petite fille continuait déjà :
« Mais
ma copine Framboise, elle, c’est souvent tu sais. Une fois que
j’étais chez elle sa maman lui a dit que si elle continuait à
s’agiter elle lui baisserait sa culotte devant tout le monde »
Bien
que cette révélation ait amené un sourire sur les lèvres du Père
Castor qui pensa qu’alors les fesses de cette pauvre enfant
devaient avoir la couleur de son prénom, il était scandalisé
qu’une maman puisse agir ainsi. D’autant que la maman de la
petite était une de ses anciennes élèves, qu’il rencontrait
régulièrement au sein de l’association des parents de l’école
dont il continuait à s’occuper. Aussi trancha-t-il sans hésiter :
« Et
bien elle a tort, la maman de Framboise, tu sais, la fessée, ce
n’est pas pour les petites filles. »
« Ha
ben heureusement ! J’aimerais pas ça, çadoit faire drôlement
mal ! Et puis, j’aimerais pas baisser ma culotte comme ça.
D’abord, quand les garçons voulait quand on jouait au docteur, eh
ben j’ai pas voulu ! »
Le
Père Castor sentit le sueur couler entre ses omoplates. Et il se
réjouissait que sa petite fille ait eu la bonne réaction, tout en
se disant qu’au fil des ans, les jeux de enfants ne variaient
guère. Mais déjà, elle reprenait ses questions :
« Mais
alors, Père Castor, c’est pour qui la fessée ? »
Une
nouvelle fois, la question déstabilisa un peu le vieil homme. Mais,
fidèle à ses principes, il ne se déroba pas. Comme il le faisait
chaque fois qu’il lui fallait réfléchir à la manière de
répondre aux curiosités de la petite fille, il bourra lentement sa
pipe pour se donner le temps de la réflexion, puis il l’alluma et
commença :
«La
fessée, vois-tu ma petite, c’est ex-clu-si-ve-ment
réservé aux grandes »
« Comme
le maquillage ou les cigarettes ? »
« Oui,
si tu veux. Ce n’est que pour les adultes »
« Les
adultes comme maman ? Elle, elle peut la recevoir ?»
« Euh
… oui ...elle pourrait ...mais ..je sais pas... »
« Pourquoi
tu sais pas, puisque tu sais tout, toi ? »
Une
nouvelle fois, la naïveté de la question de la petite fille fit
sourire le vieil homme. Mais, jamais il ne se moquait d’une
question, aussi choisit-il de répondre :
« Je
ne sais pas parce que … quand une maman reçoit la fessée … eh
bien .ça ne regarde qu’elle, elle n’a pas besoin de le dire à
personne, tu comprends ? »
« C’est
comme un secret ? »
« Oui,
voilà, c’est comme un secret, tu as bien compris. »
« Mais
alors … comment tu sais, puisque tu n’es pas une maman toi ? »
Le
père Castor se rendait bien compte qu’il s’était engagé dans
un chemin compliqué. Mais, selon une expression qu’il avait
expliquée à la petite fille, il considéra que « quand le vin
est tiré il faut le boire » Et comme il était bien conscient
que Pomme ne renoncerait pas à ses questions, et qu’il avait pour
principe de ne jamais lui mentir, il se jeta à l’eau.
« Je
vais te dire moi aussi un secret, ma petite Pomme. Un secret entre
toi et moi. »
Comme
tous les enfants, Pomme adorait les secrets, surtout quand c’est
son grand – père qui les lui confiait. Aussi s’écria-t-elle
tout de suite :
« Ho
oui, Père Castor. Je le dirai à personne, promis juré, croix
de bois croix de fer si je ... »
Il
l’interrompit :
« Non
non, Pomme, ne jure pas, tu sais que je n’aime pas ça ; Et
puis, tu sais, l’enfer, et bien ça n’existe pas »
Et
il ajouta mais pour lui-même, et si bas que la petite ne l’entendit
pas :
« En
tout cas, pas comme les curetons le prétendent ... »
Mais
il savait que quand la petite fille faisait une promesse, elle la
tenait. Aussi, prenant son courage à deux mains il se lançat :
« Ma
petite Pomme, tu n’a pas connu la maman de ta maman, celle que te
cousins appelaient Mamylyse. C’était une femme très gentille,
très belle aussi, et … eh bien il lui arrivait … de recevoir une
bonne fessée. »
La
petite fille interrompit :
« Ho !
Pourquoi ? Elle n’était pas sage ? »
« On
peut sûrement le dire comme ça .. en tout cas elle
pensait ne pas avoir été sage »
« Elle ? »
« Oui,
elle. Parfois, elle avait besoin d’une bonne fessée ... »
Le
mot besoin étonna bien sûr la petite fille, qui avait du mal à
imaginer comment on pourrait avoir besoin de se faire frapper les
fesses :
« C’est
… c’est elle qui voulait ? »
Le
regard de Père Castor se voilait un peu, il regarda la petite fille
en lui caressant les cheveux et dit, un peu plus bas :
« Oui,
je pense qu’on peut dire cela. Mais on aurait pu lui arracher la
peau des fesses avant de le lui faire avouer. »
Et
comme il voyait bien que Pomme ne comprenait pas ce qu’il voulait
dire, il expliqua :
« Tu
sais, ma petite, il y a des fois où les grands veulent des choses
qu’ils ne peuvent pas dire… Peut-être comprendras-tu cela plus
tard, quand toi aussi tu seras grande, mais au fond, une fessée,
c’est toujours celle qui le reçoit qui la décide ... »
Cette
fois, Pomme ne lui demanda pas d’explication. Elle voyait bien que
le vieil homme poursuivait son idée, et qu’il parlait peut-être
autant pour lui-même que pour elle :
« Bien
sûr, elle-même pense que c’est celui qui la donne qui mène le
jeu. Mais c’est faux. S’il l’aime vraiment, il ne fait que
comprendre ce dont elle a besoin, même si elle ne le sait pas. Et je
suis bien sûr que Lyse n’a jamais pris une fessée autrement. Tu
sais, il arrive aussi aux grands de faire des bêtises, de dire des
choses qu’ils ne devraient pas dire, de se mettre en colère,
d’être injuste. Quand cela arrivait à Lyse, je lui demandais de
me rejoindre le soir dans la grange, tu sais, là où maintenant on
met les pommes sur les clayettes.
Le
vieil homme n’attendit pas la réponse de la petite fille, il
savait combien elle aimait aller parfois jouer ou lire dans cette
petite grange, isolée de la maison, toute parfumée de l’odeur
aigrelette des pommes récoltées sur la grand arbre du jardin. Quand
leurs propres enfants étaient petits, et pour ne pas leur faire
partager le bruit qu’il savait bien caractéristique, le Père
Castor – qui ne s’appelait pas encore comme cela à l’époque –
avait prit l’habitude de s’y rendre quand il estimait nécessaire
que sa femme reçoive la fessée. Ainsi quand, après qu’elle ait
élevé le ton, ou qu’elle lui ai répondu avec insolence, ou
encore après qu’elle ait fait une bêtise quelconque dont elle
s’en voulait peut-être plus que lui, son mari lui lançait :
«Ce soir, après avoir mis les enfants au lit, nous irons dans la
grange » elle savait fort bien ce que cela signifiait. Elle
allait prendre sa fessée. Il n’avait jamais ni à répéter son
injonction, ni à justifier de sa décision. Elle savait fort bien
que jamais il ne la fessait sans une raison qu’elle même estimait
comme valable. Le plus troublant pour elle était quand il lui
annonçait ainsi la chose le matin, et qu’elle savait qu’elle
attendrait le soir pour qu’il mette sa décision en application.
Jamais il n’y faisait la moindre allusion au cours de la
journée.Mais elle passait toute la journée avec en tête cette
idée : «ce soir je vais prendre une raclée »
Quoi qu’elle fasse, l’image de ses fesses dénudées et claquées
s’imposait à elle, lancinante. La journée lui semblait
interminable. Paradoxalement, elle avait en même temps une vraie
crainte de ce qu’elle savait bien être fort douloureux pour son
postérieur, et presque envie que elle moment arrive vite, pour faire
cesser cette attente énervante et angoissante.
Et
le soir venu, il n’avait pas besoin de lui rappeler sa décision.
Comme chaque soir, ils partageaient leur repas, puis elle se
chargeait d’aller mettre les enfants au lit. Les autres soirs,
après avoir embrassé les petits, son mari s’installait dans la
salle à manger pour corriger les cahiers des ses élèves. Mais ces
soirs là, dés le repas terminé, sans rien dire, il quittait la
pièce. De son côté elle s’efforçait de ne rien changer à ses
habitudes. Elle s’occupait des enfants, veillait à ce qu’ils se
soient brossé les dents, leur lisait une histoire comme chaque soir,
puis revenait dans la cuisine pour finir de la ranger. Elle le
faisait sans hâte, ne voulant pas donner l’impression qu’elle se
dépêchait comme pour être plus vite punie, mais aussi sans
traîner, sachant fort bien que s’il estimait qu’elle avait prit
trop de temps, ses fesses n’en seraient que plus durement traitées.
Pourtant, coquette, elle ne manquait jamais de se rafraîchir au
robinet de la cuisine – en ces temps lointains ils ne disposaient
pas d’une salle de bain – et, avec le temps, il avait compris
qu’elle avait besoin d’un moment de solitude avant de le
rejoindre. Elle se passait un gant de toilette sur le visage, mais
aussi sur les fesses, considérant qu’il convenait qu’elles
soient propres et parfumées avant d’être traitées comme elle
savait qu’elles allaient l’être. Quand elle sentait l’eau
fraîche sur son derrière, elle ne pouvait réprimer un frisson, pas
tellement à cause du froid mais parce qu’elle imaginait déjà
combien la température de son popotin allait varier. Puis elle
enfilait une culotte propre sous son éternel tablier et, enfin,
traversait la courette pour gagner la grange. Malgré elle, elle
sentait sa démarche moins assurée que d’ordinaire, et ses jambes
flageoler un peu. Quand elle entrait dans la grange, faiblement
éclairée par une maigre loupiote, elle trouvait invariablement son
mari assis sur un tabouret à trois pieds qui servait naguère pour
traire les vaches.
Sans
qu’il eut besoin de dire un mot, elle s’approchait de lui et, sur
un simple signe de tête de sa part, elle relevait son tablier et sa
combinaison au-dessus de ses reins. Elle veillait à ce qu’ils
restent coincés par la ceinture, sachant aussi, d’expérience, que
s’il arrivait que les vêtements retombent et recouvrent ce qui
devait être dénudé, elle l’entendrait prononcer, de sa voix
toujours paisible mais implacable, la sentence : « Ha …
alors on recommence du début ! » Et quelque soit le
nombre de claques qu’elle aurait alors déjà reçus, elle en
recevrait autant avant qu’il ne dise, toujours comme une évidence :
« Et maintenant on reprend où nous en étions restés »
En remontant ainsi son tablier et sa combinaison, elle découvrait
son large postérieur, moulé dans ces grandes culottes blanches en
coton que les femmes portaient alors. Sur laquelle s’accrochaient
les jarretelles des bas, en ces temps où ces pièces de vêtement
étaient habituelles et sans le moindre aspect de coquetterie. Ce
n’est que plus tard qu’elle se convertirait à l’habitude des
collants, et qu’elle ne porterait plus de porte-jarretelles que les
soirs où son mari l’emmènerait au restaurant avec quelques idées
coquines en tête. De même, avec l’évolution de la mode, et du
mode de vie, Lyse avait, dans le courant des années soixante, peu à
peu abandonné l’habitude de ne porter qu’un tablier par dessus
sa combinaison. Il lui était donc arrivé, alors que le départ des
enfants permettait au couple de moins se soucier de discrétion, de
prendre parfois une fessée impromptue alors qu’elle était en jupe
ou en robe. Celles-ci étaient alors prestement retroussées, et elle
recevait la fessée là où ils se trouvaient quand l’idée en
venait à son mari. Parfois dans la cuisine, d’autres fois dans
leur chambre, ou même parfois dans l’entrée de la maison, alors
qu’elle posait les mains sur les premières marches de l’escalier.
Mais, en ce domaine tout au moins, son mari restait attaché aux
traditions, et, pour ce qu’il dénommait lui-même de « vraies
fessées » (encore qu’elle estima de son côté que celles
qu’elle avait reçues dans d’autres circonstances n’étaient
pas des simulacres) il tenait beaucoup à ce qu’elle se présente
vêtue seulement du fameux tablier de nylon que portaient toutes les
ménagères au temps de leur mariage. Du reste, il suffisait qu’il
lui dise : « Ce soir tu mets ton tablier, Lynette »
pour qu’elle comprenne qu’elle irait faire un tour dans la
grange et sur ses genoux le soir venu. Jusqu’au moment où elle se
troussait ainsi, le cérémonial de la fessée conjugale était
immuable. La suite, elle, était à chaque fois une sorte de
découverte. Avec cependant un invariant : elle serait
déculottée.
