jeudi 13 décembre 2018

La légende des fesses (corrigé)

La légende des fesses

A la manière de
« la légende des siècles »


(Hugo, prince des poètes,
et cochon obsédé.
)

Ma langue sur ta chatte, ma bite dans ton cul
Des pinces sur tes seins, Et j’en veux toujours plus.
Je veux te voir souffrir, je veux te voir jouir,
Voir tes yeux qui se ferment, entendre tes soupirs,
Voir les tétons dressés, voir ton sexe mouillé
Tes fesses qui tressaillent, et tes lèvres gonflées.

Te prendre sur mes genoux, après t’avoir troussée,
Caresser cette lune, et te déculotter.
Baisser cette culotte, découvrir ton derrière
Pas la première fessée, pas non plus la dernière.
Fesser pour te punir, fesser pour mon plaisir,
Fesser à la volée, fesser sans coup férir.

Fesser jusqu’à plus soif, mais je suis assoiffé,
Fesser dés ton lever, et jusqu’à ton coucher.
Claquer, frapper encore, et les cuisses et les fesses
Longuement, patiemment, et avec allégresse.
Ça fait mal, je le sais, et tu le sais aussi,
Mais ce n’est pas le but, et nul ne s’en soucie.

Souffrir n’est pas souffrir, quand c’est pour le plaisir
De celle qui reçoit, et qui va s’alanguir.
De celui qui te frappe, non pas pour te faire mal,
Mais parce qu’il joue là le rôle d’un vrai mâle.
Un homme, un mec, un vrai, à l’instinct animal,
Un maître, dominant, aux allures impériales.

Un homme des cavernes, un primate, .sauvage.
Et toi, femme, femelle, si pleine de courage.
Toi, fragile, délicate, et qui pourtant accepte,
Ou même réclame, que bien qu’on la respecte,
Ou parce qu’on la respecte, doit subir ce calvaire.
Et montrer ce qu’elle est, en offrant son derrière.

Un derrière ou un cul, ou bien un postérieur.
Un popotin, un derche, et par bonheur,
Les mots, pour ce joyau, on en trouve à foison.
Fondement, croupe ou fesses, arrière-train, ou croupion
Et on pourrait ainsi, continuer sans fin,
Cette liste de mots, gouleyants comme le vin.


Une lune, un soleil, qu’on découvre, ravi.
Que l’on fait apparaître, et qui presque sourie,
Alors qu’il sait pourtant qu’on va le fustiger,
Le frapper, le meurtrir, mais aussi l’honorer.
Car pour ce joyaux la, la fessée est hommage.
Venu du passé, de loin, du fond des âges.

Cro-Magon fessait-il, dans le lointain passé,
Ses compagnes aux reins et aux fesses tannées ?
Dans les sombres cavernes, entendait on parfois
Les éclats des fessées, là bas au fond des bois ?
Baissait-il les pagnes dont se ceignaient les reins
Les Lucy dont on voit les formes et les seins ?

Y aurait-il un âge des femelles fessées,
Comme il y a celui des pierres qu’on a taillées ?
Allait il cueillir, en même temps que des baies,
Quelques longues brindilles dont il fustigerait
Les rondeurs fessières de nos lointains ancêtres ?
Branches de noisetier, de saules ou bien de hêtres ?

Ce n’est que bien plus tard, et c’est bien le progrès,
Que l’homme inventera, enfin, le martinet.
L’homme saura alors utiliser l’outil
Les fesses de sa femme en paieront le prix.
Mais il sera ainsi devenu être humain,
Fessant sans plus jamais, ne s’abîmer la main.

La fessée, le progrès,et c’est l’humanité
En marche vers l’avenir, et qui a commencé
L’évolution humaine, la civilisation,
Fusse au prix, c’est vrai, de dommages pour le fion
De sa compagne enfin devenu une femme
Qui possède un cul, et est dotée d’une âme.

Dieu, dans son Eden, en décida ainsi,
Il vit Eve coupable, et alors lui dit :
Vers ton homme, pour toujours, ton désir portera,
Mais, pour toujours aussi, il te dominera.
Dieu dit aussi, dit on, « frappe, et on t’ouvrira »
Les descendant d’Adam, pour sûr n’oublieront pas.

