vendredi 18 septembre 2009

histoire de fessées. 1 "Entre nous"

Chapitre 1
"A NOUS DEUX "


Il m’arrive de recevoir la fessée de mon mari depuis le début de notre mariage. Et même un peu avant, puisque celui qui allait devenir mon époux a tenu, comme il me l’a expliqué, à ce que “tout soit clair” entre nous avant que nous passions devant Monsieur le Maire. Ainsi il a saisi un quelconque prétexte pour m’en coller une quelques mois avant notre mariage. J’ai bien sur découvert combien une fessée pouvait cuire. Mais, il me faut bien me l’avouer même si je me le suis caché sur le moment, j’ai aussi ressenti le trouble qu’elle provoque. Et comme je ne l’ai pas quitté dés cette première expérience, j’ai, en fait, accepté que la fessée entre dans notre vie et en fasse en quelque sorte partie. Et depuis, il s’est rarement passé un mois sans que je me retrouve les fesses à l’air et copieusement chauffées par la main de mon mari.
Il faut le reconnaître, jamais vraiment sans raison, ou en tout cas sans une justification. Ces fessées me font toujours aussi mal, je ne suis en rien devenue masochiste, mais je ne peux nier qu’elle me troublent toujours autant. Et surtout, tout bien pesé, il me semble que recevoir ce qu’il est convenu d’appeler d’un drôle de terme, “ une bonne fessée ” est bien souvent préférable aux disputes interminables et aux bouderies que connaissent beaucoup de mes amies. Bien entendu, aucune de celles – ci ne sait que, chez nous, les inévitables conflits conjugaux se règlent à coup de claques sur les fesses. Je en doute pas qu’elles seraient du mal à croire que celle qu’elles connaissent comme une femme moderne active et indépendante se fait régulièrement déculottée et se frotte les fesses rougies en pleurnichant. Du reste il ne m’est jamais venu à l’esprit de leur faire partager ce que je considère comme un aspect strictement personnel de notre vie de couple. Et qui l’est resté jusqu’à ce week – end “ en amoureux ” passé dans un charmant petit hôtel de Bourgogne.
J’adore ces escapades, tout en sachant pertinemment que je ne passerait pas ces trois jours sans que mes fesses soient portées au rouge vif. Non que mon mari déroge à sa règle et m’en flanque une sans raison. Mais je sais que je ‘en ai pas reçu depuis plus d’une quinzaine de jours, alors qu’il aurait eu des raisons tout à fait valables de m’en coller au moins deux ou trois comme il le fait régulièrement. A vrai dire je m’inquiète même de ces deux vendredi soir – jour où il affectionne, selon son expression favorite, de “ mettre les pendules à l’heure ” - passés sans qu’il me demande de le rejoindre au salon. Je sais que c’est qu’il engrange et qu’il ne manquera pas, au moment qu’il aura choisi, de cumuler toutes celles auxquelles il a renoncé pour une séance plus marquante, au sens propre du termes pour mon derrière. Du reste je ne peux pas me faire ma moindre illusion puisque, alors que nous envisageons les visites à faire durant ces trois jours, et les restaurants que nous choisirons, il m’indique avec son petit sourire habituel : “ Mais n’oublie pas qu’avant le dîner nous avons à faire nos comptes … ” Je n’ai pas besoin de répondre, il ne pose pas de question, et je sais qu’il n’attendra pas d’avoir défait les bagages pour se mettre à l’œuvre.
En effet, arrivé à destination, vers 18h30, nous prenons à peine le temps de prendre un verre dans le parc et nous montons dans la chambre. Une charmante chambre, un peu vieillotte, avec son grand lit couvert de cretonne grenat et un petit fauteuil crapaud assorti. Les valises à peine posées, il s’y installe. J’ai compris qu’il ne patientera pas plus longtemps. Mais je connais trop les effets d’une fessée pour ne pas demander, sans avoir à faire allusion à ce que je sais inéluctable, : “ je peux aller faire pipi ? ” Magnanime il opine du chef, mais au moment où je vais fermer la porte il lance quand même “ mais tu me fais attendre … ” J’ai déjà compris que cela ma vaudra un petit supplément. Mais l’expression “ une fessée à faire pipi par terre ” n’est pas sans fondement, et je préfère prendre ce risque plutôt que celui de la recevoir la vessie pleine ! Au passage j’en profite pour prendre la culotte propre que j’ai glissée dans mon sac. Sachant ce qui allait arrivé, j’ai pris cette précaution. Je sais que, pour lui, l’instant où il baisse la culotte est le moment fort de la fessée. Autant qu’il le fasse avec un slip frais, tant pour lui que pour ma coquetterie. Quand je reviens dans la chambre, il n’a pas besoin d’expliquer longuement. Il se contente d’un :
- Tu viens te mettre en place ma chérie ?
