Jeanne, épouse soumise
FICTION
Pour « Eloge
des sens »Marie – Caroline a
rencontré Jeanne, femme d’une quarantaine d’année, et son mari.
Elle nous présente
aujourd’hui le mode de vie de ce couple, nous donne connaissance des
« règles de vie » du couple, puis s’entretien avec Jeanne et son
mari, Paul.
Sommaire :
« Soumission
assumée » (p2)
Présentation du mode de vie du couple de Jeanne
Présentation du mode de vie du couple de Jeanne
« Règles de
vie » (p7)
Copie des « règles de vie » du couple
« Entretien avec Jeanne » (p16)
Avec Marie – Caroline
Copie des « règles de vie » du couple
« Entretien avec Jeanne » (p16)
Avec Marie – Caroline
« Entretien
avec Paul » (p20)
Avec Marie-Caroline
Avec Marie-Caroline
« Les
sentiments de marie-Caroline »(p 23)
Entretien avec A.E.
Entretien avec A.E.
Soumission assumée
1. Madame Jeanne
Les collègues de travail de Madame Jeanne pensent sûrement
bien la connaître. Pour beaucoup d’entre eux, c’est une cadre, sérieuse, voire
austère. Une femme que ses subordonnés considèrent plutôt comme autoritaire,
même s’ils emploient des mots moins politiquement corrects. En tout cas une
femme qui ne s’en laisse pas compter et dont le caractère correspond bien,
pensent-ils, à ses fonctions de direction. On pense ainsi souvent connaître ses
relations de travail, et, inconsciemment, on imagine souvent qu’ils sont, chez
eux, les mêmes que dans leur cadre professionnel. Et, même si les collègues de
Madame Jeanne n’ont jamais eu l’occasion de rencontrer le mari de celle-ci, l’entreprise
n’organisant que très rarement des événements où sont invités les conjoints,
ils ne sont pas loin de le plaindre. Aucun d’entre eux, à coup sûr ne pourrait
imaginer la vie privée de madame Jeanne.
1.1. Des règles
Comment pourraient-ils en effet croire un seul instant que
cette directrice des relations humaines plus crainte qu’aimée, puisse se
transformer, comme la Cendrillon du conte, en épouse obéissante et
soumise ? Qu’elle respecte à la lettre des obligations vestimentaires et,
par exemple, ne porte jamais de culotte sous ses tailleurs chics et
stricts ? Qu’à la maison, et plus généralement en présence de son mari,
elle ne croise jamais les jambes et, s‘il lui arrive de le faire par
inadvertance, un simple regard de son mari suffit non seulement à lui faire
rectifier la position, mais aussi pour qu’elle sache que ce manquement à la
règle sera sanctionné sans retard.
1.2. Des punitions
Et la sanction, en l’occurrence, sera inévitablement de se
retrouver les fesses à l’air pour recevoir une vigoureuse fessée des mains
puissantes de son homme. Dans ces circonstances, il n’aura même pas ni à lui
annoncer sa décision, dont elle ne doute pas un instant, ni à lui rappeler la
raison de la punition, qu’elle ne peut ignorer. Il lui suffira, de retour à la
maison si l’incident est survenu à l’extérieur, ou dés le départ des visiteurs
si c’est chez eux, de lui lancer :
« Tu m’attends
dans mon bureau »
1.3. Au coin
Pour que, docilement, elle monte l’escalier et rejoigne la
pièce dans laquelle elle n’entre que dans ces circonstances. Une grande pièce
au centre de laquelle trône un bureau devant lequel sont placés deux fauteuils
en cuir et dont un des murs est couvert d’une bibliothèque aux portes vitrées.
Immédiatement, elle se dirige vers un des coins de la pièce et se place debout,
les mains sur la tête, le visage à quelques centimètres du mur. Cette
« mise au coin » est un de leurs rituels immuables. Selon l’humeur de
Monsieur, elle restera ainsi immobile quelques minutes ou beaucoup plus
longtemps. Mais en aucun cas elle ne s’autorisera ni à baisser les mains, ni à
bouger, alors même qu’elle sait pourtant qu’il ne pourrait pas le savoir. Elle
n’obéit pas à cette règle par peur qu’il s’en rende compte mais seulement parce
que, justement, c’est une règle. Et même si elle ressent une envie
irrépressible de faire pipi, elle restera là, quitte à piétiner sur place et à
espérer que son homme ne la fera pas attendre trop longtemps. Dans ce cas,
quand après avoir entendu le pas du mari dans l’escalier, elle entendra le
fatidique :
1.4. En place
« En
place ! »
Peut-être osera-t-elle demander :
« Je peux aller
faire pipi avant, s’il vous plait ? »
Puisque, dans ces circonstances, le voussoiement est aussi
de règle. Elle sait trop que l’expression « une
fessée à faire pipi par terre » qu’elle a lue un jour dans le
témoignage d’une femme qui la recevait elle aussi de son mari recouvre une
réalité pour prendre le risque de la recevoir la vessie pleine. Même si elle
pourrait sans peine deviner la réponse à sa requête :
« Mais bien sûr,
jeune dame, mais tu sais que ça te vaudra un petit supplément »
Elle ne tentera même pas de l’en dissuader. Retarder la
fessée, c’est inexorablement recevoir, en plus de ce que son homme aura décidé
pour la faute originelle, une douzaine de coups de martinet. C’est aussi une
règle, il ne servirait à rien d’essayer d’y échapper. Elle fera donc en sorte
que cette pause pipi soit aussi rapide que possible. En application d’une autre
règle absolue, elle le fera sans fermer la porte des toilettes. Chez eux, et
dans toutes les circonstances où ils sont seuls, le passage aux toilettes se
fait porte ouverte. Même si, avec le temps, son mari n’estime plus nécessaire,
comme c’était le cas au début de leur mariage, de venir le constater de visu.
C’est pourtant une des marques d’obéissance qu’elle a eu le plus de mal à
respecter. En effet, il a toujours été plus difficile pour elle de faire pipi
sous son regard goguenard que de subir les fessées de son homme.
1.5. En position
Une fois ce passage terminé, Jeanne retournera dans le bureau,
et, cette fois, ira se présenter debout, en remettant les mains sur la
tête, devant le fauteuil dans lequel se
sera installé son mari, les yeux baissés.
« Tu
retrousses ! »
Elle s’exécute, relève sa jupe au dessus de sa taille, et
reprend la position.
« En
position ! »
Elle fait un pas en avant, et s’allonge au travers des
genoux de son mari, en posant les mains sur la moquette. Si, lors des premières
fessées qu’elle a reçues, celles-ci avaient commencées par-dessus la jupe, il y
a belle lurette que cette étape « bonne
pour les débutantes » selon l’expression de son homme, n’est plus de
mise. Il y a bien longtemps qu’elle a intégré la sentence maritale : « la fessée, c’est cul nu »I Et
comme il y a fort longtemps qu’i lui est formellement interdit de porter une
culotte, il n’y aura évidemment pas de déculottage. Dés qu’elle aura fait
remonter la jupe, elle découvrira donc aux yeux de son mari son bas ventre
glabre. Puisque l’épilation soigneuse de la foufoune fait aussi partie des
règles quotidiennes.
