Week – end à la campagne
J’ai encore un peu de mal à de persuader que ce que j’ai
découvert ce week-end est la réalité et non une sorte de rêve éveillé. Avec
Pascal, mon mari, nous avons passé le week-end dans la maison de campagne de
mon amie Martine. J’avais eu un peu de mal à convaincre mon mari, qui ne
connait Martine que pour l’avoir croisée deux ou trois fois alors qu’elle
venait me chercher à la maison pour des séances de shopping, et pas du tout
Daniel, son mari que je n’avais moi non plus jamais rencontré auparavant. Mais
Martine m’a assurée que son mari tenait beaucoup à ce que nous acceptions leur
invitation, et qu’il se faisait une joie de faire découvrir à Pascal, qui est
un passionné de pêche, le petit ruisseau dans lequel il s’adonne lui aussi à
cette passion. Finalement, les deux hommes se sont très vite découvert d’autres
points communs et ont facilement sympathisé, et , dés le vendredi soir, ils
étaient devenus bons amis, ce dont Martine Et moi nous nous réjouissions.
Un incident bénin
Samedi nous avons découvert un peu la région, et il a été
convenu que nous dînerions sur la terrasse le soir et que, le lendemain, les
deux hommes partiraient très tôt pour leur fameuse partie de pêche. Le dîner
fut fort agréable, Daniel et Pascal s’étant chargés d barbecue – privilège
incontestable pour les mecs – tandis que Martine et moi avions préparé les
légumes et la table. Le repas fut juste
marqué par un incident qui, sur le moment, m’est apparu comme assez anodin. En
débarrassant la table avant le dessert, Martine a laissé échapper un grand plat
en faïence qui s’est brisé en mille morceaux sur le carrelage de la terrasse.
Aussitôt j’ai aidé Martine à ramasser les morceaux, alors que son mari a lancé
ce que j’ai alors interprété comme une plaisanterie :
« Ha, ma chérie, tu sais que « vaisselle cassée
… » il n’a pas eu besoin de finir sa phrase, nous avions bien entendu tous
reconnu la scie de Pierre Perret. Ce n’est que plus tard, en fait le lendemain,
que je me suis souvenue qu’alors que la plaisanterie de Daniel nous avait fait
rire, Martine, elle, avait semblée contrariée que son mari plaisante ainsi
alors qu’elle venait de faire une bêtise. Elle avait haussé les épaules en
lançant d’un ton que j’ai trouvé peut – être trop vif pour la situation :
« Daniel … non, je t’en prie ! »
A quoi celui-ci avait répliqué, toujours sur le ton de la
blague :
« Ho ho … rébellion … vous aggravez votre cas,
madame. »
Et quand nous nous
sommes retrouvées seules dans la cuisine elle a grommelé :
« Quand même … il exagère ! Devant ton mari
… »
J’allais la rassurer su son sens de l’humour, mais nous
avons été interrompus par l’arrivée de nos maris qui, gentiment, apportaient le reste de la vaisselle. Puis
nous avons terminé le repas sans que l’on ne revienne sur l’incident. Et après
que Daniel ait insisté pour que nous goutions un alcool distillé par un de
leurs voisins, nous avons rejoint nos chambres assez tôt, les hommes devant se
lever aux aurores.
Bruits ?
Une fois dans notre chambre, Pascal ne se tarissait pas
d’éloges sur son nouvel ami, ce qui me
fit plaisir. Nous étions couchés depuis quelques minutes quand il m’a semblé
entendre des bruits dans la maison. Comme nous logions au rez - de chaussée j’ai supposé que les bruits
venaient de l’étage où nos hôtes ont leur chambre. Avec le recul, sincèrement,
je ne me suis pas vraiment interrogée sur l’origine de ces sortes de
claquements, et comme mon mari ne semblait pas les avoir entendu, je ne lui en
ai pas parlé de peu qu’il se moque de moi qui ai souvent tendance à être
peureuse. D’autant que j’ai tout de suite compris qu’il avait des idées en tête
puisque, alors que je l’avais déjà embrassé avant de me tourner sur le côté
pour dormir, j’ai senti sa bouche sur ma nuque et sa main sur ma hanche. J’ai
grogné :
« Non … nous ne sommes pas chez nous … »
« Et
alors … nous ne ferons pas de bruit … »
Et, alors qu’il se glissait ses mains sur mes seins, indiquant
que ses intentions étaient déterminées, j’ai cru entendre qu’il ajoutait à voix
basse :
« … nous »
Et comme j’allais pourtant réitérer mon refus, il a plaqué
sa main droite sur ma bouche en murmurant
« Chut
…. J’ai dit pas de bruit … »
Etre entendus ?
J’avoue que j’ai toujours un peu de mal à me laisser aller
quand nous ne sommes pas chez nous, d’autant que je suis bien consciente d’avoir
l’habitude de manifester un peu bruyamment mes émotions. Mais je sais aussi
que, justement, Pascal est toujours très entreprenant dans ses situations. Il
est rare par exemple que nous passions une nuit à l’hôtel sans faire l’amour,
et, sans que nous n’en ayons jamais parlé ouvertement, je suis persuadée que
l’idée que nous puissions être entendus par des voisins de chambre contribue à
son excitation. En l’occurrence, celle-ci était manifeste, et la rigidité du
sexe qui s’était collé à mes fesses en était la preuve tangible. A tel point
qu’en effet il n’a pas du insister très longtemps pour que je cède à son envie.
D’autant plus que nous n’avions pas fait l’amour depuis plusieurs jours. Et que
Pascal est un amant qui, après près de dix ans de mariage, me fait toujours
craquer. Nous avons donc fait l’amour avec fougue, et finalement le fait de
devoir faire attention à ne pas exprimer trop bruyamment mon plaisir a plutôt
contribuer à accentuer celui-ci.
Avec fougue
J’étais restée allongée sur le côté, dos tourné à mon homme,
et celui-ci a saisi mes deux seins à pleines mains, en les malaxant doucement,
puis de plus en plus fermement tout en pinçant mes mamelons entre ses doigts. Puis
sa main droite abandonne mon sein et se glisse sur mon ventre et rejoint mon
buisson. Il n’a pas besoin de me demander pour que j’ouvre un peu plus les
jambes, lui permettant d’appliquer fermement sa main sur mon sexe.
Un doigt s’introduit aussitôt entre mes lèvres qu’il se met à caresser
doucement. En même temps, la tige qui était restée contre mes fesses accentue
sa pression et se glisse ver son but. Je creuse les reins pour faciliter
l’intromission, je sens qu’il ouvre mon sexe avec deux doigts et enfin son sexe
entre en moi. Pascal s’est mis à genoux pour faciliter le mouvement, et il se
met à donner des petits coups de reins rapides. En même temps, il serre plus
fort mon mamelon entre ses doigts, jusqu’à la limite de la douleur. Et un autre
doigt se pose sur mon clitoris et se met à tourner lentement. Les va et viens
du sexe se font de plus en plus profonds. J’ai plaqué ma propre main sur ma
bouche pour étouffer mes gémissements. Comme s’il voulait m’imposer de crier ma
jouissance, mon homme accentue encore plus ses mouvements. Son bassin vient
cogner contre mes fesses, en rythme. Il accompagne ses coups de reins de
grognements sourds. Puis il s’écroule sur moi, m’écrasant sous son poids, alors
que les frémissements de son sexe m’indiquent qu’il décharge. Un pincement
coordonné de mon mamelon et de mon bouton déclenchent enfin ma jouissance. Je
ne parviens plus à m’empêcher de lancer un cri rauque. Quand mon homme sort son
sexe de ma chatte et s’allonge sur le dos, je me retourne moi aussi, et nous
restons côte à côte, reprenant doucement notre souffle. Il repose la main sur
mon sexe, y entre un doigt qu’il porte à sa bouche. Je ferme les yeux et je
fais mine de m’endormir, tout en posant ma main sur son sexe maintenant
redevenu flasque. Nos souffles reprennent leur rythme normal. Je bouge
doucement les doigts, suivant la courbe du gland, puis descendant vers les couilles que je soulève pour laisser
errer mon doigt plus loin, vers son petit trou que je titille. Comme je m’y
attendais, cette caresse que je sais qu’il apprécie plus que tout redonne
presque immédiatement un peu de fermeté à sa queue.
Deuxième tour
Je poursuis ma masturbation de ce pieu qui se raidit de plus
en plus, et mon homme manifeste son approbation par quelques gémissements. Je
change alors de position pour m’agenouiller à côté de lui et je prends son sexe
en bouche. Aussitôt il pousse son avantage et son sexe plus profond dans ma
bouche. En même temps, il glisse un doigt dans ma chatte encore dégoulinante
puis il le positionne sur mon petit trou. Il entame alors un va et viens qui
fait pénétrer son doigt plus avant dans mon fondement. Une nouvelle fois, je ne
peux m’empêcher de gémir de plaisir. D’autant plus qu’alors que son doigt
continue à glisser dans mon petit trou, un autre doigt vient pénétrer de
nouveau ma chatte. Je suis ainsi emplie par les deux trous, ses doigts jouant
au crabe. Brusquement il fait sortir son sexe de ma bouche, et je comprends
alors qu’il est prêt à jouir à nouveau. Alors que j’halète de plaisir, il prend
sa queue en main et se masturbe furieusement, jusqu’à ce qu’un jet de sperme
tiède vienne s’écraser sur mon visage. Son doigt vient alors titiller mon petit
bouton, déclenchant presque instantanément mon orgasme. Dés que j’ai repris mes
esprits, je m’éclipse dans la salle de bain pour passer mon visage à l’eau, et
quand je rejoins le lit, je me love contre son corps et nous ne tardons pas à
sombrer dans le sommeil.
Questions
Le lendemain matin, comme prévu, mon mari s’est levé très
tôt, et il a eu l’élégance de se préparer puis de quitter la chambre sans me
réveiller. Je ne suis donc sortie de ma chambre que vers 9 heures, et j’ai
retrouvé Martine dans la cuisine. J’avais juste passé un long teeshirt qui me
descend presque à mi-cuisses par-dessus ma nuisette, sous laquelle j’avais
cependant mis une petite culotte de type boxer. Martine, elle, s’était
enveloppée dans une robe de chambre soyeuse qui lui allait à ravir, ce dont je
l’ai complimentée en lui faisant la bise. Nous avons partagé le petit déjeuner
en papotant, et je l’ai remerciée pour la qualité de leur accueil en me
réjouissant que nos hommes se soient si bien entendus. J’ai été un peu
désarçonnée par sa réponse :
« Ho,
tu ne peux pas savoir comme je suis honteuse du comportement de Daniel, je
pense que je n’oserais plus jamais regarder ton mari en face ! »
« Honteuse ?
Mais de quoi grands dieux ? «
« Mais
enfin de ses réflexions devant vous hier soir ! Et … de la
suite. »
Sur le moment, je n’ai pas saisi tout de suite à quoi elle
faisait allusion. Et c’est sincèrement que je lui ai demandé :
« Mais
de quoi parles-tu ? Nous avons passé une soirée délicieuse,
vraiment. »
« Je
t’en prie, Annie, ne te moque pas de moi ! Jamais il n’avait dit ce genre
de choses devant des gens. Qu’est ce que vous allez penser de
nous ? »
Ce n’est qu’à ce moment que j’ai repensé à la remarque un
peu coquine de son mari lors de l’incident du plat cassé la veille au soir. Et
j’ai haussé les épaules en lançant :
« Tu
ne va quand même pas penser que nous sommes tellement conventionnels que nous
ne puissions pas entendre une plaisanterie ? Pascal va penser que tu
es encore plus maladroite que moi, voilà tout.»
« Mais
enfin, arrête ! Tu sais bien qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie.
En plus je sais bien que dans cette putain de maison en entend tout … »
« Comment
ça « on entend tout » qu’est-ce que tu veux dire ? »
Martine semblait réellement bouleversée. Elle avait le
visage rouge et il m’a semblé qu’elle avait presque les larmes aux yeux. Elle
m’a cependant regardée en face et m’a dit d’un ton un peu solennel :
« Ecoute,
Annie, je dois en avoir le cœur net, est-ce que tu peux me promettre, sur notre
amitié, que … qu’hier soir … vous…enfin tu … n’a rien entendu ? »
Subitement, le souvenir des bruits entendus en effet la
veille m’est bien sûr revenu. Elle avait tellement l’ai désemparée que, sur le
moment, j’ai en la tentation de la rassurer en faisant semblant de ne toujours
pas comprendre. Mais j’ai lu une telle détresse dans ses yeux qu’il m’a semblé
impossible de la leurrer. Pourtant, je n’ai pas répondu directement, et pour
temporiser j’ai demandé :
« Attends
… entendu … tu veux dire que .. enfin que ton mari … ce n’était pas seulement
une menace ? »
« Tu
vois bien que vous avez entendu ! Tu te rends compte ? Quelle
honte !»
