Envies
Une jeune professeure de lettres, avant, pendant et après.
C’est une infime crispation du ventre, une tension presque
imperceptible de la poitrine, juste la sensation fugace de la pointe
des seins qui frotte sur le soutien gorge. Et aussi une sorte de
picotement dans les reins avant même que toute idée équivoque ait
atteint sa conscience. Elle poursuit ses activités, elle parle, elle
écoute, rien ne transparaît du trouble qui l’envahit comme une
inondation lente mais irrésistible. Qui pourrait deviner que cet air
sérieux, professionnel, presque sévère parfois, est déjà en
conflit avec l’envie, le besoin, l’appel de la luxure ? Qui
pourrait comprendre que sa pensée commence à se dédoubler, lui
permettant de poursuivre l’exposé fort sérieux qu’elle a entamé
alors que se superposent des images plus qu’équivoques ?
« Dans la littérature du XVIIIème siècle / un sein dont le téton devient turgescent./
les auteurs de théâtre / la douceur de la peau d’un sexe d’homme érigé/
s’imposent des règles/une main crispée sur des fesses, sur ses fesses/
les trois unités du classicisme/le mouvement implacable d’un poignet qui branle un sexe violacé/
sont en rapport avec l’absolutisme/ un geyser de sperme qui jaillit /
Ses jambes flageolent pourtant quelque peu, et elle doit se résoudre à s’appuyer sur le bureau. Ses yeux ne trahissent rien de son trouble. Sa voix est à peine un peu plus dans les graves, un peu plus contrôlée, comme si elle craignait que les autres mots ne se mélangent par effraction à ceux qu’elle doit prononcer. Elle parvient à la fin de cette heure, elle sort, rencontre des collègues, les salue, échange quelques mots avec eux, qui ne remarquent rien de particulier dans le comportement de cette jeune collègue. Ils ne sauront jamais que sous ce chemisier plutôt sage sa poitrine généreuse est ornée de deux tétons durs et cramoisis, si sensibles qu’elle a la sensation qu’ils sont nus. Ou que les crispations de son ventre résonnent maintenant jusque dans ses reins, comme quand une bouche qui aspire son bouton la fait se cambrer dans un mouvement presque brutal. Elle sait que tout son être tend à ne plus être qu’un appel du sexe. Elle le sent, au sens olfactif du mot. Elle sait que sa sueur commence à avoir cette odeur chaude de pain au four. « Tu sens l’amour » lui a dit un jour un de ces amants. Elle sourit à ce souvenir. Arrivée dans l’abri tout relatif de sa voiture, elle glisse un doigt dans l’échancrure de son chemisier, pour y recueillir un peu de l’humidité qui sourd entre ses seins, puis le porte discrètement à ses narines. C’est vrai qu’elle sent la femme, la femelle. Les mots de Brassens « Y a dans la chambre une odeur, D'amour tendre et de goudron » lui viennent en tête. Elle a le besoin irrépressible de retrouver cette odeur enivrante au plus secret d’elle-même. Alors,. c’est dans son pantalon qu’elle passe la main, et du bout du doigt, elle tâte sa culotte. Elle la trouve déjà humide. Imprégnée de cette liqueur qui suinte en elle. Si elle était en jupe elle la relèverait et ferait rentrer la culotte dans la raie pour le plaisir de sentir le skaï froid du siège sur ses fesses. Une nouvelle fois elle s’emplit de cette senteur épicée, animale. Cette odeur qui semble lui coller à la peau quand elle sort des bras d’un homme. Elle aime tant la mêler à la sienne, à celle de la peau d’un amant, à celle de la liqueur d’amour qui jaillit de lui. Il lui est arrivé, au sortir d’un moment passé avec un homme, après s’être rhabillée sans passer par la douche, de s’arrêter en chemin, de retirer prestement sa culotte et d’en respirer la fragrance avec délice. Peut-être est-ce parfum qui émane d’elle alors qui fait qu’il est arrivé à plusieurs reprises que l’homme avec qui elle partage sa vie se montre entreprenant alors qu’elle le retrouve après une escapade sensuelle. De nouveau elle sourit en se souvenant de ce jour où, il l’avait troussée et embrassé avec fougue dés son retour à la maison, alors qu’une heure à peine avant un inconnu l’avait fait jouir dans sa voiture en lui caressant les seins sans même lui ôter son pull. Dans ces moments, elle se sent animale, sauvage. Elle se sent femelle. Peut-être les hommes ont-ils gardé, au fond de leurs gênes, cette capacité des mammifères à sentir l’appel de la femelle pense-t-elle. L’image d’un étalon chevauchant une jument lui passe par la tête. Personne ne juge la jument, personne ne la voue aux gémonies. Alors pourquoi, elle, ne pourrait –elle pas aussi avoir au fond de son ventre ce besoin physique d’être pénétrée, d’être emplie ? Son sexe tressaille à cette idée, comme s’il vivait indépendamment d’elle. Il lui suffirait de serrer fortement les cuisses pour que l’orgasme survienne. Il lui est déjà arrivé de jouir ainsi, sans même se toucher. Il lui faut alors se concentrer pour que son visage ne trahisse pas l’onde de plaisir qui part de son ventre et vient exploser dans sa poitrine. Mais aujourd’hui elle ne veut pas jouir ainsi, seule ans cette voiture garée sur un parking sinistre. L’envie d’être prise, d’être emplie, d’être possédée, d’être baisée, est trop forte.
