mardi 24 mai 2011

Correspondance 10

« Correspondance »

Chapitre 10 :

Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

Dans une lettre précédente, Anne – Charlotte a raconté à son amie Caroline comment son autre amie, Lucie avait reçue une fessée de son mari en présence de deux autres couples. De son coté, Caroline découvre de nouvelles étapes dans sa vie de femme fessée. Ainsi, sur consigne de son mari, elle a acheté un martinet. Elle l’a raconté à son amie qui, de son coté, continue à rencontrer Lucie qui poursuit son récit, que Anne Charlotte retranscrit à Caroline.

Ma belle,

Je n’ai pas besoin de vous dire combien je suis heureuse que, vous aussi, ayez franchi ce pas ! Heureuse pour vous, bien sur. Heureuse que vous connaissiez ce sentiment si particulier. Faut-il plutôt dire ces sensations si particulières ? Avoir la peau des fesses flagellée par le martinet, c’est en effet, vous l’avez constaté, des sensations physiques différentes de celles d’une fessée manuelle. Même si, au total, une bonne et longue fessée à la main peut faire aussi mal que quelques coups de martinet, la douleur est d’une autre nature. Autant la main chauffe toute la surface des fesses de manière presque uniforme, autant les lanières donnent l’impression que la peau du cul est en quelque sorte déchiquetée, labourée, hachée menue. Mais ce n’est peut-être pas là l’essentiel. Il me semble, vous me direz si vous partagez ce sentiment, que la différence tient surtout à la relation entre la personne fessée et celui qui la fesse. En passant de la fessée manuelle, allongée le plus souvent sur les genoux du mari, au martinet, reçu souvent debout, penchée sur le dossier d’un siège ou sur un meuble, il m’a semblé passer d’un statu enfantin à une position d’adulte. Dans la fessée manuelle, on peut en quelque sorte « jouer » à être redevenue une petite fille, et ce « jeu » n’est pas pour rien dans le plaisir qui accompagne les cris et les pleurs. Mais quand on reçoit le martinet comme je l’ai reçu de mon homme, on ne peut plus (se) mentir. C’est bien une femme, adulte, raisonnable, majeure, qui est ramenée à la position d’une femme aux fesses nues et offertes, piaillant sous les coups d’un martinet. Ce n’est plus un derrière enfantin, un popotin, un « cucu » qui est fessé. C’est le derrière mur, large, affirmé, d’une femme tout aussi mure qui est cinglé par les lanières. Ce ne sont plus des pleurs d’enfants. Ce sont les cris d’une femme adulte. On ne peut plus (se) le cacher, on est une femme fessée, cinglée, meurtrie, et qui, puisqu’elle se laisse faire, et même fait en sorte de l’être, aime cela. Il me semble bien qu’en allant vous-même faire l’acquisition de votre martinet, vous vous êtres bel et bien mise dans cette position. Non plus celle d’une femme qu’un homme fesse presque par surprise, mais bien celle d’une femme qui, d’une certaine manière, revendique d’être fessée. Vous comprendrez qu’il me tarde de lire le récit de votre découverte de ces sensations.