Et je m’approche de lui. Je m’allonge au travers de ses genoux, cherchant la position la moins inconfortable. Tant qu’à avoir les fesses meurtries, mieux vaut éviter de souffrir, en plus, de courbatures. Heureusement le fauteuil est assez bas pour que je puisse poser les mains sur le sol. J’ai bien la tête un peu basse, mais je sais que je serais stable et en plus cela m’évitera l’envie parfois presque irrépressible de tenter de protéger mon postérieur de mes mains. Depuis longtemps il n’en n’est plus à commencer la fessée par dessus la jupe. Ce genre de préliminaire était bon quand il m’estimait une novice. Quand je porte une jupe droite, je lui facilite la tâche – et je protège les coutures – et la relevant un peu moi même. Aujourd’hui j’ai choisi une jupe en corolle, il peut donc sans danger la remonter au dessus de mes reins. Et immédiatement il se met à frapper à petites tapes sèches sur la culotte jaune qui, je le sais, moule parfaitement mon derrière. Il est vrai que celui ci est assez confortable pour tendre comme il faut un sous – vêtement. Je n’aime pas les strings, j’ai donc choisi au contraire une culotte plutôt couvrante, qui protège la presque totalité de mon généreux popotin. Une telle culotte protège peut –être la pudeur, mais n’atténue quasiment pas la brûlure des claques. Si celles qui m’atteignent sur la partie à nu du derrière sont plus piquante, c’est surtout parce qu’elles frappent sur le côté des fesses, là où la peau est plus fragile et plus sensible .
Aussi quand, après une cinquantaine de claques, il passe les doigts sous l’élastique et fait glisser mon slip, je ne crains pas vraiment une douleur plus cuisantes. Par contre il change de rythme, et se met à lancer les claques plus espacées, mais aussi plus appuyées. Sa main bien ouverte frappe alternativement une fesse puis l’autre, lentement, méthodiquement. Ainsi chaque nouvelle claque a le temps de s’étaler, comme une goutte de pluie sur un sol chauffé par le soleil. La douleur devient plus vive, et j’ai du mal à réprimer un petit cri chaque fois que sa main s’abat sur mon pauvre derrière. Mais surtout la chambre est comme emplie par le bruit des claques.
Il m’est arrivé de recevoir le martinet, qu’il me flagelle avec une ceinture, et même avec une sorte de balais de verges. C’est plus douloureux mais infiniment moins bruyant. Une fessée à la main, elle, est terriblement bruyante. Or, soudain, quand après une série de claques crépitantes, lancées de plus en plus vite, comme un roulement de tambour, il s’interrompt un instant, j’entend avec terreur, des voix dans le couloir. En un éclair j’ai le temps d’enregistrer qu’ils parlent en ne langue étrangère, l’allemand me semble – t – il. La main a repris son va et viens impitoyable avant que j’ai pu dire à mon mari ce qui maintenant me taraude : “ Si je les entends, eux aussi … ” Mais pour le faire arrêter il faudrait crier, donc faire encore plus de bruit … Je subis donc une nouvelle rafale en essayant, au contraire, de serrer les dents et de ne plus laisser échapper me moindre cri.