« Dans la littérature du XVIIIème siècle / un sein dont le téton devient turgescent./
les auteurs de théâtre / la douceur de la peau d’un sexe d’homme érigé/
s’imposent des règles/une main crispée sur des fesses, sur ses fesses/
les trois unités du classicisme/le mouvement implacable d’un poignet qui branle un sexe violacé/
sont en rapport avec l’absolutisme/ un geyser de sperme qui jaillit /
Ses jambes flageolent pourtant quelque peu, et elle doit se résoudre à s’appuyer sur le bureau. Ses yeux ne trahissent rien de son trouble. Sa voix est à peine un peu plus dans les graves, un peu plus contrôlée, comme si elle craignait que les autres mots ne se mélangent par effraction à ceux qu’elle doit prononcer. Elle parvient à la fin de cette heure, elle sort, rencontre des collègues, les salue, échange quelques mots avec eux, qui ne remarquent rien de particulier dans le comportement de cette jeune collègue. Ils ne sauront jamais que sous ce chemisier plutôt sage sa poitrine généreuse est ornée de deux tétons durs et cramoisis, si sensibles qu’elle a la sensation qu’ils sont nus. Ou que les crispations de son ventre résonnent maintenant jusque dans ses reins, comme quand une bouche qui aspire son bouton la fait se cambrer dans un mouvement presque brutal. Elle sait que tout son être tend à ne plus être qu’un appel du sexe. Elle le sent, au sens olfactif du mot. Elle sait que sa sueur commence à avoir cette odeur chaude de pain au four. « Tu sens l’amour » lui a dit un jour un de ces amants. Elle sourit à ce souvenir. Arrivée dans l’abri tout relatif de sa voiture, elle glisse un doigt dans l’échancrure de son chemisier, pour y recueillir un peu de l’humidité qui sourd entre ses seins, puis le porte discrètement à ses narines. C’est vrai qu’elle sent la femme, la femelle. Les mots de Brassens « Y a dans la chambre une odeur, D'amour tendre et de goudron » lui viennent en tête. Elle a le besoin irrépressible de retrouver cette odeur enivrante au plus secret d’elle-même. Alors,. c’est dans son pantalon qu’elle passe la main, et du bout du doigt, elle tâte sa culotte. Elle la trouve déjà humide. Imprégnée de cette liqueur qui suinte en elle. Si elle était en jupe elle la relèverait et ferait rentrer la culotte dans la raie pour le plaisir de sentir le skaï froid du siège sur ses fesses. Une nouvelle fois elle s’emplit de cette senteur épicée, animale. Cette odeur qui semble lui coller à la peau quand elle sort des bras d’un homme. Elle aime tant la mêler à la sienne, à celle de la peau d’un amant, à celle de la liqueur d’amour qui jaillit de lui. Il lui est arrivé, au sortir d’un moment passé avec un homme, après s’être rhabillée sans passer par la douche, de s’arrêter en chemin, de retirer prestement sa culotte et d’en respirer la fragrance avec délice. Peut-être est-ce parfum qui émane d’elle alors qui fait qu’il est arrivé à plusieurs reprises que l’homme avec qui elle partage sa vie se montre entreprenant alors qu’elle le retrouve après une escapade sensuelle. De nouveau elle sourit en se souvenant de ce jour où, il l’avait troussée et embrassé avec fougue dés son retour à la maison, alors qu’une heure à peine avant un inconnu l’avait fait jouir dans sa voiture en lui caressant les seins sans même lui ôter son pull. Dans ces moments, elle se sent animale, sauvage. Elle se sent femelle. Peut-être les hommes ont-ils gardé, au fond de leurs gênes, cette capacité des mammifères à sentir l’appel de la femelle pense-t-elle. L’image d’un étalon chevauchant une jument lui passe par la tête. Personne ne juge la jument, personne ne la voue aux gémonies. Alors pourquoi, elle, ne pourrait –elle pas aussi avoir au fond de son ventre ce besoin physique d’être pénétrée, d’être emplie ? Son sexe tressaille à cette idée, comme s’il vivait indépendamment d’elle. Il lui suffirait de serrer fortement les cuisses pour que l’orgasme survienne. Il lui est déjà arrivé de jouir ainsi, sans même se toucher. Il lui faut alors se concentrer pour que son visage ne trahisse pas l’onde de plaisir qui part de son ventre et vient exploser dans sa poitrine. Mais aujourd’hui elle ne veut pas jouir ainsi, seule ans cette voiture garée sur un parking sinistre. L’envie d’être prise, d’être emplie, d’être possédée, d’être baisée, est trop forte.
