Alain ELoge
Manuel de fessée
pour les couples
“Il n’est rien de plus beau qu’un derrière que l’on va
fesser,
Si ce n’est celui qui vient de l’être.
En
amical hommage
Table
des matières
« La fessée est un bloc »
Le présent traité s’adresse
évidemment aux couples qui considèrent la fessée conjugale comme un élément de
la vie conjugale accepté par les deux membres. Il est en effet nécessaire de
souligner que, si la fessée est toujours décidée par le l’homme, tant en ce qui
concerne le moment où elle sera donnée que sa sévérité et sa durée, elle ne
reste dans le cadre du présent traité que si, consciemment et sans ambiguïté, la
femme a accepté la règle. Il est tout aussi évident que la fessée telle que
conçue ici n’a strictement rien à voir avec tout ce qui pourrait s’apparenter à
de mauvais traitements ou avec une violence à l’encontre de celle qui la
reçoit. Ce qui ne doit pourtant pas faire ignorer ni à celui qui va la donner
qu’à celle qui va la recevoir que la fessée n’en est une que dans la mesure où
elle est, il faudrait écrire elle est aussi, source de douleur. En effet si la
fessée telle que nous l’abordons ici n’a aucunement pour but de faire souffrir
celle qui la reçoit, elle ne saurait pour autant la recevoir sans douleur. Nous
ne traitons en effet pas ici de quelques caresses un peu appuyées que peuvent
s’échanger des amants dans le feu de l’action amoureuse, ni même des simulacres
de punition dans le cadre d’une mise en scène pour pimenter ces moments. Pour
le dire d’une manière un peu synthétique, les fessées dont nous traiterons ici
sont celles que reçoivent des femmes consentantes, certes, mais dont la peau du
derrière sera bel est bien traitée sans ménagement. Par ailleurs, ces fessées
seront toujours motivées, justifiées, données et reçues comme des punitions.
Elles n’auraient donc aucune cohérence si elles n’étaient pas craintes pour
leurs effets à la fois physiques et moraux par celles qui les reçoivent. Et si,
encore une fois, elles n’ont pas pour objectif premier de faire mal, elles ne
seront en rien des moments de plaisir ou même des moments anodins pour celles
qui les subiront. Encore que les chemins
du plaisir tant physique que psychique sont d’une telle complexité qu’il faut
bien admettre qu’il puisse ne pas être en contradiction avec la douleur
cutanée. Du reste s’il n’en était pas ainsi les femmes, même consentantes au
sens d’acceptant une pratique qui leur est pénible, seraient en quelque sorte des victimes. Or,
si la fessée est donnée et reçue dans l’esprit de ce traité, il n’en est rien,
bien au contraire. Il est donc vain de chercher constamment à démêler ce qui
relève des mystères du plaisir de ce qui relève de la réalité d’une douleur que
l’on peut à juste titre craindre. De ce que, justement, l’on craint de ce que,
secrètement, on recherche. Oui, la fessée fait mal. Aux fesses d’abord, à la
fierté parfois. Et en même temps, oui la fessée fait partie des pratiques
sensuelles au sein du couple. Au final, il faut prendre la fessée comme
Clémenceau voulait que soit prise la Révolution française, elle est un bloc.
Chaque fessée est une aventure unique
Il n’est bien sur pas deux fessées
identiques. Et même au sein d’un même couple, au sein duquel les fessées sont
fréquentes, chaque fessée est différente de toutes les autres, tant pour l’un
que pour l’autre. Le présent manuel n’a donc en aucune manière pour but de
fournir quelque sorte de marche à suivre que se soit. Il ne saurait, en la
matière, y avoir de modèle ou de mode d’emploi. Chaque fessée est et sera une
aventure unique, tant pour celle qui la reçoit que pour celui qui la lui donne.
Nous n’aurons donc d’autre ambition ici
que de présenter quelques constantes à partir desquelles il appartiendra à chaque
couple de construire son propre parcours à travers ses propres pratiques.
Une
fois posées
ces limites, nous nous proposerons donc d’aborder successivement les
différentes circonstances dans
lesquelles la fessée pourra être reçue,
les tenues qui seront
portées par celle qui la reçoit, les positions dans lesquelles elle la
recevra. Mais aussi les manières de
faire pour celui qui l’applique, les différents moments d’une fessée, sa durée
et sa sévérité, comme les instruments éventuellement utilisés.
Enfin il nous faudra aborder la manière
dont une fessée se termine et ce par
quoi elle peut être suivie.
Des circonstances des fessées dans le couple
Fessées impromptues et fessées annoncées.
Par fessées impromptues, nous
désignerons celles qui sont appliquées au moment même de ce qui les motive.
