Un texte déjà publié, mais revu et corrigé par les soins d'une
correctrice attentive.
correctrice attentive.
ALAIN
ELOGE
Correspondance
Échange
de lettres entre Caroline et Anne – Charlotte
Panpan
éditions
Préambule
Un grenier et des souvenirs
C’est
un grenier, poussiéreux et encombré, comme tous les greniers de
vieilles maisons familiales. En l’occurrence, celle de mes parents,
et auparavant de mes grands parents, que j’ai vidée quand mon père
a dû se résoudre à la quitter. En farfouillant dans les
vieilleries, je retrouvais l’émoi connu dans mon enfance, quand,
avec mes cousins, nous jouions dans ce grenier, à l’abri des
regards et de la surveillance de nos parents. Et me revenaient les
souvenirs de jeux pas toujours complètement innocents. Comme tous
les enfants, je suppose, il nous était en effet arrivé de jouer
« au docteur » C’est donc dans ce grenier, déjà plein
de poussière et de toiles d’araignées, que j’ai découvert que
les petits garçons ne sont pas fait tout à fait comme les petites
filles. C’est là aussi qu’un de mes cousins, que j’ai depuis
perdu de vue, aimait à jouer au « Papa », ce qui,
l’autorisait à prétendre que nous (je veux dire ma cousine et
moi-même) n’avions pas été sages et devions être punies. Toutes
les deux entrions dans son jeu, et ne nous offusquions par outre
mesure qu’il nous impose de baisser nos petites culottes « Petit
Bateau » pour procéder à ce qu’il appelait le « panpan
cucu » J’avoue que ces souvenirs m’ont un instant détournée
de ma tâche, et que, dans cette lumière tamisée, je me suis
remémorée ce mélange de peur (il frappait pour de vrai, le bougre)
de honte (à cette époque nous n’étions pas habituées à montrer
notre postérieur sans barguigner) mais aussi de trouble qui
m’envahissait quand j’étais « obligée » de baisser
mon slip, et quand je voyais ma cousine faire de même. Les images
défilaient dans ma tête. Je revoyais le popotin rond et rose de
celle-ci devenir tout rouge, et aussi la bosse qui déformait le
short de mon cousin. Celui-ci n’avait d’ailleurs pas hésité à
nous montrer, tout fier, que son « zizi » était tout
raide après qu’il ait ainsi joué le rôle du papa sévère. Mais
à l’époque, je n’avait sûrement pas imaginé à quels jeux
plus solitaires il devait s’adonner ensuite.
« A l’insu de mon plein gré »
Pourtant,
ces souvenirs lointains m’ont amenée, presque « à l’insu
de mon plein gré » comme on dit aujourd’hui, à porter la
main à ma culotte, et à constater qu’elle était quelque peu
humide. Et, comme l’âne de la fable qui profite de l’herbe
tendre, le démon m’a aussi entraînée à glisser cette main sous
la culotte et à me donner un moment de plaisir solitaire.
Une grosse malle et des papiers jaunis
Une
fois revenue à des activités plus avouables, j’ai repris mon
travail de rangements, en emplissant de grands sacs d’une masse de
vieux papiers jaunis. Je n’ai pas pris le temps de les lire, mais,
aimant les vieux livres, j’ai mis de côté quelques ouvrages
reliés qui feront bel effet dans ma bibliothèque. Je me suis aussi
arrêtée devant le contenu d’une grande malle dont je ne parvenais
pas à ouvrir le couvercle. Celui-ci était fermé par une grosse
serrure, dont bien entendu je ne trouvais pas la clef. La curiosité
étant, je l’avoue, un de mes plus tendres défauts, je me suis
armée d’un tournevis pour forcer la fermeture. La malle était
emplie de vêtements visiblement fort anciens, que j’ajoutais au
tas de ceux que j’allais jeter, mais j’y découvrit aussi une
sorte de cartable en cuir brun contenant un paquet de feuilles
jaunies et racornies, couvertes d’écritures à l’encre violette.
Quand
j’ai réussi à lire ces feuilles, ce fut la découverte. Je
compris vite qu’il s’agissait de lettres entre deux amies
d’enfance. Les prénoms ne me disaient rien, et il m’a fallu
faire quelques recherches dans les archives de la famille pour
découvrir que l’une des deux femmes qui avait écrit ces lettres
devait être la grand-mère de ma grand-mère. Malgré mes
recherches, je ne sais rien d’elle, ni de son mari. Sauf … ce
que, je pense, personne n’a jamais su, sauf sa confidente.
Une tradition familiale.
Mais,
après avoir, laborieusement, déchiffré ces écrits souvent presque
illisibles, j’ai compris que, quand nous pratiquions nos jeux
enfantins dans ce grenier, nous ne faisions, finalement, que
poursuivre une sorte de tradition familiale.
Les personnages
Caroline
Asnière (Mme A*) : Amie d’enfance de Anne-Charlotte,
vingt-huit ans, récemment mariée à
Étienne
Asnières
Anne
– Charlotte de Valette (Mme De V*) : Amie
d’enfance de Caroline, trente ans, marié depuis quelques années à
Louis de Valette
Lucie
Laville : Dix-neuf ans,récemment mariée à :
Pierre Laville, ami de Louis
Eliane
Legoulle : cinquante ans, amie de Juliette, épouse de
Georges
Legoulle
Son
mari lui a donné une fessée après que Lucie ait reçu la sienne,
en présence des deux autres couples.
Juliette
Faisan : Quarante - sept ans, amie de Lucie et d’Anne -
Charlotte, épouse de
Émile
Faisan
Chapitre 1 :
La lettre de Mme A* à son amie Mme De V*
« Une découverte pour Caroline »
Mme
A* est une jeune femme d’un peu moins de trente ans, mariée depuis
moins d’un an avec un homme un peu plus âgé qu’elle. Mariage
largement organisé par les familles, comme il est de tradition dans
cette société bourgeoise de la fin du XIX ème siècle,
mais aussi mariage d’amour. Monsieur A* est un homme charmant, bel
homme, sérieux mais qui plaît aux femmes. Et la jeune demoiselle
qu’on lui a présentée un jour lui a semblé jolie. Un peu ronde,
avec des formes pleines et gracieuses, et un regard espiègle qui l’a
séduit. Si la jeune fille était pure et virginale comme il
convenait en ces temps, le marié avait quelque peu jeté sa gourme
dans sa jeunesse auprès de quelques servantes accortes voire dans
ces cafés de la vieille ville où les messieurs sont accueillis par
des dames qui savent les recevoir. Depuis le mariage le couple vit
dans la maison de famille des A*, et la jeune mariée s’est trouvée
séparée de son amie d’enfance, mariée quelques années avant
elle, avec qui elle entretient une correspondance quasiment
hebdomadaire. Ce lundi elle est à son secrétaire et son écriture
tremble un peu plus que d’habitude :
Ma
chère amie,
Depuis
tant d’années que nous échangeons cette correspondance, jamais je
n’ai tant hésité à vous écrire qu’aujourd’hui ; Et
pourtant vous savez que j’ai assez confiance en cous pour ne jamais
avoir hésité à vous dire tout de mes pensées les plus secrètes,
et même des événements les plus … intimes de ma vie. C’est
bien ainsi que je n’ai pas trouvé déplacé de vous faire part de
la cour que m’a faite – en son temps – celui qui est devenu mon
mari. D’autant que, auparavant, vous m’aviez compté la carte du
tendre qui a précédé votre propre union. Et comme vous aviez pu
évoquer sans détours les suites de celui-ci, ce dont je vous suis
vous ne pouvez savoir combien reconnaissante, j’ai osé en faire de
même à votre égard sans rougir. Mais cette fois, j’ai vraiment
failli renoncer à poursuivre cette sorte de mise à nu – le terme
vous parait-il choisi ? – et ne c’est que la crainte de
manquer d’honnêteté envers vous qui m’a résolu à prendre la
plume malgré mon honte, ou tout au moins ma gêne. Pour vous narrer
quoi en fait ? Et bien, quoi qu’il m’en coûte de l’écrire,
que mon mari a osé lever la main sur moi. Ho, ne vous mettez pas
dans l’inquiétude, je n’ai pas le visage tuméfié. D’ailleurs
le visage n’a en rien été concerné par l’affaire ! Et
pourtant j’ai bien été battue, punie, comme je ne l’avais plus
été depuis les années de notre déjà presque lointaine jeunesse.
Je sais qu’en lisant ces mots vous devez avoir deviné de quelle
punition il s’agit. Il me semble me souvenir que, chez vous comme
chez moi, nos maman aimaient à être obéies et respectées, et que
quand ce n’était pas le cas certaines parties de nos anatomie
d’enfants en faisaient les frais. Il me semble même que chez vous,
à la différence de chez moi, la Demoiselle qui se chargeait de
l’éducation de vos frères et sœurs était aussi habilitée à
faire usage des mêmes arguments en cas de désobéissance. Mais il
s’agissait bien de ces punitions enfantines qui font, ou tout de
moins qui faisaient alors, partie de l’éducation de toutes les
fillettes et même des garçons pré pubères. Le rouge me monte au
front, après avoir coloré une autre partie de moi-même, en
m’imaginant ce que vous penserez de nous en comprenant que mon mari
ait pu en user de la même manière avec son épouse. Pouvez-vous un
seul instant imaginer que cet homme, que vous avez rencontré, si
délicat, si bien élevé, si correct en toutes circonstances, ait pu
s’autoriser à administrer à son épouse ce que jusque là je
n’imaginais possible que pour des enfants ? Et même encore le
pourriez vous croire, comment pourriez vous comprendre que votre
amie, dont on se plaît souvent à souligner le caractère entier et
l’exigence de liberté ait pu le tolérer ? Me croiriez-vous
si je vous dis qu’il n’a même pas eu à utiliser la force ?
Que tout simplement, au détour d’une discussion un peu vive,
disons le mot d’une querelle comme il en survient, je le suppose,
dans tous les couples, il m’a dit sans même élever la voix :
« Cela
suffit, Caroline, je pense qu’une fessée te fera le plus grand
bien »
Je
suis sure que vous m’imaginez déjà hurlant ma colère et mon
indignation à cette seule pensée ? Eh bien pas du tout !
J’ai été si surprise, si décontenancée, que je n’ai rien
trouvé à répondre. J’en suis resté les bras ballants et, je le
crains, la bouche bée. Et quand il m’a pris la main pour me faire
approcher, je me suis laissé tirer comme un agneau qu’on emmène à
l’abattoir. Sans réaction aucune. En un clin d’œil, je me suis
trouvé basculée au travers de ses genoux après qu’il se soit
assis sur le divan du salon. Mais il n’a même pas cherché à
profiter de ce moment d’étonnement. Tout au contraire, il a prit
tout son temps, comme s’il tenait à ce que je me rende pleinement
compte de ma situation. Et comme si cela ne suffisait pas, il a
annoncé, de cette même vois étonnamment tranquille :
« Ma
chérie, tu va prendre la fessée que j’aurais du t’administrer
depuis longtemps. Mais n’ai crainte, tu n’auras rien perdu pour
attendre, ton derrière s’en souviendras, je te le promets »
Dés
cet instant il me semble avoir été un peu comme spectatrice de ce
qui m’arrivait. J’ai senti qu’il relevait le vas de ma robe, et
qu’il emmenait mon jupon de tulle dans le même mouvement. Il me
semble même, à ma grande honte, que j’ai légèrement soulevé
les reins pour lui faciliter la tâche. Il a du considérer que
l’imminence de ce qui allait suivre me rendait idiote puisqu’il a
tenu à préciser :
« Comme
une fessée se reçoit c** nu, il va nous falloir baisser cette
ravissante culotte, ma chérie »
Peut-être
faut-il que je vous précise que depuis quelques mois déjà j’ai
renoncé à nos bonnes vielles culottes ouvertes et j’ai adopté ce
que, parait-il, les anglais nomment des « slips » qui
doivent, eux, être baissés pour laisser libre l'accès au plus
secret de nous – même. A peine a-t-il joint le geste à la parole
qu’une formidable claque venait incendier ma fesse gauche. Avant
tout, même si cela parait stupide, c’est le bruit qui m’a le
plus étonné. Je ne me souvenais pas qu’une fessée faisait un tel
vacarme. Il m’a semblé que le bruit se répandait dans toute la
maison, où nous étions heureusement seuls cet après-midi. Je n’ai
pas eu le temps de poursuivre ma réflexion sur la sonorité de la
chose, une deuxième claque venant s’écraser sur l’autre fesse,
suivie d’une cascade d’autres, m’amenant surtout à me souvenir
qu’une fessée fait mal. Est-ce l’âge qui a attendri mes fesses
ou mon mari qui a la main plus lourde que celles qui en ont usé
avant sur mon postérieur ? En tout cas dire que cette fessée a
été douloureuse serait en deçà de la réalité. En un mot comme
en mille, j’ai eu un mal de chien ! Et malgré mes efforts
pour rester digne – vous savez combien je suis orgueilleuse – je
sais que je n’ai pas pu empêcher mes jambes de gigoter et que je
n’ai pas tardé à ponctuer les nouveaux assauts de la dextre
maritale de cris perçants. Je serais bien incapable de dire combien
de claques a reçu mon pauvre derrière. J’avais en tout cas le
sentiment qu’il m’avait positivement enlevé la peau des fesses.
Et je n’aurais pas été étonné de le retrouver sanguinolent
quand il a enfin cessé la valse de sa main sur mes rotondités
Pourtant, quand j’ai pu le regarder dans le miroir de ma chambre,
où je me suis réfugiée dés qu’il a lâché son étreinte, je
l’ai découvert certes cramoisi, mais certainement pas tuméfié.
D’ailleurs le lendemain matin il avait retrouvé pratiquement son
aspect antérieur. En ce qui concerne la douleur, j’ai bien eu le
besoin de me frotter les fesses pour faire baisser la cuisson pendant
un moment, et le soir j’avais encore un peu de mal à m’asseoir
sans grimacer. Mais au total, là aussi, tout est rentré dans
l’ordre assez rapidement. Voilà, ma chère amie. Comprendrez-vous
l’effort sur moi-même pour oser vous raconter tout cela ? Je
vous en ai dit beaucoup, peut-être trop. Mais au point où j’en
suis, la pudeur serait quasiment ridicule. Quoiqu’il m’en coûte,
j’irais donc jusqu’au bout de mes aveux. Tandis qu’il me
tannait les fesses, j’ai eu mal à un point qu’il est difficile
d’expliquer. Et pourtant – mon dieu que j’ai honte de vous
écrie ces mots ! – au milieu de cette étendue de souffrance,
je sais que « quelque chose» s’est passé au creux de mon
ventre. Une sensation que je n’ai pas vraiment identifiée, mais
qui, je le crains, m’a plus amené à lever les fesses vers la main
qui les fustigeaient qu’à chercher à les mettre à l’abri. Mais
je ne peux nier ce « quelque chose » puisque, quelques
instants après que je sois montée me réfugier dans ma chambre,
celui qui m’avait mis le derrière en cet état est venu me
rejoindre. Je suis resté interdite, les yeux baissés, ne sachant
s’il avait l’intention de reprendre son manège. Mais j’ai
seulement entendu sa voix chaude qui disait :
« Montre-moi »
Il
n’a pas eu besoin d’expliquer. Je me suis tournée, j’ai relevé
ma jupe au dessus de ma taille. Je n’ai pas eu à retirer la
culotte, elle était restée au salon. Positivement, je lui ai montré
mon derrière. Je me suis troussée comme on m’imagine d’une
fille d’auberge. Et pourtant, je vous l’avoue, j’ai été
submergée d’une vague de fierté quand je l’ai entendu sire,
d’une vois un peu étranglée :
« Il
est très beau comme cela, ton c** tu sais. »
Je
ne puis aller plus loin. Je suis aussi rouge aux joues que je ne
l’étais au séant ce jour là en devinant que vous avez déjà
compris ce qui a suivi. Pardonnez moi mon impudeur, ma tendre amie,
mais j’ai tellement besoin de votre amitié pour comprendre ce qui
m’arrive »
Votre
amie désemparée
C.
A.
Chapitre 2 :
Réponse de Mme De V*à son amie Mme A*
« Mais moi aussi ! »
Dés
qu’elle eut pris connaissance de la lettre de son amie de toujours,
Mme De V* s’est mise en devoir de lui répondre :
Ma
douce amie,
Ne
vous fâchez pas en lisant les premiers lignes de cette lettre, mais
mon Dieu que la votre m’a amusée ! Non que je me réjouisse
de la meurtrissure de vos fesses, qui sont bien jolies s’il me
souvient de nos baignades d’il n’y a pas si longtemps après
tout. Que je me gausse en quoi que se soit de ce qui vous est arrivé.
Je compatis, croyez le bien. Mais c’est votre étonnement qui m’a
amusé, et avant tout … étonnée. Oserai-je vous l’avouer, ce
qui m’a surpris, ce n’est pas tant que votre mari en ai usé de
cette manière à votre endroit – encore qu’en l’occurrence
l’envers serait mieux adapté – mais bien plutôt qu’il ne
l’ait pas fait plus tôt. Enfin quoi, bientôt 8 mois de mariage,
et votre mari ne s’était jamais montré …autoritaire ?
C’est donc que vous seriez devenue bien sage – ce qui m’étonne
quelque peu vous connaissant – ou qu’il soit fort patient. Et
votre stupéfaction devant sa décision et son comportement me laisse
moi-même interdite. Êtes-vous vraiment si naïve que vous ignoriez
que ces manières sont le lot de la plupart des maris ? Seriez
vous si étonnée de savoir que la plupart de celles que vous
fréquentez ont ainsi plus ou moins régulièrement affaire avec la
main de leurs époux ? Et s’il est une chose qui, encore une
fois, m’étonne fort, c’est que votre mari n’ait pas agit ainsi
plus vite. Car s’il est un point sur lequel je partage entièrement
son avis, ma tendre, c’est que vous avez un postérieur tout à
fait adapté à ce genre de privauté. Eh oui ma chère, comme il
parait que certaines d’entre nous ont « des têtes à
chapeau », certaines ont des « derrières à fessée ».
Et c’est votre cas ! Ne le prenez pas comme une critique, bien
au contraire. Mon propre mari a usé de cette expression à mon
intention, et je suis bien sûre que, dans son esprit, c’était un
compliment. Mais voilà, il en a usé avant même de le découvrir,
comment dire ? Intégralement. En quelque sorte il n’ pas
attendu que nous soyons mariés pour m’informer de ses intentions.
Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelques mois avant que
nous passions devant Monsieur le curé et monsieur le Maire, nous
étions déjà fiancés et pouvions donc nous écarter quelque peu du
cercle familial les dimanches après-midi, en tout bien tout
honneur, bien sûr. Il ne se serait pas permis ce qu’il est convenu
d’appeler « un geste déplacé » et notre intimité se
limitait encore à une main dans la sienne, un bras autour de mes
hanches et un chaste baiser au moment de nous quitter. Ce qui ne
l’empêcha pas de me dire un jour tout à trac :
« J’espère
que vous ne serez pas toujours aussi sage quand nous serons marié,
ma douce »
Et
comme je m’étonnais qu’il puisse souhaiter une telle chose et
lui en demandais ingénument la raison, il me répondit en riant :
« Mais
pour que je puisse vous fesser pour de bonnes raisons ma chère ! »
Vous
le voyez, il ne cachait ni ses intentions, ni le plaisir qu’il
aurait à agir de la sorte. Bien sûr j’ai été pour le moins
interloquée, mais pas un instant je n’ai envisagé de cesser notre
relation pour cela. Je venais d’apprendre que Monsieur de V*
comptait bien flanquer la fessée à son épouse, cela ne
m’empêcherait certes pas de vouloir être celle-là ! Il est
vrai que mes dernières fessées de gamines n’étaient pas si
lointaine – ma maman avait considérée que je restais dans la
catégorie concernée jusque tard dans mon adolescence – et que je
n’en gardais, finalement, pas un souvenir si terrifiant. Même si
pourtant maman avait la main
leste
et savait faire rougir mes rondeurs de belle façon. Mais comme elle
le disait avec une gouaille qui détonnait chez cette grande
bourgeoise distinguée :
« Il
ne sera pas plus fendu après qu’avant, ma fille. Et comme on dit,
c’est par là que la sagesse vient aux filles ! »Par
ailleurs, pour tout vous dire, la continuation de ce type d’activités
claquantes chez les couples mariés ne m’était pas tout à fait
inconnue. Il m’était arrivé, quand j’avais une dizaine
d’années, de passer quelques jours chez ma sœur aînée qui avait
convolée en justes noces quelques mois auparavant. J’étais bien
entendu encore innocente, mais je n’ignorais quand même pas tout à
fait les choses de la vie. Et ma chambre étant assez proche de celle
des jeunes mariés, il m’était arrivé d’entendre des soupirs et
des grognements dont j’avais fort bien deviné l’origine Un soir
il m’avait semblé que les deux tourtereaux étaient un peu tendus.
Et à un moment, sans que j’en aie vraiment compris la raison, mon
beau-frère a lancé à l’intention de son épouse :
« Dînons
toujours dans le calme, nous réglerons nos petits problèmes plus
tard »
Ma
sœur avait brusquement rougie, et n’avait presque plus desserré
les dents de la soirée. Je suis monté me coucher avant eux, mais je
l’avoue, un peu après qu’ils aient regagné leur chambre
nuptiale, la curiosité m’a poussée à sortir dans le couloir et –
je sais c’est très mal et j’aurais bien mérité d’être punie
pour cela, mais c’est la vérité, je ne peux la nier – j’ai
été collé mon oreille à la porte de leur chambre. Je me revois
encore, en chemise de nuit, pieds nus, grelottant de froid dans ce
grand couloir glacé. Je n’ai entendu d’abord que les classiques
bruits d’étoffes froissées et d’ablutions, et j’allais
regagner mon lit quand j’entendis ma sœur qui soufflait à voix si
basse que je l’ai à peine entendu :
« Non,
pas ce soir, tu sais bien que la petite … »
Et
la voix de son mari, qui lui ne semblait pas chercher à murmurer,
qui répliquait :
-
« Allons, tu sais bien que je ne remet jamais ce genre de choses au lendemain. Viens vite te mettre en place. »
-
« Non, je t’en prie, elle pourrait entendre tu sais. »
-
« Mais non, d’abord elle est couchée, et de toutes manières, je suis chez moi et je n’ai pas l’intention de renoncer pour une gamine. Après tout, il ne tient qu’à toi d’être silencieuse ma chérie. Et plus vite tu seras prête, moins tu auras de mal à le rester. Et plus tu me fais traîner, plus cela durera, et plus tu risques de t’exprimer, tu le sais bien. »
-
« Mais même si je ne dis rien… le bruit…dans la maison, ça résonne tu sais… »
-
« Oh, mais si ce n’est que cela tu n’as rien à craindre ma chérie, j’ai pensé à tout. Tu crains le bruit de ma main ? Elle n’en fera aucun, je te le promets. J’ai justement préparé pour toi un joli petit bouquet … »
Pour
vous dire si j’étais peu au fait, sur l’instant j’ai pensé
que le mari avait vraiment préparé un bouquet de fleurs pour sa
femme pour se faire pardonner leur querelle. Je n’ai donc pas tout
de suite saisi le sens de la suite de leur dialogue :
« Non…s’il
te plaît...demain quand nous serons seuls, si tu veux
… »
« Maintenant les enfantillages, ça suffit ! En position, tout de suite, et relève moi tout cela ! »
« Maintenant les enfantillages, ça suffit ! En position, tout de suite, et relève moi tout cela ! »
A
partir de cet instant je n’ai plus entendu qu’une sorte de
bruissement presque imperceptible à travers la porte de bois. Avec
aussi quelques plaintes étouffées de la voix de ma sœur. Des
sortes de « umff » « oumm » puis,
brusquement un bref cri beaucoup plus fort « aille ! »
lancé d’une voix cassée par les larmes. C’est alors que je me
suis enfuie à toutes jambes et réfugiée dans mon lit. Ce n’est
que le lendemain, pendant qu’ils étaient sortis, qu’en furetant
dans leurs appartements – oui je sais, c’est encore mal et
j’aurais mérité une deuxième sanction pour ma curiosité – que
j’ai compris que le bouquet n’était pas de roses. Dans le petit
boudoir attenant à la chambre, là où ma sœur se changeait, j’ai
découvert, pendu au mur, un faisceau de brindilles souples reliées
entre elles par un fort ruban rose. Je n’avais bien entendu jamais
goûté de ce genre d’instrument, mais j’ai su beaucoup plus tard
combien ils pouvaient être mordants et cruels pour la peau de celles
qui le reçoivent. J’ai su aussi qu’il laisse des marques plus
durables et qui rappellent parfois plusieurs jours la séance qui les
a provoquées.
Ma sœur ne m’a fait aucune confidence, et bien entendu ne ne lui ai pas posé de question. En tout cas, le lendemain, son visage ne m’a pas semblé refléter une nuit de douleur, mais au contraire une sorte de tranquillité sereine. J’étais trop ignorante des choses du mariage pour en tirer des conclusions. Pourtant ma propre expérience d’auditrice aurait pu me faire comprendre qu’être actrice ne pouvait pas laisser les sens endormis. Puisque vous avez été franche et directe avec moi, je vais l’être aussi, ma toute douce. Ce soir là, bien qu’effrayée, réfugiée dans ma chambre, avec dans les oreilles le bruissement cadencé par les petits cris de ma sœur … je ne me suis pas endormie tout de suite. Bien sur, ce souvenir est trop lointain pour que je sache si je me suis consciemment référée à ce que je venais d’entendre pour alimenter mon imaginaire. Il me semble pourtant – mais peut-être est-ce en référence à des expériences plus récentes – que les doigts ne se sont pas limités à fouiller mon buisson adolescent mais ont du aussi s’égarer vers les rondeurs postérieures et le petit chemin secret qu’elles cachent.
Ma sœur ne m’a fait aucune confidence, et bien entendu ne ne lui ai pas posé de question. En tout cas, le lendemain, son visage ne m’a pas semblé refléter une nuit de douleur, mais au contraire une sorte de tranquillité sereine. J’étais trop ignorante des choses du mariage pour en tirer des conclusions. Pourtant ma propre expérience d’auditrice aurait pu me faire comprendre qu’être actrice ne pouvait pas laisser les sens endormis. Puisque vous avez été franche et directe avec moi, je vais l’être aussi, ma toute douce. Ce soir là, bien qu’effrayée, réfugiée dans ma chambre, avec dans les oreilles le bruissement cadencé par les petits cris de ma sœur … je ne me suis pas endormie tout de suite. Bien sur, ce souvenir est trop lointain pour que je sache si je me suis consciemment référée à ce que je venais d’entendre pour alimenter mon imaginaire. Il me semble pourtant – mais peut-être est-ce en référence à des expériences plus récentes – que les doigts ne se sont pas limités à fouiller mon buisson adolescent mais ont du aussi s’égarer vers les rondeurs postérieures et le petit chemin secret qu’elles cachent.
Voilà,
ma toute douce, vous n’êtes pas si extraordinaire, et en tout cas
pas anormale d’avoir eu du mal à distinguer entre douleur cuisante
et plaisir fulgurant. Et c’est là mon second sujet d’étonnement,
et un peu de sourire. Enfant que vous êtes ! Vous ne comprenez
pas que l’un et l’autre peuvent se conjuguer ? Vous vous
étonnez qu’une fessée qui fouette les sangs puisse aussi fouetter
le désir et les sens ? Mais pourquoi diantre pensez-vous que
tant de femmes la tolèrent s’il en était autrement ? Bien sur la
sévérité claquante d’un mari peut être le moyen pour lui
d’établir son autorité dans la maison. Mais vous savez aussi que
pour la plupart ils n’ont pas besoin de l’imposer de cette
manière. Et d’ailleurs que bien souvent cette autorité que nos
mères et nos confesseurs nous rappellent d’avoir à respecter est
bien souvent illusoire. Et puis, que diable, nous sommes des êtres
civilisés ! Nous avons lu Voltaire, Rousseau et même Diderot,
même si nos prêtres nous l’interdisaient. Et si la fessée
maritale n’était qu’un acte d’autorité, elle ne serait, me
semble-t-il, pas de notre siècle. Mais vous devez savoir, ma petite,
que le corps a ses raisons que la Raison, justement, ne connaît pas.
Et si votre corps s’enflamme plus vite à l’issue d’une bonne
fessée, vous n’avez pas à en rougir. En tout cas pas du visage !
En tout cas vous n’êtes pas la seule à découvrir cet étrange
résultat, celle qui vous l’écrit peut en témoigner. Pour tout
dire, il me semble que si ces séances nous mettent dans cet état
c’est peut-être aussi parce qu’elles ont le même résultat sur
nos maris. Vous l’avez, je pense, constaté vous-même. Pour ma
part j’en ai eu témoignage le soir même de mes noces. Je vous
arrête tout de suite, non, ma chère, je n’ai rien fait ce jour là
qui me la fasse mériter. Cela n’a pas empêché celui qui était
mon époux depuis quelques heures seulement de m’annoncer dés que
nous nous sommes retrouvés dans la chambre nuptiale :
« Ma
chère, je vais vous coller votre fessée d’épouse »
Et
comme je lui faisais remarquer, respectueusement, que rien ne la
motivait, il a souri et admis, beau joueur :
« En
effet, je vous l’accorde. Mais j’en ai trop envie. La refuser
serait une raison pour la mériter, alors vous voyez … »
Est-ce
le souvenir de cette soirée chez ma sœur, la curiosité ou
simplement l’acceptation de ce que je sentais inéluctable ?
En tout cas je n’ai pas prolongé la discussion. Et puisqu’il
m’avait voussoyé alors que d’habitude il n’utilisait pas ce
langage d’un autre temps, je suis entrée d’instinct dans son
jeu :
« Bien,
monsieur, je suis prête «
« C’est bien. Relevez votre robe et votre jupon, bien haut s’il vous plaît »
« Bien, monsieur. Est-ce suffisant comme cela ? »
« Oui, madame. Maintenant penchez vous sur le montant du lit et laissez-y vos mains quoi qu’il arrive »
« C’est bien. Relevez votre robe et votre jupon, bien haut s’il vous plaît »
« Bien, monsieur. Est-ce suffisant comme cela ? »
« Oui, madame. Maintenant penchez vous sur le montant du lit et laissez-y vos mains quoi qu’il arrive »
Je
devais être une élève douée, voyez-vous, puisque j’avais de
moi-même ramené les grands volants de mon ample robe de mariée
devant pour les coincer entre mon ventre et le lit. Je dois dire
franchement que pour cette première il y a été avec beaucoup de
modération. Il a commencé par quelques claques sur ma jolie culotte
soyeuse de mariée. C’était, bien sur, une culotte à l’ancienne.
Pas une de ses prisons que les femmes portent aujourd’hui. Mais
bien une jolie pièce de soie rosée, nouée à l’arrière, et que
mon cher époux s’est mis en demeure de dénouer un peu comme on
retire les nœuds d’un cadeau avant de l’ouvrir. Il m’a donc
déculottée avec délicatesse, puis a continué la cavalcade des
claques sur ma peau nue. Bien sur cela m’a semblé fort douloureux,
même si en comparant avec ce que la vie conjugale m’a réservé
par la suite je sais aujourd’hui qu’il s’agissait presque d’un
simulacre. Mais, comme vous, j’ai senti naître cette boule de
chaleur qui, partie du séant et se diffuse dans le ventre jusqu’à
venir incendier le plus secret de nous même. La position qu’il
m’avait imposée m’a aussi évité, pour ce premier soir, la
découverte, parfois traumatisante parait-il pour les jeunes oies
blanches, de la virilité érigée de mon époux. Quand l’averse de
claques s’est tarie, j’ai gardé la même position, essuyant mes
yeux au pli de mon coude, et cherchant à calmer la brûlure en
caressant mes globes. Un instant après il était derrière moi,
passant les mains sous ma robe pour passer devant et faire jaillir
mes seins du corset qui les emprisonnait. Je ne vais pas aller plus
loin dans ce récit, ma toute douce. Mais je peux vous dire, sans
choquer votre pudeur, que j’ai constaté depuis que jamais, quelles
que soient les caresses que nous échangions, la virilité de mon
mari n’est aussi triomphante que lorsque mon postérieur a été
tanné en première partie. Et puisque nous sommes entre femmes, et
que dans ce domaine là aussi l’excès peut nuire, laissez moi vous
dire que, dés ce premier jour, quand il a décidé de s’introduire
en moi sans même me retourner – j’ai appris plus tard qu’il
appelait cela du joli nom de « levrette » - la dimension
pourtant respectable de son membre ne m’a pas fait vraiment
souffrir. Preuve, s’il en fallait, que la fessée m’avait moi
aussi rendue perméable au plaisir.