« Ecoute,
Martine. Oui, en effet, hier soir, j’ai
entendu des … disons de bruits bizarres. Mais je te jure d’abord que mon mari
n’a rien remarqué et que si tu ne m’en avais pas parlé je n’aurais jamais
imaginé … »
« Tu
n’aurais jamais imaginé quoi ? »
« Ben
que tu .. enfin que vous …que ton mari …ho puis merde, je ne sais pas comment
dire ! »
« Si
c’est difficile à dire pour toi, tu comprends que c‘est encore plus pour moi
non ? »
« Oui,
bien sûr, enfin je suppose… Mais tu sais, tu n’es pas obligée de m’en dire
plus. Je ne veux pas te mettre mal à l’aise. »
« Merci
ma chérie. Je sais bien que ce n’est pas de la curiosité malsaine de ta part.
Mais tu vois, je ne pouvais pas rester dans l’incertitude. Maintenant, comme on
dit, « quand le vin est tiré il faut le boire » Alors oui, rien ne
sert de tourner autour du pot, ce que tu as entendu hier soir, c’est bien ce
que tu penses. C’est bien que la « plaisanterie » de Daniel … n’était
pas seulement une plaisanterie. »
« Ha
…tu veux dire que ton mari … »
« M’a
flanqué une bonne fessée comme promis, oui, voilà, c’est dit ! »
Confidences
J’avoue que, même si, en fait, j’avais déjà compris, l’aveu
tout à trac m’a complètement sidérée. Je connais Martine depuis des années,
nous sommes très proches, même si nous n’avons jamais échangé de confidences
sur nos vies intimes, mais jamais je n’aurais pu imaginer que cette femme jeune
et dynamique, moderne et active puisse être traitée ainsi. Je sais que c’est
d’une voix un peu balbutiante que j’ai repris :
« Mais
… il …je veux dire …il fait cela souvent ? »
Pour la première fois depuis le début de notre conversation,
un sourire est venu aux lèvres de mon amie.
« Souvent
… ca dépend de ce que tu appelles souvent ! En tout cas pas tous les
jours, heureusement pour mes fesses ! Mais rassures toi, vous n’y êtes
pour rien, ce n’étais pas la première fois, et je sais que ce ne sera pas la
dernière. »
« Et
.. c’est vraiment pour cette histoire de plat cassé qu’il … »
Une nouvelle fois, Martine a souri en haussant les
épaules :
« Ho
…oui et non …il lui allait bien un prétexte. Mais si ça n’avait pas été
celui-là, il en aurait bien trouvé un autre. Peut-être seulement aurait-il
repoussé la chose à un autre jour… »
Et comme je restais silencieuse et probablement la bouche
bée, elle a ajouté plus légèrement :
« Tu
sais, quand Daniel a cela en tête, il trouve toujours une bonne raison. Mais ne
fait pas cette tête là, je n’en suis pas morte, et si vous n’aviez pas été là,
cela n’aurait été qu’un moment assez anodin finalement »
« Anodin ?
Tu en as de bonnes ! Il te bat et tu trouves cela anodin ? »
Bien sûr, mon sang de féministe n’avait fait qu’un tour, et
j’étais prête à monter sur mes grands chevaux de défense des femmes victimes des
violences conjugales. Mais Martine m’a arrêtée d’un geste des deux mains, comme
pour me rassurer et me calmer :
« Attends
…. Ne confonds pas tout. Non, je ne suis pas ne femme battue ! Te me
connais assez pour savoir que je ne l’aurais pas supporté. »
« Mais
tu viens de me dire … »
« Que
j’avais reçue une bonne fessée, oui. Mais tu sais, ma chérie, être une femme
fessée, ce n’est pas la même chose qu’être une femme battue. »
« Quand
même … ça doit faire horriblement mal ! »
Cette fois, à mon grand étonnement, Martine partit d’un
grand éclat de rire :
« Ha
ça oui, je te confirme, une fessée ca fait mal aux fesses ! Mais, comme on
dit, « c’est un mauvais moment à passer » et le lendemain il n’y
parait presque plus. »
« Comment
ça « presque » ?
« Je
veux dire que ca ma fait un mal de chien quand les claques sont tombées sur mon
postérieur, d’autant plus que, vous sachant dans la maison j’ai tout fait pour
éviter de crier, ce qui a incité mon cher époux à accentuer la fessée. Mais ça
passe après quelques heures à peine. D’ailleurs tu as vu, ce matin je peux
m’asseoir, même si … »
« Même
si ? »
Devant ma question, Martine a fait une sorte de mi sourire,
mi grimace, en disant :
« Même
si quand il y va un peu fort, comme hier soir, ça laisse des souvenirs … »
Et, en se retournant, Martine souleva sa nuisette en
découvrant le bas de ses fesses. Elles étaient marbrées, avec d fines marques
d’une couleur tirant sur le violet. J’étais bien sûr abasourdie, mais une fois
encore, Martine m’a rassurée en souriant :
« Ne
t’inquiètes pas outre mesure, ma chérie. Tu sais, une fessée, même carabinée,
n’a jamais fait mourir personne, sinon je serais morte depuis longtemps !
Et en général, une fessée à la main n’a d’autres conséquences qu’un derrière
bien rouge pendant quelques heures. Si ce matin le terrain est encore marqué
c’est un peu de ma faute. »
« Ta
faute ? »
Une fois encore, Martine sourit d’une marnière un peu
taquine en répondant :
« Ou
de la votre ! Comme je ne voulais pas que vous puissiez entendre, mon cher
et tendre – enfin pas tant que cela en l’occurrence – a accepté de renoncer à
la fessée qui, tu as pu t’en rendre compte, est fort bruyante, mais en échange
mon popotin a du supporter la ceinture, qui est moins bruyante mais plus
mordante. »
Limite
Martine semblait maintenant totalement à l’aise. Elle était
entrain de me raconter, de manière presque détendue, que son homme lui avait
claqué les fesses à coups de ceinture au point qu’elles en soient encore
zébrées le lendemain matin. Une fois encore j’explosais :
« Mais
c’est affreux ! Comment peut-il …. Et comment peux-tu supporter
cela ? »
« Ho
… tu sais, c’est une longue histoire. Mais, tu sais, je suis sûre que chaque
couple a ses petits secrets d’alcôve, non ? Et pour ce qui est de
« supporter » comme tu dis … ben disons que si ce n’était qu’une
souffrance, il y a longtemps que j’aurais quitté celui qui me l’inflige. Comme
on dirait dans « psychologie magazine », si je suis resté avec lui c’est probablement
que « j’y trouve mon compte quelque part »
« Tu
ne veux quand même pas dire que … que tu y prends du plaisir ?é
« Si
c’est ce que tu veux dire, non, je ne suis pas masochiste. Mais, au point où
nous en sommes on peut parler franchement entre femmes non ? »
« Oui,
bien sûr … »
« Eh
bien, je comprends que la chose peut étonner, c’est vrai, une fessée fait mal
aux fesses, très mal même. Mais, comment dire, tu sais aussi que la frontière
entre la douleur t le plaisir n’est pas toujours aussi absolu,
non ? »
Cette fois, je me senti rougir, en pensant en effet aux
moments où mon homme me pince les mamelons entre ses doigts. Comment nier que
cela soit douloureux au point qu’il m’est arrivé d’en avoir les larmes aux
yeux. Mais en même temps comment nier l’éclair de plaisir sauvage qui me
traverse le corps et qui, au moment même où la douleur est presque
insupportable, fait palpiter mon sexe ?
Ou comment ignorer que, quand il lui prends la fantaisie de choisir d’entrer
par « la porte étroite » l’intromission de sa queue qui force mon
petit trou me donne le sentiment qu’il va le déchirer, tout en déclenchant là
aussi une vague de fond qui fait exploser mon orgasme ? Bien sûr, je n’ai pas partagé ces réflexions
avec ma copine, mais j’ai quand même acquiescé d’un hochement de tête et d’un
sourire. Et Martine, décidemment soulagée et désinhibée a ajouté :
« Et
puis, tu sais, nous sommes déjà un vieux couple… et ces activités claquantes
sont un excellent aphrodisiaque pour mon homme, alors … »
« Tu
veux dire … ? »
« Je
suis sure que tu m’a très bien compris. Ben oui, ma vieille, me tanner le
popotin donne à mon homme « force e vigueur » comme on dit. »
Notre dialogue devenait franchement irréel. Moi qui suis
plutôt prude d’habitude j’osais pousser plus loin mes questions :
« Et
il …enfin il fait cela directement sur … »
Cul nu
Une nouvelle fois la naïveté de ma question fit rire
franchement mon amie qui aussitôt s’excusa de son hilarité :
« Je suis désolée ma chérie,
mais tu es trop mignonne ! Ben oui, comme tu dis « il fait
cela » directement. En un mot comme en cent, une fessée c’est « cul
nu »
Je me rendais bien compte, en effet, de l’incongruité de ma
question, mais Martine poursuivit, presque professorale :
« Encore
qu’il y ait parfois des étapes tu vois. Surtout au début, il commençait souvent
par-dessus la culotte, ou même par-dessus la jupe. Ce n’était pas le cas hier
soir, puisque j’étais déjà en nuisette quand il a décidé de passer à l’acte. Il
n’a donc eu qu’à la retrousser pour accéder à son terrain de jeu. Mais quand
l’envie lui prends alors que je suis habillée, il ne déteste pas de me trousser
prestement puis de procéder ce qu’il
appelle « la cérémonie du déculottage »
Soudain, l’image de ma copine, allongée sur les genoux de
son homme, et de celui-ci lui baissant la culotte s’imposa à mon esprit. Et, à
mon grand désarroi, je sentis que j’étais entrain de mouiller ma petite culote.
Je ne sais pas si Martine a remarqué que je rougissais, mais je ne pouvais
ignorer que ses confidences me faisaient de l’effet. Non seulement mon sexe
coulait, mais je sentais les pointes de mes seins se durcir à tel point que,
n’ayant pas encore mis de soutien gorge, je craignais qu’ils ne se voient au
travers de ma nuisette. Je m’arrangeais donc pour ramener les bras devant ma
poitrine, puis j’annonçais que j’allais prendre ma douche. Mais avant de partir
j’osais une dernière question :
« Mais,
dis moi, ton mari, il fait cela depuis longtemps ? »
« Mais
… depuis que nous nous connaissons ma chérie ! Il ne m’a pas prise en
traitre, tu sais, j’ai reçu mes premières fessées avant d’avoir dit
« oui » devant monsieur le Maire. Je ne peux pas dire que je n’étais
pas prévenue de ses goûts, il m’a flanqué ma première fessée à peine un mois
après que nous nous soyons connus au sens biblique du terme. Et comme je ne
l’ai pas plaqué le jour même, c’est devenu en quelque sorte un élément de notre
vie de couple. Du reste, quand nous avons fait les achats pour nous mettre en
ménage, alors que nous étions dans un magasin d’articles ménagers, une sorte de
droguerie à l’ancienne à Saint Amand, il a tout bonnement acheté un martinet en
me disant : « Tu sais
bien que cela nous sera nécessaire, ma chérie » et depuis, l’instrument
est toujours à portée de main si je puis dire.
J’ai juste obtenu qu’ici le mette dans l’armoire au cas où des visiteurs
seraient amenés à entrer dans notre chambre et s’étonneraient de le voir pendu
au mur comme c’est le cas dans notre appartement. »
Et, devant mon air ahuri, Martine m’expliqua posément qu’en
effet, dans leur appartement en ville, Daniel avait tenu à ce que le martinet
soit accroché au mur de leur chambre. Décidée à ne rien me cacher, elle précisa
même que, quand il faisait le choix de la fesser dans le salon, elle devait
aller elle-même chercher ce qu’il appelait « l’instrument » et le lui
apporter avant de se mettre « en position » en se penchant par-dessus
le dossier d’un fauteuil puis de baisser elle-même son slip. Elle du se rendre
compte de mon émotion et de mon trouble devant ces confidences puisque c’est
elle-même qui m’invita à aller prendre ma douche en ajoutant d’un air enjoué
alors que je quittais la pièce :
« Dépêches
– toi puis vient m’aider à préparer le déjeuner, il ne faudrait pas que nos
hommes aient un prétexte pour sanctionner le retard pour le repas des
seigneurs ! »
Et comme je restais sans voix devant cette perspective, elle
s’approcha de moi en souriant et murmura :
« Mais
n’ai pas peur, je ne suis pas prosélyte, tu sais. Mais, ça m’a fait du bien de
pouvoir te dire les choses sans fausse pudeur. Tu sais, à part ma sœur,
personne ne le sait. Maintenant, j’ai le sentiment que nous sommes encore plus
proches qu’avant. »
Sous la douche
Je quittais la pièce sans répondre, et regagnais ma chambre.