Considère – t – il que je ne me laisse pas assez aller, ou est il presque vexé par cette résistance ? Toujours est il qu’il accentue encore la force des coups. Mais paradoxalement, en frappant plus sèchement, sa main fait peut être un tout petit peu moins de bruit. Elle couvre maintenant toute la surface de mes fesses, de la taille jusqu’au pli des cuisses. Je parviens tant bien que mal à m’empêcher de crier, mais je sens monter du fond de ma gorge un irrépressible sanglot. Tout mon corps tressaute, puis, brusquement, les larmes déferlent. Je pleure à chaudes larmes. C’est toujours le signal pour lui que la fessée a atteint un stade qu’il ne lui faut pas dépasser. Mais jamais il ne s’arrête dés les premières larmes. Comme il me l’a expliqué il a fort longtemps, il importe que ce soit celui qui donne la fessée qui décide du moment où elle cesse. Il m’applique donc encore quelques claques, que je sais être les dernières. Je sais aussi que je ne suis plus capable de serrer les fesses. Il claque maintenant à toute volée une pauvre masse tressautante, inerte, presque devenue molle. Quand, enfin, il arrête la fessée, je ne m’en rend compte qu’après quelques secondes. Je continue à pleurer sans pouvoir m’arrêter, avant de me relever en reniflant. Ma culotte est restée roulée sous mes fesses mais ma jupe retombe. Je me tourne alors vers lui et avant d’oser lui parler de ces voix entendues dans le couloir je demande : “ je peux ? ” et il me répond en souriant : “ oui ”. Alors seulement je passe les mains sous ma jupe pour tenter d’atténuer la cuisson de mes fesses en les frottant doucement.
Naguère, il m’est arrivé de le faire sans en demander l’autorisation. Cela m’a valu immédiatement une nouvelle fessée, et depuis je ne m’y risque plus. Mais déjà il demande – soyons précis il exige - : “ montre ! ” Je n’ai pas besoin de demander d’explication. Docilement je me retourne, et je relève ma jupe pour qu’il puisse se délecter de la vue de mon postérieur cramoisi. Attitude difficile pour une femme qui reste indécrotablement pudique, attitude humiliante, sûrement. Mais je sais qu’il se repaît de cette vision, je sais qu’elle le trouble et le fait chavirer. Comment n’en ressentirai – je pas, aussi, une forme de fierté ? Mes sanglots se calmant, je peux enfin articuler : “ Il y a vais des gens dans le couloir tu sais… ” Il se contente de répondre : “ et alors ? ” A la réflexion, je comprend que c’est pour m’obliger à lui préciser : “ ils ont pu entendre… ” Ce qui n’amène de sa part que cette réponse : “ Ils font ce qu’ils veulent, nous faisons ce que nous devons faire chez nous, ma chérie. Mais ne t’en fait pas nous allons faire mois de bruit ”. Et là dessus il se lève,. Il me laisse le temps de me reprendre, dépose même un doux baiser dans mon cou, caresse doucement mes fesses, et susurre à mon oreille : “ il est magnifique comme ça tu sais ”.
Comment ne pas se détendre devant un tel compliment murmuré d'une voix si chaude et si émue ? Mais l’accalmie n’est que de courte durée, il s’éloigne, ouvre son sac de voyage et en sort le martinet qui nous accompagne dans chacun de nos voyages. J’aurais du m’en douter, la séance n’est pas terminée. Sa voix est encore presque tendre quand il ordonne : “ prépare toi, présente le bien ” et qu’il précise “ maintenant, il ne tient qu’à toi que cela ne fasse pas de bruit ”.
J’hésite un instant, il me désigne d’un geste le fauteuil qu’il a quitté. Je comprend ce qu’il veut, et de moi même je me place derrière, les mains appuyées sur l’assise, le ventre posé sur le dossier. Dans ma précipitation j’ai oublié de d’abord découvrir mes fesses. Il me le rappelle d’une voix qui n’a déjà plus le même ton : “ retrousse et montre ton cul ! ” Il n’est jamais vulgaire, mais ce genre d’ordre, même presque murmuré, m’électrise.
Vivement je remonte ma jupe au dessus de la taille, et je prend garde à la coincer sous mon ventre pour qu’elle ne risque pas de retomber. Il ne m’a pas échappé que, placée ainsi, mon derrière se reflète juste dans la glace murale au dessus de la petite table de la chambre. Je sais qu’il adore se regarder me fesser… Je ferme les yeux dans l’attente de la première salve. Mais, maintenant, il prend son temps.. Un nouvel ordre claque : “ écarte un peu et montres le mieux que ça ! ” J’obtempère et je cambre les reins pour faire ressortir encore plus impudiquement encore cette lune qui va maintenant être fustigée. Auparavant il laisse flotter doucement les lanières sur mes épaules, les faisant descendre lentement le long de ma colonne vertébrale. Je sens que, malgré moi, ma respiration s’accélère et que mon dos se hérisse de chair de poule. Les lanières viennent se perdre dans la raie de mes fesses et soudain … Vlan ! le martinet s’est abattu brusquement sur ma fesse droite. Surprise je lance un cri aigu : “ Aie ! ” Il n’en a cure, et déjà l’autre fesse est flagellée à son tour. Je rentre mon cri dans la gorge mais ne peut empêcher une sorte de grognement à chaque fois que les lanières viennent cingler ma peau.