Voilà,
ma tendre amie, que vous m’avez entraîné sur des terrains que je
ne fréquente plus guère. J’espère sincèrement vous avoir
rassurée. Mais, je dois le dire, ces souvenirs m’ont étrangement
troublés. Je ne peux chasser de mon esprit l’image charmante de
votre personne le bas du dos dénudé sur les genoux de votre
séduisant mari. Cette image me bouleverse tant que, tandis que ma
main droite s’active sur cette feuille, sa consœur est partie
d’elle – même vers d’autres voyages, et que je sens mon jardin
secret s’humecter de rosée. Voilà, vilaine, que vous avez poussé
une femme – presque – honnête à reprendre ces pratiques que la
morale réprouve. Je vous souhaite qu’une telle faute, avouée ou
non, vous vaille dés que possible une mémorable fessée. Et c’est
en imaginant celle-ci et en me laissant couler vers le plaisir que je
vous embrasse.
Votre
bien tendre et presque envieuse
A-C de V*
A-C de V*
Chapitre 3 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*
«Soeurs en fessées »
Jeune
mariée, Caroline a reçu une fessée de son mari, et elle est
troublée d’en avoir été troublée sensuellement. Elle s’en
ouvre par une lettre auprès de son amie d’enfance, ne Charlotte de
V* qui la rassure en lui avouant qu’elle aussi la reçoit
régulièrement de son mari qui en est plus vigoureux au lit.
Ma
bonne amie,
Vous
écrire ma dernière lettre avait été, je peux vous l’assurer,
une vraie épreuve. Attendre votre réaction a été encore plus
difficile encore. Cent fois je me suis reprochée d’avoir eu
l’impudeur de coucher – oh ce mot ! – de telles choses sur
papier. Cent fois j’ai tremblé de peur que vous renonciez à tout
jamais à avoir pour amie une telle dévergondée. Et puis, ce matin,
dans le courrier, l’enveloppe mauve avec votre belle écriture à
l’encre violette. Mon Dieu quel bonheur ! Mais aussi quelle
stupeur en la lisant ! Ainsi vous aussi ? Moi qui croyais
vous connaître, jamais je n’avais imaginé que vous puissiez
partager aussi cela avec moi. Si vous saviez comme j’en suis fière
que nous soyons en quelque sorte encore plus proche que nous ne le
pensions. « Sœurs de cœur, sœurs d’enfance, mais aussi
sœurs en fessées ! » Pourrait-on dire. Mais il me
semble qu’en me répondant vous avez aussi encore joué avec moi,
et avec ma curiosité que vous appelez ma naïveté. Vous en avez
trop dit, ou pas assez, ma chère. Maintenant il vous faudra répondre
à tout, sinon je vous dénonce à votre mari, et je ne doute pas
qu’avoir fait de telles confidences vous vaudra de sa part l’envie
de se surpasser sur votre postérieur. Je vous taquine, ma douce, et
je sais bien que vous avez fait exprès de ne me dire les choses que
partiellement pour exacerber ma curiosité que vous connaissez bien.
D’abord j’ai cru comprendre que non seulement « cela »
vous est arrivé, mais que « cela » vous arrive souvent.
Si souvent que cela ? Depuis cette fessée inaugurale de votre
nuit de noces, vous en recevez donc si régulièrement ? Vous
faites aussi allusion à la meurtrissure des verges, cela veut-il
dire que votre mari ne se contente pas de vous chauffer le derrière
à la main ? Mon Dieu, je n’ose imaginer les ravages que doit
faire un instrument conçu spécialement pour cet usage. Alors vite,
ma belle, asseyez vous à votre écritoire – sauf bien sûr si
l’état de votre fondement ne le permettait pas – et racontez moi
tout. Et dites moi aussi ce que je dois comprendre des dernières
lignes de votre lettre. J’ai cru y déceler une sorte de nostalgie
ou de déception. Votre mari vous délaisserait-il ? J’avais
auparavant pourtant cru comprendre qu’il était fort entreprenant
et fort gaillard de ce point de vue. J’espère qu’il n’est pas
souffrant. Je suis pourtant certaine que vos appâts ne peuvent le
laisser indifférent.
De
mon coté, je vous l’assure, je ne vous cacherai rien. D’abord
vous sembliez souhaiter à demi-mot que cette fessée ne soit pas une
expérience unique. Eh bien ma douce, votre souhait a été exaucé.
C’était d’ailleurs quelques jours seulement après que je vous
aie écrit. Et je dois avouer que, cette fois, il n’a pas eu à
chercher un prétexte, je pourrais presque dire que je l’avais bien
mérité. Vous connaissez mon incapacité à respecter un horaire, et
mes retards presque systématiques. Depuis notre mariage, et même
avant, c’est un de mes défauts – et Dieu sait que j’en ai
quelques autres – qui exaspère le plus mon mari. Or, ce soir là,
je suis rentrée à la maison à presque vingt heures, en ayant
oublié que nous devions sortir pour un dîner où nous étions
attendus à dix neuf heures. A mon grand étonnement mon mari n’a
pas élevé la voix, et ne m’a pas vraiment fait de reproches, se
contentant de dire d’une voix un peu froide :
« Nous
n’allons pas encore perdre du temps, nous sommes déjà assez en
retard. Nous en reparlerons plus tard »
Nous
nous sommes bien sûr excusés auprès de nos hôtes, et mon mari a
eu l’élégance de ne pas me mettre mal à l’aise en m’en
rendant responsable. Il n’a pas fait une allusion à ce retard
durant la soirée, et je dois même dire qu’au retour à la maison
il s’est montré charmant et pour tout dire … empressé. En
quelque sorte nous nous sommes réconciliés sur l’oreiller avant
même de nous être disputés. Mais le lendemain, au moment où il
quittait la maison, il a lancé à mon intention :
« A
ce soir. Je t’attends à dix huit heures dans mon bureau. Ne sois
pas en retard. »
Il
n’en a pas dit plus. Le ton n’était ni en colère ni menaçant.
Et pourtant l’objet de ce rendez-vous m’a paru immédiatement
évident. Finalement je pourrais presque dire que la journée
d’attente a été presque plus difficile à vivre que la punition
elle-même. Et pourtant c’en fut-une, et une vraie. Durant toute la
journée, impossible de penser à autre chose. Les mains moites, le
cœur qui bat la chamade, l’estomac tordu. Et ces questions
incessantes. Que va-t-il faire ? Comment cela va-t-il se
passer ? Mais, curieusement, pas une seconde je n’ai pensé ni
qu’il puisse y renoncer, ni que, de mon coté, je puisse m’y
soustraire. Je n’ai même pas cherché ce que je pourrais dire ou
faire pour y échapper. J’ai du mal à l’admettre moi-même, mais
en quelque sorte j’avais déjà intériorisé le fait que quoi
qu’il arrive, j’allais être fessée. Et, en effet, je l’ai
été ! Cet après-midi là, je devais aller prendre le thé
chez Madame H* qui reçoit tous les mardis. Pour être sûre d’être
rentrée à l’heure dite, je me suis fait excuser par un billet
indiquant qu’une « obligation impérieuse » m’empêchait
d’être présente. J’ai donc passé la plus grande partie de
l’après-midi dans mon boudoir. Je m’y suis fait servir le thé
et je me suis habillée. J’avoue que j’ai choisi mes vêtements
et surtout ceux de dessous avec un soin particulier. Tant qu’à
devoir les montrer à son époux, autant qu’ils soient jolis
n’est-ce pas ? . Un quart d’heure avant dix huit heures
j’étais plantée devant la pendule. Pour rien au monde je n’aurais
voulu me présenter à son bureau avant l’heure imposée. Et
quelque chose me disait qu’il ne me fallait surtout pas être une
fois encore en retard. Mais juste au moment de quitter mon refuge,
j’ai été prise d’une irrésistible envie … de faire pipi. Je
me suis donc présentée à la porte de son bureau alors que les six
coups venaient de sonner. J’ai frappé un coup léger à la
porte, et il m’a invitée à entrer. Il était assis à son bureau,
il a levé les yeux et posé sa plume pour me dire de cette même
voix tranquille et chaude :
« Bien,
allons y tout de suite, prépare – toi vite »
Et
comme je restais les bras ballants au milieu du bureau, ne sachant
pas vraiment ce qu’il attendait de moi, il a précisé :
« Tu
relèves ta robe, bien haut, et je ne veux pas qu’elle retombe. »
Je
me suis exécutée, me plaçant de coté, n’ayant pas réussi à
estimer s’il était plus humiliant d’exposer mes fesses ou le
devant à sa vue. Je me suis arrangée pour retenir ma robe d’une
main, et me souvenant de la première expérience j’allais dégager
mon derrière de la culotte quand il m’a arrêtée :
« Non,
laisse cela, c’est pour moi. Baisse-toi, les mains sur les
genoux »
Une fois que j’ai eu pris la position demandée, il s’est approché de moi, il a fait glisser ma culotte jusqu’au dessous des fesses, et il m’a saisie aux épaules de la main gauche pour me maintenir. Il avait toujours sa voix tellement tranquille quand il m’a annoncé :
Une fois que j’ai eu pris la position demandée, il s’est approché de moi, il a fait glisser ma culotte jusqu’au dessous des fesses, et il m’a saisie aux épaules de la main gauche pour me maintenir. Il avait toujours sa voix tellement tranquille quand il m’a annoncé :
« Je
pense que je n’ai pas besoin de te rappeler la raison de cette
fessée n’est-ce pas ma chérie ? L’impolitesse vis-à-vis
de moi mais aussi de nos amis, mais surtout l’inquiétude qui a été
la mienne quand je t’ai attendue, il te faut les apprendre par les
fesses. »
Et
immédiatement, il s’est mis à me les claquer à toute volée.
Peut-être ne frappait-il pas vraiment plus fort que la première
fois, mais il frappait plus vite. Les claques se succédaient comme
une averse d’orage. Non seulement je me suis mise vite à piailler,
mais aussi à piétiner sur place, comme si cette danse de Saint Guy
pouvait m’éviter les claques. Celles-ci ont couvert toute la
surface disponible. Et vous savez qu’elle n’est pas si
négligeable n’est – ce pas. De la ceinture jusqu’à la limite
des cuisses, tout mon derrière n’était qu’un champ labouré.
J’étais en larmes, et dès que la succession des coups a cessé,
je me suis redressée comme un ressort et j’ai continué à
sautiller sur place en me frottant les fesses pour calmer tant soit
peu la souffrance. Mais une fois encore, celle-ci se conjuguait avec
une effervescence des sens. Et, visiblement, ceux de mon cher époux
n’étaient pas restés non plus insensibles. Mais cette fois, et
pourtant je n’avais pas encore lu votre si édifiante lettre, je ne
me suis plus vraiment posé de questions, et je me suis laissé aller
au plaisir. Nous n’avons même pas pris le temps de rejoindre notre
chambre. C’est dans ce bureau, renversée sur le fauteuil de cuir,
les fesses frottant douloureusement contre lui, troussée comme une
fille, que j’ai reçu les hommages de mon mari qui n’a pas eu la
patience d’ôter son habit. C’était la première fois que nous
succombions aux plaisirs de la chair autrement que dans notre chambre
et dans nos tenues de nuit. Dois-je oser vous l’avouer ? Ces
circonstances ont rendu la chose plus satisfaisante pour moi que
d’ordinaire. Il faut dire que la vigueur de mon mari n’y était
peut-être pas pour rien, puisqu’il a pu me montrer par deux fois
que je ne lui étais pas indifférente…Mais après tout, ce n’était
que mérité. N’est-il pas que justice que cette épreuve, et c’en
est une, soit, d’une certaine manière récompensée ?
D’autant que cette séance avait été singulièrement plus
violente que la première. Et mon séant en a gardé les traces. Le
lendemain matin il n’était plus rouge mais véritablement violacé.
Est-ce péché d’orgueil ? Je vous avoue que j’en étais
presque fière.
Je
dois ajouter que mon cher mari a eu l’élégance de ne plus faire
la moindre allusion ni à la cause, ni à la réalisation de cette
punition. Et que, depuis cette séance, j’ai fait attention à ne
plus être en retard. Dans les jours qui ont suivi, en effet, je
pense que mon pauvre derrière n’aurait pas supporté une nouvelle
correction. Depuis, je vous rassure, il est revenu à sa couleur
d’origine. Mais quelque chose dans les yeux de mon homme quand il
me regarde par instant, et la lecture de votre propre expérience, me
dit qu’elles ne le resteront pas si longtemps…
Je
vos remercie encore de votre attention et je vous embrasse bien
tendrement.
Votre
Caroline, qui découvre la vie, et qui aime ça !
C.A.
« Des questions »
La
découverte que son amie était, elle aussi, fessée par son mari, et
le fait qu’elle lui ait écrit que beaucoup d’autres épouses
l’étaient elles aussi, ont amené Caroline à s’interroger sur
chacune de ses amies. Quand elle rencontre ne peut s’empêcher
de se demander si elle, cette grande femme aux formes pleines et
généreuses « la »reçoit de son mari, ce petit monsieur
plutôt chétif. Et l’idée la fait rire. Même question à propos
de Marie – Anne, cette petite boulotte dont les rondeurs
pourraient, pense-t-elle, tout à fait attirer la main d’un mari
sévère. Bien sûr, elle n’ose pas aborder tout à trac cette
question. Même si elle imagine parfois la tête de ses amies si, au
beau milieu des papotages, elle interrogeait à la cantonade :
« Dites
moi, chères amies, vos maris vous donnent-ils souvent la fessée sur
vos popotins déculottés ? »
Pourtant,
chez Mme F*, une des dames, maman de trois enfants, expliquait à une
autre jeune maman ses conceptions de l’éducation des enfants.
« Bien
sur Adèle, leur bonne nounou est parfaite pour les petites. Mais
elle les aime tellement qu’elle leur passe tout ou presque. Alors,
parfois, il me faut bien mettre la main à la pâte. Et je vous
assure que pour rappeler les enfants à leur devoir, je n’ai encore
rien trouvé de mieux qu’une bonne fessée ! Il est bien rare
qu’il se passe une semaine sans que l’une d’elles se retrouve
sur mes genoux les fesses à l’air. Et après non seulement elle,
mais aussi les sœurs qui assistent à la punition se tiennent à
carreau. »
Une
des dames présentes surenchérit :
« C’est
certain. Je pratique de même avec les miens. Et croyez moi, mon
Élisabeth file doux : »
Une
autre s’étonna :
« Votre Élisabeth ?
Mais elle va sur ses douze ans non ? »
« Oui, elle les aura à la saint Jean. Et alors ? Il n’est pas question de modifier mes habitudes pour cela «
« Pourtant, quand elles grandissent… cela devient délicat non ? »
« Pas pour moi en tout cas ma chère. Bien sûr la chose se passe hors de la présence des hommes, et donc rien n’interdit que cette demoiselle ne reçoive le salaire de ses errements sur les fesses dénudées ! »
« Oui, elle les aura à la saint Jean. Et alors ? Il n’est pas question de modifier mes habitudes pour cela «
« Pourtant, quand elles grandissent… cela devient délicat non ? »
« Pas pour moi en tout cas ma chère. Bien sûr la chose se passe hors de la présence des hommes, et donc rien n’interdit que cette demoiselle ne reçoive le salaire de ses errements sur les fesses dénudées ! »
Madame
G*, plus âgée n’était pas intervenue jusque là, mais elle
affirma tranquillement :
« Vous
savez, chez nous, mes deux filles y ont eu droit jusqu’à la veille
de leur mariage »
Et
Madame de B*, qui connaît l’une des filles de Madame G* a ajouté
dans un sourire :
« Et
après leurs maris ont pris le relais ? »
Le
rire de toutes a évité à la maman concernée de répondre, et il a
repris de plus belle quand la belle Madame J* a lancé en riant de
toutes ses jolies dents :
« Oh,
c’est pour cela comme pour l’équitation, il faut poursuivre
l’entraînement pour le pas perdre la main ! »
La
conversation a ensuite roulé sur d’autres sujets. Mais Caroline
s’est mise en tête d’inviter bientôt cette dame dont le
brillant des yeux durant cette conversation lui a mis la puce à
l’oreille.
Chapitre 4 :
Lettre de Mme De V*à Mme A*
Depuis
qu’Anne Charlotte sait que son amie d’enfance, la belle Caroline,
connaît aussi les affres et les plaisirs de la fessée conjugale,
elle ne cesse d’imaginer les belles rondeurs de sa sœur de lait
rudement mises au vif par la dextre de son mari. Et comme celui-ci
est plutôt bel homme, il est arrivé que, dans sa rêverie, ce ne
soit plus les fesses de l’épouse qui subissent ce traitement, mais
bien les siennes. Bien sûr elle ne fera pas partager cette vision à
l’épouse légitime. Pourtant elle s’empresse de répondre à
cette nouvelle missive, en ne cachant que ce qu’il convient de
cacher.
« Des plaisirs solitaires »
Ma
toute belle,
Je
suis bien forcée de vous faire un aveu qui devrait me faire rougir
le visage autant que la main de votre époux vous fait rougir les
fesses. Votre seconde lettre a eu sur mes sens le même effet que vos
premiers aveux. Et me voilà replongée dans les dérives sataniques
du plaisir solitaire, moi qui étais devenue presque sage. Encore
que, pour tout vous dire, je n’y ai jamais vraiment complètement
renoncé. Sauf peut-être durant les toutes premières années de mon
mariage, quand la virilité toujours en éveil de mon cher mari était
si exigeante que j’avais bien peu de motifs, et même d’occasions
de chercher à me procurer à moi-même ce qu’il me prodiguait si
généreusement. Il est vrai qu’alors il n’était pratiquement
pas de soir qu’il ne vienne partager ma couche, et il lui arrivait
de surcroît de me rendre parfois une visite matinale avant que
d’aller chasser. Mais, vous l’avez compris ma chère, les années
passant l’intensité des choses à tendance à s’amoindrir. Je
vous rassure, mon mari n’est en rien souffrant, et il est encore
fort capable de procurer à une femme les hommages qu’elle attend
d’un homme. Il me l’a encore prouvé hier au soir, et de fort
belle manière ma foi. Mais quoi, vous le verrez vous-même bien
assez tôt, l’âge n’épargne personne. Ce qui était quotidien
devient peu à peu plus proche de l’hebdomadaire. Et, dans ces
tournois de l’amour, le chevalier à moins souvent l’initiative
de redoubler l’assaut. Que cela m’ait quelquefois affligée, et
que j’eusse parfois espéré une fréquence plus grande dans ses
assiduités, je le confesse. Encore qu’en ce domaine, l’âge
permet de comprendre qu’il faut parfois préférer la qualité à
la quantité, quand toutefois on est contrainte de choisir. Et quand
la nature titille un peu trop mes propres besoins, eh bien oui, je
vous l’avoue, ma douce, j’ai en effet recours aux pratiques de
nos jeunes années. Je sais, selon nos confesseurs et les moralistes,
c’est très mal. Mais selon nos sens, mon Dieu que c’est bon.
Après tout, qui connaît mieux les attentes de nos sens que
nous-mêmes ? Bien sûr, je n’ai en rien renoncé aux assauts
vigoureux d’une belle virilité et au travail profond d’un soc
vigoureux en son champ. Mais cela empêche-t-il d’apprécier aussi
la douceur de ses propres doigts ? Je ne jurerais du reste pas
que mon maître et seigneur soit totalement dupe. Mais, en ce domaine
comme dans d’autres, il convient me semble-t-il que chacun fasse
comme s’il ignorait que l’autre le sache. Mais une certaine lueur
dans son regard quand il me demande, pour ne pas dire quand il exige,
de faire devant ses yeux ce qu’à d’autres moments je pratique
dans le secret de mon boudoir m’incite à penser qu’il n’en
ignore pas tout. Jamais au grand jamais, je n’aurais imaginé en
arriver un jour à exposer à quiconque ces épisodes de ma vie
d’épouse. Mais votre candeur et votre franchise m’amènent à
considérer qu’avec vous, rien ne doit être caché. Et je gage
bien sur que vous prenez toutes les précautions nécessaires pour
jeter aux flammes ces épîtres aussitôt que vous les aurez lues.
J’avoue par ailleurs que je ressens un étrange plaisir à vous
faire de telles confessions impudiques. A tel point que je sens déjà
sourdre en moi une humidité qui en est le témoignage. Je m’impose
pourtant de ne pas céder à l’envie qui me taraude de poser la
plume pour utiliser autrement la main qui la tient. Je ne doute pas
que vous mesurez l’effort que je fais pour vous être agréable. Et
je prends aussi le risque, si mon mari rentrait au bercail avant que
je n’ai pu changer de tenue, et qu’il lui prenne l’envie de
quelque caresse un peu appuyée, que l’humidité de ma culotte me
vaille une de ces fessées impromptues qu’il lui arrive encore –
Dieu merci – de me flanquer.
Voilà
donc la première réponse à vos questions, ma chère curieuse. Eh
bien oui, je prends encore, et souvent, et de belle manière, de ces
fessées qui me laissent le derrière en feu, les joues mouillées de
larmes, et d’autres parties de moi-même d’autre façon. Je dois
même dire, qu’en ce domaine il n’y a eu ni pause ni même baisse
de fréquence. Peut-être même au contraire. Au fil des années, mon
cher mari a toujours autant de vivacité pour trouver de bons motifs
à me caresser rudement les fesses. Et quand il n’en trouve pas, et
bien ma foi il s’en passe ! Encore qu’il aime, me
semble-t-il à ce que les fessées soient à ses yeux ou aux miens
justifiées. Dans les premières années de notre union, il a
considéré que les sanctions appliquées au hasard des fautes ou des
manquements de ma part ne suffisaient pas, au motif que touts ne
pouvaient pas être sanctionnés sur le champ. Aussi a-t-il pris
l’habitude, selon sa propre expression de « mettre les
pendules à l’heure » chaque premier vendredi du mois. Pour
qu’aucun motif ne soit oublié, il m’a imposé d’en tenir
moi-même la liste. Il m’appartient donc parfois d’y inscrire de
moi-même ce qui me semble mériter sa sévérité, encore ne
l’aurait-il pas su. D’autres fois cependant c’est lui qui
m’indique d’un « vous le noterez s’il vous plaît »
que tel ou tel de mes actes ou de mes attitudes lui a déplu. Et le
jour dit, rituellement après le dîner, je me présente devant lui
avec à la main la liste que je dois lui lire à haute voix. Le
croirez-vous, chère amie, même après tant d’années, il me
semble que cette lecture d’aveux est peut-être plus difficile pour
moi que la punition qui s’en suivra. Voyez ainsi vendredi dernier,
votre amie, que vous avez connue si fière parfois, tenant son cahier
à la main et lisant à l’intention de son mari carré dans son
fauteuil :
« Le
4 du mois, une insolence à votre égard, le 9 du mois un retard, le
16 et de nouveau le 17 du mois une grande négligence dans la
surveillance du service et le 26 du mois un refus d’obéissance
méritent d’être sanctionnés, Monsieur »
« Cela
fait beaucoup pour ce mois, ma chère. Vous m’apporterez
l’instrument s’il vous plaît, et vous compterez vingt. »
Il
n’a pas besoin d’en dire plus. Je sais qu’il a décidé
d’épargner sa paume et d’utiliser le martinet dont il a fait
l’acquisition pour notre première année de mariage. Je sais
surtout qu’il m’appartient d’aller le chercher dans l’armoire
et de le lui apporter respectueusement. Puis de me tourner vers le
grand bureau qui orne le coin de la pièce, de relever moi-même mes
vêtements – que j’ai bien sûr choisis en fonction de ce que je
sais alors inéluctable – et de me pencher sur le meuble de bois
d’ébène, dans la position que j’ai compris que vous connaissez,
présentant ainsi à leur bourreau les hémisphères qu’il va
flageller. Il me semble que nos maris ont en commun l’exigence
d’ôter eux-mêmes le dernier rempart qui protège nos lunes. En
effet, il tient à baisser lui-même ma culotte, jouant, selon son
caprice, à la retirer entièrement où à la laisser en haut des
cuisses ou à la pliure des genoux.
Vous
avez donc une deuxième réponse à vos questions, oui mes fesses
connaissent la morsure des lanières. Si je vous disais qu’elles ne
sont pas plus douloureuses que la main maritale, vous ne me croiriez
pas, et vous auriez raison. Même si une fessée manuelle peut faire
mal, à en pleurer, la douleur n’est jamais tout à fait comparable
à celle d’une poignée de lanières de cuir flagellant la peau.
Quand on la subit, on comprend mieux l’expression triviale « avoir
la peau des fesses enlevée ». C’est en effet tout à fait la
sensation que l’on éprouve. Même si, là aussi, après quelques
jours, les longues traces bleuâtres et parfois boursouflées
laissées par la chevelure cinglante disparaissent. Et pourtant, ma
toute belle, tout en vous aimant, et peut-être justement parce que
je vous aime, je souhaite qu’un jour votre mari fasse un jour cet
achat. Alors seulement vous comprendrez que si je me contente de dire
que cela fait « plus » mal, je ne suis ni exacte ni
complète. Il n’est pas vraiment possible d’établir une telle
hiérarchie entre les sortes de fessées. La main, le martinet, la
ceinture de cuir ou la cravache du cavalier, sont à mes yeux – je
devrais dire à mes fesses – autant de voyages, de découvertes,
différents. Des voyages qui vous feront pleurer, crier, peut-être
même plus, je le sais, mais des voyages qui vous feront découvrir
des espaces qui, sinon, vous resteraient ignorés.
Pour
en revenir à ce dernier vendredi, oui, il m’a fait mal, très mal.
D’autant qu’avant de se saisir du fatal instrument, il a tenu, je
reprends ses paroles à « préparer le terrain » par une
vigoureuse fessée manuelle. C’est donc sur un cul déjà fort
rouge que se sont abattus les vingt cinglements qu’il m’a fallu
compter à haute voix. Il y tient en effet absolument. Même si je ne
sais pas ce qu’il ferait si j’interrompais le compte avant
l’échéance annoncée. Peut-être continuerait-il quand même ?
Peut-être jugerait-il que je ne puis en subir plus ? Je ne le
saurai probablement jamais. Vous me savez têtue et trop fière pour
céder en implorant une fin anticipée. Par contre, il m’est arrivé
un jour de refuser de compter. Il avait décidé de m’imposer
quinze coups. Je les ai reçus sans desserrer les dents, tout en
comptant dans ma tête. Et après le quinzième … la fouettée a
continué. Je vous laisse imaginer Au dix-septième, j’ai compris
que lui non plus ne céderait pas, et j’ai lâché le fatal « un »
… suivi des quatorze autres annonces, les dernières émises entre
des sanglots. Je vous laisse imaginer l’état de mes pauvres
fesses. Elles étaient littéralement proches d’être en sang.
Trois jours après elles restaient bleues et boursouflées, et il
m’était pratiquement impossible de m’asseoir sans grimacer de
douleur. Je n’ai jamais réitéré cette rébellion. Mais j’étais
immensément fière d’avoir prouvé que j’étais capable de
résister. Et lui avait prouvé qu’il savait ne pas céder, et je
lui en étais d’une certaine manière reconnaissante.
Pour
le reste, si je suis assez persuadée que nous ne ne sommes pas les
seules, et de très loin, à connaître de ces séances claquantes
sur nos postérieurs, je dois vous avouer que je n’en sais pas
beaucoup plus. Avant de le faire à votre intention, jamais il ne
m’étais venu à l’idée de raconter à qui que ce soit les
pratiques de notre couple. Et aucune de mes amies ne m’a non plus
fait de confidence en la matière. Pourtant, j’ai dans l’idée
que la jeune Madame L*, mariée depuis peu à une relation de mon
mari pourrait bien être des nôtres. Non qu’elle m’ait fait
quelques confidences que ce soit, nous ne sommes pas assez intimes
pour cela. Mais lors d’une soirée chez des amis communs, la belle
s’est montrée particulièrement désagréable, et surtout envers
son mari qui n’a pas semblé prêter attention au comportement de
sa moitié, jusqu’à ce qu’il lui lance d’une voix glacée à
la suite de je ne sais plus quelle insolence de sa part :
« Nous
en reparlerons plus tard n’est ce pas »
Phrase
anodine, certes, mais lancée avec un regard subitement dur, et qui a
fait qu’ensuite la jolie peste s’est transformée en petite fille
silencieuse et effacée, cherchant à se faire oublier. La lecture de
votre lettre m’a remis cette soirée en mémoire et j’ai cherché
un prétexte pour rendre visite à cette jeune dame et en ai profité
pour lui lancer :
« Nous
avons passé une soirée délicieuse n’est – ce pas ? »
« Oui..Charmante,
en effet »
« Et
j’espère qu’elle s’est bien terminée ? »
Et
là, son visage s’est empourpré, et elle a bredouillé quelque
chose comme :*
« Oui..
enfin… bien sûr… »
« Eh
bien tant mieux …. Avec ces drôles de personnages que sont les
hommes, on ne sait jamais… Profitez bien de la tendresse du vôtre
ma petite. »
Je
n’ai pas voulu la mettre plus dans l’embarras, et je l’ai
quittée en l’embrassant.Je n’en sais donc pas plus. Mais depuis
j’ai reçu de sa part une invitation à un thé la semaine
prochaine. Peut-être la belle sera-t-elle en veine de confidences ?
En
attendant je vous embrasse,
Soyez
sage, il ne faut abuser de rien.
Votre
A
C de V
Chapitre 5 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*
Caroline
A* a confié par écrit à son amie d’enfance, Anne Charlotte de V*
que son mari l’avait fessée, et qu’elle en avait été fort
troublée. A son grand étonnement, son amie lui a répondu qu’elle
connaissait aussi ces séances claquantes sur son postérieur, et ce
depuis le premier jour de son mariage. Il s’en suit un échange de
correspondance où les deux amies se dévoilent sans fard, et dans
laquelle les fessées qu’elles reçoivent l’une et l’autre sont
souvent évoquées. Dans une dernière lettre, Anne - Charlotte a
raconté à son amie qu’elle se demande si une autre de ses
connaissances, la belle Lucie L* ne subit pas le même traitement
qu’elles de la part de son mari, et qu’elle compte bien tout
faire pour lui tirer les vers du nez. En réponse, Caroline poursuit
des confessions …
« Poursuite des confessions »
Ma
très chère,
Autant
j’ai hésité longtemps et je me suis reproché parfois d’avoir
osé vous dévoiler ce qui aurait pu rester un secret de couple,
autant je m’en félicite après la lecture de votre dernière
lettre. Je vous avoue que j’ai presque eu les larmes aux yeux
d’émotion en découvrant votre intimité, et la confiance avec
laquelle vous me la présentez. Et puis aussi, quel bonheur que de
constater que nous sommes si proches par certains cotés !
Allons au fait tout de suite, ma douce, je n’ai pas plus que vous
vraiment renoncé aux plaisirs solitaires. Il est vrai que, dans ma
jeunesse, j’y avais recours quasiment chaque jour, ou plutôt
chaque soir. Pour trouver le sommeil il me fallait d’abord m’être
quelque peu caressé l’abricot et la cerise. Même quand il m’est
arrivé de partager ma chambre avec une amie – vous souvenez vous
que vous fûtes de celles-là ma douce ? – je ne renonçais
pas pour autant à mes coupables penchants. Simplement, avec le
temps, j’ai appris à me procurer du plaisir sans bruit et sans
trop de mouvements. A vrai dire, mais je crains d’expliquer à une
plus expérimentée que moi, il m’arrivait même d’aboutir au but
recherché sans avoir à y mettre la main. La seule crispation des
cuisses m’amenait parfois, sans que personne autour de moi ne
puisse y voir quoi que se soit, à une explosion toute intérieure.
Depuis mon mariage, les assiduités de mon époux et peut-être aussi
l’âge m’amènent bien sûr à un rythme moins soutenu. Mais à
l’occasion de la toilette, ou d’une difficulté à trouver le
sommeil, mes mains s’égarent encore parfois sur mes seins, aiment
à en agacer les petits bouts avant de descendre plus bas, rejoindre
le buisson frisé d’où sourd le nectar qui leur permettra de mieux
glisser. Il me faut alors composer entre l’envie d’aboutir vite
là où je sais vouloir aller et celui de faire durer l’attente qui
rend l’aboutissement encore plus délicieux. Il s’agit donc de
retarder autant que faire ce peut le moment de m’occuper du petit
bouton, de ce perce neige impatient que le moindre effleurement un
peu appuyé portera à l’incandescence.