Celle qui subit ainsi sur l’instant les conséquences de ses actes ou de ses
paroles n’a donc pas pu s’y préparer, ni psychiquement ni matériellement. Tout
comme celui qui administre la fessée immédiatement après l’avoir décidé ne peut
avoir établi auparavant comment elle le sera. La manière dont sera reçue une
telle fessée dépendra donc en grande partie des circonstances, du lieu, de
l’éventuel entourage, mais aussi du temps dont on dispose et bien entendu de la
tenue vestimentaire de celle qui va être punie. Sauf circonstances tout à fait
exceptionnelles, qui imposeraient une fessée particulièrement brève ou qui
interdirait de mettre la dame en tenue pour la recevoir, il conviendra donc
dans toute la mesure du possible d’éviter la simple administration de quelques
claques désordonnées sur le séant de la
fautive. Il est nécessaire que la punie soit en situation de recevoir sa fessée
comme telle. Ce qui impose d’abord qu’elle puisse prendre conscience de la
décision de celui qui va la fesser, et
donc qu’elle puisse se mettre en situation de la recevoir. Il serait en effet
tout à fait désastreux que le fesseur doive, avant de faire ce qu’il a à faire,
maîtriser physiquement celle qui va être fessée. En effet, si, dans le cours d’une fessée, il
peut s’avérer nécessaire de maintenir la dame pour ne pas qu’elle se protège
les fesses de ses mains ou qu’elle ait le reflexe de chercher à se dérober, une
fessée ne peut en aucun cas de transformer en un ridicule combat de catch. Il
importe donc que celui qui va procéder l’annonce sans ambages, même si, dans les couples installés, celle
qui va être fessée aura souvent compris
la décision sans que celui qui va la donner ait à l’exprimer par des mots. Comme
il sera nécessaire que la première se mette dans une posture adaptée à la
circonstance, montrant ainsi par son positionnement, son acceptation de ce qui
va suivre. Si l’environnement le permet, le plus simple est pour le fesseur de
poser un pied sur une chaise ou un tabouret, puis d’amener la fessée à se
pencher, le ventre posé sur la cuisse de son mari. En l’absence de meuble
permettant d’y poser le pied, l’homme pourra se contenter d’amener la femme à
se pencher, puis il la maintiendra sous son bras enserrant son torse. Si la
dame est plus habituée, elle pourra être fermement invitée à se plier en deux
d’elle-même, en posant par exemple les mains sur ses genoux, ou à se pencher
sur un meuble, un radiateur, voire un escalier. De même, sauf là aussi circonstances
tout à fait exceptionnelles, il est incontournable que ce qui va être claqué soit
prestement dénudé. Soit que l’homme trousse sans plus de préalable et baisse la
culotte immédiatement, en général en la laissant juste sous les fesses, soit,
si la punie est habituée à ces pratiques, que l’ordre lui soit donné de
« se mettre en tenue et en position ». Elle mettra donc elle-même ses
fesses à l’air et les présentera à la main qui se chargera de les fustiger.
Dans ces circonstances, la fessée sera souvent courte et drue. Nulle fioriture,
on va à l’essentiel. Le derrière est claquée à toute volée, il prend vite cette
belle couleur rouge vif qu’apprécient les adeptes, puis la dame de reculotte et
remet son vêtement en place pour reprendre le fil de ses activités ordinaires.
Sauf, bien sur, si l’exécuteur fait le choix de compléter la punition par une
privation de culotte, auquel cas la belle finira la journée le cul nu sous sa
jupe. Bien souvent, ce genre de fessées improvisées ne sera qu’une entrée en
matière, et sera suivie, dés que possible par une fessée plus élaborée.
Incertitude
Annoncer une fessée, c’est bien sur
faire savoir à celle qui va le recevoir, qu’elle va la recevoir. Et parfois,
mais pas systématiquement, quand elle va la recevoir. En effet, il peut suffire
qu’elle sache que la fessée est décidée, et donc inéluctable. Il lui faudra
donc vivre les heures, voire les jours qui suivent dans l’incertitude du moment
où ses fesses auront à subir ce qu’elle sait qu’elles subiront. La fessée
constituera en quelque sorte une épée de Damoclés, mais ce n’est pas
véritablement au dessus de sa tête qu’elle sera menaçante. Pour certains
fesseurs, cette période d’attente sans certitude, sauf celle qu’elle sera bel
et bien fessée, fait partie intégrante de la mise en condition de celle qui va
l’être. Et pour certaine punies, l’inquiétude constante est si lourde à porter
que le moment où la fessée tombera sera presque vécu comme une délivrance. Ce
qui était une menace permanente se transforme enfin en réalité tangible.
Difficile à vire, certainement, mais d’une certaine manière moins que la
permanence de l’incertitude.
Ou exactitude ?
Mais on peut aussi faire le choix,
dés l’annonce de la sanction, d’en indiquer précisément le moment de sa
réalisation. Ainsi, par exemple, le fesseur annoncera-t-il le matin avant de
quitter le domicile qu’elle sera fessée le soir à son retour. Ou convoquera la
punie un jour et à une heure précise, qui peut être éloignée de quelques jours
tout au plus. Le temps qui s’écoulera entre l’annonce et les faits sera alors
vécu par la punie comme un temps d’attente. Nulle incertitude, nulle
hésitation. Elle sait que rien ne pourra empêcher que ce qui est prévu
advienne. Dés lors l’imminence de la punition occupera, quoi qu’elle fasse pour
s’en abstraire, chaque minute de son temps. Certains fesseurs aiment à corser l’annonce
de la punition en faisant en sorte que celle qui en sera l’objet l’apprenne,
par exemple, alors qu’elle est en présence de tiers. On imagine assez le
trouble de « l’exécutive woman » devant rester impassible alors que
la voix de son homme lui annonce au téléphone que ce soir elle sera fessée. Ou
découvrant soudainement un mail le lui annonçant.
Une fois déterminé le moment, reste à
déterminer le lieu. Là non plus, pas de règle intangible et valable pour tous.
Tel aimera varier les lieux, et cherchera même à surprendre, tel autre, au
contraire, procédera toujours dans la même pièce, sans même qu’il ait à le
préciser. Dans ces cas là, la seule invitation à le rejoindre dan cette pièce
sera comprise par la punie comme l’annonce de la sanction.
