dimanche 19 avril 2015

TRADITOINS D'OUTRE MANCHE -3-



Traditions d’outre – manche 3
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Mary
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Je n’ai pas raconté à mon mari la découverte du texte d’Hélène. D’ailleurs, je ne lui ai pas raconté non plus qu’il m’arrivait de parcourir sur Internet le genre de sites sur lequel je l’avais trouvé. Pourtant, à plusieurs reprises mais sans jamais faire directement allusion à ce que j’avais connu en sa présence, il m’ait arrivé de parler d’Hélène. Les premières fois, Ed a eu le bon gout de ne pas me ramener à ces moments si intenses mais dont nous n’avions pas reparlé directement. Mais je suis bien sûre qu’il n’était pas dupe, et qu’il avait bien compris que, non seulement je ne les avais pas oublié, mais encore qu’il ne s’agissait pas vraiment pour moi d’un mauvais souvenir.  Aussi, ce fut lui qui, un soir où il venait de m’administrer une cuisante fessée que j’avais supporté presque sans un cri, fit ce commentaire mi figue – mi raisin :
« Tu as été très endurante ce soir, ma chérie. Je suis sur que ton amie Hélène aurait été fière de toi. »
Je me suis contentée de continuer à me masser doucement les fesses dans l’espoir, que je sais pourtant vain, d’atténuer la sensation de cuisson, sans répondre directement. Mais il revint à la charge en me demandant si un autre séjour été prévu pour elle. Et comme je lui répondais qu’il n’aurait lieu que dans plusieurs mois, il me suggéra :
-          « Tu ne penses pas qu’il serait mieux pour elle d’assumer de venir nous rendre visite pour mieux connaître nos traditions, plutôt que d’attendre le prétexte de votre stage ? »
-          « Tu pense qu’elle le souhaite ? »
-          « J’en suis sur. Et je ne te cache pas qu’il me serait agréable de compléter sa culture en la matière. Mais il me semble que c’est à toi de prendre cette décision. C’est bien toi la première concernée, n’est  ce pas ? »
-          « Je te remercie de l’admettre ! Mais je te connais assez pour savoir que si tu  tiens vraiment, ce sont aussi mes fesses qui subiront les conséquences de ta déception de ne pas poursuivre. Alors …Mais que voudrais – tu lui faire découvrir de plus ? Il me semble que nous, et en tout cas que je lui en ai déjà montré beaucoup non ? »
-          « En effet, je dois bien reconnaître que tu as été aussi très courageuse ce soir là, ma chérie. Et que tu lui as montré  qu’il  y a de plus beau chez toi ! Mais je pense sincèrement qu’elle a encore beaucoup de choses à découvrir en matière de traditions britanniques. »
Il ne me précisa pas alors à quoi il pensait, et je ne lui en demandais pas plus. J’avais bien compris qu’il me laissait le choix de concrétiser ou pas la poursuite e de ce que nous avions entrepris, et que cela comportait aussi – sinon d’abord – pour moi le fait d’accepter aussi de découvrir les étapes en même temps que notre amie. Il eut du reste la délicatesse de ne pas me demander ma décision, et de ne plus en reparler de lui-même. De mon côté, je mentirais en disant que le choix a été facile. Je connais assez bien mon mari pour avoir compris qu’il avait bien l’intention d’aller plus loin que lors de notre première séance. On dit souvent qu’il n’y à que « le premier pas qui compte », et , après tout, une fois que mon amie avait déjà assisté à la mise à  nu de mon postérieur,  la perspective d’être une nouvelle fois cul nu devant elle ne me terrorisait plus vraiment.
                               Aller plus loin ?
Mais je savais aussi qu’Hélène n’avait découvert que ce que l’on pourrait appeler le premier stade de nos fessées conjugales.  Et je n’étais pas du tout sûre d’être prête à aller plus loin dans cette voie. Envisageait-il de lui faire découvrir l’utilisation de la strappe ou de la cane ? Me faudrait-il subir ces instruments, sous la morsure desquels je sais être beaucoup moins stoïque que je ne l’avais été lors de la fessée manuelle ? Etais-je prête à ce qu’Hélène découvre les effets d’une séance avec ces instruments tellement plus douloureux ? La première fois, j’avais laissé échapper quelques plaintes, quelques cris, et je n’avais pas retenu mes larmes. Mais je sais bien que quand ce sont des instruments qui me cinglent les fesses, je suis beaucoup plus démonstrative. Non seulement mes cris sont plus stridents et mes larmes plus abondantes, mais je ne peux m’empêcher de danser sur place, de sautiller comme si ces mouvements désordonnés pouvaient contribuer à atténuer la douleur. Je ne suis plus seulement ce corps immobile frappé par la main de mon mari, je deviens une femme qui s’agite, crie, hurle parfois, piétine, laisse ses seins balancer et s’agiter au rythme de ses mouvements irrépressibles.D’autant que le rituel est, lui aussi, plus spectaculaire. Surtout quand Ed décide d’utiliser celle qu’il appelle « Jane ».
                                               Le rituel de « Jane »
C’est le petit nom que mon mari a donné à la cane qui est toujours rangée dans le porte parapluie de l’entrée. Comme il s’agit d’une cane avec un manche recourbé, celui-ci peut tout à fait être confondu avec celui d’un parapluie ou d’une simple cane de marche. Et il est probable que bien des visiteurs, même s’ils ont eu à déposer leur parapluie à côté d’elle, ne l’aient pas remarquée. Quand Ed fait le choix d’une fessée avec cet instrument si typiquement « british » il me faut aller moi-même le chercher et le lui rapporter comme en offrande, ou pour mieux signifier mon acceptation de ce qui va suivre. De plus, il ne s’agit plus seulement d’être déculottée et allongée au travers des genoux de mon homme.  Quand je vais chercher « Jane » ce n’est pas seulement « bare ass », mais « naked » , toute nue, « à poil » comme disent les français. Quand mon mari, parfois d’entrée, d’autres fois après une première fessée à main nue, lance « En held for Jane, please May !” Je sais qu’il me faut  immédiatement me débarrasser de tous mes vêtements.  Je retire alors ma robe ou ma jupe – il est très rare que je porte un pantalon – mon haut, mais aussi ma culotte et mon soutien gorge. Quand je porte un collant, je fais de même avec lui, alors que quand il s’agit de bas, avec ou sans porte – jarretelles, Ed tient à ce que je les garde. Mais c’est quand même toute nue que je dois aller dans l’entrée et ramener « Jane » posée sur les paumes de mes deux mains. Bien sûr, nous sommes mariés depuis plus de vingt ans, être toute nue devant mon mari ne me traumatise pas. Mais traverser la pièce ainsi, totalement à poil, avec le regard de mon homme sur mes fesses, et surtout revenir, de face, les seins et surtout la chatte exposée, cela reste une vraie épreuve. Je sais que mes seins se balancent au rythme de mes pas. Et, devant ainsi porter « Jane » les bras tendus devant moi, je ne peux évidemment même pas mettre une main devant ma touffe. Sans même qu’Ed ait à me le demander, je baisse les yeux quand je lui tends l’instrument. Quand il l’a en main, il s’en sert pour m’indiquer la chaise qu’il à posé au milieu du salon. Je me place derrière le dossier, et, encore sur un signe de « Jane », je me penche par-dessus et je pose les mains à plat sur le siège. Si je n’ai pas les jambes assez écartées à son goût, un petit coup sur l’intérieur des cuisses me rappelle à l’ordre. Je ne peux pas ne pas savoir qu’en les écartant comme il me l’indique, je fais aussi que ma raie culière va s’entrouvrir. Savoir qu’ainsi mon petit trou est visible reste, même après tant d’année, une vraie épreuve avant même que « Jane » ne commence sa danse sur mes fesses. La seule idée qu’il puisse m’être imposée une telle humiliation devant quiconque m’apparaissait évidemment impensable.
                               Et pourtant …
Mais Ed ne m’avait en rien laissé entendre que son intention était def aire découvrir de tels moments à Hélène, et je n’allais pas prendre le risque de lui demander s’il y pensait. D’ailleurs, il n’avait même pas dit vraiment qu’il voulait quoi que se soit. Il avait juste émis une hypothèse, et il n’y revint pas, comme si cette réflexion était sans importance. La décision d’aller plus loin m’appartenait donc, et à moi seule. J’hésitais longuement, puis j’adressais à Hélène un message qui ne m’engageait à rien :
                De Mary B
                à Hélène F
                Bon jour, Hélène. Ed et moi t’adressons nos amitiés et espérons que tout va bien pour toi.

