samedi 21 octobre 2017

La maman et l'institutrice




Alain Eloge










La maman et l’institutrice







Chapitre 1 :
Une conversation, une révélation

Convoquée par l’institutrice

Les bavardages de Mathilde


Mathilde, l’agent d’entretien de l’école où travaille Hélène, est une bavarde incorrigible. Alors qu’elle nettoie les tables de la classe tandis que la maîtresse de la « section des grands » prépare le tableau pour la classe du lendemain, elle parle presque sans arrêt, et Hélène l’écoute d’une oreille distraite.

« Ah, vous savez, on en voit des choses quand on va chez les gens.Si on disait tout ce qu’on sait, eh ben, il y en a qui feraient moins les fiers. Mais moi, vous me connaissez, hein, madame Georges, c’est pas moi qui irait raconter des histoires. Enfin, comme on dit, on sait ce qu’on sait et on voit ce qu’on voit. »

Hélène se contente de montrer qu’elle écoute par de vagues « hà cà .. » ou « ho, sûrement » alors que Mathilde lui révèle, ce qu’elle sait depuis longtemps, qu’en dehors de l’école, elle fait le ménage dans quelques maisons du village. Bien qu’elle affecte de ne citer personne, la maîtresse n’aurait aucun mal à deviner qui sont ceux dont « la cuisine est dans un état que vous n’imagineriez même pas » ou ceux « qui doivent changer leurs draps tous les trois moi ... » Mais elle se contente de sourire intérieurement, sans vraiment chercher à identifier ceux dont la femme de ménage met ainsi l’intimité à jour. Et celle-ci continue son bavardage :

« Quand on voit des enfants aussi mignons qu’Eric et Jeanne, hein qu’ils sont sages comme des images, madame Georges, eh ben j’peux vous dire que chez eux, ça marche à la baguette. Quand vous pensez que le martinet est pendu à un clou ! Comme chez moi quand j’étais petite. Enfin, j’espère pour eux qu’il sert moins souvent qu’à mon époque. Ha là là, en c’temps là les parents nous faisaient marcher droit. Enfin, chacun fait comme il veut, mais quand on voit des enfants qui font la loi chez eux, c’est triste, hein, madame Georges. Mais est-ce qu’il faut en arriver à ça ? »

Une fois encore, Hélène ne réponds que par un « Ha ça c’est sûr » qui n’engage à rien. Mais la remarque de Mathilde a quand même retenue son attention. Eric, ce mignon bambin qu’elle a dans sa classe et sa sœur, Jeanne, qui est en CP à l’école d’à côté, seraient-ils élevés « à l’ancienne » ? Cela l’étonne, d’abord parce qu’en effet, ce sont tous les deux des enfants plutôt sages et calmes, ensuite parce que leurs parents, monsieur et madame Lefranc, lui apparaissent comme des gens modernes, ouverts, impliqués dans la vie de l’école, et en rien comme des nostalgiques du temps passé. Et, tandis que Mathilde continue son babillage qu’elle n’écoute plus, elle se dit qu’elle aurait du mal à imaginer les deux enfants victimes de châtiments corporels d’un autre temps.

Une convocation

Préambules

Pourtant, dés le lendemain, Hélène met un petit mot dans le cahier de liaison d’Eric :

« Madame, je souhaiterais vous rencontrer quand cela vous est possible. Je suis disponible tous les soirs de 16h30 à 17h30 ou le samedi à 11h30 à l’école. Cordialement, Mme Georges »

Quand Karine, la maman des deux enfants, prend connaissance de ce mot, elle s’inquiète de savoir quelle bêtise a pu faire Eric, mais devant ses dénégations, elle préfère ne pas insister, et dés le surlendemain, après s’être arrangée pour quitter son travail plus tôt que d’habitude, elle est dans le couloir de l’école. Hélène l’accueille avec le sourire et la fait entrer dans le bureau du directeur, le temps de surveiller la sortie des enfants. Tandis qu’elle l’attends, Karine se dit que la maîtresse a vraiment la tête de l’emploi. Hélène est une femme plutôt jolie, grand et élancée, mais elle semble tout faire pour se donner l’allure sérieuse sinon sévère d’une institutrice. Les cheveux toujours réunis en queue de cheval, des vêtements toujours plutôt stricts, mais jamais de pantalon, et les inévitables lunettes d’écaille sur le nez. Tous les parents, que Karine rencontre lors des réunions de parents d’élèves, s’accordent pour la considérer comme une enseignante compétente et dévouée, très impliquée dans son métier, ouverte au dialogue avec eux, mais restant toujours un peu sur sa réserve. « Après tout, ce dit Karine, moi aussi je respecte une sorte de « dress-code » quand je vais au travail » Ce soir là, elle porte en effet la tenue presque caricaturale de « l’exécutive women » qu’elle est dans une grande société d’assurance. Jupe droite, chemisier sage, et maquillage léger. Quand la maîtresse la rejoint elle s’assoit de l’autre côté du bureau et engage aussitôt la conversation :