Toutes les pièces de la maison
peuvent accueillir une fessée. La chambre à coucher sera souvent adoptée, en
particulier quand des enfants partagent le domicile. Beaucoup de fesseurs
aiment à opérer sur leur terrain, dans leur pièce favorite, leur bureau par
exemple. Ainsi le seul fait pour la punie de pénétrer dans cette pièce vaut
annonce de fessée. Mais le salon, avec ses fauteuils et son canapé (voir le §
les positions) ou la cuisine avec ses instruments culinaires (voir le § les
instruments) ou même la salle de bain, peuvent tout à fait convenir. Voire même
le garage, ou la terrasse du jardin !
De la vêture et de la dévêture.
Il va sans dire que le choix des
vêtements portés par celle qui va être fessée ne saurait être motivé que par la
nécessité de dénuder ce qui va l’être. Aussi, sauf exception, le pantalon
est-il souvent proscrit. Même s’il peut bien sur être baissé et que certains
pratiquants ne détestent pas voir la punie les jambes entravées par un pantalon
baissé aux chevilles. Mais presque tous s’entendent pour considérer que la
robe, et plus encore la jupe est de loin préférable. L’une comme l’autre
peuvent en effet être relevées, ou pour utiliser le mot juste troussées afin de
mettre à portée des yeux comme de la main ce qu’il convient. Et ce qu’il s’agisse d’une jupe courte qu’un
simple mouvement suffira à relever, ou d’une robe plus longue qu’il faudra
faire remonter le long des jambes et des cuisses de la belle avant d’atteindre
le but. Bien souvent ce sont les punies elles-mêmes qui choisissent des
vêtements plutôt amples, évitant ainsi de devoir se contorsionner lors de
l’inévitable troussage. Surtout que, si certains fesseurs considèrent que cette
étape leur appartient en propre, d’autres aiment à imposer à la punie de le
faire elle-même. Selon le niveau de langue adopté par le monsieur, il pourra
ainsi ordonner de « se mettre en tenue » ou, plus prosaïquement mais
de manière plus explicite, de « montrer ses fesses ». Ajoutons que, pour les débutantes, la fessée
peut même commencer par-dessus la jupe ou la robe, mais que cette étape sera
souvent abandonnée pour aller à l’essentiel.
Et l’essentiel sera, bien sur, que la
fessée soit donnée sur les fesses nues. « Cul nu » pour utiliser les
termes les plus souvent choisis. Encore faut-il auparavant que la culotte ait
été ou bien ôtée ou bien baissée. Le déculottage est en effet un moment clé de
la fessée aux yeux de beaucoup. Il marque de manière symbolique le début de la
« vraie » fessée. Il permet aussi, et c’est loin d’être négligeable,
au fesseur de se régaler de la vue d’une partie de l’anatomie de sa victime
dont il est amateur, sinon il ne pratiquerait pas la fessée. Et surtout il met
la femme qui va être fessée en situation de l’être. Monter ainsi ses fesses,
être déculottée, se faire « baisser la culotte » - ou devoir le faire
soi-même sur ordre – amène la dame à faire fi des règles de la pudeur, à
baisser la garde, à renoncer à toute protection, au sens matériel, bien sur,
mais aussi en sens psychique. C’est pourquoi même les amants qui apprécient de
savoir leur maîtresse se dispenser parfois du port d’une culotte, voire même
qui le lui imposent, estiment nécessaire qu’elle en mette une pour être fessée,
puisque c’est la condition sin quoi non à ce qu’elle soit retirée. Encore que,
là aussi, plusieurs écoles se disputent. Celle qui estime que la punie doit
impérativement retirer sa culotte, voire la poser visiblement sur un meuble ou
la donner à celui qui va la fesser. Et celle qui préfère que la culotte soit
seulement baissée. Elle peut l’être juste sous les fesses, à la limite des
cuisses, marquant en quelque sorte la limite, presque la frontière, de ce qui
va être fessé. Quand la belle porte, en plus, un porte –jarretelles, la
ceinture de celui-ci complétera le cadre mettant en valeur le derrière. Mais
elle peut aussi être descendue jusqu’aux genoux, voire jusqu’aux chevilles. Il
va sans dire que, dans la mesure du possible, la punie évitera absolument de
porter des collants. Par contre les bas peuvent tout à fait être gardés et
contribuent même à la tenue idéale d’une punie. Il faut enfin ajouter que
beaucoup de fesseurs considèrent qu’il est de règle que celle qui vient d’être
fessée ne remette pas sa culotte après la fessée. Son absence, ajoutée à la
chaleur des fesses qui subsiste souvent bien longtemps après la punition, et à
la douleur ressentie chaque fois que celle qui vient d’être fessée voudra
s’asseoir, contribue à une sorte de suite à la fessée elle-même. On peut aussi
préciser que, tout en ne dérogeant pas à la règle absolue du déculottage
complet, certains fesseurs aiment à débuter la fessée par quelques claques
par-dessus la culotte. Mais, sauf peut-être au tout début d’une relation, la
femme sait qu’il ne s’agit que d’une entrée en matière. Et que l’illusoire et
tellement peu efficace protection de ses fesses sera inéluctablement retirée.
Même si, auparavant, elle pourra être ramenée dans la raie des fesses à la
manière d’un string pour que les fesses soient directement frappées alors même
que la culotte n’est pas vraiment baissée. Précisons à ce sujet que si toutes
les sortes de culottes ou de slip peuvent convenir, aussi bien les coupes
« brésiliennes » que les culottes enveloppantes ou les
« shortis ». Même des culottes quelques peu minimalistes seront
acceptées. A l’exception, justement, du string que presque tous les fesseurs
considèrent comme exclu puisque les privant en quelque sorte de l’étape,
considérée par eux comme incontournable, du déculottage.
Des positions
Lister toutes les positions dans
lesquelles une femme peut recevoir la fessée est une gageure Il appartient à
chaque couple concerné d’en improviser d’autres. Pour autant il est possible de
citer les plus couramment utilisées.
