Échange sans paroles.
Ils l’avaient décidé en commun, un peu en forme d’un défit
qu’ils se lançaient réciproquement : aujourd’hui ils ne se toucheraient pas. Pourtant l’un et l’autre savait qu’ils ne
renonceraient pas pour autant au plaisir de la chair. Ils n’eurent pas besoin
de rappeler la règle du jeu. A peine fut-il entré dans la pièce qu’elle se leva
et lui indiqua d’un geste de la main qu’il convenait qu’il s’arrête quelques
mètres d’elle. Elle mit un doigt sur la bouche et il comprit qu’elle avait
décidé d’ajouter une contrainte : celle du silence. Sans le quitter des
yeux elle passa les mains derrière son dos et il entendit le chuintement de la
fermeture à glissière qu’elle ouvrait. Elle dégagea ses épaules, et la robe
tomba à ses pieds. Elle fit un pas en avant et l’écarta du pied. Elle portait
une large culotte couvrante mauve dont
le devant était une sorte de voile fin et transparent au travers duquel il
pouvait deviner les poils drus et noirs de sa touffe. Elle avait mis les mains
sur les hanches, faisant ainsi un peu plus pointer ses seins qui débordaient
d’un soutien gorge assorti à la culotte. Il se régalait de la vue de ce corps
puissant, de ces épaules rondes, de ce ventre large, de ces cuisses puissantes
qui le mettait à chaque fois en émoi. Il sentait déjà sa queue durcir dans son
pantalon. D’un geste du menton elle l’invita à la suivre dans le jeu. Sans
barguigner il retira sa veste, puis se mit en demeure de déboutonner sa chemise
lentement. Au fur et à mesure que le vêtement s’ouvrait et découvrait son
torse, il voyait la langue de sa maîtresse sortir et littéralement se lécher
les babines. Quand il se fut débarrassé de sa chemise il l’interrogeât du
regard, bien qu’il ait bien compris qu’elle avait prit trop d’avance dans le
déshabillage pour que ce ne soit pas à lui de poursuivre. Quand elle lu eut
confirmé d’un simple mouvement de tête affirmatif, il se mit à dégrafer sa
ceinture. Il la fit glisser hors des passants du pantalon et joua un moment
avec la lanière de cuir brun, la faisant passer au creux de sa main, mimant le
geste d’en éprouver la solidité et pour finir la faisant claquer sur sa paume.
Elle qui avait déjà eu l’occasion d’offrir sa croupe à cet instrument compris
ce qu’il voulait lui faire entendre. Mais elle le laissa d’abord retirer son
pantalon et ses chaussettes, et ce ne fut que quand il fut en slip qu’elle
consenti à se retourner, certaine qu’il voulait voir le verso après s’être
empli les yeux du recto. Auparavant, elle s’était, elle aussi, rempli les yeux
de l’image de son homme presque nu, avec le slip déformé par une bosse pleine
de promesses. Une fois retournée, elle se mit à dandiner lentement des fesses,
sachant d’expérience que ce mouvement de son large postérieur ne le laisserait
pas de marbre. Et pour faire bon poids, elle passa les pouces sous l’élastique
de la culotte et la baissa de quelques centimètres, juste asse pour faire
apparaître le haut de la raie culière. Elle lui lança une œillade par-dessus
l’épaule, puis toujours dos tourné, se mit à se masser les seins à pleines
mains. Elle poursuivit un moment son manège, avant de se retourner lentement
pour qu’il bénéficie mieux de l’image de ses deux globes pressés, triturés,
malaxés, qui débordaient plus encore de leur prison de satin mauve. Elle finit
par les en libérer, laissant s’échapper deux seins laiteux et volumineux ornés
de larges auréoles rosées au centre desquelles se dressaient les tétons érigés.