« Je vous remercie d’être venue aussi vite, Madame Lefranc, mais il n’y avait pas urgence, vous savez, cela pouvait attendre samedi »

« Ho, j’ai préféré en avoir le cœur net le plus vite possible, et savoir ce qu’Eric a bien pu faire pour justifier cette convocation. »

« Mais non, ne vous inquiétez pas, Eric n’a rien fait de mal, c’est un enfant adorable. Et je suis sûr qu’il est aussi sage à la maison qu’à l’école, non ? »

« Vous me rassurez, madame. En effet, Eric ne nous pose pas trop de problèmes à la maison, mais c’est un enfant, pas un ange !  Il lui arrive aussi de faire des bêtises, comme sa sœur.»

« Certes, mais quel enfant ne fait jamais de bêtise ? A vrai dire, ce serait presque inquiétant. Mais dites moi, si je peux me permettre, madame Lefranc, quand Eric ou Jeanne font ce que vous appelez des bêtises, comment réagissez-vous ? »

« Hé bien, comme tous les parents, je suppose, je les gronde bien sûr. Mais … pourquoi cette question, madame ? »

« Je vous prie de m’excuser, madame, de cette question, mais comprenez-moi bien, cela fait partie de nos obligations professionnelles, vous savez. L’Inspection Académique nous rappelle souvent qu’il nous appartiens de faire ce que nous appelons un signalement quand nous avons des craintes. »

La maman fronce les sourcils et réplique, d’une voix brutalement plus sèche :

« Mais de quelles craintes parlez-vous, madame ? Je ne vous suit pas bien. »

L’institutrice a bien remarqué que son interlocutrice a changé d’attitude, et elle s’empresse de la rassurer :

« Je ne me permet pas de m’immiscer dans les méthodes éducatives des parents, vous savez, madame. Mais vous savez aussi que la loi interdit aujourd’hui les châtiments corporels, même à la maison »

« Oui, et alors ? Ils sont aussi interdits à l’école, non ? »

Le ton de Karine est maintenant vraiment sec, trahissant visiblement l’irritation de la maman. Et Hélène réponds sur le même ton :

« Bien sûr, et nous respectons strictement cette règle, je pense que vous n’en doutez pas, madame ? »

« Je n’ai jamais dit le contraire, madame, mais je ne pense pas que c’est pour cela que vous m’avez convoquée ? »

Si Hélène fait preuve d’une grande patience avec les enfants, elle a plutôt la tête près du bonnet dans la vie courante, et le ton presque agressif de la maman l’amène a lui répondre sur le même ton :

« Je ne vous ai pas convoquée, madame Lefranc, je vous ai juste invitée à me rencontrer, cela fait partie de mon métier, voilà tout. »

Sans que ni l’une ni l’autre ne l’ai vraiment choisi, le dialogue entre les deux femmes est devenu une sorte d’échanges de balles de tennis.

« Je l’entends bien ainsi, je je suis là, madame, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. »

« Mais j’y viens, madame, j’y viens. »

« Eh bien venez-y, je vous écoute, madame »

La fessée ?

Le dialogue se poursuit, de plus en plus tendu :
« Comme je vous le disais, madame, la loi interdit les châtiments corporels, même en famille »
« Oui, vous me l’avez en effet déjà dit, et alors, en quoi suis-je concernée ? »
« C’est moi qui suis concernée, madame, la loi m’oblige à vous poser la question sans détour, veuillez m’en excuser .. »
« Mais quelle question donc ? Je ne comprends rien à vos circonvolutions ! »

«Alors, je vais être plus directe, madame. Je suis au regret d’avoir à vous demander si vos enfants reçoivent la fessée à la maison. »

« Mais de quel droit …. »

« Je vous l’ai dit, madame, j’ai le devoir de signaler si des éléments m’amènent à supposer ... »

« Mais je vous interdit de supposer quoi que se soit, madame ! Ni mon mari ni moi n’avons de comptes à vous rendre, et je ne vois d’ailleurs pas ce qui vous permet de supposer que je ... »

« Je ne vous ai pas mise en cause, madame, je vous demande seulement si vous, votre mari ou qui que se soit ... »

Ni l’une ni l’autre ne laisse celle qui est devenue son adversaire finir ses phrases. Ainsi Karine reprend-elle, d’une voix plus aiguë :

