jeudi 9 mai 2019

  Un  texte déjà publié, mais revu et corrigé par les soins d'une
correctrice attentive.



ALAIN ELOGE




Correspondance






Échange de lettres entre Caroline et Anne – Charlotte








Panpan éditions


Préambule



Un grenier et des souvenirs



C’est un grenier, poussiéreux et encombré, comme tous les greniers de vieilles maisons familiales. En l’occurrence, celle de mes parents, et auparavant de mes grands parents, que j’ai vidée quand mon père a dû se résoudre à la quitter. En farfouillant dans les vieilleries, je retrouvais l’émoi connu dans mon enfance, quand, avec mes cousins, nous jouions dans ce grenier, à l’abri des regards et de la surveillance de nos parents. Et me revenaient les souvenirs de jeux pas toujours complètement innocents. Comme tous les enfants, je suppose, il nous était en effet arrivé de jouer « au docteur » C’est donc dans ce grenier, déjà plein de poussière et de toiles d’araignées, que j’ai découvert que les petits garçons ne sont pas fait tout à fait comme les petites filles. C’est là aussi qu’un de mes cousins, que j’ai depuis perdu de vue, aimait à jouer au « Papa », ce qui, l’autorisait à prétendre que nous (je veux dire ma cousine et moi-même) n’avions pas été sages et devions être punies. Toutes les deux entrions dans son jeu, et ne nous offusquions par outre mesure qu’il nous impose de baisser nos petites culottes « Petit Bateau » pour procéder à ce qu’il appelait le « panpan cucu » J’avoue que ces souvenirs m’ont un instant détournée de ma tâche, et que, dans cette lumière tamisée, je me suis remémorée ce mélange de peur (il frappait pour de vrai, le bougre) de honte (à cette époque nous n’étions pas habituées à montrer notre postérieur sans barguigner) mais aussi de trouble qui m’envahissait quand j’étais « obligée » de baisser mon slip, et quand je voyais ma cousine faire de même. Les images défilaient dans ma tête. Je revoyais le popotin rond et rose de celle-ci devenir tout rouge, et aussi la bosse qui déformait le short de mon cousin. Celui-ci n’avait d’ailleurs pas hésité à nous montrer, tout fier, que son « zizi » était tout raide après qu’il ait ainsi joué le rôle du papa sévère. Mais à l’époque, je n’avait sûrement pas imaginé à quels jeux plus solitaires il devait s’adonner ensuite.


« A l’insu de mon plein gré »

Pourtant, ces souvenirs lointains m’ont amenée, presque « à l’insu de mon plein gré » comme on dit aujourd’hui, à porter la main à ma culotte, et à constater qu’elle était quelque peu humide. Et, comme l’âne de la fable qui profite de l’herbe tendre, le démon m’a aussi entraînée à glisser cette main sous la culotte et à me donner un moment de plaisir solitaire.


Une grosse malle et des papiers jaunis

Une fois revenue à des activités plus avouables, j’ai repris mon travail de rangements, en emplissant de grands sacs d’une masse de vieux papiers jaunis. Je n’ai pas pris le temps de les lire, mais, aimant les vieux livres, j’ai mis de côté quelques ouvrages reliés qui feront bel effet dans ma bibliothèque. Je me suis aussi arrêtée devant le contenu d’une grande malle dont je ne parvenais pas à ouvrir le couvercle. Celui-ci était fermé par une grosse serrure, dont bien entendu je ne trouvais pas la clef. La curiosité étant, je l’avoue, un de mes plus tendres défauts, je me suis armée d’un tournevis pour forcer la fermeture. La malle était emplie de vêtements visiblement fort anciens, que j’ajoutais au tas de ceux que j’allais jeter, mais j’y découvrit aussi une sorte de cartable en cuir brun contenant un paquet de feuilles jaunies et racornies, couvertes d’écritures à l’encre violette.
Quand j’ai réussi à lire ces feuilles, ce fut la découverte. Je compris vite qu’il s’agissait de lettres entre deux amies d’enfance. Les prénoms ne me disaient rien, et il m’a fallu faire quelques recherches dans les archives de la famille pour découvrir que l’une des deux femmes qui avait écrit ces lettres devait être la grand-mère de ma grand-mère. Malgré mes recherches, je ne sais rien d’elle, ni de son mari. Sauf … ce que, je pense, personne n’a jamais su, sauf sa confidente.

Une tradition familiale.

Mais, après avoir, laborieusement, déchiffré ces écrits souvent presque illisibles, j’ai compris que, quand nous pratiquions nos jeux enfantins dans ce grenier, nous ne faisions, finalement, que poursuivre une sorte de tradition familiale.








Les personnages





Caroline Asnière (Mme A*) : Amie d’enfance de Anne-Charlotte, vingt-huit ans, récemment mariée à
Étienne Asnières
Anne – Charlotte de Valette (Mme De V*)  : Amie d’enfance de Caroline, trente ans, marié depuis quelques années à
Louis de Valette
Lucie Laville : Dix-neuf ans,récemment mariée à :
Pierre Laville, ami de Louis
Eliane Legoulle : cinquante ans, amie de Juliette, épouse de
Georges Legoulle
Son mari lui a donné une fessée après que Lucie ait reçu la sienne, en présence des deux autres couples.
Juliette Faisan : Quarante - sept ans, amie de Lucie et d’Anne - Charlotte, épouse de
Émile Faisan




















Chapitre 1 :
La lettre de Mme A* à son amie Mme De V*

« Une découverte pour Caroline »

Mme A* est une jeune femme d’un peu moins de trente ans, mariée depuis moins d’un an avec un homme un peu plus âgé qu’elle. Mariage largement organisé par les familles, comme il est de tradition dans cette société bourgeoise de la fin du XIX ème siècle, mais aussi mariage d’amour. Monsieur A* est un homme charmant, bel homme, sérieux mais qui plaît aux femmes. Et la jeune demoiselle qu’on lui a présentée un jour lui a semblé jolie. Un peu ronde, avec des formes pleines et gracieuses, et un regard espiègle qui l’a séduit. Si la jeune fille était pure et virginale comme il convenait en ces temps, le marié avait quelque peu jeté sa gourme dans sa jeunesse auprès de quelques servantes accortes voire dans ces cafés de la vieille ville où les messieurs sont accueillis par des dames qui savent les recevoir. Depuis le mariage le couple vit dans la maison de famille des A*, et la jeune mariée s’est trouvée séparée de son amie d’enfance, mariée quelques années avant elle, avec qui elle entretient une correspondance quasiment hebdomadaire. Ce lundi elle est à son secrétaire et son écriture tremble un peu plus que d’habitude :


Ma chère amie,
Depuis tant d’années que nous échangeons cette correspondance, jamais je n’ai tant hésité à vous écrire qu’aujourd’hui ; Et pourtant vous savez que j’ai assez confiance en cous pour ne jamais avoir hésité à vous dire tout de mes pensées les plus secrètes, et même des événements les plus … intimes de ma vie. C’est bien ainsi que je n’ai pas trouvé déplacé de vous faire part de la cour que m’a faite – en son temps – celui qui est devenu mon mari. D’autant que, auparavant, vous m’aviez compté la carte du tendre qui a précédé votre propre union. Et comme vous aviez pu évoquer sans détours les suites de celui-ci, ce dont je vous suis vous ne pouvez savoir combien reconnaissante, j’ai osé en faire de même à votre égard sans rougir. Mais cette fois, j’ai vraiment failli renoncer à poursuivre cette sorte de mise à nu – le terme vous parait-il choisi ? – et ne c’est que la crainte de manquer d’honnêteté envers vous qui m’a résolu à prendre la plume malgré mon honte, ou tout au moins ma gêne. Pour vous narrer quoi en fait ? Et bien, quoi qu’il m’en coûte de l’écrire, que mon mari a osé lever la main sur moi. Ho, ne vous mettez pas dans l’inquiétude, je n’ai pas le visage tuméfié. D’ailleurs le visage n’a en rien été concerné par l’affaire ! Et pourtant j’ai bien été battue, punie, comme je ne l’avais plus été depuis les années de notre déjà presque lointaine jeunesse. Je sais qu’en lisant ces mots vous devez avoir deviné de quelle punition il s’agit. Il me semble me souvenir que, chez vous comme chez moi, nos maman aimaient à être obéies et respectées, et que quand ce n’était pas le cas certaines parties de nos anatomie d’enfants en faisaient les frais. Il me semble même que chez vous, à la différence de chez moi, la Demoiselle qui se chargeait de l’éducation de vos frères et sœurs était aussi habilitée à faire usage des mêmes arguments en cas de désobéissance. Mais il s’agissait bien de ces punitions enfantines qui font, ou tout de moins qui faisaient alors, partie de l’éducation de toutes les fillettes et même des garçons pré pubères. Le rouge me monte au front, après avoir coloré une autre partie de moi-même, en m’imaginant ce que vous penserez de nous en comprenant que mon mari ait pu en user de la même manière avec son épouse. Pouvez-vous un seul instant imaginer que cet homme, que vous avez rencontré, si délicat, si bien élevé, si correct en toutes circonstances, ait pu s’autoriser à administrer à son épouse ce que jusque là je n’imaginais possible que pour des enfants ? Et même encore le pourriez vous croire, comment pourriez vous comprendre que votre amie, dont on se plaît souvent à souligner le caractère entier et l’exigence de liberté ait pu le tolérer ? Me croiriez-vous si je vous dis qu’il n’a même pas eu à utiliser la force ? Que tout simplement, au détour d’une discussion un peu vive, disons le mot d’une querelle comme il en survient, je le suppose, dans tous les couples, il m’a dit sans même élever la voix :
« Cela suffit, Caroline, je pense qu’une fessée te fera le plus grand bien »
Je suis sure que vous m’imaginez déjà hurlant ma colère et mon indignation à cette seule pensée ? Eh bien pas du tout ! J’ai été si surprise, si décontenancée, que je n’ai rien trouvé à répondre. J’en suis resté les bras ballants et, je le crains, la bouche bée. Et quand il m’a pris la main pour me faire approcher, je me suis laissé tirer comme un agneau qu’on emmène à l’abattoir. Sans réaction aucune. En un clin d’œil, je me suis trouvé basculée au travers de ses genoux après qu’il se soit assis sur le divan du salon. Mais il n’a même pas cherché à profiter de ce moment d’étonnement. Tout au contraire, il a prit tout son temps, comme s’il tenait à ce que je me rende pleinement compte de ma situation. Et comme si cela ne suffisait pas, il a annoncé, de cette même vois étonnamment tranquille :
« Ma chérie, tu va prendre la fessée que j’aurais du t’administrer depuis longtemps. Mais n’ai crainte, tu n’auras rien perdu pour attendre, ton derrière s’en souviendras, je te le promets »
Dés cet instant il me semble avoir été un peu comme spectatrice de ce qui m’arrivait. J’ai senti qu’il relevait le vas de ma robe, et qu’il emmenait mon jupon de tulle dans le même mouvement. Il me semble même, à ma grande honte, que j’ai légèrement soulevé les reins pour lui faciliter la tâche. Il a du considérer que l’imminence de ce qui allait suivre me rendait idiote puisqu’il a tenu à préciser :
« Comme une fessée se reçoit c** nu, il va nous falloir baisser cette ravissante culotte, ma chérie »
Peut-être faut-il que je vous précise que depuis quelques mois déjà j’ai renoncé à nos bonnes vielles culottes ouvertes et j’ai adopté ce que, parait-il, les anglais nomment des « slips » qui doivent, eux, être baissés pour laisser libre l'accès au plus secret de nous – même. A peine a-t-il joint le geste à la parole qu’une formidable claque venait incendier ma fesse gauche. Avant tout, même si cela parait stupide, c’est le bruit qui m’a le plus étonné. Je ne me souvenais pas qu’une fessée faisait un tel vacarme. Il m’a semblé que le bruit se répandait dans toute la maison, où nous étions heureusement seuls cet après-midi. Je n’ai pas eu le temps de poursuivre ma réflexion sur la sonorité de la chose, une deuxième claque venant s’écraser sur l’autre fesse, suivie d’une cascade d’autres, m’amenant surtout à me souvenir qu’une fessée fait mal. Est-ce l’âge qui a attendri mes fesses ou mon mari qui a la main plus lourde que celles qui en ont usé avant sur mon postérieur ? En tout cas dire que cette fessée a été douloureuse serait en deçà de la réalité. En un mot comme en mille, j’ai eu un mal de chien ! Et malgré mes efforts pour rester digne – vous savez combien je suis orgueilleuse – je sais que je n’ai pas pu empêcher mes jambes de gigoter et que je n’ai pas tardé à ponctuer les nouveaux assauts de la dextre maritale de cris perçants. Je serais bien incapable de dire combien de claques a reçu mon pauvre derrière. J’avais en tout cas le sentiment qu’il m’avait positivement enlevé la peau des fesses. Et je n’aurais pas été étonné de le retrouver sanguinolent quand il a enfin cessé la valse de sa main sur mes rotondités Pourtant, quand j’ai pu le regarder dans le miroir de ma chambre, où je me suis réfugiée dés qu’il a lâché son étreinte, je l’ai découvert certes cramoisi, mais certainement pas tuméfié. D’ailleurs le lendemain matin il avait retrouvé pratiquement son aspect antérieur. En ce qui concerne la douleur, j’ai bien eu le besoin de me frotter les fesses pour faire baisser la cuisson pendant un moment, et le soir j’avais encore un peu de mal à m’asseoir sans grimacer. Mais au total, là aussi, tout est rentré dans l’ordre assez rapidement. Voilà, ma chère amie. Comprendrez-vous l’effort sur moi-même pour oser vous raconter tout cela ? Je vous en ai dit beaucoup, peut-être trop. Mais au point où j’en suis, la pudeur serait quasiment ridicule. Quoiqu’il m’en coûte, j’irais donc jusqu’au bout de mes aveux. Tandis qu’il me tannait les fesses, j’ai eu mal à un point qu’il est difficile d’expliquer. Et pourtant – mon dieu que j’ai honte de vous écrie ces mots ! – au milieu de cette étendue de souffrance, je sais que « quelque chose» s’est passé au creux de mon ventre. Une sensation que je n’ai pas vraiment identifiée, mais qui, je le crains, m’a plus amené à lever les fesses vers la main qui les fustigeaient qu’à chercher à les mettre à l’abri. Mais je ne peux nier ce « quelque chose » puisque, quelques instants après que je sois montée me réfugier dans ma chambre, celui qui m’avait mis le derrière en cet état est venu me rejoindre. Je suis resté interdite, les yeux baissés, ne sachant s’il avait l’intention de reprendre son manège. Mais j’ai seulement entendu sa voix chaude qui disait :
« Montre-moi »
Il n’a pas eu besoin d’expliquer. Je me suis tournée, j’ai relevé ma jupe au dessus de ma taille. Je n’ai pas eu à retirer la culotte, elle était restée au salon. Positivement, je lui ai montré mon derrière. Je me suis troussée comme on m’imagine d’une fille d’auberge. Et pourtant, je vous l’avoue, j’ai été submergée d’une vague de fierté quand je l’ai entendu sire, d’une vois un peu étranglée :
« Il est très beau comme cela, ton c** tu sais. »
Je ne puis aller plus loin. Je suis aussi rouge aux joues que je ne l’étais au séant ce jour là en devinant que vous avez déjà compris ce qui a suivi. Pardonnez moi mon impudeur, ma tendre amie, mais j’ai tellement besoin de votre amitié pour comprendre ce qui m’arrive »
Votre amie désemparée
C. A.






Chapitre 2 :
Réponse de Mme De V*à son amie Mme A*



« Mais moi aussi ! »

Dés qu’elle eut pris connaissance de la lettre de son amie de toujours, Mme De V* s’est mise en devoir de lui répondre :
Ma douce amie,
Ne vous fâchez pas en lisant les premiers lignes de cette lettre, mais mon Dieu que la votre m’a amusée ! Non que je me réjouisse de la meurtrissure de vos fesses, qui sont bien jolies s’il me souvient de nos baignades d’il n’y a pas si longtemps après tout. Que je me gausse en quoi que se soit de ce qui vous est arrivé. Je compatis, croyez le bien. Mais c’est votre étonnement qui m’a amusé, et avant tout … étonnée. Oserai-je vous l’avouer, ce qui m’a surpris, ce n’est pas tant que votre mari en ai usé de cette manière à votre endroit – encore qu’en l’occurrence l’envers serait mieux adapté – mais bien plutôt qu’il ne l’ait pas fait plus tôt. Enfin quoi, bientôt 8 mois de mariage, et votre mari ne s’était jamais montré …autoritaire ? C’est donc que vous seriez devenue bien sage – ce qui m’étonne quelque peu vous connaissant – ou qu’il soit fort patient. Et votre stupéfaction devant sa décision et son comportement me laisse moi-même interdite. Êtes-vous vraiment si naïve que vous ignoriez que ces manières sont le lot de la plupart des maris ? Seriez vous si étonnée de savoir que la plupart de celles que vous fréquentez ont ainsi plus ou moins régulièrement affaire avec la main de leurs époux ? Et s’il est une chose qui, encore une fois, m’étonne fort, c’est que votre mari n’ait pas agit ainsi plus vite. Car s’il est un point sur lequel je partage entièrement son avis, ma tendre, c’est que vous avez un postérieur tout à fait adapté à ce genre de privauté. Eh oui ma chère, comme il parait que certaines d’entre nous ont « des têtes à chapeau », certaines ont des « derrières à fessée ». Et c’est votre cas ! Ne le prenez pas comme une critique, bien au contraire. Mon propre mari a usé de cette expression à mon intention, et je suis bien sûre que, dans son esprit, c’était un compliment. Mais voilà, il en a usé avant même de le découvrir, comment dire ? Intégralement. En quelque sorte il n’ pas attendu que nous soyons mariés pour m’informer de ses intentions. Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelques mois avant que nous passions devant Monsieur le curé et monsieur le Maire, nous étions déjà fiancés et pouvions donc nous écarter quelque peu du cercle familial les dimanches après-midi, en tout bien tout honneur, bien sûr. Il ne se serait pas permis ce qu’il est convenu d’appeler « un geste déplacé » et notre intimité se limitait encore à une main dans la sienne, un bras autour de mes hanches et un chaste baiser au moment de nous quitter. Ce qui ne l’empêcha pas de me dire un jour tout à trac :
« J’espère que vous ne serez pas toujours aussi sage quand nous serons marié, ma douce »
Et comme je m’étonnais qu’il puisse souhaiter une telle chose et lui en demandais ingénument la raison, il me répondit en riant :
« Mais pour que je puisse vous fesser pour de bonnes raisons ma chère ! »
Vous le voyez, il ne cachait ni ses intentions, ni le plaisir qu’il aurait à agir de la sorte. Bien sûr j’ai été pour le moins interloquée, mais pas un instant je n’ai envisagé de cesser notre relation pour cela. Je venais d’apprendre que Monsieur de V* comptait bien flanquer la fessée à son épouse, cela ne m’empêcherait certes pas de vouloir être celle-là ! Il est vrai que mes dernières fessées de gamines n’étaient pas si lointaine – ma maman avait considérée que je restais dans la catégorie concernée jusque tard dans mon adolescence – et que je n’en gardais, finalement, pas un souvenir si terrifiant. Même si pourtant maman avait la main
leste et savait faire rougir mes rondeurs de belle façon. Mais comme elle le disait avec une gouaille qui détonnait chez cette grande bourgeoise distinguée :
« Il ne sera pas plus fendu après qu’avant, ma fille. Et comme on dit, c’est par là que la sagesse vient aux filles ! »Par ailleurs, pour tout vous dire, la continuation de ce type d’activités claquantes chez les couples mariés ne m’était pas tout à fait inconnue. Il m’était arrivé, quand j’avais une dizaine d’années, de passer quelques jours chez ma sœur aînée qui avait convolée en justes noces quelques mois auparavant. J’étais bien entendu encore innocente, mais je n’ignorais quand même pas tout à fait les choses de la vie. Et ma chambre étant assez proche de celle des jeunes mariés, il m’était arrivé d’entendre des soupirs et des grognements dont j’avais fort bien deviné l’origine Un soir il m’avait semblé que les deux tourtereaux étaient un peu tendus. Et à un moment, sans que j’en aie vraiment compris la raison, mon beau-frère a lancé à l’intention de son épouse :
« Dînons toujours dans le calme, nous réglerons nos petits problèmes plus tard »
Ma sœur avait brusquement rougie, et n’avait presque plus desserré les dents de la soirée. Je suis monté me coucher avant eux, mais je l’avoue, un peu après qu’ils aient regagné leur chambre nuptiale, la curiosité m’a poussée à sortir dans le couloir et – je sais c’est très mal et j’aurais bien mérité d’être punie pour cela, mais c’est la vérité, je ne peux la nier – j’ai été collé mon oreille à la porte de leur chambre. Je me revois encore, en chemise de nuit, pieds nus, grelottant de froid dans ce grand couloir glacé. Je n’ai entendu d’abord que les classiques bruits d’étoffes froissées et d’ablutions, et j’allais regagner mon lit quand j’entendis ma sœur qui soufflait à voix si basse que je l’ai à peine entendu :
« Non, pas ce soir, tu sais bien que la petite … »
Et la voix de son mari, qui lui ne semblait pas chercher à murmurer, qui répliquait :
  • « Allons, tu sais bien que je ne remet jamais ce genre de choses au lendemain. Viens vite te mettre en place. »
  • « Non, je t’en prie, elle pourrait entendre tu sais. »
  • « Mais non, d’abord elle est couchée, et de toutes manières, je suis chez moi et je n’ai pas l’intention de renoncer pour une gamine. Après tout, il ne tient qu’à toi d’être silencieuse ma chérie. Et plus vite tu seras prête, moins tu auras de mal à le rester. Et plus tu me fais traîner, plus cela durera, et plus tu risques de t’exprimer, tu le sais bien. »
  • « Mais même si je ne dis rien… le bruit…dans la maison, ça résonne tu sais… »
  • « Oh, mais si ce n’est que cela tu n’as rien à craindre ma chérie, j’ai pensé à tout. Tu crains le bruit de ma main ? Elle n’en fera aucun, je te le promets. J’ai justement préparé pour toi un joli petit bouquet … »
Pour vous dire si j’étais peu au fait, sur l’instant j’ai pensé que le mari avait vraiment préparé un bouquet de fleurs pour sa femme pour se faire pardonner leur querelle. Je n’ai donc pas tout de suite saisi le sens de la suite de leur dialogue :
« Non…s’il te plaît...demain quand nous serons seuls, si tu veux … »
« Maintenant les enfantillages, ça suffit ! En position, tout de suite, et relève moi tout cela ! »
A partir de cet instant je n’ai plus entendu qu’une sorte de bruissement presque imperceptible à travers la porte de bois. Avec aussi quelques plaintes étouffées de la voix de ma sœur. Des sortes de « umff » « oumm » puis, brusquement un bref cri beaucoup plus fort « aille ! » lancé d’une voix cassée par les larmes. C’est alors que je me suis enfuie à toutes jambes et réfugiée dans mon lit. Ce n’est que le lendemain, pendant qu’ils étaient sortis, qu’en furetant dans leurs appartements – oui je sais, c’est encore mal et j’aurais mérité une deuxième sanction pour ma curiosité – que j’ai compris que le bouquet n’était pas de roses. Dans le petit boudoir attenant à la chambre, là où ma sœur se changeait, j’ai découvert, pendu au mur, un faisceau de brindilles souples reliées entre elles par un fort ruban rose. Je n’avais bien entendu jamais goûté de ce genre d’instrument, mais j’ai su beaucoup plus tard combien ils pouvaient être mordants et cruels pour la peau de celles qui le reçoivent. J’ai su aussi qu’il laisse des marques plus durables et qui rappellent parfois plusieurs jours la séance qui les a provoquées.
Ma sœur ne m’a fait aucune confidence, et bien entendu ne ne lui ai pas posé de question. En tout cas, le lendemain, son visage ne m’a pas semblé refléter une nuit de douleur, mais au contraire une sorte de tranquillité sereine. J’étais trop ignorante des choses du mariage pour en tirer des conclusions. Pourtant ma propre expérience d’auditrice aurait pu me faire comprendre qu’être actrice ne pouvait pas laisser les sens endormis. Puisque vous avez été franche et directe avec moi, je vais l’être aussi, ma toute douce. Ce soir là, bien qu’effrayée, réfugiée dans ma chambre, avec dans les oreilles le bruissement cadencé par les petits cris de ma sœur … je ne me suis pas endormie tout de suite. Bien sur, ce souvenir est trop lointain pour que je sache si je me suis consciemment référée à ce que je venais d’entendre pour alimenter mon imaginaire. Il me semble pourtant – mais peut-être est-ce en référence à des expériences plus récentes – que les doigts ne se sont pas limités à fouiller mon buisson adolescent mais ont du aussi s’égarer vers les rondeurs postérieures et le petit chemin secret qu’elles cachent.


Voilà, ma toute douce, vous n’êtes pas si extraordinaire, et en tout cas pas anormale d’avoir eu du mal à distinguer entre douleur cuisante et plaisir fulgurant. Et c’est là mon second sujet d’étonnement, et un peu de sourire. Enfant que vous êtes ! Vous ne comprenez pas que l’un et l’autre peuvent se conjuguer ? Vous vous étonnez qu’une fessée qui fouette les sangs puisse aussi fouetter le désir et les sens ? Mais pourquoi diantre pensez-vous que tant de femmes la tolèrent s’il en était autrement ? Bien sur la sévérité claquante d’un mari peut être le moyen pour lui d’établir son autorité dans la maison. Mais vous savez aussi que pour la plupart ils n’ont pas besoin de l’imposer de cette manière. Et d’ailleurs que bien souvent cette autorité que nos mères et nos confesseurs nous rappellent d’avoir à respecter est bien souvent illusoire. Et puis, que diable, nous sommes des êtres civilisés ! Nous avons lu Voltaire, Rousseau et même Diderot, même si nos prêtres nous l’interdisaient. Et si la fessée maritale n’était qu’un acte d’autorité, elle ne serait, me semble-t-il, pas de notre siècle. Mais vous devez savoir, ma petite, que le corps a ses raisons que la Raison, justement, ne connaît pas. Et si votre corps s’enflamme plus vite à l’issue d’une bonne fessée, vous n’avez pas à en rougir. En tout cas pas du visage ! En tout cas vous n’êtes pas la seule à découvrir cet étrange résultat, celle qui vous l’écrit peut en témoigner. Pour tout dire, il me semble que si ces séances nous mettent dans cet état c’est peut-être aussi parce qu’elles ont le même résultat sur nos maris. Vous l’avez, je pense, constaté vous-même. Pour ma part j’en ai eu témoignage le soir même de mes noces. Je vous arrête tout de suite, non, ma chère, je n’ai rien fait ce jour là qui me la fasse mériter. Cela n’a pas empêché celui qui était mon époux depuis quelques heures seulement de m’annoncer dés que nous nous sommes retrouvés dans la chambre nuptiale :
« Ma chère, je vais vous coller votre fessée d’épouse »
Et comme je lui faisais remarquer, respectueusement, que rien ne la motivait, il a souri et admis, beau joueur :
« En effet, je vous l’accorde. Mais j’en ai trop envie. La refuser serait une raison pour la mériter, alors vous voyez … »
Est-ce le souvenir de cette soirée chez ma sœur, la curiosité ou simplement l’acceptation de ce que je sentais inéluctable ? En tout cas je n’ai pas prolongé la discussion. Et puisqu’il m’avait voussoyé alors que d’habitude il n’utilisait pas ce langage d’un autre temps, je suis entrée d’instinct dans son jeu :
« Bien, monsieur, je suis prête «
« C’est bien. Relevez votre robe et votre jupon, bien haut s’il vous plaît »
« Bien, monsieur. Est-ce suffisant comme cela ? »
« Oui, madame. Maintenant penchez vous sur le montant du lit et laissez-y vos mains quoi qu’il arrive »
Je devais être une élève douée, voyez-vous, puisque j’avais de moi-même ramené les grands volants de mon ample robe de mariée devant pour les coincer entre mon ventre et le lit. Je dois dire franchement que pour cette première il y a été avec beaucoup de modération. Il a commencé par quelques claques sur ma jolie culotte soyeuse de mariée. C’était, bien sur, une culotte à l’ancienne. Pas une de ses prisons que les femmes portent aujourd’hui. Mais bien une jolie pièce de soie rosée, nouée à l’arrière, et que mon cher époux s’est mis en demeure de dénouer un peu comme on retire les nœuds d’un cadeau avant de l’ouvrir. Il m’a donc déculottée avec délicatesse, puis a continué la cavalcade des claques sur ma peau nue. Bien sur cela m’a semblé fort douloureux, même si en comparant avec ce que la vie conjugale m’a réservé par la suite je sais aujourd’hui qu’il s’agissait presque d’un simulacre. Mais, comme vous, j’ai senti naître cette boule de chaleur qui, partie du séant et se diffuse dans le ventre jusqu’à venir incendier le plus secret de nous même. La position qu’il m’avait imposée m’a aussi évité, pour ce premier soir, la découverte, parfois traumatisante parait-il pour les jeunes oies blanches, de la virilité érigée de mon époux. Quand l’averse de claques s’est tarie, j’ai gardé la même position, essuyant mes yeux au pli de mon coude, et cherchant à calmer la brûlure en caressant mes globes. Un instant après il était derrière moi, passant les mains sous ma robe pour passer devant et faire jaillir mes seins du corset qui les emprisonnait. Je ne vais pas aller plus loin dans ce récit, ma toute douce. Mais je peux vous dire, sans choquer votre pudeur, que j’ai constaté depuis que jamais, quelles que soient les caresses que nous échangions, la virilité de mon mari n’est aussi triomphante que lorsque mon postérieur a été tanné en première partie. Et puisque nous sommes entre femmes, et que dans ce domaine là aussi l’excès peut nuire, laissez moi vous dire que, dés ce premier jour, quand il a décidé de s’introduire en moi sans même me retourner – j’ai appris plus tard qu’il appelait cela du joli nom de « levrette » - la dimension pourtant respectable de son membre ne m’a pas fait vraiment souffrir. Preuve, s’il en fallait, que la fessée m’avait moi aussi rendue perméable au plaisir.
Voilà, ma tendre amie, que vous m’avez entraîné sur des terrains que je ne fréquente plus guère. J’espère sincèrement vous avoir rassurée. Mais, je dois le dire, ces souvenirs m’ont étrangement troublés. Je ne peux chasser de mon esprit l’image charmante de votre personne le bas du dos dénudé sur les genoux de votre séduisant mari. Cette image me bouleverse tant que, tandis que ma main droite s’active sur cette feuille, sa consœur est partie d’elle – même vers d’autres voyages, et que je sens mon jardin secret s’humecter de rosée. Voilà, vilaine, que vous avez poussé une femme – presque – honnête à reprendre ces pratiques que la morale réprouve. Je vous souhaite qu’une telle faute, avouée ou non, vous vaille dés que possible une mémorable fessée. Et c’est en imaginant celle-ci et en me laissant couler vers le plaisir que je vous embrasse.
Votre bien tendre et presque envieuse
A-C de V*