C’était
en effet aussi un point sur lequel il n’avait jamais transigé, et
qu’il énonçait comme une règle intangible : « La
fessée, c’est cul nu » Du reste, elle n’avait jamais
imaginé qu’il puisse en être autrement. Elle n’était
d’ailleurs pas dupe, et savait fort bien que cette exigence
satisfaisait aussi son mari pour le seul plaisir de contempler son
derrière. Il lui était arrivé de lancer, mi moqueur, mi
admiratif : « Je ne connais rien de plus beau que ton
cul quand il va recevoir sa fessée, ma chérie ...sauf ton cul après
l’avoir reçu ! » Et même si, quand elle entendait
ses mots, elle était souvent en pleurs et le derrière dévasté par
une trempe caractérisée, elle l’entendait bien comme une sorte de
compliment, et elle en était flattée.
Le
Père Castor revoyait, avec une sorte de tension, le derrière
somptueux qu’il découvrait à chaque fois. Un postérieur large,
rebondi, plantureux. Deux fesses puissantes, galbées, « en
forme de goutte d’huie » lui était-il arrivé de dire,
séparées par une large vallée. Selon son humeur du jour, il
procédait lui-même à la « mise à l’air » selon
l’expression consacrée, en baissant la culotte alors qu’elle
était encore debout devant lui ou seulement après qu’elle se soit
allongée au travers de ses cuisses, ou il lui lançait :
« Allez, tu baisses ta culotte et tu te mets en place »
Il lui fallait alors faire descendre sa culotte sous ses fesses
avant de prendre position. Quand il lui fallait ainsi le faire
elle-même, c’était en quelque sorte une épreuve de plus. Bien
entendu, dans un couple, il n’était pas si extraordinaire qu’elle
soit les fesses nues devant son mari. Mais, en l’occurrence, elle
avait le sentiment qu’il ne s’agissait pas seulement de se
dénuder. Elle devait se déculotter. Mettre son derrière à l’air.
Lui présenter son cul. Comme pour exprimer ainsi qu’elle
acceptait, voire qu’elle demandait, la fessée qu’elle allait
recevoir.
Quand,
au contraire, c’est lui qui se chargeait de la déculotter alors
qu’elle se tenait debout face à lui qui restait assis sur son
tabouret, il exigeait qu’elle le regarde dans les yeux alors qu’il
faisait descendre lentement le sous-vêtement sous les fesses, au
milieu des cuisses, ou aux genoux. En précisant chaque fois, d’un
ton un peu goguenard : « Elle reste là hein ?
Sinon ... » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, elle
connaissait la règle instituée au fil de leurs passages dans la
grange. Si, au cours de la fessée, la culotte tombait à terre, cela
lui valait une nouvelle fessée, et souvent plus sévère que celle
qu’elle avait reçues auparavant. Et comme, bien entendu, il lui
était strictement interdit de retenir sa culotte avec les mains,
qu’elle devait, selon son humeur, tenir derrière son dos ou mettre
sur la tête, elle était contrainte, pour empêcher la culotte de
tomber, d’écarter légèrement les jambes. Elle n’ignorait pas
qu’ainsi, non seulement elle mettait à portée des mains de son
mari l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus sensible,
et où les coups sont bien plus douloureux, mais aussi elle laissait
voir impudiquement le plus secret d’elle-même. Une fois allongée
au travers des genoux de son mari, ou debout et penchée sur une
meule de foin où elle poserait les mains, son intimité serait
inévitablement visible. Son homme se régalerait de voir ainsi sa
foufoune s’entrouvrir, et il lui arriverait de se réjouir de la
voir luisante et humide. Comme elle ne pourrait non plus empêcher
ses fesses de, parfois, s’écarter, jusqu’à laisser entrevoir
son petit trou.
Au
fil du temps, une sorte de langage codé s’était établi entre les
époux. Quand il se contentait de l’inviter à se mettre « en
place » , elle savait qu’il commencerait pas une fessée
traditionnelle.
Elle allongée au travers de ses cuisses, les mains posées par terre
ou accrochées aux pieds du tabouret, les jambes relevées, libre de
gigoter et de s’agiter au rythme des claques. Il pouvait ainsi
s’appliquer à fesser avec soin, presque avec méthode. Les coups
se succédant, alternativement, sur une fesse puis sur l’autre. En
laissant parfois un temps entre chaque claque, comme pour laisser à
l’impact de la main le temps de s’étaler, comme les ronds faits
par une pierre jetée dans l’eau. Ou, au contraire, il choisissait
de la fesser en rafale, en grêle, en averse. Les claques se
succédant à un rythme effréné, en rafales. Si, au début, elle
s’efforçait de rester aussi stoïque que possible, elle savait
qu’inévitablement, elle finirait par perdre le contrôle. Les
claques se succédant sur toute la surface de son plantureux
postérieur, elle ne pourrait plus se préparer psychiquement à
l’impact de la main. Celle-ci claquerait sur une fesse, sur
l’autre, sur les deux en même temps, la main recouvrant la raie
fessière, sur le bas des fesses, en remontant et en faisant ainsi
trembloter la masse de son derrière, en haut, sur les côtés …
Très vite, elle renonçait à lutter. Ses fesses, d’abord crispées
et serrées, finissaient inévitablement par s’abandonner.
Devenaient une masse soumise, parcourues de vaguelettes, valsant de
droite à gauche et de haut en bas.
Mais,
souvent, cette fessée, si cuisante fut-elle, n’était, selon
l’expression moqueuse de son mari, que « le préambule »
Une fois celui-ci terminé, il lui faudrait, toujours à l’injonction
de son homme se mettre cette fois « en position » Cela
pouvait signifier rester debout, mains sur la tête, avec
l’interdiction de bouger les pieds, sous peine de voir la fessée
reprendre. Ou se pencher par dessus un ballot de paille, le derrière
relevé, présenté, offert. Ou encore saisir un madrier qui
soutenait le toit de la grange, ce qui l’obligeait à se soulever
sur la pointe des pieds, et à se concentrer pour éviter de lâcher
la poutre pour éviter, là aussi, que la séance ne reprenne du
début.
Lyne
craignait d’autant plus cette position qu’en plus de la douleur
que devaient supporter ses fesses, elle sentait alors
l’engourdissement de ses bras tendus et la difficulté de rester
sur la pointe des pieds. D’autant que, quand elle était dans cette
situation, son mari ne se contentait jamais de la traditionnelle et
presque enfantine fessée à la main. Son postérieur devait
supporter parfois les lanières d’un martinet dont elle avait du,
quelques temps après leur mariage faire elle-même l’acquisition
dans le bazar d’un village voisin. Comme ils ne pouvaient laisser
cet instrument traîner dans la grange où les enfant allaient
parfois jouer, ils l’avaient rangé dans la garde robe de leur
chambre, et, quand il avait en tête de l’utiliser, son mari l’en
avertissait en disant : « tu n’oublies pas d’apporter
Marcel, n’est-ce-pas » Elle savait alors qu’elle aurait
à lui apporter elle-même l’instrument qui lui cinglerait
cruellement les fesses et, pis encore, les cuisses. Il était même
arrivé que, n’ayant pas pensé à le lui faire apporter, il lui
impose d’aller le chercher au milieu d’une séance. Bien que les
enfants soient endormis, il l’avait autorisée à laisser retomber
son tablier pour faire l’aller et retour jusqu’à la maison, mais
elle s’était longtemps souvenu de ce chemin de croix, quand elle
avait traversé la cour les fesses déjà douloureuses, avec en main
le martinet qui allait poursuivre la séance.
Mais
ce qu’elle craignait par dessus tout, c’était quand son mari
décrochait « l’affûtoir » C’était une large et
épaisse bande de cuir, pendue à un clou dans la grange, et qui
servait à affûter les outils tranchants. Pour tous ceux qui
entraient dans la grange, c’était un innocent ustensile de
travail. Mais , chaque fois que Lyse le voyait, suspendu au mur à
côté des outils, elle ne pouvait réprimer un frisson en repensant
aux dégâts qu’il causait à son fondement. Cette épaisse masse
de cuir claquait à toute volée sur ses fesses, lui faisant à
chaque fois pousser un cri de douleur. Comparé à cette sensation
d’avoir le derrière explosé par elle, le martinet ou la ceinture
que son mari retirait parfois pour lui cingler les fesses lui
semblaient des jouets pour enfant. D’ailleurs, autant la fessée
manuelle lui laissait les fesses rouges quelques heures et
douloureuses jusqu’au lendemain, autant le martinet laissait
parfois quelques lignes rougeâtres sur son postérieur pendant un
jour ou deux, autant son derrière était véritablement marqué
quand son mari y avait appliqué ce terrible instrument. Son cul
était alors barré de larges traces qui, très vite, viraient au
violet. Et qui restaient tellement douloureuses qu’il lui était
arrivé d’être incapable de s’asseoir le lendemain.
Ce
n’est d’ailleurs que quand son mari utilisait cet affûtoir que
Lyse ne pouvait s’empêcher de crier franchement sa douleur.
Habituée à la vie difficile, elle n’était pas délicate ni
douillette. Et, peut-être inconsciemment, elle avait une sorte de
fierté à supporter les fessées les plus sévères sans desserrer
les lèvres, si ce n’est pour laisser échapper, quand les lanières
du martinet atteignaient l’intérieur des cuisses ou s’infiltraient
dans la raie des fesses jusqu’à venir frapper aux abords du petit
trou, une sorte de petit cri bref que son mari, ironique, comparait à
ceux des souris prises aux pièges.
Elle
subissait donc ces fessées les dents serrées, ne réagissant aux
coups que par des sortes de ruades, quand elle rejetait la tête en
arrière comme un cheval qui se cabre, et par des « umpf »
étouffés. Sauf, bien sûr, quand il prenait à son mari la
fantaisie d’annoncer, que se soit en utilisant le martinet ou le
fameux affûtoir : « Allons y pour une douzaine, et je
veux t’entendre les compter » Elle savait alors que si
elle se trompait dans le décompte des coups reçus, fusse au
onzième, elle en recevrait une nouvelle série de douze. Têtue, et
parfois même provocante, il lui était arrivé de se lancer à
elle-même le défi de ne pas compter. Elle avait reçu ainsi, un
soir, jusqu’à vingt coups de martinet sans un mot. Ce soir là,
devant l’image de son cul rouge cramoisi, et craignant même qu’il
n’en vienne à saigner tant la peau semblait hachée par les
lanières, son mari avait été tenté d’arrêter. Pourtant, il lui
avait semblé non que cela aurait été une victoire pour elle, mais
que cela aurait été une lâcheté de sa part. Il avait donc
continué à lancer la chevelure de cuirs sur ce cul vermillon.
Jusqu’à ce qu’enfin, vaincue mais immensément fière, elle
consente à lancer, d’une voix cassée par la douleur et les larmes
qui coulaient à flot sur ses joues : « Un ! »
Et elle était parvenue ainsi à égrener les douze coups, avant
de s’effondrer et de venir se blottir, tremblante et sanglotante,
dans les bras de son homme. Et c’est ce soir là que, pour la
première fois, alors qu’elle geignait encore de douleur, elle
avait murmuré à l’oreille de son mari : « merci »
Il
avait eu l’élégance de ne pas lui demander d’expliquer pourquoi
elle le remerciait ainsi alors qu’elle venait de subir la plus
terrible des fessées qu’il lui ait été donné de recevoir. Il
avait bien compris qu’il était inenvisageable qu’elle commente
les fessées qu’elle recevait et qu’en fait elle provoquait. Sans
que jamais ils n’aient eu besoin de se concerter, une sorte de
règle s’était établie entre eux. La fessée faisait partie de
leur vie, mais ce n’était pas un sujet de conversation !
Du
reste, pour Lyse, la fessée était toujours restée un moment
difficile, et oh combien douloureux. Jamais elle n’avait ressenti
le moindre plaisir à se faire ainsi déchiqueter la peau des fesses.
Et, après bien des années, et donc bien des fessées, jamais elle
ne se présentait dans la grange sans angoisse. En même temps, elle
était assez femme pour ne pas ignorer que, si son mari la fessait
toujours pour des motifs qui, bien qu’ils soient souvent des
peccadilles, cela n’était pas sans conséquence sur sa libido.
Ainsi, aussi sévère qu’ait été la fessée, elle était toujours
suivie d’un moment plus sensuel encore. Et quand il arrivait à
Lyse de s’auto-analyser, en une époque où on ne consultait pas un
psy comme on va boire un café au bistro du coin, elle ne pouvait
disconvenir que ces fessées, bien que – ou parce que ? -
douloureuses, mettaient aussi ses sens en feu. Ce n’est en tout cas
en rien par obligation, encore moins par devoir, qu’elle cédait
alors à ce que l’on appelait encore parfois « le devoir
conjugal » Elle admettait même, in petto, que si, ce qui
n’était jamais arrivé, son mari ne l’avait
pas sollicitée, elle aurait été prête à se jeter sur lui. Alors
qu’elle avait à peine fini de piétiner dans cette sorte de danse
sur place qu’elle entamait en se frottant les fesses dans l’espoir,
qu’elle savait vain, d’atténuer la brûlure de ses fesses, elle
s’offrait aux ardeurs viriles de son homme. Qu’elle soit prise
debout, dos à une poutre, ou allongée, le derrière râpé par la
paille qui ravivait la douleur, ou en levrette, elle savait bien que
jamais son corps n’était plus prêt à recevoir le mâle qu’en
ces moments. Du reste, la trace luisante qui sourdait de sa foufoune
en était la preuve irréfutable. Ainsi les soirs dans la grange se
terminaient toujours par des râles de plaisir.