Je suis passée directement dans la salle de bain, et quand j’ai retirée ma
petite culotte, j’ai eu la confirmation de l’état dans lequel m’avaient mis ses
confidences. Mon slip était trempé. Comme j’en ai l’habitude, je le portais
machinalement à mes narines, humant cette odeur caractéristique de
l’excitation. Et, une fois sous la douche, l’envie de me caresser me
submergeât. Comme je le fais souvent, même quand je ne suis pas vraiment
« en manque » j’ai commencé par me pétrir les seins à pleine mains
avant d’en agacer les pointes du gras des pouces, puis de les faire rouler
entre mes doigts en accentuant la pression jusqu’à la limite de la
douleur. Bien sûr les remarques de ma
copine sur l’imperceptible limite entre celle-ci et le plaisir me revinrent
aussitôt à l’esprit. Je ne pouvais me le cacher, j’étais bel et bien entrain de
me donner du plaisir en me faisant souffrir assez pour que j’en gémisse. Je
n’en accentuais pas moins la pression sur mes mamelons jusqu’à ce qu’une onde
de plaisir me traverse et vienne faire béer mon sexe. J’y portais aussitôt la
main, en le pressant comme une orange dont on voudrait faire couler le jus.
Tout en veillant à ne pas effleurer tout de suite mon bouton pour éviter de
jouir tout de suite et faire durer le plaisir, je portais l’autre main à mes
fesses. Malgré l’envie qui me tenaillait, je n’osais pas les claquer, de peur
que le bruit ne soit entendu jusque dans la cuisine toute proche. Mais ne ne
résistais pas au besoin de faire glisser mon pouce dans mon petit trou, presque
violemment. Une fois encore, ce geste fut en même temps douloureux et
délicieux. Un doigt dans chaque trou, je me sentais emplie, et la concomitance
des deux pénétrations ne tarda pas à déclencher l’onde de l’orgasme. Quand
celui-ci déferla, j’eus la vision d’un derrière rouge qu’une main venait
claquer sans ménagement. Le plaisir fut si violent que je vacillais sur mes
jambes et que je tombais à genoux au moment où la jouissance éclata. Je dus
serrer les dents pour m’empêcher de crier de plaisir.
Intermède
Quand les hommes revinrent, ravis, de leur séance de pêche,
nous sommes passés à table, et personne ne fit la moindre allusion aux
incidents de la veille au soir et de la nuit. Je n’en dis rien non plus à mon
mari, qui, du reste, n’a pas eu besoin de cela pour se montrer pressant. Et
cette fois, la proximité de nos amis ne m’amena pas à tenter de le dissuader,
bien au contraire. Malgré ma séance de plaisir solitaire du matin, j’avais
encore les sens en feu, et ce n’est peut-être pas par hasard que je me
retrouvais une nouvelle fois à genoux sur le lit pour une levrette endiablée.
Bien sûr je ne pouvais pas savoir si les deux hommes avaient échangés des
confidences intimes comme Martine et moi. Pourtant la vue de mes fesses
s’agitant en rythme du donner des idées à mon homme puisque, avant d’avoir
conclu, je sentis qu’il se retirait de ma chatte. J’émis un grognement de
protestation et de frustration, mais je compris très vite que ce retrait
n’était pas une retraite ; puisqu’immédiatement je sentis la queue encore
dure se positionner sur mon petit trou et manifester son intention de
l’investir. Pour faciliter la chose, Pascal, toujours attentif et galant, passa
son doigt entre les lèvres de ma chatte et vint ensuite oindre mon anus avec mes
propres sécrétions. Sa tige put alors
entreprendre sa pénétration, se glissant millimètre après millimètre dans mon
petit trou qu’elle dilatait. Daniel se redressa et, en me prenant fermement par
les hanches, exprimât sans détour son bonheur par un « putain que c’est
bon de t’enculer » fort explicite.
Promesse
Cette fois, je me souciais peu de savoir si nos ébats
pouvaient être entendus de nos hôtes, et encore moins d’écouter si ceux-ci
agissaient comme nous. Mais le sourire de Daniel et surtout sa remarque
joyeuse : « Mon dieu, que c’est bon une sieste ! » me le
laissa deviner. L’après - midi se passa sans qu’aucune autre allusion coquine
ne vint sur le tapis jusqu’à l’heure de l’apéritif du repas du soir. Le temps
s’étant considérablement rafraichît dans la journée, nous avons décidé de dîner
à l’intérieur, et Daniel a allumé un feu de bois dans la cheminée. Dans
l’après-midi, j’avais insisté pour préparer moi-même des toasts pour que
Martine n’ait pas à préparer encore une fois le repas. Et de la même manière,
j’insistais pour qu’elle reste assise et que je me charge du service. Daniel
ouvrit une bouteille de champagne, et nous avons grignoté les amuses – gueule
assis dans les fauteuils du salon. La conversation roulait sur les performances
de nos pêcheurs et sur les attraits de la région quand je me levais pour aller
chercher un autre plat de sandwichs.
Quand je revins au salon en portant un grand plat emplis de toasts et de
verrines que j’avais composées auparavant, Daniel lâcha en souriant :
« faites attention à ne pas trébucher, Anne » Et comme je le
rassurais en affirmant qu’il n’y avait pas de danger, il ajoutât, mezzo voce
mais assez fort pour qu’on l’entende : « vous savez ce qu’il en coûte
en cas de casse. » Personne ne releva la remarque, et je ne sais même pas
si mon mari y a fait attention, mais
l’allusion ne pouvait pas être fortuite. J’en fus tellement troublée qu’en
effet, je faillis pour de bon poser le plat à côté de la table en essayant
maladroitement de cacher le tremblement de mes mains. Je me sentis rougir et je
cherchais désespérément comment réagir, mais Daniel avait déjà repris la parole
pour me complimenter sur les préparations, et Martine m’aida en m’interrogeant
sur les recettes des verrines, ce qui me permit de me rasseoir et de reprendre
le cours normal de la conversation.
Questions sans réponses
Mais, dés cet instant, j’au toutes les peines du monde à y
participer. Les questions tournaient dans ma tête. L’allusion de Daniel était –
elle à l’intention de sa femme, pour lui rappeler l’incident de la veille au soir et ses
conséquences ? Martine, en tout cas, n’avait pas semblée y faire
particulièrement attention et semblait tout à fait détendue. Son mari savait-il
qu’elle m’avait fait des confidences sur leur soirée ? Martine lui
avait-elle avouée m’avoir fait part de leurs habitudes intimes ? Ou bien
avait-il deviné que nous avions entendus et compris ? Ou bien,
contrairement à ce que j’avais cru, mon mari avait-il lui aussi compris et s’en
était-il ouvert à son nouvel ami ?
Rien ne me permettait de le savoir, d’autant qu’aucune autre allusion ne revint
sur le tapis et que, au moment du dessert, c’est Martine qui se leva pour aller
le chercher en disant seulement : «Tu reste assise Anne, c’est bien mon tour de bouger mes fesses »
En d’autres circonstances, cette expression m’aurait semblée bien banale, mais
en l’occurrence, elle ne fit que redoubler mes interrogations. Etait-ce bien
juste une expression un peu familière pour expliquer qu’il lui semblait normal
de prendre le relais dans le service à table ? Cette référence explicite à
la partie de son individu qui avait été concernée, et comment, la nuit
précédente relevait-elle de l’acte manqué, du lapsus, ou bien était – elle un
message à mon intention ? Et ce sourire qu’elle m’avait adressé en se
levant, était-il seulement une marque d’amitié ou bien devais-je y voir une
marque de complicité ? Je n’avais toujours pas les réponses à ces
multiples questions quand elle revint avec la tarte que nous avons partagée en
reprenant le fil normal de la conversation. Mais surtout, même aujourd’hui, je
n’ai toujours pas la réponse à la question essentielle.
Provocation ?
Quand ai-je décidé de
ce qui s’est passé au moment où je me suis levée à mon tour pour
débarrasser ? Ou plutôt, ai-je décidé quoi que se soit ? Ni ce soir
là, ni même maintenant, je ne suis pas capable de répondre. Puis-je continuer à
me persuader que tout cela ne fut qu’un enchaînement dans lequel je ne suis
pour rien ? Daniel a-t-il seulement tiré partie d’un incident vraiment
fortuit, ou avait-il prémédité la chose ? A-t-il lui-même cru à une
circonstance fortuite, ou a-t-il considéré que j’avais consciemment provoquée
celle-ci ? Je sais seulement que, tout à fait normalement, je me suis
levée, je me sis penchée pour prendre le plat à tarte sur lequel j’ai placé les
assiettes vides, puis je me suis redressée pour porter le tout à la cuisine.
J’ai fait quelques pas en direction de celle-ci. Puis il me semble que je me
suis arrêtée, et le temps aussi. Il me semble que les autres convives avaient
cessé leur bavardage et que la pièce était totalement silencieuse. Et …. J’ai tout lâché ! Je suis bien
consciente que personne ne pourrait le croire, et pourtant c’est vrai, je suis
complètement incapable de dire si ce fut vraiment un accident ou si j’ai décidé de lâcher ce que j’avais
dans les mains. Non, je n’ai pas « décidé ». Je n’ai pas choisi
consciemment de laisser tomber ce que je portais. Pourtant, en même temps, je ne suis pas particulièrement maladroite.
Et pourtant, les faits sont là. Le plat et les assiettes se sont fracassés sur
le carrelage.
Conséquences
Un bruit énorme. Le temps qui s’arrête. Je suis là, debout,
figée, immobile. Le dos tourné, je ne vois pas Daniel Pascal et Martine. Le
silence est revenu. Lourd. Compact. Je pense que j’ai fermé les yeux. Je sens
le sang qui pulse dans tout mon corps. Combien de temps suis-je resté
ainsi ? Je suis incapable de le dire. Et puis la voix, calme, étrangement
normale, de Daniel :
« Eh
bien, ma chère Anne, je pense que vous savez les conséquences ? »
Je l’entends, et, juste après je m’entends répondre, comme si j’étais un
personnage extérieur :
« Oui,
je le sais »
A partir de cet instant, c’est comme si, véritablement,
j’avais connu une sorte de dédoublement de la personnalité. J’étais en même
temps actrice et spectatrice du dialogue qui s’instaure. La voix de Daniel,
toujours aussi normale, presque amicale :
« Rien
ne servirait de reculer l’échéance, n’est ce pas, Anne ? »
« En
effet, Monsieur »
Pourquoi ai-je choisi d’utiliser ce terme, alors qu’habituellement,
bien sûr, j’appelle le mari de ma copine par son prénom, même si nous utilisons
le voussoiement, je n’en sais rien.
« Tournez-vous,
Anne, et approchez-vous. »
Comme une automate, j’exécute ce que Daniel vient de
m’ordonner. Je me retourne et je constate que les trois autres sont restés
assis, sans bouger. Daniel dans son fauteuil, mon mari et Martine sur le
canapé. Trois paires d’yeux tournés vers moi.