Chapitre 3 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*



«Soeurs en fessées »

Jeune mariée, Caroline a reçu une fessée de son mari, et elle est troublée d’en avoir été troublée sensuellement. Elle s’en ouvre par une lettre auprès de son amie d’enfance, ne Charlotte de V* qui la rassure en lui avouant qu’elle aussi la reçoit régulièrement de son mari qui en est plus vigoureux au lit.
Ma bonne amie,
Vous écrire ma dernière lettre avait été, je peux vous l’assurer, une vraie épreuve. Attendre votre réaction a été encore plus difficile encore. Cent fois je me suis reprochée d’avoir eu l’impudeur de coucher – oh ce mot ! – de telles choses sur papier. Cent fois j’ai tremblé de peur que vous renonciez à tout jamais à avoir pour amie une telle dévergondée. Et puis, ce matin, dans le courrier, l’enveloppe mauve avec votre belle écriture à l’encre violette. Mon Dieu quel bonheur ! Mais aussi quelle stupeur en la lisant ! Ainsi vous aussi ? Moi qui croyais vous connaître, jamais je n’avais imaginé que vous puissiez partager aussi cela avec moi. Si vous saviez comme j’en suis fière que nous soyons en quelque sorte encore plus proche que nous ne le pensions. « Sœurs de cœur, sœurs d’enfance, mais aussi sœurs en fessées ! » Pourrait-on dire. Mais il me semble qu’en me répondant vous avez aussi encore joué avec moi, et avec ma curiosité que vous appelez ma naïveté. Vous en avez trop dit, ou pas assez, ma chère. Maintenant il vous faudra répondre à tout, sinon je vous dénonce à votre mari, et je ne doute pas qu’avoir fait de telles confidences vous vaudra de sa part l’envie de se surpasser sur votre postérieur. Je vous taquine, ma douce, et je sais bien que vous avez fait exprès de ne me dire les choses que partiellement pour exacerber ma curiosité que vous connaissez bien. D’abord j’ai cru comprendre que non seulement « cela » vous est arrivé, mais que « cela » vous arrive souvent. Si souvent que cela ? Depuis cette fessée inaugurale de votre nuit de noces, vous en recevez donc si régulièrement ? Vous faites aussi allusion à la meurtrissure des verges, cela veut-il dire que votre mari ne se contente pas de vous chauffer le derrière à la main ? Mon Dieu, je n’ose imaginer les ravages que doit faire un instrument conçu spécialement pour cet usage. Alors vite, ma belle, asseyez vous à votre écritoire – sauf bien sûr si l’état de votre fondement ne le permettait pas – et racontez moi tout. Et dites moi aussi ce que je dois comprendre des dernières lignes de votre lettre. J’ai cru y déceler une sorte de nostalgie ou de déception. Votre mari vous délaisserait-il ? J’avais auparavant pourtant cru comprendre qu’il était fort entreprenant et fort gaillard de ce point de vue. J’espère qu’il n’est pas souffrant. Je suis pourtant certaine que vos appâts ne peuvent le laisser indifférent.
De mon coté, je vous l’assure, je ne vous cacherai rien. D’abord vous sembliez souhaiter à demi-mot que cette fessée ne soit pas une expérience unique. Eh bien ma douce, votre souhait a été exaucé. C’était d’ailleurs quelques jours seulement après que je vous aie écrit. Et je dois avouer que, cette fois, il n’a pas eu à chercher un prétexte, je pourrais presque dire que je l’avais bien mérité. Vous connaissez mon incapacité à respecter un horaire, et mes retards presque systématiques. Depuis notre mariage, et même avant, c’est un de mes défauts – et Dieu sait que j’en ai quelques autres – qui exaspère le plus mon mari. Or, ce soir là, je suis rentrée à la maison à presque vingt heures, en ayant oublié que nous devions sortir pour un dîner où nous étions attendus à dix neuf heures. A mon grand étonnement mon mari n’a pas élevé la voix, et ne m’a pas vraiment fait de reproches, se contentant de dire d’une voix un peu froide :
« Nous n’allons pas encore perdre du temps, nous sommes déjà assez en retard. Nous en reparlerons plus tard »
Nous nous sommes bien sûr excusés auprès de nos hôtes, et mon mari a eu l’élégance de ne pas me mettre mal à l’aise en m’en rendant responsable. Il n’a pas fait une allusion à ce retard durant la soirée, et je dois même dire qu’au retour à la maison il s’est montré charmant et pour tout dire … empressé. En quelque sorte nous nous sommes réconciliés sur l’oreiller avant même de nous être disputés. Mais le lendemain, au moment où il quittait la maison, il a lancé à mon intention :
« A ce soir. Je t’attends à dix huit heures dans mon bureau. Ne sois pas en retard. »
Il n’en a pas dit plus. Le ton n’était ni en colère ni menaçant. Et pourtant l’objet de ce rendez-vous m’a paru immédiatement évident. Finalement je pourrais presque dire que la journée d’attente a été presque plus difficile à vivre que la punition elle-même. Et pourtant c’en fut-une, et une vraie. Durant toute la journée, impossible de penser à autre chose. Les mains moites, le cœur qui bat la chamade, l’estomac tordu. Et ces questions incessantes. Que va-t-il faire ? Comment cela va-t-il se passer ? Mais, curieusement, pas une seconde je n’ai pensé ni qu’il puisse y renoncer, ni que, de mon coté, je puisse m’y soustraire. Je n’ai même pas cherché ce que je pourrais dire ou faire pour y échapper. J’ai du mal à l’admettre moi-même, mais en quelque sorte j’avais déjà intériorisé le fait que quoi qu’il arrive, j’allais être fessée. Et, en effet, je l’ai été ! Cet après-midi là, je devais aller prendre le thé chez Madame H* qui reçoit tous les mardis. Pour être sûre d’être rentrée à l’heure dite, je me suis fait excuser par un billet indiquant qu’une « obligation impérieuse » m’empêchait d’être présente. J’ai donc passé la plus grande partie de l’après-midi dans mon boudoir. Je m’y suis fait servir le thé et je me suis habillée. J’avoue que j’ai choisi mes vêtements et surtout ceux de dessous avec un soin particulier. Tant qu’à devoir les montrer à son époux, autant qu’ils soient jolis n’est-ce pas ? . Un quart d’heure avant dix huit heures j’étais plantée devant la pendule. Pour rien au monde je n’aurais voulu me présenter à son bureau avant l’heure imposée. Et quelque chose me disait qu’il ne me fallait surtout pas être une fois encore en retard. Mais juste au moment de quitter mon refuge, j’ai été prise d’une irrésistible envie … de faire pipi. Je me suis donc présentée à la porte de son bureau alors que les six coups venaient de sonner. J’ai frappé un coup léger à la porte, et il m’a invitée à entrer. Il était assis à son bureau, il a levé les yeux et posé sa plume pour me dire de cette même voix tranquille et chaude :
« Bien, allons y tout de suite, prépare – toi vite »
Et comme je restais les bras ballants au milieu du bureau, ne sachant pas vraiment ce qu’il attendait de moi, il a précisé :
« Tu relèves ta robe, bien haut, et je ne veux pas qu’elle retombe. »
Je me suis exécutée, me plaçant de coté, n’ayant pas réussi à estimer s’il était plus humiliant d’exposer mes fesses ou le devant à sa vue. Je me suis arrangée pour retenir ma robe d’une main, et me souvenant de la première expérience j’allais dégager mon derrière de la culotte quand il m’a arrêtée :
« Non, laisse cela, c’est pour moi. Baisse-toi, les mains sur les genoux »
Une fois que j’ai eu pris la position demandée, il s’est approché de moi, il a fait glisser ma culotte jusqu’au dessous des fesses, et il m’a saisie aux épaules de la main gauche pour me maintenir. Il avait toujours sa voix tellement tranquille quand il m’a annoncé :
« Je pense que je n’ai pas besoin de te rappeler la raison de cette fessée n’est-ce pas ma chérie ? L’impolitesse vis-à-vis de moi mais aussi de nos amis, mais surtout l’inquiétude qui a été la mienne quand je t’ai attendue, il te faut les apprendre par les fesses. »
Et immédiatement, il s’est mis à me les claquer à toute volée. Peut-être ne frappait-il pas vraiment plus fort que la première fois, mais il frappait plus vite. Les claques se succédaient comme une averse d’orage. Non seulement je me suis mise vite à piailler, mais aussi à piétiner sur place, comme si cette danse de Saint Guy pouvait m’éviter les claques. Celles-ci ont couvert toute la surface disponible. Et vous savez qu’elle n’est pas si négligeable n’est – ce pas. De la ceinture jusqu’à la limite des cuisses, tout mon derrière n’était qu’un champ labouré. J’étais en larmes, et dès que la succession des coups a cessé, je me suis redressée comme un ressort et j’ai continué à sautiller sur place en me frottant les fesses pour calmer tant soit peu la souffrance. Mais une fois encore, celle-ci se conjuguait avec une effervescence des sens. Et, visiblement, ceux de mon cher époux n’étaient pas restés non plus insensibles. Mais cette fois, et pourtant je n’avais pas encore lu votre si édifiante lettre, je ne me suis plus vraiment posé de questions, et je me suis laissé aller au plaisir. Nous n’avons même pas pris le temps de rejoindre notre chambre. C’est dans ce bureau, renversée sur le fauteuil de cuir, les fesses frottant douloureusement contre lui, troussée comme une fille, que j’ai reçu les hommages de mon mari qui n’a pas eu la patience d’ôter son habit. C’était la première fois que nous succombions aux plaisirs de la chair autrement que dans notre chambre et dans nos tenues de nuit. Dois-je oser vous l’avouer ? Ces circonstances ont rendu la chose plus satisfaisante pour moi que d’ordinaire. Il faut dire que la vigueur de mon mari n’y était peut-être pas pour rien, puisqu’il a pu me montrer par deux fois que je ne lui étais pas indifférente…Mais après tout, ce n’était que mérité. N’est-il pas que justice que cette épreuve, et c’en est une, soit, d’une certaine manière récompensée ? D’autant que cette séance avait été singulièrement plus violente que la première. Et mon séant en a gardé les traces. Le lendemain matin il n’était plus rouge mais véritablement violacé. Est-ce péché d’orgueil ? Je vous avoue que j’en étais presque fière.
Je dois ajouter que mon cher mari a eu l’élégance de ne plus faire la moindre allusion ni à la cause, ni à la réalisation de cette punition. Et que, depuis cette séance, j’ai fait attention à ne plus être en retard. Dans les jours qui ont suivi, en effet, je pense que mon pauvre derrière n’aurait pas supporté une nouvelle correction. Depuis, je vous rassure, il est revenu à sa couleur d’origine. Mais quelque chose dans les yeux de mon homme quand il me regarde par instant, et la lecture de votre propre expérience, me dit qu’elles ne le resteront pas si longtemps…
Je vos remercie encore de votre attention et je vous embrasse bien tendrement.
Votre Caroline, qui découvre la vie, et qui aime ça !
C.A.

« Des questions »

La découverte que son amie était, elle aussi, fessée par son mari, et le fait qu’elle lui ait écrit que beaucoup d’autres épouses l’étaient elles aussi, ont amené Caroline à s’interroger sur chacune de ses amies. Quand elle rencontre ne peut s’empêcher de se demander si elle, cette grande femme aux formes pleines et généreuses « la »reçoit de son mari, ce petit monsieur plutôt chétif. Et l’idée la fait rire. Même question à propos de Marie – Anne, cette petite boulotte dont les rondeurs pourraient, pense-t-elle, tout à fait attirer la main d’un mari sévère. Bien sûr, elle n’ose pas aborder tout à trac cette question. Même si elle imagine parfois la tête de ses amies si, au beau milieu des papotages, elle interrogeait à la cantonade :
« Dites moi, chères amies, vos maris vous donnent-ils souvent la fessée sur vos popotins déculottés ? »
Pourtant, chez Mme F*, une des dames, maman de trois enfants, expliquait à une autre jeune maman ses conceptions de l’éducation des enfants.
« Bien sur Adèle, leur bonne nounou est parfaite pour les petites. Mais elle les aime tellement qu’elle leur passe tout ou presque. Alors, parfois, il me faut bien mettre la main à la pâte. Et je vous assure que pour rappeler les enfants à leur devoir, je n’ai encore rien trouvé de mieux qu’une bonne fessée ! Il est bien rare qu’il se passe une semaine sans que l’une d’elles se retrouve sur mes genoux les fesses à l’air. Et après non seulement elle, mais aussi les sœurs qui assistent à la punition se tiennent à carreau. »
Une des dames présentes surenchérit :
« C’est certain. Je pratique de même avec les miens. Et croyez moi, mon Élisabeth file doux : »
Une autre s’étonna :
« Votre Élisabeth ? Mais elle va sur ses douze ans non ? »
« Oui, elle les aura à la saint Jean. Et alors ? Il n’est pas question de modifier mes habitudes pour cela «
« Pourtant, quand elles grandissent… cela devient délicat non ? »
« Pas pour moi en tout cas ma chère. Bien sûr la chose se passe hors de la présence des hommes, et donc rien n’interdit que cette demoiselle ne reçoive le salaire de ses errements sur les fesses dénudées ! »
Madame G*, plus âgée n’était pas intervenue jusque là, mais elle affirma tranquillement :
« Vous savez, chez nous, mes deux filles y ont eu droit jusqu’à la veille de leur mariage »
Et Madame de B*, qui connaît l’une des filles de Madame G* a ajouté dans un sourire :
« Et après leurs maris ont pris le relais ? »
Le rire de toutes a évité à la maman concernée de répondre, et il a repris de plus belle quand la belle Madame J* a lancé en riant de toutes ses jolies dents :
« Oh, c’est pour cela comme pour l’équitation, il faut poursuivre l’entraînement pour le pas perdre la main ! »
La conversation a ensuite roulé sur d’autres sujets. Mais Caroline s’est mise en tête d’inviter bientôt cette dame dont le brillant des yeux durant cette conversation lui a mis la puce à l’oreille.






Chapitre 4 :
Lettre de Mme De V*à Mme A*



Depuis qu’Anne Charlotte sait que son amie d’enfance, la belle Caroline, connaît aussi les affres et les plaisirs de la fessée conjugale, elle ne cesse d’imaginer les belles rondeurs de sa sœur de lait rudement mises au vif par la dextre de son mari. Et comme celui-ci est plutôt bel homme, il est arrivé que, dans sa rêverie, ce ne soit plus les fesses de l’épouse qui subissent ce traitement, mais bien les siennes. Bien sûr elle ne fera pas partager cette vision à l’épouse légitime. Pourtant elle s’empresse de répondre à cette nouvelle missive, en ne cachant que ce qu’il convient de cacher.

« Des plaisirs solitaires »



Ma toute belle,
Je suis bien forcée de vous faire un aveu qui devrait me faire rougir le visage autant que la main de votre époux vous fait rougir les fesses. Votre seconde lettre a eu sur mes sens le même effet que vos premiers aveux. Et me voilà replongée dans les dérives sataniques du plaisir solitaire, moi qui étais devenue presque sage. Encore que, pour tout vous dire, je n’y ai jamais vraiment complètement renoncé. Sauf peut-être durant les toutes premières années de mon mariage, quand la virilité toujours en éveil de mon cher mari était si exigeante que j’avais bien peu de motifs, et même d’occasions de chercher à me procurer à moi-même ce qu’il me prodiguait si généreusement. Il est vrai qu’alors il n’était pratiquement pas de soir qu’il ne vienne partager ma couche, et il lui arrivait de surcroît de me rendre parfois une visite matinale avant que d’aller chasser. Mais, vous l’avez compris ma chère, les années passant l’intensité des choses à tendance à s’amoindrir. Je vous rassure, mon mari n’est en rien souffrant, et il est encore fort capable de procurer à une femme les hommages qu’elle attend d’un homme. Il me l’a encore prouvé hier au soir, et de fort belle manière ma foi. Mais quoi, vous le verrez vous-même bien assez tôt, l’âge n’épargne personne. Ce qui était quotidien devient peu à peu plus proche de l’hebdomadaire. Et, dans ces tournois de l’amour, le chevalier à moins souvent l’initiative de redoubler l’assaut. Que cela m’ait quelquefois affligée, et que j’eusse parfois espéré une fréquence plus grande dans ses assiduités, je le confesse. Encore qu’en ce domaine, l’âge permet de comprendre qu’il faut parfois préférer la qualité à la quantité, quand toutefois on est contrainte de choisir. Et quand la nature titille un peu trop mes propres besoins, eh bien oui, je vous l’avoue, ma douce, j’ai en effet recours aux pratiques de nos jeunes années. Je sais, selon nos confesseurs et les moralistes, c’est très mal. Mais selon nos sens, mon Dieu que c’est bon. Après tout, qui connaît mieux les attentes de nos sens que nous-mêmes ? Bien sûr, je n’ai en rien renoncé aux assauts vigoureux d’une belle virilité et au travail profond d’un soc vigoureux en son champ. Mais cela empêche-t-il d’apprécier aussi la douceur de ses propres doigts ? Je ne jurerais du reste pas que mon maître et seigneur soit totalement dupe. Mais, en ce domaine comme dans d’autres, il convient me semble-t-il que chacun fasse comme s’il ignorait que l’autre le sache. Mais une certaine lueur dans son regard quand il me demande, pour ne pas dire quand il exige, de faire devant ses yeux ce qu’à d’autres moments je pratique dans le secret de mon boudoir m’incite à penser qu’il n’en ignore pas tout. Jamais au grand jamais, je n’aurais imaginé en arriver un jour à exposer à quiconque ces épisodes de ma vie d’épouse. Mais votre candeur et votre franchise m’amènent à considérer qu’avec vous, rien ne doit être caché. Et je gage bien sur que vous prenez toutes les précautions nécessaires pour jeter aux flammes ces épîtres aussitôt que vous les aurez lues. J’avoue par ailleurs que je ressens un étrange plaisir à vous faire de telles confessions impudiques. A tel point que je sens déjà sourdre en moi une humidité qui en est le témoignage. Je m’impose pourtant de ne pas céder à l’envie qui me taraude de poser la plume pour utiliser autrement la main qui la tient. Je ne doute pas que vous mesurez l’effort que je fais pour vous être agréable. Et je prends aussi le risque, si mon mari rentrait au bercail avant que je n’ai pu changer de tenue, et qu’il lui prenne l’envie de quelque caresse un peu appuyée, que l’humidité de ma culotte me vaille une de ces fessées impromptues qu’il lui arrive encore – Dieu merci – de me flanquer.
Voilà donc la première réponse à vos questions, ma chère curieuse. Eh bien oui, je prends encore, et souvent, et de belle manière, de ces fessées qui me laissent le derrière en feu, les joues mouillées de larmes, et d’autres parties de moi-même d’autre façon. Je dois même dire, qu’en ce domaine il n’y a eu ni pause ni même baisse de fréquence. Peut-être même au contraire. Au fil des années, mon cher mari a toujours autant de vivacité pour trouver de bons motifs à me caresser rudement les fesses. Et quand il n’en trouve pas, et bien ma foi il s’en passe ! Encore qu’il aime, me semble-t-il à ce que les fessées soient à ses yeux ou aux miens justifiées. Dans les premières années de notre union, il a considéré que les sanctions appliquées au hasard des fautes ou des manquements de ma part ne suffisaient pas, au motif que touts ne pouvaient pas être sanctionnés sur le champ. Aussi a-t-il pris l’habitude, selon sa propre expression de « mettre les pendules à l’heure » chaque premier vendredi du mois. Pour qu’aucun motif ne soit oublié, il m’a imposé d’en tenir moi-même la liste. Il m’appartient donc parfois d’y inscrire de moi-même ce qui me semble mériter sa sévérité, encore ne l’aurait-il pas su. D’autres fois cependant c’est lui qui m’indique d’un « vous le noterez s’il vous plaît » que tel ou tel de mes actes ou de mes attitudes lui a déplu. Et le jour dit, rituellement après le dîner, je me présente devant lui avec à la main la liste que je dois lui lire à haute voix. Le croirez-vous, chère amie, même après tant d’années, il me semble que cette lecture d’aveux est peut-être plus difficile pour moi que la punition qui s’en suivra. Voyez ainsi vendredi dernier, votre amie, que vous avez connue si fière parfois, tenant son cahier à la main et lisant à l’intention de son mari carré dans son fauteuil :
« Le 4 du mois, une insolence à votre égard, le 9 du mois un retard, le 16 et de nouveau le 17 du mois une grande négligence dans la surveillance du service et le 26 du mois un refus d’obéissance méritent d’être sanctionnés, Monsieur »
« Cela fait beaucoup pour ce mois, ma chère. Vous m’apporterez l’instrument s’il vous plaît, et vous compterez vingt. »
Il n’a pas besoin d’en dire plus. Je sais qu’il a décidé d’épargner sa paume et d’utiliser le martinet dont il a fait l’acquisition pour notre première année de mariage. Je sais surtout qu’il m’appartient d’aller le chercher dans l’armoire et de le lui apporter respectueusement. Puis de me tourner vers le grand bureau qui orne le coin de la pièce, de relever moi-même mes vêtements – que j’ai bien sûr choisis en fonction de ce que je sais alors inéluctable – et de me pencher sur le meuble de bois d’ébène, dans la position que j’ai compris que vous connaissez, présentant ainsi à leur bourreau les hémisphères qu’il va flageller. Il me semble que nos maris ont en commun l’exigence d’ôter eux-mêmes le dernier rempart qui protège nos lunes. En effet, il tient à baisser lui-même ma culotte, jouant, selon son caprice, à la retirer entièrement où à la laisser en haut des cuisses ou à la pliure des genoux.
Vous avez donc une deuxième réponse à vos questions, oui mes fesses connaissent la morsure des lanières. Si je vous disais qu’elles ne sont pas plus douloureuses que la main maritale, vous ne me croiriez pas, et vous auriez raison. Même si une fessée manuelle peut faire mal, à en pleurer, la douleur n’est jamais tout à fait comparable à celle d’une poignée de lanières de cuir flagellant la peau. Quand on la subit, on comprend mieux l’expression triviale « avoir la peau des fesses enlevée ». C’est en effet tout à fait la sensation que l’on éprouve. Même si, là aussi, après quelques jours, les longues traces bleuâtres et parfois boursouflées laissées par la chevelure cinglante disparaissent. Et pourtant, ma toute belle, tout en vous aimant, et peut-être justement parce que je vous aime, je souhaite qu’un jour votre mari fasse un jour cet achat. Alors seulement vous comprendrez que si je me contente de dire que cela fait « plus » mal, je ne suis ni exacte ni complète. Il n’est pas vraiment possible d’établir une telle hiérarchie entre les sortes de fessées. La main, le martinet, la ceinture de cuir ou la cravache du cavalier, sont à mes yeux – je devrais dire à mes fesses – autant de voyages, de découvertes, différents. Des voyages qui vous feront pleurer, crier, peut-être même plus, je le sais, mais des voyages qui vous feront découvrir des espaces qui, sinon, vous resteraient ignorés.
Pour en revenir à ce dernier vendredi, oui, il m’a fait mal, très mal. D’autant qu’avant de se saisir du fatal instrument, il a tenu, je reprends ses paroles à « préparer le terrain » par une vigoureuse fessée manuelle. C’est donc sur un cul déjà fort rouge que se sont abattus les vingt cinglements qu’il m’a fallu compter à haute voix. Il y tient en effet absolument. Même si je ne sais pas ce qu’il ferait si j’interrompais le compte avant l’échéance annoncée. Peut-être continuerait-il quand même ? Peut-être jugerait-il que je ne puis en subir plus ? Je ne le saurai probablement jamais. Vous me savez têtue et trop fière pour céder en implorant une fin anticipée. Par contre, il m’est arrivé un jour de refuser de compter. Il avait décidé de m’imposer quinze coups. Je les ai reçus sans desserrer les dents, tout en comptant dans ma tête. Et après le quinzième … la fouettée a continué. Je vous laisse imaginer Au dix-septième, j’ai compris que lui non plus ne céderait pas, et j’ai lâché le fatal « un » … suivi des quatorze autres annonces, les dernières émises entre des sanglots. Je vous laisse imaginer l’état de mes pauvres fesses. Elles étaient littéralement proches d’être en sang. Trois jours après elles restaient bleues et boursouflées, et il m’était pratiquement impossible de m’asseoir sans grimacer de douleur. Je n’ai jamais réitéré cette rébellion. Mais j’étais immensément fière d’avoir prouvé que j’étais capable de résister. Et lui avait prouvé qu’il savait ne pas céder, et je lui en étais d’une certaine manière reconnaissante.
Pour le reste, si je suis assez persuadée que nous ne ne sommes pas les seules, et de très loin, à connaître de ces séances claquantes sur nos postérieurs, je dois vous avouer que je n’en sais pas beaucoup plus. Avant de le faire à votre intention, jamais il ne m’étais venu à l’idée de raconter à qui que ce soit les pratiques de notre couple. Et aucune de mes amies ne m’a non plus fait de confidence en la matière. Pourtant, j’ai dans l’idée que la jeune Madame L*, mariée depuis peu à une relation de mon mari pourrait bien être des nôtres. Non qu’elle m’ait fait quelques confidences que ce soit, nous ne sommes pas assez intimes pour cela. Mais lors d’une soirée chez des amis communs, la belle s’est montrée particulièrement désagréable, et surtout envers son mari qui n’a pas semblé prêter attention au comportement de sa moitié, jusqu’à ce qu’il lui lance d’une voix glacée à la suite de je ne sais plus quelle insolence de sa part :
« Nous en reparlerons plus tard n’est ce pas »
Phrase anodine, certes, mais lancée avec un regard subitement dur, et qui a fait qu’ensuite la jolie peste s’est transformée en petite fille silencieuse et effacée, cherchant à se faire oublier. La lecture de votre lettre m’a remis cette soirée en mémoire et j’ai cherché un prétexte pour rendre visite à cette jeune dame et en ai profité pour lui lancer :
« Nous avons passé une soirée délicieuse n’est – ce pas ? »
« Oui..Charmante, en effet »
« Et j’espère qu’elle s’est bien terminée ? »
Et là, son visage s’est empourpré, et elle a bredouillé quelque chose comme :*
« Oui.. enfin… bien sûr… »
« Eh bien tant mieux …. Avec ces drôles de personnages que sont les hommes, on ne sait jamais… Profitez bien de la tendresse du vôtre ma petite. »
Je n’ai pas voulu la mettre plus dans l’embarras, et je l’ai quittée en l’embrassant.Je n’en sais donc pas plus. Mais depuis j’ai reçu de sa part une invitation à un thé la semaine prochaine. Peut-être la belle sera-t-elle en veine de confidences ?
En attendant je vous embrasse,
Soyez sage, il ne faut abuser de rien.