Bien
entendu, le Père Castor n’avait pas raconté ainsi les choses à
Pomme. Il s’était limité, quand il lui avait indiqué qu’il
demandait à son épouse de le rejoindre dans la grange, de lui
dire :
« Et
là, elle prenait une bonne fessée »
En
ajoutant, sûr que Pomme le comprendrait :
« Une
bonne fessée d’amour »
Il
avait d’ailleurs eu la conviction que la petite avait en effet
compris la nuance quand, quelques jours plus tard, il l’avait
entendu, alors qu’elle jouait à la poupée, dire à celle-ci, avec
le léger zézaiement qui la rendait si craquante:
« Ah
mais z’en ai assez tu sais ! Si ça continue, je
vais te coller une fessée. Et ce zera pas une fessérotique tu
sais ! »
Le
Père Castor avait souri dans sa moustache, attendri. Mais les propos
de Pomme lui étaient restés en tête, et il se promit de parler
avec la maman de Framboise…
Mais,
ça, c’est une autre « histoire du Père Castor »
A
l’occasion d’une conversation avec la petite Pomme, celle-ci
avait révélé au Père Castor qu’une de ses copines, la petite
Framboise, avait été menacée par sa maman d’être déculottée
et fessée. L’information n’était pas tombée dans l’oreille
d’un sourd, bien qu’à son âge le Père Castor l’ait été un
peu. Mais il suffisait que l’on prononce devant lui le mot de
« fessée » pour qu’il retrouve subitement une audition
de jeune homme. Il faut dire que ce vieux monsieur si digne et sage,
avait en quelque sorte une face cachée. Si gentil et doux qu’il
ait été, il avait en même temps été, pendant des décennies, un
mari sévère, ou plutôt un mari fesseur. Comme il l’avait
expliqué sans rien cacher de la vérité à la petite fille, il lui
arrivait en effet régulièrement de convoquer son épouse dans la
grange de leur maison pour lui administrer de cuisantes fessées
déculottées. Et l’évocation de ces souvenirs avait ramené à la
mémoire du Père Castor ces moments, certes fort douloureux pour le
derrière de l’épouse, mais qui restaient des moment forts, et
même, il en était persuadé, des moments d’amour partagé.
D’abord parce que ces fessées conjugales leur avait évité bien des disputes interminables qui pourrissent la vie de nombreux couples. Plutôt que de s’affronter pendant des heures pour les motifs souvent futiles des querelles conjugales, de se lancer des mots que souvent les époux regrettent après, madame était prestement déculottée et recevait ce qu’il faut bien appeler une trempe. Le Père Castor était parfaitement conscient que son épouse n’était pas toujours responsable des désaccords qui se réglaient par de telles volées sur ses fesses. En son for intérieur, il admettait tout à fait que, parfois, c’était bien sa propre mauvaise humeur qui amenait une tension dans leur couple. Comme il reconnaissait que si ces fessées étaient toujours motivées, il n’en est pas moins vrai qu’il en tirait un plaisir qu’il ne pouvait nier. Bien sûr, il n’avait pas abordé cet aspect là de la question avec l’enfant, mais le seul fait d’évoquer ces fessées conjugales avait suffit à redonner à sa virilité une tension qui, à son âge, était presque inespérée. Et qui lui rappelait celles qu’il connaissait quand il fessait sa femme. Du reste, et là encore le souvenir lui était doux, les fessées, aussi sévères qu’elles aient été, étaient toujours suivies de moments plus tendre, le deux tourtereaux n’ayant pas toujours la patience d’avoir regagné leur chambre pour y céder. Si les petites souris qui pullulaient dans la grange avaient souvent vu le popotin de la dame danser et rougir, ils avaient su aussi rougir en voyant à quelles activités se livraient les époux une fois la fessée terminée.
Le
Père Castor était aussi persuadé que sa femme, même si elle ne
lui en avait jamais rien dit, n’avait pas non plus été dupe. Elle
acceptait sans jamais barguigner les volées que lui imposait son
mari, mais elle était tout à fait consciente qu’elles étaient
parfois autant motivées par l’envie de son mari que par de
véritables fautes de sa part. Mais elle avait eu le bon goût, et le
Père Castor lui en était reconnaissant, de toujours faire comme si
la fessée était méritée. Et le Père Castor se souvenait aussi,
avec un sourire, que l’état plus proche des mangroves équatoriales
que du désert de Gobi, comme aimait à le dire ce vieux professeur
de géographie, de l’intimité de la dame trahissait son émoi. En
un mot comme en mille, après une bonne fessée, la belle couinait,
pleurnichait, voire pleurait à chaudes larmes, dansait sur place en
se frottant les fesses, mais aussi … mouillait !
Mais
ces souvenirs, aussi agréables fussent-ils pour l’esprit … et le
reste du Père Castor, ne lui avaient pas fait oublier les
confidences de la petite Pomme sur ce que vivait, selon elle, sa
copine Framboise. L’idée qu’une enfant puisse être fessée,
qu’on puisse la menacer de la déculotter devant tout le monde le
révulsait positivement. Pourtant, il était loin, fort loin, d’être
un militant anti-fessée ! Tout au contraire, non seulement il
avait pratiqué toute sa vie, mais même il avait rédigé, sous un
pseudo bien sûr, de fort sérieuses théories sur les bienfaits de
la fessée pour les femmes en général, et pour les couples tout
particulièrement. Mais, comme il avait tenu à l’expliquer à
Pomme, elle était réservée aux femmes, aux adultes, en aucun cas,
et sous aucun prétexte elle ne devait concerner les enfants. Bien
sûr, déjà quand il était marié, et surtout depuis qu’il vivait
seul, il avait fessé de très nombreux derrières féminins. Mais
jamais au grand jamais celui d’une enfant. Il citait volontiers une
phrase de son livre de chevet, « Eloge de la fessée » de
Jacques Serguine, selon laquelle la première raison pour ne pas
fesser un enfant, c’est qu’il n’y a pas la place. Il convenait
d’ailleurs qu’en la matière, il avait plutôt un faible pour les
postérieurs confortables.
Et
quand, quelques jours après cette histoire racontée à Pomme, le
hasard lui fit se trouver face à face avec la maman de Framboise (à
vrai dire le Père Castor avait un peu forcé la main au hasard en
traînant ses guêtres aux abords de l’école à l’heure de la
sortie des élèves) il ne tarda pas à remarquer que les rondeurs
arrières de son ancienne élève avaient, justement, pris quelque
ampleur. L’œil allumé comme celui d’un tigre en chasse, le Père
Castor aborda la jeune femme, lui demanda innocemment de ses
nouvelles, s’inquiéta de la santé des enfants et du mari, et
finit par faire un brin de conduite à la maman qui avait récupéré
ses enfants. Tant et si bien qu’il finit par l’accompagner
jusqu’à la porte de chez elle. Et comme elle était une femme bien
élevée, et qui avait gardé un bon souvenir de sa scolarité avec
ce professeur, elle se sentit obligée de lui proposer de prendre un
café, sans savoir, évidemment, qu’elle faisait ainsi entrer le
loup dans la bergerie. Et qu’elle allait jouer le rôle de
l’agneau.
Elle ne s’étonna pas non plus du fait qu’en bon enseignant retraité qu’il était, le Père Castor en vint très vite à la faire parler de sa petite fille, que la maman avait opportunément envoyé jouer dans sa chambre :
Elle ne s’étonna pas non plus du fait qu’en bon enseignant retraité qu’il était, le Père Castor en vint très vite à la faire parler de sa petite fille, que la maman avait opportunément envoyé jouer dans sa chambre :
« Elle
est bien mignonne, et elle à l’air bien sage, cette petite
Framboise »
« Oh
… vous savez, ils ont toujours l’air sage chez les autres, mais
au quotidien ... »
« Serait-elle
parfois turbulente ? «
« Ah
ça oui, il y a des jours où elle me ferait damner, malgré
ses airs d’ange vous savez »
Ça
y était, l’agneau venait d’offrir sans le savoir son cou aux
dents du loup, qui ne manqua pas de surenchérir :
«Mais,
énergique comme je te connais, tu dois avoir les moyens de te faire
obéir, n’est-ce pas ? »
« Il
faut bien … mais vous savez, Pè .. je veux dire ...monsieur ...je
l’élève seule, et ce n’est pas tous les jours facile de
se faire respecter ...vous comprenez, une femme, ça n’a pas la
même autorité ... »
Bien
entendu, le Père Castor avait bien remarqué que la jeune dame avait
failli l’appeler par son surnom et qu’elle s’était reprise en
rougissant pour lui donner le « monsieur » qui était de
mise quand il était son enseignant. Et il avait aussi enregistré
que le papa de la petite fille ne faisait plus partie du paysage. Et,
avant même d’aller plus loin au sujet des méthodes d’éducation,
il se dit in-petto « Toi, ma petite, j’ai bien
l’impression que c’est aussi à toi qu’il manque un peu
d’autorité » Mais il en revint à son idée de départ
et insista, prêchant le faux pour savoir le vrai :
« Je
comprends, mais je suis bien sûr que tu connais les bonnes méthodes
pour faire régner l’ordre dans la maison »
« Hélas,
monsieur, j’aimerais bien ...mais franchement je crains que non, et
je me demande comment font les mamans qui y arrivent »
Habilement,
croyait-il, le Père Castor poursuivit sa méthode pour tirer les
vers du nez de la jeune maman en lançant, comme une évidence :
« Eh
bien je suppose qu’elles ont recours au bon vieux traditionnel
panpan cucu, c’est radical pour remettre les gamines dans le bon
chemin, non ? »
« Je
ne sais pas … de nos jours...ça ne sa fait plus, . En tout
cas, jamais je ne me résoudrais à faire ça à ma fille.
D’ailleurs, je pense même que cela va être interdit, et c’est
très bien comme ça,»
Bien
que vieillissant, le Père Castor avait encore assez de vivacité
d’esprit pour adapter sa stratégie aux réactions de l’adversaire.
Aussi embraya-t-il aussitôt sur la dernière réponse, en prêchant
le faux pour savoir le vrai et en se réjouissant intérieurement que
les informations délivrées par Pomme étaient pour le moins
exagérées :
« De
quoi se mêlent-ils avec leurs lois qui voudraient contrôler comment
les parents élèvent leurs enfants ? Des générations de
gamins ont été élevés avec le martinet dans la cuisine, et ils ne
s’en portaient pas plus mal ! »
Et
avant même que son interlocutrice n’ait répondu il ajouta, avec
un bon sourire :
« « Et
je serais bien étonné qu’il en ait été autrement chez tes
parents, et que tu n’ai pas connu cela quand tu étais petite »
Mais
à son grand étonnement, elle le détrompa avec véhémence :
« Oh
non ! Jamais mes parents n’ont levé la main sur moi, et
pourtant, je sais bien que j’étais loin d’être un modèle de
sagesse. Mais papa et maman étaient comme moi … il menaçaient
souvent ...mais ce n’était que des mots »
Voulant
s’assurer qu’il avait bien compris, et bien que comprenant qu’il
s’engageait sur un terrain mouvant, le Père Castor insista :
« Tu
ne veux quand même pas dire que tu n’a jamais reçu la fessée
quand tu étais petite ? »
Il
remarqua que la jeune maman rougissait, et qu’elle portait les
mains devant son visage comme pour se cacher en répondant, en
bafouillant un peu :
« Ben
… si ...je vous assure ...jamais ...Oh, bien sûr il leur arrivait
de me promettre une raclée. Mais c’était comme la menace de me
mettre en pension, je n’y ai jamais cru. »
Et
elle lâcha alors les mots qui déclenchèrent ce qui allait lui
advenir en ajoutant, avec un rire cristallin:
« Après
tout, ça m’a peut-être manqué ! J’aurais peut-être fait
moins de bêtises quand j’ai été ado »
L’agneau
venait encore une fois de s’offrir de lui même aux dents du loup.
Qui rebondit sur les mots qu’il venait d’entendre, mais en
prenant maintenant un ton moins léger :
« Dois-je
comprendre que tu t’es mal comportée alors ? »
« Ben
… oui...enfin ...un peu ...quand je me suis retrouvée seule en fac
...sans les parents pour contrôler ... »
Cette
fois la voix du Père Castor se fit vraiment sèche :
« Tu
peux éviter de bredouiller ? C’est exaspérant ces « ben
.. » ! Et tu peux aussi être plus claire ? »
La
maman se sentit immédiatement revenir une petite fille grondée.
Instinctivement, elle baissa les yeux et se mit à croiser les
doigts. Elle ébaucha cependant un « be... » mais
se reprit d’elle-même et énonça à peu près distinctement :
« B..
je...je veux dire que...je n’allais pas toujours aux cours le
matin... »
« Tiens
donc ! Et pour quelles raisons, jeune dame ? »
Elle
ne réagit pas à cette nouvelle dénomination mais répondit, d’une
voix devenue plus étranglée :
« Parce
que je me couchais souvent tard le soir , Monsieur »
Une
lueur féline brilla dans les yeux du Père Castor quand il entendit
que, sans qu’il ait eu à le lui demander, elle finissait la phrase
par ce « Monsieur » qui lui semblait de bon augure pour
ce qu’il avait déjà en tête.