Trois visages impassibles. Ni sourire, ni signe de colère ou
d’étonnement. Un instant j’esquisse le geste de me baisser pour ramasser les
morceaux de vaisselle éparpillés sur le sol. Mais Daniel m’arrête :
« Laissez,
Anne, on s’en occupera après. »
Après. Après quoi ? Il ne le dit pas, et personne ne le
lui demande. D’un geste de la main, il confirme sa consigne en m’invitant à
m’approcher. J’avance de quelques pas, jusqu’à la table basse qui me sépare des
sièges où sont installés mon mari et mes hôtes. La voix de Daniel encore :
« Pascal,
vous permettez que nous réglions cet incident selon les habitudes de cette
maison ? »
Mon mari a-t-il compris les intentions de son nouvel
ami ? Celui-ci lui a-t-il expliqué lors de leur partie de pêche les
conséquences de la maladresse de Martine la veille ? Il lève les yeux vers
moi, je croise son regard. Celui-ci exprime-t-il une question ? Je reste
impassible. Lui aussi. Je n’exprime ni mon acceptation ni mon refus. Je suis
pétrifiée. Sans me quitter des yeux il répond, lui aussi d’une voix étonnement
normale :
« Vous
êtes chez vous, et comme on dit « à Rome on fait comme les Romains
n’est-ce pas ? »
Ainsi, mon mari vient-il de donner en quelque sorte carte
blanche à Daniel. Et je sais aujourd’hui qu’il ne l’a fait que parce qu’il
avait perçu dans mon regard que c’est ce que moi-même j’avais souhaité, même si
je ne le savais pas.
Mais Daniel ne se contente pas de l’acceptation de mon mari,
ni de mon absence de réaction. Il va donc m’imposer de me positionner
autrement. M’interdire toute ambiguïté.
« Vous
savez comment se règle cette situation chez nous, n’est ce pas,
Anne ? »
« Oui,
Monsieur. »
« Comment,
Anne ? »
« Comme
… comme pour Martine ? »
« Tout
à fait. C'est-à-dire ? »
Il ne m’épargnera rien, il m’interdit de rester dans le non
dit. A la réflexion, répondre à cette
question fut peut-être plus difficile pour moi que ce qui a suivi. Pourtant je
sais aujourd’hui que c’était nécessaire pour que je ne puisse pas me cacher à
–même ma décision. J’avale ma salive, je ferme un instant les yeux, puis je
m’entends répondre d’une voix blanche :
« La
fessée, Monsieur. »
J’ai prononcé le mot tabou. J’ai sauté dans le vide. Je sais
maintenant que rien ne pourra plus me faire revenir en arrière. Comment ai-je
pu prononcer cette énormité ? Comment ai-je été capable de le faire en
regardant droit dans les yeux cet homme que je connais à peine ? Pourtant,
une fois que le mot soit sorti de ma bouche, il est devenu presque anodin,
presque comme une évidence. D’ailleurs, un léger hochement de tête de Daniel me
confirme que c’est le mot qu’il attendait. Plus tard, en repensant à ces
instants hors du temps, ma phrase de Camus « mal nommer les choses c’est ajouter
au malheur du monde » me reviendra à l’esprit. Je sais aujourd’hui qu’il
fallait que je prononce le mot. Pourtant je n’ai pas explicitement accepté la
chose. Daniel ne m’a pas demandé si je consentais à être traitée comme lavait
été Martine la veille pour le même motif. Je n’ai ni « demandé », ni
même « accepté » d’être fessée. J’ai juste confirmé que je savais que
je devais l’être.
Position
Le silence est redevenu pesant. J’entends distinctement le
tic – tac de la pendule du salon. Comme j’entends les battements de mon cœur.
Daniel se lève et s’approche de moi. D’un geste et d’un sourire, il m’invite à
lui prendre la main, puis il m’amène à contourner la table basse pour
m’approcher du fauteuil sur lequel j’étais assise auparavant. Mais, bien sûr,
il ne m’invite pas à y prendre place. Au contraire, il m’amène à en faire le
tour et à me retrouver derrière le dossier. Il se place, lui, devant et me
prends les deux mains qu’il dirige vers les accoudoirs. Pour suivre ce geste,
je suis contrainte de me pencher par-dessus le dossier. J’ai compris qu’il a
choisi de ne pas me placer dans la position classique et attendue de la femme –
ou de l’enfant fessé au travers des
genoux. Peut-être – mais bien sûr ce n’est qu’ultérieurement que je me ferais
cette réflexion – a-t-il jugé plus correct de m’éviter le contact direct entre
mon ventre et sa personne. Ou bien a-t-il choisi de réserver cette position aux
fessées qu’il donne à sa propre épouse ?
Je n’oppose aucune résistance, et je me laisse donc installer dans la position qu’il a décidé. Il approuve d’un nouvel hochement de tête et commente, toujours de la même voix calme et précise :
Je n’oppose aucune résistance, et je me laisse donc installer dans la position qu’il a décidé. Il approuve d’un nouvel hochement de tête et commente, toujours de la même voix calme et précise :
« C’est
une bonne position. »
Troussée et déculottée.
Ce n’est pas une question, mais un constat, je n’ai donc pas
à y répondre, je me contente de serrer les deux accoudoirs. Daniel disparait
alors de mon champ de vision, et je comprends qu’il fait lui-même le tour du
fauteuil. Je ferme les yeux. J’attends en cherchant à reprendre un rythme de
respiration plus régulier. Une nouvelle fois, la voix de Daniel rompt le
silence :
« Je
pense que vous savez que c’est nécessaire … »
Seule une inclination de la tête de ma part confirme que
j’ai compris à quoi il fait allusion, et aussitôt je sens que ma jupe est
relevée au dessus de ma taille. Mon dieu, me voilà troussée comme une servante
que l’on va punir. Je sais que de leurs places, Martine et Pascal découvrent
donc ma culotte gris perle et les bas « qui tiennent seuls » que j’ai
préféré, comme souvent, aux collants qui me semblent disgracieux. Mon cœur d’affole. Je suis entrain de montrer
mon slip à un homme que je connais à peine et à sa femme sous les yeux de mon
mari ! Comme pour m’aider à me calmer, Daniel pose une main au creux de
mes reins. Puis, inexorablement, je sens qu’il glisse ses doigts sous
l’élastique de ma culotte qu’il fait descendre lentement jusqu’en haut de mes
cuisses. D’instinct, j’écarte un peu plus les jambes pour éviter qu’elle ne
glisse plus bas, et un grognement approbateur me confirme que c’est ce qui
était attendu de moi.
Ca y est, je suis déculottée. Je suis « cul nu » Mes fesses sont l’air. Je montre ma lune. Une femme adulte, bien installée dans la vie, mariée, est là, exposant son derrière. Situation à proprement parler inimaginable, incongrue, scandaleuse. Et pourtant, inexplicablement, je ne suis pas vraiment submergée par la honte. Moi qui, pourtant, sans être pudibonde, suis plutôt pudique ; moi pour qui être amenée – comme ça m’est arrivé dans les vestiaires de mon club de sport – à me déshabiller en présences d’autres femmes est toujours une épreuve ; je montre mon derrière sans être même tentée de le cacher. Mais je ne suis déjà plus cette femme. Je ne suis plus dans le monde réel, dans le monde normal. Je suis une femme qui va, qui doit, être fessée. Et donc, je dois être déculottée, voilà tout. C’est presque étonnamment normal. La main s’est reposée au ceux de mes reins. Je sais, je sens, que plus rien ne pourrait empêcher la suite. Je vais recevoir une fessée. Je prends une grande inspiration et le monde bascule.
Ca y est, je suis déculottée. Je suis « cul nu » Mes fesses sont l’air. Je montre ma lune. Une femme adulte, bien installée dans la vie, mariée, est là, exposant son derrière. Situation à proprement parler inimaginable, incongrue, scandaleuse. Et pourtant, inexplicablement, je ne suis pas vraiment submergée par la honte. Moi qui, pourtant, sans être pudibonde, suis plutôt pudique ; moi pour qui être amenée – comme ça m’est arrivé dans les vestiaires de mon club de sport – à me déshabiller en présences d’autres femmes est toujours une épreuve ; je montre mon derrière sans être même tentée de le cacher. Mais je ne suis déjà plus cette femme. Je ne suis plus dans le monde réel, dans le monde normal. Je suis une femme qui va, qui doit, être fessée. Et donc, je dois être déculottée, voilà tout. C’est presque étonnamment normal. La main s’est reposée au ceux de mes reins. Je sais, je sens, que plus rien ne pourrait empêcher la suite. Je vais recevoir une fessée. Je prends une grande inspiration et le monde bascule.
Fessée.
Je sens deux mains qui se posent sur les miennes, toujours
serrées sur les accoudoirs du fauteuil. Quand j’ouvre les yeux, je découvre que
se sont celles de Martine. Elle est venue s’accroupir devant lui, et me tiens
doucement les poignets en murmurant :
« Ce
sera mieux comme cela, tu verras »
Je comprendrais plus tard qu’en agissant ainsi, mon amie m’a
fait un cadeau précieux. En me tenant les mains, elle est véritablement
« avec moi » Non seulement elle m’évitera le réflexe presque
incontrôlable de protéger mes fesses de mes mains, mais surtout elle partagera
en quelque sorte cette fessée avec moi. Non seulement elle indique ainsi
qu’elle accepte que son mari me fesse, qu’il me fasse ce qu’il – j’en aurais la
confirmation par la suite – n’avait jamais fait qu’à elle, mais qu’elle
participe à cette fessée. Et la douceur de son regard me fera comprendre, avant
même que la fessée ne commence, qu’elle sera un moment de partage.
Je sais que cela
parait inimaginable, mais j’ai véritablement entendu le bruit de la première
claque avant d’en sentir l’impact sur ma fesse. Un bruit net, clair, qui
déchire le silence et me semble résonner dans la pièce. J’ai serré les dents
avant même de ressentir consciemment la douleur. Elle me submerge cependant. Oh
oui, Martine, tu avais raison, une fessée, ça fait mal ! J’ai le sentiment
que la douleur s’étale sur ma fesse droite comme les ronds que fait un caillou
lancé dans l’eau. Mais déjà, c’est l’autre fesse qui reçoit son du. Puis les
claques se succèdent, régulièrement, fesse droite – fesse gauche. Avec ces claquements
qui se superposent, comme si l’écho de l’un dans la pièce ne s’était pas encore
éteint quand le bruit de la suivante le recouvre. Très vite, je ne suis plus en
mesure de distinguer vraiment l’impact de chaque nouvelle claque sur mes
fesses. La douleur est devenue étale, constante, croissante. Mon derrière tout
entier devient brûlant. Il n’est plus que douleur.
Offerte
Je garde maintenant les yeux ouverts. Je sais qu’à chaque
nouvel assaut de la main qui me fustige, je me redresse brièvement, comme un
cheval qui se cabre. Plus tard, je me souviendrais que je me suis mise en même
temps à piétiner sur place, à me hausser sur la pointe des pieds comme pour
éloigner mon postérieur de cette main qui le frappe en cadence. Pour le
soustraire à cette brûlure intolérable. Mais je sais aussi qu’à chaque fois,
j’ai repris, de moi-même, la position. Que je me suis replacée comme mon
tourmenteur m’avait installée. Que même j’ai présenté moi-même mon cul à la
main qui le fustige. Je pense même qu’en me cambrant, je l’ai en quelque sorte
offert, comme s’il réclamait les claques qui le transforme en boule de feu.
Pourtant, je ne contrôle rien. Je ne décide
rien. Je ne pense rien. Je ne suis plus qu’un derrière, qu’un cul. Je suis une
femme fessée.
Je suis incapable de dire au bout de combien de temps, au bout de combien de claques, je me suis mise à gémir, puis à crier sans retenue. Par la suite, Martine me dira qu’elle a été étonnée par ce qu’elle appellera mon « endurance » Elle me dira que j’avais « tenu » plus longtemps qu’elle ne l’aurait cru pour une « novice » avant de laisser échapper mes plaintes. Et, je l’avoue, j’en ai été, peut-être bêtement, immensément fière. Martine me dira, en effet, que j’avais supporté plus longtemps qu’elle dans les mêmes conditions avant d’exprimer ma douleur par de brefs cris
Je suis incapable de dire au bout de combien de temps, au bout de combien de claques, je me suis mise à gémir, puis à crier sans retenue. Par la suite, Martine me dira qu’elle a été étonnée par ce qu’elle appellera mon « endurance » Elle me dira que j’avais « tenu » plus longtemps qu’elle ne l’aurait cru pour une « novice » avant de laisser échapper mes plaintes. Et, je l’avoue, j’en ai été, peut-être bêtement, immensément fière. Martine me dira, en effet, que j’avais supporté plus longtemps qu’elle dans les mêmes conditions avant d’exprimer ma douleur par de brefs cris
rauques.