Mais, pour ma part, ces moments ne sont pas à proprement parler un moyen de compenser un manque d’ardeur de mon mari. Certes, nous sommes mariés depuis moins longtemps que vous, et peut-être découvrirai-je avec le temps que celle-ci s’émousse au fil des ans. Mais pour aujourd’hui, mon époux est plus que régulier dans ses visites vespérales. Oh bien sur, celles-ci ne sont pas tout à fait aussi régulières que le chant du coq le matin. Il est des soirs où la fatigue, une préoccupation, une obligation mondaine, que sais-je, amènent à une pause. Il en est d’autre où une indisposition de ma part me pousse à lui faire comprendre que j’aurais besoin d’un vrai repos. Et il est assez attentif et galant pour le comprendre. A condition toutefois, il faut le dire, que cela ne se reproduise pas plusieurs soirs de suites. Et quand la nature et le retour de la lune m’amènent à solliciter d’être dispensé des devoirs conjugaux trois ou quatre jours de suite, j’ai la fierté de voir monsieur mon mari devenir d’humeur maussade. Du reste il ne manque pas, dans ces cas là, de rattraper les soirs qu’il considère comme perdus dans les jours qui suivent. Et ses ardeurs ne sont alors plus seulement vespérales mais peuvent être matinales ou impromptues. Encore que depuis quelques temps, et vous allez voir que nous en revenons toujours au sujet qui a entraîné cette correspondance, il a pris l’initiative, les jours où la voie ordinaire ne peut être utilisée, d’en choisir une autre, qui lui donne l’occasion de rendre hommage à mon verso. Il faut vous dire que, assez tôt après notre mariage, et bien avant qu’il ne se mue en époux fesseur comme le votre, il m’avait fait découvrir la position que vous utilisâtes lors de votre première fessée et qui porte ce joli nom inspiré du rongeur bondissant. Je n’ai donc pas été plus étonnée que cela le soir où il ma amené à prendre cette position, certes un peu inconfortable, mais qui met tellement en valeur nos attributs postérieurs, à genoux, la tête entre les mains et le dos incurvé pour mieux faire pointer ce qui, dans ce cas, ne mérite peut-être pas d’autre mot que celui de c**. Par contre c’est avec stupeur que j’ai senti que sa virilité, après s’être comportée avec mon antre d’amour comme une mouillette avec un œuf à la coque, a quittée ce nid douillet sans pousser plus loin son avantage et s’est glissée un peu plus haut, vers une autre entrée plus secrète, et pour tout dire plus étroite. Dire que cette découverte fut un grand moment de plaisir serait mentir. La différence de taille entre l’objet et son étui suffit à expliquer que l’introduction de l’un dans l’autre impose à ce dernier une déformation difficile à supporter. Pourtant, mais vous savez combien je suis bonne et j’aime à faire plaisir autour de moi, les râles de bonheur de mon tendre bourreau tandis que son épée pénétrait mes entrailles ont rendu cet instant moins difficile à supporter. J’ai en tout cas eu le sentiment d’avoir, ce soir là, passé, moi aussi, une sorte de porte, pour aboutir dans un monde que j’ignorais jusque là. Et prenant mon acceptation pour définitive, mon cher époux me propose régulièrement cette alternative quand je lui oppose le calendrier pour refuser une étreinte plus conventionnelle. Mais peut-être suis-je entrain de … prêcher à une convertie ? Si tel est le cas, peut-être me comprendrez vous si je vous dis que du strict point de vue du plaisir physique cette voie m’apparaît comme moins efficace que l’autre, mais qu’elle déclenche aussi des sensations presque plus mentales oserai-je dire. Peut-être parce que, fruit de notre éducation, elle reste marquée par l’interdit, donc par le goût délicieux du péché ? Peut-être aussi parce que, du fait de la position prise, nous ne voyons pas le partenaire, et que cela permet à notre imaginaire des égarements que nous nous interdirions dans d’autres situations. Ou tout simplement parce que, dans le cas de mon époux, cette pratique semble lui procurer un tel plaisir que ma fierté en est comblée. Du reste, et peut-être cela participe-t-il aussi de ce plaisir un peu trouble que me procure ces moments différents, il ne se prive pas de me faire partager son bonheur qu’il exprime sans retenue. Et là aussi, lui qui est, vous le savez, la correction voire la distinction même, en arrive à l’oublier et à utiliser des termes que je ne suis pas encore capable d’écrire, alors que je suis plus que troublée de les entendre ! Tout cela pour vous dire – mais vous savez combien je suis bavarde et comme j’ai tendance à oublier le fil de mes récits parfois – que, jusqu’à présent, il se passe rarement plus de trois jours sans que mon époux ne me rende hommage, que se soit le soir quand nous gagnons le lit en même temps, ou le matin quand il décide de me réveiller de galante manière. Pour en revenir au sujet que nous abordions dans nos courriers précédents, et fort heureusement, ces moments de tendresses conjugales ne sont pas tous assortis de fessées. Si tel était le cas je pense que j’aurais du renoncer depuis longtemps à la position assise. Par contre, et fort heureusement, l’inverse est toujours vrai. Et si depuis que j’en ai fait la découverte, et que je m’en suis ouverte à vous, j’ai du repasser par ces moments brûlants quatre ou cinq fois, ils furent toujours suivis, peut-être faudrait-il dire récompensés, ou conclus, par de grands moments de frissons. Je dois même vous avouer que, la dernière fois que mon séant a été fustigé, et de la belle manière, par mon mari, j’avais presque sciemment provoqué la chose. Une fois encore il m’attendait pour sortir et m’avais recommandé de ne pas être en retard. J’aurais tout à fait pu être à la maison à l’heure dite mais je ne sais – ou je sais trop – quel démon m’a poussé à traîner consciemment de manière à n’y arriver qu’avec une bonne demi-heure de retard. Bien entendu il était dans l’entrée, déjà habillé et prêt à partir. Je savais intérieurement que ce retard me vaudrait une fessée. Et je m’attendais à ce que je paye en monnaie claquante ma dette le lendemain. Mais il n’en fut rien. Cette fois, en effet, il me fallu payer comptant – sinon contente-. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et sans qu’il n’ait pris la peine de justifier quoi que se soit ou même de me réprimander, je me suis retrouvée pliée en deux sur sa jambe, les mains posées sur une marche de l’escalier, la jupe troussée et la culotte plus arrachée que baissée. Quelle averse mon Dieu ! Je me suis débattue, j’ai crié, j’ai pleuré, rien n’y a fait. Il ne m’a lâchée, que quand il a eu trop mal à la main, je pense. Ensuite il ne m’a pas laissé le temps de me rafraîchir, il était vraiment temps que nous partions. Il m’a juste lancé « tu la laisses là ! » quand j’ai voulu remonter ma culotte, et je n’ai pas pris le risque de lui faire répéter. J’ai passé la soirée à me tortiller sur la chaise, les fesses brûlantes. Et cette fois, ce n’est qu’au retour à la maison, fort tard, que mon mari m’a dispensé la partie la plus agréable de la chose. Mais, est-ce parce qu’elle avait été retardée, elle fut vraiment renversante ! J’ose le dire, quelque douloureuse ait été le premier acte, la qualité du second le valait bien. N’en tirez pas pour autant la conclusion que je joue régulièrement les provocatrices. Mon cher et tendre époux trouve bien assez souvent lui-même les raisons d’honorer mon popotin pour que je n’aie pas besoin de lui en trouver. Et comme, même en dehors de ces moments d’autorité conjugale, il reste assez empressé à remplir ses devoirs conjugaux, il n’est pas nécessaire que mon inconduite ne l’y pousse.
Mais, pour ma part, ces moments ne sont pas à proprement parler un moyen de compenser un manque d’ardeur de mon mari. Certes, nous sommes mariés depuis moins longtemps que vous, et peut-être découvrirai-je avec le temps que celle-ci s’émousse au fil des ans. Mais pour aujourd’hui, mon époux est plus que régulier dans ses visites vespérales. Oh bien sur, celles-ci ne sont pas tout à fait aussi régulières que le chant du coq le matin. Il est des soirs où la fatigue, une préoccupation, une obligation mondaine, que sais-je, amènent à une pause. Il en est d’autre où une indisposition de ma part me pousse à lui faire comprendre que j’aurais besoin d’un vrai repos. Et il est assez attentif et galant pour le comprendre. A condition toutefois, il faut le dire, que cela ne se reproduise pas plusieurs soirs de suites. Et quand la nature et le retour de la lune m’amènent à solliciter d’être dispensé des devoirs conjugaux trois ou quatre jours de suite, j’ai la fierté de voir monsieur mon mari devenir d’humeur maussade. Du reste il ne manque pas, dans ces cas là, de rattraper les soirs qu’il considère comme perdus dans les jours qui suivent. Et ses ardeurs ne sont alors plus seulement vespérales mais peuvent être matinales ou impromptues. Encore que depuis quelques temps, et vous allez voir que nous en revenons toujours au sujet qui a entraîné cette correspondance, il a pris l’initiative, les jours où la voie ordinaire ne peut être utilisée, d’en choisir une autre, qui lui donne l’occasion de rendre hommage à mon verso. Il faut vous dire que, assez tôt après notre mariage, et bien avant qu’il ne se mue en époux fesseur comme le votre, il m’avait fait découvrir la position que vous utilisâtes lors de votre première fessée et qui porte ce joli nom inspiré du rongeur bondissant. Je n’ai donc pas été plus étonnée que cela le soir où il ma amené à prendre cette position, certes un peu inconfortable, mais qui met tellement en valeur nos attributs postérieurs, à genoux, la tête entre les mains et le dos incurvé pour mieux faire pointer ce qui, dans ce cas, ne mérite peut-être pas d’autre mot que celui de c**. Par contre c’est avec stupeur que j’ai senti que sa virilité, après s’être comportée avec mon antre d’amour comme une mouillette avec un œuf à la coque, a quittée ce nid douillet sans pousser plus loin son avantage et s’est glissée un peu plus haut, vers une autre entrée plus secrète, et pour tout dire plus étroite. Dire que cette découverte fut un grand moment de plaisir serait mentir. La différence de taille entre l’objet et son étui suffit à expliquer que l’introduction de l’un dans l’autre impose à ce dernier une déformation difficile à supporter. Pourtant, mais vous savez combien je suis bonne et j’aime à faire plaisir autour de moi, les râles de bonheur de mon tendre bourreau tandis que son épée pénétrait mes entrailles ont rendu cet instant moins difficile à supporter. J’ai en tout cas eu le sentiment d’avoir, ce soir là, passé, moi aussi, une sorte de porte, pour aboutir dans un monde que j’ignorais jusque là. Et prenant mon acceptation pour définitive, mon cher époux me propose régulièrement cette alternative quand je lui oppose le calendrier pour refuser une étreinte plus conventionnelle. Mais peut-être suis-je entrain de … prêcher à une convertie ? Si tel est le cas, peut-être me comprendrez vous si je vous dis que du strict point de vue du plaisir physique cette voie m’apparaît comme moins efficace que l’autre, mais qu’elle déclenche aussi des sensations presque plus mentales oserai-je dire. Peut-être parce que, fruit de notre éducation, elle reste marquée par l’interdit, donc par le goût délicieux du péché ? Peut-être aussi parce que, du fait de la position prise, nous ne voyons pas le partenaire, et que cela permet à notre imaginaire des égarements que nous nous interdirions dans d’autres situations. Ou tout simplement parce que, dans le cas de mon époux, cette pratique semble lui procurer un tel plaisir que ma fierté en est comblée. Du reste, et peut-être cela participe-t-il aussi de ce plaisir un peu trouble que me procure ces moments différents, il ne se prive pas de me faire partager son bonheur qu’il exprime sans retenue. Et là aussi, lui qui est, vous le savez, la correction voire la distinction même, en arrive à l’oublier et à utiliser des termes que je ne suis pas encore capable d’écrire, alors que je suis plus que troublée de les entendre ! Tout cela pour vous dire – mais vous savez combien je suis bavarde et comme j’ai tendance à oublier le fil de mes récits parfois – que, jusqu’à présent, il se passe rarement plus de trois jours sans que mon époux ne me rende hommage, que se soit le soir quand nous gagnons le lit en même temps, ou le matin quand il décide de me réveiller de galante manière. Pour en revenir au sujet que nous abordions dans nos courriers précédents, et fort heureusement, ces moments de tendresses conjugales ne sont pas tous assortis de fessées. Si tel était le cas je pense que j’aurais du renoncer depuis longtemps à la position assise. Par contre, et fort heureusement, l’inverse est toujours vrai. Et si depuis que j’en ai fait la découverte, et que je m’en suis ouverte à vous, j’ai du repasser par ces moments brûlants quatre ou cinq fois, ils furent toujours suivis, peut-être faudrait-il dire récompensés, ou conclus, par de grands moments de frissons. Je dois même vous avouer que, la dernière fois que mon séant a été fustigé, et de la belle manière, par mon mari, j’avais presque sciemment provoqué la chose. Une fois encore il m’attendait pour sortir et m’avais recommandé de ne pas être en retard. J’aurais tout à fait pu être à la maison à l’heure dite mais je ne sais – ou je sais trop – quel démon m’a poussé à traîner consciemment de manière à n’y arriver qu’avec une bonne demi-heure de retard. Bien entendu il était dans l’entrée, déjà habillé et prêt à partir. Je savais intérieurement que ce retard me vaudrait une fessée. Et je m’attendais à ce que je paye en monnaie claquante ma dette le lendemain. Mais il n’en fut rien. Cette fois, en effet, il me fallu payer comptant – sinon contente-. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et sans qu’il n’ait pris la peine de justifier quoi que se soit ou même de me réprimander, je me suis retrouvée pliée en deux sur sa jambe, les mains posées sur une marche de l’escalier, la jupe troussée et la culotte plus arrachée que baissée. Quelle averse mon Dieu ! Je me suis débattue, j’ai crié, j’ai pleuré, rien n’y a fait. Il ne m’a lâchée, que quand il a eu trop mal à la main, je pense. Ensuite il ne m’a pas laissé le temps de me rafraîchir, il était vraiment temps que nous partions. Il m’a juste lancé « tu la laisses là ! » quand j’ai voulu remonter ma culotte, et je n’ai pas pris le risque de lui faire répéter. J’ai passé la soirée à me tortiller sur la chaise, les fesses brûlantes. Et cette fois, ce n’est qu’au retour à la maison, fort tard, que mon mari m’a dispensé la partie la plus agréable de la chose. Mais, est-ce parce qu’elle avait été retardée, elle fut vraiment renversante ! J’ose le dire, quelque douloureuse ait été le premier acte, la qualité du second le valait bien. N’en tirez pas pour autant la conclusion que je joue régulièrement les provocatrices. Mon cher et tendre époux trouve bien assez souvent lui-même les raisons d’honorer mon popotin pour que je n’aie pas besoin de lui en trouver. Et comme, même en dehors de ces moments d’autorité conjugale, il reste assez empressé à remplir ses devoirs conjugaux, il n’est pas nécessaire que mon inconduite ne l’y pousse.
Je
vous laisse sur ces bonnes paroles, ma toute douce, en formant le vœu
que votre propre époux découvre quelques une de vos vilenies qui
vous vaudront une séance cuisante … puis apaisante !
Je
vous embrasse.
Votre
tendre et attentive amie
Caroline.
Chapitre 6 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« Et Lucie … aussi ! »
Lors
d’une soirée chez elle, Anne Charlotte, épouse régulièrement
fessée par son époux, et qui est loin de s’en plaindre, a
remarqué le ton sévère du mari de la belle Lucie L*. Quelques
temps plus tard, celle-ci, qui l’avait invitée à prendre le thé
n’a pas caché qu’en effet, elle faisait elle aussi partie de ces
épouses dont les maris rougissent parfois le postérieur. Troublée
par ces confidences directes, et surtout par le récit d’une fessée
reçue par Lucie devant deux autres couples, elle s’empresse d’en
rendre compte à son amie d’enfance, Caroline, qui, elle, a
découvert plus récemment les affres mais aussi les plaisirs de ces
pratiques.
Ma
toute douce,
Quel bonheur encore une fois de lire votre lettre, que vous m’avez fait attendre, vilaine que vous êtes. Mais je comprends bien qu’avec un époux tellement empressé auprès de vous, vous n’ayez pas trop de loisir pour écrire à votre vielle amie qui en est réduite trop souvent à relire vos courriers précédents et à imaginer, avec les conséquences que vous devinez, vos moment de tendresse et de passion. Encore qu’il ne faut rien exagérer, et si, en effet, mon mari n’est plus aussi vigoureux qu’au début de notre relation, ni que je le voudrais parfois, il reste, j’ose dire le mot, un amant tout à fait empressé et même, je le pense bien que je n’ai pas vraiment d’élément pour comparer, talentueux. Je ne sais d’ailleurs si le hasard des rencontres nous a amené, vous et moi, à trouver des maris faits sur le même modèle ou si tout les hommes se ressemblent, mais il me semble qu’en effet, votre mari et le mien ont plus d’un point commun. Et en particulier cette attirance curieuse pour le verso de nos anatomies, et pas seulement pour les fustiger. Peut-être est-ce parce que je suis un peu plus avancée en âge et en expérience que vous, ma petite, mais moi j’ose écrire le mot que vous ne parvenez pas à tracer sur le papier : oui mon mari aime m’enculer. Voilà, c’est dit. Et, comme le vôtre si j’ai bien compris, il aime à me faire partager verbalement son enthousiasme dans ces moments de pénétration arrières. Il est vrai que ce cher homme, plutôt silencieux dans la vie ordinaire, est assez expansif dans ces moments là. Et il aime, en effet, à commenter ce qu’il est entrain de faire, et que pourtant je en peux pas ne pas savoir ! Peut-être vais-je vous choquer (encore que je doute de la chose, vous connaissant un tout petit peu mieux maintenant) mais je suis assez troublée moi aussi par ces mots qui, en effet, ne font pas partie du langage convenu des salons. Mais quoi, pourquoi nierai-je être quelque peu bouleversée par ces annonces faites d’une voix rauque : « je vais t’enculer bien à fond ! Je vais te bourrer le cul ma petite salope ! » Voire ces ordres impérieux : « présente bien ton cul que je le bourre » ou ces questions presque naïves : « tu la sens bien là ?» (Comment pourrais-je ne pas sentir cette tige épaisse qui me dilate le fondement ?) ou encore ces promesses, heureusement suivies de concrétisations : « je vais venir …je vais jouir…je vais tout t’envoyer dans le cul !, je vais t’emplir … » Eh oui, ma chère petite, ce Monsieur de V*, si bien élevé, qui sait pratiquer le baise main quand il convient, qui emploi un langage châtié si ce n’est parfois même recherché, sait fort opportunément oublier ces conventions de langage au moment qui convient. Et pour tout vous dire, même si l’habitude ne m’est venue qu’au cours des ans, il m’arrive de perdre aussi assez le contrôle de moi-même pour l’encourager sans plus de retenue par de grands « bourre moi, met le moi, baise moi, donne moi tout mon amour ! » qui contribuent, je pense, pour beaucoup à ragaillardir le monsieur. Et pour en finir sur ce chapitre, je dois vous avouer que la conjugaison de ces manières d’exprimer nos enthousiasmes réciproques, ajoutés aux soupirs et aux feulements causés par le plaisir, quand ce n’est pas aux claquements de la main de l’un sur les fesses de l’autre, m’ont amenés parfois à rougir quelque peu en débarquant dans la salle du petit déjeuner d’hôtel où nous avions passé une soirée épicée.
Mais je vous raconterai cela une autre fois. Il me faut pour aujourd’hui ne pas oublier de poursuivre ma narration des aventures supposées – et vous allez le voir confirmées – de ma nouvelle amie, Lucie L* dont je vous ai déjà parlé. Vous vous souvenez peut-être que, à la manière dont son mari s’était adressé à elle, et à l’effet que cette voix avait eu sur son comportement, je m’étais demandé si Monsieur L *, un homme assez séduisant, plus vieux qu’elle, mais portant beau, avec un regard bleu acier assez troublant ma foi, ne faisait pas parfois preuve d’autorité sur son épouse, une jolie petite bécasse, un peu rondouillette mais tout à fait adorable au demeurant. Quand j’avais fait allusion à la manière dont s’était terminée cette soirée chez nos amis, il m’avait semblé qu’elle s’était un peu troublée. Pourtant, c’est elle qui a pris l’initiative de m’inviter à un thé chez elle, et bien entendu j’ai répondu à son invitation. Première surprise pour moi – agréable vous allez comprendre en quoi – il ne s’agissait pas d’une sempiternelle réunion de dames par laquelle il nous arrive de nous débarrasser en une seule fois d’une tripoté d’invitations à rendre et où personne n’écoute vraiment quiconque. J’étais la seule invitée, et la jolie Lucie m’a dit dés mon arrivée :
Quel bonheur encore une fois de lire votre lettre, que vous m’avez fait attendre, vilaine que vous êtes. Mais je comprends bien qu’avec un époux tellement empressé auprès de vous, vous n’ayez pas trop de loisir pour écrire à votre vielle amie qui en est réduite trop souvent à relire vos courriers précédents et à imaginer, avec les conséquences que vous devinez, vos moment de tendresse et de passion. Encore qu’il ne faut rien exagérer, et si, en effet, mon mari n’est plus aussi vigoureux qu’au début de notre relation, ni que je le voudrais parfois, il reste, j’ose dire le mot, un amant tout à fait empressé et même, je le pense bien que je n’ai pas vraiment d’élément pour comparer, talentueux. Je ne sais d’ailleurs si le hasard des rencontres nous a amené, vous et moi, à trouver des maris faits sur le même modèle ou si tout les hommes se ressemblent, mais il me semble qu’en effet, votre mari et le mien ont plus d’un point commun. Et en particulier cette attirance curieuse pour le verso de nos anatomies, et pas seulement pour les fustiger. Peut-être est-ce parce que je suis un peu plus avancée en âge et en expérience que vous, ma petite, mais moi j’ose écrire le mot que vous ne parvenez pas à tracer sur le papier : oui mon mari aime m’enculer. Voilà, c’est dit. Et, comme le vôtre si j’ai bien compris, il aime à me faire partager verbalement son enthousiasme dans ces moments de pénétration arrières. Il est vrai que ce cher homme, plutôt silencieux dans la vie ordinaire, est assez expansif dans ces moments là. Et il aime, en effet, à commenter ce qu’il est entrain de faire, et que pourtant je en peux pas ne pas savoir ! Peut-être vais-je vous choquer (encore que je doute de la chose, vous connaissant un tout petit peu mieux maintenant) mais je suis assez troublée moi aussi par ces mots qui, en effet, ne font pas partie du langage convenu des salons. Mais quoi, pourquoi nierai-je être quelque peu bouleversée par ces annonces faites d’une voix rauque : « je vais t’enculer bien à fond ! Je vais te bourrer le cul ma petite salope ! » Voire ces ordres impérieux : « présente bien ton cul que je le bourre » ou ces questions presque naïves : « tu la sens bien là ?» (Comment pourrais-je ne pas sentir cette tige épaisse qui me dilate le fondement ?) ou encore ces promesses, heureusement suivies de concrétisations : « je vais venir …je vais jouir…je vais tout t’envoyer dans le cul !, je vais t’emplir … » Eh oui, ma chère petite, ce Monsieur de V*, si bien élevé, qui sait pratiquer le baise main quand il convient, qui emploi un langage châtié si ce n’est parfois même recherché, sait fort opportunément oublier ces conventions de langage au moment qui convient. Et pour tout vous dire, même si l’habitude ne m’est venue qu’au cours des ans, il m’arrive de perdre aussi assez le contrôle de moi-même pour l’encourager sans plus de retenue par de grands « bourre moi, met le moi, baise moi, donne moi tout mon amour ! » qui contribuent, je pense, pour beaucoup à ragaillardir le monsieur. Et pour en finir sur ce chapitre, je dois vous avouer que la conjugaison de ces manières d’exprimer nos enthousiasmes réciproques, ajoutés aux soupirs et aux feulements causés par le plaisir, quand ce n’est pas aux claquements de la main de l’un sur les fesses de l’autre, m’ont amenés parfois à rougir quelque peu en débarquant dans la salle du petit déjeuner d’hôtel où nous avions passé une soirée épicée.
Mais je vous raconterai cela une autre fois. Il me faut pour aujourd’hui ne pas oublier de poursuivre ma narration des aventures supposées – et vous allez le voir confirmées – de ma nouvelle amie, Lucie L* dont je vous ai déjà parlé. Vous vous souvenez peut-être que, à la manière dont son mari s’était adressé à elle, et à l’effet que cette voix avait eu sur son comportement, je m’étais demandé si Monsieur L *, un homme assez séduisant, plus vieux qu’elle, mais portant beau, avec un regard bleu acier assez troublant ma foi, ne faisait pas parfois preuve d’autorité sur son épouse, une jolie petite bécasse, un peu rondouillette mais tout à fait adorable au demeurant. Quand j’avais fait allusion à la manière dont s’était terminée cette soirée chez nos amis, il m’avait semblé qu’elle s’était un peu troublée. Pourtant, c’est elle qui a pris l’initiative de m’inviter à un thé chez elle, et bien entendu j’ai répondu à son invitation. Première surprise pour moi – agréable vous allez comprendre en quoi – il ne s’agissait pas d’une sempiternelle réunion de dames par laquelle il nous arrive de nous débarrasser en une seule fois d’une tripoté d’invitations à rendre et où personne n’écoute vraiment quiconque. J’étais la seule invitée, et la jolie Lucie m’a dit dés mon arrivée :
« Nous
ne serons que vous deux, madame, ainsi nous pourrons parler
tranquilles »
Pourtant,
bien sur, rien n’indiquait qu’elle avait en tête d’aborder le
sujet qui m’intriguait. Aussi ne me suis-je pas lancée d’emblée
sur ce terrain, persuadée qu’il me faudrait développer des
trésors d’ingéniosité et d’allusions pour espérer amener ma
belle sur le terrain qui me convenait. Et bien pas du tout. Dés
que, au détour d’une phrase et comme par inadvertance, j’ai
abordé la question des maris parfois autoritaires, elle s’est
lâchée sans la moindre réticence, me répondant tout de go :
« Ah
bien sûr, en épousant Pierre, je savais à quoi m’en tenir en
matière de discipline. Mais comme mes parents pratiquaient de même
depuis toujours, j’avais si j’ose dire les fesses entraînées ! »
Et
je vous assure que cela était dit avec le plus grand naturel, sans
la moindre rougeur aux joues, comme si, après tout, elle me
renseignait sur les goûts de son mari en matière de cuisine ou de
musique ! Et à partir de là, je n’ai pratiquement plus eu
besoin de relancer mon amie pour qu’elle me raconte par le menu son
expérience en la matière. Les fessées enfantines données par les
nounous puis ses grandes sœurs dûment chapitrées par les parents
quand elles gardaient leur cadette « et elles avaient intérêt
à ce que nous soyons sages, sinon c’est elles qui prenaient la
raclée au retour des parents. » Puis la découverte de la
large ceinture de cuir pendue dans l’entrée de la maison et dont
l’utilisation sur le derrière des filles marquait dans la famille
la sortie de l’enfance, à douze ans, juste après la première
communion. Et la belle de commenter : « Bien
sur, c’est tellement plus douloureux que les fessées reçues
jusque là, je le savais pour avoir entendu les cris de mes sœurs
quand elles y avaient droit, mais en même temps, j’étais presque
impatiente d’être moi aussi une grande. Je sais bien que pour la
plupart des gens, aujourd’hui, cela est complètement fou, mais
chez nous cela
paraissait
normal. Cela arrivait à mes sœurs, à mes cousines, et même à
maman et à mes tantes – de la part de mon grand-père puis de
leurs maris bien sûr – et aucune d’elle ne s’en cachait. »
Vous imaginez vous, ma très chère, cette jolie blonde, aux formes
généreuses (je dois dire que sa chute de reins donnerait envie à
des moins acharnés que nos propres maris tant elle est ronde et
pleine) qui me tient ce langage tout en sirotant son thé avec
distinction ? Et qui continue sur le même ton, m’expliquant
qu’après tout, le mariage n’avait eut comme conséquence que de
passer d’une autorité à une autre, elle aussi cinglante. Vous
vous doutez que je ne perdais pas une miette de ce récit, et je vous
avoue qu’il m’apparaissait tellement impudique que je sentais une
crispation au creux de mon ventre, et une rosée naître un peu plus
bas. Pourtant je me gardais bien d’interrompre mon amie, la
relançant seulement parfois d’un hochement de tête ou d’un
prudent « vraiment ? »Et
je fis bien puisque c’est ainsi qu’elle me confia, toujours avec
son regard clair et innocent, que non seulement il lui était arrivée
de recevoir la fessée de son mari en présence de ses sœurs plus
âgées, mais aussi du mari de l’un d’entre elles, et même,
mais là, quand même, j’ai cru voir une rougeur apparaître sur
ses joues, d’avoir été fessée au cours d’un repas chez eux, en
présence de deux couples d’amis. Et comme je m’étonnais :
« mais
il ne vous a quand même pas
… »
Elle
me répondit presque sans ciller :
« oh
si, bien sûr j’ai bien tenté de lui demander de reporter la chose
à plus tard, et au mois de ne pas me déculotter, mais rien ne l’a
fait changer d’avis »
Et
elle avait donc fini par se plier à l’exigence de son mari, et
avait été fessée après avoir été déculottée devant leurs
convives. Elle m’avoua que ces instants avaient été difficiles à
vivre, mais ajouté qu’après qu’elle se soit relevée et
reculottée, l’un des maris présent avait félicité le sien pour
son caractère « et
vous petite madame pour votre obéissance, qualité tellement rare
aujourd’hui »Et
il avait ajouté qu’il ne serait pas normal qu’elle soit la seule
à en faire preuve. Il s’était alors tourné vers sa propre femme,
une dame d’une cinquantaine d’année, très « bon chic bon
genre », en disant : « ma
chérie, comme de toutes manières tu la recevras ce soir, je pense
que se serait une belle preuve d’amitié pour Lucie que d’accepter,
comme elle, d’y passer maintenant »
L’épouse s’était alors levée, elle s’était approchée
d’elle et avait murmuré : « c’est
pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous
avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a
pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux
vous le montrer à mon tour. »
Elle s’était alors dirigée d’elle-même vers son mari, avait
elle-même remonté sa robe, puis baissé sa culotte jusqu’aux
genoux avant de se pencher, mains aux genoux, présentant ses fesses
à son mari. Lucie était encore émue en me racontant ce qu’elle
appelait « le cadeau » que lui avait ainsi fait celle qui
depuis est devenue une de ses plus proches amies. Elle avait reçue,
selon les mots même de ma nouvelle amie, « une
volée bien plus sévère que la mienne sans presque lâcher un cri »
Mais son visage ruisselait de larmes quand son mari lui avait enfin
donné l’autorisation de se relever. Elle l’avait fait, puis
avait entamé une sorte de danse sur place en se frottant les fesses
qui étaient devenues cramoisies, avant de remonter sa culotte, de se
moucher en reniflant, puis de revenir s’asseoir au salon pour
partager le café et les liqueurs. Quand à l’autre épouse, qui
n’avait pipé mot sur le moment, elle avait tout simplement déclaré
quand ils se quittaient : « la
prochaine fois, c’est nous qui invitons n’est ce pas ? Et …
je ne serais pas en reste. »
Et quelques semaines plus tard c’est au moment de l’apéritif,
chez elle, que cette femme a reçu ce que les deux autres femmes
avaient subies ajparavant. »
Vous voyez, ma toute douce, que si les hommes sont parfois de drôles d’animaux, nos consœurs sont parfois aussi étonnante. En tout cas, je pense que je vais me faire de cette petite Lucie une vraie amie. Je vous avoue qu’elle m’avait d’abord semblé un peu, comment dire, bécasse. Mais, après cette après-midi passée en sa compagnie, je suis largement revenue sur mon jugement. Elle est peut-être seulement étonnamment « nature ». En tout cas elle assume parfaitement sa condition, sans honte ni forfanterie, et en tout cas sans le moindre soupçon de perversité. Par contre il me semble qu’elle est aussi sans une once de pudibonderie, si ce n’est même de pudeur. Ainsi, quand elle me parlait de l’usage fait par son mari de la large règle en bois qu’il utilise dans son métier d’architecte, elle a tout bonnement relevé sa jupette pour me faire constater les marques violettes. Certes, elles défiguraient un peu le joufflu de la belle. Mais, mon dieu qu’elle a de belles fesses ! A en être jalouse ! Je vous avoue que quand j’ai regagné ma voiture ma petite culotte était trempée. Une fois encore, j’ai du céder à mes coupables penchants. Si d’aventure vous y cédiez aussi en lisant la présente, j’en serais ravie, ma belle.
Votre amie pour toujours.
Anne Charlotte.
