samedi 9 juillet 2011

Correspondance N° 13

Correspondance n° 13

Chapitre 13 : Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Alors qu’elle lit la lettre par laquelle son amie, Mme De V** lui raconte comment elle s’est donné du plaisir avec un martinet, Caroline se laisse aller à exposer ses secrets intimes à Anne Charlotte.

Ma chère amie,

Je finis à l’instant de lire votre dernière lettre, et il me faut vous répondre sur deux points sans tarder. Oui, comme vous l’espériez et me le souhaitiez, le martinet a repris du service. Et à ce rythme je crains même qu’il ne durera pas autant que les contributions comme dit mon cher – et en l’occurrence pas si tendre – mari. Mais comme ce vénérable instrument a été utilisé avant que je ne lise votre confession ardente, je n’ai pas pu en atténuer les morsures en pensant à la belle image de mon amie se donnant à elle-même du plaisir avec le même instrument qui me tire les larmes. Ce sera donc pour la prochaine fois, puisque prochaine fois il y aura, aucun doute là-dessus, mon mari a appris très vite, vous allez le voir et visiblement a prit goût à la chose. Et oui aussi, la lecture de vos épitres a le même effet sur mes sens que les miennes sur les vôtres. Et pour être sure de pouvoir vous écrire sans que ma main ne tremble, j’ai fait le choix de procéder d’abord aux soins que mon corps réclamait avant d’en venir aux choses de l’esprit. Ou, si vous préférez un langage plus direct et moins littéraire, je me suis branlée d’importance avant de prendre la plume. « Prendre son pied, prendre la plume » le même verbe, et pourtant ….

Comme j’étais encore en tenue de nuit quand j’ai découvert la petite enveloppe mauve dans mon courrier, je n’ai pas eu comme vous à glisser la main dans ma culotte pour accompagner la lecture, puisque de culotte il n’y en avait pas ! J’ai donc accompagné la lecture de vos mots – et quels mots – d’une douce et prudente caresse d’un abricot encore chaud de la nuit, et encore un peu marqué par la visite de la virilité de mon époux la veille au soir. Et comme je n’avais pas encore procédé à ma toilette, c’est un minou encore un peu irrité mais aussi encore moite qui a reçu la douce caresse de la pulpe de mes doigt. Et dés que j’ai eu relevé ma nuisette pour faciliter l’accès à l’endroit convoité, la fragrance qui m’est montée au nez aurait suffit à me rappeler la visite vespérale de mon époux si je l’avais oubliée. Je dois avouer que les lendemains de ces visites maritales, il me plait assez de retarder le moment où l’eau et le savon viendront faire disparaître cette odeur chaude et si particulière de mon intimité quand s’y ajoute cette touche musquée qu’y apporte la liqueur déposée dans le vase par l’Homme. Avez-vous remarquée vous aussi ce parfum à nul autre pareil, ma chère ? Pour moi, c’est un peu « l’odeur de l’amour » Il me semble qu’il y à là une réminiscence de celle de la paille chaude, pour ne pas dire, plus vulgairement, de l’étable. Il m’arrive d’y porter le doigt pour le plaisir d’humer plus directement ce mélange de mes senteurs intimes avec celles qui proviennent de mon cher mari. J’aime aussi gouter ce nectar du bout de la langue, y retrouvant probablement un peu le même plaisir trouble sinon ambigüe que celui que mon amant éprouve quand il m’embrasse à pleine bouche, et à pleine langue, après qu’il ait jouit dans ma bouche. Même si, en épouse obéissante et pour tout dire amatrice, je m’efforce d’avaler ce cadeau, je sais qu’il reste dans ma bouche le gout du sperme, et que mon mari retrouve ainsi dans sa propre bouche le gout de ce qu’il a fait gicler dans la mienne. Pour en finir sur ce point (mais je m’égare, vous savez à quel point je suis bavarde) il m’est arrivé, quand mon mari m’a fait quelques cajoleries « aux heures ouvrables » d’éviter absolument de passer par la salle de bain avant de sortir. Je peux ainsi, à l’occasion, retrouver discrètement cette senteur de serre chaude. Je peux aussi sentir la moiteur du miel en moi. Et le jour où mon mari, particulièrement en forme et amoureux, m’a fait l’amour en rentrant d’une soirée à laquelle je m’étais rendue sans me laver alors qu’il m’avait renversé sur un fauteuil juste avant de partir, j’ai eu brièvement le flash d’être une fille perdue, une catin, qui se fait prendre alors que la jouissance du client précédent est encore en elle.