Votre
A C de V


Chapitre 5 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*

Caroline A* a confié par écrit à son amie d’enfance, Anne Charlotte de V* que son mari l’avait fessée, et qu’elle en avait été fort troublée. A son grand étonnement, son amie lui a répondu qu’elle connaissait aussi ces séances claquantes sur son postérieur, et ce depuis le premier jour de son mariage. Il s’en suit un échange de correspondance où les deux amies se dévoilent sans fard, et dans laquelle les fessées qu’elles reçoivent l’une et l’autre sont souvent évoquées. Dans une dernière lettre, Anne - Charlotte a raconté à son amie qu’elle se demande si une autre de ses connaissances, la belle Lucie L* ne subit pas le même traitement qu’elles de la part de son mari, et qu’elle compte bien tout faire pour lui tirer les vers du nez. En réponse, Caroline poursuit des confessions …

« Poursuite des confessions »



Ma très chère,


Autant j’ai hésité longtemps et je me suis reproché parfois d’avoir osé vous dévoiler ce qui aurait pu rester un secret de couple, autant je m’en félicite après la lecture de votre dernière lettre. Je vous avoue que j’ai presque eu les larmes aux yeux d’émotion en découvrant votre intimité, et la confiance avec laquelle vous me la présentez. Et puis aussi, quel bonheur que de constater que nous sommes si proches par certains cotés ! Allons au fait tout de suite, ma douce, je n’ai pas plus que vous vraiment renoncé aux plaisirs solitaires. Il est vrai que, dans ma jeunesse, j’y avais recours quasiment chaque jour, ou plutôt chaque soir. Pour trouver le sommeil il me fallait d’abord m’être quelque peu caressé l’abricot et la cerise. Même quand il m’est arrivé de partager ma chambre avec une amie – vous souvenez vous que vous fûtes de celles-là ma douce ? – je ne renonçais pas pour autant à mes coupables penchants. Simplement, avec le temps, j’ai appris à me procurer du plaisir sans bruit et sans trop de mouvements. A vrai dire, mais je crains d’expliquer à une plus expérimentée que moi, il m’arrivait même d’aboutir au but recherché sans avoir à y mettre la main. La seule crispation des cuisses m’amenait parfois, sans que personne autour de moi ne puisse y voir quoi que se soit, à une explosion toute intérieure. Depuis mon mariage, les assiduités de mon époux et peut-être aussi l’âge m’amènent bien sûr à un rythme moins soutenu. Mais à l’occasion de la toilette, ou d’une difficulté à trouver le sommeil, mes mains s’égarent encore parfois sur mes seins, aiment à en agacer les petits bouts avant de descendre plus bas, rejoindre le buisson frisé d’où sourd le nectar qui leur permettra de mieux glisser. Il me faut alors composer entre l’envie d’aboutir vite là où je sais vouloir aller et celui de faire durer l’attente qui rend l’aboutissement encore plus délicieux. Il s’agit donc de retarder autant que faire ce peut le moment de m’occuper du petit bouton, de ce perce neige impatient que le moindre effleurement un peu appuyé portera à l’incandescence.
Mais, pour ma part, ces moments ne sont pas à proprement parler un moyen de compenser un manque d’ardeur de mon mari. Certes, nous sommes mariés depuis moins longtemps que vous, et peut-être découvrirai-je avec le temps que celle-ci s’émousse au fil des ans. Mais pour aujourd’hui, mon époux est plus que régulier dans ses visites vespérales. Oh bien sur, celles-ci ne sont pas tout à fait aussi régulières que le chant du coq le matin. Il est des soirs où la fatigue, une préoccupation, une obligation mondaine, que sais-je, amènent à une pause. Il en est d’autre où une indisposition de ma part me pousse à lui faire comprendre que j’aurais besoin d’un vrai repos. Et il est assez attentif et galant pour le comprendre. A condition toutefois, il faut le dire, que cela ne se reproduise pas plusieurs soirs de suites. Et quand la nature et le retour de la lune m’amènent à solliciter d’être dispensé des devoirs conjugaux trois ou quatre jours de suite, j’ai la fierté de voir monsieur mon mari devenir d’humeur maussade. Du reste il ne manque pas, dans ces cas là, de rattraper les soirs qu’il considère comme perdus dans les jours qui suivent. Et ses ardeurs ne sont alors plus seulement vespérales mais peuvent être matinales ou impromptues. Encore que depuis quelques temps, et vous allez voir que nous en revenons toujours au sujet qui a entraîné cette correspondance, il a pris l’initiative, les jours où la voie ordinaire ne peut être utilisée, d’en choisir une autre, qui lui donne l’occasion de rendre hommage à mon verso. Il faut vous dire que, assez tôt après notre mariage, et bien avant qu’il ne se mue en époux fesseur comme le votre, il m’avait fait découvrir la position que vous utilisâtes lors de votre première fessée et qui porte ce joli nom inspiré du rongeur bondissant. Je n’ai donc pas été plus étonnée que cela le soir où il ma amené à prendre cette position, certes un peu inconfortable, mais qui met tellement en valeur nos attributs postérieurs, à genoux, la tête entre les mains et le dos incurvé pour mieux faire pointer ce qui, dans ce cas, ne mérite peut-être pas d’autre mot que celui de c**. Par contre c’est avec stupeur que j’ai senti que sa virilité, après s’être comportée avec mon antre d’amour comme une mouillette avec un œuf à la coque, a quittée ce nid douillet sans pousser plus loin son avantage et s’est glissée un peu plus haut, vers une autre entrée plus secrète, et pour tout dire plus étroite. Dire que cette découverte fut un grand moment de plaisir serait mentir. La différence de taille entre l’objet et son étui suffit à expliquer que l’introduction de l’un dans l’autre impose à ce dernier une déformation difficile à supporter. Pourtant, mais vous savez combien je suis bonne et j’aime à faire plaisir autour de moi, les râles de bonheur de mon tendre bourreau tandis que son épée pénétrait mes entrailles ont rendu cet instant moins difficile à supporter. J’ai en tout cas eu le sentiment d’avoir, ce soir là, passé, moi aussi, une sorte de porte, pour aboutir dans un monde que j’ignorais jusque là. Et prenant mon acceptation pour définitive, mon cher époux me propose régulièrement cette alternative quand je lui oppose le calendrier pour refuser une étreinte plus conventionnelle. Mais peut-être suis-je entrain de … prêcher à une convertie ? Si tel est le cas, peut-être me comprendrez vous si je vous dis que du strict point de vue du plaisir physique cette voie m’apparaît comme moins efficace que l’autre, mais qu’elle déclenche aussi des sensations presque plus mentales oserai-je dire. Peut-être parce que, fruit de notre éducation, elle reste marquée par l’interdit, donc par le goût délicieux du péché ? Peut-être aussi parce que, du fait de la position prise, nous ne voyons pas le partenaire, et que cela permet à notre imaginaire des égarements que nous nous interdirions dans d’autres situations. Ou tout simplement parce que, dans le cas de mon époux, cette pratique semble lui procurer un tel plaisir que ma fierté en est comblée. Du reste, et peut-être cela participe-t-il aussi de ce plaisir un peu trouble que me procure ces moments différents, il ne se prive pas de me faire partager son bonheur qu’il exprime sans retenue. Et là aussi, lui qui est, vous le savez, la correction voire la distinction même, en arrive à l’oublier et à utiliser des termes que je ne suis pas encore capable d’écrire, alors que je suis plus que troublée de les entendre ! Tout cela pour vous dire – mais vous savez combien je suis bavarde et comme j’ai tendance à oublier le fil de mes récits parfois – que, jusqu’à présent, il se passe rarement plus de trois jours sans que mon époux ne me rende hommage, que se soit le soir quand nous gagnons le lit en même temps, ou le matin quand il décide de me réveiller de galante manière. Pour en revenir au sujet que nous abordions dans nos courriers précédents, et fort heureusement, ces moments de tendresses conjugales ne sont pas tous assortis de fessées. Si tel était le cas je pense que j’aurais du renoncer depuis longtemps à la position assise. Par contre, et fort heureusement, l’inverse est toujours vrai. Et si depuis que j’en ai fait la découverte, et que je m’en suis ouverte à vous, j’ai du repasser par ces moments brûlants quatre ou cinq fois, ils furent toujours suivis, peut-être faudrait-il dire récompensés, ou conclus, par de grands moments de frissons. Je dois même vous avouer que, la dernière fois que mon séant a été fustigé, et de la belle manière, par mon mari, j’avais presque sciemment provoqué la chose. Une fois encore il m’attendait pour sortir et m’avais recommandé de ne pas être en retard. J’aurais tout à fait pu être à la maison à l’heure dite mais je ne sais – ou je sais trop – quel démon m’a poussé à traîner consciemment de manière à n’y arriver qu’avec une bonne demi-heure de retard. Bien entendu il était dans l’entrée, déjà habillé et prêt à partir. Je savais intérieurement que ce retard me vaudrait une fessée. Et je m’attendais à ce que je paye en monnaie claquante ma dette le lendemain. Mais il n’en fut rien. Cette fois, en effet, il me fallu payer comptant – sinon contente-. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et sans qu’il n’ait pris la peine de justifier quoi que se soit ou même de me réprimander, je me suis retrouvée pliée en deux sur sa jambe, les mains posées sur une marche de l’escalier, la jupe troussée et la culotte plus arrachée que baissée. Quelle averse mon Dieu ! Je me suis débattue, j’ai crié, j’ai pleuré, rien n’y a fait. Il ne m’a lâchée, que quand il a eu trop mal à la main, je pense. Ensuite il ne m’a pas laissé le temps de me rafraîchir, il était vraiment temps que nous partions. Il m’a juste lancé « tu la laisses là ! » quand j’ai voulu remonter ma culotte, et je n’ai pas pris le risque de lui faire répéter. J’ai passé la soirée à me tortiller sur la chaise, les fesses brûlantes. Et cette fois, ce n’est qu’au retour à la maison, fort tard, que mon mari m’a dispensé la partie la plus agréable de la chose. Mais, est-ce parce qu’elle avait été retardée, elle fut vraiment renversante ! J’ose le dire, quelque douloureuse ait été le premier acte, la qualité du second le valait bien. N’en tirez pas pour autant la conclusion que je joue régulièrement les provocatrices. Mon cher et tendre époux trouve bien assez souvent lui-même les raisons d’honorer mon popotin pour que je n’aie pas besoin de lui en trouver. Et comme, même en dehors de ces moments d’autorité conjugale, il reste assez empressé à remplir ses devoirs conjugaux, il n’est pas nécessaire que mon inconduite ne l’y pousse.
Je vous laisse sur ces bonnes paroles, ma toute douce, en formant le vœu que votre propre époux découvre quelques une de vos vilenies qui vous vaudront une séance cuisante … puis apaisante !
Je vous embrasse.


Votre tendre et attentive amie


Caroline.


Chapitre 6 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Et Lucie … aussi ! »

Lors d’une soirée chez elle, Anne Charlotte, épouse régulièrement fessée par son époux, et qui est loin de s’en plaindre, a remarqué le ton sévère du mari de la belle Lucie L*. Quelques temps plus tard, celle-ci, qui l’avait invitée à prendre le thé n’a pas caché qu’en effet, elle faisait elle aussi partie de ces épouses dont les maris rougissent parfois le postérieur. Troublée par ces confidences directes, et surtout par le récit d’une fessée reçue par Lucie devant deux autres couples, elle s’empresse d’en rendre compte à son amie d’enfance, Caroline, qui, elle, a découvert plus récemment les affres mais aussi les plaisirs de ces pratiques.
Ma toute douce,
Quel bonheur encore une fois de lire votre lettre, que vous m’avez fait attendre, vilaine que vous êtes. Mais je comprends bien qu’avec un époux tellement empressé auprès de vous, vous n’ayez pas trop de loisir pour écrire à votre vielle amie qui en est réduite trop souvent à relire vos courriers précédents et à imaginer, avec les conséquences que vous devinez, vos moment de tendresse et de passion. Encore qu’il ne faut rien exagérer, et si, en effet, mon mari n’est plus aussi vigoureux qu’au début de notre relation, ni que je le voudrais parfois, il reste, j’ose dire le mot, un amant tout à fait empressé et même, je le pense bien que je n’ai pas vraiment d’élément pour comparer, talentueux. Je ne sais d’ailleurs si le hasard des rencontres nous a amené, vous et moi, à trouver des maris faits sur le même modèle ou si tout les hommes se ressemblent, mais il me semble qu’en effet, votre mari et le mien ont plus d’un point commun. Et en particulier cette attirance curieuse pour le verso de nos anatomies, et pas seulement pour les fustiger. Peut-être est-ce parce que je suis un peu plus avancée en âge et en expérience que vous, ma petite, mais moi j’ose écrire le mot que vous ne parvenez pas à tracer sur le papier : oui mon mari aime m’enculer. Voilà, c’est dit. Et, comme le vôtre si j’ai bien compris, il aime à me faire partager verbalement son enthousiasme dans ces moments de pénétration arrières. Il est vrai que ce cher homme, plutôt silencieux dans la vie ordinaire, est assez expansif dans ces moments là. Et il aime, en effet, à commenter ce qu’il est entrain de faire, et que pourtant je en peux pas ne pas savoir ! Peut-être vais-je vous choquer (encore que je doute de la chose, vous connaissant un tout petit peu mieux maintenant) mais je suis assez troublée moi aussi par ces mots qui, en effet, ne font pas partie du langage convenu des salons. Mais quoi, pourquoi nierai-je être quelque peu bouleversée par ces annonces faites d’une voix rauque :
« je vais t’enculer bien à fond ! Je vais te bourrer le cul ma petite salope ! » Voire ces ordres impérieux : « présente bien ton cul que je le bourre » ou ces questions presque naïves : « tu la sens bien là ?» (Comment pourrais-je ne pas sentir cette tige épaisse qui me dilate le fondement ?) ou encore ces promesses, heureusement suivies de concrétisations : « je vais venir …je vais jouir…je vais tout t’envoyer dans le cul !, je vais t’emplir … » Eh oui, ma chère petite, ce Monsieur de V*, si bien élevé, qui sait pratiquer le baise main quand il convient, qui emploi un langage châtié si ce n’est parfois même recherché, sait fort opportunément oublier ces conventions de langage au moment qui convient. Et pour tout vous dire, même si l’habitude ne m’est venue qu’au cours des ans, il m’arrive de perdre aussi assez le contrôle de moi-même pour l’encourager sans plus de retenue par de grands « bourre moi, met le moi, baise moi, donne moi tout mon amour ! » qui contribuent, je pense, pour beaucoup à ragaillardir le monsieur. Et pour en finir sur ce chapitre, je dois vous avouer que la conjugaison de ces manières d’exprimer nos enthousiasmes réciproques, ajoutés aux soupirs et aux feulements causés par le plaisir, quand ce n’est pas aux claquements de la main de l’un sur les fesses de l’autre, m’ont amenés parfois à rougir quelque peu en débarquant dans la salle du petit déjeuner d’hôtel où nous avions passé une soirée épicée.
Mais je vous raconterai cela une autre fois. Il me faut pour aujourd’hui ne pas oublier de poursuivre ma narration des aventures supposées – et vous allez le voir confirmées – de ma nouvelle amie, Lucie L* dont je vous ai déjà parlé. Vous vous souvenez peut-être que, à la manière dont son mari s’était adressé à elle, et à l’effet que cette voix avait eu sur son comportement, je m’étais demandé si Monsieur L *, un homme assez séduisant, plus vieux qu’elle, mais portant beau, avec un regard bleu acier assez troublant ma foi, ne faisait pas parfois preuve d’autorité sur son épouse, une jolie petite bécasse, un peu rondouillette mais tout à fait adorable au demeurant. Quand j’avais fait allusion à la manière dont s’était terminée cette soirée chez nos amis, il m’avait semblé qu’elle s’était un peu troublée. Pourtant, c’est elle qui a pris l’initiative de m’inviter à un thé chez elle, et bien entendu j’ai répondu à son invitation. Première surprise pour moi – agréable vous allez comprendre en quoi – il ne s’agissait pas d’une sempiternelle réunion de dames par laquelle il nous arrive de nous débarrasser en une seule fois d’une tripoté d’invitations à rendre et où personne n’écoute vraiment quiconque. J’étais la seule invitée, et la jolie Lucie m’a dit dés mon arrivée :
« Nous ne serons que vous deux, madame, ainsi nous pourrons parler tranquilles »
Pourtant, bien sur, rien n’indiquait qu’elle avait en tête d’aborder le sujet qui m’intriguait. Aussi ne me suis-je pas lancée d’emblée sur ce terrain, persuadée qu’il me faudrait développer des trésors d’ingéniosité et d’allusions pour espérer amener ma belle sur le terrain qui me convenait. Et bien pas du tout. Dés que, au détour d’une phrase et comme par inadvertance, j’ai abordé la question des maris parfois autoritaires, elle s’est lâchée sans la moindre réticence, me répondant tout de go :
« Ah bien sûr, en épousant Pierre, je savais à quoi m’en tenir en matière de discipline. Mais comme mes parents pratiquaient de même depuis toujours, j’avais si j’ose dire les fesses entraînées ! »
Et je vous assure que cela était dit avec le plus grand naturel, sans la moindre rougeur aux joues, comme si, après tout, elle me renseignait sur les goûts de son mari en matière de cuisine ou de musique ! Et à partir de là, je n’ai pratiquement plus eu besoin de relancer mon amie pour qu’elle me raconte par le menu son expérience en la matière. Les fessées enfantines données par les nounous puis ses grandes sœurs dûment chapitrées par les parents quand elles gardaient leur cadette « et elles avaient intérêt à ce que nous soyons sages, sinon c’est elles qui prenaient la raclée au retour des parents. » Puis la découverte de la large ceinture de cuir pendue dans l’entrée de la maison et dont l’utilisation sur le derrière des filles marquait dans la famille la sortie de l’enfance, à douze ans, juste après la première communion. Et la belle de commenter : « Bien sur, c’est tellement plus douloureux que les fessées reçues jusque là, je le savais pour avoir entendu les cris de mes sœurs quand elles y avaient droit, mais en même temps, j’étais presque impatiente d’être moi aussi une grande. Je sais bien que pour la plupart des gens, aujourd’hui, cela est complètement fou, mais chez nous cela paraissait normal. Cela arrivait à mes sœurs, à mes cousines, et même à maman et à mes tantes – de la part de mon grand-père puis de leurs maris bien sûr – et aucune d’elle ne s’en cachait. » Vous imaginez vous, ma très chère, cette jolie blonde, aux formes généreuses (je dois dire que sa chute de reins donnerait envie à des moins acharnés que nos propres maris tant elle est ronde et pleine) qui me tient ce langage tout en sirotant son thé avec distinction ? Et qui continue sur le même ton, m’expliquant qu’après tout, le mariage n’avait eut comme conséquence que de passer d’une autorité à une autre, elle aussi cinglante. Vous vous doutez que je ne perdais pas une miette de ce récit, et je vous avoue qu’il m’apparaissait tellement impudique que je sentais une crispation au creux de mon ventre, et une rosée naître un peu plus bas. Pourtant je me gardais bien d’interrompre mon amie, la relançant seulement parfois d’un hochement de tête ou d’un prudent « vraiment ? »Et je fis bien puisque c’est ainsi qu’elle me confia, toujours avec son regard clair et innocent, que non seulement il lui était arrivée de recevoir la fessée de son mari en présence de ses sœurs plus âgées, mais aussi du mari de l’un d’entre elles, et même, mais là, quand même, j’ai cru voir une rougeur apparaître sur ses joues, d’avoir été fessée au cours d’un repas chez eux, en présence de deux couples d’amis. Et comme je m’étonnais :
« mais il ne vous a quand même pas … »
Elle me répondit presque sans ciller :
« oh si, bien sûr j’ai bien tenté de lui demander de reporter la chose à plus tard, et au mois de ne pas me déculotter, mais rien ne l’a fait changer d’avis »
Et elle avait donc fini par se plier à l’exigence de son mari, et avait été fessée après avoir été déculottée devant leurs convives. Elle m’avoua que ces instants avaient été difficiles à vivre, mais ajouté qu’après qu’elle se soit relevée et reculottée, l’un des maris présent avait félicité le sien pour son caractère « et vous petite madame pour votre obéissance, qualité tellement rare aujourd’hui »Et il avait ajouté qu’il ne serait pas normal qu’elle soit la seule à en faire preuve. Il s’était alors tourné vers sa propre femme, une dame d’une cinquantaine d’année, très « bon chic bon genre », en disant : « ma chérie, comme de toutes manières tu la recevras ce soir, je pense que se serait une belle preuve d’amitié pour Lucie que d’accepter, comme elle, d’y passer maintenant » L’épouse s’était alors levée, elle s’était approchée d’elle et avait murmuré : « c’est pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux vous le montrer à mon tour. » Elle s’était alors dirigée d’elle-même vers son mari, avait elle-même remonté sa robe, puis baissé sa culotte jusqu’aux genoux avant de se pencher, mains aux genoux, présentant ses fesses à son mari. Lucie était encore émue en me racontant ce qu’elle appelait « le cadeau » que lui avait ainsi fait celle qui depuis est devenue une de ses plus proches amies. Elle avait reçue, selon les mots même de ma nouvelle amie, « une volée bien plus sévère que la mienne sans presque lâcher un cri » Mais son visage ruisselait de larmes quand son mari lui avait enfin donné l’autorisation de se relever. Elle l’avait fait, puis avait entamé une sorte de danse sur place en se frottant les fesses qui étaient devenues cramoisies, avant de remonter sa culotte, de se moucher en reniflant, puis de revenir s’asseoir au salon pour partager le café et les liqueurs. Quand à l’autre épouse, qui n’avait pipé mot sur le moment, elle avait tout simplement déclaré quand ils se quittaient : « la prochaine fois, c’est nous qui invitons n’est ce pas ? Et … je ne serais pas en reste. » Et quelques semaines plus tard c’est au moment de l’apéritif, chez elle, que cette femme a reçu ce que les deux autres femmes avaient subies ajparavant.  »
Vous voyez, ma toute douce, que si les hommes sont parfois de drôles d’animaux, nos consœurs sont parfois aussi étonnante. En tout cas, je pense que je vais me faire de cette petite Lucie une vraie amie. Je vous avoue qu’elle m’avait d’abord semblé un peu, comment dire, bécasse. Mais, après cette après-midi passée en sa compagnie, je suis largement revenue sur mon jugement. Elle est peut-être seulement étonnamment « nature ». En tout cas elle assume parfaitement sa condition, sans honte ni forfanterie, et en tout cas sans le moindre soupçon de perversité. Par contre il me semble qu’elle est aussi sans une once de pudibonderie, si ce n’est même de pudeur. Ainsi, quand elle me parlait de l’usage fait par son mari de la large règle en bois qu’il utilise dans son métier d’architecte, elle a tout bonnement relevé sa jupette pour me faire constater les marques violettes. Certes, elles défiguraient un peu le joufflu de la belle. Mais, mon dieu qu’elle a de belles fesses ! A en être jalouse ! Je vous avoue que quand j’ai regagné ma voiture ma petite culotte était trempée. Une fois encore, j’ai du céder à mes coupables penchants. Si d’aventure vous y cédiez aussi en lisant la présente, j’en serais ravie, ma belle.
Votre amie pour toujours.
Anne Charlotte.




Chapitre 7 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Caroline répond à la lettre de son amie Anne Charlotte, qui lui a fait découvrir qu’elles n’étaient pas les seules épouses de leur monde à avoir parfois les fesses claquées par leurs époux. Elle brûle d’en savoir plus, mais elle expose aussi sans rien cacher le trouble qu’elle ressent quand son mari la prive de culotte

« Sans »

Ma bonne amie,
Si j’en crois votre dernière lettre, nous allons bientôt pouvoir fonder une amicale des épouses de maris sévères ! Et il me semble bien que votre nouvelle jeune amie mériterait sans conteste d’en prendre la présidence, si toutefois les titres sont distribués en fonction des « mérites »Finalement, si nous nous comparons à elle, nos maris sont presque de doux compagnons ! Certes, je ne peux mesurer la sévérité des fessées que reçoit cette jeune épouse à la seule lecture d’un récit de deuxième main en quelque sorte. Mais si cuisantes que soient celles que je reçois de mon cher époux, au moins sont elles toujours reçues dans la stricte intimité de notre ménage et, fort heureusement, vous êtes la seule à connaître ce coté de ma personnalité. Et si vous ne m’avez rien caché, il en est de même pour vous. Mais comme, de votre coté, vous semblez être la seule de nous trois à connaître la morsure des lanières, je vous intronise sans barguigner vice-présidente (mon Dieu que ce mot vous va bien !) et je vous assure que je ne tiens pas à ce que les progrès éventuels de mon mari m’amènent à revendiquer une place plus éminente. Car il progresse, le bougre ! Pas vraiment en sévérité, mais au moins en imagination. Je m’explique. Je vous ai raconté comment, lors d’une fessée bien méritée et presque provoquée, il m’avait interdit de remettre ma culotte avant de partir à cette soirée. Tout au long de celle-ci, c’est donc à la fois les picotements consécutifs à la manière dont il avait été traité, et le contraste avec l’air frais arrivant directement sur lui, qui ont fait que je ne pouvais penser à autre chose qu’à mon pauvre derrière. Je sais que vous pouvez comprendre la difficulté de suivre une conversation ordinaire avec les fesses encore brûlantes. Il me fallait en plus faire attention à ne pas grimacer quand je changeais de position. J’entends déjà votre objection, je n’avais qu’à ne pas rester assise. C’est vrai que dans les heures qui suivent les séances dont son tant amateurs nos époux, il est préférable de rester debout. Sauf que je vous assure qu’aller et venir au sein d’un groupe avec l’air tant soit peu naturel n’est pas si facile quand il vous manque une pièce de vêtement certes petite mais … essentielle ! Evidement j’avais une jupe assez longue pour qu’en aucune manière l’absence de la petite culotte ait pu avoir des conséquences sur ma pudeur. Mais vous ne pouvez pas savoir combien cette absence est présente à l’esprit. Chaque fois que j’ai du me lever, j’avais le sentiment que toute l’assemblée allait savoir que j’étais nue sous ma jupe. Et quand, au hasard d’un buffet, un ou une autre convive m’effleurait le dos je sentais une sueur froide jusqu’au creux de mes reins. Je dois d’ailleurs à la vérité de dire que mon cher mari, par les quelques plus ou moins discrètes caresses prodiguées à mon envers n’a pas contribué à ce que j’oublie l’état de celui-ci. Et peut-être la qualité de la conclusion dont je pense vous avoir déjà fait état, n’est elle pas sans rapport avec le fait que Monsieur avait su pendant toute cette soirée mondaine et pour tout dire quelque peu ennuyeuse que sa chère moitié cachait un derrière tout rouge sous sa sage jupe grise ! Je le pense d’autant plus que ce qui avait été, me semble-t-il, une décision ponctuelle, motivée par le fait que j’avais été fessée à la va-vite presque sur le seuil de notre maison, est devenu très rapidement une habitude, pour ne pas dire une règle. Déjà auparavant, quand il arrivait à mon mari de se montrer autoritaire le soir à la maison, il m’était arrivé, sans même qu’il ait besoin de m’y contraindre, de ne pas remettre ce que j’avais du retirer pour lui laisser libre accès à son terrain d’activités. D’autant que le plus souvent il l’avait fait dans notre chambre alors que j’avais déjà revêtu ma tenue de nuit. Il a d’ailleurs eu, un soir, l’élégance de me dire que s’il regrettait de ne pas avoir à baisser cette petite culotte il me trouvait « craquante » quand il avait à relever ma longue chemise de nuit en pilou. Dois-je vous avouer que j’en avais été fort fière ? Et même quand il m’était arrivé de recevoir ce qu’il estime mon dû au rez -de-chaussée, dans son bureau le plus souvent, alors que nous étions seuls à la maison, je ne m’imposais pas le frottement d’un slip sur le postérieur ainsi mit au vif. En plus cela permet à Monsieur, parfois, comme le vôtre le fait aussi me semble-t-il, de soulever la jupe ou la robe, voire de me demander de le faire, pour juger de l’évolution des couleurs de ce qu’il a appelé un jour « le soleil couchant ». Mais maintenant, c’est pour lui une conséquence quasi obligatoire de la fessée : je suis « interdite de culotte » Ainsi il m’arrive d’être punie un soir et de l’entendre dire, en conclusion de la séance, « et demain tu es privée n’est-ce pas ? » Et croyez moi, il veille à ce que son ordre soit respecté. La première fois qu’il a lancé ce commandement, j’ai pensé qu’il plaisantait, et en tout cas le lendemain la chose m’était sortie de la tête. Mais quand il est rentré, le soir, avant même de m’interroger sur ma journée, il a plaqué ses mains au « bon endroit », a froncé les sourcils, relevé à la volée le bas de ma robe, et découvrant la petite culotte que j’avais enfilée, sans penser à mal, le matin, il s’est écrié que « puisque j’avais décidé de ne pas obéir » il allait s’expliquer plus clairement. Et j’ai pris derechef une fessée mémorable qui m’a enlevé toute envie de remettre un slip non seulement le soir même mais à chaque fois qu’il me l’interdirait. C’est ainsi des jours entiers qu’il me faut me passer de ce petit morceau de tissus fin dont on ne comprend l’importance … que quand on en est privée. Quand je reste à la maison, ma fois, c’est de peu d’importance. Mais quand nous sortons le soir, c’est arrivé plusieurs fois, ou quand il lui prend la fantaisie de se montrer sévère à l’heure du déjeuner alors que je visite des amies l’après-midi, je revis ces heures d’angoisse au cours desquelles je ne cesse de me demander si « ça » ne pourrait pas se voir !
Mais j’ai assez parlé de moi ! parlez moi donc de vous, ma chère, et surtout, parlez moi encore de cette petite Lucie . Je vous avoue que je brûle d’en savoir plus sur cette fessée reçue devant autrui. Et plus encore sur celle reçue par une autre épouse, jusque là épargnée si j’ai bien compris. Vous en a –t-elle dit plus ? J’attends votre prochaine lettre avec l’impatience que vous devinez, et je vous embrasse en vous suggérant d’embrasser en mon nom cette gentille Lucie !