Vous voyez, ma toute douce, que si les hommes sont parfois de drôles d’animaux, nos consœurs sont parfois aussi étonnante. En tout cas, je pense que je vais me faire de cette petite Lucie une vraie amie. Je vous avoue qu’elle m’avait d’abord semblé un peu, comment dire, bécasse. Mais, après cette après-midi passée en sa compagnie, je suis largement revenue sur mon jugement. Elle est peut-être seulement étonnamment « nature ». En tout cas elle assume parfaitement sa condition, sans honte ni forfanterie, et en tout cas sans le moindre soupçon de perversité. Par contre il me semble qu’elle est aussi sans une once de pudibonderie, si ce n’est même de pudeur. Ainsi, quand elle me parlait de l’usage fait par son mari de la large règle en bois qu’il utilise dans son métier d’architecte, elle a tout bonnement relevé sa jupette pour me faire constater les marques violettes. Certes, elles défiguraient un peu le joufflu de la belle. Mais, mon dieu qu’elle a de belles fesses ! A en être jalouse ! Je vous avoue que quand j’ai regagné ma voiture ma petite culotte était trempée. Une fois encore, j’ai du céder à mes coupables penchants. Si d’aventure vous y cédiez aussi en lisant la présente, j’en serais ravie, ma belle.
Votre amie pour toujours.
Anne Charlotte.
Chapitre 7 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De
V**
Caroline
répond à la lettre de son amie Anne Charlotte, qui lui a fait
découvrir qu’elles n’étaient pas les seules épouses de leur
monde à avoir parfois les fesses claquées par leurs époux. Elle
brûle d’en savoir plus, mais elle expose aussi sans rien cacher le
trouble qu’elle ressent quand son mari la prive de culotte
« Sans »
Ma
bonne amie,
Si
j’en crois votre dernière lettre, nous allons bientôt pouvoir
fonder une amicale des épouses de maris sévères ! Et il me
semble bien que votre nouvelle jeune amie mériterait sans conteste
d’en prendre la présidence, si toutefois les titres sont
distribués en fonction des « mérites »Finalement, si
nous nous comparons à elle, nos maris sont presque de doux
compagnons ! Certes, je ne peux mesurer la sévérité des
fessées que reçoit cette jeune épouse à la seule lecture d’un
récit de deuxième main en quelque sorte. Mais si cuisantes que
soient celles que je reçois de mon cher époux, au moins sont elles
toujours reçues dans la stricte intimité de notre ménage et, fort
heureusement, vous êtes la seule à connaître ce coté de ma
personnalité. Et si vous ne m’avez rien caché, il en est de même
pour vous. Mais comme, de votre coté, vous semblez être la seule de
nous trois à connaître la morsure des lanières, je vous intronise
sans barguigner vice-présidente (mon Dieu que ce mot vous va bien !)
et je vous assure que je ne tiens pas à ce que les progrès
éventuels de mon mari m’amènent à revendiquer une place plus
éminente. Car il progresse, le bougre ! Pas vraiment en
sévérité, mais au moins en imagination. Je m’explique. Je vous
ai raconté comment, lors d’une fessée bien méritée et presque
provoquée, il m’avait interdit de remettre ma culotte avant de
partir à cette soirée. Tout au long de celle-ci, c’est donc à
la fois les picotements consécutifs à la manière dont il avait été
traité, et le contraste avec l’air frais arrivant directement sur
lui, qui ont fait que je ne pouvais penser à autre chose qu’à mon
pauvre derrière. Je sais que vous pouvez comprendre la difficulté
de suivre une conversation ordinaire avec les fesses encore
brûlantes. Il me fallait en plus faire attention à ne pas grimacer
quand je changeais de position. J’entends déjà votre objection,
je n’avais qu’à ne pas rester assise. C’est vrai que dans les
heures qui suivent les séances dont son tant amateurs nos époux, il
est préférable de rester debout. Sauf que je vous assure qu’aller
et venir au sein d’un groupe avec l’air tant soit peu naturel
n’est pas si facile quand il vous manque une pièce de vêtement
certes petite mais … essentielle ! Evidement j’avais une
jupe assez longue pour qu’en aucune manière l’absence de la
petite culotte ait pu avoir des conséquences sur ma pudeur. Mais
vous ne pouvez pas savoir combien cette absence est présente à
l’esprit. Chaque fois que j’ai du me lever, j’avais le
sentiment que toute l’assemblée allait savoir que j’étais nue
sous ma jupe. Et quand, au hasard d’un buffet, un ou une autre
convive m’effleurait le dos je sentais une sueur froide jusqu’au
creux de mes reins. Je dois d’ailleurs à la vérité de dire que
mon cher mari, par les quelques plus ou moins discrètes caresses
prodiguées à mon envers n’a pas contribué à ce que j’oublie
l’état de celui-ci. Et peut-être la qualité de la conclusion
dont je pense vous avoir déjà fait état, n’est elle pas sans
rapport avec le fait que Monsieur avait su pendant toute cette soirée
mondaine et pour tout dire quelque peu ennuyeuse que sa chère moitié
cachait un derrière tout rouge sous sa sage jupe grise ! Je le
pense d’autant plus que ce qui avait été, me semble-t-il, une
décision ponctuelle, motivée par le fait que j’avais été fessée
à la va-vite presque sur le seuil de notre maison, est devenu très
rapidement une habitude, pour ne pas dire une règle. Déjà
auparavant, quand il arrivait à mon mari de se montrer autoritaire
le soir à la maison, il m’était arrivé, sans même qu’il ait
besoin de m’y contraindre, de ne pas remettre ce que j’avais du
retirer pour lui laisser libre accès à son terrain d’activités.
D’autant que le plus souvent il l’avait fait dans notre chambre
alors que j’avais déjà revêtu ma tenue de nuit. Il a d’ailleurs
eu, un soir, l’élégance de me dire que s’il regrettait de ne
pas avoir à baisser cette petite culotte il me trouvait
« craquante » quand il avait à relever ma longue chemise
de nuit en pilou. Dois-je vous avouer que j’en avais été fort
fière ? Et même quand il m’était arrivé de recevoir ce
qu’il estime mon dû au rez -de-chaussée, dans son bureau le plus
souvent, alors que nous étions seuls à la maison, je ne m’imposais
pas le frottement d’un slip sur le postérieur ainsi mit au vif. En
plus cela permet à Monsieur, parfois, comme le vôtre le fait aussi
me semble-t-il, de soulever la jupe ou la robe, voire de me demander
de le faire, pour juger de l’évolution des couleurs de ce qu’il
a appelé un jour « le soleil couchant ». Mais
maintenant, c’est pour lui une conséquence quasi obligatoire de la
fessée : je suis « interdite de culotte » Ainsi il
m’arrive d’être punie un soir et de l’entendre dire, en
conclusion de la séance, « et demain tu es privée n’est-ce
pas ? » Et croyez moi, il veille à ce que son ordre soit
respecté. La première fois qu’il a lancé ce commandement, j’ai
pensé qu’il plaisantait, et en tout cas le lendemain la chose
m’était sortie de la tête. Mais quand il est rentré, le soir,
avant même de m’interroger sur ma journée, il a plaqué ses mains
au « bon endroit », a froncé les sourcils, relevé à la
volée le bas de ma robe, et découvrant la petite culotte que
j’avais enfilée, sans penser à mal, le matin, il s’est écrié
que « puisque j’avais décidé de ne pas obéir » il
allait s’expliquer plus clairement. Et j’ai pris derechef une
fessée mémorable qui m’a enlevé toute envie de remettre un slip
non seulement le soir même mais à chaque fois qu’il me
l’interdirait. C’est ainsi des jours entiers qu’il me faut me
passer de ce petit morceau de tissus fin dont on ne comprend
l’importance … que quand on en est privée. Quand je reste à la
maison, ma fois, c’est de peu d’importance. Mais quand nous
sortons le soir, c’est arrivé plusieurs fois, ou quand il lui
prend la fantaisie de se montrer sévère à l’heure du déjeuner
alors que je visite des amies l’après-midi, je revis ces heures
d’angoisse au cours desquelles je ne cesse de me demander si « ça »
ne pourrait pas se voir !
Mais
j’ai assez parlé de moi ! parlez moi donc de vous, ma chère,
et surtout, parlez moi encore de cette petite Lucie . Je vous
avoue que je brûle d’en savoir plus sur cette fessée reçue
devant autrui. Et plus encore sur celle reçue par une autre épouse,
jusque là épargnée si j’ai bien compris. Vous en a –t-elle dit
plus ? J’attends votre prochaine lettre avec l’impatience
que vous devinez, et je vous embrasse en vous suggérant d’embrasser
en mon nom cette gentille Lucie !
Votre
tendre
Caroline
Chapitre 8 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« En public ! »
Anne
Charlotte, épouse régulièrement fessée par son mari, poursuit sa
correspondance avec son amie d’enfance, Caroline. En réponse aux
questions insistantes de celle-ci, elle revient sur les confidences
d’une troisième femme, Lucie, qui, elle, a été fessée par son
mari en présence de deux autres couples.
Ma
belle,
Mon
Dieu que j’aime votre fraîcheur ! Que j’aime votre
explication sur la fraîcheur de l’air sur les rondeurs privées de
slip ! Eh oui, on « ne pense qu’à cela », je
sais ! Et pourtant, en effet, en principe personne ne s’en
aperçoit. Sauf que nos hommes, eux, le savent. Et que, je constate
par votre récit que le mien n’est pas le seul, cela les met en
appétit ! Mais oui, ma belle, je vous taquine ! Bien sûr
qu’il m’est arrivé, moi aussi, de ne rien porter sous mes jupes
ou sous mes robes. La différence avec vous c’est que cela ne
m’arrive pas seulement après les séances autoritaires de mon
mari. Pour tout dire, il lui arrive assez souvent de me « demander »
(mais vous savez qu’avec nos hommes, leurs « demandes »
sont comme des ordres) d’oublier de mettre ma culotte, surtout
quand nous sortons en soirée. Et, tout comme vous, sa main rencontre
alors plus souvent que nécessaire le tissu qui moule mes fesses sans
autre protection. Je ne vous cacherai pas qu’il m’est arrivé
parfois de frôler l’incident. Par exemple quand, fort détendue,
et peut-être ayant un tout petit peu profité du champagne servi
sans limitation, je me suis mise à danser en oubliant que quand ma
jupe voletait par trop … Ou encore quand il m’est arrivé, chez
des collègues de mon mari, d’être assise dans un fauteuil très
bas et de surprendre tout à coup le regard d’un des hommes présent
et qui semblait se perdre en haut de mes cuisses. Mais au total,
après tout, rien ne me prouve que qui que ce soit ne s’en soit
jamais vraiment rendu compte. Encore qu’avec le temps, le regard de
mon cher mari est devenu fort acéré. Même sous un vêtement ample,
je ne sais pas comment il fait mais il est capable de savoir si j’en
ai une ou pas au premier coup d’œil. Ce qui m’a valu quelques
belles fessées les fois où j’en avais enfilé une malgré ses
ordres, et quelques caresses fort tendres quand, au contraire,
j’avais pris de moi-même l’initiative de ne pas en mettre. Tout
cela pour vous dire, ma toute belle, qu’il n’est même plus
nécessaire que j’en sois privée pour m’en priver !
Venons-en
à ma chère Lucie et à ses confidences tellement émoustillantes.
Je vous ai raconté dans ma dernière lettre comment son mari l’avait
punie en présence de deux autres couples, et comment une autre
épouse avait accepté de faire de même. Visiblement cette soirée
est restée, et on le comprend, gravée dans la mémoire de ma jolie
amie, et elle y est revenue plusieurs fois lors de nos conversations.
Il faut vous dire que je fais tout pour ramener « la question »
sur le tapis et que je n’ai pas caché à cette jeune femme que
moi, qui suis plus âgée qu’elle, subis souvent et depuis
longtemps le même traitement de mon mari. J’ai même ajouté, vous
me le pardonnerez j’espère, qu’une autre de mes amies,vous ma
tout belle, avez découvert plus récemment cette drôle d’habitude
qu’ont les maris de nous faire rougir le popotin. Et je dois vous
dire qu’elle a été fort intéressée par le récit de votre
découverte, et qu’elle est aussi curieuse de votre expérience que
vous l’êtes de la sienne.
Elle
m’a donc raconté par le menu cette première fessée reçue « en
public » comme elle le dit de manière charmante. Son mari,
elle en convient, l’avait prévenue, après l’avoir punie comme
vous le savez pour son attitude lors de la soirée chez nous, que
« la prochaine fois je n’attendrai pas d’être rentré à
la maison » Et même si elle n’avait pas véritablement
compris qu’il la menaçait d’une fessée immédiate et devant
témoin, elle avait, dit elle, fait attention à ne plus donner de
raisons de fâcherie à son mari. Ou au moins, comme elle le précise
« je veux dire à l’extérieur, à la maison il n’a jamais
vraiment renoncé ! » Mais comme elle le dit elle-même
« c’est plus fort que moi » et lors d’une soirée
chez un autre collègue de son mari, elle a récidivé sans même
s’en rendre compte. Cette fois, outre le couple qui invitait, un
autre couple était présent. La maîtresse de maison étant fort
occupée par le service participait peu à la conversation, et
l’autre épouse, une dame d’une cinquantaine d’année plutôt
réservée, parlait très peu elle aussi. C’est donc notre belle
écervelée qui a monopolisé la parole, intervenant sans cesse,
coupant la parole à son mari et surtout lui apportant la
contradiction, ce qu’elle savait pourtant lui être insupportable.
Jusqu’à ce que le dit mari la regarde dans les yeux et lâche le
fameux « cette
fois nous n’attendrons pas d’être rentrés tu sais ! »
avant de reprendre la conversation avec ses amis sans plus de
commentaire. Bien entendu, la belle avait compris ce qu’elle
pensait encore être une menace mais se l’était tenu pour dit et
n’avait plus dit un mot. A tel point que, quand ils étaient passés
au salon pour le café, l’hôtesse s’était inquiétée de la
voir « aussi
silencieuse depuis tout à l’heure »
Lucie avait bafouillé une vague explication, mais c’est son mari
qui avait tranquillement déclaré « Lucie
s’inquiète un peu chère amie parce qu’elle sait qu’elle va
recevoir la punition qu’elle a bien méritée par son attitude »Un
peu interloquée, mais en le prenant sur le ton de la plaisanterie,
la dame avait répliqué « vous
ne voudriez quand même pas punir une aussi charmante enfant ! »
ce à quoi le mari avait répondu « mais
bien sûr que si, madame. Comme vous le dites vous-même, Lucie se
comporte comme une enfant, il est donc bien normal qu’elle soit
punie comme telle, si Georges et vous-même me le permettait bien
entendu »
Et avant que la dame n’ait pu répondre c’est son mari qui avait
dit « Vous
être nos invités, vous faites comme chez vous, mon cher »
Il ne se l’était pas fait répéter et, en s’asseyant sur un des
fauteuils du salon avait simplement dit « je
vous remercie, Lucie va donc recevoir sa fessée tout de suite. Viens
te mettre en place ma chérie »
La belle Lucie avait tenté d’échapper à son triste sort en
bafouillant « mais
non ..pas ici…s’il te plaît …nos amis …à la maison si tu
veux »
avouant ainsi, mais elle ne s’en est avisée que par la suite,
qu’elle était en quelque sorte habituée à la chose. Mais son
mari l’avait coupée d’un très sec « cela
suffit Lucie. C’est tout autant nos amis que moi que tu as
indisposés, il est juste que tu sois punie en leur présence. »
D’un geste qu’elle connaissait fort bien, il l’avait
« invitée » à le rejoindre, l’avait fait s’allonger
au travers de ses genoux, avait tout de suite relevé sa jupe et
s’était mis à la fesser exactement comme s’ils avaient été
dans leur chambre. Comme de coutume il avait appliqué une vingtaine
de claques par-dessus la culotte, puis elle avait senti avec effroi
ses pouces se glisser sous l’élastique de celle-ci. Elle avait
bien tenté de couiner et de l’implorer « non..s’il
te plaît..pas la culotte, pas devant tout le monde »
mais une fois encore, implacable il avait répliqué « une
fessée se reçoit déculottée, tu le sais très bien, et nos amis
aussi, j’en suis persuadé. Ne fais pas l’enfant, sinon tu sais
que ce sera plus long ! ».
Lucie en convint elle-même, ce ne fut pas, et de loin, la fessée la
plus sévère qu’elle ait reçue, même si ce ne fut pas non plus,
et loin de là, un simulacre. Mais comme le dit la belle
insupportable elle-même, « la
situation était tellement nouvelle pour moi, tellement presque
incroyable, que je ne me souviens presque pas de la douleur. Je
m’appliquai surtout à ne pas laisser le moindre cri m’échapper.
Et ce n’est que lorsque mon mari m’a fait relever que je me suis
renduecompte que mes joues étaient trempées de larmes.
A
peine relevée, je me suis empressée de tenter de remonter ma
culotte. Mais, fidèle à ses habitudes, mon mari me l’a interdit »
Elle s’était donc retrouvée debout, les bras ballants, le slip
tombé aux chevilles. Son mari l’avait alors autorisée à se
rasseoir, non sans lui intimer l’ordre, d’un geste de l’index,
de lui donner sa petite culotte qu’il avait glissée dans sa poche.
Lucie avait obéi, non sans s’être furtivement frotté les fesses
avant qu’elles ne touchent le canapé. Elle avait gardé les yeux
baissés, n’osant pas croiser le regard des autres. C’est alors
que le maître de maison a pris la parole :
« Mon
cher, je vois avec plaisir que vous êtes de ces hommes qui
maintiennent des traditions auxquelles mon épouse et moi sommes très
attachés. Votre charmante épouse s’est conduite comme une gamine,
beaucoup de maris soi disant évolués et modernes lui en auraient
fait le reproche une fois rentrés à la maison. Et vous, chère
petite madame, vous auriez dû subir d’interminables réprimandes.
Alors qu’ici les choses ont été réglées promptement, sans cris,
sans aigreur. Et si votre mari me le permet, je vous félicite aussi,
chère Lucie. L’obéissance est une qualité rare de nos jours.
Vous avez reçu votre fessée avec beaucoup de dignité. Et je pense
que vous méritez de ne pas être la seule à témoigner ce soir de
ce qu’une épouse doit parfois subir. »
Il s’était alors tourné vers son épouse et avait dit : «tu
sais que nous avons des choses à régler nous aussi, et comme je
n’ai pas voulu t’empêcher de préparer notre repas j’avais
prévu que nous le ferions après le départ de nos amis ou demain.
Mais il me semble qu’il serait correct envers notre jeune amie de
nous exécuter tout de suite»
L’épouse avait hésité un instant, puis sans un mot s’était
levée, et s’était dirigée vers le siège où son mari était
assis. Elle ne lui avait pas répondu directement, mais s’était
arrêtée devant Lucie et avait murmuré « C’est
pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous
avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a
pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux
vous le montrer à mon tour. Pour vous confirmer qu’il n’y a
pas de honte, mais de la fierté à être fessée par l’homme qu’on
aime. »
Et, sans même que son mari n’ait eu à le lui demander, elle avait
relevé sa robe pourtant plutôt longue jusqu’au dessus de sa
taille et s’était penchée, les mains posées sur la table basse
du salon, le derrière tourné vers son homme. Celui-ci s’était
alors levé, mais avant de commencer ce qui apparaissait comme
maintenant inévitable, il avait dit avec un sourire que Lucie
qualifiait elle-même de «craquant » : « Pour
te féliciter de ta décision, et à titre tout à fait exceptionnel,
je t’autorise à la baisser toi-même ma chérie »
Et son épouse de répondre, la voix quand même un peu étranglée
« merci,
Monsieur »,
puis de s’exécuter, faisant glisser la culotte beige jusqu’à
ses pieds, puis la retirant complètement avant de, tout simplement,
la poser sur le dossier de la chaise puis de reprendre sa position,
le corps plié en deux, la robe coincée sous ses coudes contre son
corps, les deux mains tenant l’assise de la chaise. Le maître de
maison s’était alors levé, il s’était placé à coté de sa
femme, avait posé la main gauche au creux de ses reins, et de la
main droite s’était mis à la fesser méthodiquement. Il
s’appliquait, claquant alternativement chaque fesse, d’un
mouvement ample, régulier, comme un métronome. Le derrière de
madame Legoulle était moins rond et moins plein que celui de Lucie.
Même si elle restait une très belle femme, le temps avait fait son
œuvre, faisant perdre à cette paire de fesses un peu de sa fermeté
et de son insolence. Les assistants avaient pu constater que les
claques semblaient plus « s’enfoncer » dans ce derrière
que dans celui, plus ferme, plus dur, plus résistant peut-être, de
Lucie. Autant celui de celle-ci semblait une boule de granit sur
lequel les coups claquaient comme des pétards, rendant un bruit
clair de coup de fusil, autant celui de cette dame fort digne
semblait amortir chaque claque, se déformer, marquer l’impact de
la main une fraction de seconde, et rendre un bruit plus mat, comme
étouffé. Par contre, alors que Lucie avait réussi, en serrant les
dents à en avoir mal à la mâchoire, à ne pas lâcher le moindre
cri, autant l’épouse scandait chaque claque d’un petit cri,
bref, un peu étouffé. Une sorte de jappement qui alternait avec le
bruit des chocs entre la main large du mari et ce cul qui tremblotait
en rythme. « vlan » « aie »
« vlan » « hiii »
… Inconsciemment peut-être, Lucie avait gardé les jambes collées
l’une à l’autre, les fesses serrées, réussissant ainsi à
laisser cachée son intimité. Et quand la fessée avait été
terminée, elle avait réussi à se tourner de telle manière qu’elle
avait pu se frotter les fesses sans que les assistants ne voient
vraiment le coté pile de son individus. Seule la femme qui était
maintenant courbée et copieusement fessée et qui se trouvait alors
face à elle avait pu entrevoir brièvement son ventre et son sexe
couvert seulement d’une petite bande de duvet blond et frisé. La
belle Lucie avait en effet soin de sa petite chatte, l’épilant en
grande partie, à la seule exception de cette bande étroite que son
mari avait un jour qualifiée de « coiffure de Huron »
par référence à la manière dont, affirmait-il, les indiens de
cette tribu se coiffaient. Au contraire, quand monsieur Legoulle
avait cessé de tanner la peau des fesses de son épouse et lui avait
annoncé « tu
peux te relever et calmer la chaleur »
elle s’était redressée, et sans chercher un instant à cacher la
touffe frisée qui ornait son bas ventre, s’était mise à se
frotter les fesses tout en piétinant sur place en une sorte de danse
rituelle. Lucie avoue avoir été troublée par le contraste entre la
maîtresse de maison distinguée, attentive, presque guindée qui les
avaient reçus, et cette femme nue jusqu’à la ceinture, se
frottant les fesses cramoisies, aux cuisses larges et dont l’intimité
disparaissait derrière un buisson épais et dru. . Son mari
s’était alors levé, en déclarant « nos
petites femmes ont été bien courageuses, nous allons boire le
champagne en leur honneur »
Et la soirée s’était ainsi terminée autour des coupes de
champagne, la conversation reprenant, au moins entre les hommes,
comme si cet intermède de femmes fessées n’avait jamais existé.
Sauf qu’au moment de se séparer, la troisième femme, jusque là
fort discrète avait embrassé sur les deux joues les deux autres
puis leur avait murmuré : « La
prochaine fois, c’est nous qui invitons, n’est-ce pas »
Puis elle avait ajouté, « et
je ne serai pas en reste »
Et les trois couples s’étaient séparés sans que nul ne
s’inquiète de savoir ce qu’elle voulait dire par là.
Voilà,
ma chère, je pense que je vous ai retracé assez fidèlement ce que
la belle Lucie m’a raconté finalement sans beaucoup se faire
prier. Je me demande même si elle n’y a pas pris un certain
plaisir. Après tout, peut-être que cette belle ingénue cache un
tempérament quelque peu exhibitionniste ? Pour ma part je vous
avoue qu’entendre cette belle plante décrire ainsi par le menu non
seulement comment elle avait été fessée mais aussi comment l’avait
été l’autre dame, plus âgée que moi m’a fort troublée. Je
crains d’ailleurs que ma jeune amie s’en soit douté puisque,
quand nous nous sommes séparées elle m’a glissé innocemment:
« merci
pour ce moment agréable ma chère. Mais j’espère que nous nous
reverrons bientôt. J’aimerais vous avoir à dîner un soir, avec
votre mari je suis sûre que nous passerions une délicieuse
soirée »
Je ne sais pas ce qu’elle avait en tête en disant cela, je ne suis
même pas crtaine qu’elle ait fait le lien avec le récit de cet
autre dîner, mais je vous avoue que, sans être en rien prête à
« passer à l’acte » il m’est venu quelques images
furtives qui ont eu sur mes sens la conséquence que vous devinerez
….
En
espérant que vous aussi aurez les sens allumés, je vous embrasse.
Votre
tendre
A.C.
Chapitre 9 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De
V*
« Découverte du martinet »
Anne Charlotte et Caroline
poursuivent leurs échanges épistolaires. Caroline ne cesse de
harceler son amie pour en savoir plus sur les secrets de la belle
Lucie qu’elle n’a jamais vue mais dont elle connaît les
aventures. Elle en profite, elle aussi, pour découvrir d’autres
pratiques et s’en ouvre à sa fidèle confidente.
Ma
chère et si précieuse confidente,
Voilà,
vous avez gagné ! Vous l’aviez deviné, la lecture des
confidences retranscrites de cette Lucie que je n’ai jamais vue a
eu le même effet sur moi que leur audition avait eu sur vous. En un
mot comme en mille, elle m’a fait mouiller plus qu’abondamment.
Et vous êtes bien placée pour savoir que dans ces circonstances, il
faudrait être bien bête pour ne pas donner à notre corps ce qu’il
réclame. Eh bien oui, je l’avoue, que dis-je, je le proclame, je
me suis donné du plaisir Je ne vais pas vous en dire plus, je vous
sais assez experte en la matière pour deviner comment. Par contre,
depuis nos derniers échanges, je pense avoir progressé et m’être
rapprochée de votre expertise sur un autre plan. Eh oui, ma chère,
il n’est plus sûr que vous méritiez la préséance sur moi dans
notre club des femmes fessées. Vous ne l’aviez obtenue que parce
qu’étant la seule dont le fondement ait été flagellé autrement
que par la dextre maritale. Vous ne l’êtes plus ! Je connais
depuis quelques jours moi aussi cette autre dimension de la fessée.
Celle procurée par les lanières d’un bon vieux martinet bien de
chez nous. Je vous le dis tout net, et d’ailleurs vous le savez, la
douleur est sans commune mesure avec celle d’une fessée classique.
Même si, je dois le dire, mon mari, toujours attentif, a veillé à
n’user qu’avec mesure de cet instrument aussi nouveau pour lui
que pour moi. Et pourtant, je vous l’avoue, je suis presque fière
de vous avoir en quelque sorte rejointe. Et chaque fois, et c’est
de plus en plus souvent, que mon mari s’occupe ainsi de mon
postérieur, je me demande si je m’approche de ce que vous
connaissez, et aussi de ce que votre jolie amie connaît. Mais mon
Dieu, faut-il croire que toutes les épouses sont ainsi traitées par
leurs maris ? Ou bien est-ce que celles qui le sont ont une
sorte de sixième sens pour se reconnaître entre elles ? J’ai
repensé longuement à ce qu’a eu à subir votre jeune amie lors de
la soirée chez leurs amis. Je ne doute pas qu’être ainsi mise à
nue devant autrui soit une épreuve. Et pourtant, si elle vous la
raconte avec tant de facilité, n’est-ce pas qu’elle y a trouvé
aussi autre chose que de la souffrance et de la honte ? Après
tout ne m’avez-vous pas écrit qu’il vous est arrivé de « la »
recevoir à l’hôtel et de vous demander si d’autres n’en
avaient pas entendu le bruit ? A ce moment là, qu’avez-vous
ressenti ? N’y-a-t-il pas une parcelle de vous qui aimerait
que d’autres sachent que vous la recevez ? Ne vous offusquez
pas de ces questions, ma toute douce, si je vous les pose vous
comprenez bien que c’est d’abord à moi-même que je le fais. Je
ne peux me le cacher, vous décrire les fessées que je prends ne
m’est pas indifférent. Pour le dire plus crûment, cela me met les
sens en feu. Et vous savez comment je tente d’éteindre cet
incendie ! Et, tout en n‘étant certainement pas prête, comme
vous ne l’êtes pas non plus, à « passer à l’acte »
comme vous dites, je ne peux pas nier que l’idée d’être ainsi
fessée devant témoin a été pour moi une source de rêveries
éveillées et fort motivantes pour ma sensualité. A ce propos,
l’invitation chez la belle Lucie et son mari a-t-elle été
confirmée ? Si elle l’est y répondrez vous ?
Préviendrez-vous votre mari des habitudes de ce couple ? A
moins qu’il ne les connaisse déjà ? Dois-je m’attendre à
lire bientôt sous votre plume le récit de la fessée de ma chère
Caroline devant la belle Lucie ? Voilà bien des questions
auxquelles je vous somme de répondre par retour du courrier, sous
peine de mériter de « la »recevoir chaque matin jusqu’à
ce que vous vous soyez exécutée ! Mais j’en reviens à ma
« découverte ». Vous avouerez que c’est curieux, mais
depuis quelques mois maintenant, il me semble que la passion de mon
époux pour la partie charnue de mon individu et sa manie de le
porter à incandescence pour le moindre prétexte se soit subitement
accrue. Il m’arrive parfois de considérer que le rythme
hebdomadaire auquel vos fesses sont soumises à la main de votre mari
soit presque enviable, tant il devient courant que les miennes le
soient plusieurs fois dans la même semaine, et parfois à fort peu
de jours d’écart. A tel point qu’il est courant qu’elles ne se
soient pas encore totalement remises d’une tannée quand il prend à
mon cher tourmenteur l’envie de remettre le couvert. Et si je ne
vous cache pas que la peau a un peu de mal à supporter une volée
quand elle est encore marquée et fragilisée par la précédente, je
ne peux pas nier que le plaisir que prend mon maître et seigneur à
découvrir mon fondement encore marqué par les traces de son œuvre
me console largement des désagréments. D’autant qu’il ne cache
pas alors son admiration pour, si vous me permettez de citer sans
censure ses mots, « ce cul magnifique qui ferait bander un
mort » (sic) Et même si cette admiration se paye en claques
d’autant plus appuyées que leur cible rougeoie plus que le soleil
de l’épouse de Barbe Bleue, elle entraîne aussi d’autres
compensations que je vous laisse deviner. Pour prendre mon mari au
mot, même s’il n’est heureusement pas mort, la vue de mon
derrière ainsi décoré a bien la conséquence qu’il prétend sur
sa virilité. Après tout, peut-être est-ce le fait de dialoguer
avec vous à ce sujet qui m’a amenée à mieux la recevoir ?
Ou bien mon cher mari lit-il dans mes pensées ? En tout état
de cause, la semaine dernière, après une fessée « à faire
pipi par terre » qui m’avait laissé le derrière meurtri à
tel point qu’il m’a été quasiment impossible de dormir sur le
dos de toute la nuit qui a suivi, mon cher mari s’est plaint, sans
rire … d’avoir mal à la main ! Et comme je ne compatissais
pas assez à la souffrance de ce pauvre petit homme, il m’a lancé :
« nous aurions vraiment bien besoin d’un martinet tu sais ».
Phrase laissée sans réponse, et qui n’en demandait d’ailleurs
pas. Phrase qui n’était pas tombée dans l’oreille d’une
sourde, vous le pensez bien. Mais phrase sans suite le lendemain, ni
les jours suivants. Et donc phrase oubliée. Jusqu’à avant –hier,
alors que mon cher mari m’accompagnait en ville pour faire de
courses. Alors que nous passions devant le magasin « Au bonheur
de Madame » (je vous promets que je n’invente pas, c’est
bel et bien le nom de ce magasin qui tient à la fois de la droguerie
et du marchand de vaisselle) il m’a invitée, comme si cela allait
de soi : « Tiens, entre donc, je pense qu’ils en
vendent » Et comme je marquai mon incompréhension il a
précisé, sans même baisser la voix alors que nous étions sur le
trottoir assez chargé de promeneurs, « Eh bien des martinets
!. Tu vas en acheter un, je te laisse le choix s’ils ont plusieurs
modèles. Je t’attends au Café du Prince, nous prendrons le thé
avant de rentrer » J’ai tenté de le dissuader, non pas tant
par refus de l’idée qu’il s’équipe ainsi, d’une certaine
manière j’y étais prête, mais par la perspective de devoir
entrer seule et faire une telle acquisition. Mais j’ai compris que
cela faisait partie du « jeu » pour lui. Il ne l’a
d’ailleurs pas caché, continuant à m’expliquer, toujours à
haute voix pour m’empêcher de faire durer l’explication
« puisque c’est sur toi qu’il va servir, ma chérie, il est
juste que cela toi qui l’achètes non ? Et puis, une bonne
épouse n’a-t-elle pas toujours envie d’offrir à son petit mari
le cadeau dont il a envie ? Surtout si elle sait que ne pas
obéir à une telle demande aurait des conséquences sur … »
Il n’a pas eu besoin de terminer, j’avais tellement peur qu’on
l’entende que je me suis précipitée dans le magasin. Je vous le
disais, recevoir le martinet a été pour moi une vraie épreuve. Une
épreuve initiatique peut-être, mais une épreuve quand – même.
