samedi 9 juillet 2011

Corresondance N° 12

« Correspondance »

Chapitre 12 :

Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

Anne Charlotte a reçu une lettre dans laquelle son amie d’enfance Caroline, qui a pourtant découvert les vertus de la fessée conjugale bien après elle, lui fait le récit brûlant de sa découverte du martinet. Elle lui répond sans tarder, d’autant qu’elle tient à l’entretenir de ce qu’elle a découvert concernant Juliette …

Ma belle, ma toute belle,

Je pensais naïvement être votre initiatrice, voilà que je me retrouve votre élève. Ou plutôt, si vous avez été un moment mon élève en matière de découverte de cette zone grise entre le plaisir et la souffrance, l’élève a dépassée la maîtresse. Vous imaginez vous dans quel état m’a mise la lecture de votre si impudique confession ? Moi qui pensait vous faire découvrir les secrets de la correction au martinet, moi qui vous développait les arcanes de cette souffrance troublante, voilà que je découvre que votre tourmenteur a su faire de cet instrument de punition si cruel un instrument de plaisir ! Vous avouerai-je que j’ai été jalouse de vous, ma chérie ? Mesurez vous la chance qui est la votre d’avoir un mari qui sache ainsi manier cet instrument ? Je vous avoue qu’en lisant votre témoignage, j’en ai eu les larmes aux yeux. Ainsi il est des hommes, que dis-je des maris, capable de porter leur épouse aussi loi dans le chemin du plaisir ? Dieu sait que je n’ai pas à me plaindre de mon époux, toujours attentif à chercher à donner à sa femme ce qu’elle peut espérer de son homme. Dieu sait aussi combien je lui suis reconnaissant de m’avoir fait découvrir que l’on pouvait à la fois crier de douleur, avoir les fesses à vif, et atteindre un degré de plaisir jusque là inconnu. Mais, à l’évidence, votre mari est un expert en la matière. Oui, en un mot comme en mille, ma chérie, je vous envie ! Et, mais je suis sur que vous vous en seriez doutée, je n’ai pas pu résister à chercher à tester les capacités cachés de ce martinet que je pensais vous avoir fait découvrir. Il faut dire que la chance était avec moi, lorsque j’ai pris connaissance de votre lettre, j’étais seule pour la journée, mon maître et seigneur ayant à faire à l’extérieur. Bien sur, à la première lecture, et presque sans l’avoir vraiment voulu, ma main s’était crispée sur mon pubis, d’abord au travers de ma robe, puis directement dans la culotte. J’ai ainsi accompagné votre récit de caresses intimes de plus en plus appuyées, jusqu’à me retrouver avec deux doigts enfoncées dans mon intimité, et à jouir à la minute où je lisais votre propre explosion sauvage quand, enfin, les lanières venaient parachever le si délicieux prélude au plaisir. Mais je n’étais pas satisfaite. Vos mots m’avaient tant échauffés le sens qu’il m’en fallait plus. Alors, presque hagarde, j’ai couru dans la chambre nuptiale, et j’ai été cherché l’instrument. Mon mari le range dans un des tiroirs de son meuble, juste caché par quelques revues innocentes au cas où la femme de ménage l’ouvrirait. Il lui arrive de m’imposer d’aller le chercher et de le lui présenter, bien à plat sur mes deux mains, comme une offrande. Je dois alors baisser les yeux, et tendre les mains avec dessus le martinet que je lu tends, comme si je lui demandais de s’en servir. Mais là, pour la première fois, j’ouvrais ce tiroir hors de sa présence. J’avais bien le sentiment de braver un interdit, un peu comme la pauvre épouse de Barbe Bleue quand elle ouvre la porte interdite. Mais rien n’aurait pu m’arrêter. J’avais un besoin physique de toucher ce manche un peu rêche et ces lanières qui vous avaient fait tant jouir. En vous écrivant ces mots, j’ai encore dans les narines, l’odeur si caractéristique du bureau de mon mari. En ouvrant ce tiroir, c’est celle du tabac pour la pipe mélangée à la fragrance du cuir qui m’a sautée au visage. J’ai pris l’objet en main, comme s’il s’agissait d’un trophée, d’une œuvre d’art, d’un talisman. J’en caressais le bois du manche, un peu rugueux, de la paume de la main. Puis j’ai porté la chevelure de cuir à mes narines. J’ai eu une crispation au niveau de mon sexe, il m’a semblait que ces lanières sentaient le sperme, la mouille, la jouissance. J’y ai enfoncé mon nez comme je le fais dans les poils pubiens de mon homme avant de le sucer. J’y retrouvais les mêmes odeurs, chaudes, sensuelles, animales. Puis je me suis enfuie du bureau, courant à travers la maison pour me réfugier dans ma chambre. J’étais véritablement hors de moi-même. Sans même l’avoir explicitement décidé, j’ai arraché mes vêtements plus que je ne me suis déshabillée. En un tour de main j’étais nue, toute nue, à poil. Et je tenais toujours le martinet entre mes mains. Je l’ai serré contre ma poitrine, entre mes seins. Le bout du manche à portée de ma bouche, les lanières pendant sur mon ventre. Je me sus mise à sucer le petit renflement à l’extrémité du manche, comme je l’aurais fait d’un gland. J’étais trop excitée, mes jambes flageolaient. J’allais m’écrouler. Je suis tombée à genoux sur le parquet, les cuisses écartées. Le sexe offert, indécente, obscène. J’abordais le paradis. Les fines bandes de cuirs reposaient juste sur ma chatte entrouverte. Ce fut comme n contact électrique. J’avais en même temps la vision de votre corps parcourus par les mêmes bandes de cuir maniées par votre