1.6. Fessée
La fessée peut alors commencer. La main se lève et
s’abaisse, frappant alternativement une fesse puis l’autre. Mécaniquement. Le
bruit des claques emplit la pièce. Et si c’est l’été et que la fenêtre est
ouverte, elle ne peut ignorer qu’il peut tout à fait être entendu par des
voisins s’ils sont dans leur jardin. Chaque fois que Jeanne croise l’un de ses
voisins dans le rue ou chez les commerçants où elle fait ses courses, alors
qu’ils la saluent, elle se demande si « il » ou « elle » a
entendu, si « il » ou « elle » sait. Si ce vieux monsieur
très digne, un peu « vieux beau » se doute qu’elle est régulièrement
le cul nu claqué par la main de son mari. Si cette jeune femme qui amène son
enfant au square peut imaginer qu’elle, plus âgée, visiblement plus installée
dans la vie, peut imaginer qu’elle couine sous l’averse des claques ou sous les
lanières du martinet.
Et ce sera le cas ce soir, retard du au pipi oblige. Une
fois que le derrière aura été longuement frappé, qu’il sera uniformément rouge,
le mari l’autorisera à se relever. Elle le fera en prenant soin que sa jupe ne
retombe pas, afin que celui qui l’a ainsi coloré puisse constater la couleur
cramoisie de son postérieur. D’elle-même, elle ira se remettre au coin, dans la
même position qu’avant la séance. Peut-être, magnanime, son mari lui donnera-t-il l’autorisation de
« frotter » Elle en profitera alors pour essayer de calmer un peu la
brûlure de ses fesses en les caressant de la paume des mains, avant de les
remettre sur la tête, dans cette position qu’il nomme « de punition »
Pendant ce temps, il fumera un cigare,
ou se servira un whisky. Mais, en aucun cas, il ne renoncera à annoncer,
quand il le jugera bon :
« En place pour
la suite ! »
1.7. Martinet
Elle ira alors se placer derrière l’un des deux fauteuils,
se penchera par-dessus le dossier, en appuyant les mains sur l’assise du siège.
Mais, avant, elle aura du « apporter Marcel » C’est ainsi que son
mari désigne « le » martinet. Celui qu’il a acheté avant même leur
mariage. Celui qui est rangé, avec d’autres instruments dont il a fait
l’acquisition depuis, dans l’une des vitrines de la bibliothèque. Jeanne ira
donc le chercher, et l’apportera à son mari, en le présentant en respectant ce
qu’il appelle la position de « présentation » Elle se sera d’abord
débarrassée de sa robe et de son soutien-gorge, en ne gardant que ses bas. Elle
posera alors le martinet sur ses deux mains ouvertes, puis s’agenouillera
devant le bureau, les yeux baissés, les cuisses largement écartées. Quand son
mari se sera emparée de l’instrument, elle se placera derrière le fauteuil,
exposant ainsi une nouvelle fois son derrière. Et il prendra « sa
douzaine » Un chiffre un peu rituel pour lui. Douze fois, les lanières de
cuir fauve s’abattront avec un chuintement sur les fesses déjà rouges de la
fessée précédente. En y laissant de longues traces rougeâtres, qui vireront
très vite au violacé. Autant Jeanne parvient à subir la fessée sans broncher,
ou presque, autant il lui est impossible de ne pas sursauter chaque fois que la
chevelure de cuir vient frapper ses fesses. Tout en gardant scrupuleusement la
position, elle sautille, piétine, agite frénétiquement les fesses. A plusieurs
reprises, les lanières s’égarent sur le haut des cuisses, amenant Jeanne à
sauter comme un cabri tout en lançant un « aiiiile » aigu. Et quand
ces mêmes lanières frappent, pour le dernier coup de bas en haut sur l’entre
jambe, c’est presque un hurlement qui jaillit de sa poitrine. Et elle retombe
comme une marionnette dont on aurait
subitement coupé les fils.
1.8. After
Il lui laisse le
temps de se reprendre, de retrouver sa respiration normale, puis, tendrement,
il la fait se relever. Tout son corps est encore agité de petits tremblements.
Il lui prend le visage dans ses mains, essuie du pouce les larmes qui coulent
sur ses joues, et lui murmure, tout en la serrant dans ses bras et en
l’embrassant dans le cou :
« Tu sais que
c’était nécessaire n’est ce pas ? »
Et elle répond, la voix encore entrecoupée de sanglots
brefs :
« Bien sûr,
Monsieur »
2. Monsieur et la « jeune dame »
En effet, c’est une autre de leurs règles de vie
intangibles, quand elle est en situation de soumission, elle utilise ce mot
pour s’adresser à celui que, dans toutes autres circonstances, elle appelle par
son prénom. De même, comme quand elle a
sollicité l’autorisation de passer faire pipi avant la fessée, il ne s’adresse
à elle qu’en l’appelant « jeune dame » Ce code verbal leur permet de
s’annoncer mutuellement qu’ils entrent dans ces moments si centraux pour leur
vie de couple. C’est d’autant plus
nécessaire, à leurs yeux, quand ils sont en présence de tiers. Ceux-ci ne le
remarquent certainement pas, mais quand, au détour d’une conversation banale,
il utilise cette expression pour s’adresser à Jeanne, celle-ci comprend
immédiatement qu’il a l’intention de la punir.
2.1. Motifs
Elle n’est en effet jamais punie sans raison, et son homme
n’est en rien un tyran brutal, un sadique pervers. Mais ils sont basé leur vie
commune sur des règles intangibles, si contraignantes qu’il lui est impossible
de ne pas parfois les transgresser, tout en sachant que cela lui vaudra une
séance claquante pour ses fesses si la faute est jugée vénielle, des moments
plus douloureux si elle est jugée plus grave. Et puis, comme tous les couples,
il leur arrive d’avoir des moments de tension. Des sujets de désaccords. De ces
moments qui gâchent souvent la vie des couples, par des « prises de
bec », des mots qui blessent, des bouderies sans fin. Or, dés avant leur
mariage, il lui a expliqué, sans le présenter comme une condition, mais comme
une évidence, sa conception de la vie de couple :
2.2. Vie conjugale
« Si nous devons
vivre ensemble, ce que je souhaite plus que tout au monde, ma chérie, il faut
que tu saches qu’il te faudra être une épouse obéissante. C’est ma conception
de la vie, et je ne saurais envisager celle-ci autrement. Les règles seront
immuables, et intégralement respectées. Et s’il en est autrement, je
considérerais comme un devoir de te punir comme il me semble qu’il est du
devoir d’un mari aimant de le faire. »
Si, la veille du jour où il lui tint ce langage, Jeanne
avait une seule seconde imaginé un tel discours, nul doute que cette jeune
femme émancipée, moderne, dynamique et active, aurait immédiatement cessé toute
relation avec ce qui lui apparaissait alors comme un homme de Néandertal. Pourtant, elle avait écouté celui qui n’était
alors pas encore son mari sans l’interrompre. Brusquement, sans qu’elle ne
puisse jamais se l’expliquer, ce qu’il lui annonçait comme une évidence lui
était apparue comme tel. Non seulement elle l’avait accepté, mais il lui était
brutalement apparu que c’était ce que sans jamais se l’être avoué, elle
souhaitait au plus profond d’elle-même. Oui, elle voulait être cette femme
soumise, obéissante, cadrée, dirigée dans sa vie conjugale. Oui, elle
resterait, aux yeux du monde, une femme libre et indépendante, une sorte
« d’exécutive woman » Mais, dans sa vie de couple, elle serait cette
femme qu’un homme, son homme, dirigerait, cadrerait, et punirait quand bon lui
semblerait.