Mais aussi douloureuse qu’elle ait été, et je sais que vous savez
ce que « douloureuse » veut dire en l’occurrence, je
pense sincèrement que le recevoir a été moins difficile que de
l’acheter ! Je vous campe la scène, et vous vous imaginez
votre Caroline déboulant dans ce magasin encombré d’ustensiles
ménagers les plus divers, des balais de crin aux plus belles
assiettes en porcelaine. Et Caro de déambuler à travers les rayons,
le nez en l’air, affectant celle qui se balade sans but précis. Et
soudain, au détour du rayon « animalerie » (je vous
promets encore une fois que je ne ments pas, c’est à côté des
paniers pour chiens et des caisses pour transporter les chats que je
« les » ai trouvés) je tombe nez à nez (si tant est
qu’un martinet ait un nez ?) avec un véritable bouquet de
martinets. Oui, un bouquet. Une bonne dizaine de ces objets étaient
en effet regroupés et suspendus à un crochet. Je m’approche,
l’air de rien, faisant mine d’être passionnée par les jouets
pour chiots. Distraitement j’approche la main, et je touche la
chevelure de cuir. Dois-je l’avouer, ce contact me donne la chair
de poule. Du bout des doigts je palpe ces longues lanières,
tellement lisses d’un côté, et rugueuses de l’autre. Un frisson
glisse de ma nuque jusqu’au bas de ma colonne vertébrale. Je sens
que mon cœur bat plus vite. Je sais que je suis déjà rouge. Et
pourtant, en même temps, je sais déjà que je vais le faire, que je
vais l’acheter. Je sais déjà que je vais sortir avec cet
instrument. Non pas tant parce qu’il me l’a ordonné, parce qu’il
le veut, mais parce que je le veux ! Je le sens jusqu’au plus
secret de moi-même, il me faut cet objet. Je le veux. J’en ai
besoin. Mais auparavant il me reste la vraie épreuve. M’approcher
du comptoir où trône une grosse dame, la cinquantaine, cheveux
ramassés en un chignon très sage, et une poitrine opulente
généreusement offerte aux yeux des amateurs.
« Bonjour Madame, je voudrais ….euh vous avez des … ». Décidément le mot ne veut pas sortir. J’indique de la main la direction du rayon en question mais je bredouille tant que la vendeuse finit par m’interrompre :
« Vous cherchez quoi, madame ? je peux vous aider ? »
« Euh..oui..je voulais voir un …enfin un ..Là-bas … »
« un martinet ? Mais bien sûr ! »
Mon Dieu pourquoi parle-t-elle aussi fort ? J’ai l’impression que sa voix emplit le magasin, où déambulent d’autres clients. Veut-elle vraiment que toute la clientèle sache que la petite madame vient acheter un martinet ? Et pourquoi pas le crier tant qu’elle y est : « Mesdames, Messieurs, cette jeune dame vient acheter un martinet qui va lui cingler le cul bientôt ! » Le rouge aux joues, j’acquiesce de la tête. La patronne sort de derrière son comptoir et se dirige vers le rayon concerné. Elle se saisit d’une sorte de perche dotée d’un crochet en use habilement, comme pour décrocher un régime de bananes d’un arbre. Et la voilà qui étale la dizaine de martinets sur le dessus d’un rayon. Tous pareils, manche en bois d’une trentaine de centimètres, lanières de cuir de longueur comparable. Mais en même temps tous différents, ou presque. Des manches en bois blancs, d’autres colorés, bleus, jaunes, verts… Des lanières noires, brillantes d’un coté, d’autres fauves, d’autres beige clair. Et la matrone de demander, toujours d’une voix de stentor :
« Lequel vous ferait plaisir, ma petite dame ? »
Me ferait plaisir ! mais elle le fait exprès ? J’ouvre la bouche et il n’en sort qu’un vague borborygme.
« Humme..ben…je ne sais pas … »
Puis comme je ne vais quand même pas attendre qu’elle me propose un essayage, j’indique à la vendeuse l’un des objets, au hasard. Manche jaune tirant sur le vert, lanières bordeaux. Que m’importe la couleur de la chose, je ne l’achète pas pour le regarder ni pour l’exposer, et celui qui va l’utiliser non plus. Posément, la vendeuse raccroche le bouquet, puis se dirige vers la caisse en demandant, presque à la cantonade, tout en agitant l’objet quasiment au dessus de sa tête, comme s’il importait que tous les acheteurs et tous les vendeurs du magasin soient bien informés que « la petite dame » a acheté un martinet :
« Je vous mets un sachet ? »
Ben non, je vais sortir en le tenant à bout de brs, comme un sac à main ! Bien sûr que tu me le mets dans un sac en papier ! Dans une sorte de brouillard, je paye, j’attrape le sac, je le fourre sous mon bras et je me dirige vers la sortie, accompagnée d’un tonitruant :
« Au revoir, madame, à bientôt j’espère ! »
Pense-t-elle que je vais l’user aussi vite qu’il me faudra le remplacer, ou que je commence une collection ? Me voilà dans la rue, attentive à ce que le dit sachet se fasse aussi discret que possible, comme si celles et ceux qui me croisent pouvaient deviner son contenu. Quelques minutes après je retrouve mon mari attablé devant un demi de bière. Avant même de me laisser commander mon thé et mon gâteau, il tend la main pour se saisir du sac. Il aura l’élégance de ne pas sortir l’objet, mais seulement d’ouvrir le sachet et, tout sourire de me dire :
« Il est très joli. On va rentrer vite, j’ai hâte de l’essayer. »
Il a eu la délicatesse de ne pas ajouter « toi aussi ? » Mais c’était implicite. Et comme vous pouvez le deviner, moins d’une heure plus tard, les fesses de votre Caro faisaient connaissance avec la chevelure de l’objet. Mon Dieu quelle rencontre ! Mais, si vous le permettez, je vous la raconterai plus tard, pour l’heure il me faut terminer cette lettre, mon mari m’attend, et il ne serait pas prudent pour mes fesses de le faire patienter plus longtemps. Dans l’état où elles se trouvent quarante huit heures après l’inauguration de « Marcel » (c’est ainsi que mon facétieux de mari a décidé de l’appeler !) elles ont besoin d’encore quelques jours de repos, je pense que vous le comprendrez. Sachez juste que votre Caro est très fière d’être, comme vous, une femme qui connaît cet autre monde : celui du martinet.
« Bonjour Madame, je voudrais ….euh vous avez des … ». Décidément le mot ne veut pas sortir. J’indique de la main la direction du rayon en question mais je bredouille tant que la vendeuse finit par m’interrompre :
« Vous cherchez quoi, madame ? je peux vous aider ? »
« Euh..oui..je voulais voir un …enfin un ..Là-bas … »
« un martinet ? Mais bien sûr ! »
Mon Dieu pourquoi parle-t-elle aussi fort ? J’ai l’impression que sa voix emplit le magasin, où déambulent d’autres clients. Veut-elle vraiment que toute la clientèle sache que la petite madame vient acheter un martinet ? Et pourquoi pas le crier tant qu’elle y est : « Mesdames, Messieurs, cette jeune dame vient acheter un martinet qui va lui cingler le cul bientôt ! » Le rouge aux joues, j’acquiesce de la tête. La patronne sort de derrière son comptoir et se dirige vers le rayon concerné. Elle se saisit d’une sorte de perche dotée d’un crochet en use habilement, comme pour décrocher un régime de bananes d’un arbre. Et la voilà qui étale la dizaine de martinets sur le dessus d’un rayon. Tous pareils, manche en bois d’une trentaine de centimètres, lanières de cuir de longueur comparable. Mais en même temps tous différents, ou presque. Des manches en bois blancs, d’autres colorés, bleus, jaunes, verts… Des lanières noires, brillantes d’un coté, d’autres fauves, d’autres beige clair. Et la matrone de demander, toujours d’une voix de stentor :
« Lequel vous ferait plaisir, ma petite dame ? »
Me ferait plaisir ! mais elle le fait exprès ? J’ouvre la bouche et il n’en sort qu’un vague borborygme.
« Humme..ben…je ne sais pas … »
Puis comme je ne vais quand même pas attendre qu’elle me propose un essayage, j’indique à la vendeuse l’un des objets, au hasard. Manche jaune tirant sur le vert, lanières bordeaux. Que m’importe la couleur de la chose, je ne l’achète pas pour le regarder ni pour l’exposer, et celui qui va l’utiliser non plus. Posément, la vendeuse raccroche le bouquet, puis se dirige vers la caisse en demandant, presque à la cantonade, tout en agitant l’objet quasiment au dessus de sa tête, comme s’il importait que tous les acheteurs et tous les vendeurs du magasin soient bien informés que « la petite dame » a acheté un martinet :
« Je vous mets un sachet ? »
Ben non, je vais sortir en le tenant à bout de brs, comme un sac à main ! Bien sûr que tu me le mets dans un sac en papier ! Dans une sorte de brouillard, je paye, j’attrape le sac, je le fourre sous mon bras et je me dirige vers la sortie, accompagnée d’un tonitruant :
« Au revoir, madame, à bientôt j’espère ! »
Pense-t-elle que je vais l’user aussi vite qu’il me faudra le remplacer, ou que je commence une collection ? Me voilà dans la rue, attentive à ce que le dit sachet se fasse aussi discret que possible, comme si celles et ceux qui me croisent pouvaient deviner son contenu. Quelques minutes après je retrouve mon mari attablé devant un demi de bière. Avant même de me laisser commander mon thé et mon gâteau, il tend la main pour se saisir du sac. Il aura l’élégance de ne pas sortir l’objet, mais seulement d’ouvrir le sachet et, tout sourire de me dire :
« Il est très joli. On va rentrer vite, j’ai hâte de l’essayer. »
Il a eu la délicatesse de ne pas ajouter « toi aussi ? » Mais c’était implicite. Et comme vous pouvez le deviner, moins d’une heure plus tard, les fesses de votre Caro faisaient connaissance avec la chevelure de l’objet. Mon Dieu quelle rencontre ! Mais, si vous le permettez, je vous la raconterai plus tard, pour l’heure il me faut terminer cette lettre, mon mari m’attend, et il ne serait pas prudent pour mes fesses de le faire patienter plus longtemps. Dans l’état où elles se trouvent quarante huit heures après l’inauguration de « Marcel » (c’est ainsi que mon facétieux de mari a décidé de l’appeler !) elles ont besoin d’encore quelques jours de repos, je pense que vous le comprendrez. Sachez juste que votre Caro est très fière d’être, comme vous, une femme qui connaît cet autre monde : celui du martinet.
Je
vous remercie de me l’avoir indirectement fait découvrir, et je
vous embrasse
Votre
Caroline.
Chapitre 10 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« Lucie, suites »
Dans
une lettre précédente, Anne – Charlotte a raconté à son amie
Caroline comment son autre amie, Lucie avait reçu une fessée de son
mari en présence de deux autres couples. De son côté, Caroline
découvre de nouvelles étapes dans sa vie de femme fessée. Ainsi,
sur consigne de son mari, elle a acheté un martinet. Elle l’a
raconté à son amie qui continue à rencontrer Lucie qui poursuit
son récit, qu’Anne Charlotte retranscrit à Caroline.
Ma
belle,
Je
n’ai pas besoin de vous dire combien je suis heureuse que, vous
aussi, ayez franchi ce pas ! Heureuse pour vous. Heureuse que
vous connaissiez ce sentiment si particulier. Faut-il plutôt dire
ces sensations si particulières ? Avoir la peau des fesses
flagellée par le martinet, c’est en effet, vous l’avez constaté,
des sensations physiques différentes de celles d’une fessée
manuelle. Même si, au total, une bonne et longue fessée à la main
peut faire aussi mal que quelques coups de martinet, la douleur est
d’une autre nature. Autant la main chauffe toute la surface des
fesses de manière presque uniforme, autant les lanières donnent
l’impression que la peau du cul est en quelque sorte déchiquetée,
labourée, hachée menue. Mais ce n’est peut-être pas là
l’essentiel. Il me semble, vous me direz si vous partagez ce
sentiment, que la différence tient surtout à la relation entre la
personne fessée et celui qui la fesse. En passant de la fessée
manuelle, allongée le plus souvent sur les genoux du mari, au
martinet, reçu souvent debout, penchée sur le dossier d’un siège
ou sur un meuble, il m’a semblé passer d’un statut enfantin à
une position d’adulte. Dans la fessée manuelle, on peut en quelque
sorte « jouer » à être redevenue une petite fille, et
ce « jeu » n’est pas pour rien dans le plaisir qui
accompagne les cris et les pleurs. Mais quand on reçoit le martinet
comme je l’ai reçu de mon homme, on ne peut plus se mentir. C’est
bien une femme, adulte, raisonnable, majeure, qui est ramenée à la
position d’une femme aux fesses nues et offertes, piaillant sous
les coups d’un martinet. Ce n’est plus un derrière enfantin, un
popotin, un « cucu » qui est fessé. C’est le derrière
mûr, large, affirmé, d’une femme tout aussi mûre qui est cinglé
par les lanières. Ce ne sont plus des pleurs d’enfant. Ce sont les
cris d’une femme adulte. On ne peut plus se le cacher, on est une
femme fessée, cinglée, meurtrie, et qui, puisqu’elle se laisse
faire, et même fait en sorte de l’être, aime cela. Il me semble
bien qu’en allant vous-même faire l’acquisition de votre
martinet, vous vous êtres bel et bien mise dans cette position. Non
plus celle d’une femme qu’un homme fesse presque par surprise,
mais bien celle d’une femme qui, d’une certaine manière,
revendique d’être fessée. Vous comprendrez qu’il me tarde de
lire le récit de votre découverte de ces sensations.
De
mon côté c’est avec plaisir que je m’en vais vous faire
partager la suite des confidences de ma jeune amie. Vous vous
souvenez que lors de la soirée lors de laquelle elles avaient été
fessées, la troisième femme avait lancé une invitation chez elle
en ajoutant, quelque peu énigmatique qu’elle « ne serait
pas en reste. » Et vous allez voir qu’elle a honoré sa
promesse. En effet, moins de trois semaines plus tard, son mari et
elle ont invité leurs amis en même temps que le couple chez qui
Lucie avait reçu sa première fessée en public. Bien entendu, les
mots de l’épouse qui recevait ce soir là n’étaient pas tombés
dans l’oreille d’une sourde, et Lucie s’était arrangée dans
les jours qui avaient suivi cette soirée mémorable pour revoir la
dame qui avait partagé son sort et l’interroger sur leur consœur.
Éliane, puisque c’était là son prénom, l’avait reçue fort
gentiment, et lui avait dit très franchement que pour elle aussi,
cela avait été la première fois qu’elle était fessée autrement
que dans l’intimité de son couple. En ajoutant que le fait que
Lucie l’ait été la première avait, finalement, rendu la chose
plus facile à supporter. Elle avait même avoué à Lucie que quand
elle l’avait vue allongée sur les genoux de son mari, les fesses
rougissantes sous ses mains, et avant que son propre mari ait décidé
de faire la même chose pour elle, elle s’était imaginée dans la
même position. D’une certaine manière, elle n’avait pas
vraiment été étonnée de la demande de son mari et elle ajouta
qu’il lui aurait paru déloyal à l’égard de sa jeune invitée
de la laisser affronter seule cette épreuve. D’ailleurs,
ajoutait-elle la troisième épouse, Juliette, avait dû ressentir la
même chose, puisqu’elle avait laissé échapper ce qui pouvait
apparaître comme une promesse : « je ne serai pas en
reste ». Éliane et elle étaient amies depuis plusieurs
années, sans que leur amitié les ait vraiment amenées à une
intimité du même ordre que celle qui nous unit. Du reste, précisait
Éliane, mon amie ne lui avait jamais fait de confidences sur sa vie
intime. Et bien entendu elle n’en avait pas fait non plus sur la
sienne. Elle ne s’était jamais posé la question de savoir comment
le mari de son ami réglait les querelles conjugales. Pas plus
qu’elle n’avait eu l’occasion de faire savoir à son amie que
son mari lui rougissait assez régulièrement les fesses. Pour
autant, elle avait cru de son devoir d’appeler celle-ci au
téléphone (elle était très fière d’être une des premières
dames du canton à passéder cet isntrument) le lendemain même de
cette mémorable soirée. Pour lui dire d’abord que, malgré cet
épisode dont elle ne niait pas l’importance à ses yeux (mutine
elle avait précisé « et pas seulement à mes yeux, si vous
voyez ce que je veux dire ! ») la soirée avait été fort
agréable. Mais aussi pour lui dire, avant même qu’elle n’ait
expliqué le sens de ses mots, « qu’en aucun cas elle n’était
obligée à rien » et que « ce qui était arrivé à la
jeune Lucie et à moi, même en la présence de votre mari et de
vous-même, ne concerne que nous et nos maris ». Ce à quoi
Juliette avait répondu qu’elle l’entendait bien ainsi mais que
contrairement à ce que semblait croire Éliane, elle n’était pas
tout à fait ignorante des pratiques dont elle et leur jeune amie
avaient été les victimes lors de cette soirée. « Eh oui, ma
bonne amie, mon mari pratique avec moi, ou plutôt sur moi, à peu
près de la même manière que les vôtres. Et pour tout vous dire,
dès que le mari de cette jeune et belle écervelée s’est mis à
lui faire entendre raison de manière claquante, j’ai su qu’il
m’arriverait à coup sûr la même chose le soir même. Je ne
pouvais ignorer que la scène à laquelle il venait d’assister lui
aurait donné des idées à mon endroit, ou plutôt à mon envers !.
Pourtant, je lui ai été reconnaissante de ne pas évoquer la
possibilité de suivre l’exemple des deux autres hommes .
Visiblement, il ne voulait rien brusquer, rien m’imposer. Et c’est
justement parce qu’il m’a laissée libre que j’ai décidé,
dans l’instant, que moi aussi je devrai payer de ma personne. Quand
nous nous sommes retrouvés dans la voiture, en sortant de chez vous,
mon mari m’a interrogée sur ce que j’avais voulu dire par « je
ne serai pas en reste » et je lui ai répondu sans barguigner
que, moi aussi, j’étais capable de me montrer obéissante. Et
comme il faisait semblant de ne pas comprendre, je l’ai même
taquiné sur le mode « puisque tu as pu admirer les postérieurs
de ces dames, ne serait-il pas juste que leurs maris puissent faire
de même avec celles de ton épouse mon cher ? » Insolence
qui, bien entendu, lui a donné le motif rêvé pour m’en coller
une sévère dès notre retour à la maison, non sans la conclure en
disant « puisque c’est ton choix, ma chère, je retarderai la
prochaine jusqu’à ce que nos amis répondent à notre invitation »
Juliette avait ajouté que c’était la phrase d’Éliane sur « la
grandeur » qu’il y avait à être fessée par l’homme qu’on
aime qui l’avait décidée à s’y soumettre elle aussi. Son mari
et elle avaient donc organisé cette nouvelle réunion entre amis et,
dès l’apéritif, c’est lui qui avait annoncé que son
épouse ayant « commis quelques bêtises » durant la
quinzaine de jours écoulés depuis la précédente soirée, elle
serait punie au dessert. Éliane s’était alors permis de remarquer
que cela lui semblait bien sévère de laisser la maîtresse de
maison servir le repas avec « une épée de Damoclès »
au - dessus de la tête. Le mari en avait convenu, tout en précisant
ironiquement que ce n’était pas la tête de son épouse qui était
menacée, et, son épouse acquiesçant, elle avait reçu sa fessée
séance tenante et, selon les mots de son mari « comme nous
pratiquons d’habitude » L’épouse s’était alors placée
derrière un des fauteuils du salon, elle avait remonté sa longue
robe jusqu’à la taille, découvrant une petite culotte ivoire que
son mari avait descendue jusqu’à ses chevilles. Il s’était
alors excusé dans un sourire « d’avoir les mains fragiles »
tout en retirant sa ceinture qu’il avait pliée en deux avant de
cingler à douze reprises les fesses de son épouse. A chaque coup,
celle-ci se redressait un instant, comme un cheval qui se cabre, en
étouffant un « umpf » guttural avant de reprendre la
position. Les deux femmes se mordaient les lèvres, ressentant
presque physiquement la brûlure du cuir sur leurs propres fesses.
Celles de Juliette étaient marquées, zébrées de longues traces
rouges qui viraient déjà au violacé alors que la fessée n’était
pas terminée. Sans se retourner, l’épouse avait alors remonté sa
culotte, esquivant une grimace de douleur quand elle était venu
frotter les fesses tuméfiées, puis avait repris son service en
remarquant seulement : « vous m’excuserez de ne pas
m’asseoir avec vous tout de suite, n’est ce pas ? » La
soirée s était alors poursuivie sans que personne ne fasse
plus la moindre allusion à la manière dont elle avait commencé.
Sauf au moment du départ, quand le mari d’Éliane avait proposé
de « nous revoir tous et toutes bientôt » tandis que
celui de Lucie ajoutait « et si nos chères épouses le veulent
bien, nous mettrons tous nos comptes à jour » Personne ne
s’étant récrié, la chose fut ainsi convenue. Vous avouerai-je,
ma tendre amie, que depuis que Lucie m’a fait ce récit je ne cesse
de me demander si, d’une certaine manière, je ne l’envie pas.
Et
vous, imaginez vous votre tendre popotin traité ainsi devant
d’autres que votre cher et tendre époux ?
Je vous embrasse.
Votre troublée
Je vous embrasse.
Votre troublée
A.C.
Chapitre 11 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De
V**
Dans un courrier précédent
(voir Correspondance n° 9) Caroline a raconté à son amie d’enfance
comment, sur décision de son mari, elle avait du faire l’acquisition
d’un martinet. Elle revient sur le sujet dans une nouvelle lettre,
en réponse à celle où Anne – Charlotte lui a retranscrit le
récit des fessées reçues par son amie Lucie et une autre dame lors
de soirées chez elles, en se demandant comment elle vivrait une
expérience pareille.
« Et si moi aussi … ? »
Ma
très chère,
Vous
vous doutez, j’en suis sûre, de la gourmandise avec laquelle j’ai
lu, que dis-je j’ai dégusté, votre dernière lettre. Vraiment,
vous avez du flair et de la méthode pour susciter les confidences,
ma très chère ! Mais dites - moi, pensez vous qu’il existe
autour de nous … des femmes, je, veux dire des épouses, qui ne la
reçoivent pas ? Vous, la belle Lucie, la digne Eliane et même
Juliette …. Mais oui, notre association devient une structure de
masse si on ose dire ! Mais finalement aussi que d’expériences
différente !. Évidemment, « la » recevoir
autrement que dans l’intimité du couple change tout !
Peut-être plus encore que le passage de la main maritale aux
lanières du martinet. Et on ne peut penser à ces épouses troussées
devant d’autres couples sans s’imaginer au moins furtivement à
leur place, ce qui ne veut pas dire qu’on soit prête à le faire.
A
propos de martinet, puisque le mot vient sous ma plume, je n’ai pu
que vous conter l’achat de la chose.. Or vous vous doutez bien que
ce n’est pas pour en faire un élément de décoration de notre
intérieur que mon époux m’a fait faire cet achat. Comme vous vous
seriez douté qu’il a tenu absolument à l’étrenner dès notre
retour à la maison. Je dois reconnaître qu’il n’a pas cherché
un vain prétexte ou inventé un motif de circonstances. Il s’est
contenté de me regarder avec de regard de loup qui me trouble
toujours autant en disant : « Tu t’en es bien tirée, ma
chérie, c’est un bel achat, nous allons l’essayer tout de
suite ». Je n’ai ni essayé de retarder ce que je savais
inéluctable, ni tenté de le faire changer d’avis, ni même voulu
argumenter sur l’absence de motif, sachant fort bien que mes
tentatives en auraient constitué un parfait. C’est donc sans
tergiverser que j’ai suivi mon maître et seigneur dans la chambre
conjugale. Et c’est de moi-même que j’ai posé la question :
-Comment
dois-je me mettre ?
A
laquelle il répondit sans hésiter, et avec cette pointe de
vulgarité qui elle aussi m’émeut parfois chez lui :
« A
poil et sur le lit. »
Il
m’était déjà arrivé de recevoir une fessée dans la tenue
d’Eve, mais c’était parce que j’étais déjà ainsi quand
l’envie prenait à Monsieur. Il lui arrive assez souvent de me
demander de me mettre ainsi toute nue, et j’avoue être assez fière
du plaisir visible – vous savez bien comment on mesure ces choses
chez nos époux – qu’il prend à me regarder ainsi avant de me
rendre hommage autrement qu’avec ses yeux. Mais c’était la
première fois qu’il me voulait ainsi pour me tanner la peau des
fesses. J’ai donc obtempéré et je n’ai pas voulu jouer les
ingénues plus longtemps en lui demandant comment il convenait de
m’installer sur le lit, la position à plat ventre étant à
l’évidence ce qu’il attendait de moi. Pas tout à fait cependant
puisque, avant d’entrer en action il me demanda – mais le verbe
« demander » est-il celui qui convient en la
circonstance ? – de « présenter mes fesses mieux que
cela » Je me suis donc retrouvée agenouillée, la tête dans
les mains, les coudes sur le lit, et le popotin en effet saillant et
provoquant. J’avais fermé les yeux, mais il n’était pas
nécessaire que je le vois pour savoir qu’il avait pris en main
l’objet dont nous venions de faire l’acquisition. Je me préparai
à en subir les morsures, en repensant à ce que vous m’en aviez
dit, ce qui contribuait à la fois à me terroriser et à souhaiter
qu’il passe à l’action sans plus tarder. Mais alors que
j’essayais en quelque sorte d’imaginer la douleur que ces langues
de cuir allaient faire naître sur ma peau tendre, alors que je
cherchais à anticiper la déchirure, c’est au contraire une sorte
de douce caresse qui est venue me chatouiller la peau des épaules
avant de descendre le long de mon dos. Bien loin de la brûlure à
laquelle je tentais de me préparer, c’était comme si des dizaines
de doigts effleuraient la peau de mon dos. Comme si des serpents de
douceur se lovaient sur mes épaules, puis se glissaient doucement,
lentement, sensuellement le long de ma colonne vertébrale. Je
sentais que tout mon dos se hérissait de chair de poule, de même
que mes bras alors même que la chevelure caressante ne les avait pas
touchés. D’un instrument de punition, mon mari avait fait un outil
de douceur, de plaisir, de bonheur. Les lanières frôlaient mon dos,
jusqu’aux reins, puis remontaient, infiniment lentement, Elles
roulaient sur ma nuque, s’égaraient de nouveau sur mes épaules,
s’immisçaient sous mes aisselles, se mêlaient à mes cheveux.
Puis elles reprenaient leur lent voyage entre mes omoplates,
déviaient sur mes flancs, sur mes hanches. Je ronronnais de plaisir,
j’écartais les bras pour que les langues de plaisir puissent me
caresser mieux encore. Puis, elles s’étalèrent sur mes fesses,
toujours aussi douces, toujours aussi caressantes, toujours aussi
délicates. Elles qui auraient dû les flageller, les frapper, les
cingler, voilà qu’au contraire elles les câlinaient, les
dorlotaient, les sublimaient. Inconsciemment je tendais les fesses
vers ces dispensatrices de douceur. Ce faisant mes deux hémisphères
s’écartaient, ouvrant largement la raie fessière, impudiquement.
Alors ces coquines caressantes s’y glissaient, s’y inséraient.
J’accentuais la position pour les écarter plus encore, pour que
les lanières pénètrent plus profondément. Elles allaient et
venaient dans la vallée profonde. Elles titillaient mon petit trou,
et je haletais de plaisir. Elles coulissaient sur toute la longueur
de ma raie, et je feulais de bonheur. Elles feignaient de s’approcher
de ma chatte que je sentais ouverte, ruisselante, mais au dernier
moment elles changeaient de direction, et je grondais de dépit.
Elles visitaient alors mes cuisses, leur intérieur si tendre, le pli
de mes genoux, mes chevilles, jusqu’à venir chatouiller
délicatement la plante des pieds. J’écartais les orteils pour
qu’elles s’y emmêlent. Et la pérégrination voluptueuse
reprenait. La caresse délicieuse remontait, centimètre après
centimètre. J’écartais les cuisses autant que ma position me le
permettait dans l’espoir qu’enfin elles viennent déposer leurs
baisers délicats sur mon sexe impatient. Doucement j’incitais mon
tendre tourmenteur à les laisser aller là où mon plaisir les
demandait tellement. « Oui…vas-y.. ;oui…s’il te
plaît..plus haut.. ; »Mais il me faisait encore languir,
encore espérer, encore supplier. La chevelure infernale reprenait
ses errements. Mes flancs, mes reins, mes fesses, mon dos, mes
cuisses…. Et soudain, l’explosion. Un arc électrique me traversa
le corps. Un cri rauque monta à mes lèvres. Mon corps se tendit
comme un arc. Les lanières étaient venues frotter sur ma chatte,
griffant délicatement mes lèvres et surtout titillant presque
violemment mon petit bouton. Un summum de plaisir, mieux qu’une
langue – et pourtant mon Dieu que j’aime cette caresse au nom
sentant le latin de cuisine – mieux qu’un sexe qui pénètre.
Mieux même que le plaisir que l’on se donne à soi-même. Mon
clitoris semblait être devenu énorme, monstrueux. Ma chatte
semblait vouloir avaler ces lanières diaboliques. Mon bouton
irradiait dans tout mon corps. Je jouissais comme jamais je n’avais
joui. Je hurlais presque : « ouiii ! vas-y !
fort ! plus fort ! » Alors, lancées à toute volée,
les lanières du martinet s’abattirent sur mes globes. Déchirement.
Douleur. Ou plaisir ? Ou les deux ? Ou au-delà ? Mes
cris étaient-ils de plaisir, de jouissance, ou de douleur ? Je
n’étais plus en mesure de distinguer les uns des autres. Mon
orgasme gigantesque se mêlait intiment avec une douleur dépassant
tout ce que les fessées les plus sévères m’avaient fait
connaître. Et tandis que les lanières continuaient à me lacérer
les fesses je continuais à crier mes « Oui…. Plus fort !! »
et je me suis abattue dans un sanglot tout en tremblant de plaisir.
Et quand mon bourreau d’amour, après avoir arrêté le ballet
infernal des lanières, saisit à pleines mains mes fesses
déchiquetées pour les écarter plus encore et y glisser sa queue,
quand celle-ci s’introduisit dans mon anus dilaté mais si
sensible, quand il m’a ainsi enculée, bourrée, emplie le cul de
sa bite turgescente, alors que la douleur de cette pénétration
brutale, violente, sauvage, est venue se superposer à celle qui me
déchirait les fesses qu’il malaxait tout en me baisant le petit
trou, c’est à vous que j’ai pensé, ma chère. Comment
pourrai-je jamais vous remercier de ce moment d’extase ?
Votre
Caroline, épuisée de douleur, et de plaisir, à jamais
reconnaissante que vous l’ayez amenée à ce nouveau continent du
plaisir.
Chapitre 12 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« Juliette »
Anne
Charlotte a reçu une lettre dans laquelle son amie d’enfance
Caroline, qui a pourtant découvert les vertus de la fessée
conjugale bien après elle, lui fait le récit brûlant de sa
découverte du martinet. Elle lui répond sans tarder, d’autant
qu’elle tient à l’entretenir de ce qu’elle a découvert
concernant Juliette …
Ma
belle, ma toute belle,
Je
pensais naïvement être votre initiatrice, voilà que je me retrouve
votre élève. Ou plutôt, si vous avez été un moment mon élève
en matière de découverte de cette zone grise entre le plaisir et la
souffrance, l’élève a dépassé la maîtresse. Vous imaginez vous
dans quel état m’a mise la lecture de votre si impudique
confession ? Moi qui pensais vous faire découvrir les secrets
de la correction au martinet, moi qui vous développais les arcanes
de cette souffrance troublante, voilà que je découvre que votre
tourmenteur a su faire de cet instrument de punition si cruel un
instrument de plaisir ! Vous avouerai-je que j’ai été
jalouse de vous, ma chérie ? Mesurez vous la chance qui est la
vôtre d’avoir un mari qui sache ainsi manier cet instrument ?