« Et
à quoi consacrais-tu tes soirées ? »
« ...je
sortais souvent, avec des copains. C’était à Lille, il y a plein
de bars sympas et de soirées étudiantes... »
« Ben
voyons ! C’est sûrement la faute à la ville de Lille si
mademoiselle traînait le soir et séchait les cours le matin ! »
« Non
… bien sûr, je ne dis pas cela, Monsieur. Je sais bien que c’est
ma faute si j’ai redoublé ma première année »
« Ah
mais c’est de mieux en mieux ! Les parents de mademoiselle
l’envoient à l’université et elle se permet de baguenauder et
de rater ses études ! Et ils ont réagi comment, tes
parents ? »
Le
mot « baguenauder », que la jeune femme ne connaissait
pas l’avait fait sourire, elle se souvenait comment les élèves
se moquait de leur enseignant quand il lui arrivait de sortir des
mots dont ils ne connaissaient pas le sens. Et c’est donc un peu
plus légèrement qu’elle répondit à la question :
« Oh,
ils ont été fâchés, bien sûr … mais voilà tout »
« Voilà
tout ! Mais c’est incroyable, on dirait que même aujourd’hui
tu n’as pas pris la mesure des conséquences de ton attitude !
Ah, crois moi, j’estime beaucoup tes parents qui sont des gens très
respectables, mais à leur place ... »
Cette
fois la manière dont son interlocuteur semblait juger ses parents
fit réagir la jeune femme qui répliqua, presque brusquement :
« A
leur place ? Vous auriez fait quoi ? »
Le
regard clair du Père Castor se fixa brusquement dans les yeux de
celle qui venait de parler sur ce ton irrité, et les mots tombèrent,
aussi durs qu’une lame :
« A
leur place, ma chère enfant, tu en aurais pris une bonne ! »
« Ah
mais si … ils m’ont engueulée, et pas qu’un
peu ! »
Les
yeux toujours plantés dans les siens, le Père Castor s’écria en
détachant bien les syllabes :
« Une
en-gue-la-de ? Mais comment tu parles ! Qu’est ce que
c’est que ce langage ? Et en plus tu te permets de lever les
épaules ! »
Le
ton était devenu tellement irrité qu’une nouvelle fois, elle
perdit son assurance et tenta de se rattraper :
« Euh
… non ..excusez-moi, Monsieur. Je voulais seulement dire qu’ils
...qu’ils avaient été fâchés quoi ... »
« Fâchés
… et puis c’est tout ? »
« En
fait … non ...je me souviens, j’ai même été privée de sorties
pendant deux week-ends »
La
réplique du Père Castor fut cinglante, mais cette fois sur un ton
presque amusé :
« Oh !
Quelle punition sévère ! Mademoiselle avait planté son année
d’études par ses inconséquences et elle est condamnée
à rester deux samedis soirs à la maison. Mais quelle sévérité,
mon Dieu ! Tu aurais dû te plaindre pour violences
parentales ! »
Une
nouvelle fois le mot un peu précieux employé par son ancien prof et
l’exagération de son indignation firent sourire la jeune femme.
Mais avant qu’elle ait pu répondre, son interlocuteur lança :
« Crois-moi,
jeune fille, si ça avait été moi ce n’est pas de sortir que tu
aurais été privée ...mais de t’asseoir ! »
Bien
après cette conversation, la jeune femme se rendit compte de sa
stupidité de n’avoir pas immédiatement compris ce que voulait
dire l’ancien professeur, et d’avoir, pour ainsi dire, donné des
verges pour se faire battre en répondant ingénument :
« J’aurais
été privée de chaise ? »
Le
Père Castor eut toutes les peines du monde à réprimer un éclat de
rire devant l’innocence que révélait la réponse. Mais il parvint
à retrouver son sérieux et son ton courroucé pour énoncer d’une
voix devenue tranchante comme un rasoir :
« Et
en plus mademoiselle se permet d’être ironique et insolente !
Tu n’aurais pas pu t’asseoir pendant un bon bout de temps après
la fessée d’anthologie que tu aurais prise, ma petite. Et qui, je
le constate, t’a bien manqué ! »
Et
ce n’est que quand il fut parti que la maman se demanda si elle
l’avait bien entendu marmonner si bas qu’elle aurait pu ne pas
l’entendre :
« Mais
il n’est jamais trop tard ... »
Le
mot était enfin sorti. Il fut suivi d’un long et pesant silence.
La jeune dame n’avait pas réagi, pas répondu. Elle restait
muette. Immobile. Silencieuse. Spontanément, elle avait baissé les
yeux et ses doigts trituraient le tissu de sa robe. Mais comme le
Père Castor restait lui aussi silencieux, elle finit par rompre le
silence Elle bredouilla :
« Vous
… mais … vous voulez dire que ... »
Implacable,
le Père Castor se contentait de la regarder avec ses yeux de loup
affamé. Puis, tranquillement, il se leva, remit son chapeau et salua
la maman de Framboise d’une phrase qu’il savait bien ambiguë :
« Bon,
je vais te laisser t’occuper de ta petite fille. J’ai été
content de bavarder avec toi, ma petite. Et, si tu as besoin d’autres
avis sur l’éducation des filles, petites ou grandes … tu sais où
me trouver.
Quand
le Père Castor fut parti, la maman de Framboise retrouva, pour un
moment, sa vie ordinaire de mère de famille. Elle s’occupa de sa
fille, bain, repas, câlin et histoire avant le dodo. Elle ne pu
s’empêcher de remarquer que, ce soir là, la petite Framboise, qui
était souvent quelque peu turbulente et coquine, fut
particulièrement sage. Et cela ne fit qu’accentuer l’irritation
de sa maman en repensant aux propos du vieil homme. Comment ce vieux
machin osait-il même penser qu’elle pourrait avoir ne serait-ce
que l’idée de frapper son enfant ? Mais il était détraqué
ce mec ! Et en plus il avait le culot de lui suggérer qu’il
pourrait lui donner … comment avait-il dit ? Des «avis sur
l’éducation » ! Quelle outrecuidance, comme il dirait
avec sa manie d’utiliser des mots précieux !
Qu’elle
aille le voir ? Eh ben, il pouvait toujours courir, le vieux !
Pourtant,
quand la petite fille fut couchée et que sa maman se retrouva seule
sous la douche puis dans le canapé, devant un film qu’elle ne
suivait pas vraiment, les mots du vieux professeur lui revenaient en
boucle. Et, plus elle se remémorait ces mots, plus elle sentait son
indignation fondre comme neige au soleil. Après tout, il ne lui
avait pas conseillé de donner la fessée à Framboise. Pourtant …
le mot avait bien été prononcé. Mais pas en parlant de la gamine.
C’est bien à son propos à elle qu’il avait envisagé … Une
fois encore la colère remontait. Comment avait-il osé ? Elle
n’était plus une gamine quand même ! Elle n’était plus
son élève ! Mais, justement, elle se souvenait, jamais, quand
elle l’était, elle n’avait entendu son professeur menacer
quiconque d’une telle punition. Bien au contraire, il était un des
enseignants les moins sévères qu’elle n’ait rencontré.
Mais
alors, la jeune femme ne pouvait se le cacher, c’est bien elle, la
femme adulte, la maman, qu’il avait presque ouvertement menacé
d’une fessée ! Mais enfin, cela n’avait pas de sens !
Cela n’était pas possible ! Une fessée pour une femme
adulte, mais ça n’existe pas !
Ça
n’existe pas, ça n’est pas possible, et pourtant, comme des
images subliminales, Framboise, les yeux dans le vague, « voyait »
cette scène « impossible » Une femme adulte, respectable
… mais la jupe relevée. Une culotte qu’une main inconnue baisse.
Inconnue ? Peut-être pas … Un derrière qui est dénudé, ou
plutôt, les mots venaient d’eux – même à l’esprit de la
jeune dame, « mis à l’air » Et d’autres mots se
bousculaient dans sa tête, sans qu’elle puisse les contrôler.
« Fessée », « déculottée » « punie »
« cul nu » ...Et des images encore, comme dans un
kaléidoscope. Des fesses nues. Les siennes ? Une culotte non
pas retirée, mais baissée, juste à la hauteur des genoux. Un
derrière exposé, impudique. Laissant … tout voir ! Comment
connaissait-elle ces images, elle qui n’avait jamais ni reçu ni vu
une fessée ? Une main qui se lève, une main qui frappe. …
La jeune dame sursauta elle avait presque concrètement « entendu » le bruit de la claque. Instinctivement, elle ramena le plaid sur elle, comme pour se protéger. Elle sentait son cœur battre plus vite que la normale. Elle sentait surtout la sueur lui couler dans le creux des reins. Et surtout, et bien que seule dans ce salon le constat la fit rougir, elle sentait une moiteur dont elle ne pouvait ignorer l’origine. A sa grande honte, elle était bien obligé de l’admettre, la jeune dame mouillait son slip !
La jeune dame sursauta elle avait presque concrètement « entendu » le bruit de la claque. Instinctivement, elle ramena le plaid sur elle, comme pour se protéger. Elle sentait son cœur battre plus vite que la normale. Elle sentait surtout la sueur lui couler dans le creux des reins. Et surtout, et bien que seule dans ce salon le constat la fit rougir, elle sentait une moiteur dont elle ne pouvait ignorer l’origine. A sa grande honte, elle était bien obligé de l’admettre, la jeune dame mouillait son slip !
Elle
était furieuse contre elle-même maintenant. Comment pouvait-elle
être dépravée à ce point ? Comment son corps pouvait-il
s’émouvoir à l’idée d’un tel traitement ? Oh, bien sûr,
elle était une jeune femme de son temps, libérée et assumant sa
condition. Depuis qu’elle était seule, et que les relations avec
des hommes étaient devenues très épisodiques, elle avait pris le
parti de les remplacer, ou de tenter de le faire, par des activités
solitaires. Mais l’idée qu’elle puisse être « émue »
par une fessée lui était difficile à admettre. Eh quoi, elle
n’était pas maso tout de même ! Enfin, bien sûr, avec
certains de ceux qui avaient partagé des moments intimes, il avait
pu lui arriver d’être troublée par des geste un peu plus virils
qu’avec d’autres. Avec lucidité, elle se l’avouait, quand un
de ces amants était insensiblement (encore que le mot la fit
sourire) passé des caresses à des pétrissages plus profonds, et
même à quelques claques quand la position adoptée l’y avait
incité, elle avait été loin de se formaliser. Et quand un autre
avait trituré ses tétons jusqu’à lui faire mal, elle avait bien
constaté, mais sans analyser la chose, ayant alors autre chose à
penser que de théoriser ses plaisirs, que la limite entre le plaisir
et la douleur était parfois bien ténue et bien poreuse. Mais, se
révoltait-elle, cela n’avait rien à voir avec la fessée !
Ils faisaient l’amour, voilà tout. Et si l’un de ses partenaires
avait osé la traiter comme … elle l’aurait viré sans préavis !
Alors
que ce vieux machin puisse une seule seconde imaginer que lui … non
mais ça va pas sa tête !
Dans
l’esprit de la jeune femme, c’était un peu comme dans les bulles
au dessus de Milou dans la BD. Un petit personnage, aux ailes d’ange
lui disait :
«Oublie vite ce vieux cochon, il dégouline de vices ! »
Mais un autre, rouge et diabolique lui répliquait :
« Mais il n’a jamais émit l’idée d’être ton amant ma petite ...il n’a même pas eu un mot ni un geste déplacé à ton égard ! »
« Ah bon ! Mais il voulait quoi alors ? Jouer aux cartes peut-être ? »
« Non … il envisage juste de te coller une fessée cul nu ! »
«Oublie vite ce vieux cochon, il dégouline de vices ! »
Mais un autre, rouge et diabolique lui répliquait :
« Mais il n’a jamais émit l’idée d’être ton amant ma petite ...il n’a même pas eu un mot ni un geste déplacé à ton égard ! »
« Ah bon ! Mais il voulait quoi alors ? Jouer aux cartes peut-être ? »
« Non … il envisage juste de te coller une fessée cul nu ! »
« Mais
c’est affreux ! Dégradant ! Scandaleux ! Tu ne peux
pas imaginer ça ! »
« En
es tu sûre ? Es tu sûre de ne pas parfois la mériter, en
avoir besoin de cette fessée ? »
Là,
la jeune dame se fâchait une nouvelle fois. En avoir besoin !
Non mais ça va pas ? Et la « mériter » quelle
bêtise ! Comment une femme comme elle pourrait-elle mériter
une punition qu’elle n’envisageait même pas pour une gamine ?
Et pourtant, comme Milou choisit finalement toujours de suivre les
conseils du petit démon, la jeune femme sentait sa détermination
s’étioler …
Après
tout, n’était-ce pas elle qui avait confessé ses bêtises quand
elle était étudiante ? Et, même maintenant, ne lui
arrivait-il pas d’être en colère contre elle-même, de s’en
vouloir de manquer parfois de volonté, de procrastiner, de se
négliger, de ne pas veiller à sa santé comme elle devrait le
faire ? Et si, effectivement, elle avait besoin que quelqu’un
la ramène dans le bon chemin ? La jeune dame était passionné
de lecture, et les leçons de celui qui n’était alors pas encore
le Père Castor n’y étaient pas pour rien. Alors que les idées se
bousculaient ainsi dans sa tête, le fameux chapitre des Misérables
« tempête sous un crâne » lui revint en mémoire.