Pleurs
Pourtant, je ne suis pas très tolérante à la douleur. Dans
la vie ordinaire, je suis même plutôt douillette. Et il ne me semble pas avoir
fait vraiment d’efforts pour m’interdire de crier. J’étais bien au-delà de ces
conventions ou de la tentative de maîtriser quoi que ce soit. Je sais pourtant
que j’ai eu le sentiment que la douleur m’emplissait le corps tout entier. Et
que j’ai senti naître, au fond de moi, un tsunami, une vague, un sanglot
irrépressible. C’est alors qu’il m’a semblé voir dans les yeux de ma copine une
sorte d’approbation. Mes yeux étaient rivés aux siens. Elle ne semblait en rien
horrifiée de me voir ainsi criailler et gigoter. Elle ne pouvait, évidemment, ignorer
l’intensité de ma souffrance que j’étais bien incapable de chercher à
dissimuler. Au moment où elle me submergeait, devenait proprement intolérable,
où tout mon corps se tendait comme un arc, j’ai lu dans ces yeux comme une
invitation. Elle a hoché la tête et m’a adressé un sourire empli de tendresse.
Comme si elle me disait, avec les yeux, de me laisser aller. De laisser mon
corps parler. De laisser les larmes qui montaient en moi, déferler. Et, en
effet, quelque chose s’est cassé en moi, et les larmes ont jailli comme d’un
tonneau dont on aurait enlevé la bonde. Je me suis mise à pleurer à chaudes
larmes. A sangloter. Et curieusement, au moment même où les pleurs
jaillissaient de mes yeux, et alors même que la fessée continuait toujours
aussi rudement, j’ai ressenti une sorte de bien – être paradoxal. Je souffrais
toujours autant. J’avais toujours autant les fesses en feu. Mais j’étais en
quelque sorte passée dans une autre dimension.
Acceptée
Je ne dirais pas que j’ai ressenti le moindre plaisir. Oh
que non. Je le confirme, cette fessée m’a fait bien plus mal encore que je
n’aurais pu l’imaginer. Mais, comme me l’expliqua par la suite mon amie,
« Ton corps a accepté ta fessée. Tu as cessé de te révolter contre
elle. » Et elle me précisa « Tu as découvert ce que Daniel m’a fait
découvrir il y a bien longtemps. Au début, les fesses se crispent, se serrent,
se durcissent. Elles refusent cette agression. Elles deviennent pierre, granit.
D’ailleurs, les claques résonnent sur elles comme des coups de feu. Puis,
brusquement, sans qu’il nous soit possible de le contrôler, elles se relâchent.
La pierre de brise. Et le derrière devient une sorte de boule de pâte molle.
Daniel m’a confié que c’est quand le cul commence à balloter, quand la raie de
mes fesses cesse d’être une ligne dure et s’entrouvre, commence à béer, qu’il
sait que j’ai « accepté » la fessée. Alors, bien sûr, il poursuit
celle-ci. Comme il le dit avec son humour, il « parachève son œuvre »
Mais il sait que la fessée doit bientôt cesser. Il en décide la fin. »
Final
Et je sais aujourd’hui qu’il en a fait de même pour moi. Je
sais aussi qu’en effet, en lâchant prise, j’ai abandonné encore plus tous
soucis de pudeur ou de réserve. Oui, j’ai été une femme fessée, qui pleure,
crie, sanglote sans retenue. Oui, j’ai abandonné toute maîtrise de mes réactions.
Je sais aujourd’hui que mes fesses, en effet, sont devenues une masse ballotant
au gré des claques qui les ont fait valser. Et quand elles ont cessées, quand
la main a enfin arrêtée son mouvement, il m’a fallu quelques instants pour m’en
rendre compte. Là aussi, aussi incroyable que cela puisse sembler, c’est plus
le silence succédant au bruit infernal des claques qui me fit prendre
conscience que Daniel avait cessé de me fesser. Il l’avait fait avec une telle
vigueur et la peau de mes fesses était dans un tel état qu’en effet la douleur
restait presque aussi vive malgré l’interruption de l’avalanche. Je restais
quelques instants dans la même position,
puis, comprenant que la fessée était vraiment terminée, et voyant que Martine
se relevait, je me redressais doucement en grimaçant et je ne pus m’empêcher de
me caresser les fesses pour tenter d’atténuer la brûlure. Martine fit le tour
du fauteuil et me prit dans ses bras en me murmurant :
« Tu
as été très courageuse, ma chérie. »
Ma jupe était retombée, cachant enfin ma lune que je
devinais être cramoisie, et j’esquissais le mouvement de remonter ma culotte
qui avait glissé jusqu’au milieu de mes cuisses. Mais Martine m’en dissuada en
disant :
« Non,
c’est mieux de rester sans, tu sais … »
Et son mari confirma :
« Et
puis, c’est la règle. »
J’étais allée trop loin pour barguigner. Je comprenais à la
fois que remettre mon slip sur un derrière porté au vif risquerait de réactiver
plus encore la douleur, mais aussi que rester cul nu faisait partie de la
fessée. Je fis donc au contraire descendre ma culotte jusqu’à mes pieds et je
le retirais. En souriant, Martine me la prit des mains et la posa sur le
dossier du fauteuil en me disant :
« Laissons
le trophée en place ! »
Puis elle m’entourant de nouveau les épaules de son bras et
m’accompagna jusqu’au divan où je m‘assis à côté de mon mari, sans pouvoir
m’empêcher de grimacer de douleur quand mon derrière entra en contact avec le
siège. Daniel s’était levé et revenait avec une bouteille de champagne qu’il
déboucha en disant :
« Je
pense que nous avons bien mérité de trinquer, n’est-ce pas ? »
Pas juste ?
Martine confirma d’une voix
joyeuse :
« Tout
à fait, et surtout Anne, me semble-t-il ! »
Son mari marqua son accord par un
grand sourire, et il emplit nos verres puis leva le sien en disant :
« A
la santé d’Anne, et à sa découverte. »
Après que nous ayons tous portés
nos verres à nos lèvres, il se tourna vers sa femme et reprit :
« Mais,
après tout, ma chérie, nous sommes chez nous, n’aurait-il pas été plus normal
que se soit toi qui te charge de porter la vaisselle à la cuisine ? »
Visiblement un peu interloquée,
Martine balbutia :
« Oui
… peut-être … mais c’est Anne qui a voulu … »
Mais avant qu’elle ne finisse sa
phrase Daniel reprit :
« Et
puis, est-il juste que la même faute n’ait pas eu les mêmes conséquences pour
toi ? »
Et comme elle levait les sourcils
montrant ainsi – sincèrement ou pas – son incompréhension il expliqua avec un
drôle de sourire :
« Oh,
bien sûr, ce qui s’est passé hier soir a bien eu la même conséquence pour tes
fesses, ma chérie, mais tu conviendras que ce ne fut pas dans les mêmes circonstances.
Peut-on considérer comme juste que notre amie Anne ait subit sa sanction devant
nous tous alors que pour toi ça c’est passé dans le secret de notre
alcôve ? Il me semble qu’il serait juste que les choses soient
équilibrées, tu ne penses pas ? »
Martine vida tranquillement son
verre, le reposa sur la table, puis elle se leva, fit un discret signe de tête
d’acceptation à l’intention de son mari, puis se tourna vers moi :
« En
effet, ma chérie, je te le dois. »
Puis, d’un pas tranquille, elle
se dirigeât vers le fauteuil sur lequel je m’étais penchée. Elle resta debout
un instant puis demanda :
« Tu
m’aides, chéri ? »
En indiquant du doigt la
fermeture éclair de sa robe. Son mari se leva et la rejoignit. Tendrement il
déposa un léger baiser dans son cou puis, comme elle lui avait demandé, il fit
descendre la fermeture de sa robe et la fit tomber à ses pieds. Sûr le moment,
je n’ai pas compris ce choix de se déshabiller plutôt que de se contenter de se
trousser comme je l’avais fait. Ou plus exactement comme Daniel l’avait fait
pour moi. Plus tard je compris que Martine portait ce soir là une robe – et non
une jupe – plutôt moulante, pour la quelle le troussage aurait imposé des
contorsions qu’elle avait préféré éviter. Nous découvrîmes alors que, sous sa
robe élégante, elle portait un ensemble coordonné composé d’une culotte
largement échancrée sur les fesses, d’un soutien gorge et d’un porte
-jarretelles bleu pâle. Martine est plus
mince que moi, mais immédiatement je remarquais la beauté de son cul. Un
derrière rond, visiblement ferme, moulé dans son étui de dentelles. J’ai été
aussi étonnée que, pour une simple soirée entre amis, elle ait fait le choix de
porter un porte – jarretelles e des bas. Elle me confia plus tard que son mari
détestait les collants et était fou de cette pièce de sous – vêtements un peu
rétro. Sur l’injonction de Daniel :
« Tu
te mets en position, s’il te plait. »
Elle se pencha par-dessus e
dossier comme je l’avais fait quelques instants auparavant.
« Et
… en tenue … »
Ces mots suffirent pour que, sans
se relever, elle fasse d’elle-même descendre son slip juste à la limite entre
le haut des cuisses et les fesses. Ainsi, son postérieur était véritablement
encadré par la ceinture et les lanières du porte-jarretelles et la culotte
roulée. Ce qui faisait encore mieux ressortir la rondeur insolente de son
derrière.
Une deuxième fessée.
Daniel se plaça sur le côté, posa
la main gauche au creux de ses reins, et la fessée commença.
Je découvris ainsi le spectacle dont j’avais été l’actrice
juste avant. La main de Daniel claquait sèchement, alternativement une fesse
puis l’autre. Il me semble que le rythme adopté fut tout de suite plus rapide
et plus implacable que ce que j’avais subit. Probablement Daniel estimait-il
que sa femme étant plus habituée que moi, elle pouvait supporter une fessée
plus intensive. En tout cas, je constatais que le derrière prenait, au bout de
quelques claques, une couleur rouge écarlate. Je me demandais même si mes
propres fesses avaient rougies aussi rapidement. Mais je constatais aussi assez
vite que, dés que la fessée se prolongeait, les mouvements du derrière
faisaient se balancer les fesses, et surtout s’entrouvrir la raie. Je me suis
donc rendue compte qu’il avait du en être de même pour moi. Et je sentis le
rouge me monter aux joues en pensant que ceux qui avaient assisté à ma fessée
avaient donc inévitablement pu découvrir aussi subrepticement mon intimité. En
effet, quand les fesses ballotaient, et quand Martine se cambrait, nous
découvrions son abricot charnu et aussi son petit trou. J’en ressenti, à
postériori, une bouffée de honte, mais en même temps cette vision me fit comme
un coup de poing au creux du ventre, et je sentis mes seins se durcir et ma
chatte s’humidifier. Bien sûr cette vision était d’une impudeur totale, mais
elle était aussi terriblement excitante. Ainsi, moi aussi, j’avais été comme
cela, exposée aux regards, impudique. Ainsi Daniel et mon mari avaient pu voir
mes jambes s’écartaient, mes fesses balancer, mon intimité dévoilée. Très vite,
Martine s’est mise à haleter, puis à pousser une sorte de cri modulé. La pièce
était emplie du son des claques et de ce cri presque ininterrompu. Puis
brusquement, comme cela avait été le cas pour moi, son corps cessa de se
raidir, comme s’il s’agissait d’un pantin dont on eu coupé les fils. La voix de
Martine qui continuait à psalmodier ces « aille .. ouillle
..aiaiallle… » était maintenant cassée et hachée de sanglots. La fessée
continuait cependant, les fesses s’agitaient maintenant au rythme des claques,
et faisant apparaître de plus en plus visiblement l’anneau du petit trou de
Martine.
Toute nue.
Quand enfin Daniel cessa de frapper le derrière se son épouse,
celle-ci resta encore quelques instants le corps cassé par-dessus le dossier du
fauteuil. Son homme eut pour elle un geste très tendre, lui caressant doucement
la nuque et le dos, et il lui murmura quelques mots que nous n’entendîmes
pas. Puis, alors qu’il revenait
s’asseoir avec nous, sa femme se releva lentement et, comme elle m’avait
conseillé de le faire, elle fit descendre sa culotte jusqu’à ses pieds et la
retira. En la gardant à la main, elle se
tourna vers son mari. Son visage était ruisselant de larmes et elle reniflait
tout en se frottant doucement les fesses, mais elle me sembla adresser, d’un
haussement des sourcils, une question muette à son mari. Celui-ci ébaucha juste un mouvement de tête
approbatif. Martine passa alors les mains dans son dos et dégrafa son soutif,
puis son porte-jarretelles, et, toute nue, elle alla les déposer eux aussi sur
le dossier du fauteuil. Ce n’est qu’à cet instant que je me suis rendue compte
que ma culotte y était restée elle aussi. Martine avait donc reçu sa fessée le
ventre posé sur ma propre culotte. Pour revenir vers nous, Martine du donc nous
faire face. Je remarquais tout de suite que ses seins, un peu pus menus peut-être que les miens, tenaient
seuls, très fermes, avec de larges auréoles brunes et des mamelons épais.