« Mais encore une fois, je vous interdit ... »

« Vous n’avez rien à ‘interdire, madame ! »

« Mais si, madame ! Vous portez des accusations sans le moindre fondement ! Mes enfants se sont-ils plaints auprès de vous ? »

« Non, absolument pas, mais .. »

« Auriez-vous remarqué des traces de coups ? »

« Mais non, bien sûr ! Sinon ... »

« Alors ? Qu’est ce qui vous permet de colporter de telles rumeurs ? Vous savez que cela relève de la diffamation ? En tout cas, soyez sûre que j’en référerait à votre hiérarchie ! »

 Cette fois, Hélène sort de ses gonds. La menace ne lui fait pas vraiment peur, mais elle ne la supporte pas, et la réplique part comme une balle, avant même qu’elle n’ait vraiment réfléchie :

« Ho ! Ça suffit, madame ! Il me semble que quand on exhibe un martinet chez soi ... »

Immédiatement, elle comprend que sa réplique a touchée juste. La maman se redresse, les yeux furieux, elle ouvre la bouche, mais pas un son n’en sort. Puis elle se tasse sur sa chaise, comme un pantin dont on aurait coupé les ficelles et elle balbutie :

« Mais comment savez vous ... ? »

« Il me semble que ce n’est pas la question, madame. Nieriez-vous qu’un tel instrument soit présent chez vous, à la vue de tous ? »

Déstabilisée Karine réponds, avec une franchise qui amène Hélène à devoir se mordre la joue pour ne pas sourire :

«Mais non ...il est dans notre chambre ! »

Etse rendant compte qu’elle vient de confirmer ce que lui reproche l’institutrice, elle portes ses deux mains devant sa bouche et bredouille, presque à voix basse :

« ..et ...ce n’est pas ...enfin...ce n’est pas pour les enfants…je vous assure, jamais mon mari .... »

Hélène se contente de la regarder, le sourcil levé, interrogatif. Et Karine comprend qu’elle en a déjà dit trop, ou pas assez. Elle relève ses yeux, embués de larmes, et murmure :

« Il ne l’a jamais employé que … que pour moi...madame. »

Et elle enfoui son visage dans ses mains, en pleurant maintenant sans retenue. A travers ses sanglots, elle parvient cependant à bredouiller :

« Je vous jure, madame, il n’a jamais levé la main et encore moins le martinet sur les enfants….  Je vous en supplie, ne l’accusez pas. Je vous jure, il n’y a que moi qui …. »

Et, brusquement, elle se lève, se tourne à demi et, sans hésiter, relève le bas de sa jupe en lançant :

« La preuve ... »

Et Hélène découvre le haut des cuisses de la maman de son élève et le bas de ses fesses, moulées dans une culotte échancrée. Des cuisses et des fesses marquées de traces violettes … Karine laisse retomber sa robe, s’appuie des deux mains sur le bureau et en s’asseyant elle reprend :

« Ne vous moquez pas, madame, s’il vous plaît. Ne me jugez pas ...j’ai tellement honte ! »

Aussitôt que la maman d’élève a lâché son aveu, la colère d’Hélène s’est évanouie. Et s’est même immédiatement chanée en empathie. D’autant que le geste spontané mais stupéfiant qu’elle vient d’accomplir l’a tout autant troublée qu’étonnée. Cette dame, l’instant d’avant si fière et presque agressive, ne vient-elle pas de se trousser devant elle et de lui montrer sans barguigner ses fesses ?Elle n’a pas le cœur à laisser plus longtemps la femme sangloter devant elle. Elle se lève, fait le tour du bureau pour s’approcher d’elle, pose la main sur son épaule et dit doucement :

« Mais honte de quoi, grands dieux ? »

Et comme Karine ne réponds rien, continuant à cacher son visage dans ses mains ouvertes, elle poursuit :
« Votre mari vous flanque parfois la fessée, et alors ? Je ne pense pas que vous êtes pour autant une victime de violences conjugales ... »
Cette fois Karine relève la tête et réponds, presque fièrement :
« Ho non, je ne prétends pas cela ...ne jugez pas mon mari, madame. »
« Mais de quel droit jugerai-je ou vous ou votre mari, madame. C’est votre vie, c’est votre liberté. »
Et alors que son interlocutrice plante son regard mouillé dans le sien, elle ajoute, plus bas :
« Et puis, qui vous dit que vous êtes la seule à connaître cela, Karine ? »
Celle-ci ne réagit pas au fait que la maîtresse vient d’abandonner le « madame » officiel pour l’appeler par son prénom, mais comme elle semble pas comprendre où elle veut en venir Hélène poursuit :
« La fessée dans le couple, ou même une volée de martinet de temps en temps,si les deux y trouvent leur compte, qui pourrait trouver à y redire ? »
Elle retourne alors vers son bureau, y prends une boite de mouchoirs en papier et la tends à Karine. Alors que celle-ci s’essuie les yeux et se mouche, elle s’assoit et dit :
« Et non, ma chère Karine, que cela vous rassure ou vous déçoive, vous n’êtes pas la seule à connaître de temps en temps le pan pan cucu marital ... »
Et comme Karine lève les épaules en disant, la voix encore troublée par les pleurs :
« Quand même … vous vous moquez de moi... »
Elle secoue la tête négativement et lâche :
« Certainement pas, Karine, et croyez-moi, je sais de quoi je parle ... »