Mais
ce n’est pas seulement dans sa tête que la tempête se déchaîna.
Comme si elle vivait sa propre vie, sans obéir à son cerveau, et
presque « à l’insu du plein gré » sa main droite
s’était glissée vers la source moite … Et, de là, le maître
doigt s’aventura plus loin. Les images passaient maintenant sur
l’écran de ses yeux fermés en rythme accéléré. Mains qui
claquent, fesses qui rougissent, qui s’écartent, s’exhibent, se
crispent ..Et, juste avant que n’éclate l’orage, l’idée lui
traversa l’esprit comme un éclair : Si le Père Castor savait
comment elle se comportait en pensant à lui, il lui en collerait une
d’anthologie comme il avait dit!
Chapitre 1 : « je suis venue ... »
Résistance
Même
si elle avait du mal à l’admettre, la conversation qu’elle avait
eu avec le Père Castor au sujet des méthodes disciplinaires, et
plus particulièrement de la fessée, avait profondément troublée
la maman de Framboise. Jusqu’à l’amener à ce que des images de
fessées l’assaillent alors qu’elle cédait à son besoin de se
donner du plaisir en solitaire. Et, au fil des jours, cette idée
d’une fessée, d’une fessée qu’elle recevrait, d’une fessée
donnée par le Père Castor, lui était revenue comme une antienne.
Pourtant, tout son être, toute sa raison se révoltait à l’idée
qu’une telle chose soit possible. Qu’une jeune femme comme elle,
moderne, émancipée, puisse être punie comme même les gamines ne
l’étaient plus, lui apparaissait comme évidemment impossible. Et
plus encore qu’une femme adulte puisse accepter de l’être, voire
même le souhaiter. Et quand elle sentait son intimité s’humidifier
alors que cette idée revenait inexorablement comme le vagues qui
fouettent la grève, elle était à la fois honteuse et furieuse
contre elle-même. Tellement furieuse qu’elle en venait à se dire
qu’elle mériterait bien d’être punie pour ces pensées
interlopes. Oh, certes, elle résistait à cette tentation. Mais,
elle à qui le Père Castor, entre autres enseignants, avait donné
le goût de la littérature, se rendait compte qu’elle le faisait
comme la petite chèvre de Monsieur Seguin ...
Et au matin ...
Et,
en effet, comme la petite chèvre de la fable, au matin, le loup la
mangeât. Puisque ce fut bien un matin, et que c’est la Père
Castor qui jouât le rôle du loup. Un loup qui, sans rien en laisser
paraître, se lécha les babines quand, sur le coup de neuf heures
moins le quart, un jeudi, il découvrit la maman de Framboise devant
la porte de son pavillon. Évidemment, il se souvenant parfaitement
des derniers mots qu’il avait adressé à la jeune femme. Mais, à
vrai dire, il n’avait pas vraiment pensé qu’elle puisse le
prendre au mot, justement. Bien sûr la jeune dame lui avait laissé
entendre qu’elle était parfois en difficulté avec sa petite
fille. Mais, en même temps, elle avait assez clairement énoncé son
refus d’envisager les punitions corporelles à son encontre pour
que le Père Castor soit rassuré sur le sort de la petite Framboise.
Il lui semblait donc tout à fait exclu que sa maman vienne vraiment
lui demander conseil alors qu’il n’avait, lui, pas caché son
prétendu attachement au « panpapn cucu » familial. Quant
à imaginer qu’elle puisse avoir pris au sérieux son allusion au
« grandes filles » cela lui paraissait totalement
impossible. A vrai dire, il se reprochait même d’être peut-être
allé trop loin et d’avoir effarouché la jeune femme. Et pourtant,
depuis la fenêtre de son bureau, c’est bien elle qu’il aperçut
au portillon du jardin. Immédiatement, le Père Castor remarqua que
ce n’était plus tout à fait la même femme que celle qu’il
avait rencontré chez elle. En effet, comme souvent les femmes de sa
génération, la maman de Framboise, lors de leur rencontre chez
elle, portait un pantalon (qui, la vieil homme l’avait bien entendu
remarqué, moulait un derrière qu’il avait silencieusement
qualifié de « confortable ») Mais ce matin là, le Père
Castor le constata immédiatement, même de loin, elle était en
jupe. Une petite jupe écossaise surmonté d’un gilet bleu marine
qui recouvrait un strict chemisier blanc. « Tout à fait une
tenue de collégienne » se dit perversement le vieux
monsieur. Mais, peut-être plus encore que la tenue vestimentaire,
c’est l’attitude de la jeune femme qui interpellât le Père
Castor. En effet, bien qu’il admettre, en son for intérieur, ses
penchants pervers, il n’avait jamais été vraiment attiré par le
fantasme des écolières. Et s’il lui était arrivé, même quand
il était marié, et plus encore après, de fesser des demoiselles ou
des femmes mariées plus jeunes que lui, tout ce qui ressemblait à
des fessées infantiles le faisait reculer.
Mais,
justement, la maman de Framboise n’avait pas du tout une attitude
de petite fille. C’était bel et bien une femme adulte qui venait
de sonner à sa porte, et il le constata plus encore quand il la lui
ouvrit. Mais quelque chose qu’il aurait eu du mal à expliquer lui
apparaissait pourtant comme une sorte de signe dans l’attitude de
cette femme. Ainsi, bien qu’il ait prit son temps avant de
descendre et de la faire entrer dans le jardinet, elle était restée
plantée devant le portillon, mais sans jamais lever les yeux vers la
maison, alors que, pourtant, elle ne pouvait pas savoir qu’il la
regardait. Et quand il traversa le petit jardin, elle continua à
rester immobile, les yeux baissés, les mains ramenées devant son
ventre. Le Père Castor ouvrit la porte, et il l’entendit juste
bredouiller d’une voix mal assurée mais pourtant audible, même
pour les oreilles un peu défaillantes du vieil homme :
« Bonjour,
Monsieur … je suis venue... »
Je suis venue pour ...
Ainsi,
elle était, en effet, venue. Elle était là, et bien entendu le
Père Castor en était ravi, mais il veillait à garder autant que
faire se peut un visage impassible. Il ouvrit le portillon grinçant
du jardin, et, presque cérémonieusement, l’invita à entrer en
s’effaçant pour la laisser passer. De telle manière que le vieux
pervers put se régaler du balancement rythmé du popotin de la
jeune femme tandis qu’elle se dirigeait vers la maison. Il la
dépassa cependant pour la faire entrer dans la maison, en lui
indiquant le salon où il lui indiqua un des grands fauteuils de cuir
fauve dans lequel elle s’installa tout en tirant sur sa jupe tandis
que lui prenait place de l’autre côté de la table basse encombrée
de livres et où traînaient deux pipes.
Le
silence était pesant, seulement troublé par le tic-tac régulier de
la grande horloge comtoise. La jeune femme restait immobile,
silencieuse, mais ne pouvant s’empêcher de croiser et décroiser
ses doigts nerveusement. Lui se contentait de la regarder de son air
tranquille de félin sûr de sa proie. Tout juste, après un temps
qui sembla infini à la jeune dame, souleva-t-il les sourcils d’un
air interrogateur en glissant de sa voix de basse :
« Je
t’écoute .. »
Si le silence lui était
pénible, cette invitation à s’exprimer le lui fut plus encore.
Pourtant elle trouva la force de lever les yeux vers lui et de se
lancer :
« Je
suis venue … pour ...enfin ...vous avez dit ... »
Elle ne parvenait pas à sortir
autre chose que ce bredouillement informe. Sans pitié, il se
contenta de continuer à la regarder en lâchant seulement un
« Oui
... »
Qui ne fit que la troubler plus
encore, l’amenant à bafouiller encore plus :
« Ben
… enfin ..je suis venue pour ...mais ... »
La gêne de la jeune femme qui
semblait s’embourber de plus en plus failli faire éclater de rire
le Père Castor. Mais en même temps, il finit par avoir pitié
d’elle et changea de stratégie en fronçant franchement les
sourcils pour lancer, comme il l’avait fait lors de leur première
rencontre :
« Tu
peux t’exprimer en français correct, s’il te plaît ? C’est
exaspérant à la fin ! »
Paradoxalement, ce ton sévère
libéra en quelque sorte les inhibition de la maman de Framboise.
Comme si elle se lançait à l’eau, elle lâcha brusquement la
bonde :
« Je
suis venue pour la fessée, voilà, Monsieur »
La franchise de cet aveu étonna
presque le père Castor qui n’osait en espérer tant. Il était
sincèrement ému par cette sorte de candeur. Mais il se reprit très
vite :
« C’est
très bien, ma petite, je suis content que tu ais pris conscience que
tu en avais besoin. Mais tu comprends bien qu’il faut que je sois
sûr que c’est ce que tu veux vraiment »
Cette fois, elle trouva le
courage de le regarder droit dans les yeux et de répondre, sans une
hésitation :
« Oui,
Monsieur, je comprends. Oui, Monsieur, je pense que j’ai mérité
une fessée . Une fessée de vous »
« Et,
tu sais comment ça se reçoit, une fessée, ma petite ? »
Une nouvelle fois, la question
déstabilisa la jeune femme qui se reprit à hésiter :
« Euh
… oui, Monsieur, enfin ...je crois ... »
Le Père Castor comprit
aussitôt qu’il lui fallait obtenir tout de suite ce qu’il
attendait d’elle :
« Et tu crois quoi,
ma petite ? Il faut me le dire, tu le sais »
Et en effet, elle comprenait
très bien qu’il lui fallait, quoi qu’il lui en coûte, dire les
choses sans barguigner. Au prix d’un effort dont elle ne se serait
pas crue capable, elle parvint à lancer, d’une traite :
« Je sais qu’il faut
que je reçoive la fessée … cul nu, Monsieur »
Chapitre 2 :Les actes après les mots
Dire les mots
Curieusement,
le fait d’avoir été capable de dire ces mots si crus, si directs,
avait presque soulagé la maman de Framboise. Comme si dire les
choses avait été, à ses yeux, plus difficile que d’envisager de
les vivre. Oser dire ce mot tabou, ce mot qui lui tournait dans la
tête comme une obsession. Oser non pas accepter, mais bien demander,
presque revendiquer une fessée. Depuis des jours et des jours, elle
savait, au fond d’elle-même qu’elle voulait cette fessée,
qu’elle en avait besoin. Au point d’avoir été capable de le
dire, franchement, directement. En employant ce mot, ce mot magique :
la fessée. Comme elle avait été capable de sortir ce mot de
« cul » que jamais elle n’employait dans d’autres
circonstances. Il y a tellement de mots pour désigner cette partie
d’elle -même, de toutes les femmes. Popotin, derrière, derche,
postérieur … Mais, en l’occurrence, elle savait qu’un seul mot
convenait. Et elle l’avait dit. Une fessée, ça se prend sur le
cul. Sur le cul nu.
Mise en place
De
son côté, le Père Castor avait compris que le moment des mots
était passé. La jeune dame avait fait sa part, il lui fallait faire
la sienne. Il n’allait pas y manquer. La laisser plus longtemps
dans cette position indécise aurait été une sorte de perversion
qu’il s’interdisait. De même, s’il avait bien compris que la
jeune dame considérait cette fessée comme « méritée »
il aurait été sûrement trop difficile pour elle d’en dire plus.
Par contre, il estimait de son devoir non pas de commenter, mais
plutôt d’expliquer la fessée qu’il allait lui flanquer. Il
s’avança un peu sur son siège, releva tranquillement les manches
de sa chemise, et d’une voix ferme mais en même temps calme il
annonça :
« Alors,
allons-y, jeune dame!Viens te mettre en position ... »
Docilement, elle se leva, tira
nerveusement sur sa jupe pour couvrir ses cuisses, ce qui fit sourire
intérieurement le Père Castor, puis s’avança à petits pas vers
lui. Quand elle fut près de lui, il poursuivit son explication, sur
le même ton qu’il aurait employé pour donner le mode d’emploi
d’un quelconque ustensile :
« Tu vas t’allonger
sur mes genoux, pour une débutante, c’est la position la plus
adaptée »
Et en même temps, il tapotait
sur sa cuisse, comme pour mieux lui indiquer l’endroit.
Quand la jeune femme prit la
position demandée, le Père Castor constata qu’elle ne pouvait
réprimer un léger tremblement, mais qu’elle obéissait sans
rechigner à la consigne. En effet, elle s’allongeât comme il le
lui avait indiqué, les hanches sur ses cuisses, les bras croisés
posés sur l’accoudoir, et mis son visage dans le creux de ceux-ci,
comme si le fait de ne pas voir la rassurait. Une nouvelle fois, le
Père Castor constata avec un sourire carnassier la parfaite rondeur
du postérieur de la jeune femme. De la même voix calme mais ferme
il reprit son explication :
« Nous allons
commencer comme cela, jeune dame, si vous être prête »
Elle souleva légèrement la
tête et murmura, comme si elle avait compris qu’il lui fallait
dire les choses :
« Je
suis prête, Monsieur »
Etapes
Introduction
Le Père Castor lissa le tissu
de la jupe de manière à ce qu’il moule le mieux possible les
rondeurs offertes à sa vue, puis il leva la main, et l’abattit sur
celles-ci. Tous le corps de la jeune femme se raidit, mais pas un
son ne sortit de sa bouche. Tranquillement, il attendit que le corps
de détende pour appliquer une seconde claque, sur l’autre fesse.