2.3. Soumise
Pas la moindre trace de masochisme dans cette acceptation,
pas la moindre trace de volonté d’humiliation subie ou de haine de soi. Mais la
certitude d’être prise en main, d’être déchargée des soucis des décisions de la
vie. Monsieur serait là, dirigerait sa vie et leur vie, et elle serait là pour
se plier à ses volontés. Les mille et un incidents qui, souvent, polluent la
vie quotidienne seraient éradiqués. Elle aurait à obéir, à appliquer des règles
claires, et à assumer ses éventuels manquements sans jamais avoir à s’en
excuser. Or, à ses yeux, s’excuser d’une faute, d’une erreur, d’un manquement,
était une humiliation. Mais être punie – ce mot faisait voleter des papillons
dans son ventre quand son futur mari le prononçait – la rassurait, en la
mettant dans la position qu’elle considérerait désormais comme celle qui devait
être la sienne. Et de cette position psychologique, elle était passée sans
heurt, avec bonheur, à ce que son homme lui avait présenté comme « les
positions de la femme »
2.4. Positons
Des positions au sens propre du terme, corporelles. Celle de
l’attente de la punition, nez au mur, mains sur la tête, jambes légèrement
écartées. Celle de la « présentation », à genoux, cuisses largement
ouvertes, laissant apparaître sa chatte, mains ouvertes paumes vers le ciel,
tête baissée. Position « d’attente », debout, nue, jambes écartées,
mains dans le dos. Position « d’offrande des fesses », pliée en deux,
mains sur les genoux, attendant que l’instrument choisi par son mari vienne lui
flageller les fesses. Position de « repos », assise en tailleur, bras
ramenés devant la poitrine. Mais aussi « au mur », jambes écartées,
mains posées sur le mur, légèrement penchée en avant.
L’apprentissage de ses positions avait été pour elle une
sorte d’initiation. Les exécuter le plus parfaitement possible, une sorte de
challenge. Les réussir et s’en voir féliciter une véritable fierté, et une
jouissance. Pédagogue, son homme lui avait imposé de les retenir et de les
exécuter à l’instant quand il lui en donnait l’ordre. Et la cravache, qu’il
maniait avec dextérité, avait beaucoup contribué à sa réussite. Des cuisses pas
assez écartées retrouvaient l’écartement souhaité quand elle claquait sur leur
intérieur, là où la peau est fine et tendre. Un corps pas assez droit, et un
coup sec sur la plante des pieds, accompagné d’un « redressez-vous, jeune dame » l’amenait à rectifier la
position. Un regard trop direct, considéré comme une insolence, et la cravache
meurtrissait les seins, lui faisant grimacer sous la douleur, et immédiatement
baisser les yeux.
2.5. Habitudes
Ainsi, sous les instructions de son mari, mais aussi parfois
à son initiative propre, Jeanne a-t-elle pris l’habitude, chaque matin, de se
présenter devant son mari, à son réveil, en position de
« présentation ». Ce n’est qu’après son autorisation qu’elle va se
doucher et s’habiller. Bien entendu, il est exclu qu’elle ne soit pas
constamment visible s’il le souhaite. Donc, pas de prote fermée, ni pour la
douche ni pour l’habillage.
2.6. Tenues
Quand Jeanne doit sortir, et aller travailler en
particulier, il est bien sûr nécessaire que sa tenue soit en cohérence avec ses
obligations professionnelles. Le plus souvent chemisier, tailleur avec jupe au
dessus du genou, ou robe de même longueur et chaussures à talons. Le pantalon est
strictement exclu de sa garde robe. Comme Jeanne est dotée d’une poitrine qu’on
qualifie de « généreuse », son mari n’a pas jugé possible de lui
proscrire le port du soutien-gorge quand elle va travailler. Mais il a été
décidé depuis longtemps que la culotte serait définitivement abandonnée. De
même que les collants ou tout ce qui mettrait son intimité à l’abri. En saison
froide, elle est donc autorisée à porte des bas. Ceux qui « tiennent
seuls » sont tolérés, mais elle sait bien que la préférence de son mari va
aux portes jarretelles et au serre-taille. Ainsi vit- elle quotidiennement le
contraste entre les vêtements plutôt stricts et des dessous qui ne le sont pas.
Mais, dés le retour à la maison, le soutien-gorge doit
disparaître. Comme la plupart des femmes déposent leur chapeau et retirent
leurs chaussures dans l’entrée, Jeanne fait de même, mais y retire aussi son
soutif. Qu’elle a pris l’habitude de déposer sur une console dans l’entrée de
la maison, même si son mari n’est pas encore rentré. Ce geste est devenu si
machinal pour elle qu’il lui arrive souvent de laisser le sous-vêtement sur
cette console. Et il est arrivé à plusieurs reprises que des visiteurs, ou des
livreurs, découvrent ainsi un soutien-gorge laissé en évidence. Jeanne s’en est
parfois troublée, surtout qu’elle n’a pas été sans remarquer le regard des
hommes vers ses seins ballotant librement sous le chemisier.
2.7. A la maison
Comme beaucoup de femmes aussi, Jeanne se change quand elle
reste à la maison. Là aussi, la tenue est réglementée. Nuisette ultra courte,
s’arrêtant au bas des fesses, et nudité absolue en dessous. Ainsi, son derrière
comme son intimité sont ils toujours « à
portée de main » selon l’expression de son mari. Et celui-ci ne manque
pas d’en profiter, pour sanctionner immédiatement un quelconque manquement aux
règles par une fessée immédiate, la victime prestement pliée sous son bras ou
invitée à se pencher sur le plan de travail de la cuisine, pièce où son homme
ne manquera pas d’instruments contondants détournés de leur fonction première,
comme des cuillères en bois par exemple. Ou pour des attouchements, voire des
pénétrations plus douces et plus sensuelles, qu’il est bien sûr inenvisageable
qu’elle refuse.
2.8. Et en dehors
Et s’il leur arrive, comme c’est fréquent, de sortir, pour
des courses, un spectacle, ou pour aller rendre visite à des amis, elle portera
des tenues moins strictes, mais l’absence de dessous – de tous dessous – sera
confirmée. Selon les circonstances, son mari choisira alors le type de tenue
qu’elle portera, en fonction du type de femme qu’il aura décidé qu’elle soit.
L’épouse modèle, ou la dévergondée, la maman, ou la p … Robe légère et
pudique, ou jupe « ras de la touffe » et chemisier transparent.
Jeanne a, en ce domaine comme dans les autres, une confiance absolue en son
mari. Et jamais elle ne discute ni ne remet en cause ses décisions, sachant
bien qu’il n’imposera jamais que ce qui reste dans le domaine du possible.
2.9. Des limites
Mais ces limites elles mêmes ne sont pas immuables, à la
différence des règles de vie évoquées précédemment. Avec le temps, Jeanne a
donc été confrontée à des situations plus périlleuses pour sa pudeur, qui est
réelle. Si ses relations professionnelles n’ont jamais pu remarquer quoi que ce
soit, elle sait bien que les membres de ses autres cercles relationnels, eux,
n’ont pas pu ne pas, parfois, s’interroger sur son mode de vie. Et si la
soumission, au sens complet du mot, c’est-à-dire celui d’une relation dont les
tenues vestimentaires ne sont que la partie émergée de l’iceberg, reste une
affaire d’abord privée, son mari lui a, peu à peu, imposé qu’elle ne soit pas
pour autant confidentielle.
A suivre :
Les autres …
Sommaire
Avec l’accord de son mari, Jeanne a bien voulu montrer à Marie Caroline
les « règles de vie » qui régissent leur vie de couple.
REGLES DE VIE
D’un commun accord, nous choisissons de vivre notre vie de
couple sous le signe de l’obéissance de l’épouse à l’époux. Dieu n’a-t-il pas
dit « L’homme te dominera » ?