La plus classique, probablement la
plus utilisée, l’archétype, l’image d’Epinal de la fessée. L’homme assis, sur
une chaise ou sur un fauteuil, voire un canapé, et la fille allongée « sur
ses genoux » (d’où l’abréviation anglaise « O.T.K. »mais en fait
plus exactement au travers de ses cuisses. Si la hauteur de l’assise le permet,
la femme pourra poser ses mains par terre, ce qui aura l’avantage de lui éviter
la tentation de se protéger les fesses. Sinon elle pourra empoigner les pieds
de la chaise, ou même les jambes de celui qui la fesse. Les pieds, par contre,
ne touchent jamais le sol, et ainsi les jambes peuvent-elles gigoter librement,
laissant apparaître de forts jolis points de vue sur l’intimité de leur
propriétaire. Cette position est aussi la lus rassurante pour la femme fessée,
et, aux yeux de certaines d’entres elles, la plus valorisante, puisqu’elles
peuvent sentir physiquement l’émoi de celui qui les fesse par la rigidité
qu’elles perçoivent.
L’autre position fort classique, et
qui permet d’infinies variations, est d’imposer à la femme de se pencher, de
manière à bien présenter son popotin à ce qui va le frapper. Elle pourra donc
se mettre en position de « saute-mouton », les mains aux genoux ou,
si elle est assez souple, aux chevilles. La difficulté sera alors de garder la
position, sans se relever, bien sur, mais aussi sans bouger, ni perdre
l’équilibre. Pour éviter cette difficulté, beaucoup préfèrent que la femme fessée prenne
appui, sur un meuble, sur une cheminée, sur n’importe quoi en
fait. La position penchée ayant bien sur aussi l’immense avantage de bien
mettre en valeur la courbure des fesses, qui sont ainsi bien présentées à la
main ou à l’instrument qui va les frapper. Si l’on craint que la tentation de
se protéger les fesses soit trop forte, on pourra inviter la dame à se pencher
par-dessus le dossier d’une chaise en prenant appui sur l’assise. Cela évitera
aussi le risque de la voir « avancer » pour se soustraire aux
claques. La même position peut être
prise en se penchant par-dessus le dossier d’un fauteuil. Il est aussi possible
de demander à celle qui va être fessée de se penser sur une table, le torse
posé sur celle-ci, éventuellement en saisissant le bord opposé de la table.
Mais il est aussi possible que la dame prenne seulement appui sur un meuble,
sans que son ventre ne soit posé sur celui-ci. Dans ce cas il sera prudent
d’imposer que les jambes soient légèrement écartées. Ce qui a l’avantage
supplémentaire de dégager la vue sur l’intimité de la personne fessée. Il est
alors aussi fort agréable de demander à la personne de se cambrer, pour encore
mieux présenter ses fesses.
Un fauteuil peut
aussi être utilisé de manière plus conventionnelle, et plus confortable pour la
femme. Elle peut en effet s’agenouiller sur l’assise, dos tourné au fesseur
bien sur, en appuyant le haut de son corps sur le dossier. Elle restera alors
stable quelle que soit la sévérité e la fessée.
Bien sur la
femme peut aussi être tout simplement allongée sur le ventre sur son lit.
Position peu favorable à une fessée à la main, sauf si le fesseur s’agenouille
et ramène la fessée sur ses cuisses, ce qui revient à une variante de
« OTK », mais qui peut être très satisfaisante quand on utilise le
martinet, la ceinture ou la badine (cf § les instruments)
On citera aussi
pour mémoire l’hypothèse de fesser une femme qui reste debout. Ce qui ne peut
convenir que si celle-ci est capable de ne pas chercher à se soustraire à al
fessée. On pourra alors, par exemple, lui demander de garder les mains sur la
tête alors que ses fesses recevront le martinet ou la « strap »
L’Art et les manières
Comme le dit le
proverbe : « l’ennui naquit un jour de l’uniformité » L’art de
la fessée, s’il comporte des moments rituels, sera donc aussi un art du
renouvellement, de l’initiative. Il convient que, pour celui qui fesse, chaque
fessée soit différente, puisque la femme qu’il fesse, fut-elle toujours la même
personne, n’est jamais dans le même état psychologique, et donc est à chaque
fois différente. Il convient aussi que la fessée soit à chaque fois une
aventure, une découverte, un étonnement, pour celle qui la reçoit. De la même
manière, un derrière frappé de manière mécanique et régulière par une main
répétant un certain nombre de fois le même mouvement n’aurait pas été
« fessé » il aurait seulement été « frappé », ce qui est
tout à fait différent.
Il est donc tout à fait souhaitable
qu’une fessée comprenne des phases, des étapes. Qu’elle soit pour les deux
partenaires un véritable voyage.
Crescendo ou subito ?
Selon
l’expérience de celle qui est fessée, mais aussi selon les circonstances, ou
l’humeur de celui qui la fesse, la fessée pourra être très progressive, ou au
contraire arriver directement à son paroxysme.
Dans le premier
cas il conviendra parfois de commencer par dessus le vêtement, juste pour
annoncer les choses. Puis de poursuivre sur la culotte après qu’elle ait été
baissée, pour enfin en arriver au but : la fessée cul nu.
Dans le second,
tout au contraire, il s’agira de fesser en quelque sorte « sans
préavis ». La jupe vole, la culotte est baissée à la volée, et les claques
s’abattent en averse.
Tempo et rafales
Bien entendu, au
cours d’une même fessée, il est tout à fait possible et recommandé de varier le
rythme.