Votre tendre


Caroline




Chapitre 8 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« En public ! »

Anne Charlotte, épouse régulièrement fessée par son mari, poursuit sa correspondance avec son amie d’enfance, Caroline. En réponse aux questions insistantes de celle-ci, elle revient sur les confidences d’une troisième femme, Lucie, qui, elle, a été fessée par son mari en présence de deux autres couples.


Ma belle,
Mon Dieu que j’aime votre fraîcheur ! Que j’aime votre explication sur la fraîcheur de l’air sur les rondeurs privées de slip ! Eh oui, on « ne pense qu’à cela », je sais ! Et pourtant, en effet, en principe personne ne s’en aperçoit. Sauf que nos hommes, eux, le savent. Et que, je constate par votre récit que le mien n’est pas le seul, cela les met en appétit ! Mais oui, ma belle, je vous taquine ! Bien sûr qu’il m’est arrivé, moi aussi, de ne rien porter sous mes jupes ou sous mes robes. La différence avec vous c’est que cela ne m’arrive pas seulement après les séances autoritaires de mon mari. Pour tout dire, il lui arrive assez souvent de me « demander » (mais vous savez qu’avec nos hommes, leurs « demandes » sont comme des ordres) d’oublier de mettre ma culotte, surtout quand nous sortons en soirée. Et, tout comme vous, sa main rencontre alors plus souvent que nécessaire le tissu qui moule mes fesses sans autre protection. Je ne vous cacherai pas qu’il m’est arrivé parfois de frôler l’incident. Par exemple quand, fort détendue, et peut-être ayant un tout petit peu profité du champagne servi sans limitation, je me suis mise à danser en oubliant que quand ma jupe voletait par trop … Ou encore quand il m’est arrivé, chez des collègues de mon mari, d’être assise dans un fauteuil très bas et de surprendre tout à coup le regard d’un des hommes présent et qui semblait se perdre en haut de mes cuisses. Mais au total, après tout, rien ne me prouve que qui que ce soit ne s’en soit jamais vraiment rendu compte. Encore qu’avec le temps, le regard de mon cher mari est devenu fort acéré. Même sous un vêtement ample, je ne sais pas comment il fait mais il est capable de savoir si j’en ai une ou pas au premier coup d’œil. Ce qui m’a valu quelques belles fessées les fois où j’en avais enfilé une malgré ses ordres, et quelques caresses fort tendres quand, au contraire, j’avais pris de moi-même l’initiative de ne pas en mettre. Tout cela pour vous dire, ma toute belle, qu’il n’est même plus nécessaire que j’en sois privée pour m’en priver !
Venons-en à ma chère Lucie et à ses confidences tellement émoustillantes. Je vous ai raconté dans ma dernière lettre comment son mari l’avait punie en présence de deux autres couples, et comment une autre épouse avait accepté de faire de même. Visiblement cette soirée est restée, et on le comprend, gravée dans la mémoire de ma jolie amie, et elle y est revenue plusieurs fois lors de nos conversations. Il faut vous dire que je fais tout pour ramener « la question » sur le tapis et que je n’ai pas caché à cette jeune femme que moi, qui suis plus âgée qu’elle, subis souvent et depuis longtemps le même traitement de mon mari. J’ai même ajouté, vous me le pardonnerez j’espère, qu’une autre de mes amies,vous ma tout belle, avez découvert plus récemment cette drôle d’habitude qu’ont les maris de nous faire rougir le popotin. Et je dois vous dire qu’elle a été fort intéressée par le récit de votre découverte, et qu’elle est aussi curieuse de votre expérience que vous l’êtes de la sienne.
Elle m’a donc raconté par le menu cette première fessée reçue « en public » comme elle le dit de manière charmante. Son mari, elle en convient, l’avait prévenue, après l’avoir punie comme vous le savez pour son attitude lors de la soirée chez nous, que « la prochaine fois je n’attendrai pas d’être rentré à la maison » Et même si elle n’avait pas véritablement compris qu’il la menaçait d’une fessée immédiate et devant témoin, elle avait, dit elle, fait attention à ne plus donner de raisons de fâcherie à son mari. Ou au moins, comme elle le précise « je veux dire à l’extérieur, à la maison il n’a jamais vraiment renoncé ! » Mais comme elle le dit elle-même « c’est plus fort que moi » et lors d’une soirée chez un autre collègue de son mari, elle a récidivé sans même s’en rendre compte. Cette fois, outre le couple qui invitait, un autre couple était présent. La maîtresse de maison étant fort occupée par le service participait peu à la conversation, et l’autre épouse, une dame d’une cinquantaine d’année plutôt réservée, parlait très peu elle aussi. C’est donc notre belle écervelée qui a monopolisé la parole, intervenant sans cesse, coupant la parole à son mari et surtout lui apportant la contradiction, ce qu’elle savait pourtant lui être insupportable. Jusqu’à ce que le dit mari la regarde dans les yeux et lâche le fameux « cette fois nous n’attendrons pas d’être rentrés tu sais ! » avant de reprendre la conversation avec ses amis sans plus de commentaire. Bien entendu, la belle avait compris ce qu’elle pensait encore être une menace mais se l’était tenu pour dit et n’avait plus dit un mot. A tel point que, quand ils étaient passés au salon pour le café, l’hôtesse s’était inquiétée de la voir « aussi silencieuse depuis tout à l’heure » Lucie avait bafouillé une vague explication, mais c’est son mari qui avait tranquillement déclaré « Lucie s’inquiète un peu chère amie parce qu’elle sait qu’elle va recevoir la punition qu’elle a bien méritée par son attitude »Un peu interloquée, mais en le prenant sur le ton de la plaisanterie, la dame avait répliqué « vous ne voudriez quand même pas punir une aussi charmante enfant ! » ce à quoi le mari avait répondu « mais bien sûr que si, madame. Comme vous le dites vous-même, Lucie se comporte comme une enfant, il est donc bien normal qu’elle soit punie comme telle, si Georges et vous-même me le permettait bien entendu » Et avant que la dame n’ait pu répondre c’est son mari qui avait dit « Vous être nos invités, vous faites comme chez vous, mon cher » Il ne se l’était pas fait répéter et, en s’asseyant sur un des fauteuils du salon avait simplement dit « je vous remercie, Lucie va donc recevoir sa fessée tout de suite. Viens te mettre en place ma chérie » La belle Lucie avait tenté d’échapper à son triste sort en bafouillant « mais non ..pas ici…s’il te plaît …nos amis …à la maison si tu veux » avouant ainsi, mais elle ne s’en est avisée que par la suite, qu’elle était en quelque sorte habituée à la chose. Mais son mari l’avait coupée d’un très sec « cela suffit Lucie. C’est tout autant nos amis que moi que tu as indisposés, il est juste que tu sois punie en leur présence. » D’un geste qu’elle connaissait fort bien, il l’avait « invitée » à le rejoindre, l’avait fait s’allonger au travers de ses genoux, avait tout de suite relevé sa jupe et s’était mis à la fesser exactement comme s’ils avaient été dans leur chambre. Comme de coutume il avait appliqué une vingtaine de claques par-dessus la culotte, puis elle avait senti avec effroi ses pouces se glisser sous l’élastique de celle-ci. Elle avait bien tenté de couiner et de l’implorer « non..s’il te plaît..pas la culotte, pas devant tout le monde » mais une fois encore, implacable il avait répliqué « une fessée se reçoit déculottée, tu le sais très bien, et nos amis aussi, j’en suis persuadé. Ne fais pas l’enfant, sinon tu sais que ce sera plus long ! ». Lucie en convint elle-même, ce ne fut pas, et de loin, la fessée la plus sévère qu’elle ait reçue, même si ce ne fut pas non plus, et loin de là, un simulacre. Mais comme le dit la belle insupportable elle-même, « la situation était tellement nouvelle pour moi, tellement presque incroyable, que je ne me souviens presque pas de la douleur. Je m’appliquai surtout à ne pas laisser le moindre cri m’échapper. Et ce n’est que lorsque mon mari m’a fait relever que je me suis renduecompte que mes joues étaient trempées de larmes. A peine relevée, je me suis empressée de tenter de remonter ma culotte. Mais, fidèle à ses habitudes, mon mari me l’a interdit » Elle s’était donc retrouvée debout, les bras ballants, le slip tombé aux chevilles. Son mari l’avait alors autorisée à se rasseoir, non sans lui intimer l’ordre, d’un geste de l’index, de lui donner sa petite culotte qu’il avait glissée dans sa poche. Lucie avait obéi, non sans s’être furtivement frotté les fesses avant qu’elles ne touchent le canapé. Elle avait gardé les yeux baissés, n’osant pas croiser le regard des autres. C’est alors que le maître de maison a pris la parole :
« Mon cher, je vois avec plaisir que vous êtes de ces hommes qui maintiennent des traditions auxquelles mon épouse et moi sommes très attachés. Votre charmante épouse s’est conduite comme une gamine, beaucoup de maris soi disant évolués et modernes lui en auraient fait le reproche une fois rentrés à la maison. Et vous, chère petite madame, vous auriez dû subir d’interminables réprimandes. Alors qu’ici les choses ont été réglées promptement, sans cris, sans aigreur. Et si votre mari me le permet, je vous félicite aussi, chère Lucie. L’obéissance est une qualité rare de nos jours. Vous avez reçu votre fessée avec beaucoup de dignité. Et je pense que vous méritez de ne pas être la seule à témoigner ce soir de ce qu’une épouse doit parfois subir. » Il s’était alors tourné vers son épouse et avait dit : «tu sais que nous avons des choses à régler nous aussi, et comme je n’ai pas voulu t’empêcher de préparer notre repas j’avais prévu que nous le ferions après le départ de nos amis ou demain. Mais il me semble qu’il serait correct envers notre jeune amie de nous exécuter tout de suite» L’épouse avait hésité un instant, puis sans un mot s’était levée, et s’était dirigée vers le siège où son mari était assis. Elle ne lui avait pas répondu directement, mais s’était arrêtée devant Lucie et avait murmuré  « C’est pour vous, pour vous seule, que j’accepte, vous savez. Mais vous avez été courageuse, et surtout vous avez compris qu’il n’y a pas d’humiliation à obéir, mais aussi de la grandeur, je veux vous le montrer à mon tour. Pour vous confirmer qu’il n’y a pas de honte, mais de la fierté à être fessée par l’homme qu’on aime. » Et, sans même que son mari n’ait eu à le lui demander, elle avait relevé sa robe pourtant plutôt longue jusqu’au dessus de sa taille et s’était penchée, les mains posées sur la table basse du salon, le derrière tourné vers son homme. Celui-ci s’était alors levé, mais avant de commencer ce qui apparaissait comme maintenant inévitable, il avait dit avec un sourire que Lucie qualifiait elle-même de «craquant » : « Pour te féliciter de ta décision, et à titre tout à fait exceptionnel, je t’autorise à la baisser toi-même ma chérie » Et son épouse de répondre, la voix quand même un peu étranglée « merci, Monsieur », puis de s’exécuter, faisant glisser la culotte beige jusqu’à ses pieds, puis la retirant complètement avant de, tout simplement, la poser sur le dossier de la chaise puis de reprendre sa position, le corps plié en deux, la robe coincée sous ses coudes contre son corps, les deux mains tenant l’assise de la chaise. Le maître de maison s’était alors levé, il s’était placé à coté de sa femme, avait posé la main gauche au creux de ses reins, et de la main droite s’était mis à la fesser méthodiquement. Il s’appliquait, claquant alternativement chaque fesse, d’un mouvement ample, régulier, comme un métronome. Le derrière de madame Legoulle était moins rond et moins plein que celui de Lucie. Même si elle restait une très belle femme, le temps avait fait son œuvre, faisant perdre à cette paire de fesses un peu de sa fermeté et de son insolence. Les assistants avaient pu constater que les claques semblaient plus « s’enfoncer » dans ce derrière que dans celui, plus ferme, plus dur, plus résistant peut-être, de Lucie. Autant celui de celle-ci semblait une boule de granit sur lequel les coups claquaient comme des pétards, rendant un bruit clair de coup de fusil, autant celui de cette dame fort digne semblait amortir chaque claque, se déformer, marquer l’impact de la main une fraction de seconde, et rendre un bruit plus mat, comme étouffé. Par contre, alors que Lucie avait réussi, en serrant les dents à en avoir mal à la mâchoire, à ne pas lâcher le moindre cri, autant l’épouse scandait chaque claque d’un petit cri, bref, un peu étouffé. Une sorte de jappement qui alternait avec le bruit des chocs entre la main large du mari et ce cul qui tremblotait en rythme. « vlan » « aie » « vlan » « hiii » … Inconsciemment peut-être, Lucie avait gardé les jambes collées l’une à l’autre, les fesses serrées, réussissant ainsi à laisser cachée son intimité. Et quand la fessée avait été terminée, elle avait réussi à se tourner de telle manière qu’elle avait pu se frotter les fesses sans que les assistants ne voient vraiment le coté pile de son individus. Seule la femme qui était maintenant courbée et copieusement fessée et qui se trouvait alors face à elle avait pu entrevoir brièvement son ventre et son sexe couvert seulement d’une petite bande de duvet blond et frisé. La belle Lucie avait en effet soin de sa petite chatte, l’épilant en grande partie, à la seule exception de cette bande étroite que son mari avait un jour qualifiée de « coiffure de Huron » par référence à la manière dont, affirmait-il, les indiens de cette tribu se coiffaient. Au contraire, quand monsieur Legoulle avait cessé de tanner la peau des fesses de son épouse et lui avait annoncé « tu peux te relever et calmer la chaleur » elle s’était redressée, et sans chercher un instant à cacher la touffe frisée qui ornait son bas ventre, s’était mise à se frotter les fesses tout en piétinant sur place en une sorte de danse rituelle. Lucie avoue avoir été troublée par le contraste entre la maîtresse de maison distinguée, attentive, presque guindée qui les avaient reçus, et cette femme nue jusqu’à la ceinture, se frottant les fesses cramoisies, aux cuisses larges et dont l’intimité disparaissait derrière un buisson épais et dru. . Son mari s’était alors levé, en déclarant « nos petites femmes ont été bien courageuses, nous allons boire le champagne en leur honneur » Et la soirée s’était ainsi terminée autour des coupes de champagne, la conversation reprenant, au moins entre les hommes, comme si cet intermède de femmes fessées n’avait jamais existé. Sauf qu’au moment de se séparer, la troisième femme, jusque là fort discrète avait embrassé sur les deux joues les deux autres puis leur avait murmuré : « La prochaine fois, c’est nous qui invitons, n’est-ce pas » Puis elle avait ajouté, « et je ne serai pas en reste » Et les trois couples s’étaient séparés sans que nul ne s’inquiète de savoir ce qu’elle voulait dire par là.
Voilà, ma chère, je pense que je vous ai retracé assez fidèlement ce que la belle Lucie m’a raconté finalement sans beaucoup se faire prier. Je me demande même si elle n’y a pas pris un certain plaisir. Après tout, peut-être que cette belle ingénue cache un tempérament quelque peu exhibitionniste ? Pour ma part je vous avoue qu’entendre cette belle plante décrire ainsi par le menu non seulement comment elle avait été fessée mais aussi comment l’avait été l’autre dame, plus âgée que moi m’a fort troublée. Je crains d’ailleurs que ma jeune amie s’en soit douté puisque, quand nous nous sommes séparées elle m’a glissé innocemment: « merci pour ce moment agréable ma chère. Mais j’espère que nous nous reverrons bientôt. J’aimerais vous avoir à dîner un soir, avec votre mari je suis sûre que nous passerions une délicieuse soirée » Je ne sais pas ce qu’elle avait en tête en disant cela, je ne suis même pas crtaine qu’elle ait fait le lien avec le récit de cet autre dîner, mais je vous avoue que, sans être en rien prête à « passer à l’acte » il m’est venu quelques images furtives qui ont eu sur mes sens la conséquence que vous devinerez ….
En espérant que vous aussi aurez les sens allumés, je vous embrasse.
Votre tendre
A.C.


Chapitre 9 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*

« Découverte du martinet »

Anne Charlotte et Caroline poursuivent leurs échanges épistolaires. Caroline ne cesse de harceler son amie pour en savoir plus sur les secrets de la belle Lucie qu’elle n’a jamais vue mais dont elle connaît les aventures. Elle en profite, elle aussi, pour découvrir d’autres pratiques et s’en ouvre à sa fidèle confidente.
Ma chère et si précieuse confidente,
Voilà, vous avez gagné ! Vous l’aviez deviné, la lecture des confidences retranscrites de cette Lucie que je n’ai jamais vue a eu le même effet sur moi que leur audition avait eu sur vous. En un mot comme en mille, elle m’a fait mouiller plus qu’abondamment. Et vous êtes bien placée pour savoir que dans ces circonstances, il faudrait être bien bête pour ne pas donner à notre corps ce qu’il réclame. Eh bien oui, je l’avoue, que dis-je, je le proclame, je me suis donné du plaisir Je ne vais pas vous en dire plus, je vous sais assez experte en la matière pour deviner comment. Par contre, depuis nos derniers échanges, je pense avoir progressé et m’être rapprochée de votre expertise sur un autre plan. Eh oui, ma chère, il n’est plus sûr que vous méritiez la préséance sur moi dans notre club des femmes fessées. Vous ne l’aviez obtenue que parce qu’étant la seule dont le fondement ait été flagellé autrement que par la dextre maritale. Vous ne l’êtes plus ! Je connais depuis quelques jours moi aussi cette autre dimension de la fessée. Celle procurée par les lanières d’un bon vieux martinet bien de chez nous. Je vous le dis tout net, et d’ailleurs vous le savez, la douleur est sans commune mesure avec celle d’une fessée classique. Même si, je dois le dire, mon mari, toujours attentif, a veillé à n’user qu’avec mesure de cet instrument aussi nouveau pour lui que pour moi. Et pourtant, je vous l’avoue, je suis presque fière de vous avoir en quelque sorte rejointe. Et chaque fois, et c’est de plus en plus souvent, que mon mari s’occupe ainsi de mon postérieur, je me demande si je m’approche de ce que vous connaissez, et aussi de ce que votre jolie amie connaît. Mais mon Dieu, faut-il croire que toutes les épouses sont ainsi traitées par leurs maris ? Ou bien est-ce que celles qui le sont ont une sorte de sixième sens pour se reconnaître entre elles ? J’ai repensé longuement à ce qu’a eu à subir votre jeune amie lors de la soirée chez leurs amis. Je ne doute pas qu’être ainsi mise à nue devant autrui soit une épreuve. Et pourtant, si elle vous la raconte avec tant de facilité, n’est-ce pas qu’elle y a trouvé aussi autre chose que de la souffrance et de la honte ? Après tout ne m’avez-vous pas écrit qu’il vous est arrivé de « la » recevoir à l’hôtel et de vous demander si d’autres n’en avaient pas entendu le bruit ? A ce moment là, qu’avez-vous ressenti ? N’y-a-t-il pas une parcelle de vous qui aimerait que d’autres sachent que vous la recevez ? Ne vous offusquez pas de ces questions, ma toute douce, si je vous les pose vous comprenez bien que c’est d’abord à moi-même que je le fais. Je ne peux me le cacher, vous décrire les fessées que je prends ne m’est pas indifférent. Pour le dire plus crûment, cela me met les sens en feu. Et vous savez comment je tente d’éteindre cet incendie ! Et, tout en n‘étant certainement pas prête, comme vous ne l’êtes pas non plus, à « passer à l’acte » comme vous dites, je ne peux pas nier que l’idée d’être ainsi fessée devant témoin a été pour moi une source de rêveries éveillées et fort motivantes pour ma sensualité. A ce propos, l’invitation chez la belle Lucie et son mari a-t-elle été confirmée ? Si elle l’est y répondrez vous ? Préviendrez-vous votre mari des habitudes de ce couple ? A moins qu’il ne les connaisse déjà ? Dois-je m’attendre à lire bientôt sous votre plume le récit de la fessée de ma chère Caroline devant la belle Lucie ? Voilà bien des questions auxquelles je vous somme de répondre par retour du courrier, sous peine de mériter de « la »recevoir chaque matin jusqu’à ce que vous vous soyez exécutée ! Mais j’en reviens à ma « découverte ». Vous avouerez que c’est curieux, mais depuis quelques mois maintenant, il me semble que la passion de mon époux pour la partie charnue de mon individu et sa manie de le porter à incandescence pour le moindre prétexte se soit subitement accrue. Il m’arrive parfois de considérer que le rythme hebdomadaire auquel vos fesses sont soumises à la main de votre mari soit presque enviable, tant il devient courant que les miennes le soient plusieurs fois dans la même semaine, et parfois à fort peu de jours d’écart. A tel point qu’il est courant qu’elles ne se soient pas encore totalement remises d’une tannée quand il prend à mon cher tourmenteur l’envie de remettre le couvert. Et si je ne vous cache pas que la peau a un peu de mal à supporter une volée quand elle est encore marquée et fragilisée par la précédente, je ne peux pas nier que le plaisir que prend mon maître et seigneur à découvrir mon fondement encore marqué par les traces de son œuvre me console largement des désagréments. D’autant qu’il ne cache pas alors son admiration pour, si vous me permettez de citer sans censure ses mots, « ce cul magnifique qui ferait bander un mort » (sic) Et même si cette admiration se paye en claques d’autant plus appuyées que leur cible rougeoie plus que le soleil de l’épouse de Barbe Bleue, elle entraîne aussi d’autres compensations que je vous laisse deviner. Pour prendre mon mari au mot, même s’il n’est heureusement pas mort, la vue de mon derrière ainsi décoré a bien la conséquence qu’il prétend sur sa virilité. Après tout, peut-être est-ce le fait de dialoguer avec vous à ce sujet qui m’a amenée à mieux la recevoir ? Ou bien mon cher mari lit-il dans mes pensées ? En tout état de cause, la semaine dernière, après une fessée « à faire pipi par terre » qui m’avait laissé le derrière meurtri à tel point qu’il m’a été quasiment impossible de dormir sur le dos de toute la nuit qui a suivi, mon cher mari s’est plaint, sans rire … d’avoir mal à la main ! Et comme je ne compatissais pas assez à la souffrance de ce pauvre petit homme, il m’a lancé : « nous aurions vraiment bien besoin d’un martinet tu sais ». Phrase laissée sans réponse, et qui n’en demandait d’ailleurs pas. Phrase qui n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde, vous le pensez bien. Mais phrase sans suite le lendemain, ni les jours suivants. Et donc phrase oubliée. Jusqu’à avant –hier, alors que mon cher mari m’accompagnait en ville pour faire de courses. Alors que nous passions devant le magasin « Au bonheur de Madame » (je vous promets que je n’invente pas, c’est bel et bien le nom de ce magasin qui tient à la fois de la droguerie et du marchand de vaisselle) il m’a invitée, comme si cela allait de soi : « Tiens, entre donc, je pense qu’ils en vendent » Et comme je marquai mon incompréhension il a précisé, sans même baisser la voix alors que nous étions sur le trottoir assez chargé de promeneurs, « Eh bien des martinets !. Tu vas en acheter un, je te laisse le choix s’ils ont plusieurs modèles. Je t’attends au Café du Prince, nous prendrons le thé avant de rentrer » J’ai tenté de le dissuader, non pas tant par refus de l’idée qu’il s’équipe ainsi, d’une certaine manière j’y étais prête, mais par la perspective de devoir entrer seule et faire une telle acquisition. Mais j’ai compris que cela faisait partie du « jeu » pour lui. Il ne l’a d’ailleurs pas caché, continuant à m’expliquer, toujours à haute voix pour m’empêcher de faire durer l’explication « puisque c’est sur toi qu’il va servir, ma chérie, il est juste que cela toi qui l’achètes non ? Et puis, une bonne épouse n’a-t-elle pas toujours envie d’offrir à son petit mari le cadeau dont il a envie ? Surtout si elle sait que ne pas obéir à une telle demande aurait des conséquences sur … » Il n’a pas eu besoin de terminer, j’avais tellement peur qu’on l’entende que je me suis précipitée dans le magasin. Je vous le disais, recevoir le martinet a été pour moi une vraie épreuve. Une épreuve initiatique peut-être, mais une épreuve quand – même. Mais aussi douloureuse qu’elle ait été, et je sais que vous savez ce que « douloureuse » veut dire en l’occurrence, je pense sincèrement que le recevoir a été moins difficile que de l’acheter ! Je vous campe la scène, et vous vous imaginez votre Caroline déboulant dans ce magasin encombré d’ustensiles ménagers les plus divers, des balais de crin aux plus belles assiettes en porcelaine. Et Caro de déambuler à travers les rayons, le nez en l’air, affectant celle qui se balade sans but précis. Et soudain, au détour du rayon « animalerie » (je vous promets encore une fois que je ne ments pas, c’est à côté des paniers pour chiens et des caisses pour transporter les chats que je « les » ai trouvés) je tombe nez à nez (si tant est qu’un martinet ait un nez ?) avec un véritable bouquet de martinets. Oui, un bouquet. Une bonne dizaine de ces objets étaient en effet regroupés et suspendus à un crochet. Je m’approche, l’air de rien, faisant mine d’être passionnée par les jouets pour chiots. Distraitement j’approche la main, et je touche la chevelure de cuir. Dois-je l’avouer, ce contact me donne la chair de poule. Du bout des doigts je palpe ces longues lanières, tellement lisses d’un côté, et rugueuses de l’autre. Un frisson glisse de ma nuque jusqu’au bas de ma colonne vertébrale. Je sens que mon cœur bat plus vite. Je sais que je suis déjà rouge. Et pourtant, en même temps, je sais déjà que je vais le faire, que je vais l’acheter. Je sais déjà que je vais sortir avec cet instrument. Non pas tant parce qu’il me l’a ordonné, parce qu’il le veut, mais parce que je le veux ! Je le sens jusqu’au plus secret de moi-même, il me faut cet objet. Je le veux. J’en ai besoin. Mais auparavant il me reste la vraie épreuve. M’approcher du comptoir où trône une grosse dame, la cinquantaine, cheveux ramassés en un chignon très sage, et une poitrine opulente généreusement offerte aux yeux des amateurs.
 « Bonjour Madame, je voudrais ….euh vous avez des … ». Décidément le mot ne veut pas sortir. J’indique de la main la direction du rayon en question mais je bredouille tant que la vendeuse finit par m’interrompre :
« Vous cherchez quoi, madame ? je peux vous aider ? »
« Euh..oui..je voulais voir un …enfin un ..Là-bas … »
« un martinet ? Mais bien sûr ! »
Mon Dieu pourquoi parle-t-elle aussi fort ? J’ai l’impression que sa voix emplit le magasin, où déambulent d’autres clients. Veut-elle vraiment que toute la clientèle sache que la petite madame vient acheter un martinet ? Et pourquoi pas le crier tant qu’elle y est : « Mesdames, Messieurs, cette jeune dame vient acheter un martinet qui va lui cingler le cul bientôt ! » Le rouge aux joues, j’acquiesce de la tête. La patronne sort de derrière son comptoir et se dirige vers le rayon concerné. Elle se saisit d’une sorte de perche dotée d’un crochet en use habilement, comme pour décrocher un régime de bananes d’un arbre. Et la voilà qui étale la dizaine de martinets sur le dessus d’un rayon. Tous pareils, manche en bois d’une trentaine de centimètres, lanières de cuir de longueur comparable. Mais en même temps tous différents, ou presque. Des manches en bois blancs, d’autres colorés, bleus, jaunes, verts… Des lanières noires, brillantes d’un coté, d’autres fauves, d’autres beige clair. Et la matrone de demander, toujours d’une voix de stentor :
« Lequel vous ferait plaisir, ma petite dame ? »
Me ferait plaisir ! mais elle le fait exprès ? J’ouvre la bouche et il n’en sort qu’un vague borborygme.
« Humme..ben…je ne sais pas … »
Puis comme je ne vais quand même pas attendre qu’elle me propose un essayage, j’indique à la vendeuse l’un des objets, au hasard. Manche jaune tirant sur le vert, lanières bordeaux. Que m’importe la couleur de la chose, je ne l’achète pas pour le regarder ni pour l’exposer, et celui qui va l’utiliser non plus. Posément, la vendeuse raccroche le bouquet, puis se dirige vers la caisse en demandant, presque à la cantonade, tout en agitant l’objet quasiment au dessus de sa tête, comme s’il importait que tous les acheteurs et tous les vendeurs du magasin soient bien informés que « la petite dame » a acheté un martinet :
« Je vous mets un sachet ? »
Ben non, je vais sortir en le tenant à bout de brs, comme un sac à main ! Bien sûr que tu me le mets dans un sac en papier ! Dans une sorte de brouillard, je paye, j’attrape le sac, je le fourre sous mon bras et je me dirige vers la sortie, accompagnée d’un tonitruant :
« Au revoir, madame, à bientôt j’espère ! »
Pense-t-elle que je vais l’user aussi vite qu’il me faudra le remplacer, ou que je commence une collection ? Me voilà dans la rue, attentive à ce que le dit sachet se fasse aussi discret que possible, comme si celles et ceux qui me croisent pouvaient deviner son contenu. Quelques minutes après je retrouve mon mari attablé devant un demi de bière. Avant même de me laisser commander mon thé et mon gâteau, il tend la main pour se saisir du sac. Il aura l’élégance de ne pas sortir l’objet, mais seulement d’ouvrir le sachet et, tout sourire de me dire :
« Il est très joli. On va rentrer vite, j’ai hâte de l’essayer. »
Il a eu la délicatesse de ne pas ajouter « toi aussi ? » Mais c’était implicite. Et comme vous pouvez le deviner, moins d’une heure plus tard, les fesses de votre Caro faisaient connaissance avec la chevelure de l’objet. Mon Dieu quelle rencontre ! Mais, si vous le permettez, je vous la raconterai plus tard, pour l’heure il me faut terminer cette lettre, mon mari m’attend, et il ne serait pas prudent pour mes fesses de le faire patienter plus longtemps. Dans l’état où elles se trouvent quarante huit heures après l’inauguration de « Marcel » (c’est ainsi que mon facétieux de mari a décidé de l’appeler !) elles ont besoin d’encore quelques jours de repos, je pense que vous le comprendrez. Sachez juste que votre Caro est très fière d’être, comme vous, une femme qui connaît cet autre monde : celui du martinet.
Je vous remercie de me l’avoir indirectement fait découvrir, et je vous embrasse
Votre
Caroline.