L’époux exercera donc toutes les responsabilités d’un chef de
famille, et l’épouse toutes les obligations d’une femme mariée, respectueuse et
soumise à l’autorité de son époux.
L’époux s’engage à être attentif au bien-être de son épouse
dans toutes les situations de la vie.
Il assumera ses devoirs de protection, d’attention, mais
aussi de surveillance et de cadrage.
En sa qualité de chef de famille, il lui appartient de
définir les règles de vie qui seront respectées strictement. Il s’engage
cependant à n’imposer que des règles raisonnables et applicables sans dommage
pour l’épouse.
Il s’engage aussi à ne modifier ces règles qu’après en avoir
informé son épouse, et avoir obtenu son accord sur ces modifications.
L’épouse s’engage à être attentive au bien-être de son époux
dans toutes les situations de la vie.
Elle assumera ses devoirs d’épouse par des soins attentifs,
une attention de tous les instants, mais aussi une stricte obéissance à son
époux et aux règles qu’ils auront ensemble décidées.
En tant qu’épouse, elle s’attachera à respecter la place qui
est la sienne. Elle sera pourtant consultée sur la définition de ces règles.
Elle s’engage à adapter son comportement aux modifications
des règles que l’époux pourra être amené à suggérer.
Les règles ci-dessous édictées ne concernent que la vie
familiale. En dehors de celle-ci, la position de l’épouse n’a pas à être connue
des tiers, sauf dans les cas spécifiés par l’époux et acceptés par l’épouse.
Cependant, l’épouse sera tenue de respecter l’esprit de sa
position, même hors de la présence de l’époux. Les règles qui s’appliqueront
ainsi hors du foyer conjugal seront spécifiées dans les paragraphes ci-dessous.
Il est entendu que, quand l’époux voudra signifier à son
épouse qu’il convient qu’elle adopte, quelles que soient les circonstances ou
les personnes présentes, une attitude plus conforme à ses engagements, il
s’adressera à elle par l’expression « jeune dame »
Dés lors, l’épouse s’adressera à son époux par l’expression « Monsieur »
L’épouse obéira sans délais ni discussion aux ordres de son
époux. Elle s’abstiendra de toute récrimination ou controverse à leur sujet.
Sauf impossibilité évidente et sous réserves que l’époux en convienne, les
décisions seront exécutés immédiatement ou dans les délais indiqués par
l’époux.
Les ordres et consignes seront exécutés sans trace de
mauvaise humeur ou de réticence. Quels qu’ils soient, ils seront exécutés avec
le sourire et bonne volonté.
Les règles énoncées ci-dessous s’appliquent chaque jour, sans
exception, sauf décision explicite de l’époux. Aucune circonstance ne peut
amener l’épouse à s’y soustraire sans l’accord préalable de l’époux.
En toutes circonstances, l’épouse adoptera vis à vis de son
époux une attitude respectueuse, polie et soumise. Elle s’abstiendra
strictement de toute parole ou attitude contraire à cette règle.
L’épouse s’abstiendra en toutes circonstances d’élever la
voix et ne s’adressera à son époux que sur un ton conforme à sa position. Aucun
mot vulgaire ou contraire aux bonne mœurs ne sera toéléré de sa part.
Pour sa part, l’époux s’abstiendra lui aussi d’élever la
voix, ou d’utiliser toute expression qui pourrait humilier son épouse, sauf
dans des circonstances dont il est seul juge. Les ordres étant exécutés aucun
éclat de voix n’est nécessaire.
EN aucun cas, l’épouse ne s’autorisera à couper la parole à
son mari. Elle écoutera respectueusement celui-ci, et ne s’adressera à lui que
dans la mesure où celui-ci lui aura autorisé.
En toutes circonstances, l’épouse veillera à ce que son
attitude corporelle soit digne et fasse honneur à son mari. Le corps sera tenu
droit, et aucun relâchement ne sera toléré.
Quand l’épouse sera assise, elle veillera à ce que ses jambes
ne soient jamais ni croisées ni excessivement serrées. Sauf circonstances
exceptionnelles, et qui seront décidées par l’époux, elle veillera à ce que ses
fesses soient en contact direct avec le siège sur lequel elle est assise.
Dans les échanges de la vie courante, l’épouse veillera à ce
que son regard n’exprime jamais ni insolence ni défi. Son regard ne croisera
celui de l’époux qu’autant qu’il est nécessaire à la compréhension mutuelle.
Quand l’époux s’exprimera pour donner des consignes, et plus
encore s’il lui arrivait de devoir faire quelque reproche que ce soit à
l’épouse, celle -ci veillera à garder les yeux baissés, et ne regardera
directement l’époux que sur son autorisation expresse.
L’épouse veillera à ce que son corps soit, en toutes
circonstances, parfaitement propre et soigné.
En particulier il sera entièrement et soigneusement épilé.
L’époux se réservera le droit, en toutes circonstances où il
l’estimera nécessaire, de vérifier la propreté du corps de l’épouse, y compris
de ses orifices intimes.
Le respect de son époux passant par le respect de son propre
corps, l’épouse s’abstiendra de tout comportement néfaste pour lui. Elle
veillera ainsi à se nourrir de manière correcte, à éviter tout excès de
boisson, ou tout usage de substances néfastes à sa santé.
Sauf décision ou autorisation explicite de l’époux, elle
veillera à respecter un temps de sommeil nécessaire à sa santé.
En aucun cas, et sous aucun prétexte, il ne pourrait y avoir
de pudeur entre l’épouse et son époux. Il est donc exclu qu’elle puisse se
soustraire à son regard, quelles que soient les circonstances. Ni la toilette,
ni l’habillage, ni les passages aux toilettes ne pourront faire exception à
cette règle. Si elle pourra être adaptée à la demande le de l’épouse, il est
incontournable que les pipis se fassent porte des toilettes ouvertes, de même
que les soins de toilette, douche ou lavabos.
En toutes circonstances, sans aucune exception, l’épouse
veillera à ce que sa vêture soit élégante et soignée. Aucun laisser-aller ne
sera toléré en ce domaine. Ni vulgarité, ni excès de pudibonderie ne sera
accepté. En cas d’hésitation, l’épouse sollicitera l’avis de son époux avant de
revêtir une tenue sur laquelle elle s’interroge.
Le pantalon ou tout autre vêtement du même genre sera exclu,
sans aucune exception. Seule les jupes, dont la longueur sera entre les genoux
et la mi-cuisse, et à la rigueur les robes avec les mêmes exigences seront
acceptées. Sauf nécessité dictée par le climat, et reconnue comme tel par
l’époux, l’épouse veillera à ce que ses vêtements soient assez décolletés pour
laisser voir les rondeurs de sa poitrine.
Les chaussures à talon hauts seront privilégiées dans la
mesure du possible.
Sauf nécessité absolue liée aux contraintes de la féminité,
l’épouse renoncera définitivement et sans exception au port de la culotte,
slip, string ou autres. En toutes circonstances, il est incontournable qu’elle
soit les fesses et le sexe nu sous ses vêtements. Elle ne pourra sous aucun
prétexte ni déroger à cette règle, ni s’opposer à ce que l’époux en vérifie le
respect.
Il sera possible de porter un soutien-gorge, encore qu’il
soit préférable que l’épouse s’en dispense aussi souvent que possible.
Le port de collants est strictement exclu. Si le climat le
nécessite, l’épouse pourra cependant porter des bas. Ceux qui tiennent par une
partie élastique au niveau de la cuisse seront tolérés, mais il est préférable
qu’ils s’agissent de bas retenus par une serre-taille ou un porte-jarretelles.