De mon coté c’est avec plaisir que je m’en vais vous faire partager la suite des confidences de ma jeune amie. Vous vous souvenez que lors de la soirée lors de laquelle elle et l’épouse chez qui son mari et elle dînaient avec un troisième couple avaient été fessées, la troisième femme avait lancée une invitation chez elle en ajoutant, quelque peu énigmatique qu’elle « ne serait pas en reste. » Et vous allez vois qu’elle a honoré sa promesse. En effet, moins de trois semaines plus tard, son mari et elle ont été invités en même temps que le couple chez qui Lucie avait reçu sa première fessée en public. Bien entendu, les mots de l’épouse qui recevait ce soir là n’étaient pas tombés dans l’oreille d’une sourde, et Lucie s’était arrangée dans les jours qui avaient suivis cette soirée mémorable pour revoir la dame qui avait partagée son sort et l’interroger sur leur consœur. Eliane, puisque c’était là son prénom, l’avait reçue fort gentiment, et lui avait dit très franchement que pour elle aussi, cela avait été la première fois qu’elle était fessée autrement que dans l’intimité de son couple. En ajoutant que le fait que Lucie l’ait été la première avait, finalement, rendu la chose plus facile à supporter. Elle avait même avoué à Lucie que quand elle l’avait vue allongée sur les genoux de son mari, les fesses rougissantes sous ses main, et avant que son propre mari ai décidé de faire la même chose pour elle, elle s’était imaginée dans la même position. D’une certaine manière, elle n’avait pas vraiment été étonnée de la demande de son mari et elle ajouta qu’il lui aurait paru déloyal à l’égard de sa jeune invitée de la laisser affronter seule cette épreuve. D’ailleurs, ajoutait-elle la troisième épouse, Juliette, avait du ressentir la même chose, puisqu’elle avait laissé échapper ce ce qui pouvait apparaître comme une promesse : « je ne serais pas en reste ». Eliane et elle étaient amies depuis plusieurs années, sans que leur amitié les ait vraiment amenées à une intimité du même ordre que celle qui unissait Anne Charlotte et Caroline. Du reste, précisait Eliane, mon amie ne lui avait jamais fait de confidences sur sa vie intime. Et bien entendu elle n’en avait pas faite non plus sur la sienne. Elle ne s’était jamais posé la question de savoir comment le mari de son ami réglait les querelles conjugales. Pas plus qu’elle n’avait eu l’occasion de faire savoir à son amie que son mari lui rougissait assez régulièrement les fesses. Pour autant, elle avait cru de son devoir d’appeler celle-ci au téléphone le lendemain même de cette mémorable soirée. Pour lui dire d’abord que, malgré cet épisode dont elle ne niait pas l’importance à ses yeux (mutine elle avait précisé « et pas seulement à mes yeux, si vous voyez ce que je veux dire ! ») la soirée avait été fort agréable. Mais aussi pour lui dire, avant même qu’elle n’ai expliqué le sens de ses mots, « qu’en aucun cas elle n’était obligée à rien » et que « ce qui était arrivé à la jeune Lucie et à moi, même en la présence de votre mari et de vous-même, ne concerne que nous et nos maris ». Ce à quoi Juliette avait répondue qu’elle l’entendait bien ainsi mais que contrairement à ce que semblait croire Eliane, elle n’était pas tout à fait ignorante des pratiques dont elle et leur jeune amie avaient été les victimes lors de cette soirée. « Eh oui, ma bonne amie, mon mari pratique avec moi, ou plutôt sur moi, à peu prés de la même manière que les vôtres. Et pour tout vous dire, dés que le mari de cette jeune et belle écervelée s’est mis à lui faire entendre raison de manière claquante, j’ai su qu’il m’arriverait à coup sur la même chose le soir même. Je ne pouvais ignorer que la scène à laquelle il venait d’assister lui aurait donné des idées à mon endroit, ou plutôt à mon envers !. Pourtant, je lui ai été reconnaissante de ne pas évoquer la possibilité de suivre l’exemple des deux autres hommes présents. Visiblement, il ne voulait rien brusquer, rien m’imposer. Et c’est justement parce qu’il m’a laissé libre que j’ai décidé, dans l’instant, que je vous devais de vous permettre d’assister à ce à quoi j’avais, moi assisté. Quand nous nous sommes retrouvé dans la voiture, en sortant de chez vous, mon mari m’a bien sur interrogé sur ce que j’avais voulu dire par « je ne serais pas en reste » et je lui ai répondu sans barguigner que, moi aussi, j’étais capable de me montrer obéissante. Et comme il faisait semblant de ne pas comprendre, je l’ai même taquiné sur le mode « puisque tu as pu admirer les postérieurs de ces dames, ne serait-il pas juste que leurs maris puissent faire de même avec celles de ton épouse mon cher ? » Insolence qui, bien entendu, lui a donné le motif rêvé pour m’en coller une sévère dés notre retour à la maison, non sans la conclure en disant « puisque c’est ton choix, ma chère, je retarderais la prochaine jusqu’à ce que nos amis répondent à notre invitation » Juliette avait ajouté que c’était la phrase de Juliette sur « la grandeur » qu’il y avait à être fessée par l’homme qu’on aime qui l’avait décidé à s’y soumettre elle aussi. Son mari et elle avaient donc organisé cette nouvelle réunion entre amis et, dés l’apéritif, c’est lui qui avait annoncé que son épouse ayant « commis quelques bêtises » durant la quinzaine de jours écoulés depuis la précédente soirée, elle serait punie au dessert. Juliettte s’était alors permis de remarquer que cela lui semblait bien sévère de laisser la maîtresse de maison servir le repas avec « une épée de Damoclés » au dessus de la tête. Le mari en avait convenu et, sono épouse acquiesçant, elle avait reçu sa fessée séance tenante et, selon les mots de son mari « comme nous pratiquons d’habitude » L’épouse s’était alors placée derrière un des fauteuils du salon, elle avait remonté sa longue robe jusqu’à la taille, découvrant une petite culotte ivoire que son mari avait descendue jusqu’à ses chevilles. Il s’était alors excusé dans un sourire « d’avoir les mains fragiles » tout en retirant sa ceinture qu’il avait plié en deux avant de cingler à douze reprises les fesses de son épouse. A chaque coup, celle-ci se redressait un instant, comme un cheal qui se cabre, en étouffant un « umpf » guttural avant de reprendre la position. Les deux femmes se mordaient les lèvres, ressentant presque physiquement la brûlure du cuir sur leurs propres fesses. Celles de Juliette étaient marquées, zébrées de longues traces rouges qui viraient déjà au violacé alors que la fessée n’était pas terminée. Sans se retourner, l’épouse avait alors remonté sa culotte, esquivant une grimace de douleur quand elle était venu frotter les fesses tuméfiées, puis avait repris son service en remarquant seulement : « vous m’excuserez de ne pas m’asseoir avec vous tout de suite, n’est ce pas ? » La soirée s était alors poursuivie sans que personne ne fasse plus al moindre allusion à la manière dont elle avait commencée. Sauf au moment du départ, quand le mari de Eliane avait proposé de « nous revoir tous et toutes bientôt » tandis que celui de Lucie ajoutait « et si nos chères épouses le veulent bien, nous mettront tous nos comptes à jour » Personne ne s’étant récrié, la chose fut ainsi convenue.

Vous avouerai-je, ma tendre amie, que depuis que Lucie m’a fait ce récit je ne cesse de me demander si, d’une certaine manière, je ne l’envie pas.

Et vous, imaginez vous votre tendre popotin traité ainsi devant d’autres que votre cher et tendre époux ?

Je vous embrasse.

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