Goutte a goutte
Tantôt, chaque
claque tombera bien séparée des autres. De manière à ce que celle qui la reçoit
ait, en quelque sorte, le temps de la savourer. Souvent la fessée commence
ainsi par des claques données avec une certaine lenteur, qui contribue aussi à
la solennité de la fessée. Une fois le derrière dénudé, le fesseur prends son
temps, laisse à la punie le temps de bien prendre conscience de sa situation,
de bien se sentir déculottée, de bien se savoir « cul nu ».D’évidence
elle anticipe ce qui va arriver, raison de plus pour retarder encore un instant
le moment. Et, alors qu’elle commencera à s’interroger, qui sait à se demander
si elle ne va pas miraculeusement y échapper, alors qu’elle est sur le point de
détendre ces fesses qui s’étaient crispées dans l’attente de leur du,
vlan ! la main s’abat. Une claque qui a quand même réussi à surprendre. Et
donc l’impact va lentement s’étaler, comme la tâche que font les gouttes de
pluie tombant sur un sol sec en été. La douleur irradie, rayonne, se disperse
dans toute la fesse. Alors seulement, une deuxième claque vient s’abattre sur
l’autre fesse. On lui laissera aussi le temps de s’épanouir, avant que la
première fesse ne reçoive une deuxième claque. Le rythme poura alors
s’accélérer progressivement, comme une locomotive qui démarre. Peu à peu les
impacts des nouvelles frappes viennent recouvrir les précédentes avant qu’ils
n’aient disparus.
AVERSES
Mais si la il
convient aussi de veiller à ce que la punie ne puisse pas trop anticiper les
choses. Il est bon, en effet, de la déstabiliser. De l’empêcher de prévoir les
coups et de s’y préparer. Il faudra alors changer brutalement de rythme. Après
une série de claques bien distinctes, appliquées alternativement sur chaque
fesse, plusieurs autres viendront brusquement se succéder sur la même fesse, en
rafale. Puis la main, jusque là si régulière, ira voltiger de ci de là. En haut
des fesses, à la limite des reins, puis au contraire en les prenant
par-dessous. La main remontant parallèlement à la cuisse pour frapper sous les
fesses qui vont alors joliment tressauter. Quelques rafales pourront se
concentrer sur le sommet du derrière, au centre de la lune. SI c’est en début de
fessée, cette méthode a l’avantage de faire apparaître une jolie calotte rouge
vif qui tranche avec le reste du popotin encore blanc. D’autres assauts
pourront alors, au contraire, « faire les extérieurs » de manière à
unifier cette belle couleur que recherchent tous les amateurs.
fortissimo
non tropo
Il va sans dire
que les claques ne sont jamais des caresses. Pour autant, il n’est en rien
nécessaire de frapper comme une brute. Si certaines claques doivent être
appliquées avec une vigueur suffisante pour bien marquer la peau (rien n’est si
beau que l’empreinte des cinq doigts qui s’imprime sur la peau puis disparaît
comme la traceq des pas sur le sable mouillé) il est préférable, là aussi, de
ménager des effets de surprise en alternant les claques vigoureuses et d’autres
moins appuyées. Le fesseur compétent sentira ainsi quand il est nécessaire de
modérer sa monture, ne serait-ce que pour que le voyage soit plus long. Sauf en
cas d’urgence absolue (cf §des fessées immédiates) c’est bien plus la durée
d’une fessée, l’importance du nombre de fois où la main sera venu meurtrir la
peau des fesses, que la force des coups qui font une bonne fessée. De plus une
fessée avec des claques modérées mais nombreuses aboutira à un derrière d’une
belle couleur rouge, alors que des coups trop brutaux, non seulement risquent
d’amener une fessée écourtée, mais aussi à un derrière plus bleu et noir que
rouge !
Dans certains
cas, la punition aura été fixée à l’avance. Il y aura donc nécessité de comptabiliser
les coups reçus. Compter chaque claque d’une fessée manuelle pourrait être
lassant. On pourra alors convenir qu’une « série » est un ensemble
de, par exemple, douze claques, et ne compter que ces séries. Par contre, dans
le cas où un instrument est utilisé (voir infra) il peut être tout à fait
légitime de compter les coups reçus. Sans qu’il y ait de règle absolue, c’est
souvent le cas quand on utilise la « cane » ou la badine. Souvent c’est à celle qui les
reçoit qu’échoue le devoir de compter les coups. Avec souvent la règle qu’en
cas d’erreur dans le comptage, le coup … ne compte pas. Probablement en
références à des pratiques, réelles ou supposées, des établissements
d’enseignement utilisant la « discipline anglaise » certains exigent
que chaque chiffre annoncé soit suivi d’un « thank you Sir » la
fessée peut alors être, en même temps, une excellente manière de réviser ses
leçons de la langue de Shakespeare.
Neuvaines
Pour en rester
aux pratiques comptables, signalons que certains couples ont adopté les
« neuvaines » de fessées. Il s’agit, pour la punie, de recevoir
pendant une période donnée, en principe neuf jours, mais cela peut être aussi
chaque jours d’une semaine par exemple, une fessée chaque jour. On en revient à
une forme des fessées annoncées (voir ci-dessus ce chapitre) avec l’obligation
pour la punie de se présenter d’elle
-même chaque jour à un moment décidé à l’avance et de
« demander » sa fessée du jour.
La pratique des
« neuvaines » amène à aborder la question de la parole des punies.
Certains fesseurs exigent que celle qui va être fessée non seulement l’accepte,
mais aussi exprime clairement cette acceptation, voire cette sollicitation.