Quand l’épouse sera au domicile, et en toute autre
circonstances où l’époux en décidera, même pour sortir, le port du
soutien-gorge sera proscrit.
Sauf en cas de présence probable de visiteurs, l’épouse
revêtira, dés qu’elle se trouve au domicile sa « tenue de maison »
Une nuisette courte, ne couvrant que les fesses et sans rien dessous sera
privilégiée. L’épouse portera alors des mules sans talon.
Si l’époux en exprime le souhait, l’épouse évoluera nue dans
la maison.
Toute attitude que l’époux estimera en contradiction avec les
règles édictées ci-dessus, ou tout comportement qu’il estimera comme tel
entraînera une sanction. Celle-ci ne sera en aucun cas et sous aucun prétexte
ni refusée ni même discutée par l’épouse.
A l’annonce de la punition, quelle qu’elle soit, l’épouse se
mettra en demeure de l’exécuter soit immédiatement soit dans le délais décidé
par l’époux. Elle prendra connaissance de la décision de l’époux sans
commentaire ni mouvement de mauvaise humeur.
Si l’époux en exprime le souhait, l’épouse sollicitera son
pardon en adoptant la position a adéquate (voir ci-dessous § 5;2 La punition
annoncée sera cependant exécutée sans délais ni modification.
L’époux décidera seul et sans aucune limite autre que celles
qu’il estimera nécessaire des punitions méritées par l’épouse. Selon les cas,
il pourra s’agir de punitions infantiles, lignes ou copie, de privations de
sortie, d’isolement, de consignes vestimentaires, de mise « au coin » ou de postures
imposées.
Les punitions corporelles étant le fondement et la marque de
la position de soumise de l’épouse, elles ne pourront être évitées. Elles
seront acceptées et reçues sans récrimination. Selon la décision de l’époux,
elles pourront être appliquées séance tenante après leur annonce, ou reportées
à un moment dont l’époux sera seul juge.
La fessée sera la punition des fautes vénielles. Les
manquements jugés plus grave pourront entraîner l’utilisation d’instruments
punitifs, martinet, lanières, strap, brosse à cheveux et.
Selon la décision du mari, l’intensité et la durée de la
punition seront annoncées à l’avance ou laissées à l’appréciation du mari.
En règle générale, les punitions corporelles seront
appliquées au domicile, dans la pièce jugée la plus adaptée par l’époux, et
dans l’intimité du couple. Pourtant, les circonstances pourront amener à ce
qu’elles soient appliquées en dehors du domicile. L’éventuelle présence de
tiers amènera l’époux à adapter son comportement à ces circonstances, mais elle
ne saurait en aucune manière être un obstacle à ce qu’une punition soit
appliquée si l’époux le juge nécessaire.
Si l’intensité de la fessée amène l’épouse à exprimer sa
douleur, elle veillera à le faire sans excès, et sans exagération.
A l’issue de la fessée, l’épouse remerciera son époux de sa
bienveillance, quelle qu’ait été la sévérité de la punition. Elle adoptera
alors la position prévue dans ces circonstances. Elle ne sera autorisée à se
frotter la partie fustigée et à se rhabiller que sur autorisation expresse de
l’époux.
En respectant les contraintes physiques et les capacités de
l’épouse, il est important qu’elle soit en mesure, si l’époux en décide ainsi,
d’adopter les positions qui illustrent sa situation.
L’épouse devra donc adopter ces positions aussitôt que son
mari en aura exprimé le souhait. Il est primordial qu’elle les connaisse
parfaitement et sans hésitation. Tout manquement à cette règle entraînerait une
sanction immédiate.
Les positions pourront être définies par l’époux, après
consultation de l’épouse. Elles pourront donc évoluer dans le temps en fonction
de l’évolution de celle-ci.
Dans un premier temps, l’épouse devra être en mesure
d’adopter, sur simple sollicitation de son mari les positions ci-dessous :
Nue, debout, les jambes légèrement écartés, les mains sur la
tête, doigts entrecroisés.
Cette position sera adoptée lors des mises « au
coin »
Nue, à genoux, cuisses écartées, le derrière sur les talons,
bras tendu, mains ouvertes, paumes vers le ciel, tête baissée.
Cette position sera adoptée pour la demande de pardon, et
après la punition corporelle.
Nue, assise au sol, « en tailleur », bras croisés
devant la poitrine, tête baissée.
Identique à la présentation, mais bras croisés derrière le
dos.
Quand l’époux estimera que son épouse en est capable, il
pourra envisager que certaines des pratiques de leur couple, et en particulier
les punitions corporelles, ne soient pas limitées à l’intimité du couple.
L’époux veillera à respecter les réticences de l’épouse, mais celle-ci
s’efforcera de les dépasser pour plaire à son mari et le rendre fier d’elle.
De la même manière, et en respectant le rythme compatible
avec les progrès de l’épouse, le mari pourra envisager de lui faire connaître
d’autres contraintes physiques ou psychiques. En ce domaine aussi, il veillera
à ne pas imposer à son épouse des pratiques qu’elle ressentirait comme
excessive ou attentatoires à sa dignité.
De son côté, l’épouse s’évertuera là aussi de dépasser ses
réticences, ses peurs et ses limites pour faire honneur à son mari.
Les présentes règles pourront donc, le moment venu, faire
l’objet de compléments.
Table des matières
Marie-Caroline s’est entretenu avec Jeanne.
ENTRETIEN AVEC JEANNE
Jeanne, vous avez accepté de
me montrer les « règles de vie » établies dans votre couple,
accepteriez vous de m’en dire plus à ce sujet ?
Si vous le souhaitez, pourquoi
pas ? J’assume tout à fait le style de vie qui est le mien vous savez.
Quand ont été établies ces
« règles » ?
Avant mon mariage, mais mon futur
mari m’avait déjà fait part de sa conception de la vie conjugale avant.
Et cela ne vous avais pas fait
...hésiter à vous engager ?
Aussi étonnant que cela puisse
vous paraître, non, pas du tout. Je dirais presque, paradoxalement, au
contraire !
Comment ça ? Vous …
souhaitiez vivre sous ce genre de règles ?
Souhaiter n’est pas le bon mot. A
vrai dire, je n’avais jamais imaginé que cela soit possible. Mais ce que je
veux dire c’est que le fait que celui qui allait devenir mon mari exprime aussi
directement les choses m’a presque rassurée. Il y a tellement d’hommes qui n’en
disent rien mais qui n’en pensent pas moins ! Là au moins, les choses
étaient claires, je savais à quoi m’en tenir.
Ainsi, vous n’avez jamais
hésité à vous engager ?
Franchement, non. Quand mon
fiancé m’a ainsi expliqué sa conception de la vie, ça a été pour moi une sorte
de révélation, c’était comme une évidence.
De révélation ? Que
voulez vous dire ?
Que j’ai compris, presque dans la
seconde, que cette place qu’il voulait m’assigner, eh bien c’était celle qu’au
fond de moi je voulais occuper. Celle qui était la mienne.
Cette place ?
Oui, tout à fait. Ma place de
femme. Une femme soumise, puisque c’est le terme qui convient. Mais une femme
libre, en même temps, puisque cette soumission ne m’est pas imposée. Elle n’a
jamais été présentée comme ne condition, un chantage.
Vous considérez donc que vous l’avez acceptée en toute
conscience ?
Plus que cela, je dirais plutôt
que je l’ai revendiquée ! Ou plutôt peut-être que j’ai reçu cette
proposition comme un cadeau.