Et baisée, elle l’est, quelques heures plus tard, dans le lit
conjugal. Elle s’y est glissée nue alors que l’Homme terminait
elle ne sait trop quelle tâche subalterne à ses yeux. A peine
s’est-il lui aussi allongé, que sa main vient se poser sur son
sein gauche. Une main experte, qui caresse doucement ce sein blanc et
lourd, qui le malaxe d’abord presque timidement, puis plus fort,
comme de la pâte à pain. Puis qui saisi le petit bout rosé érigé
en son centre et le pince, fort, brusquement, jusqu’à lui faire
mal. Elle gémit, mais se cambre pour mieux offrir ces fruits gorgés
de sève. Ce sont alors les deux tétons qui subissent la délicieuse
torture. Elle sent contre sa cuisse le sexe de son Homme, bandé à
souhait et se met à le branler au rythme des pinçons infligés à
ses seins. L’Homme en accentue la force jusqu’à la faire crier.
Mais en même temps il sent qu’elle se raidit, signe avant -coureur
de sa jouissance. Elle lance la tête en arrière, presque arquée,
le bassin relevé, en haletant juste « viens ».
L’Homme s’agenouille entre les cuisses écartées, sans lâcher
les seins qu’il continue à pincer en faisant rouler les tétons
entre ses doigts. Il se repaît de l’image de cette femme opulente,
aux formes pleines, aux seins larges, aux hanches solides, aux
cuisses puissantes. La masse des cheveux ruisselle sur ses épaules,
les yeux sont à demi fermé, presque révulsés. La poitrine se
soulève au rythme de sa respiration haletante. Le ventre se tend,
s’offre, appelle. L’Homme la prend aux hanches et s’enfonce en
elle d’une seule poussée, puissante. En ponctuant chacun de ses
coups de reins d’un « han » de bûcheron, il se met à
la besogner puissamment, provoquant un râle rauque de la part de sa
partenaire. Elle ouvre les yeux, rencontre le regard de l’Homme et
y voit cette lueur qui annonce l‘explosion du plaisir. Elle jette
alors le bassin en avant et agrippe l’Homme pour le coller encore
plus étroitement contre son corps. Les contractions de son vagin à
l’approche de sa jouissance entraînent celle de l’Homme et c’est
presque simultanément qu’ils jouissent. Et elle s’endort, repue,
satisfaite, au creux de l’épaule de l’Homme. Sa dernière pensée
avant de sombrer dans le sommeil est que demain …
Ce rendez vous, elle l’attend depuis des jours. Leur dernière
rencontre a été à la fois torride et frustrante. Comme il est
marié, ils ne peuvent se voir que furtivement. Ils s’étaient donc
retrouvés dans sa voiture qu’il avait menée sur une petite place
tranquille après avoir acheté de quoi grignoter ensemble durant
l’heure de coupure du midi. Manger avec lui est toujours pour elle
une expérience sensuelle. Il lui a fait découvrir des saveurs
qu’elle ignorait, des mets qu’elle n’avait jamais goûtés.