Le silence de la chambre n’est plus troublé que par l’alternance du bruit mat de la chevelure de cuir sur mon épiderme et mes “ oupff ” étouffés. Sauf quand il vise le gras des cuisses, là où la peau, peut être moins habituée ou simplement plus fine, semble se déchirer à chaque cinglement. Sur un derrière déjà porté au vif par la première fessée la douleur devient vite cuisante. Il le sait et je sais qu’il n’abusera pas. Pourtant je met un point d’honneur à résister aux larmes le plus longtemps possible. Il me semble que ne pas le faire serait comme une sorte de trahison. Du reste il n’a même pas besoin d’attendre mes sanglots pour juger de l’approche de mon seuil de tolérance. La couleur de mes fesses, et les traces rougeâtres qui le zèbrent doivent le renseigner suffisamment. De plus je ne peux m’empêcher de piétiner d’une jambe sur l’autre, comme si cette ridicule danse de Saint Guy atténuait en quoi que se soit la cuisson de mes fesses. Je suis quand même en larmes quand, enfin, le martinet cesse son manège. Je reste cependant en position, attendant rituellement son autorisation pour me relever. Mais il se rapproche et murmure “ tout à l’heure tu m’as fait attendre cinq minutes… ”
J’entend qu’il retire sa ceinture, peut être l’instrument qui me fait le plus peur, et qu’il indique : “ autant que de minutes, et tu comptes bien haut ”. Je respire à fond, j’indique d’un mouvement de tête que je suis prête. “ Ouille ! …un ” c’est comme si mon cul avait été déchiré de part en part. “ Aieeee ..deux ” cette fois je ne cherche même plus à rentrer mes cris. C’est trop fort, ça fait trop mal. Je supporterais les cinq meurtrissures de cette bande de cuir si mordante, mais il me faut exhaler la douleur par un cri. “ Hééé ! trois ” Du reste je ne pense même plus à ces voisins qui pourraient m’entendre, je suis au delà. Plus rien ne compte que ce labourage de la peau de mes fesses “ Ouhhhhh quatre ”. Je ne suis plus qu’un derrière, qu’une masse ronde massacrée, fustigée, la peau à vif. “ Aieeee Aieee …cinq…ouille… ” Cette fois rien ne pourrait m’empêcher de me relever comme un ressort et de sautiller, les mains plaquées sur mon postérieur, le visage ruisselant de larmes, et continuant à haleter en modulant un long “ aie aie ouille ”… Mais déjà il m’a prise dans ses bras, il m’enserre, il m’embrasse, il me dit qu’il m’aime. La tête me tourne, il me pousse vers le lit, je bascule, je réprime un cri quand mes fesses prennent contact avec le couvre – lit.. Je me sens défaillir. Je m’accroche à son cou comme à une bouée. Il se relève, m’emporte en me soutenant sous les fesses. La brûlure revient, fulgurante, mais elle se conjugue avec la déferlante de mon plaisir.
La douche fraîche a à peine calmée le feu de mon arrière train, et j’ai bien pris soin de les sécher seulement en les tamponnant doucement avec une des moelleuses serviettes de l’hôtel. Il faut pourtant bien nous préparer pour aller dîner, il est déjà presque vingt heure trente. Comme l’établissement est assez chic il nous faut choisir nos tenues en conséquence. Mon mari s’est préparé le premier, chemise blanche sans cravate et veste gris anthracite. Pour ma part, toujours enroulée dans ma serviette, je tire de ma valise une petite robe noire toute simple, plutôt courte comme il aime mais sans excès, et dont le décolleté accentué m’impose un soutien gorge ballonnet. Sans même qu’il ait à me le suggérer j’ai décidé de porter des bas – il en est fou – avec le porte – jarretelles gris perle comme le haut et la culotte. Mais au moment où je vais passer cette dernière, sans enlever la serviette histoire de ne pas risquer de donner de nouvelles idées à mon chéri, celui – ci me dit en souriant : “ non non, tu sais bien qu’après notre petite séance de tout à l’heure tu ne la supporteras pas ” Je sais bien qu’il n’a pas tout à fait tort, et que le seul frottement du tissus sur mes fesses cramoisies serait pénible, mais de toutes façons il me faudra bien rester assise. Mais quand je lui en fait la remarque il me rétorque : “ et bien tu tâchera quand même de ne pas trop gigoter, sinon tout le restaurant saura que tu a le cul en feu ma petite ! ” Ce ne serait pas la première fois que je dînerais sans slip, il m’est même arrivé d’aller – sur ses instructions bien sur – m’en délester au beau milieu d’un repas. Mais j’ai les fesses si chaudes qu’il me semble – même si c’est stupide – que l’absence de sous – vêtement serait plus visible. Mais rien n’y fait, je renonce même à argumenter, sa décision est prise, je sais déjà que je passerait cette soirée sans slip.