Martine ne prenait pas garde à les protéger de ses bras, et, de même, elle le
cherchait pas à cacher son minou. Elle exposait donc sans fard sa foufoune, et
la petite touffe de poils noirs taillée en « ticket de métro ». Elle
s’essuya les yeux du revers de la main, puis elle saisi un plaid et s’en
couvrit les épaules avant de venir s’asseoir près de nous en esquissant un
sourire brouillé et en disant d’une petite voix encore enrouée par les
pleurs :
« Maintenant,
je prendrais volontiers un autre verre de champagne »
Son mari acquiesça :
« En
effet, tout cela le mérite bien. »
Et quand il revint vers nous après avoir été cherché une
autre bouteille dans la cuisine, il déclara :
« Elles
ont été très courageuses, nos petites femmes, n’est-ce pas,
Pascal ? »
Mon mari, qui n’avait pas dit un mot depuis le moment où
j’avais laissé tomber les assiettes, et contre lequel je m’étais pelotonnée
après ma fessée, me serra plus fort contre lui en disant :
« Ah
oui, on peut le dire »
Et, après avoir de nouveau emplit les verres, et en levant
le sien à hauteur de son visage, Daniel ajouta :
« Mais
qu’est-ce qu’elles sont belles aussi ! A la santé de nos femmes, à leur
courage, à leur beauté ! »
C’est peut-être bête, mais je dois avouer que j’ai ressenti
à cet instant une bouffée de fierté. Après quelques instants de silence, Daniel
reprit la parole :
« Mesdames,
nous feriez vous le cadeau de nous montrer … ? »
Le cadeau.
Il ne termina pas sa phrase, certain que nous avions compris
sa demande. Il y eu une nouvelle fois un moment de silence, puis Martine se
tourna vers moi. Elle ne dit rien, mais elle
fit une moue, à la fois grimace et sourire. Sans réfléchir, j’inclinais
la tête dans un mouvement qui pouvait, j’en suis consciente, être interprété
comme une acceptation. Martine se leva alors, toujours enveloppée dans son
plaid, s’approcha de moi, me prit par la main comme elle l’avait fait après ma
fessée, et m’emmena vers le milieu de la pièce, dos tournés à nos maris. Martine
releva le plaid dans lequel elle était enveloppée de manière à découvrir ses
fesses et elle ébaucha une sorte de
révérence qui ne pouvait que mettre encore plus en évidence son postérieur. Ma
jupe était bien sur retombée, et cachait donc mon derrière. Mais, comme on dit
parfois, « quand le vin est tiré, il faut le boire » Il n’aurait
servi à rien de tergiverser, ni même d’attendre que Daniel précise ses
exigences. Il voulait voir mon cul, je le lui montrerais, et sans qu’il
n’insiste. Sans me retourner, je saisi
donc le bas de ma jupe et je le relevais au dessus de ma taille. Ainsi, le
« Monsieur » devait-il être satisfait. Il avait sous les yeux les
deux postérieurs qu’il venait de porter au rouge. Nous sentions bien évidemment
les regards de nos deux hommes sur nos derrières. Du reste le commentaire de
Daniel nous le confirma :
« Mon
dieu, que c’est beau, n’est ce pas mon cher Pascal ? Cette vision confirme
bien l’adage selon lequel il n’est rien de plus beau qu’un derrière que l’on va
fesser, si ce n’est celui qui vient de l’être. »
Et il continua, philosophe :
« On
qualifie souvent de « lune » cette magnifique partie du corps des
femmes. Mais, dans ces circonstances, ne devrait-on pas plutôt parler de
soleils ? Ces deux astres ne rayonnent-ils pas ? Nous pourrions
passer des heures à contempler ces merveilles. »
Exhibées
A ce moment, Martine serra un peu plus fort ma main dans la
sienne, puis elle la lâcha et elle fit
alors tomber la couverture à ses pieds. Elle ne se tourna pas vers moi, se
contentant de reprendre ma main. Elle ne me demanda rien, pas plus que Daniel
et Pascal. Pourtant, sans me retourner, je lâchais sa main et me mis à
déboutonner mon chemisier. Je le laissais tomber à nos pieds, puis je fis de
même avec ma jupe. Il ne me restait plus que mon soutien-gorge, que je retirais
lui aussi pour le déposer sur le dossier avec les autres sous-vêtements. Encore
une fois, personne ne m’avait ordonné, ni même suggéré de me dénuder. Je ne peux pas dire vraiment aujourd’hui ce
qui m’a poussé à le faire. Nous étions hors du temps, hors des règles normales
de comportement. Ma copine avait prit une fessée parce que j’en avais pris une
avant. Elle était toute nue, je devais l’être aussi. Cela paraissait presque
comme une évidence. Elle m’entoura les épaules de son bras, puis elle
m’étreignit. Mes seins s’écrasaient contre les siens. Un frisson me parcouru
alors que leurs mamelons se frottaient. Nos têtes étaient l’une contre l’autre,
et Martine murmura à mon oreille :
« Merci,
ma chérie, tu as été formidable tu sais. Ton mari peut être fier de toi. »
Puis elle se retourna vers nos hommes, en m’invitant d’un
mouvement de la main à faire de même. J’étais bien au-delà des limites de la
pudeur, et je n’hésitais pas à faire de même. Nous nous sommes donc retrouvées
toutes les deux nues comme au premier jour, sans rien cacher de nos anatomies, face
à nos maris qui n’avaient pas bougés.
Par la suite, le mien me dira combien cette vision l’avait bouleversé.
Le point de vue de Pascal.
« je n’ai pas tout e suite compris »
« Bien sûr »,
me confia-t-il quand nous revivions ces moments, « je n’ai pas tout de suite compris à quoi faisait allusion Daniel quand
tu as laissé tomber les assiettes et le plat. Sur le moment, je n’ai pas pensé
un instant que tu ais pu le faire exprès. Et bien sûr quand il a fait allusions
aux « conséquences » de ton acte, je ne pouvais pas savoir à quoi
cela correspondait. Je me suis seulement demandé pourquoi, soudain, tu appelais
notre ami « monsieur » et
pourquoi se permettait-il, même si on pouvait comprendre qu’il soit fâché de
cet incident, de te parler sur ce ton.
Et surtout, j’étais stupéfait que tu semble l’accepter, puisque tu lui a
immédiatement obéit. Alors, quand il s’est adressé à moi en me demandant en
quelque sorte « l’autorisation » de régler cet incident « selon
les habitudes de cette maison », j’avoue que je n’avais toujours pas compris
ce qu’il envisageait. Pourtant, et j’avoue avoir du mal à expliquer moi-même
pourquoi, je ne le lui ais pas demandé, et je m’en suis sorti par une formule
un peu passe partout. Je te connais
assez pour savoir qu’il n’est pas dans tes habitudes d’accepter que qui que se
soit décide à ta place. Et je sais bien qu’en toute autre circonstance, l’idée
même que ce soit moi qui autorise quoi que se soit qui te concerne t’aurais ou
fait rire, ou mis en colère. Or, quand nos regards se sont croisés, j’ai eu en
quelque sorte l’intuition que je ne devais pas intervenir. Mais, au risque de te sembler vraiment bien
peu perspicace, ce n’est que quand tu as prononcé « le » mot que j’ai
compris. Tu peux imaginer la conflagration quand je t’ai entendu confirmer
d’une voix presque normale que tu « savais » qu’un tel incident se
réglait par une fessée » Et Pascal me confirma alors qu’il n’avait pas
un instant imaginé les conséquences de l’incident causé par la maladresse de
Martine la veille. Pourtant, il avait bien, comme moi entendu ce qu’il qualifiait
de « drôle de bruit » quand nous nous étions couchés, mais comme je
ne lui avais pas dit les avoir moi aussi entendu, et comme il avait, selon ses
propres termes « d’autres envies qu’une discussion sur ce sujet » il
n’avait pas jugé nécessaire de m’en parler. Et, lors de leur partie de pêche,
Daniel n’avait pas fait la moindre allusion ni la moindre confidence sur leur
soirée. Ainsi, quand il a sorti sa formule « A Rome on fait comme les
Romains », il ne savait réellement pas à quoi il consentait.
« Je suis « tombé de l’armoire »
« Tu peux donc
imaginer que je suis véritablement « tombé de l’armoire » quand tu
as, tout à trac, confirmé qu’en quelle que sorte, tu admettais savoir que ta
maladresse méritait « une fessée ». Ce mot, et donc cette acceptation,
de ta part, c’était tout à fait inimaginable pour moi. Et la suite l’a été
encore plus ! Te voir, toi dont je connais le caractère, suivre docilement
cet homme qu’après tout nous ne connaissions presque pas, puis surtout prendre
cette position de soumission qui mettait tellement en valeur ton popotin, me
laissait pantois. A partir de cet instant, je suis vraiment rentré dans une
sorte de « monde parallèle » C’est assez difficile à expliquer, mais
moi, qui ne supporterais pas que quiconque te manque de respect et fortiori te fasse la moindre violence, je
n’ai pas pensé un instant intervenir. C’est comme si, sans que tu n’ais rien
exprimé, j’avais « senti » que je devais laisser aller les choses.
Pas un instant je n’ai eu le sentiment que tu étais, en quoi que se soit,
contrainte. D’ailleurs, quand Daniel s’est mis à retrousser ta jupe puis a
baissé ta culotte, tu aurais évidemment pu t’y opposer, or tu n’en n’a rien
fait. Tu comprends bien que si, la
veille de ce fameux jour, on m’avait dit qu’un jour un homme puisse te
déculotter, j’aurais « pété les plombs » et je n’aurais pas pu
imaginer une autre attitude que de lui mettre mon poing dans la figure. Et là,
non seulement je l’ai laissé faire sans intervenir, mais je t’avoue que la
première idée qui m’est venue quand ton derrière a été ainsi mis à nu a été
« putain qu’elle a un beau cul ! » Non seulement je n’étais pas
furieux, mais, aussi incroyable que cela peut paraître, j’étais fier d’être le
mari d’une femme aussi belle. Et, pour parler sans fard, le fait de voir ainsi
ton cul mis à l’air ma immédiatement fait bander ! Eh oui, ma chérie, du
moment où tu as eu les fesses nues, je n’ai cessé d’avoir une trique
d’enfer !
« Plus ton cul virait au rouge, plus je bandais »
Bien sûr, te le sais –
et tu en uses et en abuses ma chérie – voir ton popotin me ravit toujours. Mais
ce n’est pas seulement le fait de voir ton cul qui me mettait dans cet état. Le
nier serait malhonnête, c’est bien le fait qu’un autre homme – et aussi une
autre femme – soient témoins ce cette « mise à l’air » qui
m’excitait. Tu me connais assez pour savoir que je n’ai aucune tendance au
sadisme ou à la violence. Tu sais bien que je suis viscéralement allergique à
celle-ci et plus encore à la violence
envers les femmes. Je sais du reste que si jamais – Dieu m‘en garde – il
m’était arrivé de lever la main sur toi, tu ne l’aurais pas supporté. Alors,
quand Daniel s’est mis à frapper – et avec quelle vigueur – sur tes fesses,
quand je les ai vu rougir presque immédiatement, quand je t’ai vu trépigner de
douleur, puis gémir, et même crier puis pleurer, je ne pouvais ignorer combien
tu souffrais. Peut-être est-ce paradoxal, mais, sincèrement, j’étais en
empathie avec toi. Je ressentais presque physiquement les coups que tu
recevais. Je souffrais avec toi. Mais en même temps, mon excitation n’a fait
que croitre. Les faits sont là, même s’ils sont inimaginables, plus ton cul
virait au rouge vif, plus tu gigotais, plus tu criais, plus tu pleurais, plus
je bandais. Non de Dieu, que ton cul était beau. Il me semble que je ne l’avais
jamais vu aussi beau.