Devant cette image, c’est son sexe à lui qui ne tint plus dans son emballage. Il
l’en libéra sans le baisser vraiment, laissant juste sa queue sortir comme une
sorte de périscope. Il comprit au regard de sa maîtresse qu’il ne convenait pas
encore qu’il en fasse plus. Pourtant,
pour le confort, il s’assit dans un petit fauteuil crapaud, bien à l’aise pour
se délecter du spectacle que lui offrait cette femme qui le quittait pas des
yeux tandis qu’elle soutenait ses seins de ses deux mains ouvertes, puis
saisissait les tétons entre les index et les majeurs. Elle jouait ainsi avec ces petits bouts de
chair durcis et tendus, les pinçant avec assez de vigueur pour qu’elle laisse
échapper un petit râle de plaisir et de douleur. Ce furent alors ses pouces qui
rejoignirent les index pour accentuer encore la pression. Il savait par
expérience qu’elle aimait qu’on lui pince ainsi les seins jusqu’à la limite de
la souffrance, voire au-delà, et ne fut donc pas étonné qu’elle continue à
ronronner et à haleter tandis qu’elle fermait les yeux et laissait sa tête
dodeliner. A un moment la sensation devint si forte qu’elle eut de mal à rester
debout. Son corps se plia soudain comme si elle avait reçu un coup de poing
dans l’estomac. Elle était à la limite d’entrer en jouissance. Elle arrêtât sa
caresse, et recula jusqu’à ce que ses fesses touchant le dossier d’un fauteuil sur
lequel elle s’appuyât. Alors ses mains descendirent entement de ses seins à ses
hanches, glissèrent sur son ventre, puis
vinrent se placer en écran devant son sexe. La main gauche se retira tandis que
la droite se mit à glisser de haut en bas sur la culotte transparente. Elle
écartait les doigts pour que l’un d’entre eux puisse mieux suivre la ligne de
sa fente au travers du tissu qui se teintait d’une fine trace d’humidité. Le
doigt s’inséra alors un peu plus au travers du sous vêtement et un brusque
mouvement de tête vers l’arrière, comme un cheval qui se cambre, indiqua à son
amant qu’elle venait de frôler son petit bouton. Le doigt inquisiteur continua
un moment son manège tandis que l’autre main
avait repris un lent massage des seins qui ballotaient en liberté. Quand
son doigt quitté son antre encore protégée, ce fut pour qu’elle le porte à ses
lèvres et le suce langoureusement. Et quand il reprit le chemin de son
intimité, ce fut pour disparaitre derrière son dos. Sans le voir il savait
pourtant qu’elle avait glissé la main dans son slip, qu’elle écartait les
fesses de deux doigts pour en introduire un troisième sans son petit trou. Son halètement
plus marqué lui fit comprendre que son plaisir reprenant son ascension. Sa bite
devenait presque douloureuse à force de bander, mais il s’interdisait de la
toucher. Sa maîtresse comprit cependant qu’il aurait du mal à tenir encore
longtemps. Elle se retourna alors d’un seul coup, baissa son slip d’un geste
jusqu’à ses genoux, et se laissa tomber à genoux sur la moquette. Elle fit
alors glisser le slip jusqu’à s’en débarrasser. Mais avant de le laisser tomber
au sol, elle le porta à son visage, en y frottant voluptueusement le nez. Elle
savait qu’il mourrait d’envie de sentir, lui aussi, cette fragrance épicée et
chaude. Elle se régalait aussi de sa frustration. Elle passa les mains dans son
dos pour dégrafer le soutien-gorge qu’elle joua à faire tournoyer comme une
fronde avant de le lancer pour qu’il rejoigne la culotte sur le tapis. Maintenant,
il s’emplissait les yeux de son corps
entièrement nu. Mille fois, il lui avait dit combien il adorait la voir à poil.
Elle lui présenta ses seins, soulevés à pleines paumes comme de gros fruits
lourds et pleins. Il se régalait de la courbe e ses hanches. De la rondeur de
son ventre blanc. Du délicat dessin de son nombril. Et plus encore du buisson
touffu de son pubis. Ses mains descendirent sur ses hanches. Elle écarté un peu
plus les jambes, redressa fièrement la tête, et planta son regard dans le sien.