« L’œil était dans la tombe, et regardait Caïn »
Mais Eve, dans la caverne, elle voyait la main.
La main qui se soulève, et qui bientôt s’abat
Sur les fesses offertes, et avec quel éclat !
Pan pan préhistorique, dés avant le déluge
Pour le derrière des femmes, il n’ait pas de refuge.

Caïn, sa descendance, et Noé dans son arche
On ainsi ponctués des hommes la marche,
A grands coups de paluches sur les culs de leurs femmes
Qui ont ainsi gagnées, le droit d’avoir une âme.
Et les sages diraient, en leur grande sagesse,
Que la femme, par son cul seulement, progresse.

Fessées d’antiquité, fessées grecques ou romaines,
Fessées sur l’Acropole, et du Tibre à la Seine.
Romains ou Visigoths, Huns et autres barbares,
Ont ainsi bien fessés leurs femmes sans crier gare.
Et les fiers Gaulois, qui n’étaient pas de bois,
Retroussaient leurs gauloises, le soir au fond des bois.

Les serpes de leurs druides coupaient bien sur le gui,
Mais aussi, j’en suis sur, quand ils avaient envie,
De bonnes et fines badines, sifflantes et bien souples
Pour le plus grand bonheur et la joie de leurs couples.
Et les Francs eux-même, comme le fier Clovis,
Cinglaient allégrement, et les culs et les cuisses.

Et leurs femmes conquises, dans leurs combats ardents,
Se retrouvaient ainsi le cul ni bien souvent.
Dagobert, dit-on, avait mis à l’envers,
Sa culotte royale. Mais il était pervers,
Et s’il la retournait, il en faisait de même
Avec sa digne épouse, fallait-il qu’il l’aime !

Quand au grand Charlemagne, à la barbe fleurie,
Il inventa l’école, où l’on fessait beaucoup.
Il usa trois épouses. La première, Hilmitrude,
Promptement répudiée, et peut-être trop prude.
La seconde s’appelait, nous dit-on, Désirée
Tout laisse croire qu’elle fut régulièrement fessée.

Selon les historien, elle fut fille de Lombard.
Est-ce imaginer qu’il aimait ses nibards ?
La mère de Pépin, s’appelait Hildegarde.
Son mari, bien souvent, lui disait « prend bien garde ! »
Mère de huit enfants, elle fut donc féconde,
L’histoire nous apprend, qu’elle fut aussi gironde.

Ce qui n’empêchait pas son impérial époux
De la faire passer, souvent, sur ses genoux.
Elle se plaignait alors, à son neveu Roland
D’avoir bien souvent le derrière brûlant.
Mais ce neveu coquin, en embouchant son cor,
Disait bien au contraire « Allez, Tonton, encore ! »


Il eut bien d’autre rois, dont deux s’appelait Philippe,
L’Auguste, et le Bel, qui baissèrent les slips
De leurs royales épouses. Comme le bon Léon,
Roi de la Castille, baissait les caleçons.
Et sous la main experte, du onzième Louis,
On dit que la reine, bien souvent a jouit.

Aucun roi de la France, ne s’appela roi Serge,
Mais ça n’empêche pas qu’ils manièrent les verges.
Et les fouets de cuir ne frappaient pas seulement
Les manant et les gueux, mais aussi les séants
Des reines, des favorites, et des nombreuses maîtresses
Égales, tout au moins, à propos de leurs fesses.

Mais la Révolution, avec la République,
Fit prendre aux souverains, et leurs claques et leurs cliques.
Pour les épouses, elles, ne restèrent que les claques
Même quand elles tentaient, de se dire patraques.
Avec la Liberté, Avec l’Egalité
Et la Fraternité, il restait la fessée.

Celles des tricoteuses, ces révolutionnaires,
Qui les nobles dames, sans pitié, fessèrent.
Après tout il vaut mieux, plutôt que l’échafaud,
Avoir, de temps en temps, le derrière bien chaud.
Et même les religieux, dans leurs sombres couvents,
Avaient eu, eux aussi, le cul frappé, souvent.

La fessée est ainsi, même si on l’ignore,
Une longue tradition, dont la France s’honore.
Il n’est donc pas vrai que se soit outre Manche
Que, du martinet, on sache manier le manche.
C’est dans toute l’Europe, j’en suis bien convaincu,
Que les femmes, souvent, en prennent sur le cul.

1 commentaire:

  1. j'aime beaucoup votre blog, n'hésitez pas à aller voir le mien à l'occasion : https://fessees-cuisantes.blogspot.com/

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