Je reconnais qu’en lisant votre témoignage, j’en ai eu les
larmes aux yeux. Ainsi il est des hommes, que dis-je des maris,
capables de porter leur épouse aussi loin dans le chemin du
plaisir ? Dieu sait que je n’ai pas à me plaindre de mon
époux, toujours attentif à chercher à donner à sa femme ce
qu’elle peut espérer de son homme. Dieu sait aussi combien je lui
suis reconnaissante de m’avoir fait découvrir que l’on pouvait à
la fois crier de douleur, avoir les fesses à vif, et atteindre un
degré de plaisir jusque là inconnu. Mais, à l’évidence, votre
mari est un expert en la matière. Oui, en un mot comme en mille, ma
chérie, je vous envie ! Et, mais je suis sûre que vous vous en
seriez doutée, je n’ai pas pu résister à chercher à tester les
capacités cachées de ce martinet que je pensais vous avoir fait
découvrir. Il faut dire que la chance était avec moi, lorsque j’ai
pris connaissance de votre lettre, j’étais seule pour la journée,
mon maître et seigneur ayant à faire à l’extérieur. A la
première lecture, et presque sans l’avoir vraiment voulu, ma main
s’était crispée sur mon pubis, d’abord au travers de ma robe,
puis directement dans la culotte. J’ai ainsi accompagné votre
récit de caresses intimes de plus en plus appuyées, jusqu’à me
retrouver avec deux doigts enfoncés dans mon intimité, et à jouir
à la minute où je lisais votre propre explosion sauvage quand,
enfin, les lanières venaient parachever le si délicieux prélude au
plaisir. Mais je n’étais pas satisfaite. Vos mots m’avaient
tant échauffé les sens qu’il m’en fallait plus. Alors, presque
hagarde, j’ai couru dans la chambre nuptiale, et j’ai été
chercher l’instrument. Mon mari le range dans un des tiroirs de son
meuble, juste caché par quelques revues innocentes au cas où la
femme de ménage l’ouvrirait. Il lui arrive de m’imposer d’aller
le chercher et de le lui présenter, bien à plat sur mes deux mains,
comme une offrande. Je dois alors baisser les yeux, et tendre les
mains avec dessus le martinet que je lui tends, comme si je lui
demandais de s’en servir. Mais là, pour la première fois,
j’ouvris ce tiroir hors de sa présence. J’avais bien le
sentiment de braver un interdit, un peu comme la pauvre épouse de
Barbe Bleue quand elle ouvre la porte interdite. Mais rien n’aurait
pu m’arrêter. J’avais un besoin physique de toucher ce manche un
peu rêche et ces lanières qui vous avaient fait tant jouir. En
vous écrivant ces mots, j’ai encore dans les narines, l’odeur si
caractéristique du bureau de mon mari. En ouvrant ce tiroir, c’est
celle du tabac pour la pipe mélangée à la fragrance du cuir qui
m’a sautée au visage. J’ai pris l’objet en main, comme s’il
s’agissait d’un trophée, d’une œuvre d’art, d’un
talisman. J’en caressai le bois du manche, un peu rugueux, de la
paume de la main. Puis j’ai porté la chevelure de cuir à mes
narines. J’ai eu une crispation au niveau de mon sexe, il m’a
semblé que ces lanières sentaient le sperme, la mouille, la
jouissance. J’y ai enfoncé mon nez comme je le fais dans les poils
pubiens de mon homme avant de le sucer. J’y retrouvai les mêmes
odeurs, chaudes, sensuelles, animales. Puis je me suis enfuie du
bureau, courant à travers la maison pour me réfugier dans ma
chambre. J’étais véritablement hors de moi-même. Sans même
l’avoir explicitement décidé, j’ai arraché mes vêtements plus
que je ne me suis déshabillée. En un tour de main j’étais nue,
toute nue, à poil. Et je tenais toujours le martinet entre mes
mains. Je l’ai serré contre ma poitrine, entre mes seins. Le bout
du manche à portée de ma bouche, les lanières pendant sur mon
ventre. Je me suis mise à sucer le petit renflement à l’extrémité
du manche, comme je l’aurais fait d’un gland. J’étais trop
excitée, mes jambes flageolaient. J’allais m’écrouler. Je suis
tombée à genoux sur le parquet, les cuisses écartées. Le sexe
offert, indécente, obscène. J’abordais le paradis. Les fines
bandes de cuir reposaient juste sur ma chatte entrouverte. Ce fut
comme un contact électrique. J’avais en même temps la vision de
votre corps parcouru par les mêmes bandes de cuir maniées par votre
mari. Comme il l’a fait pour vous, j’ai retardé le moment où
elles iraient tétaniser mon bouton. J’ai fait coulisser la
chevelure sur mes cuisses, sur mon ventre, sur mes hanches, sur mes
flancs. Je sentais physiquement les frissons qui accompagnaient les
pérégrinations de cet instrument diabolique. Vos mots dictaient
mes actes. J’étais vous. J’ai fait remonter les lanières
jusqu’à mes seins. Oh mon Dieu, quelle secousse quand elles sont
venues caresser mes tétons ardents ! J’ai joui une
première fois, rien que par le contact entre les pointes de mes
seins et ce cuir un peu âpre. Je me suis laissé tomber sur le dos,
arquée, les jambes repliées sous mes fesses, les cuisses
écartelées. Alors, lentement, j’ai fait redescendre les lanières.
Entre mes seins, sur mon ventre, jusqu’aux abords de mon minou. Je
prenais le temps, je retardais l’instant que pourtant je désirais
tant. J’ai fait tourner la chevelure autour de mon sexe. Les
langues de cuir se mêlaient à ma touffe,allaient musarder sur mes
cuisses, sur mes hanches. Puis, infiniment lentement, je les ai fait
se lover sur mes lèvres ouvertes. Se glisser dans la fente béante.
Entrer en moi. Caresser mon bouton qui me semblait être devenu
énorme. Je ne pouvais plus ralentir, contrôler, attendre. J’ai
fait ressortir les lanières, puis les ai fait retourner une nouvelle
fois sur ce sexe béant, gourmand, affamé. Un cri. Une explosion. Le
paradis. Encore. Plus vite. Plus fort. Les langues de cuir fauve
entrent et sortent de ma chatte de plus en plus vite. Je me cambre au
maximum. Mes fesses se soulèvent, mon derrière est maintenant à
quelques centimètre du sol. Dans cette position les lanières du
martinet se glissent jusqu’aux abords de mon petit trou. Je sens
la divine caresse sur mon anus. Je serre un peu les fesses, pour
mieux sentir le glissement. Du bas de ma colonne vertébrale, tout le
long de la raie des fesses, dans le petit trou, puis tout le long de
me fente, jusqu’au clitoris. C’était divin, tout simplement
divin. Alors j’ai accéléré la cadence. Lançant les lanières
chaque fois un peu plus vite, un peu plus fort. Ce n’était plus la
caresse, c’était des flagellations. Oui, ma chérie, je me
fouettais la chatte. Cet endroit de toutes les douceurs, ce nid de
tendresse, cet écrin de délicatesse, voilà que je le flagellais à
grands coups. Je m’appliquais le martinet sur les fesses tendues
bien sûr, mais surtout en visant la partie la plus sensible de
moi-même. Ma chatte, mon trou du cul. Faut-il appeler douleur cette
brûlure au-delà de tout ? Non. Jouissance ultime. Explosion de
bonheur. Déchirure suprême. Je sentais mon sexe bailler, s’ouvrir
et se fermer convulsivement, tenter de se protéger, et en même
temps s’écarteler pour être mieux cinglé. C’était comme si
mon corps était ouvert en son milieu. Je ne peux vous dire combien
d’orgasmes m’ont submergée. J’ai eu le sentiment d’une
tornade de jouissance.. Je sais que j’ai crié, hurlé. Tout mon
corps était tétanisé. J’abattais les lanières à toute volée,
ravageant ma chatte, meurtrissant les chairs. C’était comme si mon
cul était pénétré par un fer rouge. Insupportable. Mais tellement
bon ! Quand, enfin, j’ai ramené la chevelure diabolique sur
mon visage, elle était poisseuse de ma liqueur, odorante, chaude,
dégoulinante. La déchirure de mon intimité était si douloureuse
que je me suis recroquevillée, les genoux au menton. Et là, roulée
en boule, je sentais la boule de feu du plaisir reprendre son
cheminement en moi. Il fallait que je jouisse encore, je devais
encore jouir. J’ai approché le manche du martinet de ma chatte
ruisselante. Il s’y est enfoncé comme dans une motte de beurre.
Cette tige de bois dur est venue ravager un sexe endolori, ultra
sensible, mis au vif. Une faux me sciait le sexe, m’ouvrait le
ventre, me déchirait les entrailles. Et pourtant je la poussais,
plus fort, plus loin. Et la déchirure fut encore plus violente quand
j’ai fait sortir le manche gluant. Je l’ai porté à l’orée de
mon cul. Juste au bord du trou. Comme mon mari le fait quand il se
prépare à m’enculer et qu’il veut que je sente son dard
congestionné et énorme sur ma rondelle avant de la forcer. Alors,
de toutes mes forces, j’ai fait pénétrer le manche au fond de mon
cul. Je me suis écroulée, au bord de l’évanouissement, à plat
ventre, le corps secoué de soubresauts. Je sais que le martinet
était resté planté au fond de moi. Je le sentais dans mon
fondement. Et je jouissais, encore et encore …Et j’ai crié votre
nom, ma chérie. Vous m’aviez fait jouir. Vous, mon amie de
toujours. Vous, ma sœur en jouissance. Comment pourrai-je jamais
vous remercier de cette découverte ? Deux jours après j’ai
encore le sexe et le cul irrités, sensibles, ravagés. Je suis
heureuse que mon mari ne revienne que dans cinq jours, je n’aurais
pas pu lui cacher l’état de son terrain de jeu. Je ne sais surtout
pas si j’aurais supporté qu’il me fasse l’amour. Il n’aurait
pas pu ne pas voir les marques de la flagellation sur mes fesses et à
l’intérieur de mes cuisses. Aurais-je supporté la moindre fessée
sans m’évanouir de douleur ? Je ne sais pas. Mais je sais
qu’il suffit que j’effleure ma chatte ou ma raie pour repartir,
immédiatement, dans un orgasme qui explose au fond de moi. Et pour
penser à vous.
Vous
vous en douteriez, même si je ne vous l’avouais pas, ma chérie,
écrire ces lignes a entraîné les conséquences que vous imaginez
sur mes sens. Je sens que mon intimité s’est couverte de rosée,
comme je sens les pointes de mes seins réclamer leur dû de
caresses. J’ai résisté jusqu’à la dernière ligne de ce
courrier que je vous devais en remerciement de ces moments d’extase.
Mais vous me savez faible. Je vais donc me laisser aller une fois
encore à la dépravation. Une fois encore à cause de vous !
Mais peut-être y-a-t-il une justice immanente ? Et peut-être
serez vous prochainement punie de m’avoir ainsi poussée sur le
chemin du vice ? C’est en tout cas tout le mal – et tout le
bien – que je vous souhaite. Certaine que, la prochaine fois que
vos fesses seront flagellées, vous penserez que c’est, aussi, pour
vous punir – ou pour vous remercier – d’avoir poussé votre
tendre amie à de telles extrémités.
Je
vous embrasse aussi fort que je me donne le plaisir que je vous
souhaite.
Votre
reconnaissante
A.C.
PS
Je reprends la plume après cet intermède ma foi bien agréable, en
m’apercevant qu’emportée par mon récit, j’ai oublié de vous
dire que, depuis ma dernière lettre, j’ai rencontré cette fameuse
Juliette dont mon amie m’a rapporté les propos. Il est trop tard
pour que je vous en fasse récit aujourd’hui, cela sera donc pour
la prochaine fois…
Chapitre 13 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De
V**
« Encore des secrets révélés »
Alors qu’elle lit la lettre
par laquelle son amie, Mme De V** lui raconte comment elle s’est
donné du plaisir avec un martinet, Caroline se laisse aller à
exposer ses secrets intimes à Anne Charlotte.
Ma
chère amie,
Je
finis à l’instant de lire votre dernière lettre, et il me faut
vous répondre sur deux points sans tarder. Oui, comme vous
l’espériez et me le souhaitiez, le martinet a repris du service.
Et à ce rythme je crains même qu’il ne durera pas autant que les
contributions comme dit mon cher – et en l’occurrence pas si
tendre – mari. Mais comme ce vénérable instrument a été utilisé
avant que je ne lise votre confession ardente, je n’ai pas pu en
atténuer les morsures en pensant à la belle image de mon amie se
donnant à elle-même du plaisir avec le même instrument qui me tire
les larmes. Ce sera donc pour la prochaine fois, puisque prochaine
fois il y aura. Aucun doute là-dessus, mon mari ayant appris très
vite, vous allez le voir, et visiblement il a pris goût à la chose.
Et oui aussi, la lecture de vos épîtres a le même effet sur mes
sens que les miennes sur les vôtres. Et pour être sûre de pouvoir
vous écrire sans que ma main ne tremble, j’ai fait le choix de
procéder d’abord aux soins que mon corps réclamait avant d’en
venir aux choses de l’esprit. Ou, si vous préférez un langage
plus direct et moins littéraire, je me suis branlée d’importance
avant de prendre la plume. « Prendre son pied, prendre la
plume » le même verbe, et pourtant ….
Comme
j’étais encore en tenue de nuit quand j’ai découvert la petite
enveloppe mauve dans mon courrier, je n’ai pas eu comme vous à
glisser la main dans ma culotte pour accompagner la lecture, puisque
de culotte il n’y en avait pas ! J’ai donc accompagné la
lecture de vos mots – et quels mots – d’une douce et prudente
caresse d’un abricot encore chaud de la nuit, et encore un peu
marqué par la visite de la virilité de mon époux la veille au
soir. Et comme je n’avais pas encore procédé à ma toilette,
c’est un minou encore un peu irrité mais aussi encore moite qui a
reçu la douce caresse de la pulpe de mes doigt. Et dés que j’ai
eu relevé ma nuisette pour faciliter l’accès à l’endroit
convoité, la fragrance qui m’est montée au nez aurait suffit à
me rappeler la visite vespérale de mon époux si je l’avais
oubliée. Je dois avouer que les lendemains de ces visites maritales,
il me plaît assez de retarder le moment où l’eau et le savon
viendront faire disparaître cette odeur chaude et si particulière
de mon intimité quand s’y ajoute cette touche musquée qu’y
apporte la liqueur déposée dans le vase par l’Homme. Avez-vous
remarqué vous aussi ce parfum à nul autre pareil, ma chère ?
Pour moi, c’est un peu « l’odeur de l’amour » Il me
semble qu’il y à là une réminiscence de celle de la paille
chaude, pour ne pas dire, plus vulgairement, de l’étable. Il
m’arrive d’y porter le doigt pour le plaisir de humer plus
directement ce mélange de mes senteurs intimes avec celles qui
proviennent de mon cher mari. J’aime aussi goûter ce nectar du
bout de la langue, y retrouvant probablement un peu le même plaisir
trouble sinon ambiguë que celui que mon amant éprouve quand il
m’embrasse à pleine bouche, et à pleine langue, après qu’il
ait joui dans ma bouche. Même si, en épouse obéissante et pour
tout dire amatrice, je m’efforce d’avaler ce cadeau, je sais
qu’il reste dans ma bouche le goût du sperme, et que mon mari
retrouve ainsi dans sa propre bouche la saveur de ce qu’il a fait
gicler dans la mienne. Pour en finir sur ce point (mais je m’égare,
vous savez à quel point je suis bavarde) il m’est arrivé, quand
mon mari m’a fait quelques cajoleries « aux heures
ouvrables » d’éviter absolument de passer par la salle de
bain avant de sortir. Je peux ainsi, à l’occasion, retrouver
discrètement cette senteur de serre chaude. Je peux aussi sentir la
moiteur du miel en moi. Et le jour où mon mari, particulièrement en
forme et amoureux, m’a fait l’amour en rentrant d’une soirée à
laquelle je m’étais rendue sans me laver alors qu’il m’avait
renversée sur un fauteuil juste avant de partir, j’ai eu
brièvement le sentiment d’être une fille perdue, une catin, qui
se fait prendre alors que la jouissance du client précédent est
encore en elle.
Mais,
vous vous en douteriez, je ne me suis pas contentée de l’olfactif
ou même du gustatif. La lecture de vos exploits solitaires imposait
que j’en passe par le sens du toucher. Encore l’ai-je fait
d’abord avec précaution et mesure, à la fois pour pouvoir rester
en éveil à ma lecture et pour ménager un terrain quelque peu
sensible. Il faut dire que la veille au soir, celui qui règne sur
cette partie de mon individu s’était quelque peu conduit en
hussard. Peut-être est ce parce que nous n’avions pas connu de
moments d’intimité depuis cinq ou six jours, peut-être avait-il
abusé de nourritures échauffantes, peut-être étais-je
particulièrement désirable ce soir là. En tout cas dès les
premières manœuvres d’approche de sa part, j’ai pu constater,
de visu d’abord puis de manière plus manuelle, que sa virilité
était particulièrement flamboyante. Avant même que je n’y ai
posé ni main ni bouche, j’étais confrontée à une queue noueuse,
violacée, turgescente et d’où un gland rouge vif semblait
impatient de surgir. M’autoriseriez-vous, ma chère, sans en rien
« faire l’article » à vous avouer combien je trouve
cette queue émouvante quand elle est ainsi bandée, dressée, fière
et conquérante ? Vous le savez, je n’ai pas véritablement
d’éléments de comparaison pour juger de la qualité de l’organe
de mon homme. Ce que j’en ai lu ici ou là me permet seulement de
savoir que du point de vue strictement quantitatif, elle est plutôt
dans la catégorie des grandes tailles. Je soupçonne du reste mon
mari d’en être très conscient et assez fier, quand il se tient
debout, les mains aux hanches, le corps un peu penché en arrière,
pour faire mieux sortir ce bâton noueux qui lui monte jusqu’à
hauteur du nombril et dont la verticalité permet de découvrir la
majesté. Surmontée de son gland arrondi, souvent déjà à demi
découvert quand il me la présente, elle est parcourue au dos par un
bourrelet violet qui descend jusqu’aux couilles. Tandis que l’autre
face laisse voir une grosse veine bleuâtre et tout un réseau de
minuscules veines dessinant comme une carte de géographie à la
surface de la peau brune. En dessous le sac est gonflé comme une
bourse de riche de deux belles prunes, celle de gauche s’épanouissant
plus que celle de droite. Le tout sur un fond de buisson de poils
noirs et frisés du plus bel effet. Une belle bite, pour parler bref.
Et même une grosse bite. Il m’est arrivé de lire que certaines
femmes, peut-être pour rassurer leurs maris peu dotés, affirment
que « la taille ne fait rien à l’affaire ». Il m’est
arrivé d’entendre des galéjades d’hommes entre eux affirmant
avec humour, qu’il vaut mieux « une petite courageuse qu’une
grande fainéante » Peut-être. Mais je serais pour ma part
plutôt encline à croire ces femmes qui avouent leur bonheur de se
sentir « remplies » au moment fatidique. En tout cas, et
avec toujours le manque d’expérience permettant de comparer, il me
semble que je n’aurais pas les mêmes sensations si la chose qui me
pénètre était de plus petite dimension. Mais, comme le disaient
nos maîtres quand nous étions écolières, « la perfection
n’est pas de ce monde » ou, plus prosaïquement, « toute
médaille à son revers ». En l’occurrence, quand Monsieur
tient à ce que ma bouche soit le havre où s’épanouira cette
tige turgescente, il arrive que son diamètre me cause de véritables
crampes à la mâchoire. Et comme si j’interromps mon service alors
que son bénéficiaire en attend encore du bonheur se sont mes fesses
qui paieront pour cette insolence, il me faut parfois choisir entre
la souffrance au derrière et la douleur à la mâchoire. Et que dire
quand, emporté par l’enthousiasme qui me ravit, mon homme pousse à
la fois son avantage et sa bite dans ma bouche, si ce n’est que je
suis à la limite de l’étouffement ? Mais, hier soir, ce
n’est pas à mon orifice buccal qu’en voulait mon époux. A vrai
dire il avait visiblement envie de la chose la plus simple, mais la
plus immédiate. Autrement dit, je n’ai même pas eu le temps
d’entamer quelque préliminaire que ce soit, pas même d’humecter
la chose de ma salive pour faciliter l’introduction qui devait
suivre, que déjà il me voulait retournée et offerte, et qu’il
profitait du cadeau. Et c’est donc un vase encore sec, sans la
moindre préparation, qui dut supporter l’intromission directe et
brutale d’une tige dure et qui m’a paru encore plus volumineuse
qu’à l’ordinaire. D’un geste il m’avait placée comme il
l’entendait : agenouillée sur le lit, les fesses bien hautes,
l’orifice bien présenté au pieu qui allait le pénétrer. Tout
juste mon cher époux a-t-il eu le temps de me gratifier d’un
laudatif « Ah ! j’aime ton cul comme ça tu sais ? »
qu’il m’avait déjà saisie aux hanches et qu’une barre à mine
fourrageait mon intimité, se frayait un passage de force, et venait
buter tout au fond. J’en ai eu le souffle coupé, mais avant que je
n’aie pu lui faire savoir que son entrée me semblait un peu trop
violente que déjà le soc s’était reculé… pour mieux sauter si
je puis dire. Je ne sais s’il me faut choisir l’allégorie du
laboureur faisant pénétrer toujours plus profond sa charrue dans le
sillon, ou celle du bûcheron accompagnant de grands « han »
ses coups de cognée, en l’occurrence de reins. Mais j’avais le
sentiment d’être plus dans un jeu de foire ou dans un tonneau au
milieu d’un océan déchaîné que dans un lit. Bien entendu, avec
une telle fougue, le canon ne tarda pas à envoyer son boulet, et un
grand cri de jouissance suivi d’un profond soupir de contentement
me fit savoir que mon seigneur et maître avait atteint le plaisir.
Quand à moi, il n’en était hélas rien. La chose s’était faite
trop vite pour que j’en ressentisse les bienfaits. Pas contre je ne
puis pas dire qu’elle ait été sans sensation. En effet, et cela
explique pourquoi je dois prendre aujourd’hui des précautions
avant de me laisser aller aux plaisirs solitaires, les coups de
boutoir du mandrin marital ont au sens propre du terme commotionné
mon abricot. Un peu comme si on l’avait visité avec un manche à
balai. Je n’ai pas eu l’outrecuidance et la grossièreté de m’en
plaindre. Mais mon mari a assez de délicatesse, même si en la
matière il n’en avait pas fait la preuve, pour comprendre que sa
précipitation même m’avait privée de la part à laquelle j’avais
droit. Il ne s’en est pas excusé, cela aurait été inconvenant.
Il s’est contenté de murmurer, et cela m’a fait fondre « tu
n’as qu’à ne pas avoir un cul aussi affolant, ma chérie »
Et pour me prouver à quel point c’était vrai, et ayant retrouvé
sa vigueur avec une rapidité que je ne m’explique pas encore, il
entreprit sans attendre de visiter avec à peine plus de précaution
le second orifice que ma position, que je n’avais pas quittée,
mettait à sa disposition. Tout juste eut-il la patience d’attendre
que je détende les défenses de ce second trou, laissant sa queue
juste posée sur la rondelle, sans la forcer. Et comme il a eu la
bonne idée de porter le doigt sur mon petit bouton, je ne tardai pas
à m’ouvrir et à laisser son sexe prendre position dans mes
arrières comme il l’avait fait dans mon devant. Fort heureusement,
le second assaut fit naître cette explosion que nous attendons dans
ces circonstances. Si l’étui était plus étroit encore – la
nature est ainsi faite – il était aussi plus préparé à ce qui
allait lui arriver, et paradoxalement j’ai eu moins le sentiment
d’un passage forcé lors de la pénétration dans ce couloir étroit
que lors de la première visite. Ou peut-être est-ce aussi la
sensation d’un conduit que l’on force qui participa à l’arrivée
de la vague de bonheur ? Peut-être aussi la force de la caresse
des doigts sur mon clitoris n’y a-t-elle pas été pour rien. Mais
elle a eu aussi comme conséquence de me ravager une seconde fois la
foufoune. Sensation agréable cette fois, certes, mais qui laissa
quand même mon bonbon irrité et à vif. Ceci pour vous expliquer
que j’ai fait le choix d’effleurements ce matin plutôt que de
pénétration. Il n’en reste pas moins qu’ils furent fort
agréables, et m’amenèrent à un honnête plaisir. Je ne vous en
dirais pas plus, d’abord parce que j’ai déjà été bien trop
longue et ensuite parce que je ne vous dirais plus rien … tant que
vous ne m’aurai pas gratifiée d’une longue lettre pour me dire
tout ce que vous savez sur cette Juliette qui me semble ne pas
manquer d’intérêt. Pour ma part je vous narrerai la prochaine
fois comment mon cher mari a repris la main sur le martinet… mais
cette fois en l’utilisant dans sa fonction première, celle de
punir plus que de faire jouir…
A
bientôt donc ma douce
Votre
Caro
Chapitre 14 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« Juliette, suite »
En
répétant à son amie Caroline ce que son autre amie, Lucie, lui a
raconté de la fessée qu’elle a reçue en compagnie d’une autre
femme lors d’une soirée, Anne Charlotte a fait aussi allusion à
Juliette de F* qui avait d’elle-même pris l’initiative de
convier les deux femmes précédemment punies et leurs époux chez
elle pour qu’elle la reçoive à son tour. Dans une précédente
lettre (cf Correspondance n° 12) elle a indiqué à Caroline qu’elle
avait elle-même rencontré Juliette.
Ma
jolie,
Je
sais, je suis coupable d’avoir fait naître la curiosité chez vous
sans la satisfaire tout de suite. La prochaine fois que mon mari me
tannera le cuir des fesses, je vous dédierai la punition, je la
recevrai en paiement de ma faute, c’est promis. Mais, franchement,
ma précédente lettre était déjà fort longue, et il ne faut
abuser de rien. Comme je vous l’écrivais alors, ce n’est plus à
travers les confidences de Lucie que je découvre la fameuse Juliette
de F* mais bel et bien en direct. Je ne vais pas vous lasser avec le
récit des circonstances dans lesquelles nous nous sommes
rencontrées, il vous suffit de savoir qu’elle savait fort bien, en
me recevant, qui j’étais, et ce que je savais d’elle et de notre
amie commune. Du reste elle a mis les choses au point dès le début
de notre entrevue :
Juliette :
Ainsi, madame, vous êtes amie avec cette charmante et tellement
ingénue Lucie ?
A.C. :
Mais oui, j’ai ce plaisir, et je trouve que l’adjectif charmante
lui va vraiment comme un gant.
Juliette :
Et celui d’ingénue ?
A.C. :
Ingénue, je ne saurais dire. Peut-être naïve ? En tout cas
d’un naturel et d’une franchise vraiment attendrissante.
Juliette :
Ah certainement ! Je ne pense pas que sa naïveté soit feinte.
Elle se raconte sans fard, sans rien cacher.
A.C. :
Mais elle le fait avec un tel naturel qu’il n’y a rien de gênant
à cela me semble-t-il.
Juliette :
Certainement. Même si parfois elle a quelque peu tendance à
dévoiler aussi l’intimité de ses amies …
A.C. :
Vous voulez dire que …
Juliette :
Oh ne vous sentez pas mal à l’aise madame, il n’y a pas de quoi
fouetter un chat …si j’ose dire (rire franc)
A.C. :
le terme est en effet tout à fait celui qui convient !
Juliette :
Je vous avoue que j’ai essayé de dire à notre charmante Lucie
qu’elle devrait être parfois plus discrète. Mais, à vrai dire,
je ne suis pas vraiment fâchée qu’elle vous ait dévoilé ainsi
les petites habitudes de notre couple. Dés lors que j’ai cru
comprendre que ce sont aussi les vôtres.
A.C.
(hésitante) Euh.. enfin …Je veux dire …Lucie vous a dit ….
Juliette
(souriante) Eh oui ma chère. Elle n’a pas été plus discrète
pour vous que pour moi ! Comme vous le disiez, c’est tout son
charme. Mais ne vous alarmez pas, je ne suis pas, moi, du genre à
répéter les choses à tout va. N’ayez crainte, votre petit
secret, si secret il y a, restera entre nous… Je veux dire entre
vous, moi …et Lucie !
A.C. :
Un secret … je ne sais pas… Il est vrai qu’il n’est pas
habituel de parler de ces choses, mais notre ingénue le fait avec un
tel naturel que je n’ai pas cru devoir entendre ses confidences si
troublantes sans m’ouvrir à elle avec la même franchise.
Juliette :
C’est bien ce que j’avais compris. Et finalement, vous avez réagi
comme moi, en considérant qu’il vous fallait en quelque sorte être
aussi transparente à l’égard de notre jeune amie qu’elle
l’avait été avec vous.
A.C.
Eh bien oui, je pense qu’en effet je me suis sentie en quelque
sorte obligée de ne rien lui cacher, dés lors qu’elle-même …
Juliette :
Je vous comprends d’autant mieux que j’ai fait de même … sauf
que pour moi cela ne s’est pas limité à des mots !
A.C.
Comment …ah oui, excusez moi, je comprends. Vous voulez dire que
vous vous êtes sentie en quelque sorte obligée de subir ce qu’elle
avait enduré?
Juliette :
Obligée, je ne dirais pas cela. Après tout ni moi ni mon mari
n’étions pour rien dans le fait que la jolie Lucie soit déculottée
par son époux, même si l’un et l’autre avions apprécié le
spectacle de son joli postérieur rougi par la dextre maritale. Et ce
n’est pas non plus de notre fait si notre hôte avait en quelque
sorte proposé à son épouse d’y passer elle aussi.
A.C.
Si j’en crois ce que m’a raconté notre amie ce sont même les
mots d’Éliane qui vous ont amenée à ..
Juliette :
Oui, c’est vrai. J’ai trouvé Éliane très digne. Je sais
qu’elle n’avait jamais été fessée autrement que dans la
stricte intimité de leur couple. D’ailleurs, comme vous le dites,
son mari ne lui a pas vraiment imposé d’être punie devant nous,
il lui a suggéré. Et sa femme s’est alors levée, un peu pâle,
et a dit, en regardant notre petite Lucie qui reniflait encore un peu
que c’était pour elle qu’elle acceptait, en ajoutant ces mots
qui, en effet m’ont touchée : « il y a de la grandeur à
être fessée par l’homme qu’on aime »
A.C.
Et vous avez pensé alors vous aussi « passer à la casserole »
sur le champ ?
Juliette :
Non, pas vraiment. Je savais bien sûr que la vision de ces deux
derrières fessés n’avait pas pu laisser mon mari insensible.
J’avais bien compris qu’il avait déjà fantasmé sur l’idée
de me la flanquer en public, cela m’était d’ailleurs presque
déjà arrivé, mais je savais aussi que jamais il ne m’aurait mise
en situation ni d’accepter contrainte et forcée, ni de le
ridiculiser en étant la seule à refuser.
A.C.
Cela vous était « presque » arrivé dites – vous ?
Juliette :
Oui, je sais, on ne peut pas être « presque » fessée en
public … on l’est ou on ne l’est pas ! Mais je veux dire
par là qu’à plusieurs reprises mon cher mari avait décidé de me
claquer les fesses dans des circonstances où d’autres pouvaient
sinon voir tout au moins entendre …
A.C.
Ah mon dieu mais que tout ces hommes se ressemblent !
Juliette :
Comment cela ?
A.C. :
Eh bien …le mien aussi a eu bien souvent la main qui le démangeait
quand, « comme par hasard » il y avait d’autres
oreilles pour entendre le bruit si caractéristique …
Juliette :
Vraiment, cela vous est arrivé aussi ?
A.C. :
Oh oui … pour ma plus grande honte parfois, et oserai-je dire aussi
pour mon plus grand trouble ? Il nous arrive, mon époux et moi,
de voyager et de loger à l’hôtel, où parfois les cloisons entre
les chambres sont tout sauf épaisses. Et j’ai tout lieu de penser
qu’il est arrivé à plusieurs reprises que les occupants des
chambres voisines n’aient rien ignoré de ce que la dame de la
chambre d’à côté subissait. Certes, je m’efforçais de rester
aussi stoïque que possible et de ne laisser échapper ni cri ni
râle, mais les rafales de la paume maritale sur la peau de mon
revers ne pouvaient pas ne pas être entendues du voisinage.
Juliette
(souriant) : Eh bien en effet, ma chère, nos maris ont
visiblement des habitudes communes, et nous des hontes, mais, je
confirme, des troubles, communs ! Pour tout vous dire, c’est
d’ailleurs parce que, lors d’un séjour à Paris, je protestais
du bruit occasionné par une séance un peu rude que mon cher mari me
laissa le choix, continuer ainsi à informer le voisinage de mon
infortune ou faire, selon ses mots « moins de bruit » en
remplaçant sa main par ce qu’il avait sous elle…
A.C. : « Sous
elle » … ?
Juliette :
En l’occurrence la ceinture de cuir fauve qui retenait son
pantalon !
A.C.
Et vous avez donc, de vous même, choisi d’être flagellée ?