Et nous commencèrent ainsi un dialogue à distance :
                Bonjour Mary. Contente de ton message qui me rappelle les bons moments passés avec vous.
                Je suis contente que vous ayez aimé ces moments. Ils ont été aussi riches pour nous deux.
                Vraiment ?
                Vous en doutiez ?
                Je n’étais pas sure qu’ils aient été un moment agréable pour vous, Mary.
                Je n’ai pas dit agréable, et en effet vous avez bien pu constater qu’ils ne l’étaient pas vraiment pour moi.  Vous avez aussi bien compris que, si vous n’aviez pas été présente, ce qui s’est passé ce serait quand même passé, et que ce n’était pas la première fois …
                Cela vous était déjà arrivé dans les mêmes circonstances ?
                Oui … et …non ! J ou L
                ???
                Oui …ou plutôt … non, ce ‘était pas la première fois que … que mon mari  agissait comme il l’a fait ce soir là. Loin de là. Et non … ou plutôt …oui, c’était la première fois que ce n’était pas dans l’intimité. Voilà.
                Merci de votre franchise. Je vous ai trouvé très courageuse. Et j’ai bien compris que cela n’était pas facile, et que c’était une preuve de confiance.
                Nous avons ainsi échangé, soit en « tchat » soit par messages pendant plusieurs semaines. Comme nos entreprises ne prévoyaient pas de nouveau stage avant plusieurs mois, j’ai fini par confirmer notre invitation à passer un long week-end chez nous. Hélène m’a confirmé que cette perspective lui agréait tout à fait. Mais elle m’a quand même demandé :
                Vous êtes sure que vous le souhaitez vous aussi, Mary ?
                Bien sur. Soyez tout à fait rassurée, Hélène, l’invitation est sincère, et je mesure bien ce à quoi elle m’engage. Ed y tient beaucoup lui aussi, mais pas vraiment lui surtout ni seulement. C’est bien à vous, et à vous seule de choisir si vous voulez vous engager dans la poursuite de la découverte de nos pratiques, chère Hélène.
Et quinze jours plus tard, Hélène venait passer quatre jours chez nous.
                               