Confidences mutuelles

Moi aussi ...

Karine relève la tête et la regarde, les yeux écarquillés d’étonnement. Hélène poursuit alors, d’une voix devenue un peu plus rauque :
« Ben oui, quoi … moi aussi ...et je n’en suis pas morte ! »
« Non … vous ne voulez pas dire que ... »
« Mais si ! Et croyez-moi, Karine, je n’ai pas honte d’être régulièrement déculottée ... »
« Vous, madame Georges ? Je ne vous crois pas ! »
« Et pourtant … mais je ne peux pas vous faire constater de visu, Karine… la dernière remonte déjà à plusieurs jours, et il n’y en a plus de souvenirs ... »
« Ho ! Ça, je ne l’aurais jamais cru, vous, une institutrice ! »
Cette fois, Hélène éclare franchement de rire :
« Mais pourquoi voudrais-tu que les institutrices soient dispensées ? »
« Ben, je sais pas ...vous avez, enfin tu as l’air si sévère ... enfin non, je veux dire si sérieuse...»
« Mais je suis sérieuse ! Et tu es bien placée pour savoir que la fessée est une affaire sérieuse, non ? Mais, tu sais, ce n’est pas l’institutrice qui est déculottée, c’est l’épouse ! »
Et, souriant franchement cette fois elle ajoute, mutine :
« Je suppose que chez vous aussi … »
« Que chez nous aussi quoi ? »
« Eh bien, que vous aussi … c’est ….comment dire … enfin c’est cul nu, non ? »
Pour la première fois, Karine ébauche un sourire et convient :
« Oui … bien sûr ... »
« Et c’est monsieur le mari qui ... ?»
Cette fois, Karine comprend, et elle répond franchement :
« Oui ...il y tient ! »
Et Hélène, en riant franchement cette fois rétorque :
« Ils sont tous pareils ! »

Et toi ?

Et, comme si elles avaient toutes les deux oublié le début de leur conversation, comme si elles n’étaient plus « madame l’institutrice » et « madame la maman d’élève » mais deux copines, la conversation se poursuit, et elles passent spontanément au tutoiement, comme si leurs aveux réciproques les avaient subitement rapprochées :
« Ça fait longtemps, pour toi ? »
« Ben … on est mariés depuis onze ans ... »
« Et … il a commencé dés votre mariage ? »
« Oui … le soir de nos noces si tu veux savoir  !  Il m’a affirmé que c’était une tradition dans sa famille !»
« Ha … drôle de nuit de noce quand même … enfin je suppose qu’elle ne s’est pas limitée à cela ! »
« Ho non, heureusement ! »
« C’était la première fois, pour toi ? »
« La première fois ? Ah oui, je comprends. Oui ..enfin pour la fessée, pour le reste ...non ! »
« Moi, j’ai été fessée avant d’être mariée!Au moins, je ne peux pas dire qu’il m’a prise en traître, je savais à quoi m’en tenir ... »
« Et comme moi, ça ne t’a pas empêchée de l’épouser. »
« C’est bien ce que je disais … c’est que, comme le dirait le psychologue scolaire, « on y trouve notre compte ...quelque part »
Cette allusion aux tics de langage de Monsieur Heuteau, le psychologue qui intervient dans l’école et organise de temps en temps des conférences à l’intention des parents et des enseignants, les fait rire de bon cœur toutes les deux.
« Et, dis moi, chez vous … c’est souvent ? »
« Je sais pas … pas tous les jours ... »
« Heureusement pour tes fesses ... »
« Oui … tu vois, la dernière fois, c’était avant-hier, et elles auraient du mal à en recevoir une autre avant quelques jours ... »
Hélène approuve de la tête :
« Çà, je n’en doute pas ...il n’y ai pas allée de main morte ... »
« Oh … non … mais c’est surtout que la ceinture, ça laisse plus de marques que le martinet ... »
« La ceinture ? »
« Ben oui … tu vois il aime « varier les plaisirs » comme il dit !
« Et ça fait plus mal ? »
« C’est différent, tu sais bien ! »
 « Ben, non. Tu sais, mon mari, c’est seulement à la main ... »
« Mais tu me disais ... »
« Je te disais seulement que, main ou martinet, ça ne change rien au fait … Et, tu sais, je suis sûre que mon mari a très envie d’en acheter un … »
« Et il ne l’a pas fait ? »
« Non … il m’a seulement dit plusieurs fois qu’au super marché de la place Jeanne d’Arc, il y en a au rayon animalerie… »
« Peut-être attend-t-il que tu fasses l’achat toi-même ? »
« Ha ben ça, il peut attendre longtemps ! Je ne vais quand même pas lui apporter ça en cadeau ! »
« Ho, tu sais, il ne faut jamais dire « fontaine ... »