Juliette :
Eh oui …A l’époque il me semblait moins cruel d’avoir le
fondement meurtri à coup de ceinture que d’entendre, dans le
silence de cet après-midi si calme, le bruit des claques résonner
dans les couloirs déserts. Il faut dire qu’alors, je n’avais pas
l’expérience de ce qu’une lanière de cuir peut faire sur la
peau tendre de notre fondement !
A.C.
Pour ma part, mon mari n’a jamais utilisé ce genre d’instrument
… mais il a très vite exigé que nous fassions l’acquisition de
l’instrument que mes fesses avaient connus dans mon enfance …
Juliette :
Ah … votre mari est donc adepte du martinet enfantin ?
A.C.
Eh oui … vous avez dû, vous aussi en subir les morsures ?
Juliette :
Non, jamais. Il faut vous dire que, jusqu’à mon mariage, jamais
mes fesses n’avaient été fustigées. Cela a d’ailleurs bien
fait rire mon époux quand il a appris que, enfant, je n’avais
jamais été fessée. Et il me semble qu’il s’est donné la
mission de rattraper le temps perdu !
A.C. :
Et donc il vous a fait découvrir la meurtrissure de la ceinture dans
cet hôtel ?
Juliette :
Tout à fait. Il me semble que c’était hier ! Quand je lui ai
demandé d’arrêter parce que j’avais trop honte du bruit il m’a
mis le marché en main : « tu sais bien que je
n’arrêterais pas en cours de route. Mais si tu me le demandes, je
veux bien remplacer ma main par ma ceinture, mais je te préviens,
elle sera plus silencieuse, mais je ne suis pas sûr que tu ne le
regrettes pas » Et il m’a donc fallu lui demander
« explicitement » selon ses termes. Et pour que je
choisisse « en connaissance de cause » il m’a précisé
que si je faisais ce choix, et comme j’étais « novice »
ce serait « une douzaine »
A.C. :
Il voulait dire douze coups de ceinture ?
Juliette :
Exactement. J’ai donc dû, toute honte bue, lui demander à voix
haute « une douzaine sur les fesses, s’il vous plaît,
monsieur » J’ai alors dû me relever, me mettre nue alors que
jusque là il n’avait fait que relever ma robe et baisser ma
culotte, et me tenir debout, juste les mains appuyées sur le rebord
de la fenêtre. Je me souviens que je voyais la Sacré Cœur
par-dessus les toits de Paris pendant que les douze coups me
lacéraient le derrière.
A.C. :
Mais au moins êtes vous parvenue à ne pas crier ?
Juliette :
Oui, mais à quel prix ! Je me suis mordu les lèvres au sang,
mais en effet pas un bruit ne m’a échappé. A tel point qu’après
mon mari, devenu tendre, m’a félicitée en ajoutant « Désormais
j’épargnerai mes mains, ma chérie … » Et depuis il est en
effet très rare qu’il me punisse autrement que par cette fameuse
ceinture qu’il a appelée par jeu, et je ne sais pourquoi « la
Simone »
A.C. :
(en riant) Encore un point commun, le mien appelle le martinet
« Marcel » !
Juliette
(riant elle aussi) Et « Marcel » vous accompagne donc
dans vos déplacements ?
A.C. :
Oui, bien souvent ! Mais cela n’empêche pas mon mari de
préférer parfois la traditionnelle fessée manuelle et bruyante.
Surtout quand il pense – et moi avec – que des voisins ou le
personnel de l’hôtel peuvent entendre.
Juliette :
Et vous pensez que c’est parfois le cas ?
A.C. :
Hélas oui ! J’en suis même sûre ! Une fois, à peine
ma fessée terminée, nous avons même entendu, sans aucun doute
possible, qu’une autre fessée était administrée dans la chambre
voisine !
Juliette :
Vraiment ?
A.C. :
Tout à fait ! Alors que mon mari était devenu tendre et que
nous en étions à des jeux un peu moins douloureux, et même
franchement agréables, nous avons entendu la pétarade tout à fait
caractéristique d’une fessée crépitante. Laquelle a du reste
donné à mon mari une nouvelle vigueur !
Juliette :
Et vous avez pu savoir qui en était la victime ?
A.C. :
Tout à fait ! Le jour de notre départ, j’ai descendu
l’escalier avec une dame, plutôt bon chic bon genre, qui au moment
où je la saluais en ajoutant « peut-être à une autre
fois ? » puisque nous fréquentons régulièrement cet
hôtel quand nous séjournons à Paris, a répliqué avec un charmant
sourire : « j’espère bien que non, votre mari donne
trop d’idée au mien ! » Et comme, sur le moment, je ne
comprenais pas ce qu’elle voulait dire, elle a ajouté en tapotant
sans équivoque son derrière « j’ai encore du mal à
m’asseoir, pas vous ? »
Juliette :
Cela a dû être un moment de complicité rare !
A.C. :
Certainement ! Et curieusement, j’ai trouvé moins pénible le
fait de savoir que cette dame connaissait mon infortune que de
devoir, comme c’est généralement le cas, affronter les regards
lors du repas du soir ou lors du petit-déjeuner sans savoir qui « a
entendu »
Juliette :
Je vous comprends tout à fait. Mais en même temps, je dois avouer
qu’il est extrêmement troublant dans ces circonstances, de voir
les autres convives et de se demander, en effet, « qui ».
Et puis, soyons franches ma chère, au fond, si nous nous laissons
ainsi traiter, ne croyez vous pas que, « quelque part »
c’est parce que nous trouvons un certain plaisir à cette idée que
d’autres partagent ces moments ?
A.C. :
Vous voulez dire qu’au fond de nous nous souhaiterions être …
vues dans ces moments là ?
Juliette :
Peut-être pas explicitement. Mais si je veux être honnête avec
moi-même, je suis bien obligée de reconnaître que, bien avant
cette fameuse soirée chez Éliane, je savais en quelque sorte que je
serais un jour confrontée à la même situation.
A.C. :
Vous le souhaitiez ?
Juliette :
Non, … encore que, c’est peut-être plus compliqué que cela …
En tout cas, quand j’ai vu notre chère Lucie ainsi fessée, puis
quand j’ai compris que mon amie Éliane faisait le choix de l’être
elle aussi, j’ai su, immédiatement, qu’il me faudrait en faire
de même.
A.C. :
Et pourtant vous n’avez pas suivi l’exemple d’Éliane en
revendiquant de l’être sur le champ.
Juliette :
Non, en effet. Mais peut-être est-ce surtout parce que mon mari n’en
a pas pris l’initiative. Je ne me voyais quand même pas le lui
demander !
A.C. :
Mais en glissant que « vous ne seriez pas en reste » vous
vous y engagiez pourtant de manière presque explicite.
Juliette :
C’est vrai. D’ailleurs ni mes deux amies ni mon mari ne s’y
sont trompés. Même si il a fait semblant de ne pas avoir compris.
J’ai donc dû lui dire clairement que j’étais prête, moi aussi,
à me montrer obéissante. Je dois dire qu’il a eu l’élégance
de ne pas faire mine de se faire prier. Nous avons donc décidé,
presque tout de suite, d’organiser ce repas chez nous. Je pense que
notre amie commune vous a expliqué que nous avions prévu,
peut-être en référence à ce que nous avions vécu chez Éliane,
que je franchirais le pas en fin de repas. Eh bien je peux vous dire
aussi que quand elle a en quelque sorte proposé à mon mari de
procéder à la chose dés l’apéritif, j’ai été presque
soulagée. Peut-être en quelque sorte l’attente était-elle plus
difficile à affronter que la chose elle- même.
A.C. :
J’imagine cependant que ces instants ont dû être difficiles à
vivre.
Juliette :
A vrai dire, dès l’instant où j’ai su que les dés étaient
jetés tout c’est passé comme si d’une certaine manière j’étais
moi-même spectatrice de ce qui arrivait. En tout cas, je peux vous
jurer que je n’ai pas vraiment eu honte. Pourtant, croyez moi si
vous voulez, je suis plutôt prude de nature. Et jamais je n’ai
imaginé un instant pratiquer le naturisme qui est parait-il à la
mode chez nos voisins d’outre Rhin. Mais là, il ne s’agissait
pas de me montrer nue, comprenez vous ? Il s’agissait d’être
fessée, et pour cela, eh bien il faut être cul nu, voilà tout !
A.C.
(en riant) Je ne suis pas sûre de voir la différence ….
Juliette (plantant
son regard gris dans les yeux d’Anne – Charlotte) : Je suis
sûre que vous verrez très bien quand cela vous arrivera, ma chère.
Voilà,
ma toute belle. J’interromps là le récit de ce dialogue qui, vous
vous en doutez, ne m’a pas laissée insensible. J’avoue avoir été
très impressionnée par la force de caractère de Juliette, et sa
capacité à s’analyser sans rien se cacher à elle-même.
Obligeant ainsi l’autre – en l’occurrence moi – à faire de
même. Vous comprendrez que sa dernière phrase avec ce « quand
cela vous arrivera » m’ait longuement trotté dans la tête.
Elle a eu l’élégance de changer très vite de conversation,
m’évitant ainsi d’y revenir. Je n’ai donc eu ni à m’offusquer
d’un « jamais de la vie » ni à sembler attendre que
cela effectivement m’arrive. Et je vous avoue qu’aujourd’hui
encore je ne suis pas certaine de mes sentiments. Être fessée
devant d’autres. Imaginez-vous cela ? En ai-je peur, ou, tout
au fond de moi, là où vous seule avez accès, en ai-je envie ?
En tout cas, pour reprendre les termes du début de cette lettre, la
prochaine fois que mon mari sévira à mon égard, je vous dédierai
d’autant plus ma fessée que je vais vous donner une autre raison
de me maudire, ou en tout cas d’attendre avec plus d’impatience
ma prochaine lettre. Mais vous savez que je ne vous l’écrirai que
quand vous m’en aurez dit plus sur la manière dont Monsieur votre
mari use désormais de ce que le mien appelle « son Marcel »
Pour l’instant qu’il vous suffise de savoir qu’avant que je la
quitte, et alors que nous en revenions à notre belle ingénue et son
absence de discrétion, celle qui est devenue maintenant mon amie a
glissé en riant : « En
tout cas après la fessée que je lui ai flanquée pour lui apprendre
à ne pas parler à tort et à travers, peut-être sera-t-elle plus
discrète »
A
très bientôt ma toute belle …
Votre
Anne
Charlotte qui découvre chaque jour un peu plus ce continent qui lui
était inconnu.
Chapitre 15 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De
V*
« Devant tout le monde ! »
Caroline
a raconté à son amie comment son mari lui avait fait découvrir le
martinet comme un outil à donner du plaisir. Mais elle a aussi
laissé entendre qu’il l’utilisait dans sa fonction plus
traditionnelle, et elle s’en ouvre à son amie Anne-Charlotte qui
lui raconte par le menu les confidences de ses deux nouvelles amies,
Julie et Juliette qui, elles, ont découvert la fessée hors du cadre
du couple.
Ma
belle perverse,
Ainsi
vous osez encore jouer à exciter ma curiosité, après avoir excité
d’autres sentiments ! Et même conditionner vos récits qui me
mettent dans un tel état à ce que je poursuive les miens. Mais qui
vous a jamais dit que j’envisageais de les cesser ? Je pense
que j’ai autant de plaisir à les écrire qu’à lire les vôtres,
ma belle. En tout cas je compte bien qu’à peine aurez vous lu
cette lettre, vous posterez la suite de la vôtre. Je suis sûre que
vous l’avez déjà écrite et je meurs d’impatience de découvrir
ce que la si digne Juliette a fait vivre à l’écervelée Julie !
A
propos « d’écervelée » c’est juste le mot qu’a
employé mon mari à mon égard. Je vous fais grâce de la raison
d’un tel qualificatif, qu’il vous suffise de savoir qu’il
n’était pas totalement immérité. Et en tout cas qu’il a fourni
à mon époux un excellent prétexte pour me faire découvrir que le
martinet n’est pas seulement l’outil de plaisir dont il m’avait
fait cadeau la première fois. Eh bien, comme vous le savez je pense,
le martinet est bien tel qu’est la langue selon notre bon Ésope.
Il peut être aussi insupportablement douloureux qu’il sait être
divinement délicieux. Cette fois encore c’est « à poil »,
pour utiliser les mots de mon cher mari, que j’ai dansé sous les
lanières de cet instrument qu’il n’a pas encore baptisé comme
l’a fait le vôtre. Et quand je dis « dansé » c’est
bien le mot qui convient. Il m’avait été interdit de me pencher
sur un meuble ou même d’y appuyer les mains. L’ordre était de
rester, toute nue, debout, les mains sur la tête. Il m’avait été
précisé d’entrée que chaque fois que mes mains quitteraient ma
tête, le coup ne compterait pas. Et pour que j’intègre bien les
règles de son jeu, il m’a laissée un long moment ainsi, toute
nue, mains sur la tête, frissonnante.
Il
a lentement tourné autour de moi, un peu comme s’il voulait
découvrir son terrain de jeu, comme s’il ne le connaissait pas.
J’avais auparavant déposé l’instrument dont il comptait bien
se servir sur la table du salon. Il s’en est emparé, il a fait
glisser les lanières sur sa paume, comme pour les tester, comme pour
vérifier leur velouté. Il m’a demandé ; presque tendrement
je vous assure : « prête, madame ? » et je me
suis entendu répondre, la voix quand même un peu voilée :
« oui, monsieur » Il a encore précisé : « vingt
coups, et je veux les entendre compter ». Puis, tout de suite,
le premier coup m’a déchiré les fesses. Vous le savez, elles ne
sont pas vierges de coups ni de meurtrissures. Et elles ne sont donc
pas douillettes. De plus, même si cela avait commencé par un moment
de pure douceur et de pur bonheur, ma première séance s’était
terminée par de grandes volées cruelles, et délicieuses. Pourtant
la douleur qui m’incendia les fesses m’arracha un cri que je ne
tentai même pas de ravaler. Immédiatement, sans même que j’en
aie conscience, mes deux mains sont venues se plaquer sur mes fesses
meurtries et j’entamai une sorte de piétinement sur place. Il ne
disait rien, il se contentait de me regarder, les bras croisés, avec
cet insupportable sourire, mi railleur, mi pervers. Et quand mes yeux
rencontrèrent les siens, il se contenta d’un signe négatif de la
tête. Il savait que j’avais déjà compris. Sans même qu’il
n’eut à le répéter, j’ai remis mes mains sur la tête, et je
me suis redressée. Je n’avais reçu qu’un coup, mais déjà les
larmes me montaient aux yeux. De la même voix à la fois calme et,
une fois encore, presque tendre, il reprit : « vingt
coups, madame, et je vous écoute » Et vlan, une nouvelle
déchirure. Cette fois j’ai eu la présence d’esprit de lancer
« un !» et la force de laisser mes mains où elles
étaient, esquissant juste un piétinement sur place puis reprenant
ma position. Mais
la voix reprit, implacable,:
« un, Monsieur, s’il vous plaît madame » Et il avait
bien appuyé sur le « monsieur ». Une fois encore j’avais
compris et quand les lanières me lacérèrent une nouvelle fois le
derrière je ne cherchai pas à biaiser en comptant « deux »,
je savais déjà que le coup précédant ne compterait pas non plus.
Alors, vaincue, j’articulai « un, Monsieur ». Je
parvins à ne plus faire d’erreur, et c’est donc au total par
vingt deux fois que la chevelure de cuir s’abattit sur ma peau. Des
coups espacés, comme pour laisser le temps à la victime de sentir
la brûlure se diffuser. Puis, parfois, trois ou quatre cinglées à
la suite, en rafale. Et il me fallait pourtant parvenir à crier
presque « huit, monsieur, neuf, monsieur, dix, monsieur ! »
Mes doigts étaient croisés sur ma tête, pour les empêcher de se
séparer. A tel point que quand la punition fut terminée, j’eus
presque de la difficulté à baisser mes mains.
Je
sautillais sur place, d’une jambe sur l’autre, incapable de
rester immobile. Je sais que mon comptage se mêlait à mes
piaillements. J’ai continué un moment mon piétinement, puis j’ai
demandé humblement : « je peux » ? Il a
compris et a hoché la tête, m’autorisant ainsi à me frotter
doucement les fesses pour atténuer la douleur. La suite fut, vous
vous en doutez, plus tendre. Et celui qui venait d’être mon
bourreau – le terme est à peine exagéré – su se montrer, je
l’avoue, le plus fougueux des amants. Il me fit même l’aveu
d’avoir beaucoup apprécié de me voir ainsi, nue et offerte,
sautillant sur place ce qui amenait mes seins à se balancer en
cadence. Et peut-être était-ce pour les remercier de leur ballet
érotique qu’il choisit de fourrer son sexe tendu entre eux, en les
agitant de telles manières qu’ils le branlaient jusqu’à ce que
plaisir s’en suive et qu’ils fussent largement arrosés d’une
crème de beauté épaisse et odorante. Il me pria – mais vous
savez qu’en ces circonstances prière vaut ordre – de « ne
pas me laver » avant de sortir. Et comme il était hors de
question que j’impose à mes pauvres fesses meurtries le frottement
d’une culotte, c’est littéralement « le cul nu » et
les seins maculés de traces blanchâtres que je suis sortie ce soir
là. Vous ne serez pas étonnée que mon mari fut fort attentionné
au cours de cette soirée, par ailleurs assez ennuyeuse, ni qu’à
notre retour il sut comment se faire pardonner, s’il en était
besoin, de sa sévérité de l’après-midi. A propos de sévérité,
il me semble que vous avez encore quelques histoires dont vous avez
le secret avec la complicité de vos amies à me raconter …non ?
Je vous embrasse
Votre
Caro
Chapitre 16 :
Lettre Mme De V** à son amie de
Mme A
« Juliette, encore »
Dans
une précédente lettre à son amie Caroline, Anne Charlotte a
reproduit, presque mot à mot, la conversation qu’elle a eue avec
Juliette à propos des habitudes de leurs maris réciproques. Cette
dernière lui a appris que leur amie commune, la belle Lucie avait
raconté que Caroline elle aussi recevait la fessée de son mari.
Elle poursuit aujourd’hui le récit des confidences de Juliette.
Ma
toute belle,
C’est
avec toujours le même plaisir que je lis le récit des exploits de
votre mari sur vos fesses. Et je vois que le bougre a vite appris en
la matière. Visiblement, vous êtes tombée sur un esthète de la
chose, ma chère. Et vous comprendrez combien je suis émue en vous
imaginant nue, debout, les mains sur la tête, et sautillant sur
place à chaque fois que les lanières viennent vous mordre le
derrière. Pour tout vous dire, les pointes de mes seins se
durcissent quand j’imagine comment votre belle poitrine doit
balancer quand vous dansez ainsi.
Mais
je ne serai pas en reste vis-à-vis de vous, ma belle. Comme vous
l’écrivez, j’ai en effet une suite à apporter aux confidences
de mon amie Juliette. Mais cette fois il ne s’agit pas des fessées
que cette bonne amie reçoit de son époux, mais bien de celle
qu’elle a flanquée à la petite Lucie. Bien sur je n’ai, quand
même, pas pris de notes quand elle m’en a fait le récit. Pourtant
je vais essayer de vous répéter aussi exactement que possible notre
conversation.
A.C. :
Vous savez, ma chère, que vous m’avez intriguée l’autre fois en
me parlant de la manière dont vous auriez tenté e faire perdre à
notre chère ingénue son habitude d’être trop bavarde ?
J :
Je me doutais bien que mes paroles auraient excitées votre
curiosité ! Et je savais bien aussi que vous conviendriez que
la belle Lucie pêche trop souvent par son bavardage impénitent.
D’ailleurs, si vous vous en souvenez, c’était déjà la raison
de la bonne fessée que son mari lui a flanquée lors de cette
fameuse soirée.
A.C. :
Je sais. Mais, jusqu’à ce que vous m’en parliez, je n’imaginais
pas qu’elle aurait été jusqu’à vous faire part de ce que je
lui avais innocemment confié.
J :
« Innocemment » ? Comme vous y allez, ma chère !
Croyez vous vraiment que nous agissions, vous, elle et moi, aussi
innocemment ? En tout cas, je peux vous assurer que notre jeune
amie a très bien compris à quoi je faisais allusion quand, au
détour d’une conversation, je lui ai lancé tout à trac :
« Malgré la sévérité de votre époux, il me semble que vous
ne vous êtes pas vraiment amendée côté excès de papotages, ma
petite » Elle a juste un peu rougi, et a murmuré : «
c’est vrai que j’ai du mal à tenir ma langue, mon mari m’en
fait souvent le reproche » Et comme je remarquais qu’elle en
payait le prix sur les fesses, elle a acquiescé avec un petit
sourire, mi désolé mi amusé. J’en ai profité pour ajouter que
je n’osais imaginer ce qu’elles subiraient si son mari apprenait
comment elle « colportait », c’est le terme que j’ai
utilisé à dessein, les histoires de couples de ses amis. Et elle a
reconnu
sans ambages : « Ca c’est sûr qu’il serait furieux,
je n’ose même pas imaginer la trempe que je recevrais ! »
en ajoutant, avec ce sourire qui lui éclaire si bien le visage :
« heureusement qu’il n’en saura rien » Mais son
sourire s’est figé quand j’ai répondu : « en êtes
vous si assurée ma petite ? Croyez vous que vous pouvez ainsi
jaser sur les unes et sur les autres, répéter à l’envi ce que
vos amies vous confient en secret, mettre à nu l’intimité des
amis de votre mari sans qu’un jour l’une d’elles ne le lui
rapporte ? » Le sourire avait complètement disparu et la
belle a bredouillé « Oh…vous ne feriez pas ça, vous, mon
amie ? » J’ai profité de son trouble pour enfoncer le
clou en m’écriant : « mais pourquoi pas ? Vous
voudriez que je me rende complice de vos turpitudes, ma petite ?
Et vous pensez qu’on peut ainsi bavasser sans jamais en payer les
conséquences ? Se serait trop facile, vous ne croyez pas ? »
Cette fois notre petite Lucie commençait vraiment à perdre
contenance. Elle m’a presque supplié : « Je vous en
prie, mon bonne amie, ne faite pas cela, ne me trahissez pas, je vous
promets de me corriger » Le mot était trop beau pour que je le
laisse passer, j’ai planté mon regard dans ses yeux et j’ai
décrété : « Je ne pense pas que vous puissiez vous
corriger seule, ma petite. Je crois vraiment que vous avez besoin
d’une vraie correction ! » Son regard s’est vraiment
affolé, les larmes commençaient à perler aux coins de ses jolis
yeux et elle a pleurniché : « S’il vous plaît, non, ne
lui dites rien. Tout mais pas ça ! Ce n’est pas seulement la
fessée qu’il me donnerait qui me fait peur, vous savez, j’en ai
connu d’autres, mais j’aurais trop honte ! »
A.C.
Ainsi elle commençait à presque reconnaître ses torts ?
J :
Tout à fait ! Elle ne discutait déjà plus la raison de la
punition. Je le lui ai fait remarquer, et elle a acquiescé en
reniflant « oui, c’est vrai, mais je ne veux pas que vous lui
racontiez, je ne veux pas » Elle était redevenue la petite
fille têtue, elle tapait presque du pied. Je me suis alors levée
brusquement et j’ai changé de ton : « Vous nele voulez
pas ! Voilà qui est nouveau, ma petite. Pensez vous vraiment
que vous ayez à décider ? » Elle est restée
interloquée, bouche bée, et j’ai profité de mon avantage pour la
prendre par l’oreille, comme une sale gamine, en m’écriant :
« Eh bien, ma petite, vous allez être comblée, vous n’aurez
pas à être punie par votre mari, je vais m’en charger ici et tout
de suite » C’était comme si on avait coupé les fils d’une
marionnette. Elle s’est laissé traîner jusqu’au canapé que je
venais de quitter sans même tenter de résister.
A.C.
Elle avait compris que vous vouliez ….
J. :
Ah ça, elle ne se faisait plus d’illusions ! Elle allait même
s’allonger d’elle-même au travers de mes genoux quand je me suis
assise avant même que je ne le lui ordonne.
A.C. :
Mais, vous, Juliette, vous aviez, comment dire, prémédité tout
cela ? Vous aviez décidé de la …
J. :
Non, vraiment pas ! Les mots nous ont entraînées, voilà tout.
Et quand j’ai senti la belle prête à subir ce qu’en effet je
n’avais pas planifié, je dois avouer que cela m’est apparu comme
évident. C’était comme si j’avais fait cela toute ma vie. J’ai
même corsé la chose en l’arrêtant d’un geste pour lui dire :
« Pas de cachotteries entre nous, ma petite. Je ne vais quand
même pas devoir vous apprendre comment on est punie quand on fait
des bêtises ! Allez, hop ; mettez vous en tenue ! »
Elle n’a pas fait celle qui ne comprends pas, je vous assure. En un
clin d’œil elle a soulevé su jupette au dessus de sa taille.
A.C.(riant)
ah, elle était en jupe, cela facilite les choses !
J. :
Oui, d’ailleurs je ne l’ai jamais vu habillée autrement, il faut
croire qu’en mari avisé le sien l’exige, pour qu’elle soit
toujours disponible ! Et je n’ai même pas eu besoin
d’insister pour que, d’elle-même, elle baisse sa petite culotte
rouge jusqu’à ses pieds avant de venir bien sagement s’allonger.
A.C. :
Ho ! Elle s’est déculottée ? Elle vous a montré son ….
J :
(riant) Hé oui, elle m’a montré son cul, appelons la chose par
son noms! Cul qu’elle a d’ailleurs fort joli ! Bien sur ce
n’était pas vraiment une découverte pour moi, puisque j’avais
déjà eu l’occasion de voir le popotin de la gamine chez nos amis.
Mais je ne m’étais pas rendu compte alors qu’il était aussi
mignon ! Deux petites fesses bien rondes, charnues, rebondies
sans être grosses, avec deux adorables fossettes au creux des reins.
A.C.
Mais … vous en parlez comme un homme parle des fesses d’une
femme ! En tout cas vous ne semblez pas être resté
indifférente.
J. :
Eh bien oui, je le confesse, ma chère, la vision de ce beau petit
cul m’a troublée! Avant même que la première claque ne tombe,
j’ai senti cette crispation là où vous savez qui annonce …
A.C.
Mais ..vous voulez dire … ??
J. :
Eh oui, ma chère. Ne faites pas l’effarouchée ou la mijaurée,
nous sommes entre femmes, que diable ! Quel mal y aurait-il à
vous avouer que voir ce derrière si charmant m’a fait mouiller ma
culotte ? Et vous-même, ma chère Anne Charlotte, pourriez
vous m’affirmer qu’en ce moment la vôtre est … si aride ?
Vous
imaginez, ma chère, ma stupéfaction devant autant de naturel chez
cette femme d’allure si stricte par ailleurs. J’avoue que j’ai
senti le rouge me monter aux joues, d’autant plus qu’en effet….
J’ai balbutié une vague réponse et Juliette s’est écrié en
riant à belles dents :
J :
Vous voyez que nous sommes toutes faites pareil ! D’ailleurs
pourquoi aurions-nous ces conversations si, quelque part, cela ne
nous donnait pas un peu de bonheur ? Pourquoi faudrait-il qu’il
n’y ait qu’en présence de ces messieurs que nos corps puissent
s’exprimer ? Faudrait-il que j’ai honte de dire que quand
j’ai commencé à claquer ce popotin adorable les soubresauts de la
belle sur mon bas ventre ont amené celui-ci à couler comme une
fontaine, jusqu’à ce que je ressente cette explosion qui conclut
nos moments les plus agréables ? Je vous choque, ma chère ?
A.C. :
Non … non,…ainsi vous avez …pris du plaisir à la fesser ?
J. :
En un mot comme en cent : oui ! Pour le dire sans plus de
circonvolutions, j’ai joui de voir ses fesses devenir cramoisies,
de les voir ballotter au rythme de mes claques, de voir la belle
agiter ses jambes en découvrant largement son intimité. Oui, ma
chère, j’ai pris mon pied en voyant ses fesses s’ouvrir et
laisser voir son petit œillet Voilà, c’est dit ! Et
pourtant, je vous assure que ce plaisir ne m’a pas amenée à
retenir ma main ! Je peux vous assurer qu’elle a reçu une
belle et bonne fessée !
A.C. :
Elle a su retenir ses larmes ?
J. :
Non, ni ses larmes ni ses cris. Je pense qu’elle se contenait moins
que lors de sa fessée maritale. Pour dire les choses, elle a crié
comme un goret ! Elle ne cessait de crier des « ouilles »
des « ça fait mal madame » et même des « je ne
parlerai plus….pardon madame » comme une petite fille.
A.C. :
C’est peut-être aussi cela qui vous a tant animée, vous ne pensez
pas ? De jouer en quelque sorte le rôle de la maman sévère ?
J. :
Peut-être, en effet, je ne le nie pas. Il est vrai qu’elle est
plus jeune que moi, et qu’elle joue à merveille la petite fille ou
la petite peste ! D’ailleurs quand j’ai jugé qu’elle en
avait assez reçu, je l’ai mise au coin !
A.C. :
Non, vous vous moquez de moi !
J. :
Non, pas du tout. Pourquoi le ferai-je ? Quand elle s’est
levée, elle avait le visage couvert de larmes qui avaient fait
couler son maquillage. Elle reniflait en se frottant les fesses et en
piétinant sur place. Je lui ai montré le mur en disant d’une voix
ferme : « Nez au mur, ma petite, et mains sur la tête »
Elle n’a pas tenté de discuter, elle y est allée, traversant la
pièce sans même remonter son slip !
Et
voilà, ma chère, comment cette Juliette m’a avoué sans la
moindre hésitation le trouble qui a été le sien en fessant la
petite peste. Dois-je vous dire que, moi aussi, j’étais …émue
en entendant cette confession. Jusque là, jamais l’idée de
recevoir une fessée d’une femme ne m’avait effleurée. Je ne
l’envisage en aucune manière. Mais vous savez qu’on ne maîtrise
pas toujours ses fantasmes. Aussi, le soir même …. Mais je vous
raconterai une autre fois.
Portez
vous bien …
Soyez
sage …
Sinon
j’appelle mon amie Juliette !
Votre,
A.C..
Chapitre 17 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De
V**
« La canne »
Caroline
et Anne – Charlotte, amies d’enfance toutes deux mariées,
entretiennent une correspondance régulière et confidentielle. L’une
et l’autre ont en effet en commun de recevoir régulièrement la
fessée de leurs époux respectifs. Elles prennent un véritable
plaisir à lire les récits des séances subies par l’autre, comme
à raconter celles qu’elles reçoivent. Anne – Charlotte n’a
d’ailleurs pas caché à son amie qu’il lui était arrivé de se
caresser en lisant ses lettres, et elle sait aujourd’hui que c’est
réciproque. De plus, par les confidences de deux autres femmes,
elle s’est rendu compte que son amie et elle n’étaient pas les
seules épouses à connaître la sévérité maritale. Deux de ses
amies lui ont en effet avoué non seulement être elles aussi
régulièrement fessées, mais aussi l’avoir déjà été devant
témoins. L’une d’elle a de plus elle-même flanqué une fessée
à une autre femme, et cela ne lui a pas été indifférent.
Quelques
mois après leurs premières confidences sur ce sujet, Caroline, qui
était novice en la matière au début alors que son amie la recevait
depuis longtemps, a elle aussi découvert le martinet, et son mari
est aussi devenu plus sévère. Son amie lui a même suggéré que
son intérêt pour les histoires de fessées chez les autres l’avait
peut-être amenée à avoir des attitudes qui « appelaient la
fessée ». Bien qu’elle s’en défende, la nouvelle qu’elle
annonce à Anne – Charlotte dans cette nouvelle lettre va tout à
fait dans ce sens.