« Véritablement, ton cul irradiait »
Véritablement, il
irradiait. Les premières claques s’étaient abattues sur ce triangle plus blanc
que le reste de ta peau bronzée du fait du port d’un maillot de bai durant nos
dernières vacances, puisque tu t’es toujours refusé à te faire bronzer nue, et
même « topless », ce qui a rendu ta décision ultérieure de te mettre
nue comme Martine plus stupéfiante encore. Très vite, ces frappes initiales
concentrées sur le sommet de tes rondeurs y ont fait apparaître une sorte de
calotte rose puis franchement rouge, tranchant avec le reste de tes fesses.
Mais, comme si Daniel s’appliquait à obtenir une coloration régulière, il se
mit à distribuer les claques sur toute la surface qui lui était offerte. Il
frappait à droite et à gauche, en aller et retour, sur le côté des fesses. Puis
certaines claques prenaient tes fesses en quelque sorte « par en
dessous », les faisant tressauter, se soulever. Parfois même, la main s’égarait
sur le haut des cuisses, provoquant à chaque fois un cri plus aigu de ta part.
En effet, pendant deux ou trois minutes tu subissais les assauts sans un mot ni
même u geste. Tout ton corps semblait figé, comme pétrifié. Ton cul semblait
être un galet de granit. Il était devenu uniformément rouge, cramoisi. Je
n’aurais jamais cru qu’un derrière puisse prendre une telle couleur. J’avais
véritablement l’impression qu’il produisait une sorte de lumière. Dans la pièce
qui était faiblement éclairée, il devenait une sorte de lampe rougeoyante. Puis
tu as laissé échapper quelques gémissements. Des sortes de « humpf »
étouffées, gutturaux. En même temps, tu t’es mis à agiter la tête, en te
cabrant à chaque nouvelle claque, ce qui, paradoxalement, t’amenait à te
cambrer, et donc à faire ressortir plus encore tes fesses. Daniel modifiait
aussi le rythme des claques. Par instant, c’était un crépitement régulier, en
rafales. Et alors, ton cri devenait une sorte de hululement prolongé. Puis il
se mettait à espacer les claques, comme pour que tu goûtes chacune d’entre
elles. Et tu les recevais en marquant chacune par un cri bref. Tu t’étais mise
à piétiner, à te hausser sur la pointe des pieds, comme pour éloigner ton
derrière de la main qui le frappait. Mais, à chaque fois, tu reprenais ta
position, comme si, de toi-même, tu présentais ton cul pour que la fessée
reprenne.
« Elles semblaient maintenant valser »
Et, presque d’une
seconde à l’autre, le bloc de pierre s’est en quelque sorte fissuré. Tu as
cessé de te crisper. Ton corps s’est presque avachi, comme si tu avais du mal à
tenir sur tes jambes. Et surtout, ton derrière s’est mis à balancer de droite à
gauche. Chaque impact faisait tressauter tes fesses. Elles semblaient
maintenant valser, danser. Elles s’écartaient aussi l’une de l’autre. Et alors
l’impudeur est devenue totale. Toute ton intimité apparaissait par instant.
Vision irréelle, inimaginable. Ta chatte, ton abricot, là, sous nos yeux. Et
plus encore, ton trou du cul. Offert à nos regards; présenté, exhibé. Une image
d’un érotisme brut, absolu. Il ne me semble pas avoir jamais, auparavant,
fantasmé sur des pratiques d’exhibitionnisme. Et si j’aime parfois que tu sois
élégante et même un peu sexy, je n’ai jamais insisté pour t’amener à porter des
tenues très suggestives, te sachant peut-être pas prude mais en tout cas
réservée et pudique, et ne voulant pas te mettre mal à l’aise. Et pourtant, je
ne peux pas me le cacher à moi-même, l’exposition aussi indécente de ce qui est
le plus secret, le plus caché, m’a plu qu’ému. Il y avait pour moi, dans cette
indécence absolue, dans cette exhibition à la fois imposée et acceptée,
involontaire et assumée, une acmé du don de soi, du don de l’image de soi.
Devrai-je être honteux du sommet d’excitation sexuelle que provoquait en moi
cette image véritablement pornographique ? Devrai-je me battre la coulpe –
alors qu’on te battait le cul – d’avoir été à l’extrême limite d’éjaculer dans
mon slip, de jouir de cette vision honteuse ? Il me semble que ce qui a
suivi me dispense de cette honte ou des regrets. Dans la vie normale,
ordinaire, laisser voir ainsi son intimité serait évidemment scandaleux, vulgaire,
grossier. Dans la vie ordinaire, imposer à une femme une telle exhibition
serait un crime, une violence, une abomination. Mais en l’occurrence, et même
si cette mise à jour de ce qui doit être caché n’étais pas véritablement un
choix, une décision de ta part, elle ne t’avait pas non plus été véritablement
imposée. Que la fessée ait été violente, il serait grotesque de le nier. Que la
position que l’on t’avait amenée à prendre fut aussi une forme de violence, au
sens de te faire faire ce que, normalement, tu te serais résolument refusé à
faire, c’est aussi évident. Qu’enfin le fait de t’amener à montrer ce qu’en
toute autre circonstance il t’aurait paru inimaginable de laisser voir soit
aussi une forme de contrainte, c’est incontestable. Pourtant, il me semble que,
sachant maintenant ce que tu savais après ta conversation avec Martine, dés
lors que tu as formulé, à trois reprises, l’acceptation des
« conséquences » de l’incident chez nos amis, tu en avais aussi
accepté, si ce n’est revendiqué toutes les conséquences. Même celles que tu ne
pouvais ni imaginer ni même prévoir. Je l’ai mieux compris quand, après avoir
reçu cette fessée carabinée, tu n’as pas hésité à suivre le conseil de ton amie
et à retirer ta culotte au lieu de la remonter. Et plus encore quand tu t’es
assise près de moi et que tu t’es pelotonnée, contre moi comme pour me
rassurer. Tu étais revenue dans le monde normal, et en même temps, tu n’étais
plus la même femme qu’avant cette séquence. Quand ça été le tour de ta copine
de subir la fessée, et elle fut peut-être encore plus sévère que le tienne,
j’ai senti, physiquement, tes frissons en découvrant de visu le spectacle que
tu savais bien avoir donné auparavant. Tu t’étais serrée encore plus
étroitement contre moi, et ton corps réagissait comme si les claques qui
s’abattaient sur le postérieur de ton amie réactivaient les sensations qui
avaient été les tiennes quand tu étais à sa place.
« Tout va bien, ne t’inquiète pas »
Mais tu n’étais en
rien ni horrifiée ni terrorisée. Et la pression de ta main sur mon bras n’était
pas un appel à l’aide ou à la pitié. Je dirais presque au contraire. Il me
semblait qu’en posant ta tête sur mon épaule et en serrant mon bras tu me
disais en quelque sorte « tout va bien, ne t’inquiètes pas » Tu m’as
confirmé dans ce sentiment quand Daniel vous a proposé de « nous
montrer » En effet, si c’est bien sa femme qui a obtempérer la première,
c’est bien à vous deux qu’il s’étai adressé. Et j’ai tout de suite compris que
tu avais toi aussi parfaitement compris ce qu’il attendait de vous. Du reste,
quand Martine s’est approchée de toi et t’a tendu la main, encore ne fois, elle
ne t’a rien imposée. Tu ne l’as pas accompagnée comme un mouton que l’on mène à
l’abattoir. Elle ne t’a pas arrachée de mes bras. C’est bien spontanément, et
j’en suis sûr en connaissance de cause que tu t’es levée et que tu l’as
accompagnée après m’avoir adressé un bref coup d’œil que j’ai bien compris
comme voulant m’apaiser et me rassurer.
« Le spectacle inouï de vos deux derrières »
Tu as donc accompagné
ton amie, et, par son attitude, elle a bien montré qu’elle acceptait sans
réserve le souhait de son mari. Il avait proposé que vous « nous
montriez ». Et on peut dire que Martine a montré ! D’abord en
dévoilant ses fesses et même en nous les présentant, presque insolemment par sa
révérence ironique qui a fait pointer son derrière, puis en laissant tomber la
couverture dont elle s’entourait pour apparaître une nouvelle fois complètement
nue. Dés que tu as, toi aussi, mis tes fesses à l’air en relevant ta jupe,
Daniel et moi avons découvert le spectacle inouï de vos deux derrières côte à
côte. Celui de Martine, rond, plutôt petit, visiblement ferme et musclé, encore
rougeoyant, d’un rouge carmin, presque brillant. Avec deux fossettes au niveau
des reins, et ses cuisses longues et fuselées. Et le tien, magnifique, magique,
en majesté. Un cul fabuleux. Plus imposant que celui de ta voisine. Deux fesses
pleines, joufflues. Un derrière qui donnait l’image, avec la courbe de tes
hanches au dessus, d’un violoncelle. Un cul « en goutte d’huile ».
Avec une large raie plus visible et plus ouverte que celle de Martine. Un
popotin confortable, majestueux. Peut-être parce que la fessée était déjà plus lointaine
que celle de ton amie, la couleur avait déjà évoluée. Certes, ton cul était
encore très rouge, mais d’une manière je dirais moins homogène que celui de ta
voisine. Il était plus marbré. On y distinguait même des marques laissées par
les doigts de ton fesseur. Et le rouge tirait déjà vers une sorte de violet
cardinalesque. Même si tu n’as pas accompagné Martine dans sa génuflexion
exhibitionniste, et même si cela peut sembler stupide de l’affirmer alors que
nous vous découvrions de dos – et pour notre plus grand plaisir – j’ai eu la
certitude que tu étais parfaitement sereine. Que tu te pliais de ta propre
volonté a ce qu’il faut bien appeler une exhibition. Ton port de tête,
majestueux, montrait bien que nulle honte ne te tenaillait. Tu avais été
fessée, ton amie aussi, celui qui vous avez fait subir ce traitement souhaitait
voir le résultat de son action claquante, il voulait voir votre cul, tu lui
montrais le tien sans ambages. Et Dieu sait s’il le méritait ! Puis tu as
en quelque sorte parachevé les choses en accompagnant, sans que cela t’ai été
suggéré, ton amie dans la nudité. Je sais que ce que je vais dire pourrait
faire ricaner ceux qui savent bien qu’en plus de dix ans de mariage il m’est,
fort heureusement, arrivé bien souvent de te voir nue et même de te voir te
déshabiller devant moi. Pourtant te voir retirer ton chemisier ta jupe puis
enfin ton soutien gorge ma véritablement bouleversé. Ce déshabillage fut
d’autant plus sensuel que, puisque tu étais de dos et les fesses déjà dénudées,
il ne montrait finalement rien de plus. Visiblement, Daniel appréciait autant
que moi ce moment. Nous avions échangé un sourire complice, et il m’avait
silencieusement adressé une mimique d’admiration avant de faire ce commentaire
élogieux à propos des deux merveilles que vous nous aviez déjà offertes. Quand
Martine s’était mise nue, un coup d’œil de sa part avait en quelque sorte
sollicité mon avis, et je ne nie pas que je lui avais signifié, toujours sans
un mot, combien la plastique de son épouse m’émouvait. Mais quand ce fut à ton
tour de l’imiter, c’est plus de l’étonnement ravi que j’ai lu dans ses yeux.
Par contre, je serais bien incapable de te décrire sa physionomie quand vous
vous êtes toute les deux retournées, puisque j’aurais été bien incapable de
détacher mon regard de vos deux corps ainsi présentés.
« Un contraste stupéfiant »
Vision somptueuse,
éblouissante. Le corps musculeux et par certains aspects presque androgyne de
Martine faisait un contraste stupéfiant avec le tien, tout en rondeurs
féminines. Ses cheveux gris coupés court et dégageant un cou long et fin
s’opposait à ta chevelure brune ruisselante jusqu’à tes épaules. Ses seins
hauts placés, petits et ronds, presque dressés, comme deux pommes, répondaient à ta poitrine généreuse, lourde,
confortable. Deux seins volumineux, en forme de poire. Seuls les mamelons de
vos seins étaient curieusement semblables, fièrement dardés, insolents. Le
ventre plat où l’on voyait les abdominaux et les hanches étroites de ta copine
jouaient le contre point de tes hanches rondes et charnue en forme de cithare.
Comme ses cuisses longues et fuselées faisaient écho aux tiennes, puissantes et
charnues. Et que dire de ce que Brassens décrit si bien dans sa chanson
« le blason » ? Jamais les termes de « plus bel
apanage » du corps féminin ne fut plus justifié. Vos chattes, vos
foufounes, vos minous, pour appeler les merveilles par quelques uns de leurs
noms, concentraient en elles la complémentarité entre vos deux plastiques.