A vrai dire j’aurais pu le deviner sans qu’il l’exige. C’est presque une règle pour lui, après la fessée la journée se passe cul nu. Et comme il lui est arrivé, exceptionnellement il est vrai, de m’en coller une le matin avant de partir au bureau, j’ai alors passé la journée ainsi. Et après tout il me souvient de cette soirée chez des amis alors que j’avais pris ma fessée après le déjeuner. J’avais eu toute les peines du monde à éviter soigneusement les fauteuils trop bas et surtout, plus tard les rocks endiablés, faute que quoi les assistants eurent pu constater … Ce soir, franchement, ma robe n’est pas si courte que le risque existe vraiment. C’est donc finalement sans trop d’appréhension que j’entre au bras de mon mari dans la salle de restaurant. Une de ces salles très cosy, avec les bougies qui éclairent faiblement les tables et le feu qui crépite doucement dans une cheminée monumentale. La maître d’hôtel nous désigne notre table, prés de la fenêtre qui donne sur le parc. Les tables sont assez éloignées les unes des autres pour que l’on puisse converser sans entendre et sans être entendu, standing oblige. La table la plus proche est occupée par trois jeunes gens, un garçon et une fille d’une trentaine d’année. Je remarque immédiatement que l’une d’elle arbore un décolleté fracassant, et je capte aussitôt que mon mari n’a pas manqué d’y jeter un regard attentif en passant. Occupés par leur conversation animée ils n’ont pas fait attention à nous et notre discret “ bonsoir ” est resté sans réponse. Par contre, quand nous nous installons à notre table, la femme d’un couple un peu plus âgé, placé un peu plus loin nous adresse un sourire charmant et son mari se retourne et nous souhaite le bonsoir.
Ils semblent étrangers, néerlandais ou allemands peut – être, mais il est vrai que la plupart des clients le sont semble – t – il. Le repas est fort agréable, la cuisine délicate et le vin que mon mari a choisi tout à fait délicieux. La musique d’ambiance aidant mon cher époux se comporte en cavalier charmant, avec compliments murmurés, main prise dans la sienne et sourires ravageurs à l’appui. Alors que nous entamons notre plat principal quand la dame qui nous a salué quitte sa table et se dirige vers le bar, visiblement pour se rendre aux toilettes. Quand elle repasse prés de notre table, sans un regard pour nous, mon mari attend qu’elle ait rejoint sa place et me murmure : “ je te parie qu’elle n’en a plus … ” Je hausse les épaules en souriant et en répliquant : “ Tout les hommes n’ont pas tes perversions tu sais mon chéri. ” Mais je ne peux pourtant m’empêcher de me retourner et de regarder vers leur table. Elle est déjà assise et a repris sa conversation avec son vis à vis. Est elle vraiment plus rose que tout à l’heure ? Ou est – ce une illusion ? Ou bien, plus probablement l’effet du feu de bois et du vin de Bourgogne. Mon mari n’y reviens plus, mais quand, le repas terminé, le couple quitte la table, je me surprend à regarder la robe de la dame. Une robe très habillée, bien plus longue que la mienne, mais largement fendue sur le côté. Mon mari a surpris mon regard et me souri en disant tout bas “ je suis sur qu’elle est dans la poche du monsieur ”.,Puis, sans attendre ma réponse, il change de sujet, et n’y reviens pas jusqu’à la fin du repas La soirée se termine de manière tout aussi agréable, petite promenade romantique dans le parc puis un gentil câlin, tendre, langoureux, sans la moindre allusion à nos activités de l’après- midi.

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