Chapitre 10 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Lucie, suites »

Dans une lettre précédente, Anne – Charlotte a raconté à son amie Caroline comment son autre amie, Lucie avait reçu une fessée de son mari en présence de deux autres couples. De son côté, Caroline découvre de nouvelles étapes dans sa vie de femme fessée. Ainsi, sur consigne de son mari, elle a acheté un martinet. Elle l’a raconté à son amie qui continue à rencontrer Lucie qui poursuit son récit, qu’Anne Charlotte retranscrit à Caroline.
Ma belle,
Je n’ai pas besoin de vous dire combien je suis heureuse que, vous aussi, ayez franchi ce pas ! Heureuse pour vous. Heureuse que vous connaissiez ce sentiment si particulier. Faut-il plutôt dire ces sensations si particulières ? Avoir la peau des fesses flagellée par le martinet, c’est en effet, vous l’avez constaté, des sensations physiques différentes de celles d’une fessée manuelle. Même si, au total, une bonne et longue fessée à la main peut faire aussi mal que quelques coups de martinet, la douleur est d’une autre nature. Autant la main chauffe toute la surface des fesses de manière presque uniforme, autant les lanières donnent l’impression que la peau du cul est en quelque sorte déchiquetée, labourée, hachée menue. Mais ce n’est peut-être pas là l’essentiel. Il me semble, vous me direz si vous partagez ce sentiment, que la différence tient surtout à la relation entre la personne fessée et celui qui la fesse. En passant de la fessée manuelle, allongée le plus souvent sur les genoux du mari, au martinet, reçu souvent debout, penchée sur le dossier d’un siège ou sur un meuble, il m’a semblé passer d’un statut enfantin à une position d’adulte. Dans la fessée manuelle, on peut en quelque sorte « jouer » à être redevenue une petite fille, et ce « jeu » n’est pas pour rien dans le plaisir qui accompagne les cris et les pleurs. Mais quand on reçoit le martinet comme je l’ai reçu de mon homme, on ne peut plus se mentir. C’est bien une femme, adulte, raisonnable, majeure, qui est ramenée à la position d’une femme aux fesses nues et offertes, piaillant sous les coups d’un martinet. Ce n’est plus un derrière enfantin, un popotin, un « cucu » qui est fessé. C’est le derrière mûr, large, affirmé, d’une femme tout aussi mûre qui est cinglé par les lanières. Ce ne sont plus des pleurs d’enfant. Ce sont les cris d’une femme adulte. On ne peut plus se le cacher, on est une femme fessée, cinglée, meurtrie, et qui, puisqu’elle se laisse faire, et même fait en sorte de l’être, aime cela. Il me semble bien qu’en allant vous-même faire l’acquisition de votre martinet, vous vous êtres bel et bien mise dans cette position. Non plus celle d’une femme qu’un homme fesse presque par surprise, mais bien celle d’une femme qui, d’une certaine manière, revendique d’être fessée. Vous comprendrez qu’il me tarde de lire le récit de votre découverte de ces sensations.
De mon côté c’est avec plaisir que je m’en vais vous faire partager la suite des confidences de ma jeune amie. Vous vous souvenez que lors de la soirée lors de laquelle elles avaient été fessées, la troisième femme avait lancé une invitation chez elle en ajoutant, quelque peu énigmatique qu’elle «  ne serait pas en reste. » Et vous allez voir qu’elle a honoré sa promesse. En effet, moins de trois semaines plus tard, son mari et elle ont invité leurs amis en même temps que le couple chez qui Lucie avait reçu sa première fessée en public. Bien entendu, les mots de l’épouse qui recevait ce soir là n’étaient pas tombés dans l’oreille d’une sourde, et Lucie s’était arrangée dans les jours qui avaient suivi cette soirée mémorable pour revoir la dame qui avait partagé son sort et l’interroger sur leur consœur. Éliane, puisque c’était là son prénom, l’avait reçue fort gentiment, et lui avait dit très franchement que pour elle aussi, cela avait été la première fois qu’elle était fessée autrement que dans l’intimité de son couple. En ajoutant que le fait que Lucie l’ait été la première avait, finalement, rendu la chose plus facile à supporter. Elle avait même avoué à Lucie que quand elle l’avait vue allongée sur les genoux de son mari, les fesses rougissantes sous ses mains, et avant que son propre mari ait décidé de faire la même chose pour elle, elle s’était imaginée dans la même position. D’une certaine manière, elle n’avait pas vraiment été étonnée de la demande de son mari et elle ajouta qu’il lui aurait paru déloyal à l’égard de sa jeune invitée de la laisser affronter seule cette épreuve. D’ailleurs, ajoutait-elle la troisième épouse, Juliette, avait dû ressentir la même chose, puisqu’elle avait laissé échapper ce qui pouvait apparaître comme une promesse : « je ne serai pas en reste ». Éliane et elle étaient amies depuis plusieurs années, sans que leur amitié les ait vraiment amenées à une intimité du même ordre que celle qui nous unit. Du reste, précisait Éliane, mon amie ne lui avait jamais fait de confidences sur sa vie intime. Et bien entendu elle n’en avait pas fait non plus sur la sienne. Elle ne s’était jamais posé la question de savoir comment le mari de son ami réglait les querelles conjugales. Pas plus qu’elle n’avait eu l’occasion de faire savoir à son amie que son mari lui rougissait assez régulièrement les fesses. Pour autant, elle avait cru de son devoir d’appeler celle-ci au téléphone (elle était très fière d’être une des premières dames du canton à passéder cet isntrument) le lendemain même de cette mémorable soirée. Pour lui dire d’abord que, malgré cet épisode dont elle ne niait pas l’importance à ses yeux (mutine elle avait précisé « et pas seulement à mes yeux, si vous voyez ce que je veux dire ! ») la soirée avait été fort agréable. Mais aussi pour lui dire, avant même qu’elle n’ait expliqué le sens de ses mots, « qu’en aucun cas elle n’était obligée à rien » et que « ce qui était arrivé à la jeune Lucie et à moi, même en la présence de votre mari et de vous-même, ne concerne que nous et nos maris ». Ce à quoi Juliette avait répondu qu’elle l’entendait bien ainsi mais que contrairement à ce que semblait croire Éliane, elle n’était pas tout à fait ignorante des pratiques dont elle et leur jeune amie avaient été les victimes lors de cette soirée. « Eh oui, ma bonne amie, mon mari pratique avec moi, ou plutôt sur moi, à peu près de la même manière que les vôtres. Et pour tout vous dire, dès que le mari de cette jeune et belle écervelée s’est mis à lui faire entendre raison de manière claquante, j’ai su qu’il m’arriverait à coup sûr la même chose le soir même. Je ne pouvais ignorer que la scène à laquelle il venait d’assister lui aurait donné des idées à mon endroit, ou plutôt à mon envers !. Pourtant, je lui ai été reconnaissante de ne pas évoquer la possibilité de suivre l’exemple des deux autres hommes . Visiblement, il ne voulait rien brusquer, rien m’imposer. Et c’est justement parce qu’il m’a laissée libre que j’ai décidé, dans l’instant, que moi aussi je devrai payer de ma personne. Quand nous nous sommes retrouvés dans la voiture, en sortant de chez vous, mon mari m’a interrogée sur ce que j’avais voulu dire par « je ne serai pas en reste » et je lui ai répondu sans barguigner que, moi aussi, j’étais capable de me montrer obéissante. Et comme il faisait semblant de ne pas comprendre, je l’ai même taquiné sur le mode « puisque tu as pu admirer les postérieurs de ces dames, ne serait-il pas juste que leurs maris puissent faire de même avec celles de ton épouse mon cher ? » Insolence qui, bien entendu, lui a donné le motif rêvé pour m’en coller une sévère dès notre retour à la maison, non sans la conclure en disant « puisque c’est ton choix, ma chère, je retarderai la prochaine jusqu’à ce que nos amis répondent à notre invitation » Juliette avait ajouté que c’était la phrase d’Éliane sur « la grandeur » qu’il y avait à être fessée par l’homme qu’on aime qui l’avait décidée à s’y soumettre elle aussi. Son mari et elle avaient donc organisé cette nouvelle réunion entre amis et, dès l’apéritif, c’est lui qui avait annoncé que son épouse ayant « commis quelques bêtises » durant la quinzaine de jours écoulés depuis la précédente soirée, elle serait punie au dessert. Éliane s’était alors permis de remarquer que cela lui semblait bien sévère de laisser la maîtresse de maison servir le repas avec « une épée de Damoclès » au - dessus de la tête. Le mari en avait convenu, tout en précisant ironiquement que ce n’était pas la tête de son épouse qui était menacée, et, son épouse acquiesçant, elle avait reçu sa fessée séance tenante et, selon les mots de son mari « comme nous pratiquons d’habitude » L’épouse s’était alors placée derrière un des fauteuils du salon, elle avait remonté sa longue robe jusqu’à la taille, découvrant une petite culotte ivoire que son mari avait descendue jusqu’à ses chevilles. Il s’était alors excusé dans un sourire « d’avoir les mains fragiles » tout en retirant sa ceinture qu’il avait pliée en deux avant de cingler à douze reprises les fesses de son épouse. A chaque coup, celle-ci se redressait un instant, comme un cheval qui se cabre, en étouffant un « umpf » guttural avant de reprendre la position. Les deux femmes se mordaient les lèvres, ressentant presque physiquement la brûlure du cuir sur leurs propres fesses. Celles de Juliette étaient marquées, zébrées de longues traces rouges qui viraient déjà au violacé alors que la fessée n’était pas terminée. Sans se retourner, l’épouse avait alors remonté sa culotte, esquivant une grimace de douleur quand elle était venu frotter les fesses tuméfiées, puis avait repris son service en remarquant seulement : « vous m’excuserez de ne pas m’asseoir avec vous tout de suite, n’est ce pas ? » La soirée s était alors poursuivie sans que personne ne fasse plus la moindre allusion à la manière dont elle avait commencé. Sauf au moment du départ, quand le mari d’Éliane avait proposé de « nous revoir tous et toutes bientôt » tandis que celui de Lucie ajoutait « et si nos chères épouses le veulent bien, nous mettrons tous nos comptes à jour » Personne ne s’étant récrié, la chose fut ainsi convenue. Vous avouerai-je, ma tendre amie, que depuis que Lucie m’a fait ce récit je ne cesse de me demander si, d’une certaine manière, je ne l’envie pas.
Et vous, imaginez vous votre tendre popotin traité ainsi devant d’autres que votre cher et tendre époux ?
Je vous embrasse.
Votre troublée
A.C.


Chapitre 11 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

Dans un courrier précédent (voir Correspondance n° 9) Caroline a raconté à son amie d’enfance comment, sur décision de son mari, elle avait du faire l’acquisition d’un martinet. Elle revient sur le sujet dans une nouvelle lettre, en réponse à celle où Anne – Charlotte lui a retranscrit le récit des fessées reçues par son amie Lucie et une autre dame lors de soirées chez elles, en se demandant comment elle vivrait une expérience pareille.

« Et si moi aussi … ? »

Ma très chère,
Vous vous doutez, j’en suis sûre, de la gourmandise avec laquelle j’ai lu, que dis-je j’ai dégusté, votre dernière lettre. Vraiment, vous avez du flair et de la méthode pour susciter les confidences, ma très chère ! Mais dites - moi, pensez vous qu’il existe autour de nous … des femmes, je, veux dire des épouses, qui ne la reçoivent pas ? Vous, la belle Lucie, la digne Eliane et même Juliette …. Mais oui, notre association devient une structure de masse si on ose dire ! Mais finalement aussi que d’expériences différente !. Évidemment, « la » recevoir autrement que dans l’intimité du couple change tout ! Peut-être plus encore que le passage de la main maritale aux lanières du martinet. Et on ne peut penser à ces épouses troussées devant d’autres couples sans s’imaginer au moins furtivement à leur place, ce qui ne veut pas dire qu’on soit prête à le faire.
A propos de martinet, puisque le mot vient sous ma plume, je n’ai pu que vous conter l’achat de la chose.. Or vous vous doutez bien que ce n’est pas pour en faire un élément de décoration de notre intérieur que mon époux m’a fait faire cet achat. Comme vous vous seriez douté qu’il a tenu absolument à l’étrenner dès notre retour à la maison. Je dois reconnaître qu’il n’a pas cherché un vain prétexte ou inventé un motif de circonstances. Il s’est contenté de me regarder avec de regard de loup qui me trouble toujours autant en disant : « Tu t’en es bien tirée, ma chérie, c’est un bel achat, nous allons l’essayer tout de suite ». Je n’ai ni essayé de retarder ce que je savais inéluctable, ni tenté de le faire changer d’avis, ni même voulu argumenter sur l’absence de motif, sachant fort bien que mes tentatives en auraient constitué un parfait. C’est donc sans tergiverser que j’ai suivi mon maître et seigneur dans la chambre conjugale. Et c’est de moi-même que j’ai posé la question :
-Comment dois-je me mettre ?
A laquelle il répondit sans hésiter, et avec cette pointe de vulgarité qui elle aussi m’émeut parfois chez lui :
« A poil et sur le lit. »
Il m’était déjà arrivé de recevoir une fessée dans la tenue d’Eve, mais c’était parce que j’étais déjà ainsi quand l’envie prenait à Monsieur. Il lui arrive assez souvent de me demander de me mettre ainsi toute nue, et j’avoue être assez fière du plaisir visible – vous savez bien comment on mesure ces choses chez nos époux – qu’il prend à me regarder ainsi avant de me rendre hommage autrement qu’avec ses yeux. Mais c’était la première fois qu’il me voulait ainsi pour me tanner la peau des fesses. J’ai donc obtempéré et je n’ai pas voulu jouer les ingénues plus longtemps en lui demandant comment il convenait de m’installer sur le lit, la position à plat ventre étant à l’évidence ce qu’il attendait de moi. Pas tout à fait cependant puisque, avant d’entrer en action il me demanda – mais le verbe « demander » est-il celui qui convient en la circonstance ? – de « présenter mes fesses mieux que cela » Je me suis donc retrouvée agenouillée, la tête dans les mains, les coudes sur le lit, et le popotin en effet saillant et provoquant. J’avais fermé les yeux, mais il n’était pas nécessaire que je le vois pour savoir qu’il avait pris en main l’objet dont nous venions de faire l’acquisition. Je me préparai à en subir les morsures, en repensant à ce que vous m’en aviez dit, ce qui contribuait à la fois à me terroriser et à souhaiter qu’il passe à l’action sans plus tarder. Mais alors que j’essayais en quelque sorte d’imaginer la douleur que ces langues de cuir allaient faire naître sur ma peau tendre, alors que je cherchais à anticiper la déchirure, c’est au contraire une sorte de douce caresse qui est venue me chatouiller la peau des épaules avant de descendre le long de mon dos. Bien loin de la brûlure à laquelle je tentais de me préparer, c’était comme si des dizaines de doigts effleuraient la peau de mon dos. Comme si des serpents de douceur se lovaient sur mes épaules, puis se glissaient doucement, lentement, sensuellement le long de ma colonne vertébrale. Je sentais que tout mon dos se hérissait de chair de poule, de même que mes bras alors même que la chevelure caressante ne les avait pas touchés. D’un instrument de punition, mon mari avait fait un outil de douceur, de plaisir, de bonheur. Les lanières frôlaient mon dos, jusqu’aux reins, puis remontaient, infiniment lentement, Elles roulaient sur ma nuque, s’égaraient de nouveau sur mes épaules, s’immisçaient sous mes aisselles, se mêlaient à mes cheveux. Puis elles reprenaient leur lent voyage entre mes omoplates, déviaient sur mes flancs, sur mes hanches. Je ronronnais de plaisir, j’écartais les bras pour que les langues de plaisir puissent me caresser mieux encore. Puis, elles s’étalèrent sur mes fesses, toujours aussi douces, toujours aussi caressantes, toujours aussi délicates. Elles qui auraient dû les flageller, les frapper, les cingler, voilà qu’au contraire elles les câlinaient, les dorlotaient, les sublimaient. Inconsciemment je tendais les fesses vers ces dispensatrices de douceur. Ce faisant mes deux hémisphères s’écartaient, ouvrant largement la raie fessière, impudiquement. Alors ces coquines caressantes s’y glissaient, s’y inséraient. J’accentuais la position pour les écarter plus encore, pour que les lanières pénètrent plus profondément. Elles allaient et venaient dans la vallée profonde. Elles titillaient mon petit trou, et je haletais de plaisir. Elles coulissaient sur toute la longueur de ma raie, et je feulais de bonheur. Elles feignaient de s’approcher de ma chatte que je sentais ouverte, ruisselante, mais au dernier moment elles changeaient de direction, et je grondais de dépit. Elles visitaient alors mes cuisses, leur intérieur si tendre, le pli de mes genoux, mes chevilles, jusqu’à venir chatouiller délicatement la plante des pieds. J’écartais les orteils pour qu’elles s’y emmêlent. Et la pérégrination voluptueuse reprenait. La caresse délicieuse remontait, centimètre après centimètre. J’écartais les cuisses autant que ma position me le permettait dans l’espoir qu’enfin elles viennent déposer leurs baisers délicats sur mon sexe impatient. Doucement j’incitais mon tendre tourmenteur à les laisser aller là où mon plaisir les demandait tellement. « Oui…vas-y.. ;oui…s’il te plaît..plus haut.. ; »Mais il me faisait encore languir, encore espérer, encore supplier. La chevelure infernale reprenait ses errements. Mes flancs, mes reins, mes fesses, mon dos, mes cuisses…. Et soudain, l’explosion. Un arc électrique me traversa le corps. Un cri rauque monta à mes lèvres. Mon corps se tendit comme un arc. Les lanières étaient venues frotter sur ma chatte, griffant délicatement mes lèvres et surtout titillant presque violemment mon petit bouton. Un summum de plaisir, mieux qu’une langue – et pourtant mon Dieu que j’aime cette caresse au nom sentant le latin de cuisine – mieux qu’un sexe qui pénètre. Mieux même que le plaisir que l’on se donne à soi-même. Mon clitoris semblait être devenu énorme, monstrueux. Ma chatte semblait vouloir avaler ces lanières diaboliques. Mon bouton irradiait dans tout mon corps. Je jouissais comme jamais je n’avais joui. Je hurlais presque : « ouiii ! vas-y ! fort ! plus fort ! » Alors, lancées à toute volée, les lanières du martinet s’abattirent sur mes globes. Déchirement. Douleur. Ou plaisir ? Ou les deux ? Ou au-delà ? Mes cris étaient-ils de plaisir, de jouissance, ou de douleur ? Je n’étais plus en mesure de distinguer les uns des autres. Mon orgasme gigantesque se mêlait intiment avec une douleur dépassant tout ce que les fessées les plus sévères m’avaient fait connaître. Et tandis que les lanières continuaient à me lacérer les fesses je continuais à crier mes « Oui…. Plus fort !! » et je me suis abattue dans un sanglot tout en tremblant de plaisir. Et quand mon bourreau d’amour, après avoir arrêté le ballet infernal des lanières, saisit à pleines mains mes fesses déchiquetées pour les écarter plus encore et y glisser sa queue, quand celle-ci s’introduisit dans mon anus dilaté mais si sensible, quand il m’a ainsi enculée, bourrée, emplie le cul de sa bite turgescente, alors que la douleur de cette pénétration brutale, violente, sauvage, est venue se superposer à celle qui me déchirait les fesses qu’il malaxait tout en me baisant le petit trou, c’est à vous que j’ai pensé, ma chère. Comment pourrai-je jamais vous remercier de ce moment d’extase ?
Votre Caroline, épuisée de douleur, et de plaisir, à jamais reconnaissante que vous l’ayez amenée à ce nouveau continent du plaisir.






Chapitre 12 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Juliette »

Anne Charlotte a reçu une lettre dans laquelle son amie d’enfance Caroline, qui a pourtant découvert les vertus de la fessée conjugale bien après elle, lui fait le récit brûlant de sa découverte du martinet. Elle lui répond sans tarder, d’autant qu’elle tient à l’entretenir de ce qu’elle a découvert concernant Juliette …


Ma belle, ma toute belle,
Je pensais naïvement être votre initiatrice, voilà que je me retrouve votre élève. Ou plutôt, si vous avez été un moment mon élève en matière de découverte de cette zone grise entre le plaisir et la souffrance, l’élève a dépassé la maîtresse. Vous imaginez vous dans quel état m’a mise la lecture de votre si impudique confession ? Moi qui pensais vous faire découvrir les secrets de la correction au martinet, moi qui vous développais les arcanes de cette souffrance troublante, voilà que je découvre que votre tourmenteur a su faire de cet instrument de punition si cruel un instrument de plaisir ! Vous avouerai-je que j’ai été jalouse de vous, ma chérie ? Mesurez vous la chance qui est la vôtre d’avoir un mari qui sache ainsi manier cet instrument ? Je reconnais qu’en lisant votre témoignage, j’en ai eu les larmes aux yeux. Ainsi il est des hommes, que dis-je des maris, capables de porter leur épouse aussi loin dans le chemin du plaisir ? Dieu sait que je n’ai pas à me plaindre de mon époux, toujours attentif à chercher à donner à sa femme ce qu’elle peut espérer de son homme. Dieu sait aussi combien je lui suis reconnaissante de m’avoir fait découvrir que l’on pouvait à la fois crier de douleur, avoir les fesses à vif, et atteindre un degré de plaisir jusque là inconnu. Mais, à l’évidence, votre mari est un expert en la matière. Oui, en un mot comme en mille, ma chérie, je vous envie ! Et, mais je suis sûre que vous vous en seriez doutée, je n’ai pas pu résister à chercher à tester les capacités cachées de ce martinet que je pensais vous avoir fait découvrir. Il faut dire que la chance était avec moi, lorsque j’ai pris connaissance de votre lettre, j’étais seule pour la journée, mon maître et seigneur ayant à faire à l’extérieur. A la première lecture, et presque sans l’avoir vraiment voulu, ma main s’était crispée sur mon pubis, d’abord au travers de ma robe, puis directement dans la culotte. J’ai ainsi accompagné votre récit de caresses intimes de plus en plus appuyées, jusqu’à me retrouver avec deux doigts enfoncés dans mon intimité, et à jouir à la minute où je lisais votre propre explosion sauvage quand, enfin, les lanières venaient parachever le si délicieux prélude au plaisir. Mais je n’étais pas satisfaite. Vos mots m’avaient tant échauffé les sens qu’il m’en fallait plus. Alors, presque hagarde, j’ai couru dans la chambre nuptiale, et j’ai été chercher l’instrument. Mon mari le range dans un des tiroirs de son meuble, juste caché par quelques revues innocentes au cas où la femme de ménage l’ouvrirait. Il lui arrive de m’imposer d’aller le chercher et de le lui présenter, bien à plat sur mes deux mains, comme une offrande. Je dois alors baisser les yeux, et tendre les mains avec dessus le martinet que je lui tends, comme si je lui demandais de s’en servir. Mais là, pour la première fois, j’ouvris ce tiroir hors de sa présence. J’avais bien le sentiment de braver un interdit, un peu comme la pauvre épouse de Barbe Bleue quand elle ouvre la porte interdite. Mais rien n’aurait pu m’arrêter. J’avais un besoin physique de toucher ce manche un peu rêche et ces lanières qui vous avaient fait tant jouir. En vous écrivant ces mots, j’ai encore dans les narines, l’odeur si caractéristique du bureau de mon mari. En ouvrant ce tiroir, c’est celle du tabac pour la pipe mélangée à la fragrance du cuir qui m’a sautée au visage. J’ai pris l’objet en main, comme s’il s’agissait d’un trophée, d’une œuvre d’art, d’un talisman. J’en caressai le bois du manche, un peu rugueux, de la paume de la main. Puis j’ai porté la chevelure de cuir à mes narines. J’ai eu une crispation au niveau de mon sexe, il m’a semblé que ces lanières sentaient le sperme, la mouille, la jouissance. J’y ai enfoncé mon nez comme je le fais dans les poils pubiens de mon homme avant de le sucer. J’y retrouvai les mêmes odeurs, chaudes, sensuelles, animales. Puis je me suis enfuie du bureau, courant à travers la maison pour me réfugier dans ma chambre. J’étais véritablement hors de moi-même. Sans même l’avoir explicitement décidé, j’ai arraché mes vêtements plus que je ne me suis déshabillée. En un tour de main j’étais nue, toute nue, à poil. Et je tenais toujours le martinet entre mes mains. Je l’ai serré contre ma poitrine, entre mes seins. Le bout du manche à portée de ma bouche, les lanières pendant sur mon ventre. Je me suis mise à sucer le petit renflement à l’extrémité du manche, comme je l’aurais fait d’un gland. J’étais trop excitée, mes jambes flageolaient. J’allais m’écrouler. Je suis tombée à genoux sur le parquet, les cuisses écartées. Le sexe offert, indécente, obscène. J’abordais le paradis. Les fines bandes de cuir reposaient juste sur ma chatte entrouverte. Ce fut comme un contact électrique. J’avais en même temps la vision de votre corps parcouru par les mêmes bandes de cuir maniées par votre mari. Comme il l’a fait pour vous, j’ai retardé le moment où elles iraient tétaniser mon bouton. J’ai fait coulisser la chevelure sur mes cuisses, sur mon ventre, sur mes hanches, sur mes flancs. Je sentais physiquement les frissons qui accompagnaient les pérégrinations de cet instrument diabolique. Vos mots dictaient mes actes. J’étais vous. J’ai fait remonter les lanières jusqu’à mes seins. Oh mon Dieu, quelle secousse quand elles sont venues caresser mes tétons ardents ! J’ai joui une première fois, rien que par le contact entre les pointes de mes seins et ce cuir un peu âpre. Je me suis laissé tomber sur le dos, arquée, les jambes repliées sous mes fesses, les cuisses écartelées. Alors, lentement, j’ai fait redescendre les lanières. Entre mes seins, sur mon ventre, jusqu’aux abords de mon minou. Je prenais le temps, je retardais l’instant que pourtant je désirais tant. J’ai fait tourner la chevelure autour de mon sexe. Les langues de cuir se mêlaient à ma touffe,allaient musarder sur mes cuisses, sur mes hanches. Puis, infiniment lentement, je les ai fait se lover sur mes lèvres ouvertes. Se glisser dans la fente béante. Entrer en moi. Caresser mon bouton qui me semblait être devenu énorme. Je ne pouvais plus ralentir, contrôler, attendre. J’ai fait ressortir les lanières, puis les ai fait retourner une nouvelle fois sur ce sexe béant, gourmand, affamé. Un cri. Une explosion. Le paradis. Encore. Plus vite. Plus fort. Les langues de cuir fauve entrent et sortent de ma chatte de plus en plus vite. Je me cambre au maximum. Mes fesses se soulèvent, mon derrière est maintenant à quelques centimètre du sol. Dans cette position les lanières du martinet se glissent jusqu’aux abords de mon petit trou. Je sens la divine caresse sur mon anus. Je serre un peu les fesses, pour mieux sentir le glissement. Du bas de ma colonne vertébrale, tout le long de la raie des fesses, dans le petit trou, puis tout le long de me fente, jusqu’au clitoris. C’était divin, tout simplement divin. Alors j’ai accéléré la cadence. Lançant les lanières chaque fois un peu plus vite, un peu plus fort. Ce n’était plus la caresse, c’était des flagellations. Oui, ma chérie, je me fouettais la chatte. Cet endroit de toutes les douceurs, ce nid de tendresse, cet écrin de délicatesse, voilà que je le flagellais à grands coups. Je m’appliquais le martinet sur les fesses tendues bien sûr, mais surtout en visant la partie la plus sensible de moi-même. Ma chatte, mon trou du cul. Faut-il appeler douleur cette brûlure au-delà de tout ? Non. Jouissance ultime. Explosion de bonheur. Déchirure suprême. Je sentais mon sexe bailler, s’ouvrir et se fermer convulsivement, tenter de se protéger, et en même temps s’écarteler pour être mieux cinglé. C’était comme si mon corps était ouvert en son milieu. Je ne peux vous dire combien d’orgasmes m’ont submergée. J’ai eu le sentiment d’une tornade de jouissance.. Je sais que j’ai crié, hurlé. Tout mon corps était tétanisé. J’abattais les lanières à toute volée, ravageant ma chatte, meurtrissant les chairs. C’était comme si mon cul était pénétré par un fer rouge. Insupportable. Mais tellement bon ! Quand, enfin, j’ai ramené la chevelure diabolique sur mon visage, elle était poisseuse de ma liqueur, odorante, chaude, dégoulinante. La déchirure de mon intimité était si douloureuse que je me suis recroquevillée, les genoux au menton. Et là, roulée en boule, je sentais la boule de feu du plaisir reprendre son cheminement en moi. Il fallait que je jouisse encore, je devais encore jouir. J’ai approché le manche du martinet de ma chatte ruisselante. Il s’y est enfoncé comme dans une motte de beurre. Cette tige de bois dur est venue ravager un sexe endolori, ultra sensible, mis au vif. Une faux me sciait le sexe, m’ouvrait le ventre, me déchirait les entrailles. Et pourtant je la poussais, plus fort, plus loin. Et la déchirure fut encore plus violente quand j’ai fait sortir le manche gluant. Je l’ai porté à l’orée de mon cul. Juste au bord du trou. Comme mon mari le fait quand il se prépare à m’enculer et qu’il veut que je sente son dard congestionné et énorme sur ma rondelle avant de la forcer. Alors, de toutes mes forces, j’ai fait pénétrer le manche au fond de mon cul. Je me suis écroulée, au bord de l’évanouissement, à plat ventre, le corps secoué de soubresauts. Je sais que le martinet était resté planté au fond de moi. Je le sentais dans mon fondement. Et je jouissais, encore et encore …Et j’ai crié votre nom, ma chérie. Vous m’aviez fait jouir. Vous, mon amie de toujours. Vous, ma sœur en jouissance. Comment pourrai-je jamais vous remercier de cette découverte ? Deux jours après j’ai encore le sexe et le cul irrités, sensibles, ravagés. Je suis heureuse que mon mari ne revienne que dans cinq jours, je n’aurais pas pu lui cacher l’état de son terrain de jeu. Je ne sais surtout pas si j’aurais supporté qu’il me fasse l’amour. Il n’aurait pas pu ne pas voir les marques de la flagellation sur mes fesses et à l’intérieur de mes cuisses. Aurais-je supporté la moindre fessée sans m’évanouir de douleur ? Je ne sais pas. Mais je sais qu’il suffit que j’effleure ma chatte ou ma raie pour repartir, immédiatement, dans un orgasme qui explose au fond de moi. Et pour penser à vous.
Vous vous en douteriez, même si je ne vous l’avouais pas, ma chérie, écrire ces lignes a entraîné les conséquences que vous imaginez sur mes sens. Je sens que mon intimité s’est couverte de rosée, comme je sens les pointes de mes seins réclamer leur dû de caresses. J’ai résisté jusqu’à la dernière ligne de ce courrier que je vous devais en remerciement de ces moments d’extase. Mais vous me savez faible. Je vais donc me laisser aller une fois encore à la dépravation. Une fois encore à cause de vous ! Mais peut-être y-a-t-il une justice immanente ? Et peut-être serez vous prochainement punie de m’avoir ainsi poussée sur le chemin du vice ? C’est en tout cas tout le mal – et tout le bien – que je vous souhaite. Certaine que, la prochaine fois que vos fesses seront flagellées, vous penserez que c’est, aussi, pour vous punir – ou pour vous remercier – d’avoir poussé votre tendre amie à de telles extrémités.
Je vous embrasse aussi fort que je me donne le plaisir que je vous souhaite.
Votre reconnaissante
A.C.