Et, depuis vous n’avez jamais regretté ?
Ah certainement pas ! Je
pense bien au contraire que ça été la chance de ma vie.
Mais, perdre ainsi toute liberté ne vous a vraiment jamais pesé ?
Mais je n’ai perdu aucune
liberté, puisque ce style de vie, ces règles, je les ai non seulement acceptées,
mais voulues.
Mais elles vous ont quand même étaient imposées ?
Non ! Encore ne fois, non.
Du reste, quand mon mari les a rédigé, j’ai été associée à cette rédaction.
Accepteriez-vous que nous revenions sur certaines de ces règles ?
Bien sûr, du moment où j’ai
accepté que vous en preniez connaissance, et dans la mesure où mon mari l’a
autorisé, il n’y a aucune raison de cacher quoi que se soit.
Est-ce que cela veut dire que d’autres personnes, de votre entourage,
connaissent aussi ces règles ?
Non, pas
vraiment. Vous savez, nous ne sommes pas prosélytes. Mais, bien sûr, nos plus
proches amis se rendent bien compte que nous ne vivons pas une vie de couple
tout à fait comme la leur. Et ils ont l’élégance de ne pas poser de questions.
C’est différent pour vous, bien sûr.
L’un des premiers articles précise que ces
règles doivent être respectées « hors du foyer conjugal » …
Certaines
d’entre elles, pas toutes. Il a toujours été entendu que je devais pouvoir
mener ma vie sociale et professionnelle. En matière d’habillement, par exemple,
vous remarquerez que le soutien-gorge est interdit à la maison, mais j’en porte
tous les jours au travail. Par contre, l’absence de culotte ne se remarque pas,
donc …
Donc vous ne portez vraiment jamais de
slip ?
Jamais, depuis
plus de quinze ans. Sauf bien sûr certains jours du mois pour des raisons
évidentes.
Et personne ne l’a jamais remarqué ?
(rire) En tous
cas personne ne m’en a jamais rien dit ! Mais, vous-même, vous pensez que
beaucoup de vos collègues ont déjà vu votre culotte ? Donc ils n’auraient
pas non plus vu s’il n’y en avait pas !
Votre mari continue à vous appeler
« jeune dame » et vous de l’appeler « Monsieur » ?
(nouveau rire)
oui ! Dans certaines circonstances seulement. Oh je sais bien que l’adjectif
« jeune » se justifie de moins en moins. Mais l’habitude est prise,
alors …
Parlons des règles concernant l’attitude
corporelle, si vous le voulez bien. Vous parvenez à toujours les
respecter ?
Il me semble
que oui. M’asseoir en me tenant droite et sans m’affaler est devenu naturel, et
en plus c’es très bon pour le dos ! Et si, parfois, il arrive que je serre
trop les jambes au gout de mon mari, il lui suffit d’un petit geste de deux
doigts qui s’écartent pour que je rectifie la position.
En ce qi concerne votre corps … être épilée,
c’est finalement assez courant, mais cette possibilité, écrite noir sur blanc,
pour votre mari de « vérifier » la propreté même de vos
« orifices intimes » … c’est très humiliant, non ?
A vrai dire,
mon mari n’a jamais vraiment usé de ce droit qu’il s’est arrogé, avec mon
accord. Et puis, qu’un homme glisse parfois un doigt dans ces endroits, ce
n’est pas si désagréable ! (éclat de rire)
Certes ! Mais, par exemple, faire …
pipi sans pouvoir fermer la porte des toilettes …
C’est
pareil ! J’avoue qu’au début c’est une des règles que j’aieu le plus de
mal à appliquer sans réticences. Mais une fois quele pli est prit, cela devient
assez banal finalement.
Mais pourquoi cette règle ? Pourquoi
votre mari tenait-il à voir ce moment si … intime ?
Pourquoi ?
Je pense qu’il n’y a pas de raison. Mon mari n’est pas ondiniste, si c’est à cela que vous pensez. Mais c’est
une règle, comment dirai-je, arbitraire. Qui doit être respectée uniquement
parce que c’est une règle, vous comprenez ?
Le chapitre qui m’a le plus … étonné, c’est
celui des punitions…
Ah oui !
Je vous rassure tout de suite, je ne suis en aucune manière victime de
violences conjugales, et mon mari n’est en rien un tyran violent.
Pourtant, il vous arrive …
De prendre des
volées ? Ca oui, je le concède.
(sourire) Donc vous n’êtes pas toujours
obéissante et soumise ?
Oh, comme on
dit, la perfection n’est pas de ce monde. Alors, oui, il m’arrive d’être
grognon, de mauvaise humeur, ou d’élever la voix parce que je suis énervée, que
la journée a été difficile …
Et alors ?
Eh bien … je
passe sur les genoux de Monsieur, je prend une fessée carabinée, et voilà
tout !
C’est aussi simple que ça ?
Oui ! La
semaine dernière, je cherchais un document que j’avais égaré dans la maison. Je
me suis obstinée à retourner toute la maison en grognant et j’ai même juré tant
cela me rendait furieuse. Mon mari n’a rien dit, nous avons dîné comme
d’habitude, j’ai essayé de retrouver le sourire … Mais ça n’a pas suffit. Après
d le dîner mon mari m’a « invitée » à monter dans son bureau…. Je
suis restée un bon quart d’heure « au coin »et alors, j’ai eu tout le
temps de me calmer, de me rendre compte qu’après tout si je en retrouvais pas
ce fameux document le soir même le monde n’allait pas s’écrouler. Ce qui ne
pas empêché de prendre une bonne volée
de martinet. Fin de l’incident.
Et … vous trouvez…normal ce genre de
punition ?
Dans beaucoup
de couples, un incident aussi banal aurait entraîné des échanges aigre-doux,
des reproches, voir une bouderie. Chez nous, rien de tout çà. Une bonne fessée,
et on n’en parle plus !
Mais … une fessée, le martinet …çà fait
mal !
Ah, çà, oui, je
vous le confirme ! Cà fait très mal aux fesses. Mais on n’a rien sans rien
comme on dit ! Mais en même temps, si une fessée ne faisait pas mal, ce ne
serait pas une fessée !
Et après, vous remerciez vraiment votre
mari, à genoux …Cà doit être terriblement humiliant ?
De mon point de
vue, absolument pas. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être humiliée. EN tous
cas infiniment moins que ces épouses que leur mari couvrent de noms d’oiseaux
et de reproches. Ces « positions » ne sont pas, pour nous, une forme
d’humiliation. C’est, comment dire, une sorte de communication ne verbale,
voilà tout !
Le texte des règles de vie se termine sur
l’allusion à « d’autres pratiques » …
En effet. Mais
là, nous sortons de la discipline conjugale proprement dit. Ces
« pratiques » relèvent de notre intimité de couple, et si vous le
voulez bien elles vont le rester…
Après s’être
entretenu, entre femmes, avec Jeanne, Marie-Caroline a rencontré son mari,
Paul.
ENTRETIENT AVEC PAUL
Paul, vous êtes le
mari de Jeanne, vous avez accepté que celle-ci réponde à mes questions et donc
dévoile une partie au moins de votre mode de vie. Accepteriez-vous de nous
donner votre point de vue ?
Dés lors que j’ai autorisé Jeanne à vous faire ces
révélations, je n’ai plus grand-chose à cacher (sourire)
Vous considérez vous
comme un « machiste » ?
Certainement pas ! Même si cela peut vous sembler
contradictoire, je suis tout à fait partisan de l’égalité des sexes dans la
société.
