samedi 19 mars 2011

Correspondance n° 7

« Correspondance »

Chapitre 7 :

Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Caroline réponds à la lettre de son amie Anne Charlotte, qui lui a fait découvrir qu’elles n’étaient pas les seules épouses de leu monde à avoir parfois les fesses claquées par leurs époux. Elle brûle d’en savoir plus, mais elle expose aussi sans rien cacher le trouble qu’elle ressent quand son mari la prive de culotte

Ma bonne amie,

Si j’en crois votre dernière lettre, nous allons bientôt pouvoir fonder une amicale des épouses de maris sévères ! Et il me semble bien que votre nouvelle jeune amie mériterait sans conteste d’en prendre la présidence, si toutefois les titres sont distribués en fonction des « mérites »Finalement, si nous nous comparons à elle, nos maris sont presque de doux compagnons ! Certes, je ne peux mesurer la sévérité des fessées que reçoit cette jeune épouse à la seule lecture d’un récit de deuxième main en quelque sorte. Mais si cuisantes que soient celles que je reçois de mon cher époux, au moins le sont elles toujours reçues dans la stricte intimité de notre ménage et, fort heureusement, vous êtes la seule à connaître ce coté de ma personnalité. Et si vous ne m’avez rien caché, il en est de même pour vous ? Mais comme, de votre coté, vous semblez être la seule de nous trois à connaître la morsure des lanières, je vous intronise sans barguigner vice-présidente (mon Dieu que ce mot vous va bien !) et je vous assure que je ne tiens pas à ce que les progrès éventuels de mon mari m’amènent à revendiquer une place plus éminente. Car il progresse, le bougre ! Pas vraiment en sévérité, mais au moins en imagination. Je m’explique. Je vous ai raconté comment, lors d’une fessée bien méritée et presque provoquée, il m’avait interdit de remettre ma culotte avant de partir à cette soirée. Tout au long de celle-ci, c’est donc à la fois les picotements consécutifs à la manière dont il avait été traité, et le contraste avec l’air frais arrivant directement sur lui, qui ont fait que je ne pouvais penser à autre chose qu’à mon pauvre derrière. Je sais que vous pouvez comprendre la difficulté de suivre une conversation on à bâton rompus avec les fesses encore brûlantes. Il me fallait en plus faire attention à ne pas grimacer quand je changeais de position. J’entends déjà votre objection, je n’avais qu’à ne pas rester assise. C’est vrai que dans les heures qui suivent les séances dont son tant amateurs nos époux, il est préférable de rester debout. Sauf que je vous assure qu’aller et venir au sein d’un groupe avec l’air tant soit peu naturel n’est pas si facile quand il vous manque une pièce de vêtement certes petite mais … essentielle ! Bien sur j’avais une jupe assez longue pour qu’en aucune manière l’absence de la petite culotte ait pu avoir des conséquences sur ma pudeur. Mais vous ne pouvez pas savoir combien cette absence est présente à l’esprit. Chaque fois que j’ai du me lever, j’avais le sentiment que toute l’assemblée allait savoir que j’étais nue sous ma jupe. Et quand, au hasard d’un buffet, un ou une autre convive m’effleurait le dos je sentais une sueur froide jusqu’au creux de mes reins. Je dois d’ailleurs à la vérité de dire que mon cher mari, pas les quelques plus ou moins discrètes caresses prodiguées à mon envers n’a pas contribué à ce que j’oublie l’état de celui-ci. Et peut-être la qualité de la conclusion dont je pense vous avoir déjà fait état, n’est elle pas sans rapport avec le fait que Monsieur avait su pendant toute cette soirée mondaine et pour tout dire quelque peu ennuyeuse que sa chère moitié cachait un derrière tout rouge sous sa sage jupe grise ! Je le pense d’autant plus que ce qui avait été, me semble-t-il, une décision ponctuelle, motivée par le fait que j’avais été fessée à la va-vite presque sur le seuil de notre maison, est devenu très rapidement une habitude, pour ne pas dire une règle. Bien sur, déjà auparavant, quand il arrivait à mon mari de se montrer autoritaire le soir à la maison, il m’était arrivé, sans même qu’il ait besoin de m’y contraindre, de ne pas remettre ce que j’avais du retirer pour lui laisser libre accès à son terrain d’activités. D’autant que le plus souvent il l’avait fait dans notre chambre alors que j’avais déjà revêtu ma tenue de nuit. Il a d’ailleurs eu, un soir, l’élégance de me dire que s’il regrettait de ne pas avoir à baisser cette petite culotte il me trouvait « craquante » quand il avait a relever ma longue chemise de nuit en pilou. Dois-je vous avouer que j’en avais été fort fière ? Et même quand il m’était arrivé de recevoir ce qu’il estime mon du au rez - de -chaussée, dans son bureau le plus souvent, alors que nous étions seuls à la maison, je ne m’imposais pas le frottement d’un slip sur le postérieur ainsi mit au vif. D’autant que cela permet à Monsieur, parfois, comme le votre le fait aussi me semble-t-il, de soulever la jupe ou la robe, voire de me demander de le faire, pour juger de l’évolution des couleurs de ce qu’il a appelé un jour « le soleil couchant ». Mais maintenant, c’est pour lui une conséquence quasi obligatoire de la fessée : je suis « interdite de culotte » Ainsi il m’arrive d’être punie un soir et de l’entendre dire, en conclusion de la séance, « et demain tu es privée n’est-ce pas ? » Et croyez moi, il veille à ce que son ordre soit respecté. La première fois qu’il a lancé ce commandement, j’ai pensé qu’il plaisantait, et en tout cas le lendemain la chose m’était sortie de la tête. Mais quand il est rentré, le soir, avant même de m’interroger sur ma journée, il a plaqué ses mains au « bon endroit », a froncé les sourcils, relevé à la volée le bas de ma robe, et découvrant la petite culotte que j’avais enfilée, sans penser à mal, le matin, il s’est écrié que « puisque j’avais décidé de ne pas obéir » il allait s’expliquer plus clairement. Et j’ai pris derechef une fessée mémorable qui m’a enlevé toute envie de remettre un slip non seulement le soir même mais à chaque fois qu’il me l’interdirait. C’est ainsi des jours entiers qu’il me faut me passer de ce petit morceau de tissus fin dont on ne comprend l’importance … que quand on en est privée. Quand je reste à la maison, ma fois, c’est de peu d’importance. Mais quand nous sortons le soir, c’est arrivé plusieurs fois, ou quand il lui prend la fantaisie de se montrer sévère à l’heure du déjeuner alors que je visite des amies l’après-midi, je revis ces heures d’angoisse au cours desquelles je ne cesse de me demander si « ça » ne pourrait pas se voir !

Mais j’ai assez parlé de moi ! parlez moi donc de vous, ma chère, e surtout, parlez moi encore de cette petite Lucie . Je vous avoue que je brûle d’en savoir plus sur cette fessée reçue devant autrui. Et plus encore sur celle reçue par une autre épouse, jusque là épargnée si j’ai bien compris. Vous en a –t-elle dit plus ? J’attends votre prochaine lette avec l’impatience que vous devinez, et je vous embrasse en vous suggérant d’embrasser en mon nom cette gentille Lucie !

Votre tendre

Caroline

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