mari. Comme il l’a fait pour vous, j’ai retardé le moment où elles iraient tétaniser mon bouton. J’ai fait coulisser la chevelure de cuir sur mes cuisses, sur mon ventre, sur mes hanches, sur mes flancs. Je sentais physiquement la chair de poule qui accompagnait les pérégrinations de cet instrument diabolique. Vos mots dictaient mes actes. J’étais vous. J’ai fait remonter les lanières jusqu’à mes seins. Oh mon Dieu, quel secousse quand elles sont venues caresser mes tétons ardents ! J’ai jouis une première fois, rien que par le contact entre les pointes de mes seins et ce cuir un peu âpre. Je me suis laissé tomber sur le dos, arquée, les jambes repliées sous mes fesses, les cuisses écartelées. Alors, lentement, j’ai fait redescendre les lanières. Entre mes seins, sur mon ventre, jusqu’aux abords de mon minou. Je prenais le temps, je retardais l’instant que pourtant je désirais tant. J’ai fait tourner la chevelure autour de mon sexe. Les langues de cuir se mêlaient à ma touffe. Allaient musarder sur mes cuisses, sur mes hanches. Puis, infiniment lentement, je les ai fait se lover sur mes lèvres ouvertes. Se glisser dans la fente béante. Entrer en moi. Caresser mon bouton qui me semblait être devenu énorme. Je ne pouvais plus ralentir, contrôler, attendre. J’ai fait ressortir les lanières, puis les ai faite retourner une nouvelle fois sur ce sexe béant, gourmand, affamé. Un cri. Une explosion. Le paradis. Encore. Plus vite. Plus fort. Les langues de cuir fauve entrent et sortent de ma chatte de plus en plus vite. Je me cambre au maximum. Mes fesses quittent le sol, mon derrière est maintenant à quelques centimètre du sol. Dans cette position les lanières du martinet se glissent jusqu’aux abords de mon petit trou. Je force la position et maintenant je sens la divine caresse dans mon anus. Je serre un peu les fesses, pour mieux sentir le glissement. Du bas de ma colonne vertébrale, tout le long de la raie des fesses, dans le petit trou, puis tout le long de me fente, jusqu’au clitoris. C’était divin, tout simplement divin. Alors j’ai accéléré la cadence. Lançant les lanières chaque fois un peu plus vite, un peu plus fort . Ce n’était plus la caresse, c’était des flagellations. Oui, ma chérie, je me fouettais la chatte. Cet endroit de toute les douceurs, ce nid de tendresse, cet écrin de délicatesse, voilà que je le flagellais à grand coups. Je m’appliquais le martinet. Sur les fesses tendues bien sur, mais surtout en visant la partie la plus sensible de moi-même. Ma chatte, mon trou du cul. Faut-il appeler douleur cette brûlure au-delà de tout ? Non. Jouissance ultime. Explosion de bonheur. Déchirure suprême. Je sentais mon sexe bailler, s’ouvrir et se fermer convulsivement. Tenter de se protéger, et en même temps s’écarteler pour être mieux cinglé. C’était comme si mon corps était ouvert en son milieu. Je ne peux vous dire combien d’orgasmes m’ont submergé. J’ai le sentiment d’une tornade de jouissance, d’un tsunami de plaisir sauvage. Je sais que j’ai crié, hurlé. Tout mon corps était tétanisé. J’abattais les lanières à toue volée, ravageant ma chatte, meurtrissant les chairs, déchirant la muqueuse. C’était comme si mon cul était pénétré par un fer rouge. Insupportable. Mais tellement bon ! Quand, enfin, j’ai ramené la chevelure diabolique sur mon visage, elle était poisseuse de ma mouille, odorante, chaude, dégoulinante. La déchirure de mon intimité était si douloureuse que je me suis recroquevillée, les genoux au menton. Et là, roulée en boule, je sentais la boule de feu du plaisir reprendre don cheminement en moi. Il fallait que je jouisse encore, je devais encore jouir. J’ai approché le manche du martinet de ma chatte ruisselante. Il s’y est enfoncé comme dans une motte de beurre. Cette tige de bois dur est venue ravager un sexe endolorie, ultra sensible, mis au vif. Une faux me sciais le sexe, m’ouvrait le ventre, me déchirait les entrailles. Et pourtant je la poussais, plus fort, plus loin. Et la déchirure fut encore plus violente quand j’ai fais sortir le manche gluant. Je l’ai porté à l’orée de mon cul. Juste au bord du trou. Comme mon mari le fait quand il se prépare à m’enculer et qu’il veut que je sente son dard congestionné et énorme sur ma rondelle avant de la forcer. Alors, de toutes mes forces, j’ai fais pénétrer le manche au fond de mon cul. Je me suis écroulée, au bord de l’évanouissement, à plat ventre, le corps secoué de soubresauts. Je sais que le martinet était resté planté au fond de moi. Je le sentais dans mon fondement. Et je jouissais, encore et encore …Et j’ai crié votre nom, ma chérie. Vous m’aviez fait jouir. Vous, mon amie de toujours. Vous, ma sœur en jouissance. Comment pourrai-je jamais vous remercier de cette découverte ? Deux jours après j’ai encore le sexe et le cul irrité, sensibles, ravagés. Je suis heureuse que mon mari ne revienne que dans cinq jours, je n’aurais pas pu lui cacher l’état de son terrain de jeu. Je ne sais surtout pas si j’aurais supporté qu’il me fasse l’amour. Il n’aurait pas pu ne pas voir les marques de la flagellation sur mes fesses et à l’intérieur de mes cuisses. Aurai-je supporté la moindre fessée sans m’évanouir de douleur ? Je ne sais pas. Mais je sais qu’il suffit que j’effleure ma chatte ou ma raie pour repartir, immédiatement, dans un orgasme qui explose au fond de moi. Et pour penser à vous.