Et pourtant, c’est peu
dire que vous ne la pratiquez pas dans
votre couple !
Mais justement, notre couple, ce n’est pas la société. Nous
nous sommes donnés à nous-mêmes le droit d’établir nos règles, elles ne
concernent que nous et nous n’avons jamais prétendu qu’elles devraient
s’appliquer en dehors de notre couple.
Quand même, dans
l’introduction des « règles de vie » vous les fondez bien sur un
principe religieux !
Vous avez bien compris
que cette référence à la Genèse était de l’ordre du sourire ! Du
reste, étant parfaitement athée, cette référence ne doit pas être prise au pied
de la lettre. Elle veut seulement dire que, chez nous, j’insiste sur ces mots,
il sera établi, une fois pour toutes, qu’en effet l’Homme – donc le mari –
dominera la Femme –donc l’épouse.
Celle-ci a vraiment
été associée à la rédaction de ces règles de vie ?
Oui, bien sûr, elles lui ont été présentées avant leur
adoption.
Elle a donc pu les modifier ?
Plus exactement elle aurait
tout à fait pu, en effet. Mais, justement, elle n’a pas émis de réserves.
Preuve, vous en conviendrez, qu’elle était déjà dans cette position de soumise
qui allait devenir la sienne.
Je ne suis pas sûr
d’avoir vraiment compris … ces « règles » elles s’appliquent vraiment
au quotidien, je veux dire vraiment de manière continue ?
Bien sûr. Vous comprenez bien que si nous passions sans
cesse d’un mode de relations classique à ce mode de soumission conjugale,
Jeanne serait constamment en insécurité. Il est donc primordial qu’elle soit
dans cette position de manière naturelle, continue. Ce qui n’empêche pas, comme
vous l’avez lu, que parfois notre code de vocabulaire peut le lui rappeler.
Mais nous n’en usons que si des tiers sont présents. Dans la vie quotidienne,
Jeanne sait où est sa place, et donc comment elle doit se comporter.
Pouvez- vous nous
donner un exemple de ces comportements.
Certainement. Vous savez, finalement, c’est assez simple,
assez ordinaire. Je suppose que dans tous les couples, il y a des habitudes,
même si elles ne sont pas codifiées. Celui qui se lève le premier, qu parfois
apporte le café à l’autre, le bisou du matin, que sais-je ? Chez nous, le
rituel, c’est que le matin, Jeanne, le matin, avant toute chose, me
« présente ses hommages », selon l’expression que nous utilisons.
C’est-à-dire ?
Il est vrai que ce rituel n’est pas explicitement énoncé
dans les règles, il s’est en fait institué au cours du temps. Il consiste tout
simplement à ce que, au réveil, Jeanne se présente devant moi dans la position
dite « agenouillée » C’est sa manière de me dire bonjour. Et vous
pouvez facilement imaginé ce qui peut s’en suivre certains matins …(sourire)
Imaginer ? Je ne
vois pas …
(éclat de rire) Alors là, je ne peux rien pour vous !
Si vous n’imaginez pas ce qu’un homme, au réveil, peut attendre d’une femme
nue, agenouillée devant lui…
Vous voulez dire
qu’elle ….
N’ayez pas peur des mots, mademoiselle, eh bien oui, vous
savez qu’au réveil les hommes sont souvent en érection … et Jeanne a une bouche
gourmande et délicieuse ! Vous voyez, il n’y a là rien de bien sulfureux.
Qu’un homme aime se faire sucer le matin, c’est très banal, non ?
(Hésitante) Oui, …
enfin…je ne sais pas ….mais … vous me permettez d’être indiscrète ?
Il me semble que vous l’avez déjà été un peu, non ?
Alors … vous pouvez continuer. N’ayez crainte, je ne suis sévère qu’avec
Jeanne ! (éclat de rire)
Lors de ces fellations
matinales, vous … enfin …vous allez …jusqu’au bout ?
Si vous voulez des réponses précises, il faut oser poser les
questions, mademoiselle ! Vous pensez bien que si Jeanne me suce (eh oui,
n’ayez pas peur des mots !) ce n’est pas pour que je reparte avec la bite
sous le bras, si vous me permettez cette expression !
Donc elle doit …
Oui ! Elle avale, si c’est cela qui vous
préoccupe ! Ca aussi c’est une règle qui s’est ajoutée sans que nous ayons
eu besoin de l’écrire. Et puisque les références bibliques vous intéressent,
pensez au péché d’Onan, qui répandait sa semence par terre. Chez nous, elle se
répand dans le gosier de ma Jeanne, pour mon plus grand bonheur, et j’ose le
croire, pour le sien. Encore qu’il y ait des jours, quand cet hommage est rendu
alors qu’elle ne s’est pas encore douchée, où il me prend la fantaisie de baptiser son visage et ses
seins. Vous voyez, là aussi, rien que de très ordinaire pour un couple
amoureux. La seule différence, peut-être, est que, si j’ai fait le choix de
jouir dans la bouche de Jeanne, une autre règle non écrite veux qu’elle … mais
je vois que je vous scandalise, mademoiselle, vous allez défaillir !
(Balbutiante) Non …
non, allez-y, continuez …
Vous l’aurez voulu ! Eh bien dans ces cas là, il est
exclu qu’elle aille se laver les dents après … comme cela, pour le reste de la
journée, elle garde le souvenir de ce moment d’intimité.
Oh ! Mais quand
…quand c’est … sur son visage …
(Eclat de rire) Elle passe bien sûr à la salle de
bain ! Elle ne va pas au travail le visage maculé de sperme !
(Rougissante) Mais
quand même, c’est … c’est très humiliant, non ?
Humiliant ? Mais pas du tout ! Et du reste, cela
ne relève pas vraiment de ce que nous avons coutume d’appeler la
« discipline conjugale »
Ah … si vous le dites
…Par contre, ces punitions, elles …
C’est tout différent, bien sûr.
Donc, là, vous ne
prenez pas de plaisir ?
Comment répondre à
une telle question ? Quand il m’arrive de punir Jeanne, ce n’est en
effet pas « pour mon plaisir » Les punitions sont toujours
justifiées, motivées. Elles nous
permettent, je pense que Jeanne vous l’a expliqué, d’éviter les tensions, les
bouderies, qui gâchent la vie des couples ordinaires. Mais je ne vais pas vous
dire non plus que c’est une épreuve pour moi. Bien sûr que je prends aussi du
plaisir à la fesser.
Et … elle ?
Vous lui poserez la question ! Mais il vous faudra
comprendre que les choses sont un peu plus complexes que vous ne semblez le
croire. Quand le flanque une volée à mon épouse, je suis bien conscient que
cela lui fait mal. Ce n’est pas un jeu sexuel. Ce n’est pas le « panpan
cucu » en préliminaire amoureux.
Donc il y a bien une
césure entre vos pratiques amoureuses et cette « discipline »
Oui … et non ! Elle n’est pas fessée pour mon plaisir,
ce serait une perversion, ni pour le sien. Elle prend une vraie trempe, qui
fait mal, il serait ridicule de le nier. Mais, s’il faut mettre les points sur
les « i », mademoiselle, eh bien oui, quand le fesse ma femme, je
bande ! Voilà. C’est dit. Et pour être encore plus complet, quand elle
reçoit ces punitions (et vous avez compris qu’elles ne sont pas seulement
corporelles) cela lui fait mal, bien sûr, mais en même temps …
En même temps ?
Elle mouille, abondamment. Voilà. Est-ce assez clair ?
Euh… oui, en effet
…vous voulez dire qu’elle … qu’elle y prend aussi du plaisir ?