Elle devra donc « demander » en quelque sorte sa fessée, souvent par
une formule quasiment rituelle, et donc bien entendu décidée à l’avance. Par
exemple « Monsieur, je vous demande de me donner la fessée que j’ai
mérité » ou « Je viens recevoir ma fessée » Dans le cas de
« neuvaines » cela pourra devenir « Merci de me donner ma
première (deuxième, troisième …) fessée, Monsieur. »
Il est
maintenant nécessaire d’en venir aux fondamentaux, en l’occurrence à la
définition même de la fessée : « des coups portés sur les
fesses » Encore que les linguistes soulignent que le mot
« fessée » ne vient pas étymologiquement de « fesses »,
mais c’est une autre histoire.
A tout seigneur
tout honneur, commençons par ce que l’homme a toujours sur lui, et qui permet
donc de flanquer une fessée n’importe quand et n’importe où : la main.
Pour une punie
débutante, la fessée à la main, et uniquement à la main est l’étape absolument
indispensable. Elle est en effet beaucoup moins angoissante pour la novice.
D’abord parce qu’elle impose une proximité entre celui qui la donne et celle
qui la reçoit. Ensuite par la convivialité du contact paume contre peau. Enfin
parce que, dans certaines positions (cf ci-dessus) la punie pourra ressentir
physiquement l’émotion de son fesseur, ce qui est toujours valorisant pour
elle.
Mais la main
peut être utilisée de multiples manières. Largement ouverte, les doigts
écartés, elle couvrira un maximum de la surface du derrière. Et si la claque
est un peu vigoureuse elle laissera une belle empreinte sur la peau des fesses.
Si la paume est un peu plus incurvée, la douleur sera amoindrie, mais le bruit
plutôt augmenté. Certains aiment cela. Alors que si, au contraire, il est
nécessaire de limiter le bruit, en présence de voisins que l’on ne souhaite pas
tenir au courant des pratiques de son couple par exemple, on pourra ne fesser
que « du bout des doigts », en ne frappant la peau qu’avec les
doigts, sans la paume. Le bruit est quasiment nul, mais la chose est
paradoxalement plus douloureuse pour celle qui est fessée..
Et les Outils
On ne saurait
bien évidemment lister tous les instruments qui peuvent être utilisés pour
suppléer à la main. En réalité, tous ce qui peut frapper, cingler, fustiger,
flageller la peau pourra faire l’affaire, dés lors que sera évité absolument
tout risque de blesser. En la matière,
l’imagination des fesseur est semble t-il sans limite. On se contentera donc
ici de lister les instruments les plus souvent utilisés. En remarquant qu’il en
est de la fessée comme de bien d’autres choses, elle peut être sensible aux
modes et aux us et coutumes. On ne fesse en effet pas de la même manière et
avec les mêmes instruments dans les différents pays, voire les différentes
régions, ni au cours de l’histoire. On peut même affirmer qu’on ne fesse pas de
la même manière selon le milieu social auquel on appartient.
Ainsi il n’est
que pour les français que le martinet soit aussi indubitablement lié à la
notion de fessée. Beaucoup de pays ignorent totalement l’usage de cet
instrument si courant dans nos contré. Il a longtemps fait partie de ce que
l’on pourrait appeler l’équipement de base de
presque toutes les familles françaises, à l’usage des enfants. Et si,
aujourd’hui on ne les trouve plus guère qu’aux rayons animalerie des grands
magasins, il est fort à parier que l’immense majorité de ceux qui y sont encore
vendus quotidiennement sont plus utilisés sur les fesses et les cuisses des
épouses ou des maîtresses que sur les animaux auxquels ils sont
« officielement » destinés.
Aux yeux de ceux qui en font leur instrument de prédilection, le
martinet présente deux avantages certains. Le premier est de permettre de
cingler de belle manière tout en éliminant tout risque de blessure pour la
victime, même s’il est utilisé par un néophyte. En effet la multitude des lanières,
souvent une quinzaine, permet de flageller d’un seul coup toute la surface
concernée. Mais, par un simple effet de physique de base, cette multiplicité
même, en répartissant la force de la frape entre un grand nombre de vecteurs,
diminue la violence des impacts de chqcune, et donc exclu presque totalement le
risque de lésion pour la peau ainsi flagellée.
L’autre avantage
est que cet instrument est clairement identifié comme celui de la punition. Il
n’a en effet pas d’autre usage que celui-là. Il est donc, en quelque sorte, la
matérialisation même de la notion de fessée. Aller chercher le martinet et
l’apporter à son homme, comme certains aiment à le demander à leur partenaire,
c’est donc être informée et admettre que l’on va être punie. Et voir le martinet
constamment pendu à son clou dans le logement, come certains s’ne font une
règle, est un rappel constant que l’on peut l’être à tous moment.
Le modèle de
très loin le plus répandu est, aujourd’hui encore, fabriqué dans le Morvan. La
simplicité même de sa fabrication explique son succès. Un manche de bois,
souvent coloré, d’une trentaine de centimètres, terminé par un petit renflement
percé, permettant d’y passer une ficelle pour l’accrocher, sur lequel sont
accrochées des lanières de cuir à section rectangulaire d’une longueur
équivalente à celle du manche. Le plus maladroit des fesseur sera très vite
apte à l’utiliser sans long apprentissage. Le manche bien en main, il apprendra
vite à faire voler la chevelure de cuir sur les rondeurs à fustiger. Il saura
aussi très vite laisser parfois cette chevelure caresser la peau avant de la
traiter avec plus de vigueur. Instrument inoffensif, au sens de sans danger,
mais pas au sens d’indolore, il peut être utilisé sans restriction. A la seule
réserve de veiller à ce que seules les fesses et les cuisses soient cinglées,
en évitant que l’extrémité des lanières ne frappe les flancs, plus sensibles.