Mais, vous vous en douteriez, je ne me suis pas contenté de l’olfactif ou même du gustatif. La lecture de vos exploits solitaires imposait que j’en passe par le sens du toucher. Encore l’ai-je fait d’abord avec précaution et mesure, à la fois pour pouvoir rester en éveil à ma lecture et pour ménager un terrain quelque peu sensible. Il faut dire que la veille au soir, celui qui règne sur cette partie de mon individu s’était quelque peu conduit en hussard. Peut-être est ce parce que nous n’avions pas connu de moments d’intimité depuis cinq ou six jours, peut-être avait-il abusé de nourritures échauffantes, peut-être étais-je particulièrement désirable ce soir là. En tout cas dés les premières manœuvres d’approche de sa part, j’ai pu constater, de visu d’abord puis de manière plus manuelle, que sa virilité était particulièrement flamboyante. Avant même que je n’y ai posé ni main ni bouche, j’étais confrontée à une queue noueuse, violacée, turgescente et d’où un gland rouge vif semblait impatient de surgir. M’autoriseriez-vous, ma chère, sans en rien « faire l’article » à vous avouer combien je trouve cette queue émouvante quand elle est ainsi bandée, dressée, fière et conquérante ? Vous le savez, je n’ai pas véritablement d’éléments de comparaison pour juger de la qualité de l’organe de mon homme. Ce que j’en ai lu ici ou là me permet seulement de savoir que du point de vue strictement quantitatif, elle est plutôt dans la catégorie des grandes tailles. Je soupçonne du reste mon mari d’en être très conscient et assez fier, quand il se tient debout, les mains aux hanches, le corps un peu penché en arrière, pour faire mieux sortir ce bâton noueux qui lui monte jusqu’à hauteur du nombril et dont la verticalité permet de découvrir la majesté. Surmontée de son gland arrondi, souvent déjà à demi découvert quand il me la présente, elle est parcourue au dos par un bourrelet violet qui descend jusqu’aux couilles. Tandis que l’autre face laisse voir une grosse veine bleuâtre et tout un réseau de minuscules veines dessinant comme une carte de géographie à la surface de la peau brune. En dessous le sac est gonflé comme une bourse de riche de deux belles prunes, celle de gauche s’épanouissant plus que celle de droite. Le tout sur un fond de buisson de poils noirs et frisés du plus bel effet. Une belle bite, pour parler bref. Et même une grosse bite. Il m’est arrivé de lire que certaines femmes, peut-être pour rassurer leurs maris peu dotés, affirment que « la taille ne fait rien à l’affaire ». Il m’est arrivé d’entendre des galéjades d’hommes entre eux affirmant avec humour, qu’il vaut mieux « une petite courageuse qu’une grande fainéante » Peut-être. Mais je serais pour ma part plutôt encline à croire ces femmes qui avouent leur bonheur de se sentir « remplies » au moment fatidique. En tout cas, et avec toujours le manque d’expérience permettant de comparer, il me semble que je n’aurais pas les mêmes sensations si la chose qui me pénètre était de plus petite dimension. Mais, comme le disais nos maîtres quand nous étions écolières, « la perfection n’est pas de ce monde » ou, plus prosaïquement, « toute médaille à son revers ». En l’occurrence, quand Monsieur tient à ce que ma bouche soit le havre où s’épanouira cette tige turgescente, il arrive que son diamètre me cause de véritables crampes à la mâchoire. Et comme si j’interromps mon service alors que son bénéficiaire en attend encore du bonheur se sont mes fesses qui paieront pour cette insolence, il me faut parfois choisir entre la souffrance au derrière et la douleur à la mâchoire. Et que dire quand, emporté par l’enthousiasme qui me revit, mon homme pousse à la fois son avantage et sa bite dans ma bouche, si ce n’est que je suis à la limite de l’étouffement ? Mais, hier soir, ce n’est pas à mon orifice buccal qu’en voulait mon époux. A vrai dire il avait visiblement envie de la chose la plus simple, mais la plus immédiate. Autrement dit, je n’ai même pas eu le temps d’entamer quelque préliminaire que se soit, pas même d’humecter la chose de ma salive pour faciliter l’introduction qui devait suivre, que déjà il me voulait retournée et offerte, et qu’il profitait du cadeau. Et c’est donc un vase encore sec, sans la moindre préparation, qui du supporter l’intromission directe et brutale d’une