PS Je reprends la plume après cet intermède ma foi bien agréable, en m’apercevant qu’emportée par mon récit, j’ai oublié de vous dire que, depuis ma dernière lettre, j’ai rencontré cette fameuse Juliette dont mon amie m’a rapporté les propos. Il est trop tard pour que je vous en fasse récit aujourd’hui, cela sera donc pour la prochaine fois…




Chapitre 13 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

« Encore des secrets révélés »

Alors qu’elle lit la lettre par laquelle son amie, Mme De V** lui raconte comment elle s’est donné du plaisir avec un martinet, Caroline se laisse aller à exposer ses secrets intimes à Anne Charlotte.
Ma chère amie,
Je finis à l’instant de lire votre dernière lettre, et il me faut vous répondre sur deux points sans tarder. Oui, comme vous l’espériez et me le souhaitiez, le martinet a repris du service. Et à ce rythme je crains même qu’il ne durera pas autant que les contributions comme dit mon cher – et en l’occurrence pas si tendre – mari. Mais comme ce vénérable instrument a été utilisé avant que je ne lise votre confession ardente, je n’ai pas pu en atténuer les morsures en pensant à la belle image de mon amie se donnant à elle-même du plaisir avec le même instrument qui me tire les larmes. Ce sera donc pour la prochaine fois, puisque prochaine fois il y aura. Aucun doute là-dessus, mon mari ayant appris très vite, vous allez le voir, et visiblement il a pris goût à la chose. Et oui aussi, la lecture de vos épîtres a le même effet sur mes sens que les miennes sur les vôtres. Et pour être sûre de pouvoir vous écrire sans que ma main ne tremble, j’ai fait le choix de procéder d’abord aux soins que mon corps réclamait avant d’en venir aux choses de l’esprit. Ou, si vous préférez un langage plus direct et moins littéraire, je me suis branlée d’importance avant de prendre la plume. « Prendre son pied, prendre la plume » le même verbe, et pourtant ….
Comme j’étais encore en tenue de nuit quand j’ai découvert la petite enveloppe mauve dans mon courrier, je n’ai pas eu comme vous à glisser la main dans ma culotte pour accompagner la lecture, puisque de culotte il n’y en avait pas ! J’ai donc accompagné la lecture de vos mots – et quels mots – d’une douce et prudente caresse d’un abricot encore chaud de la nuit, et encore un peu marqué par la visite de la virilité de mon époux la veille au soir. Et comme je n’avais pas encore procédé à ma toilette, c’est un minou encore un peu irrité mais aussi encore moite qui a reçu la douce caresse de la pulpe de mes doigt. Et dés que j’ai eu relevé ma nuisette pour faciliter l’accès à l’endroit convoité, la fragrance qui m’est montée au nez aurait suffit à me rappeler la visite vespérale de mon époux si je l’avais oubliée. Je dois avouer que les lendemains de ces visites maritales, il me plaît assez de retarder le moment où l’eau et le savon viendront faire disparaître cette odeur chaude et si particulière de mon intimité quand s’y ajoute cette touche musquée qu’y apporte la liqueur déposée dans le vase par l’Homme. Avez-vous remarqué vous aussi ce parfum à nul autre pareil, ma chère ? Pour moi, c’est un peu « l’odeur de l’amour » Il me semble qu’il y à là une réminiscence de celle de la paille chaude, pour ne pas dire, plus vulgairement, de l’étable. Il m’arrive d’y porter le doigt pour le plaisir de humer plus directement ce mélange de mes senteurs intimes avec celles qui proviennent de mon cher mari. J’aime aussi goûter ce nectar du bout de la langue, y retrouvant probablement un peu le même plaisir trouble sinon ambiguë que celui que mon amant éprouve quand il m’embrasse à pleine bouche, et à pleine langue, après qu’il ait joui dans ma bouche. Même si, en épouse obéissante et pour tout dire amatrice, je m’efforce d’avaler ce cadeau, je sais qu’il reste dans ma bouche le goût du sperme, et que mon mari retrouve ainsi dans sa propre bouche la saveur de ce qu’il a fait gicler dans la mienne. Pour en finir sur ce point (mais je m’égare, vous savez à quel point je suis bavarde) il m’est arrivé, quand mon mari m’a fait quelques cajoleries « aux heures ouvrables » d’éviter absolument de passer par la salle de bain avant de sortir. Je peux ainsi, à l’occasion, retrouver discrètement cette senteur de serre chaude. Je peux aussi sentir la moiteur du miel en moi. Et le jour où mon mari, particulièrement en forme et amoureux, m’a fait l’amour en rentrant d’une soirée à laquelle je m’étais rendue sans me laver alors qu’il m’avait renversée sur un fauteuil juste avant de partir, j’ai eu brièvement le sentiment d’être une fille perdue, une catin, qui se fait prendre alors que la jouissance du client précédent est encore en elle.
Mais, vous vous en douteriez, je ne me suis pas contentée de l’olfactif ou même du gustatif. La lecture de vos exploits solitaires imposait que j’en passe par le sens du toucher. Encore l’ai-je fait d’abord avec précaution et mesure, à la fois pour pouvoir rester en éveil à ma lecture et pour ménager un terrain quelque peu sensible. Il faut dire que la veille au soir, celui qui règne sur cette partie de mon individu s’était quelque peu conduit en hussard. Peut-être est ce parce que nous n’avions pas connu de moments d’intimité depuis cinq ou six jours, peut-être avait-il abusé de nourritures échauffantes, peut-être étais-je particulièrement désirable ce soir là. En tout cas dès les premières manœuvres d’approche de sa part, j’ai pu constater, de visu d’abord puis de manière plus manuelle, que sa virilité était particulièrement flamboyante. Avant même que je n’y ai posé ni main ni bouche, j’étais confrontée à une queue noueuse, violacée, turgescente et d’où un gland rouge vif semblait impatient de surgir. M’autoriseriez-vous, ma chère, sans en rien « faire l’article » à vous avouer combien je trouve cette queue émouvante quand elle est ainsi bandée, dressée, fière et conquérante ? Vous le savez, je n’ai pas véritablement d’éléments de comparaison pour juger de la qualité de l’organe de mon homme. Ce que j’en ai lu ici ou là me permet seulement de savoir que du point de vue strictement quantitatif, elle est plutôt dans la catégorie des grandes tailles. Je soupçonne du reste mon mari d’en être très conscient et assez fier, quand il se tient debout, les mains aux hanches, le corps un peu penché en arrière, pour faire mieux sortir ce bâton noueux qui lui monte jusqu’à hauteur du nombril et dont la verticalité permet de découvrir la majesté. Surmontée de son gland arrondi, souvent déjà à demi découvert quand il me la présente, elle est parcourue au dos par un bourrelet violet qui descend jusqu’aux couilles. Tandis que l’autre face laisse voir une grosse veine bleuâtre et tout un réseau de minuscules veines dessinant comme une carte de géographie à la surface de la peau brune. En dessous le sac est gonflé comme une bourse de riche de deux belles prunes, celle de gauche s’épanouissant plus que celle de droite. Le tout sur un fond de buisson de poils noirs et frisés du plus bel effet. Une belle bite, pour parler bref. Et même une grosse bite. Il m’est arrivé de lire que certaines femmes, peut-être pour rassurer leurs maris peu dotés, affirment que « la taille ne fait rien à l’affaire ». Il m’est arrivé d’entendre des galéjades d’hommes entre eux affirmant avec humour, qu’il vaut mieux « une petite courageuse qu’une grande fainéante » Peut-être. Mais je serais pour ma part plutôt encline à croire ces femmes qui avouent leur bonheur de se sentir « remplies » au moment fatidique. En tout cas, et avec toujours le manque d’expérience permettant de comparer, il me semble que je n’aurais pas les mêmes sensations si la chose qui me pénètre était de plus petite dimension. Mais, comme le disaient nos maîtres quand nous étions écolières, « la perfection n’est pas de ce monde » ou, plus prosaïquement, « toute médaille à son revers ». En l’occurrence, quand Monsieur tient à ce que ma bouche soit le havre où s’épanouira cette tige turgescente, il arrive que son diamètre me cause de véritables crampes à la mâchoire. Et comme si j’interromps mon service alors que son bénéficiaire en attend encore du bonheur se sont mes fesses qui paieront pour cette insolence, il me faut parfois choisir entre la souffrance au derrière et la douleur à la mâchoire. Et que dire quand, emporté par l’enthousiasme qui me ravit, mon homme pousse à la fois son avantage et sa bite dans ma bouche, si ce n’est que je suis à la limite de l’étouffement ? Mais, hier soir, ce n’est pas à mon orifice buccal qu’en voulait mon époux. A vrai dire il avait visiblement envie de la chose la plus simple, mais la plus immédiate. Autrement dit, je n’ai même pas eu le temps d’entamer quelque préliminaire que ce soit, pas même d’humecter la chose de ma salive pour faciliter l’introduction qui devait suivre, que déjà il me voulait retournée et offerte, et qu’il profitait du cadeau. Et c’est donc un vase encore sec, sans la moindre préparation, qui dut supporter l’intromission directe et brutale d’une tige dure et qui m’a paru encore plus volumineuse qu’à l’ordinaire. D’un geste il m’avait placée comme il l’entendait : agenouillée sur le lit, les fesses bien hautes, l’orifice bien présenté au pieu qui allait le pénétrer. Tout juste mon cher époux a-t-il eu le temps de me gratifier d’un laudatif « Ah ! j’aime ton cul comme ça tu sais ? » qu’il m’avait déjà saisie aux hanches et qu’une barre à mine fourrageait mon intimité, se frayait un passage de force, et venait buter tout au fond. J’en ai eu le souffle coupé, mais avant que je n’aie pu lui faire savoir que son entrée me semblait un peu trop violente que déjà le soc s’était reculé… pour mieux sauter si je puis dire. Je ne sais s’il me faut choisir l’allégorie du laboureur faisant pénétrer toujours plus profond sa charrue dans le sillon, ou celle du bûcheron accompagnant de grands « han » ses coups de cognée, en l’occurrence de reins. Mais j’avais le sentiment d’être plus dans un jeu de foire ou dans un tonneau au milieu d’un océan déchaîné que dans un lit. Bien entendu, avec une telle fougue, le canon ne tarda pas à envoyer son boulet, et un grand cri de jouissance suivi d’un profond soupir de contentement me fit savoir que mon seigneur et maître avait atteint le plaisir. Quand à moi, il n’en était hélas rien. La chose s’était faite trop vite pour que j’en ressentisse les bienfaits. Pas contre je ne puis pas dire qu’elle ait été sans sensation. En effet, et cela explique pourquoi je dois prendre aujourd’hui des précautions avant de me laisser aller aux plaisirs solitaires, les coups de boutoir du mandrin marital ont au sens propre du terme commotionné mon abricot. Un peu comme si on l’avait visité avec un manche à balai. Je n’ai pas eu l’outrecuidance et la grossièreté de m’en plaindre. Mais mon mari a assez de délicatesse, même si en la matière il n’en avait pas fait la preuve, pour comprendre que sa précipitation même m’avait privée de la part à laquelle j’avais droit. Il ne s’en est pas excusé, cela aurait été inconvenant. Il s’est contenté de murmurer, et cela m’a fait fondre « tu n’as qu’à ne pas avoir un cul aussi affolant, ma chérie » Et pour me prouver à quel point c’était vrai, et ayant retrouvé sa vigueur avec une rapidité que je ne m’explique pas encore, il entreprit sans attendre de visiter avec à peine plus de précaution le second orifice que ma position, que je n’avais pas quittée, mettait à sa disposition. Tout juste eut-il la patience d’attendre que je détende les défenses de ce second trou, laissant sa queue juste posée sur la rondelle, sans la forcer. Et comme il a eu la bonne idée de porter le doigt sur mon petit bouton, je ne tardai pas à m’ouvrir et à laisser son sexe prendre position dans mes arrières comme il l’avait fait dans mon devant. Fort heureusement, le second assaut fit naître cette explosion que nous attendons dans ces circonstances. Si l’étui était plus étroit encore – la nature est ainsi faite – il était aussi plus préparé à ce qui allait lui arriver, et paradoxalement j’ai eu moins le sentiment d’un passage forcé lors de la pénétration dans ce couloir étroit que lors de la première visite. Ou peut-être est-ce aussi la sensation d’un conduit que l’on force qui participa à l’arrivée de la vague de bonheur ? Peut-être aussi la force de la caresse des doigts sur mon clitoris n’y a-t-elle pas été pour rien. Mais elle a eu aussi comme conséquence de me ravager une seconde fois la foufoune. Sensation agréable cette fois, certes, mais qui laissa quand même mon bonbon irrité et à vif. Ceci pour vous expliquer que j’ai fait le choix d’effleurements ce matin plutôt que de pénétration. Il n’en reste pas moins qu’ils furent fort agréables, et m’amenèrent à un honnête plaisir. Je ne vous en dirais pas plus, d’abord parce que j’ai déjà été bien trop longue et ensuite parce que je ne vous dirais plus rien … tant que vous ne m’aurai pas gratifiée d’une longue lettre pour me dire tout ce que vous savez sur cette Juliette qui me semble ne pas manquer d’intérêt. Pour ma part je vous narrerai la prochaine fois comment mon cher mari a repris la main sur le martinet… mais cette fois en l’utilisant dans sa fonction première, celle de punir plus que de faire jouir…
A bientôt donc ma douce


Votre
Caro 








Chapitre 14 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Juliette, suite »

En répétant à son amie Caroline ce que son autre amie, Lucie, lui a raconté de la fessée qu’elle a reçue en compagnie d’une autre femme lors d’une soirée, Anne Charlotte a fait aussi allusion à Juliette de F* qui avait d’elle-même pris l’initiative de convier les deux femmes précédemment punies et leurs époux chez elle pour qu’elle la reçoive à son tour. Dans une précédente lettre (cf Correspondance n° 12) elle a indiqué à Caroline qu’elle avait elle-même rencontré Juliette.
Ma jolie,
Je sais, je suis coupable d’avoir fait naître la curiosité chez vous sans la satisfaire tout de suite. La prochaine fois que mon mari me tannera le cuir des fesses, je vous dédierai la punition, je la recevrai en paiement de ma faute, c’est promis. Mais, franchement, ma précédente lettre était déjà fort longue, et il ne faut abuser de rien. Comme je vous l’écrivais alors, ce n’est plus à travers les confidences de Lucie que je découvre la fameuse Juliette de F* mais bel et bien en direct. Je ne vais pas vous lasser avec le récit des circonstances dans lesquelles nous nous sommes rencontrées, il vous suffit de savoir qu’elle savait fort bien, en me recevant, qui j’étais, et ce que je savais d’elle et de notre amie commune. Du reste elle a mis les choses au point dès le début de notre entrevue :
Juliette : Ainsi, madame, vous êtes amie avec cette charmante et tellement ingénue Lucie ?
A.C. : Mais oui, j’ai ce plaisir, et je trouve que l’adjectif charmante lui va vraiment comme un gant.
Juliette : Et celui d’ingénue ?
A.C. : Ingénue, je ne saurais dire. Peut-être naïve ? En tout cas d’un naturel et d’une franchise vraiment attendrissante.
Juliette : Ah certainement ! Je ne pense pas que sa naïveté soit feinte. Elle se raconte sans fard, sans rien cacher.
A.C. : Mais elle le fait avec un tel naturel qu’il n’y a rien de gênant à cela me semble-t-il.
Juliette : Certainement. Même si parfois elle a quelque peu tendance à dévoiler aussi l’intimité de ses amies …
A.C. : Vous voulez dire que …
Juliette : Oh ne vous sentez pas mal à l’aise madame, il n’y a pas de quoi fouetter un chat …si j’ose dire (rire franc)
A.C. : le terme est en effet tout à fait celui qui convient !
Juliette : Je vous avoue que j’ai essayé de dire à notre charmante Lucie qu’elle devrait être parfois plus discrète. Mais, à vrai dire, je ne suis pas vraiment fâchée qu’elle vous ait dévoilé ainsi les petites habitudes de notre couple. Dés lors que j’ai cru comprendre que ce sont aussi les vôtres.
A.C. (hésitante) Euh.. enfin …Je veux dire …Lucie vous a dit ….
Juliette (souriante) Eh oui ma chère. Elle n’a pas été plus discrète pour vous que pour moi ! Comme vous le disiez, c’est tout son charme. Mais ne vous alarmez pas, je ne suis pas, moi, du genre à répéter les choses à tout va. N’ayez crainte, votre petit secret, si secret il y a, restera entre nous… Je veux dire entre vous, moi …et Lucie !
A.C. : Un secret … je ne sais pas… Il est vrai qu’il n’est pas habituel de parler de ces choses, mais notre ingénue le fait avec un tel naturel que je n’ai pas cru devoir entendre ses confidences si troublantes sans m’ouvrir à elle avec la même franchise.
Juliette : C’est bien ce que j’avais compris. Et finalement, vous avez réagi comme moi, en considérant qu’il vous fallait en quelque sorte être aussi transparente à l’égard de notre jeune amie qu’elle l’avait été avec vous.
A.C. Eh bien oui, je pense qu’en effet je me suis sentie en quelque sorte obligée de ne rien lui cacher, dés lors qu’elle-même …
Juliette : Je vous comprends d’autant mieux que j’ai fait de même … sauf que pour moi cela ne s’est pas limité à des mots !
A.C. Comment …ah oui, excusez moi, je comprends. Vous voulez dire que vous vous êtes sentie en quelque sorte obligée de subir ce qu’elle avait enduré?
Juliette : Obligée, je ne dirais pas cela. Après tout ni moi ni mon mari n’étions pour rien dans le fait que la jolie Lucie soit déculottée par son époux, même si l’un et l’autre avions apprécié le spectacle de son joli postérieur rougi par la dextre maritale. Et ce n’est pas non plus de notre fait si notre hôte avait en quelque sorte proposé à son épouse d’y passer elle aussi.
A.C. Si j’en crois ce que m’a raconté notre amie ce sont même les mots d’Éliane qui vous ont amenée à ..
Juliette : Oui, c’est vrai. J’ai trouvé Éliane très digne. Je sais qu’elle n’avait jamais été fessée autrement que dans la stricte intimité de leur couple. D’ailleurs, comme vous le dites, son mari ne lui a pas vraiment imposé d’être punie devant nous, il lui a suggéré. Et sa femme s’est alors levée, un peu pâle, et a dit, en regardant notre petite Lucie qui reniflait encore un peu que c’était pour elle qu’elle acceptait, en ajoutant ces mots qui, en effet m’ont touchée : « il y a de la grandeur à être fessée par l’homme qu’on aime »
A.C. Et vous avez pensé alors vous aussi « passer à la casserole » sur le champ ?
Juliette : Non, pas vraiment. Je savais bien sûr que la vision de ces deux derrières fessés n’avait pas pu laisser mon mari insensible. J’avais bien compris qu’il avait déjà fantasmé sur l’idée de me la flanquer en public, cela m’était d’ailleurs presque déjà arrivé, mais je savais aussi que jamais il ne m’aurait mise en situation ni d’accepter contrainte et forcée, ni de le ridiculiser en étant la seule à refuser.
A.C. Cela vous était « presque » arrivé dites – vous ?
Juliette : Oui, je sais, on ne peut pas être « presque » fessée en public … on l’est ou on ne l’est pas ! Mais je veux dire par là qu’à plusieurs reprises mon cher mari avait décidé de me claquer les fesses dans des circonstances où d’autres pouvaient sinon voir tout au moins entendre …
A.C. Ah mon dieu mais que tout ces hommes se ressemblent !
Juliette : Comment cela ?
A.C. : Eh bien …le mien aussi a eu bien souvent la main qui le démangeait quand, « comme par hasard » il y avait d’autres oreilles pour entendre le bruit si caractéristique …
Juliette : Vraiment, cela vous est arrivé aussi ?
A.C. : Oh oui … pour ma plus grande honte parfois, et oserai-je dire aussi pour mon plus grand trouble ? Il nous arrive, mon époux et moi, de voyager et de loger à l’hôtel, où parfois les cloisons entre les chambres sont tout sauf épaisses. Et j’ai tout lieu de penser qu’il est arrivé à plusieurs reprises que les occupants des chambres voisines n’aient rien ignoré de ce que la dame de la chambre d’à côté subissait. Certes, je m’efforçais de rester aussi stoïque que possible et de ne laisser échapper ni cri ni râle, mais les rafales de la paume maritale sur la peau de mon revers ne pouvaient pas ne pas être entendues du voisinage.
Juliette (souriant) : Eh bien en effet, ma chère, nos maris ont visiblement des habitudes communes, et nous des hontes, mais, je confirme, des troubles, communs ! Pour tout vous dire, c’est d’ailleurs parce que, lors d’un séjour à Paris, je protestais du bruit occasionné par une séance un peu rude que mon cher mari me laissa le choix, continuer ainsi à informer le voisinage de mon infortune ou faire, selon ses mots « moins de bruit » en remplaçant sa main par ce qu’il avait sous elle…
A.C. : « Sous elle » … ?
Juliette : En l’occurrence la ceinture de cuir fauve qui retenait son pantalon !
A.C. Et vous avez donc, de vous même, choisi d’être flagellée ?
Juliette : Eh oui …A l’époque il me semblait moins cruel d’avoir le fondement meurtri à coup de ceinture que d’entendre, dans le silence de cet après-midi si calme, le bruit des claques résonner dans les couloirs déserts. Il faut dire qu’alors, je n’avais pas l’expérience de ce qu’une lanière de cuir peut faire sur la peau tendre de notre fondement !
A.C. Pour ma part, mon mari n’a jamais utilisé ce genre d’instrument … mais il a très vite exigé que nous fassions l’acquisition de l’instrument que mes fesses avaient connus dans mon enfance …
Juliette : Ah … votre mari est donc adepte du martinet enfantin ?
A.C. Eh oui … vous avez dû, vous aussi en subir les morsures ?
Juliette : Non, jamais. Il faut vous dire que, jusqu’à mon mariage, jamais mes fesses n’avaient été fustigées. Cela a d’ailleurs bien fait rire mon époux quand il a appris que, enfant, je n’avais jamais été fessée. Et il me semble qu’il s’est donné la mission de rattraper le temps perdu !
A.C. : Et donc il vous a fait découvrir la meurtrissure de la ceinture dans cet hôtel ?
Juliette : Tout à fait. Il me semble que c’était hier ! Quand je lui ai demandé d’arrêter parce que j’avais trop honte du bruit il m’a mis le marché en main : « tu sais bien que je n’arrêterais pas en cours de route. Mais si tu me le demandes, je veux bien remplacer ma main par ma ceinture, mais je te préviens, elle sera plus silencieuse, mais je ne suis pas sûr que tu ne le regrettes pas » Et il m’a donc fallu lui demander « explicitement » selon ses termes. Et pour que je choisisse « en connaissance de cause » il m’a précisé que si je faisais ce choix, et comme j’étais « novice » ce serait « une douzaine »
A.C. : Il voulait dire douze coups de ceinture ?
Juliette : Exactement. J’ai donc dû, toute honte bue, lui demander à voix haute « une douzaine sur les fesses, s’il vous plaît, monsieur » J’ai alors dû me relever, me mettre nue alors que jusque là il n’avait fait que relever ma robe et baisser ma culotte, et me tenir debout, juste les mains appuyées sur le rebord de la fenêtre. Je me souviens que je voyais la Sacré Cœur par-dessus les toits de Paris pendant que les douze coups me lacéraient le derrière.
A.C. : Mais au moins êtes vous parvenue à ne pas crier ?
Juliette : Oui, mais à quel prix ! Je me suis mordu les lèvres au sang, mais en effet pas un bruit ne m’a échappé. A tel point qu’après mon mari, devenu tendre, m’a félicitée en ajoutant « Désormais j’épargnerai mes mains, ma chérie … » Et depuis il est en effet très rare qu’il me punisse autrement que par cette fameuse ceinture qu’il a appelée par jeu, et je ne sais pourquoi « la Simone »
A.C. : (en riant) Encore un point commun, le mien appelle le martinet « Marcel » !
Juliette (riant elle aussi) Et « Marcel » vous accompagne donc dans vos déplacements ?
A.C. : Oui, bien souvent ! Mais cela n’empêche pas mon mari de préférer parfois la traditionnelle fessée manuelle et bruyante. Surtout quand il pense – et moi avec – que des voisins ou le personnel de l’hôtel peuvent entendre.
Juliette : Et vous pensez que c’est parfois le cas ?
A.C. : Hélas oui ! J’en suis même sûre ! Une fois, à peine ma fessée terminée, nous avons même entendu, sans aucun doute possible, qu’une autre fessée était administrée dans la chambre voisine !
Juliette : Vraiment ?
A.C. : Tout à fait ! Alors que mon mari était devenu tendre et que nous en étions à des jeux un peu moins douloureux, et même franchement agréables, nous avons entendu la pétarade tout à fait caractéristique d’une fessée crépitante. Laquelle a du reste donné à mon mari une nouvelle vigueur !
Juliette : Et vous avez pu savoir qui en était la victime ?
A.C. : Tout à fait ! Le jour de notre départ, j’ai descendu l’escalier avec une dame, plutôt bon chic bon genre, qui au moment où je la saluais en ajoutant « peut-être à une autre fois ? » puisque nous fréquentons régulièrement cet hôtel quand nous séjournons à Paris, a répliqué avec un charmant sourire : « j’espère bien que non, votre mari donne trop d’idée au mien ! » Et comme, sur le moment, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire, elle a ajouté en tapotant sans équivoque son derrière « j’ai encore du mal à m’asseoir, pas vous ? »
Juliette : Cela a dû être un moment de complicité rare !
A.C. : Certainement ! Et curieusement, j’ai trouvé moins pénible le fait de savoir que cette dame connaissait mon infortune que de devoir, comme c’est généralement le cas, affronter les regards lors du repas du soir ou lors du petit-déjeuner sans savoir qui « a entendu »
Juliette : Je vous comprends tout à fait. Mais en même temps, je dois avouer qu’il est extrêmement troublant dans ces circonstances, de voir les autres convives et de se demander, en effet, « qui ». Et puis, soyons franches ma chère, au fond, si nous nous laissons ainsi traiter, ne croyez vous pas que, « quelque part » c’est parce que nous trouvons un certain plaisir à cette idée que d’autres partagent ces moments ?
A.C. : Vous voulez dire qu’au fond de nous nous souhaiterions être … vues dans ces moments là ?
Juliette : Peut-être pas explicitement. Mais si je veux être honnête avec moi-même, je suis bien obligée de reconnaître que, bien avant cette fameuse soirée chez Éliane, je savais en quelque sorte que je serais un jour confrontée à la même situation.
A.C. : Vous le souhaitiez ?
Juliette : Non, … encore que, c’est peut-être plus compliqué que cela … En tout cas, quand j’ai vu notre chère Lucie ainsi fessée, puis quand j’ai compris que mon amie Éliane faisait le choix de l’être elle aussi, j’ai su, immédiatement, qu’il me faudrait en faire de même.
A.C. : Et pourtant vous n’avez pas suivi l’exemple d’Éliane en revendiquant de l’être sur le champ.
Juliette : Non, en effet. Mais peut-être est-ce surtout parce que mon mari n’en a pas pris l’initiative. Je ne me voyais quand même pas le lui demander !
A.C. : Mais en glissant que « vous ne seriez pas en reste » vous vous y engagiez pourtant de manière presque explicite.
Juliette : C’est vrai. D’ailleurs ni mes deux amies ni mon mari ne s’y sont trompés. Même si il a fait semblant de ne pas avoir compris. J’ai donc dû lui dire clairement que j’étais prête, moi aussi, à me montrer obéissante. Je dois dire qu’il a eu l’élégance de ne pas faire mine de se faire prier. Nous avons donc décidé, presque tout de suite, d’organiser ce repas chez nous. Je pense que notre amie commune vous a expliqué que nous avions prévu, peut-être en référence à ce que nous avions vécu chez Éliane, que je franchirais le pas en fin de repas. Eh bien je peux vous dire aussi que quand elle a en quelque sorte proposé à mon mari de procéder à la chose dés l’apéritif, j’ai été presque soulagée. Peut-être en quelque sorte l’attente était-elle plus difficile à affronter que la chose elle- même.
A.C. : J’imagine cependant que ces instants ont dû être difficiles à vivre.
Juliette : A vrai dire, dès l’instant où j’ai su que les dés étaient jetés tout c’est passé comme si d’une certaine manière j’étais moi-même spectatrice de ce qui arrivait. En tout cas, je peux vous jurer que je n’ai pas vraiment eu honte. Pourtant, croyez moi si vous voulez, je suis plutôt prude de nature. Et jamais je n’ai imaginé un instant pratiquer le naturisme qui est parait-il à la mode chez nos voisins d’outre Rhin. Mais là, il ne s’agissait pas de me montrer nue, comprenez vous ? Il s’agissait d’être fessée, et pour cela, eh bien il faut être cul nu, voilà tout !
A.C. (en riant) Je ne suis pas sûre de voir la différence ….
Juliette (plantant son regard gris dans les yeux d’Anne – Charlotte) : Je suis sûre que vous verrez très bien quand cela vous arrivera, ma chère.
Voilà, ma toute belle. J’interromps là le récit de ce dialogue qui, vous vous en doutez, ne m’a pas laissée insensible. J’avoue avoir été très impressionnée par la force de caractère de Juliette, et sa capacité à s’analyser sans rien se cacher à elle-même. Obligeant ainsi l’autre – en l’occurrence moi – à faire de même. Vous comprendrez que sa dernière phrase avec ce « quand cela vous arrivera » m’ait longuement trotté dans la tête. Elle a eu l’élégance de changer très vite de conversation, m’évitant ainsi d’y revenir. Je n’ai donc eu ni à m’offusquer d’un « jamais de la vie » ni à sembler attendre que cela effectivement m’arrive. Et je vous avoue qu’aujourd’hui encore je ne suis pas certaine de mes sentiments. Être fessée devant d’autres. Imaginez-vous cela ? En ai-je peur, ou, tout au fond de moi, là où vous seule avez accès, en ai-je envie ? En tout cas, pour reprendre les termes du début de cette lettre, la prochaine fois que mon mari sévira à mon égard, je vous dédierai d’autant plus ma fessée que je vais vous donner une autre raison de me maudire, ou en tout cas d’attendre avec plus d’impatience ma prochaine lettre. Mais vous savez que je ne vous l’écrirai que quand vous m’en aurez dit plus sur la manière dont Monsieur votre mari use désormais de ce que le mien appelle « son Marcel » Pour l’instant qu’il vous suffise de savoir qu’avant que je la quitte, et alors que nous en revenions à notre belle ingénue et son absence de discrétion, celle qui est devenue maintenant mon amie a glissé en riant : « En tout cas après la fessée que je lui ai flanquée pour lui apprendre à ne pas parler à tort et à travers, peut-être sera-t-elle plus discrète »
A très bientôt ma toute belle …
Votre
Anne Charlotte qui découvre chaque jour un peu plus ce continent qui lui était inconnu.