Elle a mangé les yeux fermés, essayant de deviner de quoi étaient
composées les bouchées qu’il lui mettait dans la bouche. Elle a
bu au même verre que lui, elle a bu à sa bouche. Il a déposé sur
ses seins les morceaux qu’il allait ensuite chercher du bout des
dents. Ses seins ont servi de présentoir pour des fruits, pour de
la crème qu’il est venu lécher Ils ont ainsi déjeuné plusieurs
fois dans une petite chambre de motel, nus tout les deux. Mais la
dernière fois ils n’avaient pas le temps d’aller à ce motel. Et
c’est dans la voiture, garée dans un chemin creux, qu’ils
s’étaient jetés l’une sur l’autre avidement. Pourtant, très
vite, leurs baisers les avaient entraînés plus loin qu’ils ne
l’avaient vraiment prévu. Il avait passé les mains sous son pull
pour prendre ses seins à pleines mains. Il les avait fait jaillir du
soutien gorge tandis qu’il l’embrassait à pleine bouche. Quant à
elle, sentir la grosseur du sexe au travers du pantalon lui avait été
insupportable. Elle avait ouvert prestement la ceinture et le mandrin
s’était dressé, raide et fier comme un serpent prêt à s’élancer
sur sa proie. Il n’avait donc pas été nécessaire qu’elle le
branle pour qu’il soit dur et ferme. D’abord elle l’avait
enveloppé de ses mains, comme pour protéger un trésor entre ses
deux paumes creusées en berceau. Puis elle en avait éprouvé la
texture, passant lentement l’anneau de son pouce et de son index
depuis la racine jusqu’au gland qui, déjà dépassait de son
enveloppe. Douceur de la peau tiède, velouté tendre, gangue de
satin entourant un bâton noueux. Elle suit du doigt cette grosse
veine bleutée qui court tout le long de la tige. Elle caresse de la
pulpe du pouce la peau si fine qu’elle en parait presque
translucide et fragile qui enveloppe le gland, découvrant avec
délice cet entrelacement de minuscules vaisseaux qui l’irrigue.
Remettant ses doigts en anneau, elle reprend un très lent va et
vient sur toute la longueur. En bas, sa paume entoure délicatement
les couilles, les faisant doucement rouler au creux de sa main.
Laissant pouce et index enserrant le mandrin, elle glisse
subrepticement le majeur derrière les bourses. Il aide au mouvement,
avance un peu les hanches, se soulève du siège, pour que le doigt
inquisiteur aille jusqu’aux abords du petit trou. Mais il n’y
pénètre pas, elle sait que l’introduction déclencherait presque
à coup sur l’explosion, et elle veut faire durer son plaisir.
Alors l’anneau des doigts remonte, jusqu’à se bloquer sur le
renflement du gland. Avec infiniment de douceur, elle tire sur cette
peau diaphane, faisant éclore doucement la fleur écarlate et déjà
suintante d’une goutte de rosée. Du bout de la langue, d’un
lapement de chatte, elle recueille cette goutte de plaisir annoncé.
Elle en apprécie la saveur salée, puis, n’y tenant plus, elle
ouvre largement la bouche pour y faire entrer cette fraise
turgescente. Il ne peut s’empêcher de l’encourager d’un
grognement de plaisir. Il sait qu’elle suce comme aucune autre
femme ne le lui a jamais fait. Sa bouche est un écrin de douceur et
de perversité. La queue est avalée, voracement, très profondément,
jusqu’à venir buter au fond de la gorge. La langue s’enroule,
comme une liane. Quand il est à l’extrême limite de l’explosion,
la pression se relâche, pour la retarder encore. La bouche laisse
sortir le sexe palpitant, qui se dresse à la verticale. Alors la
langue recommence son travail de sape consciencieux. La bite est
léchée comme un bâton de chocolat glacé, à grands coups de
langue gourmande. Puis juste effleurée par la langue devenue pointue
comme celle d’un serpent. Elle titille le frein, lèche les
couilles, suçote le méat. Puis, brusquement, presque violemment, la
queue est de nouveau engloutie, aspirée, tétée. Quand il sent
l’inéluctable jouissance sourdre de ses couilles, il l’encourage
de la voix « Oui, vas-y, suces moi ma salope ! Bouffe-moi !