Ma
chère et tendre amie,
Il
vous est arrivé de faire plus que sous entendre que je serais, par
mon attitude, à l’origine du regain de sévérité de mon époux,
ou tout du moins de son goût de plus en plus affirmé pour la
manifestation de celle si sur mon postérieur. Pourtant, si je ne
vous ai jamais caché – même si j’en avais tellement honte au
début de nos échanges – que ces séances si douloureuses
soient-elles n’étaient pas sans effet sur mes sens, je vous assure
que leur fréquence est telle depuis quelques mois que je n’ai
vraiment nul besoin de les provoquer. D’autant que Monsieur semble
avoir pris goût aux innovations et qu’après m’avoir fait
découvrir, dans les conditions que je vous ai racontées, le
martinet des enfants, il a cru bon de révéler d’autres
instruments à mes fesses qui n’en demandaient pas tant. Ainsi, aux
alentours de Noël, ai-je découvert un soir, dépassant du porte
parapluie de notre entrée, la poignée de cuir noir tressée de la
cravache qui traînait dans le bric–à -brac du garage depuis des
années, mon cher mari n’ayant pas poursuivi la pratique de
l’équitation de sa jeunesse. J’avais même été presque plus
flattée que choquée le soir où, après qu’il m’ait besognée
par l’arrière il s’était écrié « C’est quand même
meilleur de monter sa chérie qu’un cheval ! » Remarque
qui ne brille certes pas par son élégance ni par son respect pour
l’épouse que je suis mais qui, dans ces circonstances, m’avait
semblé une sorte de compliment gaillard. L’analogie entre l’art
équestre et l’érotisme conjugal ne s’est d’ailleurs pas
arrêtée là, et à plusieurs reprises, alors que nos cabrioles
amoureuses m’amenaient à lui présenter mes arrières, il s’est
mis à me tirer les cheveux, comme s’il s’agissait de la crinière
d’un cheval, tout en me bourrant de grands coups de reins comme au
rythme d’une chevauchée furieuse. Et pour compléter le tableau,
il claquait mes fesses comme un cavalier cravache sa monture. Je ne
dirais certainement que se faire ainsi malmener la chevelure soit
jouissif. Par contre, comment ne pas reconnaître que cette
possession furieuse ne m’a pas laissée indifférente ? Pour
autant, et c’est la preuve que malgré les étapes que mon maître
et mari m’a fait parcourir dans la perversion, je suis encore
naïve, je n’ai pas compris tout de suite pourquoi cet objet
insolite se trouvait là. Je ne l’ai compris que le soir, quand le
susdit maître a décidé, pour une raison dont je n’ai gardé
aucun souvenir, de s’occuper de me fesses avant que nous n’ayons
rejoint la chambre conjugale. Quand je me suis retrouvée « à
poil » selon l’expression sans ambiguïté de mon mari,
debout, les mains posées sur le manteau de la cheminée et sommée
« d’écarter les jambes et de bien présenter mon cul »
je m’attendais à ce qu’il aille chercher le fameux « Marcel »
voire que, comme il l’avait déjà fait une fois ou deux, il fasse
coulisser sa ceinture pour m’en flatter les fesses. Mais non, c’est
une douleur à laquelle je ne m’attendais pas qui m’a fait
littéralement sauter en l’air. C’était comme si toute l’énergie
d’une fessée s’était concentrée sur un point précis,
minuscule, de mes fesses. Et quand je me suis retournée, j’ai vu
mon mari, souriant, qui faisait doucement claquer l’extrémité de
la fameuse cravache dans la paume de sa main gauche en disant :
-
« Mon
petit cheval va reprendre sa place, et cesser de ruer ! Et il va
prendre sa douzaine sans bouger les mains. »
J’avais
déjà compris la règle du jeu. Depuis un moment déjà mon
tourmenteur conjugal avait la manie de scander ses fessées par
douzaine. Douze claques sur chaque fesse, douze coups de martinet sur
les cuisses, ou ce qu’il appelait « la grosse » :
douze fois douze claques. J’aurai donc à supporter le claquement
de cette petite languette de cuir douze fois sans lâcher le manteau
de la cheminée, faute de quoi il reprendrait du début. Au moins,
puisque monsieur jouait à cingler la croupe d’un cheval, celui-ci
n’aurait pas à compter les coups à voix haute ! J’ai fait
en sorte que la punition ne soit pas allongée, sans pousser quand
même le jeu jusqu’à hennir, mais pas sans crier cependant.
Mais
visiblement, cette nouveauté n’a pas suffi à Monsieur. La semaine
dernière, un livreur a déposé à la maison un colis à l’adresse
du maître de maison. Je n’y ai pas fait plus attention que cela,
me contentant de le laisser dans l’entrée, là où il l’a trouvé
en revenant à la maison. Ce n’est que plus tard que je me suis
souvenu qu’il avait emmené le paquet dans son bureau sans m’en
parler. Et c’est dans ce même bureau qu’il m’a demandé de le
rejoindre avant le dîner. Quand je suis entrée, j’ai vu sur son
bureau une bouteille de champagne, deux verres, et une sorte de boîte
longue et étroite en bois verni.
« Ma
chérie, nous allons fêter l’arrivée d’un cadeau pour nous »
« Un
cadeau ? Mais pourquoi ? Qu’est ce que c’est ? »
« C’est
une surprise … buvons d’abord à notre amour, ma chérie »
Il
verse deux verres, nous trinquons, nous buvons une ou deux gorgées,
et la curiosité me pousse à lui demander :
« Mais,
c’est quoi ce cadeau ? C’est ça ? » en désignant
la boite de bois.
« Regarde
toi-même, ma chérie. Je pense vraiment que maintenant tu es prête
pour cela. »
Sans
comprendre je m’approche et je vois l’étiquette de cuivre sur la
boite, marquée « English Canne and Stick Tradition »
tandis qu’il m’encourage :
« Ouvre-la
… »
Je
fais jouer la fermeture et je soulève le couvercle, découvrant une
sorte de boîte capitonnée d’un tissu soyeux violet sur lequel
repose une sorte de tige en bois clair.
« Mais
…qu’est-ce que c’est ? »
« Tu
ne vois pas ? Je pense que tes fesses peuvent découvrir cela
maintenant »
Je
sors le morceau de bois, le prends en main, et immédiatement je le
lui tends, il le saisit et le fait se plier un peu, comme pour
l’éprouver puis le fait siffler en l’air. Bien sûr, j’ai
quand même compris, et je suis terrorisée. Il s’agit d’une
tige de bois d’un peu moins d’un mètre de long, large d’à peu
près un centimètre et épaisse de la moitié. Au toucher le bois
semble un peu satiné. Elle est un peu plus épaisse à un bout,
comme pour être prise en main par une sorte de poignée.. Une canne,
c’est une canne, cet instrument terrible utilisé pour les
punitions en Grande Bretagne. Il fait passer lentement l’objet
dans le creux de sa main, comme pour en constater la douceur. Et pour
l’avoir moi-même touché, je sais qu’en effet le bois est très
doux. Ce qui n’empêchera évidemment pas l’objet d’être
terriblement blessant s’il est utilisé avec vigueur. Or, sans rien
cacher de ses intentions, il agite cet objet dans l’air, vérifiant
ainsi sa flexibilité et faisant siffler l’air.
« Tu
ne vas pas …. Tu ne veux pas … ? »
« Mais
si, ma chérie, il est temps que tu vives cette étape, je suis sûr
que je vais être fier de toi »
« Mais
c’est … c’est … »
« Oui,
c’est une canne, ma chérie. A strik comme disent nos amis anglais.
Un grand moment de tradition. Je sais que tu le mérites, je
sais que tu ne me décevras pas»
« Tu…tu
veux vraiment me frapper avec cela ? »
« Te
frapper ? Tu sais bien que non, mon amour. Je ne t’ai jamais
frappée, ma chérie. Mais, oui, je vais te cingler les fesses, je
vais te marquer le cul mon amour. Je veux que ton cul porte les
zébrures de mon amour. »
« Mais
…pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? »
« Mais
rien, ma chérie. Je ne veux pas te punir, je veux te montrer combien
je t’aime. Je veux t’accompagner dans une grande découverte.
Allez, va te mettre en place. »
Il
ne me demandait pas si je voulais, et en même temps il n’ordonnait
pas vraiment. Sa voix n’avait pas la sévérité qu’il sait lui
donner quand il veut me tanner les fesses pour ce qu’il estime ou
feint d’estimer une bonne raison. J’aurais peut-être pu refuser,
discuter, le faire changer d’avis. Mais est-ce vraiment cela que je
voulais ? A vrai dire, à la réflexion, il me semble que dès
que j’ai eu compris ce qu’était cet objet et ce à quoi il
devait servir, j’avais déjà admis ce qui allait suivre.
« Retire
ta robe, ma chérie, et penche toi sur le dossier du fauteuil, pose
tes mains sur l’assise, tu seras mieux ainsi »
J’ai
à peine hésité une fraction de seconde. Il me regardait avec des
yeux brillants, amoureux je pense, tout en appréciant la flexibilité
de la canne. En le regardant bien en face, j’ai fait passer ma robe
par la tête, et je me suis retrouvée en soutien gorge et culotte.
« Laisse
tes bas, retire tes chaussures et installe toi, tu es parfaite
ainsi »
Je
me suis positionnée comme il me l’avait demandé, le souffle un
peu court, le cœur battant. Il s’est positionné près de moi, et
il a posé la baguette de bois sur mes fesses. Il a juste tapoté un
petit coup, comme pour découvrir le terrain. Puis je l’ai entendu
dire, d’une voix un peu étranglée :
« Baisse
ta culotte, s’il te plaît, jusqu’aux genoux, et écarte un peu
plus les jambes. »
J’ai
fait comme il le demandait, me retrouvant ainsi les jambes entravées
par mon slip tendu entre mes genoux.
« Pour
la première fois, ce sera seulement six coups ma chérie »
Une
nouvelle fois, il a posé la tige de bois, mais directement sur mes
fesses cette fois. Curieusement le bois n’était pas froid, il
était même plutôt doux, comme presque velouté. Il a encore tapoté
trois ou quatre coups, très légers. Puis j’ai entendu un
sifflement bref, interrompu par un bruit sec, et j’ai su que la
canne s’abattait sur mon derrière. Mais curieusement je n’ai pas
senti la douleur comme lors d’une claque à la main ou d’un coup
de martinet. J’ai senti l’impact sur ma peau, j’ai senti mes
fesses se contracter, mais ce n’est qu’une fraction de seconde
plus tard que la douleur a véritablement explosé. Je sais que j’ai
alors rugi, un cri tripal. J’ai vraiment eu le sentiment que ma
peau avait été déchirée, lacérée. J’en ai eu le souffle
coupé. Je sais que tout en psalmodiant une plainte continue
j’ouvrais la bouche comme un poisson hors de l’eau. J’ai porté
les mains à mes fesses, et j’ai presque été étonnée qu’elles
ne soient pas en sang. J’ai juste effleuré l’endroit où la
canne avait cinglé mon cul, ravivant encore, si c’est possible,
l’intolérable douleur. J’ai encore sautillé quelques instants,
les mains plaquées sur mon cul, sans que mon mari ne m’en fasse le
reproche. L’impact de la canne sur mes fesses provoquait une
souffrance totalement différente de toutes celles causées par la
main ou par d’autres instruments. Ici la douleur était comme
concentrée, ramassée sur ce mince trait qui me coupait le derrière.
Elle ne se diffusait pas sur toute la surface comme la claque d’une
main l’averse des lanières d’un martinet. Même quand c’était
une ceinture, à peine plus large en fait que cette canne, qui
m’avait lacéré les fesses, la douleur s’était en quelque sorte
diffusée depuis l’impact vers l’extérieur. Un peu comme quand
une goutte d’eau tombe sur un sol sec qui l’absorbe en étendant
la tâche autour. Ici rien de tout cela, je peux même dire au
contraire. Il me semble que la sensation de déchirure se réfractait,
non en violence mais en surface concernée. Cette ligne nette de
douleur absolue absorbait, avalait, non seulement toute la surface de
mon cul mais en quelque sorte toute ma personne. J’étais toute
entière réduite à ce trait rectiligne. Mais malgré la sensation
de déchirure qui commençait à peine à s’estomper, c’est sans
que mon mari ait eu besoin de m’en donner l’ordre que je me suis
remise en position. Est-ce de ma part obéissance ou fierté ?
Il m’en avait annoncé six, je n’ai pas vraiment envisagé
la possibilité que je ne les reçoive pas. A posteriori, je pense
que si j’avais demandé à en rester là, mon mari qui est tout
sauf une brute, aurait aussitôt cessé. Je n’y ai pas pensé un
seul instant. Autant il m’est arrivé, lors de fessées manuelles,
d’implorer son pardon, de lui demander de cesser – tout en
sachant qu’il n’en ferait rien – autant, ici, et peut-être
parce que je savais inconsciemment qu’il le ferait si je le lui
demandais, la tentation de lui demander d’arrêter ne m’a pas
effleurée. Je me suis donc repositionnée exactement comme pour la
première frappe. Le buste penché par-dessus le dossier du fauteuil,
les hanches contre celui-ci. Je pense que je ne serais pas parvenu à
garder la position si je n’avais pas eu ce support. Les mains
posées sur les accoudoirs. Je n’ai pas prononcé un mot, à part
bien sur ce cri qui venait plus de mon ventre que de ma tête. Mon
mari non plus. Le silence était redevenu total, compact. Et c’est
donc encore à cinq reprises que le cycle a repris. Canne posée sur
le derrière, tapotements légers, comme s’il cherchait à définir
précisément l’impact du prochain coup, puis ce sifflement de
serpent qui va mordre, ce « shlcak » très bref, qu’à
chaque fois j’ai entendu à l’ultime fraction de seconde avant de
sentir la peau exploser. Avec à chaque fois cette même sensation de
déchirure. Un fin trait de douleur absolue, qui semble hésiter un
instant avant de pénétrer au plus profond de moi-même, comme si
l’instrument n’était pas resté à la surface de la peau mais
était véritablement entré en moi. Puis la barre de fer portée au
rouge revient du plus profond de moi jusqu’à exploser une seconde
fois, comme une mine qui fait se soulever la terre. Et à chaque fois
ce cri, au-delà de la conscience, incontrôlable. Un hurlement venu
des tripes, qui se prolonge par une longue plainte, par de multiples
jappements, tandis que mes mains tentent d’atténuer la cuisson, ne
faisant en fait que la raviver quand elles touchent la ligne
incandescente marquée par l’instrument. A chaque impact, mon corps
s’est redressé comme un ressort qu’on lâche. Après chaque
coup j’ai entamé cette sorte de danse sur place, d’un pied sur
l’autre, sautillements et piétinements mélangés. A chaque fois
j’ai eu le sentiment que, cette fois, ma peau avait vraiment
éclatée, comme celle d’une tomate quand on la plonge dans l’eau
bouillante. A chaque fois j’ai porté le bout des doigts sur mes
fesses, persuadée qu’elles étaient en sang. Et à chaque fois ils
n’ont rencontré qu’une nouvelle boursouflure, parallèle à la
précédente. A chaque fois la douleur est allée au-delà du
mesurable. A chaque fois j’ai eu le sentiment que mon cœur s’était
arrêté lors de l’impact, pour repartir follement quand la
souffrance pénétrait tout mon corps. A chaque fois j’ai hurlé,
haleté, aspiré l’air comme si j’allais me noyer. Et à chaque
fois j’ai repris la position pour attendre la frappe suivante. La
première m’avait atteinte juste au milieu des fesses, comme une
sorte d’équateur, parfaitement perpendiculaire à la raie des
fesses. Pour la deuxième, j’ai senti qu’il positionnait la canne
un peu au dessus, et elle s’est abattue très précisément là où
il l’avait prévu. Et chaque frappe suivante a ainsi été
parfaitement parallèle à la précédente. L’une d’entre elles,
peut-être la plus terrible à supporter, frappant mon derrière à
l’ultime limite d’avec les cuisses. Ai-je vraiment compté les
coups ? A vrai dire je n’en sais rien. Je pense que j’ai
compris que la séance était terminée quand la canne a fait un
doublon. Le même sifflement, mais suivi de deux morsures
consécutives, la seconde venant frapper avant même que la
meurtrissure de la première n’ait atteint son paroxysme. Cette
fois, mes jambes ont lâché. Le ressort s’est cassé. Je me suis
retrouvée à terre, roulée en boule, en position fœtale, n’ayant
presque plus la force de crier, mais seulement de pousser une sorte
de long hululement continu et sanglotant. Il m’a fallu un long
moment avant d’être capable, avec l’aide me mon mari, de me
traîner jusqu’au divan pour m’y allonger, sur le ventre, le
visage caché dans le pli de mon coude. Je n’ai même pas eu la
force de chercher à voir dans quel état était mon pauvre cul. Je
peux pourtant vous dire que plusieurs heures plus tard, quand j’ai
pu le regarder dans le miroir de ma salle de bain, il était dans un
état à faire peur. Je n’oserais en définir la couleur, qui
devait osciller entre le bleu – noir et le jaune sale. Mais surtout
il était traversé de part en part par six affreuses lignes, des
boursouflures violacées parfaitement parallèles. La première
presque au niveau de mes reins, juste en dessous en fait (mon homme
m’a expliqué par la suite qu’il lui fallait faire très
attention, justement, à ce que les coups tombent bien sur les fesses
et non pas sur le bas du dos où ils pourraient blesser) et la
dernière presque en dessous du globe fessier. Pendant la séance, et
même après, j’avais eu vraiment la sensation que ma peau avait
réellement éclaté, que mon cul n’était qu’un champ de plaies
béantes. Et je suis tout à fait convaincue qu’en maniant cet
engin on peut tout à fait, en effet, lacérer la peau jusqu’à la
faire saigner. Mais,mon mari avait dosé ses coups pour justement ne
pas aller à cette extrémité qui le révulse. Je vous avoue que je
ne sais toujours pas comment il s’est « entraîné » de
la sorte. Mais si mon derrière n’était pas vraiment en sang, ces
traces boursouflées étaient hypersensibles. Le moindre effleurement
me faisait crier de douleur, une sorte de courant électrique
traversant tout mon corps. Vous ne serez pas étonnée que je sois
restée trois jours sans pouvoir m’asseoir. Chaque fois que j’ai
tenté de le faire, c’était comme si je le faisais sur une plaque
chauffée à blanc. J’ai donc dormi sur le ventre presque huit
jours, mais pendant les trois premiers jours j’ai même mangé à
genoux sur ma chaise ! Et vous devinez la torture que c’était
chaque fois que je devais passer une culotte. Du reste, étant en
plus dans l’incapacité de sortir, je suis restée plusieurs jours
sans même envisager cette possibilité ! Je dois dire que mon
mari en était ravi. Il ne se passait pas une demi-journée sans
qu’il ne vienne me demander de relever ma chemise de nuit (c’est
dans cette tenue que j’ai passé les trois jours qui ont suivi
cette « initiation » pour reprendre les mots de mon cher
mari) pour constater l’état de mon fessier. Vous ne serez pas
étonnée si je vous dis qu’à chaque fois, cette vue entraînait
chez lui la conséquence que vous devinez, et vous comprendrez qu’en
épouse obéissante, je ne laissais pas mon maître et seigneur sans
le soulager… Il était pourtant hors de question, vous le
comprenez, que celui-ci puisse m’honorer dans la position classique
du missionnaire. Du reste, le jour même de la séance, il était
hors de question que j’adopte quelque position que ce soit. Mon
tortionnaire a eu du reste la délicatesse de ne pas même me le
suggérer. Mon fondement était tellement dévasté que je n’aurais
pas supporté la moindre caresse. Il fallait d’abord qu’on
apporte à ce fessier déchiqueté les soins qu’il appelait. Le
soir, mon tortionnaire se muait en infirmier pour appliquer sur mes
pauvres fesses une crème apaisante et cicatrisante. Mais juste après
la séance, c’est d’une autre crème qu’il aspergea mon cul.
Autant vous le dire, au cas où pareille aventure vous arriverait, ce
qu’à Votre Mari ne plaise, cette liqueur qui nous fait tant
plaisir parfois n’a pas les vertus thérapeutiques qu’on pouvait
espérer. Au contraire même, le contact de cette pommade tiède a
plutôt ravivé la brûlure. Mais comment ne pas être en même temps
flattée en entendant celui qui, pourtant, vient de vous mettre le
cul à vif dire, la voix étranglée : « Ne
bouge pas ma chérie, je vais baptiser ton cul »
et de comprendre qu’il a sorti son sexe et est entrain de se
branler jusqu’à ce qu’il gémisse « oui !
Putain qu’il est beau ! je vais venir, je vais l’arroser ma
salope ! Tiens, prends ça ! »
et de sentir en effet sa jouissance jaillir et venir s’écraser sur
ce champ de bataille labouré qu’était mon cul. Peut-être est-ce
un effet de l’état émotif dans lequel je me trouvais, mais j’ai
eu l’impression qu’il jutait plus abondamment que d’ordinaire.
Son foutre m’a semblé inonder mes fesses, et je le sentais qui
coulait lentement sur elles et jusque dans la raie, venant ainsi
humidifier mon petit trou. Les sanglots et les plaintes n’étaient
pas encore taris, et pourtant il a suffi que mon index vienne à
peine titiller mon bouton pour que les cris de la jouissance viennent
les remplacer, alors que je m’écroulais, usée de douleur et de
plaisir. Je me suis un moment endormie sur ce sofa, les fesses
toujours à l’air. Et plus tard, l’Homme est revenu, m’a
tendrement embrassé, et a susurré à mon oreille combien il était
fier de moi. Les mots crus se mêlaient aux mots tendres : « Tu
as été merveilleuse de courage et de force mon amour. La canne a
révélé combien ton cul est fait pour être meurtri de coups
d’amour. Jamais il n’a été plus beau qu’aujourd’hui. Jamais
je n’avais vu plus beau que ton cul creusé à chaque coup.
Chaque
trace sur tes fesses est comme une preuve d’amour, de mon amour.
J’ai failli jouir rien qu’en voyant ton cul réagir quand la
canne venait le cingler. Tu sais, mon amour, j’ai dû prendre sur
moi pour aller au bout des six coups que je t’avais promis, tant
j’avais envie de me jeter sur toi pour t’enculer. D’ailleurs,
je vais le faire maintenant ! Ouvre tes fesses ma chérie,
montre moi bien ton petit trou. »
Malgré la douleur qui transformait encore mon cul en volcan, je me
suis exécutée. Aussi délicatement que j’ai pu, en faisant bien
attention à ne pas toucher aux boursouflures qui les défiguraient,
j’ai écarté les fesses de mes deux mains. Je grimaçais de
douleur mais en même temps j’entendais l’Homme qui haletait
« oui
…vas-y, écarte, ouvre ton cul ! oui, je vois ton œillet, je
vois ton trou du cul ma salope. Je vais le défoncer, je vais
t’enculer comme jamais ! »
Et il tint sa promesse, et de belle manière ! La simultanéité
entre le frottement presque insupportable de son ventre sur mes
fesses à vif et la dilatation de mon petit trou taraudé par une
bite qui m’a semblé avoir des dimensions nouvelles a entraîné
une véritable explosion. Mon cri était celui de la souffrance
intolérable, de la peau écorchée griffée par la sienne et de
celle de mon pauvre petit trou forcé d’un coup de reins puissant,
qui semblait devoir le faire exploser., Mais c’était aussi le cri
d’une jouissance je ne dirais pas plus forte mais en tout cas
différente de toutes celles que j’avais connues jusque là. Mon
mari profite souvent de ces moments où son dard est planté bien
profond dans mon fondement pour ponctuer ses va-et-vient de grandes
claques sur mes fesses. Il s’en est heureusement abstenu, mais, une
fois sa bite enfoncée jusqu’aux couilles, il s’est redressé à
demi, et a saisi mes seins à pleines mains . « Oui !
Je vais jouir en toi, salope ! Je t’encule à fond, ma
chienne ! Je vais venir mon amour ! Je vais jouir en toi ma
reine ! Je vais te défoncer la rondelle ma putain ! Je
…. »
Le reste a été recouvert par nos deux cris de jouissance. Par trois
ou quatre fois au cours des deux jours qui ont suivi, il m’a ainsi
honorée par les voies détournées. Avec moins de manifestations
orales de son plaisir,mais, me semble-t-il, avec toujours autant de
virilité. Il me semblait que sa bite était infatigable, et que le
sperme se régénérait aussi vite qu’il jaillissait. D’autant
qu’en plus de ces visites de ma porte secrète, le Monsieur avait
tenu, à plusieurs reprises, à se branler sans me toucher mais en
arrosant tantôt mes seins, tantôt mon visage, de l’expression de
son admiration. Jusqu’à ce que soit moi qui, le surlendemain,
prenne l’initiative en lui demandant, presque humblement,
l’autorisation de le sucer. Je suis restée sur le ventre, il est
venu s’agenouiller sur l’accoudoir du canapé, me présentant sa
bite comme une offrande. Je l’ai absorbée goulûment, et je me
suis mise à le pomper de toutes mes forces, tout en massant ses
couilles d’une main et en introduisant l’index de l’autre entre
ses fesses. Une fois encore, il n’a pas pu ne pas me faire partager
la montée de son plaisir. « Vas-y,
suce moi, suce moi à fond ! Bouffe ma bite ! Nom de Dieu,
je vois ton cul ! Je t’ai marqué le cul ma salope, je t’ai
zébré ton cul, et maintenant je vais … »
il n’a pas pu aller plus loin, j’avais enfoncé d’un coup mon
doigt dans son cul, déclenchant chez lui un coup de reins à me
décrocher la mâchoire. Sa bite est venue au fond de ma gorge, je me
suis juste reculée à temps pour sentir son jus en jaillir, inonder
ma bouche, recouvrir mes gencives et déborder par la commissure des
lèvres tandis qu’il avait lâché mes seins pour me saisir par les
cheveux et m’enfoncer son dard encore plus profond en beuglant « je
t’emplis ! Avale mon amour ! Bois ma salope ! »
Pour finir par ces mots dont vous comprendrez qu’ils justifieraient
à eux seulz l’épreuve que j’ai vécue : « Argh !!
Putain je t’aime ! »
Mais est-ce vraiment pour cela que j’ai supporté cette douleur à
proprement parler insupportable ? Que j’ai accepté qu’à
six reprises mon cul soit véritablement déchiré ? Que j’ai
pu souffrir plus que jamais je n’avais souffert ? Que les
larmes ont coulé de mes yeux dés la première frappe, que j’ai
crié ma douleur à pleine voix, que j’ai trépigné, sautillé,
hululé de douleur ? A vrai dire, je n’en suis pas sûre. .
Alors est-ce par devoir d’obéissance à mon époux ?
Certainement pas. Vous êtes bien placée pour savoir que celui qui
obéit le plus n’est pas toujours celle qu’on pense dans ce genre
de moments. Rien n’est plus loin de moi que la femme soumise,
n’osant rien refuser à un homme. Et pour tout dire rien n’est
plus loin de mon mari que l’époux brutal jouissant de l’obéissance
servile de sa femme. Même si vous savez aussi que ces moments ne
sont en rien des jeux, des simulacres. J’ai été flagellée à
coups de canne, ma peau a été blessée, meurtrie au-delà de
l’imaginable. Mon homme n’a pas « fait comme si » il
me tannait les fesses à la canne. Il l’a fait. Vraiment.
Sérieusement. Violemment. En ai-je ressenti une sorte de plaisir
masochiste ? En aucune manière. J’ai peur de la souffrance,
je la hais, je l’évite autant que je peux. Je n’aime pas
souffrir. Et pourtant je l’ai accepté, consciemment, presque
sereinement. Par fierté ? Pour me prouver que je pouvais le
faire ? Pour le lui prouver, à lui ? Je n’en sais rien.
Ai-je accepté ces moments si difficiles pour faire plaisir à mon
homme ? Je ne pense pas. Pour qu’il m’en aime plus ?
Qui peut le dire ? Je n’ai pas joui d’être battue. Tout au
contraire j’ai souffert au-delà de ce que je peux exprimer. Et
pourtant, comment nier que j’ai aussi joui, peut-être pas plus,
mais en tout cas différemment que jamais auparavant.
Vous
ne serez pas étonnée si je vous dis qu’en écrivant ces mots, et
bien que mon cul soit encore défiguré et douloureux, la mouille me
dégouline de la foufoune. Je vous aime trop pour souhaiter que vous
subissiez un jour un tel traitement. Et je vous aime trop pour ne pas
vous souhaiter de le découvrir.
Votre
amie qui s’enfonce dans le vice avec délectation
Caro
Chapitre 18:
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A
« Les scurpules d’Anne - Charlotte »
Depuis
des mois Anne Charlotte et Caroline s’échangent une correspondance
des plus intimes, où l’une et l’autre exposent les manières
sévères de leurs maris réciproques. Caroline a ainsi révélé à
son amie qu’elle avait reçu une correction à la canne. Ce n’est
que trois semaines plus tard qu’Anne Charlotte répond à cette
lettre.
Ma
si chère amie,
Je
vous implore de me pardonner d’avoir tant tardé à répondre à
votre dernière lettre, mais c’est, justement, parce qu’elle m’a
ébranlée (ne sourirez pas !) plus qu’aucune des précédentes.
J’en ai été vraiment effrayée, le mot n’est pas exagéré.
Vous étiez allée si loin ! La canne, mon Dieu ! Vous
décriviez la chose avec tellement de réalisme ! Une telle
souffrance, oui vraiment, j’ai eu peur. Et honte. Oui, honte. Après
tout, n’était-ce pas moi qui, par mes confidences, voire même mes
conseils, vous avais amené eà aller si loin, trop loin ? Ne
vous avais-je pas entraînée plus loin que raisonnable ?
Devais-je vous demander de me pardonner ? Devais-je tenter de
vous faire revenir en arrière ? J’ai vite compris que non
seulement je n’en avais pas le droit, sauf à m’immiscer plus
encore dans votre vie privée, mais qu’en plus, rien de ce que je
pourrais vous dire ne changerait quoi que se soit à ce qui vous ait
arrivé. Et puis, à la réflexion, je me suis dit que, même si je
continue à me sentir responsable, rien ne vous obligeait à me faire
partager cette dernière étape de votre parcours. Mais, en même
temps, que pourrais-je répondre à votre dernier aveu ?
Jusqu’ici, nous échangions, d’un ton léger, des confidences
elles aussi, finalement, légères. Là, vous étiez dans un autre
registre, dans une autre dimension. Le choix, dès lors, m’est
apparu comme incontournable. Soit je cessais nos échanges, vous
laissant poursuivre – ou non – votre parcours dans un monde où
je ne voulais pas aller, dont je ne voulais rien savoir ni rien
connaître. Cela aurait été pour moi une déchirure, une rupture,
une fin honteuse. Soit j’assumais mes responsabilités. Et je l’ai
fait. Dans votre lettre, vous m’aviez indiqué le nom de la firme
auprès de laquelle votre mari a fait l’acquisition de ce terrible
instrument. Ma première surprise a été de découvrir qu’il
n’était même pas nécessaire de traverser la Manche pour faire ce
genre d’emplette. Qui, dans le monde des gens ordinaires, penserait
qu’en plein Paris, existe une telle boutique ? Une façade
assez ordinaire, en vitrine des cannes – je veux dire des cannes
qui servent à marcher – mais aussi des instruments en cuir, et en
particulier des cravaches. Mais assez mêlées à des objets
« ordinaires » pour qu’on n’établisse pas d’emblée
le lien entre celles-ci et ce présentoir, assez discret, où trônent
des objets dont, je pense, la plupart des passants qui s’arrêtent
devant ce magasin n’imaginent pas une seconde à quoi ils peuvent
servir. Toute une série de longues baguettes, les unes noires,
d’autres plus claires, d’épaisseurs différentes. Les unes
droites, les autres munies d’une extrémité recourbée. Dans une
de nos premières lettres, je vous ai raconté combien l’achat de
mon premier martinet avait été une épreuve. L’angoisse en
entrant dans le magasin, ma gêne pour oser dire ce que je venais
acheter. Mon honte quand la vendeuse m’avait fait choisir
l’instrument. Rien de tel quand j’ai poussé la porte de cette
boutique obscure de la rue Saint-Père. J’étais déterminée.
Presque tranquille, presque sereine. Dix minutes plus tard, je
sortais du magasin, l’objet enveloppé dans un papier kraft. Et le
soir même, mon homme le trouvait sur son bureau. Pour le reste, il
vous suffit de savoir que je vous écris la présente à genoux sur
mon siège.
Que
puis-je vous dire de plus que merci de m’avoir emmenée là où je
ne pensais pas être en mesure d’aller.
Je
vous embrasse.
A.C.
Postface
Ta sœur en fessées.
« Mamy
Caroline » Je ne sais rien de toi. Sauf … Je ne sais pas non
plus, bien sûr, si tes enfants, et tes petits enfants, ont connu,
comme toi, les punitions enfantines. Et encore moins si les autres
femmes de la famille ont connu les fessées maritales. Mais je me
sens tellement proche de toi, ma lointaine aïeule !
Tu
étais une femme de ton temps, de ton époque, si différente de la
mienne. Et pourtant, finalement, tu étais quand même une femme
libre. Une femme fessée, certes. Mais tellement digne, tellement
fière. Je suis, moi, une femme du XXI ème
siècle. Revendiquant la liberté, l’égalité, le respect. Et
pourtant, sache-le, bon sang ne saurait mentir. Ton arrière –
arrière petite fille est aussi fière d’être, elle aussi, une
femme fessée. Et, chaque fois que mon postérieur rougit sous la
main d’un homme, c’est à toi que je pense, mon ancêtre, mais
aussi, comme ton amie Anne – Charlotte, quelque part, ta sœur. Ta
sœur en fessées.
Table
des matières
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