Une récompense ?

Comme elle se rend bien compte qu’Hélène n’a pas l’air de comprendre ce qu’elle veut dire, elle s’explique :
« Tu sais, au début, chez nous … enfin..c’était comme chez toi. Alain, mon mari, savait bien que … comment dire … que j’étais novice en la matière. Je conçois bien que cela va te sembler ridicule, mais d’une certaine manière, il m’a amenée, je ne dirais pas à espérer qu’il passe ...à autre chose, mais à le considérer comme une sorte presque de récompense. »
« Une récompense ? Avoir le cul flagellé ? »
« Comment te dire ? Il ne m’a jamais menacé d’utiliser autre chose que sa main, mais, un peu comme le tien si je comprends bien, il m’a parlé du martinet. De ce que représente cet instrument …. des traditions … Peu à peu, il m’a présenté le fait de recevoir le martinet comme une marque de respect, oui, on peut dire une récompense. Il a fini par me convaincre que je « méritais » de le recevoir, mais pas parce ce que je ne sais quelle faute aurait nécessité une sévérité plus grande. Mais parce que je « pouvais » le supporter … tu comprends ? »
« Franchement, je ne suis pas sûre ... »
« Je ne cherche pas à te convaincre, tu sais. Je pense que ça vient quand ça doit venir, c’est tout. »
« Et, pour toi, c’est venu quand ? »
« Deux ans après notre mariage à peu prés ... »