Chapitre 15 :
Lettre de Mme A* à son amie Mme De V*

« Devant tout le monde ! »

Caroline a raconté à son amie comment son mari lui avait fait découvrir le martinet comme un outil à donner du plaisir. Mais elle a aussi laissé entendre qu’il l’utilisait dans sa fonction plus traditionnelle, et elle s’en ouvre à son amie Anne-Charlotte qui lui raconte par le menu les confidences de ses deux nouvelles amies, Julie et Juliette qui, elles, ont découvert la fessée hors du cadre du couple.
Ma belle perverse,
Ainsi vous osez encore jouer à exciter ma curiosité, après avoir excité d’autres sentiments ! Et même conditionner vos récits qui me mettent dans un tel état à ce que je poursuive les miens. Mais qui vous a jamais dit que j’envisageais de les cesser ? Je pense que j’ai autant de plaisir à les écrire qu’à lire les vôtres, ma belle. En tout cas je compte bien qu’à peine aurez vous lu cette lettre, vous posterez la suite de la vôtre. Je suis sûre que vous l’avez déjà écrite et je meurs d’impatience de découvrir ce que la si digne Juliette a fait vivre à l’écervelée Julie !
A propos « d’écervelée » c’est juste le mot qu’a employé mon mari à mon égard. Je vous fais grâce de la raison d’un tel qualificatif, qu’il vous suffise de savoir qu’il n’était pas totalement immérité. Et en tout cas qu’il a fourni à mon époux un excellent prétexte pour me faire découvrir que le martinet n’est pas seulement l’outil de plaisir dont il m’avait fait cadeau la première fois. Eh bien, comme vous le savez je pense, le martinet est bien tel qu’est la langue selon notre bon Ésope. Il peut être aussi insupportablement douloureux qu’il sait être divinement délicieux. Cette fois encore c’est « à poil », pour utiliser les mots de mon cher mari, que j’ai dansé sous les lanières de cet instrument qu’il n’a pas encore baptisé comme l’a fait le vôtre. Et quand je dis « dansé » c’est bien le mot qui convient. Il m’avait été interdit de me pencher sur un meuble ou même d’y appuyer les mains. L’ordre était de rester, toute nue, debout, les mains sur la tête. Il m’avait été précisé d’entrée que chaque fois que mes mains quitteraient ma tête, le coup ne compterait pas. Et pour que j’intègre bien les règles de son jeu, il m’a laissée un long moment ainsi, toute nue, mains sur la tête, frissonnante.
Il a lentement tourné autour de moi, un peu comme s’il voulait découvrir son terrain de jeu, comme s’il ne le connaissait pas. J’avais auparavant déposé l’instrument dont il comptait bien se servir sur la table du salon. Il s’en est emparé, il a fait glisser les lanières sur sa paume, comme pour les tester, comme pour vérifier leur velouté. Il m’a demandé ; presque tendrement je vous assure : « prête, madame ? » et je me suis entendu répondre, la voix quand même un peu voilée : « oui, monsieur » Il a encore précisé : « vingt coups, et je veux les entendre compter ». Puis, tout de suite, le premier coup m’a déchiré les fesses. Vous le savez, elles ne sont pas vierges de coups ni de meurtrissures. Et elles ne sont donc pas douillettes. De plus, même si cela avait commencé par un moment de pure douceur et de pur bonheur, ma première séance s’était terminée par de grandes volées cruelles, et délicieuses. Pourtant la douleur qui m’incendia les fesses m’arracha un cri que je ne tentai même pas de ravaler. Immédiatement, sans même que j’en aie conscience, mes deux mains sont venues se plaquer sur mes fesses meurtries et j’entamai une sorte de piétinement sur place. Il ne disait rien, il se contentait de me regarder, les bras croisés, avec cet insupportable sourire, mi railleur, mi pervers. Et quand mes yeux rencontrèrent les siens, il se contenta d’un signe négatif de la tête. Il savait que j’avais déjà compris. Sans même qu’il n’eut à le répéter, j’ai remis mes mains sur la tête, et je me suis redressée. Je n’avais reçu qu’un coup, mais déjà les larmes me montaient aux yeux. De la même voix à la fois calme et, une fois encore, presque tendre, il reprit : « vingt coups, madame, et je vous écoute » Et vlan, une nouvelle déchirure. Cette fois j’ai eu la présence d’esprit de lancer « un !» et la force de laisser mes mains où elles étaient, esquissant juste un piétinement sur place puis reprenant ma position. Mais la voix reprit, implacable,: « un, Monsieur, s’il vous plaît madame » Et il avait bien appuyé sur le « monsieur ». Une fois encore j’avais compris et quand les lanières me lacérèrent une nouvelle fois le derrière je ne cherchai pas à biaiser en comptant « deux », je savais déjà que le coup précédant ne compterait pas non plus. Alors, vaincue, j’articulai « un, Monsieur ». Je parvins à ne plus faire d’erreur, et c’est donc au total par vingt deux fois que la chevelure de cuir s’abattit sur ma peau. Des coups espacés, comme pour laisser le temps à la victime de sentir la brûlure se diffuser. Puis, parfois, trois ou quatre cinglées à la suite, en rafale. Et il me fallait pourtant parvenir à crier presque « huit, monsieur, neuf, monsieur, dix, monsieur ! » Mes doigts étaient croisés sur ma tête, pour les empêcher de se séparer. A tel point que quand la punition fut terminée, j’eus presque de la difficulté à baisser mes mains.
Je sautillais sur place, d’une jambe sur l’autre, incapable de rester immobile. Je sais que mon comptage se mêlait à mes piaillements. J’ai continué un moment mon piétinement, puis j’ai demandé humblement : « je peux » ? Il a compris et a hoché la tête, m’autorisant ainsi à me frotter doucement les fesses pour atténuer la douleur. La suite fut, vous vous en doutez, plus tendre. Et celui qui venait d’être mon bourreau – le terme est à peine exagéré – su se montrer, je l’avoue, le plus fougueux des amants. Il me fit même l’aveu d’avoir beaucoup apprécié de me voir ainsi, nue et offerte, sautillant sur place ce qui amenait mes seins à se balancer en cadence. Et peut-être était-ce pour les remercier de leur ballet érotique qu’il choisit de fourrer son sexe tendu entre eux, en les agitant de telles manières qu’ils le branlaient jusqu’à ce que plaisir s’en suive et qu’ils fussent largement arrosés d’une crème de beauté épaisse et odorante. Il me pria – mais vous savez qu’en ces circonstances prière vaut ordre – de « ne pas me laver » avant de sortir. Et comme il était hors de question que j’impose à mes pauvres fesses meurtries le frottement d’une culotte, c’est littéralement « le cul nu » et les seins maculés de traces blanchâtres que je suis sortie ce soir là. Vous ne serez pas étonnée que mon mari fut fort attentionné au cours de cette soirée, par ailleurs assez ennuyeuse, ni qu’à notre retour il sut comment se faire pardonner, s’il en était besoin, de sa sévérité de l’après-midi. A propos de sévérité, il me semble que vous avez encore quelques histoires dont vous avez le secret avec la complicité de vos amies à me raconter …non ?

Je vous embrasse


Votre
Caro




Chapitre 16 :
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Juliette, encore »

Dans une précédente lettre à son amie Caroline, Anne Charlotte a reproduit, presque mot à mot, la conversation qu’elle a eue avec Juliette à propos des habitudes de leurs maris réciproques. Cette dernière lui a appris que leur amie commune, la belle Lucie avait raconté que Caroline elle aussi recevait la fessée de son mari. Elle poursuit aujourd’hui le récit des confidences de Juliette.


Ma toute belle,
C’est avec toujours le même plaisir que je lis le récit des exploits de votre mari sur vos fesses. Et je vois que le bougre a vite appris en la matière. Visiblement, vous êtes tombée sur un esthète de la chose, ma chère. Et vous comprendrez combien je suis émue en vous imaginant nue, debout, les mains sur la tête, et sautillant sur place à chaque fois que les lanières viennent vous mordre le derrière. Pour tout vous dire, les pointes de mes seins se durcissent quand j’imagine comment votre belle poitrine doit balancer quand vous dansez ainsi.
Mais je ne serai pas en reste vis-à-vis de vous, ma belle. Comme vous l’écrivez, j’ai en effet une suite à apporter aux confidences de mon amie Juliette. Mais cette fois il ne s’agit pas des fessées que cette bonne amie reçoit de son époux, mais bien de celle qu’elle a flanquée à la petite Lucie. Bien sur je n’ai, quand même, pas pris de notes quand elle m’en a fait le récit. Pourtant je vais essayer de vous répéter aussi exactement que possible notre conversation.
A.C. : Vous savez, ma chère, que vous m’avez intriguée l’autre fois en me parlant de la manière dont vous auriez tenté e faire perdre à notre chère ingénue son habitude d’être trop bavarde ?
J : Je me doutais bien que mes paroles auraient excitées votre curiosité ! Et je savais bien aussi que vous conviendriez que la belle Lucie pêche trop souvent par son bavardage impénitent. D’ailleurs, si vous vous en souvenez, c’était déjà la raison de la bonne fessée que son mari lui a flanquée lors de cette fameuse soirée.
A.C. : Je sais. Mais, jusqu’à ce que vous m’en parliez, je n’imaginais pas qu’elle aurait été jusqu’à vous faire part de ce que je lui avais innocemment confié.
J : « Innocemment » ? Comme vous y allez, ma chère ! Croyez vous vraiment que nous agissions, vous, elle et moi, aussi innocemment ? En tout cas, je peux vous assurer que notre jeune amie a très bien compris à quoi je faisais allusion quand, au détour d’une conversation, je lui ai lancé tout à trac : « Malgré la sévérité de votre époux, il me semble que vous ne vous êtes pas vraiment amendée côté excès de papotages, ma petite » Elle a juste un peu rougi, et a murmuré : « c’est vrai que j’ai du mal à tenir ma langue, mon mari m’en fait souvent le reproche » Et comme je remarquais qu’elle en payait le prix sur les fesses, elle a acquiescé avec un petit sourire, mi désolé mi amusé. J’en ai profité pour ajouter que je n’osais imaginer ce qu’elles subiraient si son mari apprenait comment elle « colportait », c’est le terme que j’ai utilisé à dessein, les histoires de couples de ses amis. Et elle a reconnu sans ambages : « Ca c’est sûr qu’il serait furieux, je n’ose même pas imaginer la trempe que je recevrais ! » en ajoutant, avec ce sourire qui lui éclaire si bien le visage : « heureusement qu’il n’en saura rien » Mais son sourire s’est figé quand j’ai répondu : « en êtes vous si assurée ma petite ? Croyez vous que vous pouvez ainsi jaser sur les unes et sur les autres, répéter à l’envi ce que vos amies vous confient en secret, mettre à nu l’intimité des amis de votre mari sans qu’un jour l’une d’elles ne le lui rapporte ? » Le sourire avait complètement disparu et la belle a bredouillé « Oh…vous ne feriez pas ça, vous, mon amie ? » J’ai profité de son trouble pour enfoncer le clou en m’écriant : « mais pourquoi pas ? Vous voudriez que je me rende complice de vos turpitudes, ma petite ? Et vous pensez qu’on peut ainsi bavasser sans jamais en payer les conséquences ? Se serait trop facile, vous ne croyez pas ? » Cette fois notre petite Lucie commençait vraiment à perdre contenance. Elle m’a presque supplié : «  Je vous en prie, mon bonne amie, ne faite pas cela, ne me trahissez pas, je vous promets de me corriger » Le mot était trop beau pour que je le laisse passer, j’ai planté mon regard dans ses yeux et j’ai décrété : « Je ne pense pas que vous puissiez vous corriger seule, ma petite. Je crois vraiment que vous avez besoin d’une vraie correction ! » Son regard s’est vraiment affolé, les larmes commençaient à perler aux coins de ses jolis yeux et elle a pleurniché : « S’il vous plaît, non, ne lui dites rien. Tout mais pas ça ! Ce n’est pas seulement la fessée qu’il me donnerait qui me fait peur, vous savez, j’en ai connu d’autres, mais j’aurais trop honte ! »
A.C. Ainsi elle commençait à presque reconnaître ses torts ?
J : Tout à fait ! Elle ne discutait déjà plus la raison de la punition. Je le lui ai fait remarquer, et elle a acquiescé en reniflant « oui, c’est vrai, mais je ne veux pas que vous lui racontiez, je ne veux pas » Elle était redevenue la petite fille têtue, elle tapait presque du pied. Je me suis alors levée brusquement et j’ai changé de ton : « Vous nele voulez pas ! Voilà qui est nouveau, ma petite. Pensez vous vraiment que vous ayez à décider ? » Elle est restée interloquée, bouche bée, et j’ai profité de mon avantage pour la prendre par l’oreille, comme une sale gamine, en m’écriant : « Eh bien, ma petite, vous allez être comblée, vous n’aurez pas à être punie par votre mari, je vais m’en charger ici et tout de suite » C’était comme si on avait coupé les fils d’une marionnette. Elle s’est laissé traîner jusqu’au canapé que je venais de quitter sans même tenter de résister.
A.C. Elle avait compris que vous vouliez ….
J. : Ah ça, elle ne se faisait plus d’illusions ! Elle allait même s’allonger d’elle-même au travers de mes genoux quand je me suis assise avant même que je ne le lui ordonne.
A.C. : Mais, vous, Juliette, vous aviez, comment dire, prémédité tout cela ? Vous aviez décidé de la …
J. : Non, vraiment pas ! Les mots nous ont entraînées, voilà tout. Et quand j’ai senti la belle prête à subir ce qu’en effet je n’avais pas planifié, je dois avouer que cela m’est apparu comme évident. C’était comme si j’avais fait cela toute ma vie. J’ai même corsé la chose en l’arrêtant d’un geste pour lui dire : « Pas de cachotteries entre nous, ma petite. Je ne vais quand même pas devoir vous apprendre comment on est punie quand on fait des bêtises ! Allez, hop ; mettez vous en tenue ! » Elle n’a pas fait celle qui ne comprends pas, je vous assure. En un clin d’œil elle a soulevé su jupette au dessus de sa taille.
A.C.(riant) ah, elle était en jupe, cela facilite les choses !
J. : Oui, d’ailleurs je ne l’ai jamais vu habillée autrement, il faut croire qu’en mari avisé le sien l’exige, pour qu’elle soit toujours disponible ! Et je n’ai même pas eu besoin d’insister pour que, d’elle-même, elle baisse sa petite culotte rouge jusqu’à ses pieds avant de venir bien sagement s’allonger.
A.C. : Ho ! Elle s’est déculottée ? Elle vous a montré son ….
J : (riant) Hé oui, elle m’a montré son cul, appelons la chose par son noms! Cul qu’elle a d’ailleurs fort joli ! Bien sur ce n’était pas vraiment une découverte pour moi, puisque j’avais déjà eu l’occasion de voir le popotin de la gamine chez nos amis. Mais je ne m’étais pas rendu compte alors qu’il était aussi mignon ! Deux petites fesses bien rondes, charnues, rebondies sans être grosses, avec deux adorables fossettes au creux des reins.
A.C. Mais … vous en parlez comme un homme parle des fesses d’une femme ! En tout cas vous ne semblez pas être resté indifférente.
J. : Eh bien oui, je le confesse, ma chère, la vision de ce beau petit cul m’a troublée! Avant même que la première claque ne tombe, j’ai senti cette crispation là où vous savez qui annonce …
A.C. Mais ..vous voulez dire … ??
J. : Eh oui, ma chère. Ne faites pas l’effarouchée ou la mijaurée, nous sommes entre femmes, que diable ! Quel mal y aurait-il à vous avouer que voir ce derrière si charmant m’a fait mouiller ma culotte ? Et vous-même, ma chère Anne Charlotte, pourriez vous m’affirmer qu’en ce moment la vôtre est … si aride ?
Vous imaginez, ma chère, ma stupéfaction devant autant de naturel chez cette femme d’allure si stricte par ailleurs. J’avoue que j’ai senti le rouge me monter aux joues, d’autant plus qu’en effet…. J’ai balbutié une vague réponse et Juliette s’est écrié en riant à belles dents :
J : Vous voyez que nous sommes toutes faites pareil ! D’ailleurs pourquoi aurions-nous ces conversations si, quelque part, cela ne nous donnait pas un peu de bonheur ? Pourquoi faudrait-il qu’il n’y ait qu’en présence de ces messieurs que nos corps puissent s’exprimer ? Faudrait-il que j’ai honte de dire que quand j’ai commencé à claquer ce popotin adorable les soubresauts de la belle sur mon bas ventre ont amené celui-ci à couler comme une fontaine, jusqu’à ce que je ressente cette explosion qui conclut nos moments les plus agréables ? Je vous choque, ma chère ?
A.C. : Non … non,…ainsi vous avez …pris du plaisir à la fesser ?
J. : En un mot comme en cent : oui ! Pour le dire sans plus de circonvolutions, j’ai joui de voir ses fesses devenir cramoisies, de les voir ballotter au rythme de mes claques, de voir la belle agiter ses jambes en découvrant largement son intimité. Oui, ma chère, j’ai pris mon pied en voyant ses fesses s’ouvrir et laisser voir son petit œillet Voilà, c’est dit ! Et pourtant, je vous assure que ce plaisir ne m’a pas amenée à retenir ma main ! Je peux vous assurer qu’elle a reçu une belle et bonne fessée !
A.C. : Elle a su retenir ses larmes ?
J. : Non, ni ses larmes ni ses cris. Je pense qu’elle se contenait moins que lors de sa fessée maritale. Pour dire les choses, elle a crié comme un goret ! Elle ne cessait de crier des « ouilles » des « ça fait mal madame » et même des « je ne parlerai plus….pardon madame » comme une petite fille.
A.C. : C’est peut-être aussi cela qui vous a tant animée, vous ne pensez pas ? De jouer en quelque sorte le rôle de la maman sévère ?
J. : Peut-être, en effet, je ne le nie pas. Il est vrai qu’elle est plus jeune que moi, et qu’elle joue à merveille la petite fille ou la petite peste ! D’ailleurs quand j’ai jugé qu’elle en avait assez reçu, je l’ai mise au coin !
A.C. : Non, vous vous moquez de moi !
J. : Non, pas du tout. Pourquoi le ferai-je ? Quand elle s’est levée, elle avait le visage couvert de larmes qui avaient fait couler son maquillage. Elle reniflait en se frottant les fesses et en piétinant sur place. Je lui ai montré le mur en disant d’une voix ferme : « Nez au mur, ma petite, et mains sur la tête » Elle n’a pas tenté de discuter, elle y est allée, traversant la pièce sans même remonter son slip !
Et voilà, ma chère, comment cette Juliette m’a avoué sans la moindre hésitation le trouble qui a été le sien en fessant la petite peste. Dois-je vous dire que, moi aussi, j’étais …émue en entendant cette confession. Jusque là, jamais l’idée de recevoir une fessée d’une femme ne m’avait effleurée. Je ne l’envisage en aucune manière. Mais vous savez qu’on ne maîtrise pas toujours ses fantasmes. Aussi, le soir même …. Mais je vous raconterai une autre fois.
Portez vous bien …
Soyez sage …
Sinon j’appelle mon amie Juliette !


Votre,


A.C..




Chapitre 17 :
Lettre de Mme A à son amie Mme De V**

« La canne »



Caroline et Anne – Charlotte, amies d’enfance toutes deux mariées, entretiennent une correspondance régulière et confidentielle. L’une et l’autre ont en effet en commun de recevoir régulièrement la fessée de leurs époux respectifs. Elles prennent un véritable plaisir à lire les récits des séances subies par l’autre, comme à raconter celles qu’elles reçoivent. Anne – Charlotte n’a d’ailleurs pas caché à son amie qu’il lui était arrivé de se caresser en lisant ses lettres, et elle sait aujourd’hui que c’est réciproque. De plus, par les confidences de deux autres femmes, elle s’est rendu compte que son amie et elle n’étaient pas les seules épouses à connaître la sévérité maritale. Deux de ses amies lui ont en effet avoué non seulement être elles aussi régulièrement fessées, mais aussi l’avoir déjà été devant témoins. L’une d’elle a de plus elle-même flanqué une fessée à une autre femme, et cela ne lui a pas été indifférent.
Quelques mois après leurs premières confidences sur ce sujet, Caroline, qui était novice en la matière au début alors que son amie la recevait depuis longtemps, a elle aussi découvert le martinet, et son mari est aussi devenu plus sévère. Son amie lui a même suggéré que son intérêt pour les histoires de fessées chez les autres l’avait peut-être amenée à avoir des attitudes qui « appelaient la fessée ». Bien qu’elle s’en défende, la nouvelle qu’elle annonce à Anne – Charlotte dans cette nouvelle lettre va tout à fait dans ce sens.