Hélène
                                De ma propre volonté.
Quand j’ai accepté l’invitation de Mary, elle ne m’avait pas dit explicitement qu’elle avait lu le récit de la soirée que j’avais publié sur le site. Je ne suis pas sure que, si je l’avais su, j’aurais pris la décision de passer ce week-end chez eux. SI je l’ai fait c’est d’abord parce que Mary affirmait clairement que c’était aussi son choix, et pas seulement celui de son mari. En même temps, il était clair qu’elle n’envisageait pas un instant qu’il s’agirait d’un week-end « ordinaire ». Même si elle restait dans une certaine ambiguïté, le fait qu’elle souligne que c’était « aussi » mais pas « seulement » qui souhaitait ma visite indiquait clairement qu’elle savait que son mari avait bien l’intention de poursuivre dans la voie dans laquelle il s’était engagé. Et dans laquelle il l’avait engagée elle aussi, et moi aussi !
En même temps, en acceptant cette invitation, non seulement j’acceptais, mais aussi, pour être franche, je souhaitais, que me soit proposé la poursuite de la découverte de ces fameuses « traditions familiales ». N’ayons pas peur des mots, je savais fort bien que passer de nouveau quelques jours chez Ed et Mary, c’était accepter, sinon souhaiter, assister une nouvelle fois à ce que le mari de Mary nommait si plaisamment les « traditions familiales »  Mais la première fois, j’avais, en quelque sorte été mise devant le fait accompli. Ed avait flanqué une fessée à son épouse, je savais maintenant qu’elle y été en quelque sorte habituée. J’étais présente, et je pouvais me dire que j’y avais assisté presque « à l’insu de mon plein gré » Cette fois, si j’allais chez eux, je savais ce à quoi j’assisterais. Non seulement je l’acceptais par avance mais en vérité, je ne pouvais me le cacher à moi-même, je le souhaitais.
                                Ou de la volonté de Mary ?
Accepter l’invitation de Mary et d’Ed, c’était comme si je disais à mon amie :
« Bien sur ma chère Mary, je vais venir, j’ai hâte de vous revoir, j’ai hâte de voir ton mari te tanner la peau des fesses, j’ai hâte de te voir le cul nu, j’ai hâte d’entendre les claques sonner sur tes fesses, de les voir rougir. »
Ou comme si je disais à son mari :
« Monsieur, c’est avec grand plaisir que je vous verrais fesser ma copine jusqu’à la faire pleurer. Mary est mon amie, mais je me réjouis par avance qu’elle soit fessée jusqu’aux larmes, qu’elle doive nous montrer une nouvelle fois ses fesses. »
Mais, après tout, c’était bien Mary qui m’invitait, même si elle ne m’avait pas caché que l’initiative était aussi celle de son mari. Et elle ne m’avait pas caché non plus qu’elle était tout à fait consciente de ce à quoi cette invitation l’engageait. Sans nous concerter, nous avions fait l’une et l’autre le choix de parler à demi-mots. Mais nous savions aussi l’une et l’autre que nous nous comprenions. M’inviter à passer quelques jours chez eux, c’était presque comme me dire :
« Viens me voir prendre ma fessée, Hélène. Mon mari va m’en flanquer une carabinée, et je tiens à ce que tu y assistes. Viens donc chez nous, viens prendre l’apéritif, je t’offre la vue de mon cul comme amuse – gueule. Je vais être déculottée, je vais être fessée, avoir le cul mis à vif, je vais crier ma douleur, je vais pleurer, je vais avoir les fesses rouges e brûlantes. Il faut absolument que tu sois présente. »
Après tout, si elle le voulait, pourquoi aurai-je refusé ? Le sort en était jeté, j’adressais un nouveau mail à Mary lui annonçant mon arrivée :
                Bonjour Mary, merci de votre aimable invitation. C’est avec beaucoup de plaisir que je retrouverais votre foyer.
                Ed et moi-même nous nous réjouissons de votre décision, Hélène. Ed me demande de vous dire qu’il se fera un plaisir de vous faire mieux connaître la Grande Bretagne et les traditions de ses habitants.
                Je l’en remercie par avance, et vous encore plus bien sur, à condition bien sur que ce soit aussi ce que vous souhaitez, Mary.
                Laissez donc les choses se faire, Hélène. Je suis sure que vous serez à la hauteur.
Notre dialogue s’arrête sur ces mots que je renonce à me faire expliquer. Et dix jours après je suis chez eux.

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