L’achat

Karine ne s’adresse plus vraiment à Hélène, elle semble parler pour elle-même, les yeux dans le vague :
« Non, vraiment, il ne m’a rien imposé. Je ne peux même pas dire qu’il m’a suggéré de le faire ...et pourtant je l’ai fait ! »
« Tu as fait quoi ? »
« Eh bien ...je l’ai acheté ! »
« Attends .. tu veux dire que tu as acheté toi-même un ... »
« Oui ! Nous nous promenions dans une rue de Rouen et nous nous étions arrêtés devant une vieille boutique de droguiste, très typique. Et, dans la vitrine, il y avait un martinet, exposé comme ça. Alain ne m’a rien dit, ne m’a même pas fait remarquer la présence pourtant incongrue de cet instrument au milieu des ustensiles ménagers. Et pourtant, sans rien expliquer, je suis entrée. Le propriétaire était un vieux monsieur, avec une blouse grise. Il m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, et je lui ai dit tout simplement « je voudrais un martinet, s’il vous plaît » C’est incroyable, je sais bien, mais le mot est sorti comme ça, comme si j’avais demandé un entonnoir à confitures ! Il a été décroché une sorte de grappe de martinets qui pendait du plafond, et m’a demandé, sans la moindre trace d’ironie, si j’avais une préférence pour la couleur du manche. Et, comme j’ai haussé les épaules sans répondre, il a choisi lui même un manche jaune en marmonnant entre ses dents « c’est vrai que c’est pas la couleur qui fait ... » J’ai payé, et il m’a encore demandé « je vous l’emballe ou c’est pour utiliser tout de suite ? » Cette fois j’ai bien compris qui’l se moquait de moi et j’ai rétorqué un peu vivement je le reconnaît, « ben oui, donnez moi un sachet ! » Il s’est exécuté, m’a tendu le paquet, et quand j’étais à la porte je l’ai entendu encore grommeler « ben au moins, ça lui apprendra peut-être la politesse ! »
« Et tu es sortie comme ça, le martinet sous le bras ? »
« Ben oui … Alain ne m’a même pas demandé ce qu’il y avait dans le paquet. Il m’a seulement dit « je pense qu’on va rentrer, hein ? »
« Il avait deviné ? Et il voulait ... »
« Bien sûr ! Il voulait l’utiliser tout de suite ! »
« Mais … il n’avait pas de raison, tu n’avais rien fait ... »
« Non, bien sûr. Mais j’aurais eu mauvaise grâce à lui refuser. Après tout,si je l’avais acheté, c’est bien pour qu’il serve, non ? Je devais bien savoir à quoi je devais m’attendre ... »
« Il ne t’as même pas donné de raison ? »
« Non, ce n’était pas la peine ... »
« Et il l’a vraiment, comme tu dis « utilisé tout de suite » ?
« Ha ça oui, ça n’a pas traîné ! A peine étions nous rentrés à la maison qu’il m’a dit « je vais dans mon bureau ma chérie, tu me rejoins ? » ça suffisait pour que je comprenne ... »
« Pourquoi ? »
« Parce que, vois-tu, c’est souvent dans son bureau que « ça » se passe, surtout quand c’est prévu d’avance. Bien sûr il m’arrive de « la » recevoir ailleurs dans la maison, dans la cuisine, dans la salle à manger, ou même dans la salle de bain, et bien sûr parfois dans notre chambre … tu sais pourquoi ! Mais il aime aussi que je me rende de moi-même dans son bureau, en sachant fort bien pourquoi. »
« Et tu y es allée tout de suite ? »
« Pas vraiment, j’ai pris le temps de prendre une douche …et de faire pipi. Je savais bien que cela lui fournirait un prétexte pour justifier une fessée pour l’avoir fait attendre, mais je me sentais moite et en sueur et tant qu’à se mettre à poil autant qu’on sente bon, et qu’on porte une petite culotte sèche et propre, même si c’est pour la retirer ! Je me suis donc douchée, puis j’ai mis une petite jupe qui se trousse facilement,une petite culotte toute fraîche, et un petit haut. Puis je l’ai rejoint comme il me l’avait demandé. »
« Tu .. tu avais apporté ..ce que tu venais d’acheter ? »
« Oui, bien sûr, il n’aurait servi à rien de faire comme si je n’avais pas compris ... J’ai sorti le martinet de son sachet, et c’est seulement à ce moment là que je me suis rendu compte de ce que j’avais fait ! »
« Tu veux dire que tu as eu peur ? »
« Une trouille folle ! J’ai soupesé l’instrument, j’ai fait glisser les lanières sur ma paume de main, je les ai agitées en l’air et je me suis rendu compte qu’elles allaient bientôt me cingler les fesses ! J’en avais des frissons et je sentais le sueur recommencer à couler entre mes omoplates. Pourtant, il était trop tard pour reculer … alors je suis entrée... »
« Avec le martinet à la main ? »
« Oui, en fait, tu vois, je te jure que je ne sais pas de où ça m’est venu, mais j’ai spontanément adopté l’attitude qu’il attendait de moi. »
« Qu’est ce que tu veux dire ? »
« Je trouvais qu’arriver dans son bureau avec ce machin à bout de bras, ça aurait l’air bête. Alors, j’ai choisi de porter le martinet sur mes deux mains ouvertes, bras tendus. Tu vois , Un peu comme si j’apportais, je sais pas, moi, une sorte d’offrande. Alain était assis sur le fauteuil, celui dans lequel il s’installe régulièrement quand .. enfin tu comprends. Je me suis approchée, je me souviens que je sentais mes jambes flageoler, et je lui ai tendu l’instrument. Il l’a pris, a caressé les lanières, a pris le manche en main et m’a dit : « c’est un bel instrument, ma chérie, tu as fait un bon choix » Je sais que tu vas trouver cela bête, mais j’ai été vraiment fière de ces mots. »
« Non, je ne trouve pas cela bête, tu sais, je crois que je comprends ... »

Fière !