Certains fesseurs apprécient aussi d’utiliser, avec délicatesse et modération,
cet instrument pour flageller les seins de madame, mais on sort là du cadre de
la présente étude.
On trouvera
aussi, dans les magasins spécialisés, d’autres types de martinets, aux lanières
plus longues, aux manches parfois en cuir par exemple. Ces modèles, parfois de
très beaux objets, ont l’intérêt, aux yeux de leurs acheteurs, d’être
spécifiquement destinés aux fesses adultes, et donc de ne pas pouvoir être
assimilés aux punitions enfantines.
On l’a toujours sur soi
A l’inverse, la
plupart des hommes portent en permanence une ceinture. Ils ont ainsi toujours
sur eux un instrument qui fera merveille quand il s’agit de donner une fessée
même si elle n’a pas pu être anticipée. Que se soit en tenant la boucle au
creux de la main, ou en pliant la ceinture en deux, il conviendra de mesurer la
force des coups afin de ne pas dépasser le seuil admissible par la punie. Il
faut savoir aussi que plus la ceinture est fine, plus elle sera douloureuse.
Cet instrument a aussi l’intérêt, ou le défaut, cela dépend de quel point de
vue on se place, de laisser de fort belles marques sur les fesses qu’il a
fustigé. Dans certains couples, le seul fait pour l’homme de faire glisser
ostensiblement sa ceinture dans les passants de son pantalon suffit pour que la
femme comprenne que l’heure de la punition est venue. Il est même des femmes
fessées qui font le choix d’offrir à leur homme la ceinture dont elles savent
bien qu’elle servira à tout autre chose qu’à retenir son pantalon.
Pour faire vite,
on pourra assimiler à la ceinture la grande variété des « straps » utilisées
aux Etats Unis et toutes les formes de bandes de cuir qui peuvent voler sur les
fesses de ces dames.
Un bouquet pour Madame
Bien avant que
le martinet ne se répande dans les foyers, les verges étaient utilisées de
manière continue depuis des siècles dans les foyers, que se soit pour les
enfants ou pour les épouses. Bien souvent un bouquet de brindilles était ainsi
accroché près de l’âtre et on ne compte pas les représentations, depuis
l’époque Romaine jusqu’au XVIII ème siècle sur lesquelles toutes sortes de
fesses (d’enfants, de femmes, d’esclaves, de moines même) sont corrigés avec
cet instrument.
Il peut être
fort agréable, aujourd’hui encore, de se fabriquer soit même son bouquet de
verges. Il conviendra de choisir des brindilles suffisamment souples pour ne
pas être des bâtons, mais cependant assez rigides pour que leur usage
corresponde à ce que l’on en attend. Elles devront aussi ne pas être ni trop
fines (elles pourraient être coupantes) ni trop épaisses (elles pourraient
créer des bleus disgracieux) Il faut aussi choisir un bois qui ne risque pas de
se casser à l’usage, à la fois pour éviter que des fragments puissent blesser
le derrière, et pour éviter le ridicule. Dans certaines régions de France, on
trouve parfois des sortes de petits balais faits de paille dure qui ont le
défaut de se déliter un peu à l’usage, mais l’intérêt de constituer des
éléments de décoration d’un intérieur et, plus important, de donner aux fesses
sur lesquelles ils sont utilisés une couleur cramoisie du plus bel effet.
Canes et badines
On ne peut bien
sur pas terminer cette liste sans citer la fameuse cane, tellement symbolique
de « l’éducation anglaise » et l’infinie variété de badines que l’on
peut trouver sur le marché. Là aussi, tout sera, pour l’utilisateur, affaire de
mesure et de tact. En effet une cane souple peut blesser cruellement si elle
est maniée sans retenue. IL ne s’agit pas de traiter le derrière que l’on
prétend fesser comme l’arrière train d’une vache que l’on fait avancer pour la
traite. Il sera donc indispensable de procéder à des essais avant d’utiliser
pleinement cet instrument. On se souviendra d’abord que ce n’est pas le bras du
fesseur qui doit bouger, mais seulement le poignet. L’usage est de poser la
cane là où l’on va porter le coup, de tapoter légèrement les fesses comme pour
préparer le terrain et avertir, puis d’effectuer un bref mouvement du poignet
en veillant à ce que la cane s’applique bien au travers des fesses, et jamais
en le les frappant que par l’extrémité. Précisons quand même que cet instrument
ne pourra être utilisée que sur des punies expérimentées et capables de le
supporter. La douleur provoquée est en effet beaucoup plus violente qu’avec les
instruments cités précédemment. Et les risques de marques tenaces, voire de blessures
à éviter à tout prix, plus élevés. Pourtant, sous ces réserves, il s’agit d’un
instrument qui garde une très forte charge émotive et symbolique. Il permet une
mise en scène souvent porteuse de sens, il exige une immobilité parfaite de la
punie, et il se prête particulièrement bien au comptage des coups (cf supra)
Utilisé avec tact et mesure, il sera la marque d’une grande confiance entre
fesseur et fessée. Si elles la craignent souvent, beaucoup de celles qui l’ont
expérimenté considèrent qu’il s’agit d’une étape importante dans leur
découverte de la fessée, et éprouvent une sorte de fierté d’en avoir été jugées
dignes.
Et aussi …
Et aussi …. Tout le reste qu’il serait lassant de lister ici. Une cuillère
en bois dans la cuisine, le tuteur d’une plante dans le salon, une tapette à
mouche n’importe où … l’imagination est au pouvoir !