Je vais t’emplir …oui vas-y ma belle, vas-ma chérie ! »
Il sait que ses mots, qu’ils soient tendres ou obscènes décuplent
l’ardeur de sa maîtresse suceuse. Elle le pompe comme si elle
allait en tirer son oxygène vital. Et c’est dans un cri de
jouissance et d’abandon qu’il laisse jaillir son plaisir. Les
soubresauts de la bite avant qu’elle ne lâche son geyser ont été
perçus par la langue attentive. Les lèvres se positionnent en
cercle juste au bout de la queue, à peine entrée dans la bouche,
pour qu’elle ait le plaisir de sentir le sperme chaud et épais
jaillir et s’écraser sur elle. Au moment où il gémit « oui
… oui… je vais venir, je vais tout te donner, bois moi ! »
elle sent ce jet puissant qui lui emplit la bouche d’un liquide
crémeux. Elle a saisit la queue dans sa main pour la laisser en
place, pour ne pas perdre une seule goutte de cette liqueur qui
recouvre sa langue, inonde ses gencives, et, déjà, coule au fond de
la gorge. Mais elle tâche d’en garder le maximum dans la bouche,
fait rouler la masse visqueuse sur sa langue, la fait passer d’une
joue à l’autre, l’apprécie comme un œnologue le ferait d’un
grand cru. Quand enfin elle relève la tête, elle découvre son
amant, les yeux mi-clos, le sourire béat de satisfaction. Alors,
vicieusement, elle laisse un peu de sperme couler de la commissure de
ses lèvres, pour le plaisir d’aller le rechercher du bout de la
langue et de s’en lécher la babines. Alors seulement, elle dégluti
pour avaler lentement, comme une gourmandise, ce nectar odorant et
goûteux. Ne voulant pas en perdre une goutte, elle se met alors à
laper consciencieusement la queue devenue molle pour la nettoyer des
traces blanchâtres qui y coulent. Puis elle se love contre le torse
de son homme, approche ses lèvres des siennes, et l’embrasse à
pleine bouche. Elle veut qu’il partage le goût de sa salive mêlée
à sa semence, comme elle aime enfouir sa langue dans la bouche de
son amant quand il lui a longuement léché le minou. Tandis qu’ils
mêlent ainsi leurs salives et que leurs langues s’affrontent dans
un balai furieux, il dégrafe la ceinture du pantalon et glisse sa
main vers le sexe de son amante. Il sent sous ses doigts la culotte
détrempée, gluante. Presque brutalement, il écrase le bouton
d’amour du gras du pouce. Aussitôt elle gémit langoureusement.
L’index poursuit sa route plus loin, entre les fesses qu’elle
soulève pour lui faciliter la tâche, et, sans le moindre préalable,
sauvagement, il s’introduit dans le petit trou qui cède sous la
pression alors qu’elle lâche un cri de douleur qui se finit en
long gémissement de plaisir. Il sent sous ses doigts la crispation
de la jouissance qui explose en elle. Il enfonce alors le pouce dans
la chatte, jusqu’à ce que ses deux doigts la prennent comme une
pince. C’est elle alors qui l’encourage à la labourer plus fort
encore, en lançant des petits jappements de plaisir « oui !
oui ! Défonce-moi amour, défonce-moi ! » et un
deuxième orgasme vient la terrasser, avant même que les vagues du
premier se soient taries. Quand l’étau de sa chatte se desserre et
que son amant peut retirer ses doigts, il les porte d’abord à sa
bouche, se délectant du goût du plaisir de sa maîtresse, puis les
lui fait lécher, pour parfaire l’échange de leurs plaisirs
épicés. Les gémissements sensuels ont redonné quelque vigueur au
sexe de l’amant. Alors, sans attendre, elle saisit la queue encore
seulement a-demi durcie et se met à la branler frénétiquement.
Elle veut qu’il jouisse encore, là, maintenant, tout de suite. Sa
masturbation est presque douloureuse tant elle est violente, mais
elle aboutit au but attendu, la queue retrouve sa fermeté et il
l’avertit une nouvelle fois « je vais jouir … »
Juste à temps pour qu’elle déboutonne son chemisier et baisse son
soutien gorge pour recevoir le nouveau jet directement sur ses seins.
Elle étale alors rapidement le liquide sur sa peau, remet ses seins
volumineux dans leur enveloppe de dentelles qui va absorber le sperme
qui les recouvre, puis reboutonne son chemisier, fait de même avec
son pantalon, se redresse sur le siège et dit « ramène-moi
vite, j’ai un nouveau groupe dans une demi-heure. » Qui
alors pourra un seul instant imaginer que cette femme plantureuse qui
disserte des poètes courtois du Moyen- Age a les seins couverts de
traces blanches dont elle perçoit la fragrance un peu lourde quand
elle baisse la tête, et qu’elle a du passer aux toilettes en
arrivant pour retirer cette culotte collante de mouille qu’elle a
fourré au fond de son sac et dont elle retrouve aussi le fumet quand
elle pose un doigt sur sa bouche comme si elle cherchait un mot ?
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