Cette fois, le derrière resta souple sous la claque, ce qui l’amena
a enchaîner les claques à un rythme d’abord lent puis de plus en
plus soutenu. Il compta mentalement vingt-cinq claques. La jeune
femme restait toujours silencieuse, mais sa tête avait commencé à
se balancer de droite et de gauche, et ses jambes à s’agiter,
battant l’air comme si elle cherchait à nager,et faisant ainsi
remonter plus haut la jupe sur les cuisses fermes. La main du Père
Castor s’égara deux ou trois fois sur le haut des cuisses nues
quand il commença une nouvelle série de vingt cinq. Cette fois, à
chaque fois que la main claquait sur la peau blanche des l’arrière
des cuisses, elle lâchait un petit cri de souris prise au piège.
Comme pour lui signifier la fin d’une première étape, les cinq
dernières claques furent plus appuyées, amenant les jambes à
s’agiter plus frénétiquement, et aussi quelques « humpf »
étouffés.
Le mot juste
Le Père Castor attendit que la
respiration de la jeune femme soit redevenue plus régulière avant
d’annoncer :
« Maintenant,
nous allons poursuivre. Tu sais que c’est nécessaire n’est-ce-
pas ? »
Et une nouvelle fois, elle
répondit d’une voix un peu plus étranglée mais audible :
« Oui, Monsieur, je
le sais »
« Et
tu sais ce que je vais faire maintenant ? »
« Oui,
Monsieur, vous allez ... »
Une nouvelle fois, les mots
avaient du mal à sortir, mais il attendit sereinement qu’elle
réussisse à surmonter sa difficulté en disant :
« Vous ..vous allez
..relever la jupe ? »
« Oui,
en effet ...mais ...ce n’est pas le mot juste ... »
Malgré sa position, son
émotion, et la sensation chaude sur ses fesses la maman de Framboise
ébaucha un sourire en constatant que le vieil homme n’avait pas
perdu sa manie d’exiger de ses élèves qu’ils renoncent à ce
qu’il appelait les « mots passe partout » pour choisir
les expressions les plus précises possible. Elle avait d’ailleurs
gardé de ses années d’école le goût des mots, et elle convint
in-petto que le verbe « relever » pouvait faire partie de
ces mots par trop générique. Après un instant de réflexion, elle
reprit donc, en corrigeant :
« Vous allez …
retrousser la jupe, Monsieur ?
Il voulait un mot précis, eh
bien elle l’avait trouvé. « Relever » pouvait, en
effet, s’appliquer à beaucoup de choses, alors que le verbe
« retrousser » se limitait bel et bien aux vêtements.
Elle était assez fière d’avoir répondu à ce qu’elle supposait
être l’attente de l’ancien enseignant. Mais, à sa grande
surprise il n’en était rien et il le lui indiqua sur un ton
quelque peu goguenard :
« C’est
mieux … mais ce n’est pas encore cela ... »
Cette fois, la jeune femme ne
comprenait plus. Un vêtement, une jupe, une robe, ça se retrousse,
non ? Elle avait beau se creuser la cervelle, elle ne voyait pas
où il voulait en venir. De son côté, le Père Castor attendait
patiemment, se contentant de battre du bout des doigts sur le
derrière toujours gracieusement offert à sa vue et à ses mains. Et
soudain, ce fut comme une révélation, et elle lança le mot, mais
cette fois d’une voix presque joyeuse, presque triomphante :
« Vous allez me
trousser, Monsieur :! »
Ce n’était plus une
question, c’était une affirmation, comme une évidence. Et le Père
Castor s’en réjouit ouvertement :
« Très
bien ! Ça, c’est le mot juste ! »
Elle allait être
« troussée » ! Bien sûr ! On retrousse un
vêtement pour passer dans une flaque d’eau, ou pour essayer des
chaussures. Alors que le verbe « trousser », lui, ne
pouvait s’appliquer qu’à ce que subit une fille qui va être
fessée … ou pire. Et le verbe ne s’applique pas au vêtement,
mais bien à la personne qui le porte. « Troussée »,
comme une soubrette, comme une gamine. Troussée pour découvrir son
derrière, son postérieur, son popotin, son cul ! Là aussi le
champs lexical, comme l’aurait sit le professeur en son temps,
était vaste et varié. Et la maman fut troussée ! !
Troussée !
Le cœur battant, le Père
Castor saisit le bas de la jupe, qui du reste était déjà assez
largement remontée sur les cuisses, et, d’un geste précis, la
releva jusqu’à la taille de la jeune femme. Sans qu’il ait eut à
le lui en donner l’ordre, elle souleva légèrement les hanches
pour faciliter le mouvement, comme si, d’elle-même, elle avait
intégré la nécessité de permettre que son derrière soit
correctement exposé. Et le Père Castor dut convenir qu’il l’était
en effet. Il découvrait avec délectation un derrière aussi rond
qu’il l’avait supposé quand il était encore caché par la jupe.
Un délicieux derrière moulé dans une mignonne petite culotte bleu
ciel, constellée de petites fleurs et ornée d’un joli petit nœud
derrière. Une culotte presque sage, une culotte de jeune maman. Ni
un sous-vêtement d’enfant, ni celui d’une gourgandine. Une
petite culotte qui ne couvrait que partiellement le postérieur
confortable. Pas un de ces strings que le Père Castor avait en
horreur, et qui lui faisait dire qu’il préférait « écarter
la culotte pour découvrir les fesses qu’écarter les fesses pour
découvrir la culotte ». Mais pas non plus un boxer cachant
totalement ce que, justement, il voulait découvrir. Un slip, tout
simplement. Laissant apparaître de chaque côté un large croissant
de peau nue.
Après un court instant de
contemplation, le Père Castor entra en action. Une claque par dessus
la culotte sur la fesse droite, une autre sur la fesse gauche, puis
une claque sur la partie de la droite laissée directement
accessible, et une autre sur l’équivalent de la partie gauche, et
pour finir, comme en apothéose, une grande claque de bas en haut,
atteignant le postérieur par en dessous et le faisant littéralement
bondir vers le haut. Cette fois, la jeune femme ne resta pas coite.
Si la jupe avait constituée une protection suffisante pour que les
coups soient réellement amortis, la petite culotte, elle, n’était
qu’une protection symbolique. Et l’impact de la large main était
aussi douloureux quand elle frappait sur ce fin tissu soyeux que
quand elle s’abattait sur la peau nue. Dés cette première série,
la jeune femme se mit à battre des jambes comme si elle nageait, à
gigoter, à s’agiter, à secouer les fesses de droite à gauche,
comme si ces mouvements avaient eu la moindre chance de leur épargner
la prochaine claque. En même temps, les cris étouffés avaient
laissés place à des « Aie ! », des « Oh ! »,
des « Ouille ! » qu’elle ne chercait même pas à
retenir. Ce qui n’empêcha pas le Père Castor de reprendre, à dix
reprise, la série. Bien au contraire, il en accentuait le rythme,
passant de claques bien espacées à une sorte de roulement presque
continu. Mais, à aucun moment, elle ne tenta de protéger ses
arrières de ses mains, comme si, là aussi, sans qu’il ait eu
besoin de le lui expliquer, elle avait intégré la règle
interdisant absolument de tenter d’interposer ses mains entre
celles du fesseur et les fesses de sa victime consentante.
Bien entendu, la jeune femme
aurait été bien incapable de compter combien de claques son
derrière ravagé reçu de claques. Mais celui qui les appliquait,
lui, toujours méthodique, tenait à ce qu’elle en reçu par dessus
la culotte autant qu’elle en avait reçu sur la jupe. Il ne cessa
donc de frapper le derrière devenu chaud qu’après la cinquantième
claque.
La « vraie » fessée
Mainteant ...
La vigueur de cette deuxième
partie avait été telle qu’après même qu’elle se soit
interrompue, le corps de la maman de Framboise continua un moment à
être agité de soubresauts, et que la sorte de mélopée qu’étaient
devenus ses plaintes se poursuivit un moment. Conscient de ce que
devait ressentir la jeune femme, le Père Castor lui laisse la temps
de reprendre ses esprits, mais ne lui laissa pour autant aucune
illusion, énonçant, comme une évidence :
«
maintenant, commence la vraie fessée ! »
Si son postérieur avait été
moins douloureux, la maman de Framboise aurait peut-être eut la
tentation d’ironiser, tant l’idée que ce qu’elle avait subi
n’aurait été qu’une « fausse » fessée lui aurait
paru singulier. Elle ne fit pourtant aucun commentaire, mais elle
comprit immédiatement ce que voulait dire son tortionnaire par cette
phrase sibylline. Elle le savait, elle l’imaginait, cela lui
apparaissait comme une évidence : une « vraie »
fessée, c’était une fessée « cul nu » Aussi quand le
Père Castor reprit son questionnement :
« tu
sais ce que je vais faire maintenant, n’est ce pas ? »
elle ne tenta même pas
d’esquiver, répondant, presque sans hésiter, mais d’une voix
plus blanche :
« Oui, Monsieur, vous
allez me déculotter »
Dé-cu-lo-tée
Le mot, cette fois, lui était
venu naturellement à l’esprit. Elle avait accepté, elle avait
voulu, elle avait provoquée cette fessée. Elle savait qu’elle la
recevrait sur le derrière dénudé. « Cul nu », le mot
résonnait dans sa tête. Avoir le derrière mis à nu, mis à l’air,
exposé, c’était l’aboutissement, inexorable, de ce dans quoi
elle s’était engagée. Il fallait qu’elle soit déculottée.
Elle l’avait compris, intégré, voulu. Tout comme, bien sûr,
celui qui s’apprêtait à le faire. Dans l’esprit de celui-ci, ce
déculottage restait un moment fondamental dans le processus d’une
fessée, quelque soit son contexte et la personne concernée.
Déculotter une femme était à ses yeux très différent de la
déshabiller. Il considérait qu’il y avait un gouffre entre une
femme nue et une femme déculottée. On peut – et c’était le cas
de ce vieux tendrement pervers et perversement tendre – se régaler
de la vue d’un corps de femme dénudée. Aimer regarder une femme
« dans le plus simple appareil » pour els uns, « à
poil » pour les autres. On peut – et c’était aussi son cas
– apprécier le déshabillage en lui-même. Qu’il soit effectué
par l’homme, dans le style du fameux « Déshabillez-moi »
de Juliette Gréco, ou que la femme concernée s’en charge
elle-même. Dans le premier cas, on peut, selon les circonstances et
l’humeur du moment, aimer la rapidité, voire même la
précipitation. Les vêtements que l’on soulève, que l’on
baisse, que l’on arrache presque pour qu’en un tour de main la
femme digne se retrouve nue, ses vêtements jonchant le sol comme
après une bataille. Ou au contraire faire durer le plaisir,
découvrir le corps par petits bouts, comme un cadeau que l’on
déballe précautionneusement. On peut même renoncer à cette mise à
nue et se contenter de retirer, presque d’arracher, la culotte pour
prendre celle à qui on vient de la retirer « à la hussarde »
Comme on peut aimer que la femme joue avec perversité les « 9
semaines et demi » et procède à un lent effeuillage sensuel.
Ou au contraire, qu’elle se désape à tout vitesse, qu’elle se
mette nue comme si elle ressentait l’urgence de se départir de ces
accoutrements sociaux pour se montrer à l’état de nature.
Mais, pour le Père Castor,
déculotter une femme, la femme que l’on va fesser, était un
moment d’une toute autre nature. Que la fessée soit suivie de
moments sensuels, comme c’était le cas avec feue son épouse ou
avec beaucoup de ses partenaires d’un jour, ou que la fessée soit
le seul motif de cette mise à nue du derrière, ce déculottage
devait, à ses yeux, être surtout l’acte paradigmatique de la
fessée. Celui par lequel celle qui va être fessée est en quelque
sorte mise devant l’évidence. Et par lequel celui qui procède à
cette mise à nue annonce en quelque sorte ses intentions, quand bien
même, et c’était le cas en l’occurrence, la fessée aurait-elle
commencée par dessus les vêtements.