Provocante, impudique, exposée. Il se leva, lui aussi, mais ne s’approcha pas.
Il fit descendre son slip jusqu’à ses pieds, et le poussa de manière à ce qu’il
rejoigne ses sous-vêtements à elle. Elle
constata avec plaisir que son sexe était dressé à la verticale, comme un mat. Des
deux mains, elle écarta les fesses pour mieux lui offrir la vue sur sa rondelle
où elle enfonça un doigt après l’avoir une nouvelle fois mouillée de sa salive.
L’autre main passa devant et se crispa sur son sexe, où elle introduisit aussi
un doigt, puis deux. Elle était ainsi emplie, et sentait en elle ses doigts
s’agiter l’un dans sa chatte l’autre dans son cul et ainsi se répondre de part
et d’autre de la mince séparation. La liqueur coulait à flot et le doigt qui
l’enculait vint en chercher un peu pour mieux s’enfoncer en elle, plus loin et
plus profond, provoquant un nouveau râle de plaisir. Un troisième doigt
rejoignit les deux autres devant, tant elle avait besoin d’être comblée, comme
quand la bite puissante de son amant la forçait. Il lui suffit alors d’un
imperceptible effleurement du pouce sur le bouton d’amour pour qu’elle sente la
vague du plaisir sourdre d’au fond de son ventre. Ses deux mains se mirent à aller
et venir frénétiquement, entrant et sortant de ses orifices avec des bruits de
succion. Elle-même s’était mise à
geindre de plus en plus fort, puis à crier franchement au rythme des
pénétrations brutales. Elle sentit ses cuisses durcir, ses fesses se contracter,
son ventre devenir pierre. Elle était maintenant dressée sur ses genoux, les
yeux écarquillés, la bouche largement ouverte comme pour chercher de l’air. La
boule de feu du plaisir l’irradia soudainement. Son sexe et son cul se mirent à
palpiter comme des cœurs devenus fous. Elle lança un cri suraigu, bestial. Son
corps se dressa, tendu comme un arc, elle sembla un moment perdre le souffle,
puis se replia en fœtus en étouffant un cri rauque. Elle continua quelques
secondes encore à tressauter, comme si elle sanglotait. Elle ouvrit les yeux,
se redressa à demi, glissa jusqu’au fauteuil pour asseoir et le regarda dans
les yeux. Il s’avait que c’était à lui de prendre le relais. Il se leva donc,
et vint se positionner juste devant elle, le sexe à hauteur du visage de la
femme qui venait de jouir pour lui. Respectant la consigne qu’ils s’étaient
imposés il resta ainsi, à quelques centimètres d’elle. Ses eux plantés dans les
siens, il se mit à se branler doucement. L’anneau formé par son pouce et son
index coulissait de la racine de la queue à la limite du gland. A chaque
descente, la main tirait sur le prépuce, dégageant peu à peu un gland violacé.
Puis la main descendait le long de la tige, jusqu’aux couilles qu’il tenait
dans le creux de la main. Insensiblement, le mouvement s’accéléra, jusqu’à
ce qu’il sente la jouissance sourdre au fond de son ventre. Il dirigea alors
son membre vers ses seins qui, bientôt furent inondés de cette liqueur épaisse
et odorante. Elle l’étala sur ses seins, comme une crème bienfaisante. De son
coté, il s’était assis, épuisé. Il la vit se lever, puis quitter la pièce en
emmenant sa robe. Il pensait qu’elle était passée à la salle de bain, mais il
entendit soudain la porte d’entrée claquer. Ce n’est donc qu’après son départ
qu’il comprit, en ramassant la petite culotte et le soutien gorge, qu’elle
était maintenant probablement dans le métro, nue sous sa robe, et la peau encore
marquée de son plaisir.
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