dimanche 2 mars 2014

Echange sans parole



Échange sans paroles.

Ils l’avaient décidé en commun, un peu en forme d’un défit qu’ils se lançaient réciproquement : aujourd’hui  ils ne se toucheraient pas.  Pourtant l’un et l’autre savait qu’ils ne renonceraient pas pour autant au plaisir de la chair. Ils n’eurent pas besoin de rappeler la règle du jeu. A peine fut-il entré dans la pièce qu’elle se leva et lui indiqua d’un geste de la main qu’il convenait qu’il s’arrête quelques mètres d’elle. Elle mit un doigt sur la bouche et il comprit qu’elle avait décidé d’ajouter une contrainte : celle du silence. Sans le quitter des yeux elle passa les mains derrière son dos et il entendit le chuintement de la fermeture à glissière qu’elle ouvrait. Elle dégagea ses épaules, et la robe tomba à ses pieds. Elle fit un pas en avant et l’écarta du pied. Elle portait une large culotte couvrante  mauve dont le devant était une sorte de voile fin et transparent au travers duquel il pouvait deviner les poils drus et noirs de sa touffe. Elle avait mis les mains sur les hanches, faisant ainsi un peu plus pointer ses seins qui débordaient d’un soutien gorge assorti à la culotte. Il se régalait de la vue de ce corps puissant, de ces épaules rondes, de ce ventre large, de ces cuisses puissantes qui le mettait à chaque fois en émoi. Il sentait déjà sa queue durcir dans son pantalon. D’un geste du menton elle l’invita à la suivre dans le jeu. Sans barguigner il retira sa veste, puis se mit en demeure de déboutonner sa chemise lentement. Au fur et à mesure que le vêtement s’ouvrait et découvrait son torse, il voyait la langue de sa maîtresse sortir et littéralement se lécher les babines. Quand il se fut débarrassé de sa chemise il l’interrogeât du regard, bien qu’il ait bien compris qu’elle avait prit trop d’avance dans le déshabillage pour que ce ne soit pas à lui de poursuivre. Quand elle lu eut confirmé d’un simple mouvement de tête affirmatif, il se mit à dégrafer sa ceinture. Il la fit glisser hors des passants du pantalon et joua un moment avec la lanière de cuir brun, la faisant passer au creux de sa main, mimant le geste d’en éprouver la solidité et pour finir la faisant claquer sur sa paume. Elle qui avait déjà eu l’occasion d’offrir sa croupe à cet instrument compris ce qu’il voulait lui faire entendre. Mais elle le laissa d’abord retirer son pantalon et ses chaussettes, et ce ne fut que quand il fut en slip qu’elle consenti à se retourner, certaine qu’il voulait voir le verso après s’être empli les yeux du recto. Auparavant, elle s’était, elle aussi, rempli les yeux de l’image de son homme presque nu, avec le slip déformé par une bosse pleine de promesses. Une fois retournée, elle se mit à dandiner lentement des fesses, sachant d’expérience que ce mouvement de son large postérieur ne le laisserait pas de marbre. Et pour faire bon poids, elle passa les pouces sous l’élastique de la culotte et la baissa de quelques centimètres, juste asse pour faire apparaître le haut de la raie culière. Elle lui lança une œillade par-dessus l’épaule, puis toujours dos tourné, se mit à se masser les seins à pleines mains. Elle poursuivit un moment son manège, avant de se retourner lentement pour qu’il bénéficie mieux de l’image de ses deux globes pressés, triturés, malaxés, qui débordaient plus encore de leur prison de satin mauve. Elle finit par les en libérer, laissant s’échapper deux seins laiteux et volumineux ornés de larges auréoles rosées au centre desquelles se dressaient les tétons érigés. Devant cette image, c’est son sexe à lui qui ne tint plus dans son emballage. Il l’en libéra sans le baisser vraiment, laissant juste sa queue sortir comme une sorte de périscope. Il comprit au regard de sa maîtresse qu’il ne convenait pas encore qu’il en fasse plus.  Pourtant, pour le confort, il s’assit dans un petit fauteuil crapaud, bien à l’aise pour se délecter du spectacle que lui offrait cette femme qui le quittait pas des yeux tandis qu’elle soutenait ses seins de ses deux mains ouvertes, puis saisissait les tétons entre les index et les majeurs.  Elle jouait ainsi avec ces petits bouts de chair durcis et tendus, les pinçant avec assez de vigueur pour qu’elle laisse échapper un petit râle de plaisir et de douleur. Ce furent alors ses pouces qui rejoignirent les index pour accentuer encore la pression. Il savait par expérience qu’elle aimait qu’on lui pince ainsi les seins jusqu’à la limite de la souffrance, voire au-delà, et ne fut donc pas étonné qu’elle continue à ronronner et à haleter tandis qu’elle fermait les yeux et laissait sa tête dodeliner. A un moment la sensation devint si forte qu’elle eut de mal à rester debout. Son corps se plia soudain comme si elle avait reçu un coup de poing dans l’estomac. Elle était à la limite d’entrer en jouissance. Elle arrêtât sa caresse, et recula jusqu’à ce que ses fesses touchant le dossier d’un fauteuil sur lequel elle s’appuyât. Alors ses mains descendirent entement de ses seins à ses hanches,  glissèrent sur son ventre, puis vinrent se placer en écran devant son sexe. La main gauche se retira tandis que la droite se mit à glisser de haut en bas sur la culotte transparente. Elle écartait les doigts pour que l’un d’entre eux puisse mieux suivre la ligne de sa fente au travers du tissu qui se teintait d’une fine trace d’humidité. Le doigt s’inséra alors un peu plus au travers du sous vêtement et un brusque mouvement de tête vers l’arrière, comme un cheval qui se