Celle de Martine, toute en verticalité et en lignes, sorte de modèle pour
Modigliani ou Buffet, était juste couverte d’une petit rectangle de poils
courts, sorte de virgule entre le haut des cuisses et un nombril presque
invisible .Une foufoune en quelque sorte taillée au carré Et la tienne, toute
en courbes à la Rubens ou à la Botéro, renflement bien visible sous le nombril
tout aussi gonflé et accueillant. Comment ne pas trouver opportun le mot de
« chatte » pour cette touffe frisée de poils noirs s’étalant en
éventail et se poursuivant dans la vallée secrète entre tes cuisses ? Vous étiez belles, resplendissantes.
Totalement impudiques, montrant tout de vous, l’une et l’autre à votre homme
mais aussi à un homme que vous connaissiez à peine vingt-quatre heures plus
tôt. Vos corps rayonnaient de beauté, de sensualité. Mais vos visages n’étaient
pas en reste. Ils exprimaient une sérénité totale. Vos sourires, l’éclat de vos
regards, la fierté de vos ports de têtes …
Satisfaits ?
En effet, je le confirme, j’étais déjà bien au-delà de la
honte ou de la pudeur. J’étais nue, de
face, face à mon mari et à celui de Martine, et je voyais, dans leurs yeux,
leur fierté. C’est alors que Martine a lancé, d’une voix maintenant
enjouée :
« La
vue vous satisfait, Messieurs ? »
Et Daniel, tout sourire, lui répondit :
« Nous
serions bien difficiles de ne pas l’être, mesdames. Du reste, vous pouvez le
constater … »
Et, tout naturellement, il défit sa ceinture, ouvrit sa
braguette et laissa en jaillir sa queue dressée qui, en effet, exprimait assez
clairement son « émotion ». Martine sourit, puis se tourna vers
Pascal qui était resté immobile :
« Et
vous, mon cher Pascal, seriez vous insensible ? »
Celui-ci ouvrait la bouche comme un poisson hors de l’eau et
cherchait visiblement quoi répondre à une question aussi directe. Mais, avant
qu’il ne la trouve, Martine était déjà à genoux devant lui et, sans vergogne,
s’en prenait à son pantalon et en faisait sortir une queue tout aussi bandée.
« Oh,
mais c’est très flatteur pour nous ça, Monsieur. »
Dit - elle avec un air mutin et provocateur. Et, sans plus
barguigner, mais aussi sans un regard ni pour son mari ni pour moi qui était
restée debout, elle prit la dard de mon homme entre ses deux mains. Une fois encore,
nous basculions dans un monde presque irréel. Mon amie, ma copine, était là, à
moins de deux mètres de moi, occupée à caresser le sexe de mon mari qui roulait
des yeux exorbités. Et moi, qui arracherais volontiers les yeux toute femme qui s’approche trop de mon mec,
je ne me précipitais pas sur elle pour la saisir aux cheveux. Et je n’avais
même pas l’envie d’aller gifler mon mari. C’était comme si tout sentiment de
jalousie avait disparu.
« A Rome … »
En tout cas, je l’assure, ce n’est absolument pas pour
« lui rendre la pareille » ou pour me venger que je pris la même
position qu’elle en m’agenouillant devant son mari. Je levais la tête vers lui,
je le regardais droit dans les yeux et je murmurais :
« Puisqu’il
parait qu’à Rome on fait comme les romaines … »
Et, sans hésiter, j’avançais les mains vers cette queue dressée
devant mon visage. La bite de Daniel
était très différente de celle de mon chéri. Plus courte, mais aussi plus
épaisse. A la différence de mon mari, il était circoncis, et je découvrais donc
son gland rose foncé, surmontant une tige épaisse le long de laquelle courrait
une grosse veine bleutée. J’effleurais cette queue tendue, puis je fis
descendre mes mains vers les couilles lourdes et pleines qui disparaissaient
pourtant derrière une toison de poils drus. Et, sans nous concerter, l’instant
d’après Martine et moi nous prenions en bouches les queues de nos maris. Pour ma part j’eu quelques difficultés à
ouvrir suffisamment la bouche pour enfourner ce dard tellement gros. J’avais en
effet la mâchoire distendue, et un peu de mal à respirer tout en la pompant.
Pascal, qui est fou de cette caresse, m’a souvent complimenté pour ce qu’il
appelle, quand il se lâche, mes qualités de « suceuse » Je ne pense
pas qu’il ait testé beaucoup de concurrentes, ou en tout cas je l’espère, et je
ne prétends pas être aussi experte qu’il veut bien me le laisser entendre.
Pourtant, les grognements de plaisir de Daniel m’incitèrent à croire que je ne
m’y prenais pas si mal. Il avait posé ses deux mains sur ma tête, et
accompagnait mes mouvements d’avant en arrière en me contraignant à garder en
bouche de pieu démesuré. Un coup d’œil sur la côté me permis de voir que
Martine dispensait avec soin la même gâterie à mon mari. Elle s’y prenait d’une
manière un peu différente de la mienne, mais après tout, à chacune sa
technique. Alors que je maintenais constamment la queue de Daniel dans ma
bouche – j’avais eu assez de mal à l’y introduire pour ne pas multiplier les
tentatives d’intromission – Martine léchait celle de mon mari comme elle
l’aurait fait d’un bâton de glace. Sa langue pointue remontait des couilles
jusqu’au gland qu’elle agaçait à petits coups de langue. Mais elle finissait quand même par ingurgiter au moins
une partie de la longue queue de mon homme. A l’intensité des petits râles de
plaisir de Daniel, je compris qu’il ne tiendrait plus longtemps avant de
conclure. Et Martine l’ayant aussi deviné et tenant à ce que nous restions
synchronisées, elle avala plus profondément la queue de mon mari tout en la
masturbant énergiquement. Daniel tenta de repousser ma tête pour me faire
lâcher prise, et je compris qu’il était sur le point de jouir. J’échangeais un
nouveau coup d’œil avec ma partenaire de fellation. Sans arrêter son action,
elle me lança un regard dont je compris tout de suite la signification.
J’avale
Habituellement,
j’évite autant que faire ce peut de recevoir la jouissance de mon homme dans ma
bouche. Il lui est arrivé quelque fois, dans le feu de l’action, de ne pas se
retirer à temps, et de m’amener à recracher le sperme qui avait jaillit dans ma
bouche. J’avais bien compris que le mouvement en arrière de Daniel avait pour
but de m’éviter pareille mésaventure, ce qui était fort délicat de sa part,
même si, bien entendu, il ne pouvait pas être au courant de mes goûts en la
matière. Mais la frénésie des mouvements
coordonnés de la bouche et de la main de ma copine sur la bitte de mon mari me
fit comprendre qu’elle n’envisageait pas qu’il puisse se retirer avant
l’explosion finale. Alors, passant outre à la fois mes réticences et celles de
Daniel, j’accentuais moi aussi mes sucions, tout en agrippant les hanches de
mon partenaire pour l’empêcher de sortir son sexe de ma bouche. Un cri guttural
et les trépidations de la tige entre mes lèvres me confirmèrent qu’il était sur
le point d’exploser. Les petits cris de mon mari m’indiquaient qu’il en était
de même pour lui. Et en effet, quelques secondes après qu’un long
« haaa ! » de mon homme annonce sa jouissance, le sexe que
j’avais en bouche vint buter au fond de ma gorge et ma bouche s’emplit d’une
pâte tiède et salée. L’éjaculation était si abondante que je fus contrainte de
faire sortir la queue dont elle provenait et de laisser la liqueur déborder de
mes lèvres et se répandre sur mon menton et sur mon cou. Pourtant, sans le
moindre haut le cœur, j’avalais consciencieusement ce que j’avais en bouche.
Douche commune
Alors que je reprenais avec quelques difficulté mon souffle,
Martine, qui était elle aussi aller au bout avec Pascal le leva et lança à la
cantonade :
« Vous
nous excusez, messieurs, mais nous avons vraiment besoin de faire un brin de
toilette. »
Et, en me prenant une nouvelle fois par la main elle
m’emmena dans la salle de bain, offrant ainsi, en prime en quelque sorte, une
nouvelle vue sur nos deux popotins. Hors de la vue de nos seigneurs et maîtres,
nous nous rinçâmes toutes les deux la bouche, puis, sans me demander mon avis,
Martine me poussa vers la cabine de douche, et ouvrit en grand le robinet.
J’exhalais un soupir de bonheur en sentant l’eau ruisseler sur mon corps et sur
mon visage que j’offrais à l’averse. Mais je n’eus pas à chercher le savon
nécessaire à mes ablutions. En effet,
Martine entra elle aussi dans la cabine et, d’autorité, entrepris de me
savonner avec un gel qu’elle avait fait couler entre ses mains. Elle me fit
signe de tendre les miennes, y déposa une noisette du même produit et, en
levant les bras pour bien dégager son corps, elle me fit comprendre sans
ambiguïté qu’elle espérait le même service de ma part. Nous nous savonnâmes
donc mutuellement, nos mains courant sur les épaules, les seins, le ventre et
les fesses de l’autre. J’eus un tressaillement de douleur quand les mains de
Martine frottèrent mon postérieur encore irrité. Mais j’avoue que j’eus aussi –
et surtout – un tressaillement de plaisir quand ses mains se posèrent sur mes
seins qu’elles pétrirent, et plus encore quand elles s’aventurèrent sur ma
chatte. Et le sourire extatique de Martine quand j’en fis de même pour sa
poitrine et sa foufoune ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle appréciait
autant que moi ces caresses féminines.
Chut !
Une fois sorties de la douche, nous nous sommes séchées, et
Martine m’a prêté un peignoir de bain. En effet, nos vêtements étaient restés
dans le salon, ainsi que nous sous-vêtements. Je l’ai bien sûr remerciée et
j’ai commencé une phrase :
« Tu sais, Martine, je … »
Mais elle ne m’a pas laissé finir. Elle à posé un doigt sur
mes lèvres en soufflant :
« Chut ! Ne dis rien maintenant, découvre et
profite….. »
Puis nous avons rejoint nos maris, qui avaient eu le temps non seulement de se rhabiller correctement mais aussi, initiative fort bienvenue, de nous préparer un « en ca » que nous avons partagé de bon appétit sans que personne ne fasse la moindre allusion à ce qui s’était passé auparavant. D’un commun et tacite accord, nous étions revenus dans le monde « normal » (si ce n’est quand même que les deux femmes étaient à poil sous leur peignoir !) Et nous avons rejoints nos chambres respectives après avoir échangé des souhaits de bonne nuit et de fort chastes bisous.
Puis nous avons rejoint nos maris, qui avaient eu le temps non seulement de se rhabiller correctement mais aussi, initiative fort bienvenue, de nous préparer un « en ca » que nous avons partagé de bon appétit sans que personne ne fasse la moindre allusion à ce qui s’était passé auparavant. D’un commun et tacite accord, nous étions revenus dans le monde « normal » (si ce n’est quand même que les deux femmes étaient à poil sous leur peignoir !) Et nous avons rejoints nos chambres respectives après avoir échangé des souhaits de bonne nuit et de fort chastes bisous.
Une fois dans notre chambre, et alors que j’étais déjà
couchée – toujours toute nue – et que mon homme me rejoignait après avoir
pris une douche, j’ai compris qu’il voulait parler ce la découverte que nous
venions de faire. Mais je l’en ai empêché de la même manière que Martine. EN
lui posant un doigt sur la bouche et en répétant mot pout mot ceux de mon amie
à mon intention.
Et je dois dire qu’il a fort bien compris, et qu’il n’a pas tardé à « profiter » de ma tenue pour me faire l’amour très tendrement.
Et je dois dire qu’il a fort bien compris, et qu’il n’a pas tardé à « profiter » de ma tenue pour me faire l’amour très tendrement.
Lendemain (s) ?
Comme prévu, nous avons quitté la maison de nos amis de très
bonne heure le lendemain matin pour reprendre le travail le jour même. Encore
une fois, aucune allusion à la soirée stupéfiante de la veille.
Tout juste, au moment où nous montions dans la voiture, Daniel nous lança-t-il :
Tout juste, au moment où nous montions dans la voiture, Daniel nous lança-t-il :
« Bon retour, soyez prudents. Et à bientôt j’espère.
Nous avons encore tellement de choses à découvrir ensemble … »
Ni Pascal ni moi n’avons jugé utile de répondre autrement
que par un signe de la main. Mais je sais que nous savions l’un et l’autre
qu’en effet, ce week-end ne serait pas sans suites.
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