Ma chère et tendre amie,
Il vous est arrivé de faire plus que sous entendre que je serais, par mon attitude, à l’origine du regain de sévérité de mon époux, ou tout du moins de son goût de plus en plus affirmé pour la manifestation de celle si sur mon postérieur. Pourtant, si je ne vous ai jamais caché – même si j’en avais tellement honte au début de nos échanges – que ces séances si douloureuses soient-elles n’étaient pas sans effet sur mes sens, je vous assure que leur fréquence est telle depuis quelques mois que je n’ai vraiment nul besoin de les provoquer. D’autant que Monsieur semble avoir pris goût aux innovations et qu’après m’avoir fait découvrir, dans les conditions que je vous ai racontées, le martinet des enfants, il a cru bon de révéler d’autres instruments à mes fesses qui n’en demandaient pas tant. Ainsi, aux alentours de Noël, ai-je découvert un soir, dépassant du porte parapluie de notre entrée, la poignée de cuir noir tressée de la cravache qui traînait dans le bric–à -brac du garage depuis des années, mon cher mari n’ayant pas poursuivi la pratique de l’équitation de sa jeunesse. J’avais même été presque plus flattée que choquée le soir où, après qu’il m’ait besognée par l’arrière il s’était écrié « C’est quand même meilleur de monter sa chérie qu’un cheval ! » Remarque qui ne brille certes pas par son élégance ni par son respect pour l’épouse que je suis mais qui, dans ces circonstances, m’avait semblé une sorte de compliment gaillard. L’analogie entre l’art équestre et l’érotisme conjugal ne s’est d’ailleurs pas arrêtée là, et à plusieurs reprises, alors que nos cabrioles amoureuses m’amenaient à lui présenter mes arrières, il s’est mis à me tirer les cheveux, comme s’il s’agissait de la crinière d’un cheval, tout en me bourrant de grands coups de reins comme au rythme d’une chevauchée furieuse. Et pour compléter le tableau, il claquait mes fesses comme un cavalier cravache sa monture. Je ne dirais certainement que se faire ainsi malmener la chevelure soit jouissif. Par contre, comment ne pas reconnaître que cette possession furieuse ne m’a pas laissée indifférente ? Pour autant, et c’est la preuve que malgré les étapes que mon maître et mari m’a fait parcourir dans la perversion, je suis encore naïve, je n’ai pas compris tout de suite pourquoi cet objet insolite se trouvait là. Je ne l’ai compris que le soir, quand le susdit maître a décidé, pour une raison dont je n’ai gardé aucun souvenir, de s’occuper de me fesses avant que nous n’ayons rejoint la chambre conjugale. Quand je me suis retrouvée « à poil » selon l’expression sans ambiguïté de mon mari, debout, les mains posées sur le manteau de la cheminée et sommée « d’écarter les jambes et de bien présenter mon cul » je m’attendais à ce qu’il aille chercher le fameux « Marcel » voire que, comme il l’avait déjà fait une fois ou deux, il fasse coulisser sa ceinture pour m’en flatter les fesses. Mais non, c’est une douleur à laquelle je ne m’attendais pas qui m’a fait littéralement sauter en l’air. C’était comme si toute l’énergie d’une fessée s’était concentrée sur un point précis, minuscule, de mes fesses. Et quand je me suis retournée, j’ai vu mon mari, souriant, qui faisait doucement claquer l’extrémité de la fameuse cravache dans la paume de sa main gauche en disant :
- « Mon petit cheval va reprendre sa place, et cesser de ruer ! Et il va prendre sa douzaine sans bouger les mains. »
J’avais déjà compris la règle du jeu. Depuis un moment déjà mon tourmenteur conjugal avait la manie de scander ses fessées par douzaine. Douze claques sur chaque fesse, douze coups de martinet sur les cuisses, ou ce qu’il appelait « la grosse » : douze fois douze claques. J’aurai donc à supporter le claquement de cette petite languette de cuir douze fois sans lâcher le manteau de la cheminée, faute de quoi il reprendrait du début. Au moins, puisque monsieur jouait à cingler la croupe d’un cheval, celui-ci n’aurait pas à compter les coups à voix haute ! J’ai fait en sorte que la punition ne soit pas allongée, sans pousser quand même le jeu jusqu’à hennir, mais pas sans crier cependant.
Mais visiblement, cette nouveauté n’a pas suffi à Monsieur. La semaine dernière, un livreur a déposé à la maison un colis à l’adresse du maître de maison. Je n’y ai pas fait plus attention que cela, me contentant de le laisser dans l’entrée, là où il l’a trouvé en revenant à la maison. Ce n’est que plus tard que je me suis souvenu qu’il avait emmené le paquet dans son bureau sans m’en parler. Et c’est dans ce même bureau qu’il m’a demandé de le rejoindre avant le dîner. Quand je suis entrée, j’ai vu sur son bureau une bouteille de champagne, deux verres, et une sorte de boîte longue et étroite en bois verni.
« Ma chérie, nous allons fêter l’arrivée d’un cadeau pour nous »
« Un cadeau ? Mais pourquoi ? Qu’est ce que c’est ? »
« C’est une surprise … buvons d’abord à notre amour, ma chérie »
Il verse deux verres, nous trinquons, nous buvons une ou deux gorgées, et la curiosité me pousse à lui demander :
« Mais, c’est quoi ce cadeau ? C’est ça ? » en désignant la boite de bois.
« Regarde toi-même, ma chérie. Je pense vraiment que maintenant tu es prête pour cela. »
Sans comprendre je m’approche et je vois l’étiquette de cuivre sur la boite, marquée « English Canne and Stick Tradition » tandis qu’il m’encourage :
« Ouvre-la … »
Je fais jouer la fermeture et je soulève le couvercle, découvrant une sorte de boîte capitonnée d’un tissu soyeux violet sur lequel repose une sorte de tige en bois clair.
« Mais …qu’est-ce que c’est ? »
« Tu ne vois pas ? Je pense que tes fesses peuvent découvrir cela maintenant »
Je sors le morceau de bois, le prends en main, et immédiatement je le lui tends, il le saisit et le fait se plier un peu, comme pour l’éprouver puis le fait siffler en l’air. Bien sûr, j’ai quand même compris, et je suis terrorisée. Il s’agit d’une tige de bois d’un peu moins d’un mètre de long, large d’à peu près un centimètre et épaisse de la moitié. Au toucher le bois semble un peu satiné. Elle est un peu plus épaisse à un bout, comme pour être prise en main par une sorte de poignée.. Une canne, c’est une canne, cet instrument terrible utilisé pour les punitions en Grande Bretagne. Il fait passer lentement l’objet dans le creux de sa main, comme pour en constater la douceur. Et pour l’avoir moi-même touché, je sais qu’en effet le bois est très doux. Ce qui n’empêchera évidemment pas l’objet d’être terriblement blessant s’il est utilisé avec vigueur. Or, sans rien cacher de ses intentions, il agite cet objet dans l’air, vérifiant ainsi sa flexibilité et faisant siffler l’air.
« Tu ne vas pas …. Tu ne veux pas … ? »
« Mais si, ma chérie, il est temps que tu vives cette étape, je suis sûr que je vais être fier de toi »
« Mais c’est … c’est … »
« Oui, c’est une canne, ma chérie. A strik comme disent nos amis anglais. Un grand moment de tradition. Je sais que tu le mérites, je sais que tu ne me décevras pas»
« Tu…tu veux vraiment me frapper avec cela ? »
« Te frapper ? Tu sais bien que non, mon amour. Je ne t’ai jamais frappée, ma chérie. Mais, oui, je vais te cingler les fesses, je vais te marquer le cul mon amour. Je veux que ton cul porte les zébrures de mon amour. »
« Mais …pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ? »
« Mais rien, ma chérie. Je ne veux pas te punir, je veux te montrer combien je t’aime. Je veux t’accompagner dans une grande découverte. Allez, va te mettre en place. »
Il ne me demandait pas si je voulais, et en même temps il n’ordonnait pas vraiment. Sa voix n’avait pas la sévérité qu’il sait lui donner quand il veut me tanner les fesses pour ce qu’il estime ou feint d’estimer une bonne raison. J’aurais peut-être pu refuser, discuter, le faire changer d’avis. Mais est-ce vraiment cela que je voulais ? A vrai dire, à la réflexion, il me semble que dès que j’ai eu compris ce qu’était cet objet et ce à quoi il devait servir, j’avais déjà admis ce qui allait suivre.
« Retire ta robe, ma chérie, et penche toi sur le dossier du fauteuil, pose tes mains sur l’assise, tu seras mieux ainsi »
J’ai à peine hésité une fraction de seconde. Il me regardait avec des yeux brillants, amoureux je pense, tout en appréciant la flexibilité de la canne. En le regardant bien en face, j’ai fait passer ma robe par la tête, et je me suis retrouvée en soutien gorge et culotte.
« Laisse tes bas, retire tes chaussures et installe toi, tu es parfaite ainsi »
Je me suis positionnée comme il me l’avait demandé, le souffle un peu court, le cœur battant. Il s’est positionné près de moi, et il a posé la baguette de bois sur mes fesses. Il a juste tapoté un petit coup, comme pour découvrir le terrain. Puis je l’ai entendu dire, d’une voix un peu étranglée :
« Baisse ta culotte, s’il te plaît, jusqu’aux genoux, et écarte un peu plus les jambes. »
J’ai fait comme il le demandait, me retrouvant ainsi les jambes entravées par mon slip tendu entre mes genoux.
« Pour la première fois, ce sera seulement six coups ma chérie »
Une nouvelle fois, il a posé la tige de bois, mais directement sur mes fesses cette fois. Curieusement le bois n’était pas froid, il était même plutôt doux, comme presque velouté. Il a encore tapoté trois ou quatre coups, très légers. Puis j’ai entendu un sifflement bref, interrompu par un bruit sec, et j’ai su que la canne s’abattait sur mon derrière. Mais curieusement je n’ai pas senti la douleur comme lors d’une claque à la main ou d’un coup de martinet. J’ai senti l’impact sur ma peau, j’ai senti mes fesses se contracter, mais ce n’est qu’une fraction de seconde plus tard que la douleur a véritablement explosé. Je sais que j’ai alors rugi, un cri tripal. J’ai vraiment eu le sentiment que ma peau avait été déchirée, lacérée. J’en ai eu le souffle coupé. Je sais que tout en psalmodiant une plainte continue j’ouvrais la bouche comme un poisson hors de l’eau. J’ai porté les mains à mes fesses, et j’ai presque été étonnée qu’elles ne soient pas en sang. J’ai juste effleuré l’endroit où la canne avait cinglé mon cul, ravivant encore, si c’est possible, l’intolérable douleur. J’ai encore sautillé quelques instants, les mains plaquées sur mon cul, sans que mon mari ne m’en fasse le reproche. L’impact de la canne sur mes fesses provoquait une souffrance totalement différente de toutes celles causées par la main ou par d’autres instruments. Ici la douleur était comme concentrée, ramassée sur ce mince trait qui me coupait le derrière. Elle ne se diffusait pas sur toute la surface comme la claque d’une main l’averse des lanières d’un martinet. Même quand c’était une ceinture, à peine plus large en fait que cette canne, qui m’avait lacéré les fesses, la douleur s’était en quelque sorte diffusée depuis l’impact vers l’extérieur. Un peu comme quand une goutte d’eau tombe sur un sol sec qui l’absorbe en étendant la tâche autour. Ici rien de tout cela, je peux même dire au contraire. Il me semble que la sensation de déchirure se réfractait, non en violence mais en surface concernée. Cette ligne nette de douleur absolue absorbait, avalait, non seulement toute la surface de mon cul mais en quelque sorte toute ma personne. J’étais toute entière réduite à ce trait rectiligne. Mais malgré la sensation de déchirure qui commençait à peine à s’estomper, c’est sans que mon mari ait eu besoin de m’en donner l’ordre que je me suis remise en position. Est-ce de ma part obéissance ou fierté ? Il m’en avait annoncé six, je n’ai pas vraiment envisagé la possibilité que je ne les reçoive pas. A posteriori, je pense que si j’avais demandé à en rester là, mon mari qui est tout sauf une brute, aurait aussitôt cessé. Je n’y ai pas pensé un seul instant. Autant il m’est arrivé, lors de fessées manuelles, d’implorer son pardon, de lui demander de cesser – tout en sachant qu’il n’en ferait rien – autant, ici, et peut-être parce que je savais inconsciemment qu’il le ferait si je le lui demandais, la tentation de lui demander d’arrêter ne m’a pas effleurée. Je me suis donc repositionnée exactement comme pour la première frappe. Le buste penché par-dessus le dossier du fauteuil, les hanches contre celui-ci. Je pense que je ne serais pas parvenu à garder la position si je n’avais pas eu ce support. Les mains posées sur les accoudoirs. Je n’ai pas prononcé un mot, à part bien sur ce cri qui venait plus de mon ventre que de ma tête. Mon mari non plus. Le silence était redevenu total, compact. Et c’est donc encore à cinq reprises que le cycle a repris. Canne posée sur le derrière, tapotements légers, comme s’il cherchait à définir précisément l’impact du prochain coup, puis ce sifflement de serpent qui va mordre, ce « shlcak » très bref, qu’à chaque fois j’ai entendu à l’ultime fraction de seconde avant de sentir la peau exploser. Avec à chaque fois cette même sensation de déchirure. Un fin trait de douleur absolue, qui semble hésiter un instant avant de pénétrer au plus profond de moi-même, comme si l’instrument n’était pas resté à la surface de la peau mais était véritablement entré en moi. Puis la barre de fer portée au rouge revient du plus profond de moi jusqu’à exploser une seconde fois, comme une mine qui fait se soulever la terre. Et à chaque fois ce cri, au-delà de la conscience, incontrôlable. Un hurlement venu des tripes, qui se prolonge par une longue plainte, par de multiples jappements, tandis que mes mains tentent d’atténuer la cuisson, ne faisant en fait que la raviver quand elles touchent la ligne incandescente marquée par l’instrument. A chaque impact, mon corps s’est redressé comme un ressort qu’on lâche. Après chaque coup j’ai entamé cette sorte de danse sur place, d’un pied sur l’autre, sautillements et piétinements mélangés. A chaque fois j’ai eu le sentiment que, cette fois, ma peau avait vraiment éclatée, comme celle d’une tomate quand on la plonge dans l’eau bouillante. A chaque fois j’ai porté le bout des doigts sur mes fesses, persuadée qu’elles étaient en sang. Et à chaque fois ils n’ont rencontré qu’une nouvelle boursouflure, parallèle à la précédente. A chaque fois la douleur est allée au-delà du mesurable. A chaque fois j’ai eu le sentiment que mon cœur s’était arrêté lors de l’impact, pour repartir follement quand la souffrance pénétrait tout mon corps. A chaque fois j’ai hurlé, haleté, aspiré l’air comme si j’allais me noyer. Et à chaque fois j’ai repris la position pour attendre la frappe suivante. La première m’avait atteinte juste au milieu des fesses, comme une sorte d’équateur, parfaitement perpendiculaire à la raie des fesses. Pour la deuxième, j’ai senti qu’il positionnait la canne un peu au dessus, et elle s’est abattue très précisément là où il l’avait prévu. Et chaque frappe suivante a ainsi été parfaitement parallèle à la précédente. L’une d’entre elles, peut-être la plus terrible à supporter, frappant mon derrière à l’ultime limite d’avec les cuisses. Ai-je vraiment compté les coups ? A vrai dire je n’en sais rien. Je pense que j’ai compris que la séance était terminée quand la canne a fait un doublon. Le même sifflement, mais suivi de deux morsures consécutives, la seconde venant frapper avant même que la meurtrissure de la première n’ait atteint son paroxysme. Cette fois, mes jambes ont lâché. Le ressort s’est cassé. Je me suis retrouvée à terre, roulée en boule, en position fœtale, n’ayant presque plus la force de crier, mais seulement de pousser une sorte de long hululement continu et sanglotant. Il m’a fallu un long moment avant d’être capable, avec l’aide me mon mari, de me traîner jusqu’au divan pour m’y allonger, sur le ventre, le visage caché dans le pli de mon coude. Je n’ai même pas eu la force de chercher à voir dans quel état était mon pauvre cul. Je peux pourtant vous dire que plusieurs heures plus tard, quand j’ai pu le regarder dans le miroir de ma salle de bain, il était dans un état à faire peur. Je n’oserais en définir la couleur, qui devait osciller entre le bleu – noir et le jaune sale. Mais surtout il était traversé de part en part par six affreuses lignes, des boursouflures violacées parfaitement parallèles. La première presque au niveau de mes reins, juste en dessous en fait (mon homme m’a expliqué par la suite qu’il lui fallait faire très attention, justement, à ce que les coups tombent bien sur les fesses et non pas sur le bas du dos où ils pourraient blesser) et la dernière presque en dessous du globe fessier. Pendant la séance, et même après, j’avais eu vraiment la sensation que ma peau avait réellement éclaté, que mon cul n’était qu’un champ de plaies béantes. Et je suis tout à fait convaincue qu’en maniant cet engin on peut tout à fait, en effet, lacérer la peau jusqu’à la faire saigner. Mais,mon mari avait dosé ses coups pour justement ne pas aller à cette extrémité qui le révulse. Je vous avoue que je ne sais toujours pas comment il s’est « entraîné » de la sorte. Mais si mon derrière n’était pas vraiment en sang, ces traces boursouflées étaient hypersensibles. Le moindre effleurement me faisait crier de douleur, une sorte de courant électrique traversant tout mon corps. Vous ne serez pas étonnée que je sois restée trois jours sans pouvoir m’asseoir. Chaque fois que j’ai tenté de le faire, c’était comme si je le faisais sur une plaque chauffée à blanc. J’ai donc dormi sur le ventre presque huit jours, mais pendant les trois premiers jours j’ai même mangé à genoux sur ma chaise ! Et vous devinez la torture que c’était chaque fois que je devais passer une culotte. Du reste, étant en plus dans l’incapacité de sortir, je suis restée plusieurs jours sans même envisager cette possibilité ! Je dois dire que mon mari en était ravi. Il ne se passait pas une demi-journée sans qu’il ne vienne me demander de relever ma chemise de nuit (c’est dans cette tenue que j’ai passé les trois jours qui ont suivi cette « initiation » pour reprendre les mots de mon cher mari) pour constater l’état de mon fessier. Vous ne serez pas étonnée si je vous dis qu’à chaque fois, cette vue entraînait chez lui la conséquence que vous devinez, et vous comprendrez qu’en épouse obéissante, je ne laissais pas mon maître et seigneur sans le soulager… Il était pourtant hors de question, vous le comprenez, que celui-ci puisse m’honorer dans la position classique du missionnaire. Du reste, le jour même de la séance, il était hors de question que j’adopte quelque position que ce soit. Mon tortionnaire a eu du reste la délicatesse de ne pas même me le suggérer. Mon fondement était tellement dévasté que je n’aurais pas supporté la moindre caresse. Il fallait d’abord qu’on apporte à ce fessier déchiqueté les soins qu’il appelait. Le soir, mon tortionnaire se muait en infirmier pour appliquer sur mes pauvres fesses une crème apaisante et cicatrisante. Mais juste après la séance, c’est d’une autre crème qu’il aspergea mon cul. Autant vous le dire, au cas où pareille aventure vous arriverait, ce qu’à Votre Mari ne plaise, cette liqueur qui nous fait tant plaisir parfois n’a pas les vertus thérapeutiques qu’on pouvait espérer. Au contraire même, le contact de cette pommade tiède a plutôt ravivé la brûlure. Mais comment ne pas être en même temps flattée en entendant celui qui, pourtant, vient de vous mettre le cul à vif dire, la voix étranglée : « Ne bouge pas ma chérie, je vais baptiser ton cul » et de comprendre qu’il a sorti son sexe et est entrain de se branler jusqu’à ce qu’il gémisse « oui ! Putain qu’il est beau ! je vais venir, je vais l’arroser ma salope ! Tiens, prends ça ! » et de sentir en effet sa jouissance jaillir et venir s’écraser sur ce champ de bataille labouré qu’était mon cul. Peut-être est-ce un effet de l’état émotif dans lequel je me trouvais, mais j’ai eu l’impression qu’il jutait plus abondamment que d’ordinaire. Son foutre m’a semblé inonder mes fesses, et je le sentais qui coulait lentement sur elles et jusque dans la raie, venant ainsi humidifier mon petit trou. Les sanglots et les plaintes n’étaient pas encore taris, et pourtant il a suffi que mon index vienne à peine titiller mon bouton pour que les cris de la jouissance viennent les remplacer, alors que je m’écroulais, usée de douleur et de plaisir. Je me suis un moment endormie sur ce sofa, les fesses toujours à l’air. Et plus tard, l’Homme est revenu, m’a tendrement embrassé, et a susurré à mon oreille combien il était fier de moi. Les mots crus se mêlaient aux mots tendres : « Tu as été merveilleuse de courage et de force mon amour. La canne a révélé combien ton cul est fait pour être meurtri de coups d’amour. Jamais il n’a été plus beau qu’aujourd’hui. Jamais je n’avais vu plus beau que ton cul creusé à chaque coup. Chaque trace sur tes fesses est comme une preuve d’amour, de mon amour. J’ai failli jouir rien qu’en voyant ton cul réagir quand la canne venait le cingler. Tu sais, mon amour, j’ai dû prendre sur moi pour aller au bout des six coups que je t’avais promis, tant j’avais envie de me jeter sur toi pour t’enculer. D’ailleurs, je vais le faire maintenant ! Ouvre tes fesses ma chérie, montre moi bien ton petit trou. » Malgré la douleur qui transformait encore mon cul en volcan, je me suis exécutée. Aussi délicatement que j’ai pu, en faisant bien attention à ne pas toucher aux boursouflures qui les défiguraient, j’ai écarté les fesses de mes deux mains. Je grimaçais de douleur mais en même temps j’entendais l’Homme qui haletait « oui …vas-y, écarte, ouvre ton cul ! oui, je vois ton œillet, je vois ton trou du cul ma salope. Je vais le défoncer, je vais t’enculer comme jamais ! » Et il tint sa promesse, et de belle manière ! La simultanéité entre le frottement presque insupportable de son ventre sur mes fesses à vif et la dilatation de mon petit trou taraudé par une bite qui m’a semblé avoir des dimensions nouvelles a entraîné une véritable explosion. Mon cri était celui de la souffrance intolérable, de la peau écorchée griffée par la sienne et de celle de mon pauvre petit trou forcé d’un coup de reins puissant, qui semblait devoir le faire exploser., Mais c’était aussi le cri d’une jouissance je ne dirais pas plus forte mais en tout cas différente de toutes celles que j’avais connues jusque là. Mon mari profite souvent de ces moments où son dard est planté bien profond dans mon fondement pour ponctuer ses va-et-vient de grandes claques sur mes fesses. Il s’en est heureusement abstenu, mais, une fois sa bite enfoncée jusqu’aux couilles, il s’est redressé à demi, et a saisi mes seins à pleines mains . « Oui ! Je vais jouir en toi, salope ! Je t’encule à fond, ma chienne ! Je vais venir mon amour ! Je vais jouir en toi ma reine ! Je vais te défoncer la rondelle ma putain ! Je …. » Le reste a été recouvert par nos deux cris de jouissance. Par trois ou quatre fois au cours des deux jours qui ont suivi, il m’a ainsi honorée par les voies détournées. Avec moins de manifestations orales de son plaisir,mais, me semble-t-il, avec toujours autant de virilité. Il me semblait que sa bite était infatigable, et que le sperme se régénérait aussi vite qu’il jaillissait. D’autant qu’en plus de ces visites de ma porte secrète, le Monsieur avait tenu, à plusieurs reprises, à se branler sans me toucher mais en arrosant tantôt mes seins, tantôt mon visage, de l’expression de son admiration. Jusqu’à ce que soit moi qui, le surlendemain, prenne l’initiative en lui demandant, presque humblement, l’autorisation de le sucer. Je suis restée sur le ventre, il est venu s’agenouiller sur l’accoudoir du canapé, me présentant sa bite comme une offrande. Je l’ai absorbée goulûment, et je me suis mise à le pomper de toutes mes forces, tout en massant ses couilles d’une main et en introduisant l’index de l’autre entre ses fesses. Une fois encore, il n’a pas pu ne pas me faire partager la montée de son plaisir. « Vas-y, suce moi, suce moi à fond ! Bouffe ma bite ! Nom de Dieu, je vois ton cul ! Je t’ai marqué le cul ma salope, je t’ai zébré ton cul, et maintenant je vais … » il n’a pas pu aller plus loin, j’avais enfoncé d’un coup mon doigt dans son cul, déclenchant chez lui un coup de reins à me décrocher la mâchoire. Sa bite est venue au fond de ma gorge, je me suis juste reculée à temps pour sentir son jus en jaillir, inonder ma bouche, recouvrir mes gencives et déborder par la commissure des lèvres tandis qu’il avait lâché mes seins pour me saisir par les cheveux et m’enfoncer son dard encore plus profond en beuglant « je t’emplis ! Avale mon amour ! Bois ma salope ! »  Pour finir par ces mots dont vous comprendrez qu’ils justifieraient à eux seulz l’épreuve que j’ai vécue : « Argh !! Putain je t’aime ! » Mais est-ce vraiment pour cela que j’ai supporté cette douleur à proprement parler insupportable ? Que j’ai accepté qu’à six reprises mon cul soit véritablement déchiré ? Que j’ai pu souffrir plus que jamais je n’avais souffert ? Que les larmes ont coulé de mes yeux dés la première frappe, que j’ai crié ma douleur à pleine voix, que j’ai trépigné, sautillé, hululé de douleur ? A vrai dire, je n’en suis pas sûre. . Alors est-ce par devoir d’obéissance à mon époux ? Certainement pas. Vous êtes bien placée pour savoir que celui qui obéit le plus n’est pas toujours celle qu’on pense dans ce genre de moments. Rien n’est plus loin de moi que la femme soumise, n’osant rien refuser à un homme. Et pour tout dire rien n’est plus loin de mon mari que l’époux brutal jouissant de l’obéissance servile de sa femme. Même si vous savez aussi que ces moments ne sont en rien des jeux, des simulacres. J’ai été flagellée à coups de canne, ma peau a été blessée, meurtrie au-delà de l’imaginable. Mon homme n’a pas « fait comme si » il me tannait les fesses à la canne. Il l’a fait. Vraiment. Sérieusement. Violemment. En ai-je ressenti une sorte de plaisir masochiste ? En aucune manière. J’ai peur de la souffrance, je la hais, je l’évite autant que je peux. Je n’aime pas souffrir. Et pourtant je l’ai accepté, consciemment, presque sereinement. Par fierté ? Pour me prouver que je pouvais le faire ? Pour le lui prouver, à lui ? Je n’en sais rien. Ai-je accepté ces moments si difficiles pour faire plaisir à mon homme ? Je ne pense pas. Pour qu’il m’en aime plus ? Qui peut le dire ? Je n’ai pas joui d’être battue. Tout au contraire j’ai souffert au-delà de ce que je peux exprimer. Et pourtant, comment nier que j’ai aussi joui, peut-être pas plus, mais en tout cas différemment que jamais auparavant.
Vous ne serez pas étonnée si je vous dis qu’en écrivant ces mots, et bien que mon cul soit encore défiguré et douloureux, la mouille me dégouline de la foufoune. Je vous aime trop pour souhaiter que vous subissiez un jour un tel traitement. Et je vous aime trop pour ne pas vous souhaiter de le découvrir.
Votre amie qui s’enfonce dans le vice avec délectation 
Caro




Chapitre 18:
Lettre Mme De V** à son amie de Mme A

« Les scurpules d’Anne - Charlotte »

Depuis des mois Anne Charlotte et Caroline s’échangent une correspondance des plus intimes, où l’une et l’autre exposent les manières sévères de leurs maris réciproques. Caroline a ainsi révélé à son amie qu’elle avait reçu une correction à la canne. Ce n’est que trois semaines plus tard qu’Anne Charlotte répond à cette lettre.
Ma si chère amie,
Je vous implore de me pardonner d’avoir tant tardé à répondre à votre dernière lettre, mais c’est, justement, parce qu’elle m’a ébranlée (ne sourirez pas !) plus qu’aucune des précédentes. J’en ai été vraiment effrayée, le mot n’est pas exagéré. Vous étiez allée si loin ! La canne, mon Dieu ! Vous décriviez la chose avec tellement de réalisme ! Une telle souffrance, oui vraiment, j’ai eu peur. Et honte. Oui, honte. Après tout, n’était-ce pas moi qui, par mes confidences, voire même mes conseils, vous avais amené eà aller si loin, trop loin ? Ne vous avais-je pas entraînée plus loin que raisonnable ? Devais-je vous demander de me pardonner ? Devais-je tenter de vous faire revenir en arrière ? J’ai vite compris que non seulement je n’en avais pas le droit, sauf à m’immiscer plus encore dans votre vie privée, mais qu’en plus, rien de ce que je pourrais vous dire ne changerait quoi que se soit à ce qui vous ait arrivé. Et puis, à la réflexion, je me suis dit que, même si je continue à me sentir responsable, rien ne vous obligeait à me faire partager cette dernière étape de votre parcours. Mais, en même temps, que pourrais-je répondre à votre dernier aveu ? Jusqu’ici, nous échangions, d’un ton léger, des confidences elles aussi, finalement, légères. Là, vous étiez dans un autre registre, dans une autre dimension. Le choix, dès lors, m’est apparu comme incontournable. Soit je cessais nos échanges, vous laissant poursuivre – ou non – votre parcours dans un monde où je ne voulais pas aller, dont je ne voulais rien savoir ni rien connaître. Cela aurait été pour moi une déchirure, une rupture, une fin honteuse. Soit j’assumais mes responsabilités. Et je l’ai fait. Dans votre lettre, vous m’aviez indiqué le nom de la firme auprès de laquelle votre mari a fait l’acquisition de ce terrible instrument. Ma première surprise a été de découvrir qu’il n’était même pas nécessaire de traverser la Manche pour faire ce genre d’emplette. Qui, dans le monde des gens ordinaires, penserait qu’en plein Paris, existe une telle boutique ? Une façade assez ordinaire, en vitrine des cannes – je veux dire des cannes qui servent à marcher – mais aussi des instruments en cuir, et en particulier des cravaches. Mais assez mêlées à des objets « ordinaires » pour qu’on n’établisse pas d’emblée le lien entre celles-ci et ce présentoir, assez discret, où trônent des objets dont, je pense, la plupart des passants qui s’arrêtent devant ce magasin n’imaginent pas une seconde à quoi ils peuvent servir. Toute une série de longues baguettes, les unes noires, d’autres plus claires, d’épaisseurs différentes. Les unes droites, les autres munies d’une extrémité recourbée. Dans une de nos premières lettres, je vous ai raconté combien l’achat de mon premier martinet avait été une épreuve. L’angoisse en entrant dans le magasin, ma gêne pour oser dire ce que je venais acheter. Mon honte quand la vendeuse m’avait fait choisir l’instrument. Rien de tel quand j’ai poussé la porte de cette boutique obscure de la rue Saint-Père. J’étais déterminée. Presque tranquille, presque sereine. Dix minutes plus tard, je sortais du magasin, l’objet enveloppé dans un papier kraft. Et le soir même, mon homme le trouvait sur son bureau. Pour le reste, il vous suffit de savoir que je vous écris la présente à genoux sur mon siège.
Que puis-je vous dire de plus que merci de m’avoir emmenée là où je ne pensais pas être en mesure d’aller.
Je vous embrasse.


A.C.






Postface

Ta sœur en fessées.



« Mamy Caroline » Je ne sais rien de toi. Sauf … Je ne sais pas non plus, bien sûr, si tes enfants, et tes petits enfants, ont connu, comme toi, les punitions enfantines. Et encore moins si les autres femmes de la famille ont connu les fessées maritales. Mais je me sens tellement proche de toi, ma lointaine aïeule !
Tu étais une femme de ton temps, de ton époque, si différente de la mienne. Et pourtant, finalement, tu étais quand même une femme libre. Une femme fessée, certes. Mais tellement digne, tellement fière. Je suis, moi, une femme du XXI ème siècle. Revendiquant la liberté, l’égalité, le respect. Et pourtant, sache-le, bon sang ne saurait mentir. Ton arrière – arrière petite fille est aussi fière d’être, elle aussi, une femme fessée. Et, chaque fois que mon postérieur rougit sous la main d’un homme, c’est à toi que je pense, mon ancêtre, mais aussi, comme ton amie Anne – Charlotte, quelque part, ta sœur. Ta sœur en fessées.




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