Karine remercie Hélène d’un sourire, puis elle poursuit son récit :
« Il s’est levé, le martinet à la main, s’est approché de moi, et il m’a embrassé en disant « je savais que ce moment arriverait un jour .. » Puis il a ajouté, en me désignant le fauteuil, « mets toi en place, tu te penches par dessus le dossier et tu mets tes mains sur les accoudoirs. »J’ai fait ce qu’il me demandait, et je me suis donc retrouvé le corps plié en deux, le ventre contre le dossier, et la tête plus bas que … que les fesses. Il a reprit : « tu retrousses, s’il te plaît » Je me suis relevée, j’ai relevé ma jupe au dessus de ma taille, et je l’ai coincée entre mon ventre et le fauteuil pour qu’elle ne retombe pas. Et là, à ma grande surprise il m’a demandé, je dis bien demandé, et pas ordonné : « tu baisses ta culotte, s’il te plaît » et il a ajouté : « elle ne doit pas tomber ... » J’avais bien sûr compris où il voulait en venir. Comme quand il me donne la fessée à la main, il me voulait « déculottée », pas toute nue. Sans me relever cette fois, j’ai passé mes mains dans mon dos, j’ai glissé mes pouces sous l’élastique de ma culotte et je l’ai fait glisser sous mes fesses, juste au pli entre elles et les cuisses. Et pour quelle ne désecende pas plus bas, j’ai un peu écarté les jambes, en étant consciente que j’exposais ainsi … mais il n’était plus temps de jouer les prudes. C’était comme si le temps s’était arrêté. J’avais l’impression qu’on entendait mon cœur battre. Et en même temps, dans le silence de la pièce, j’entendais le tic-tac de la pendule de bureau. Et puis ...ça a commencé ! J’ai entendu une sorte de chuintement, et les lanières se sont abattues sur mes fesses. »
« Ça doit faire atrocement mal ! »
« Ah, ça, oui, bien sûr, ça pique ! Mais, au fond, je ne dirais pas vraiment que ça fait plus mal qu’une bonne fessée classique. Je dirais plutôt que c’est … comment dire ...que c’est différent. D’abord parce que c’est toute la surface des fesses qui est concernée. Les lanières se répartissent sur tout le derrière, tu vois ? C’est comme si une multitude d’épingles se fichaient sur ton popotin en même temps. Mais, je ne sais pas si l’expression peut vouloir dire quelque chose pour toi, je dirais que la douleur est en quelque sorte moins profonde, plus superficielle. Mais, oui, je ne vais pas te dire le contraire, ça fait mal …. »
Hélène écoute, fascinée. Elle n’interrompt plus. Elle ne pose plus de questions. Elle laisse Karine poursuivre son récit, captivée par le discours de cette femme qui ne laisse plus paraître la moindre marque de honte.
« Mais, comme j’essayais de te le dire tout à l’heure, en même temps, je savais, je sentais, que mon mari était fier de moi, et moi, eh bien j’étais fière aussi. Oui, je l’avoue, j’étais fière d’être ainsi flagellée. Bien sûr, au bout de quelques coups, je n’ai pu retenir mes cris. Je sais que j’ai piaillé. Que j’ai gigoté. Mais j’étais fière de garder la position. Mes mains étaient crispées sur les accoudoirs, mais pas une seule fois je n’ai tenté de me protéger les fesses. Pas une seule fois je ne me suis relevée. »

Troublée ?

Et, soudain, Hélène sent le rouge lui monter aux joues. Une femme qu’elle ne connaissait jusque là que comme une maman d’élève est entrain de lui raconter comment elle a été fessée au martinet, comment elle a gémit sous les coups de martinet et même crié de douleur. Et elle sent qu’elle est entrain, elle, de mouiller sa petite culotte ! Elle en a honte, mais elle ne peut se le cacher, imaginer cette femme entrain de crier sous les coups de martinet l’excite ! Elle parvient cependant à cacher son trouble, et renonce à interroger plus avant celle qui est devenue de fait sa copine, de peur qu’elle ne devine à quel point son récit l’excite. De son côté, arrivée à ce point de ce qui ressemble à une confession, ou tout au moins à une révélation, Karine s’interrompt. Peut -être prend-elle conscience de ce qu’elle vient de révéler de son intimité. Elle aussi se trouble un moment, se mord les lèvres, évite le regard direct de l’institutrice, puis se lève en disant, d’une voix qu’elle cherche à rendre assurée :
« Bien … je pense que ...que nous pouvons en rester là pour aujourd’hui ….madame ? »
Hélène comprend qu’il lui faut elle aussi reprendre une attitude plus conforme à leurs situations respectives. Elle acquiesce d’un mouvement de tête, mais ajoute cependant :
Bien sûr, bien sûr … le … le malentendu est dissipé… mais ...je pense que nous pouvons nous tutoyer, n’est ce pas, Karine »
L’une et l’autre comprennent, sans qu’il soit besoin de l’expliquer, que s’il convient qu’elles reprennent leurs positions d’institutrice pour l’une et de maman d’élève pour l’autre, rien ne pourra redevenir complètement comme « avant » entre elles. Elles sont conscientes qu’elles partagent maintenant un secret que ni l’une ni l’autre n’a jamais partagé avec personne d’autre. Elles savent qu’elles sont toutes deux des épouses fessées, que l’une et l’autre sont régulièrement déculottées par leurs époux. Et surtout elles savent que l’une comme l’autre non seulement l’acceptent, mais, au fond font plus que s’en accommoder. Bien sûr, Karine n’a révélé la chose que parce qu’elle y a été acculée par le cours de la conversation avec l’institutrice, mais, après tout, rien ne l’obligeait à donner autant de détails, autant de précisions. Et Hélène a bien compris que, si l’aveu lui a été difficile, il s’est finalement transformé progressivement en une sorte de revendication. Oui elle a « avoué », mais elle en est arrivée à faire plus qu’assumer sa situation. Bien sûr, dans un premier temps, la honte l’a submergée, jusqu’à provoquer des larmes qui n’étaient pas feintes. Mais une fois que son interlocutrice lui a eu révélé qu’elle aussi connaissait la fessée conjugale, elle a presque revendiquée le fait d’être une épouse fessée. Du reste, elle n’a pas hésité à proclamer sa fierté de l’être. Quant à Hélène, elle est bien consciente qu’elle aurait pu entendre les explications de la maman de son élève, la rassurer, et en rester là. Or, alors que rien ne l’y obligeait, elle lui a révélé, sans la moindre honte elle non plus, être elle aussi une épouse fessée. Elles savent donc toutes les deux qu’elles partagent maintenant ce qui n’est pas seulement un secret, mais en quelque sorte l’appartenance à une même société. Karine n’hésite donc pas à accepter la proposition d’Hélène :
« Bien sûr, Hélène, je te remercie de … de ton ouverture d’esprit, et de ta franchise. Tu sais …ça m’a fait beaucoup de bien. Pas seulement de savoir que toi aussi … mais surtout de pouvoir partager avec toi. »
« Mais, c’est moi qui te remercie, Karine, ou plutôt qui te félicite de ta loyauté envers ton mari. Finalement, avec toi, j’ai compris qu’il n’y a pas a avoir honte de ce que nous sommes, de ce que nous vivons, toi et moi ... »
« Certainement pas ! Tu sais, au fond, mais il n’y a sûrement que celles qui … enfin qui sont comme nous deux, qui peuvent le comprendre, il me semble au contraire que nous pouvons en être fières. »