Vous vous en douteriez, même si je ne vous l’avouais pas, ma chérie, écrire ces lignes a entrainé les conséquences que vous imaginez sur mes sens. Je sens que mon intimité s’est couverte de rosée, comme je sens les points de mes seins réclamer leur du de caresses. J’ai résisté jusqu’à la dernière ligne de ce courrier que je vous devais en remerciement de ces moments d’extase. Mais vous me savez faible. Je vais donc me laisser aller une fois encore à la dépravation. Une fois encre à cause de vous ! Mais peut-être y-a-t-il une justice immanente ? Et peut-être serez vous prochainement punie de m’avoir ainsi poussée sur le chemin du vice ? C’est en tout cas tout le mal – et tout le bien – que je vous souhaite. Certaine que, la prochaine fois que vos fesses seront flagellées, vous penserez que c’est, aussi, pour vous punir – ou pour vous remercier – d’avoir poussé votre tendre amie à de telles extrémités.

Je vous embrasse comme je me donne le plaisir que je vous souhaite.

Votre reconnaissante

A.C.

PS Je reprends la plume après cet intermède ma foi bien agréable, en m’apercevant qu’emportée par mon récit, j’ai oublié de vous dire que, depuis ma dernière lettre, j’ai rencontré cette fameuse Juliette don mon amie rapporté les propos. Il est trop tard pour que je vous en fasse récit aujourd’hui, cela sera donc pour la prochaine fois…

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