tige dure et qui m’a paru encore plus volumineuse qu’à l’ordinaire. D’un geste il m’avait placée comme il l’entendait : agenouillée sur le lit, les fesses bien hautes, l’orifice bien présenté au pieu qui allait le pénétrer. Tout juste mon cher époux a-t-il eu le temps de me gratifier d’un laudatif « Ha ! j’aime ton cul comme ça tu sais ? » qu’il m’avait déjà saisi aux hanches et qu’une barre à mine fourrageait mon intimité, se frayait un passage de force, et venait buter tout au fond. J’en ai eu le souffle coupé, mais avant que j’aie pu lui faire savoir que son entrée me semblait un peu trop violente que déjà le soc s’était reculé… pour mieux sauter si je puis dire. Je ne sais s’il me faut choisir l’allégorie du laboureur faisant pénétrer toujours plus profond sa charrue dans le sillon, ou celle du bûcheron accompagnant de grands « han » ces coups de cognée, en l’occurrence de reins. Mais j’avais le sentiment d’être plus dans un jeu de foire ou dans un tonneau au milieu d’un océan déchainé que dans un lit. Bien entendu, avec une telle fougue, le canon ne tarda pas à envoyer son boulet, et un grand cri de jouissance suivi d’un profond soupir de contentement me fit savoir que mon seigneur et maître avait atteint le plaisir. Quand à moi, il n’en était hélas rien. La chose s’était faite trop vite pour que j’en ressentisse les bienfaits. Pas contre je ne puis pas dire qu’elle ait été sans sensation. En effet, et cela explique pourquoi je dois prendre aujourd’hui des précautions avant de me laisser aller aux plaisirs solitaires, les coups de boutoir du mandrin marital ont au sens propre du terme commotionnés mon abricot. Un peu comme si on l’avait visité avec un manche à balais. Je n’ai bien sur pas eu l’outrecuidance et la grossièreté de m’en plaindre. Mais mon mari a assez de délicatesse, même si en la matière il n’en avait pas fait la preuve, pour comprendre que sa précipitation même m’avait privée de la part à laquelle j’avais droit. Il ne s’en est pas excusé, cela aurait été inconvenant. Il s’est contenté de murmuré, et cela m’a fait fondre « tu n’as qu’à ne pas avoir un cul aussi affolant, ma chérie » Et pour me prouver à quel point c’était vrai, et ayant retrouvé sa vigueur avec une rapidité que je ne m’explique pas encore, il entreprit sans barguigner de visiter avec à peine plus de précaution le second orifice que ma position, que je n’avais pas quittée, mettait à sa disposition. Tout juste eut-il la patience d’attendre que je détendisse les défenses de ce second trou, laissant sa queue juste posée sur la rondelle, sans la forcer. Et comme il a eu la bonne idée de porter le doigt sur mon petit bouton, je ne tardais pas à m’ouvrir et à laisser son sexe prendre position dans mes arrières comme il l’avait fait dans mon devant. Fort heureusement, le second assaut fit naître cette explosion qui nos est due dans ces circonstances. Si l’étui était plus étroit encore – la nature est ainsi faite – il était aussi plus préparé à ce qui allait lui arriver, et paradoxalement j’ai eu moins le sentiment d’un passage forcé lors de la pénétration dans ce couloir étroit que lors de la première visite. Ou peut-être est-ce aussi la sensation d’un conduit que l’on force qui participa à l’arrivée de la vague de bonheur ? Peut-être aussi la force de la caresse des doigts sur mon clitoris n’y a-t-elle pas été pour rien. Mais elle a eu aussi comme conséquence de me ravager une seconde fois la foufoune. Sensation agréable cette fois, certes, mais qui laissa quand même mon bonbon irrité et à vif. Ceci pour vous expliquer que j’ai fait le choix d’effleurements ce matin plutôt que de pénétration. Il n’en reste pas moins qu’ils furent fort agréables, et m’amenèrent à un honnête plaisir. Je ne vous en dirais pas plus, d’abord parce que j’ai déjà été bien trop longue et ensuite parce que je ne vous dirais plus rien … tant que vous ne m’aurais pas gratifié d’une longue lettre pour me dire tout ce que vous savez sur cette Juliette qui me semble ne pas manquer d’intérêts. Pour ma part je vous narrerais la prochaine fois comment mon cher mari a repris la main sur le martinet… mais cette fois en l’utilisant dans sa fonction première, celle de punir plus que de faire jouir…

A bientôt donc ma douce

Votre

Caro

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