Pour le vieux fesseur qu’il
était, il n’y avait jamais deux fessées semblables, même quand
les deux protagonistes étaient les mêmes et les fessées nombreuses
et régulières. Ainsi il lui semblait que, même quand il fessait
son épouse plusieurs fois par semaines, et ce pendant des années,
elle n’avait jamais reçue deux fois « la même fessée »
L’intensité des claques, leur rythme, leur répartition sur la
surface offerte, l’alternance des « adaggios » et des
« vivaces », des « fortissimos » et des
claques flirtant avec les caresses, faisaient de chaque fessée une
œuvre particulière, jamais répétée. De même, aucun déculottage
n’était identique à un autre. Selon les circonstances, les
envies, la partenaires, le contexte, la culotte pouvait être
enlevée, retirées, arrachée, ou juste baissée, écartée,
effacée. Elle pouvait être baissée lentement, centimètre par
centimètre, laissant apparaître les fesses comme un soleil qui se
lève sur l’océan. Ou au contraire, baissée brusquement, d’un
seul geste, laissant le postérieur exploser en majesté. Elle
pouvait être descendue jusqu’aux mollets, imposant à celle qui la
portait ainsi des pas entravés si, d’aventure, elle devait se
déplacer, pour aller « au coin » ou pour aller quérir
l’instrument qui allait fustiger ce que le culotte venait de
découvrir. Mais elle pouvait aussi être laissée au niveau des
genoux, avec l’interdiction absolue de la laisser descendre plus
bas ou tomber par terre. Ce qui imposait d’écarter assez les
jambes pour la maintenir en place, au risque, et au plaisir pour
celui qui en décidait, de laisser ainsi voir le plus secret de la
personne concernée. Ou encore elle pouvait être juste baissée sous
les fesses, à la limite des cuisses, soulignant ainsi mieux encore
que le seul but était de mettre le derrière à l’air pour mieux
le fesses. Elle pouvait même n’être que ramené dans la raie des
fesses, transformée en string …
Découvertes
La maman de Framboise le
savait, elle allait être déculottée. Le Père Castor le savait, il
allait la déculotter. Elle avait compris, sans qu’il ait eu à le
lui expliquer avec des mots, que tout ce qu’elle venait de vivre
n’était qu’un prélude, une introduction. Elle savait que ce
n’était qu’à partir du moment où elle aurait été enfin
déculottée que la fessée commencerait.
Cette fessée « cul nu »
elle l’avait vécue en rêve tant de fois ! Pourtant, elle
sentait, intimement, que la réalité serait une découverte. Elle
allait être fessée, elle le savait, elle le voulait, elle
l’attendait, elle le craignait, mais elle ne savait pas encore ce
qu’était une fessée. Elle allait le découvrir, enfin !
Chapitre 1er : Découvertes
De la variété
En
effet, pour la maman de Framboise, ce fût une découverte. Une vraie
découverte. Mais ce le fût aussi pour le Père Castor. La
découverte d’un postérieur parfait. Oh, bien sûr, ceux qui ne
partagent pas la passion du vieil homme diront, trivialement, qu’un
« cul est toujours un cul » Mais pour lui, chaque paire
de fesse qu’il mettait à nu était une nouvelle découverte, un
nouveau continent. Et, à cette aune, on pouvait dire que le Père
Castor avait beaucoup voyage ! Il avait fessé des derrières de
toutes tailles, de toutes les variétés pourrait-on dire. Des culs
confortables, fessus, moelleux. Qui semblaient parfois absorber les
coups comme des oreillers de plumes. De ces popotins généreux, aux
fesses amples, aux collines rondes comme les ballons vosgiens,
séparées par des vallées profondes où le doigt se glissait avec
délice. Mais aussi des fessiers musculeux, qui s’apparentaient
plus, eux, à des ballons de football, et qui en avaient la rondeur
parfaite, et aussi la dureté. Sur lesquels la main frappait à toute
volée sans qu’is ne tremblent ni de s’agitent. Où les claques
résonnaient comme des coups de feu dans un matin d’hiver. Et pour
lesquels la raie fessière n’était qu’une sorte de coup de lame
dans une pomme.
Mais la variété ne tiens pas qu’au volume. Il se souvenait avec émotion aussi de la diversité des formes. Lui qui avait la passion du mot juste ne détestait rien autant que de n’être capable que de qualifier un derrière féminin de « rond » « Encore heureux qu’il ne soit pas cubique ! » avait-il l’habitude de maugréer quand il tombait, au hasar de ses lectures interlopes, sur cet adjectif utilisé pour décrire si pauvrement le postérieur d’une héroïne. Rond, certes, mais encore ? Certains sont, en effet, rond comme des pommes, presque parfaitement sphériques. D’autres fesses s’apparentent plus à de gracieuses gouttes d’huile, s’élargissant vers le bas. D’autres encore semblent tout au contraire remontés vers les reins, et on s’étonne presque qu’ils ne s’effondrent pas quand on leur retire la cuirasse qu’est la culotte.
Et la consistance donc ! Des culs qui ballottent au rythme des claques reçues, qui valsent, qui gigotent, balançant de droite à gauche, se trémoussant, écartant généreusement les fesses pour donner à voir l’intimité la plus secrète, quand ce n’est pas le petit trou qui l’est encore plus. Mais aussi des culs si ferme que la fessée la plus drue ne parvient pas à faire tressaillir. Sur lesquels la main semble rebondir. De ces derrières qui semblent se durcir au cours de la volée, devenir plus fermes encore, se fermer, devenir bloc de granit, alors que d’autres, au contraire, souvent après avoir tenté un moment de résister, capitulent et s’abandonnent, se lâchent, deviennent boule de pâte que le boulanger va pétrir.
La même paresse amène souvent ceux qui s’essayent à décrire un postérieur recevant une volée à constater qu’il « rougit » Eh bien oui, un cul qui prend sa fessée rougit, réaction physique à peu près inévitable. Mais quelle variété, là aussi dans la coloration avant, pendant et après la fessée. Certaines peaux blanches, presque diaphanes, virent au rouge vermillon dés les premières salves. En un rien de temps, le globe laiteux se transforme en lanterne magique rougeoyante. Comme si tout le sang de la donzelle remontait jusqu’à fleur de peau, à tel point que l’on craigne parfois – mais fort heureusement ce n’avait jamais été qu’une crainte sans fondement, si l’on ose le terme en la circonstance – qu’il n’en vienne à perler pour de bon. D’autre postérieurs ne rougissent que beaucoup plus progressivement, la rougeur n’est d’abord qu’une sorte de calotte ornant le sommet du derrière comme celle d’un évêque la tête du prélat. Puis la tache rouge s’étale peu à peu, comme l’eau qui se répand, jusqu’à concerner tout le globe. Parfois, quand la fessée se poursuit, la main y laisse alors sa marque blanche éphémère, qui disparaît comme les traces de pas sur le sable mouillé. Certaines peaux rosissent avant de rougir. D’autres passent en un clin d’œil du blanc neigeux au cramoisi. Chez certaines, la partie dûment fustigée garde sa coloration pendant quelques heures, voire même vire du rouge au violacé, et le reste jusqu’au lendemain. Alors que pour d’autres, même quand les fesses ont été portées au rouge vif, elles sont comme neuves moins d’une heure après l’épreuve.
Mais la variété ne tiens pas qu’au volume. Il se souvenait avec émotion aussi de la diversité des formes. Lui qui avait la passion du mot juste ne détestait rien autant que de n’être capable que de qualifier un derrière féminin de « rond » « Encore heureux qu’il ne soit pas cubique ! » avait-il l’habitude de maugréer quand il tombait, au hasar de ses lectures interlopes, sur cet adjectif utilisé pour décrire si pauvrement le postérieur d’une héroïne. Rond, certes, mais encore ? Certains sont, en effet, rond comme des pommes, presque parfaitement sphériques. D’autres fesses s’apparentent plus à de gracieuses gouttes d’huile, s’élargissant vers le bas. D’autres encore semblent tout au contraire remontés vers les reins, et on s’étonne presque qu’ils ne s’effondrent pas quand on leur retire la cuirasse qu’est la culotte.
Et la consistance donc ! Des culs qui ballottent au rythme des claques reçues, qui valsent, qui gigotent, balançant de droite à gauche, se trémoussant, écartant généreusement les fesses pour donner à voir l’intimité la plus secrète, quand ce n’est pas le petit trou qui l’est encore plus. Mais aussi des culs si ferme que la fessée la plus drue ne parvient pas à faire tressaillir. Sur lesquels la main semble rebondir. De ces derrières qui semblent se durcir au cours de la volée, devenir plus fermes encore, se fermer, devenir bloc de granit, alors que d’autres, au contraire, souvent après avoir tenté un moment de résister, capitulent et s’abandonnent, se lâchent, deviennent boule de pâte que le boulanger va pétrir.
La même paresse amène souvent ceux qui s’essayent à décrire un postérieur recevant une volée à constater qu’il « rougit » Eh bien oui, un cul qui prend sa fessée rougit, réaction physique à peu près inévitable. Mais quelle variété, là aussi dans la coloration avant, pendant et après la fessée. Certaines peaux blanches, presque diaphanes, virent au rouge vermillon dés les premières salves. En un rien de temps, le globe laiteux se transforme en lanterne magique rougeoyante. Comme si tout le sang de la donzelle remontait jusqu’à fleur de peau, à tel point que l’on craigne parfois – mais fort heureusement ce n’avait jamais été qu’une crainte sans fondement, si l’on ose le terme en la circonstance – qu’il n’en vienne à perler pour de bon. D’autre postérieurs ne rougissent que beaucoup plus progressivement, la rougeur n’est d’abord qu’une sorte de calotte ornant le sommet du derrière comme celle d’un évêque la tête du prélat. Puis la tache rouge s’étale peu à peu, comme l’eau qui se répand, jusqu’à concerner tout le globe. Parfois, quand la fessée se poursuit, la main y laisse alors sa marque blanche éphémère, qui disparaît comme les traces de pas sur le sable mouillé. Certaines peaux rosissent avant de rougir. D’autres passent en un clin d’œil du blanc neigeux au cramoisi. Chez certaines, la partie dûment fustigée garde sa coloration pendant quelques heures, voire même vire du rouge au violacé, et le reste jusqu’au lendemain. Alors que pour d’autres, même quand les fesses ont été portées au rouge vif, elles sont comme neuves moins d’une heure après l’épreuve.
Comme un soleil
Pour
autant, le Père Castor était loin d’être blasé, et chaque
postérieur qu’il mettait au jour était une nouvelle découverte.
Et celle de celui de la maman de Framboise en fut une délicieuse.
Dés qu’il eut commencé à baisser la petite culotte, il lui
sembla assister à un lever de soleil. Le derrière qu’il faisait
apparaître était tout simplement délicieux. Une rondeur
alléchante, une peau veloutée, une carnation rosée qui laissait
apparaître la délicate marque du slip. Particularité qui émut au
plus au point le vieil habitué qu’il était, la peau des fesses
était constellée de minuscules tâches de rousseur.
Elle n’avait opposé aucune résistance à la translation vers le bas du dernier rempart à sa pudeur. Tout juste, dans un mouvement instinctif, avait-elle refermé le compas de ses jambes comme dans l’illusoire espoir de préserver sa pudeur. Il sembla cependant au Père Castor qu’il convenait qu’elle comprenne d’entrée de jeu qu’une telle réaction était inappropriée. Une légère tape sur la face interne de la cuisse suffit pour qu’elle l’admette et que, docilement, elle écarte un peu plus les jambes, exposant ainsi inexorablement son intimité la plus secrète aux yeux de loup de celui qui allait l’initier. A vrai dire, pendant un très court moment, la beauté de ce qu’il découvrait donna presque envie au vieil homme de la flatter, de le caresser, d’en éprouver le velouté du bout des doigts. Mais il ne céda pas à cette envie perverse bien qu’au combien compréhensible. Aussi épicurien, voire jouisseur qu’il fût, le Père Castor était un personnage pétri de principes, et jamais il n’avait dérogé aux règles que pourtant il était le seul à définir. Or, dés leur première rencontre, il avait décidé que la fessée qu’il comptait bien administrer à la maman de Framboise ne serait qu’une fessée. Comme si la différence d’âges entre eux interdisait tout autre type de relations. Il avait bien l’intention de la fesser, il ne pouvait se cacher à lui-même combien il en avait envie, et les effets qu’avait déjà la simple vue de ce derrière sur sa virilité, mais il savait qu’en aucun cas il ne sortirait du rôle qu’il s’était assigné : celui d’un fesseur.
Elle n’avait opposé aucune résistance à la translation vers le bas du dernier rempart à sa pudeur. Tout juste, dans un mouvement instinctif, avait-elle refermé le compas de ses jambes comme dans l’illusoire espoir de préserver sa pudeur. Il sembla cependant au Père Castor qu’il convenait qu’elle comprenne d’entrée de jeu qu’une telle réaction était inappropriée. Une légère tape sur la face interne de la cuisse suffit pour qu’elle l’admette et que, docilement, elle écarte un peu plus les jambes, exposant ainsi inexorablement son intimité la plus secrète aux yeux de loup de celui qui allait l’initier. A vrai dire, pendant un très court moment, la beauté de ce qu’il découvrait donna presque envie au vieil homme de la flatter, de le caresser, d’en éprouver le velouté du bout des doigts. Mais il ne céda pas à cette envie perverse bien qu’au combien compréhensible. Aussi épicurien, voire jouisseur qu’il fût, le Père Castor était un personnage pétri de principes, et jamais il n’avait dérogé aux règles que pourtant il était le seul à définir. Or, dés leur première rencontre, il avait décidé que la fessée qu’il comptait bien administrer à la maman de Framboise ne serait qu’une fessée. Comme si la différence d’âges entre eux interdisait tout autre type de relations. Il avait bien l’intention de la fesser, il ne pouvait se cacher à lui-même combien il en avait envie, et les effets qu’avait déjà la simple vue de ce derrière sur sa virilité, mais il savait qu’en aucun cas il ne sortirait du rôle qu’il s’était assigné : celui d’un fesseur.