cambre, indiqua à son amant qu’elle venait de frôler son petit bouton. Le doigt inquisiteur continua un moment son manège tandis que l’autre main  avait repris un lent massage des seins qui ballotaient en liberté. Quand son doigt quitté son antre encore protégée, ce fut pour qu’elle le porte à ses lèvres et le suce langoureusement. Et quand il reprit le chemin de son intimité, ce fut pour disparaitre derrière son dos. Sans le voir il savait pourtant qu’elle avait glissé la main dans son slip, qu’elle écartait les fesses de deux doigts pour en introduire un troisième sans son petit trou. Son halètement plus marqué lui fit comprendre que son plaisir reprenant son ascension. Sa bite devenait presque douloureuse à force de bander, mais il s’interdisait de la toucher. Sa maîtresse comprit cependant qu’il aurait du mal à tenir encore longtemps. Elle se retourna alors d’un seul coup, baissa son slip d’un geste jusqu’à ses genoux, et se laissa tomber à genoux sur la moquette. Elle fit alors glisser le slip jusqu’à s’en débarrasser. Mais avant de le laisser tomber au sol, elle le porta à son visage, en y frottant voluptueusement le nez. Elle savait qu’il mourrait d’envie de sentir, lui aussi, cette fragrance épicée et chaude. Elle se régalait aussi de sa frustration. Elle passa les mains dans son dos pour dégrafer le soutien-gorge qu’elle joua à faire tournoyer comme une fronde avant de le lancer pour qu’il rejoigne la culotte sur le tapis. Maintenant, il s’emplissait les yeux  de son corps entièrement nu. Mille fois, il lui avait dit combien il adorait la voir à poil. Elle lui présenta ses seins, soulevés à pleines paumes comme de gros fruits lourds et pleins. Il se régalait de la courbe e ses hanches. De la rondeur de son ventre blanc. Du délicat dessin de son nombril. Et plus encore du buisson touffu de son pubis. Ses mains descendirent sur ses hanches. Elle écarté un peu plus les jambes, redressa fièrement la tête, et planta son regard dans le sien. Provocante, impudique, exposée. Il se leva, lui aussi, mais ne s’approcha pas. Il fit descendre son slip jusqu’à ses pieds, et le poussa de manière à ce qu’il rejoigne ses sous-vêtements à elle.  Elle constata avec plaisir que son sexe était dressé à la verticale, comme un mat. Des deux mains, elle écarta les fesses pour mieux lui offrir la vue sur sa rondelle où elle enfonça un doigt après l’avoir une nouvelle fois mouillée de sa salive. L’autre main passa devant et se crispa sur son sexe, où elle introduisit aussi un doigt, puis deux. Elle était ainsi emplie, et sentait en elle ses doigts s’agiter l’un dans sa chatte l’autre dans son cul et ainsi se répondre de part et d’autre de la mince séparation. La liqueur coulait à flot et le doigt qui l’enculait vint en chercher un peu pour mieux s’enfoncer en elle, plus loin et plus profond, provoquant un nouveau râle de plaisir. Un troisième doigt rejoignit les deux autres devant, tant elle avait besoin d’être comblée, comme quand la bite puissante de son amant la forçait. Il lui suffit alors d’un imperceptible effleurement du pouce sur le bouton d’amour pour qu’elle sente la vague du plaisir sourdre d’au fond de son ventre. Ses deux mains se mirent à aller et venir frénétiquement, entrant et sortant de ses orifices avec des bruits de succion.  Elle-même s’était mise à geindre de plus en plus fort, puis à crier franchement au rythme des pénétrations brutales. Elle sentit ses cuisses durcir, ses fesses se contracter, son ventre devenir pierre. Elle était maintenant dressée sur ses genoux, les yeux écarquillés, la bouche largement ouverte comme pour chercher de l’air. La boule de feu du plaisir l’irradia soudainement. Son sexe et son cul se mirent à palpiter comme des cœurs devenus fous. Elle lança un cri suraigu, bestial. Son corps se dressa, tendu comme un arc, elle sembla un moment perdre le souffle, puis se replia en fœtus en étouffant un cri rauque. Elle continua quelques secondes encore à tressauter, comme si elle sanglotait. Elle ouvrit les yeux, se redressa à demi, glissa jusqu’au fauteuil pour asseoir et le regarda dans les yeux. Il s’avait que c’était à lui de prendre le relais. Il se leva donc, et vint se positionner juste devant elle, le sexe à hauteur du visage de la femme qui venait de jouir pour lui. Respectant la consigne qu’ils s’étaient imposés il resta ainsi, à quelques centimètres d’elle. Ses eux plantés dans les siens, il se mit à se branler doucement. L’anneau formé par son pouce et son index coulissait de la racine de la queue à la limite du gland. A chaque descente, la main tirait sur le prépuce, dégageant peu à peu un gland violacé. Puis la main descendait le long de la tige, jusqu’aux couilles qu’il tenait dans le creux de la main.  Insensiblement, le mouvement s’accéléra, jusqu’à ce qu’il sente la jouissance sourdre au fond de son ventre. Il dirigea alors son membre vers ses seins qui, bientôt furent inondés de cette liqueur épaisse et odorante. Elle l’étala sur ses seins, comme une crème bienfaisante. De son coté, il s’était assis, épuisé. Il la vit se lever, puis quitter la pièce en emmenant sa robe. Il pensait qu’elle était passée à la salle de bain, mais il entendit soudain la porte d’entrée claquer. Ce n’est donc qu’après son départ qu’il comprit, en ramassant la petite culotte et le soutien gorge, qu’elle était maintenant probablement dans le métro, nue sous sa robe, et la peau encore marquée de son plaisir.

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