Mais enfin, vous avez rencontré Jeanne ! Pensez vous
vraiment que si nos pratiques comme vous dites, lui étaient insupportables,
elle serait resté avec moi depuis plus de quinze ans ? Si vous voulez
vraiment comprendre notre monde, il vous faut renoncer à une vision en noir et blanc. Il n’y a pas le a douleur d’une part
et le plaisir de l’autre. Les deux notions sont imbriquées,
comprenez-vous ?
Je ne sais pas …
j’essaye !
C’est tout à votre honneur !
Donc, on pourrait dire
que vous êtes aussi ce que l’on appelle des « SM » ?
SI vous voulez mettre des étiquettes, pourquoi pas. Mais, en
effet, les deux choses sont à la fois liée, et différentes.
Je ne suis pas sûre de
comprendre …
La discipline conjugale est une chose. Un style de vie. Une
organisation de la vie conjugale. Après, je vous le concède, il y a ce que
j’appellerais des « jeux » … qui sont d’une autre nature.
Vous voulez dire … des
jeux sexuels ?
Oui, bien sûr. La confrontation à la douleur n’est plus
alors comprise comme une punition. Mais bien comme une sorte d’épreuve, pour elle
mais aussi pour moi.
A la douleur ?
Comme dans les fessées ?
Oui … mais non ! (rire) Mais là nous entrons dans une
part de notre vie qui sort du cadre de votre enquête, mademoiselle. Je ne
m’autorise pas à vous en dire plus sans l’accord de Jeanne, vous me
comprenez ?
Oui, bien entendu, je
vais arrêter là mes questions … indiscrètes.
Je vais quand même essayer de vous mettre sur la voie.
(Sourire) Si Jeanne le veut, elle vous en dira plus. Surtout si elle comprend
qu’un refus de sa part lui vaudra une raclée (Eclat de rire) Quand Jeanne prend
une fessée, quand elle a le derrière zébré par le martinet ou les verges, cela
peut être parce qu’elle a été « punie » Elle sait alors pourquoi, et
cela se passe chez nous, elle vous a parlé de notre rituel du bureau. Alors que
quand elle reçoit peut-être les mêmes « mauvais traitements », mais
aussi qu’elle supporte d’autres pratiques, que ses seins sont malmenés, ses
tétons pincés, que sais-je encore, et qui plus est en présence d’autres
participants, nous sommes dans un autre univers….
Dont nous parlerons peut-être une autre fois.
LES SENTIMENTS DE MARIE-CAROLINE
Marie-Caroline s’entretien avec le rédacteur en chef de « Eloge
des sens »
A.E. : Marie Caroline, peux tu nous expliquer comment
tu as obtenu ces témoignages pour le moins … surprenants
M.C. : J’ai
commencé une série d’articles sur les modes de vie des couples d’aujourd’hui.
J’ai ainsi rencontré des couples mariés, des couples de concubins, mais aussi
des couples plus originaux …
A.E. : Comme celui de Jeanne et Paul ! Comment as
– tu pris contact avec ce couple ?
M.C. : C’est un
ami de ce couple qui m’as mise en relation avec eux, mais vous comprendrez que,
comme tous journaliste digne de ce nom, je ne révèle pas mes sources.
A.E. : Comment es tu parvenue à rencontrer Jeanne et
son mari ?
M.C. : Finalement
assez facilement. J’ai échangé d’abord avec Paul par mail, je lui ai demandé
s’il acceptait que son épouse me rencontre, et il ma donné son accord, sous la
seule condition que leur anonymat soit bien sûr protégé.
A.E. : Tu as donc rencontré d’abord Jeanne ?
M.A. : Oui, nous
en avions convenu avec Paul.
A.E. : Comment s’est passé cet entretien ?
M.C. : D’une
manière étonnamment détendue. Jeanne m’a proposé de la rencontrer à son
domicile. Elle m’a reçue très gentiment, sans la moindre gêne, perceptible en
tous cas.
A.E. : Quelle impression t’a fait Jeanne ?
M.C. : Elle m’a
semblé très forte, très sure d’elle. Elle m’a parlé de sa vie intime d’une
manière totalement naturelle, sans gêne, sans tabous, mais aussi sans le
moindre exhibitionnisme.
A.E. : Donc, finalement, une interview assez facile ?
M.C. : (après une
hésitation) Je ne dirais pas ça. Jeanne était d’un abord facile, ça oui. Mais …
entendre ces confidences c’était …
A.E. : Gênant ?
M.C. : Non. Mais …
je dirais plutôt troublant …
A.E. : Troublant ? Comment cela ?
M.C. : C’est … c’est
un peu difficile à dire, tu sais …
A.E. : Oh, Marie-Caroline, tu participe à ce blog …
donc tu acceptes toi aussi les règles de … transparence, non ?
M.C. : Oui … bien
sûr… Eh bien, si tu veux tout savoir, durant notre entretien, quand Jeanne me
parlait avec un parfait naturel de ses fessées, j’étais … émue.
A.E. : « Emue » . ? Ça veut sire quoi ça ?
M.C. : Oh !
tu es impossible ! Eh bien oui, je l’avoue, j’ai … j’ai mouillé ma petite
culotte ! Voilà, tu es content ?
A.E. : Ca prouve au moins que, toi, tu en portais une !
M.C. : (en riant)
Oui ! Jeanne n’a pas essayé de me convaincre de m’en passer.
A.E. : Et comment expliques-tu cette « émotion »
comme tu dis ?
M.C. : Je ne sais
pas … je n’avais jamais pensé à … à des choses comme cela …L’image de cette
femme tellement digne … les fesses à l’air …. Ou au coin ….Eh bien oui, je l’avoue,
ça me mettait les sens en feu …. Mais bon, tu n’en sauras pas plus. Le reste c’est
ma vie privée !
A.E. : Soit. Et l’entretien avec Paul, quel effet cela
t’a fait ?
M.C. : Très
différent, bien sûr. J’étais beaucoup plus mal à l’aise, même si, lui aussi, a
été très sympathique. Mais, tu comprends, l’idée que cet homme, qui me parlait
de tout cela comme s’il avait parlé, je ne sais pas moi, de ses goûts en
cuisine, pouvait infliger le martinet à sa femme …
Il a été très correct,
il n’a pas eu un mot ou un geste ambigu, mais, c’est vrai, j’avais le sentiment
que son regard … me déshabillait !
A.E. : Et … cela a eu aussi des conséquences sur …ta
petite culotte ?
M.C. : Tu ne
renonceras pas, hein ? Eh bien soit, oui, j’étais à la fois gênée, parfois
presque choquée, mais en même temps, oui, je sentais les pointes de mes seins
se durcir et …oui, après notre entretien, mon slip était très humide !
A.E. : Lui non plus ne t’a pas incité à … les imiter ?
M.C. : (en
bredouillant un peu) Non, je t’ai dit, pas un mot de travers. Mais … en dehors
de l’entretien proprement dit, il a fait allusion à des « sorties »
ave Jeanne, lors desquelles il rencontre d’autres couples qui ont … enfin les mêmes
habitudes.
A.E. : Et alors ?
M.C. : Eh bien …
il m’a proposé de les accompagner pour compléter mon article …mais en ajoutant,
juste au moment où nous prenions congé : « quand vous voulez … jeune
dame » et je suis bien sûre qu’il n’a pas employé ces mots à la légère …
A.E. : En effet … Et tu comptes …profiter de l’invitation ?
M.C. : Ca … nous
en reparlerons, peut-être !
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