Progression
Et
de fait, il tint ce rôle. Avec conviction, avec sérieux, on
pourrait presque dire avec professionnalisme. Il posa sa main gauche
au creux des reins de la jeune femme, entourant en partie sa taille
pour qu’elle soit bien installée et ne risque pas de glisser hors
de ses genoux. Puis, posément, il leva la main droite et l’abattit,
sans violence mais sans non plus la retenir, sur la fesse gauche.
Comme lors de la fessée par dessus le slip, le corps de la maman de
Framboise réagit. Elle se cabra comme un cheval rétif, marquant
l’impact de la main par un « oh ! »
guttural. Il lui laissa le temps de ressentir vraiment tous les
effets de cette claque inaugurale. De laisser le temps à la douleur
de s’étaler, comme quand les premières gouttes de pluie tombent
sur un sol surchauffé en été. Mais aussi de pénétrer en
profondeur, de se répandre en elle, de voyager dans son corps. Une
fessée se donne, certes, sur le cul, mais c’est toute la personne
qui la reçoit. Elle ne concerne pas que les fesses. Elle se diffuse,
elle infuse, elle se propage. Les hanches, les cuisses, le pubis, le
ventre, les seins, la ressentent. Il lui fallait le temps de laisser
la vague déferler, s’étaler, puis revenir, se rétracter. Et ce
n’est que quand la grève serait redevenue à son état initial
qu’il lancerait la deuxième claque, sur l’autre fesse. Il claqua
ainsi alternativement une fesse puis l’autre une vingtaine de fois.
Régulièrement, implacablement, comme un métronome.
Une
fessée, pour celui qui l’applique, c’est d’abord un mouvement,
presque un ballet. Il procédait par de larges gestes, amples,
déliés. Le brasse levait, haut, puis s’abaissait, en un mouvement
circulaire. Et quand la main s’était abattue sur une fesse, le
mouvement se poursuivait sur son élan, avant que le bras ne reprenne
son envol pour frapper l’autre fesse. Mais comme il était aussi de
ceux qui pensent que l’ennui naquit au jour de l’uniformité, il
lui fallait aussi modifier à la fois le rythme et l’ampleur des
assauts. Aussi accéléra—t-il insensiblement le rythme. Aux
larges gouttes de pluie du début d’un orage estival, succéda
bientôt une averse, drue, de coups données plus rapidement. La main
veillait aussi à couvrir l’intégralité de ce qui lui était
atteignable. Et pour empêcher celle qui les recevaient d’anticiper
le ressenti des claques, il se mit à les distribuer de manière
apparemment anarchique, erratique. La main volait comme un essaim
d’abeilles. Frappait une fesse, puis l’autre, mais aussi parfois
deux, trois, quatre fois d’affilée la même hémisphère. Elle
tapait sur l’arrondi du derrière, puis sur les côtés, puis par
en-dessous. Elle s’égarait parfois sur l’arrière des cuisses,
déclenchant alors un cri plu aïgu et un mouvement convulsif qui
faisait s’agiter le popotin de la plus belle des manières. Puis,
brusquement, la volée interrompait. Mais pour mieux reprendre dés
qu’il lui semblait que le postérieur se relâchait.
Limites
En
amateur éclairé, le Père Castor savait qu’un derrière qui
reçoit une bonne fessée ne fait pas que la recevoir, il la vie. Il
tente de résister. Il se contracte, se ferme, se solidifie. Puis
cède, se détend, semble se résigner. Avant de tenter une nouvelle
révolte, de se resserrer, de se durcir. Tout le corps de celle qui
reçoit cette volée y participe. Parfois le corps se fait lourd,
s’écrase sur les genoux de celui qui le porte, semble vouloir s’y
intégrer, s’y fondre, disparaître. Mais à d’autres moment,
paradoxalement, la cambrure du corps s’inverse, les haches se
soulèvent comme si les fesses voulaient aller à la rencontre de la
main qui les claque. Le Père Castor n’en était plus à compter
les coups qu’il assénait. Il aurait été bien en peine d’estimer
combien de fois sa grande patte été venue s’écraser sur les
fesses de la maman de Framboise. Mais, avec le temps et l’expérience,
il avait acquis une sorte de sixième sens lui permettant d’estimer
le niveau à son avis optimum pour une fessée de qualité. Il
s’établissait ainsi une sorte de dialogue ente la main et le
derrière. Il aurait presque pu dire que celui-ci s’exprimait et
lui indiquait, à sa manière, le seuil à ne pas dépasser,
au-dessus duquel la fessée deviendrait excessive au regard de la
capacité de résistance de celle qui le recevait, mais aussi en deçà
duquel elle aurait été insuffisante, et donc décevante pour les
deux protagonistes. En effet, il en était persuadé, si une raclée
dépassait ce seuil, elle devenait maltraitance. Et il n’aurait
jamais été question pour lui de prendre ce risque, surtout avec une
néophyte qu’une telle expérience aurait pu dégoûter à tout
jamais de cette activité. Mais il était aussi persuadé qu’une
fessée par trop légère aurait été une sorte de mépris à
l’égard de celle qui la subissait. Même s’il était bien
conscient que celles et ceux qui ne pratiquent pas cette activité si
particulière n’auraient pas pu le comprendre, il estimait que
poursuivre la fessée jusqu’à cette extrême limite de la
tolérance était une forme de respect à l’égard de celle qu’il
fessait. Il savait bien que la limite entre le « trop »
et le « pas assez » est différente pour chaque femme, et
pour chaque fessée. Les circonstances, l’environnement, le passé,
les raisons de la fessée, l’état de fatigue – ou d’excitation
– de la fille, et bien d’autres critères sont autant de données
qui contribuent à faire que la même personne peut être en mesure,
un jour, de subir dans dommages – autres que pour la peau de ses
fesses – une fessée carabinée, alors qu’une raclée infiniment
plus légère lui sera insupportable un autre jour. Il est donc de la
responsabilité du fesseur d’être en mesure d’estimer si cette
limite est ou non atteinte. Certes, il serait facile de penser qu’il
lui suffit d’être à l’écoute de celle qui la reçoit. Mais il
n’en est rien. s’il suffisait que celle qui le reçoit demande
sereinement « maintenant s’il te plaît tu arrête de ma
tanner la peau du cul, j’en ai assez »
les choses seraient simples.Mais la vraie vie – en l’occurrence
la vraie fessée - n’est jamais aussi simple. Poursuivre la fessée
alors que celle qui la reçoit ne la supporte plus, c’est
évidemment inacceptable. Mais arrêter dés que la femme fessée
lance un «arrête ! »
ou un « assez ! »
serait prendre les mots au pied de la lettre. Bien sûr, il est
politiquement correct et tout à fait compréhensible que l’on
répète à l’envi que « non, c’est non » Sauf que,
parfois, justement, un « non » ne signifie pas vraiment
« non », un « arrête » ne signifie pas
qu’lle veuille vraiment qu’il arrête. Certains fesseurs tiennent
à ce que leur victime adopte un « mot d’alerte » qui
lui, et lui seul, signifia que
celle qui le prononce veut vraiment que tout s’arrête. Dans ce
cas, le fesseur ne devra ni argumenter, ni demander des explications,
ni faire quelque reproche que se soit, mais en effet, cesser
immédiatement. Mais établir une telle convention n’est possible
que quand la fessée a été prévue, anticipée, décidée en
commun. Ce qui, bien sûr, n’était pas le cas avec la maman de
Framboise. Et le Père Castor ne s’était pas senti en situation de
lui proposer ce mot d’alerte. Il lui appartenait donc d’estimer
le moment opportun…
Finir ?
Il
le fit en se fondant sur son intuition. Sur le ton des plaintes de sa
victime, sur la coloration de ses fesses, sur la manière dont elle
les bougeaient. Et peut-être surtout sur l’alternance de ces
moments de crispation du corps, et bien entendu tout particulièrement
de fesses, et des moments de relachemdent. Pour lui, chaque derrière
cherche, on pourrait dire à l’insu même de sa propriétaire, à
refuser la fessée. En gigotant, en se crispant, ou au contraire en
semblant d’abandonner, renoncer à lutter. Mais, le Père castor en
était persuadé, il y a toujours un moment où ce postérieur
renonce vraiment. Où la corps qui reçoit la fessée lâche du lest,
renonce à lutter. Selon l’expression du Père Castor, qui avait
commis une sorte de « mémento du fesseur » c’est le
moment où le derrière « accepte » la fessée. Demande
grâce. Rend les armes. Et c’est le moment, justement, où il faut
faire comprendre à ce popotin à la fois que l’on a bien saisi le
message, et donc arrêter la fessée. Mais, et c’est toute la
difficulté de l’exercice, il faut aussi lui faire comprendre que …
ce n’est pas à lui d’en décider. Et il faut donc poursuivre la
fessée, juste ce qu’il faut pour que celle qui la reçoit n’ait
en aucune façon le sentiment qu’elle a été à l’origine de la
décision de cesser. Non par un stupide sentiment de supériorité du
fesseur. Mais parce que la fessée n’en sera vraiment une que si
celle qui l’a reçue est persuadée qu’elle a subie la volonté
de celui qui la fesse.
Quand
la Père Castor sentit, dans sa main, dans son corps, dans son cœur,
que le moment était venu, il mit donc fin à la fessée après ce
qu’il appelait lui-même le « bouquet final » Une
avalanche de claques à toute volée, puissantes, violentes, en
rafale furieuse. A en avoir mal à la main. Une volée qui amena la
maman de Framboise à abandonner toute velléité de résistance.
Enfin, elle éclata en pleurs. En sanglots. Sans rien faire pour le
cacher. Elle était arrivée à cette acmé de la fessée où voulait
l’amener le Père Castor.
Celui-ci
la laissa encore quelques instants allongée au travers de ses
genoux, haletante, agitée de brefs sanglots. Il savait qu’elle
avait besoin de temps avant de revenir dans le monde « normal »
Chapitre 2 : … et suites.
Vérification
Mais
aussi, avant de laisser la maman de Framboise se relever, le Père
Castor approcha sa bouche de l’oreille de la jeune femme et
murmura, d’une voix cette fois douce et chaude :
« Je
dois … constater ...tu comprends ? »
Elle
ne répondit pas à la question. Mais, tranquillement, elle écarta
légèrement les cuisses qu’elle avait resserré durant la volée
finale. Doucement, le Père Castor glissa son doigt … et constata.
Il constata l’état d’humidité de l’intimité de celle qui
venait de prendre une raclée d’anthologie. Elle ruisselait. Mais
le geste impudique et intrusif du Père Castor se limita strictement
à cette constatation. Il ne pouvait, bien sûr, nier, et encore
moins se cacher à lui-même que cette fessée lui avait, lui aussi,
échauffé les sens. La vigueur de son érection en était la preuve
… tangible. Mais il n’eut même pas à lutter pour en rester là.
Pour rien au monde il n’eut tenté d’aller plus loin, même,
sinon surtout s’il avait eu le sentiment que la jeune femme était
assez troublée pour l’accepter.
Au coin !
Il reprit donc son ton autoritaire, sans faire le moindre commentaire
sur ce qu’il venait de découvrir, pour intimer :
« Maintenant
=, au coin, jeune dame, mains sur la tête ! »
Sans un mot, elle glissa hors
des genoux du vieil homme, se remit debout, mais ses jambes
flageolaient un peu, et esquissa le geste pour remonter son slip.
Immédiatement, la vois sèche et sans réplique su Père Castor
l’arrêta :
«Non !
Pas question ! Elle reste là où elle est. Et elle ne retombe
pas sinon ... »
Il n’eut pas à en dire plus.
Elle avait compris. A petits pas, entravée par sa culotte, les
jambes légèrement écartées pour qu’elle reste en place, elle se
dirigea vers le mur que le Père Castor lui avait indiqué d’un
geste. Docilement, elle mit les mains, doigts croisés, sur sa tête,
et, sans même qu’il eut besoin de le lui demander, elle se pencha
légèrement en avant pour mieux approcher son visage du mur. Le Père
Castor pouvait ainsi apprécier la couleur cramoisie des fesses si
généreusement présentées à sa vue.
Poursuivre ...
Pourtant, si agréable que fut
cette vision, il se retourna, bourra aussi tranquillement qu’il le
pouvait sa pipe, malgré ses mains qui tremblaient un peu, et,
toujours le dos tourné, se mit à parler :
« Voilà,
ma petite, c’est fini … en tout cas pour aujourd’hui.Maintenant,
tu va déposer ta petite culotte sur la table de salon. C’est une
règle incontournable, vois-tu, après la fessée, c’est sans
culotte jusqu’au soir. Du reste, c’est mieux pour ton confort, je
t’assures. Le frottement d’un slip ne ferait que … raviver …
Puis tu vas rentrer chez toi, petite. Sans rien me dire. Surtout sans
rien me promettre. Et puis, tu reviendras, ou pas. Mais tu sais que
si tu reviens, ce sera pour … poursuivre….
Quand le Père Castor se
retourna, la jeune dame était partie. Et la petite culotte était,
bien en évidence, sur la table basse. Il la prit délicatement entre
deux doigts et alla la glisser dans le tiroir de son bureau, celui de
sa collection. Aurait-il l’occasion d’y mettre d’autres petites
culottes de la maman de Framboise ? L’avenir le dirait. Mais
ce serait … un autre épisode des histoires du Père Castor !
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