La fessée fait
bien sur partie de l’intimité d’un couple. Et, sauf circonstances très
particulières, il n’est pas d’usage d’associer des tiers à cette intimité. De
même que rien n’est plus grossier pour un homme de se vanter de ses bonnes
fortunes ou de ses qualités au lit, il serait malséant qu’il expose à d’autres
la manière dont il use de ses mains. De la même manière, on imagine mal une
femme proclamer à qui veut – ou ne veut pas – l’entendre qu’elle est
régulièrement fessée par son mari ou son compagnon.
Cela n’interdit
pas, bien sur, les confidences entres femmes, et il ne manque pas de femmes qui
ont découvert, alors qu’elle confessait être parfois fessées … que celle à qui
elles faisaient ses confidences l’étaient elles aussi.
Pour autant,
quelle femme régulièrement fessée n’a jamais été menacée d’une « fessée
devant tout le monde » ? Menace qui, bien sur, ne sera pas mise à
exécution, mais qui reste troublante, autant pour celui qui la profère que pour
celle à qui elle s’adresse. L’une et l’autre imaginent brièvement ce que serait
cette fessée appliquée là, tout de suite, sans égard pour ces gens qui y
assisteraient. D’autant que la menace peut être prononcée à voix assez haute
pour que celle à qui elle s’adresse puisse craindre que d’autres l’aient
entendu, et s’imaginent eux aussi la chose.
Et si, encore
une fois sauf dans de cas très particuliers que nous n’aborderons pas ici
(pratiques d’échangisme par exemple) la fessée est presque toujours reçue
« en privée » et hors de la vue de quiconque, il n’en est pas de même
pour l’ouïe. Une fessée reçue fenêtre ouverte peut ainsi fort bien amener la
punie à se demander si des voisins n’ont pas pu entendre. Et en effet, il faut
bien le savoir, une fessée, surtout donnée à la main, peut être fort sonore. Ce
qui amène certaines punies, plus soucieuse du secret que de leur confort, à
demander elles mêmes à ce que la fessée manuelle soit remplacée par une volée
de martinet ou de ceinture. Les fessées données en dehors du domicile conjugal,
et en particulier à l’hôtel, ont toutes les chances – faut-il dire les
risques ? – d’être entendues par d’autres. Dans ce cas l’angoisse de
savoir « qui » a pu entendre, ou l’arrivée le matin dans une salle de
petit déjeuner persuadée que certains convives savent que la dame a été fessée
la veille au soir fait partie intégrante de la fessée.
Enfin, même si
personne ne voit réellement la séance, recevoir une fessée dans des lieux où on
pense que des étrangers « pourraient » le voir reste une expérience
tout à fait singulière. Certains fesseurs aiment ainsi à procéder à la chose
lors de promenades en extérieur. Un bois, un parc désert, une plage la nuit,
voire un parking feront fort bien l’affaire…
Tout à en effet
une fin, même la fessée. L’important
n’est jamais la durée d’une fessée. Il n’y a, évidemment, pas de durée idéale
en ce domaine. Le tout est que la fessée dure … juste le temps
nécessaire ! En effet, il ne faut ni qu’elle dépasse en durée, et donc en
douleur, le seuil admissible par la dame, ni qu’elle reste en deçà, frustrant
ainsi les deux partenaires. Il est donc essentiel que celui qui fesse soit capable
d’estimer au plus juste le moment où il convient de mettre fin à la fessée. la
couleur des fesses, les éventuelles plaintes ou cris de la dame, voire ses
larmes, peuvent être des signes qu’il conviendra au fesseur d’apprécier au plus
juste. Le fesseur doit, en tout état de cause, être à l’écoute de celle qu’il
fesse. La même femme peut ne pas être toujours en état de supporter une fessée
de même sévérité. Il lui arrivera de demander à son fesseur de renoncer à
poursuivre. Certaines peuvent prononcer un « mot de passe » défini à
l’avance pour signifier que leur seuil de tolérance est atteint. D’autres
couples auront décidé que la fessée s’arrêtera quand la punie aura
« demandé pardon ». Et celle-ci aura à cœur de ne le faire qu’à bon
escient. C'est-à-dire quand, sincèrement, elle pensera ne pas être en mesure
d’en supporter plus.
Il est cependant
indispensable que la fin effective soit, in fine, décidée par le fesseur. Ainsi
dans les couples où les larmes montrent que la punie a « lâché
prise » et qu’il convient donc d’arrêter la la punition, le fesseur aura
souvent à cœur de donner encore quelques claques après l’apparition des premières
larmes, pour bien marquer que c’est lui qui décide.
La fessée dans
un couple fait partie des formes de relations au sein de ce couple. De même
qu’il n’y a pas deux couples où elle se pratique exactement de la même manière,
chaque couple trouvera lui-même, au fil du temps, ce qu’il convient de faire
après la fessée. Dans ce domaine, rien,
strictement rien, n’est ridicule, du moment que cela satisfait les deux
protagonistes. Certaines dames « vont au coin ». Cérémonial certes un
peu enfantin, mais qui peut, dans certaines circonstances, prendre tout sons
sens. Et qui, cerise sur le gâteau, permet au fesseur de se délecter de la vue
des effets de ses efforts ! D’autres préféreront remédier aux effets de la
fessée par l’application d’un baume apaisant. Pourquoi pas ? D’autres
enfin choisiront un moment plus câlin, mais cela est « une autre histoire ».
La seule règle,
finalement, est que la manière dont la fessée aura été donnée et reçue permette
à celui qui l’a appliqué comme à celle qui l’a subie d’être mieux après
qu’avant, et donc d’attendre sereinement, voire impatiemment, la prochaine.
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