Le meilleur ?

Les deux jeunes femmes s’embrassent, puis se quittent après que Karine ai murmuré à l’oreille de l’institutrice :
« Je te souhaite le meilleur, ma chérie … je te souhaite de continuer à découvrir notre monde ... »
Hélène n’a pas demandé à Karine ce qu’elle voulait dire par là. Elle est rentrée chez elle, les jambes un peu en coton, et l’esprit troublé. Quand elle se réfugie dans sa chambre, elle vérifie ce qu’elle avait ressenti lors de sa conversation : sa petite culotte est moite, et même trempée. Elle ne peut le nier : les aveux de sa copine l’ont fait mouiller comme rarement. Quand elle porte, selon un geste qui lui est habituel, la petite culotte à son nez, elle perçoit la fragrance chaude et épicée qui ne peut la tromper. Et, en même temps, elle sent que les bouts de ses seins sont tellement tendus que le frottement sur son soutien gorge en est presque douloureux. Elle arrache ses vêtements plus qu’elle ne les retires, et elle se roule en position fœtale sur son lit, les cuisses serrées, les yeux fermés. Les images surgissent, comme sur un écran. Des images de fesses rougies, de derrière zébrés de marques violacées, de lanières qui volent … Elle se retourne et s’allonge sur le ventre, relevant les hanches pour glisser sa main droite sur son bas – ventre et faisant pointer son derrière, comme si elle le présentait pour une fessée. Dés que ses doigts se crispent sur son minou, la vague de la jouissance naît au creux de son ventre. Elle gonfle, s’amplifie, l’emplit. Puis elle déferle, impérieuse, indomptable, tandis qu’Hélène remue presque frénétiquement ses doigts dans sa chatte dégoulinante. Le torrent du plaisir jaillit. Son minou se crispe, baille. Hélène, les yeux clos, la mâchoire serrée, fait pénétrer plus profondément son index et son majeur dans son sexe, et titille son petit trou du gras du pouce, avant de le faire lui aussi forcer l’anneau. Quand le pouce pénètre profondément dans son petit trou, une douleur fulgurante explose. Mais, loin de renoncer, elle accentue au contraire les pénétrations, dans sa chatte comme dans son cul. Les mots que prononce son homme quand il la prend en levrette en la tenant par les hanches lui reviennent : « je vais te défoncer, je vais te démonter ! » Elle se défonce le cul, elle se démonte la chatte. Et elle jouit follement, avec, encore et toujours, ces images de derrière flagellé.




Chapitre 2 :
Nouveaux échanges

Punie !

Hélène ne dit rien de sa conversation avec Karine à son mari. Elle n’avait du reste pas jugé nécessaire de parler de la convocation de la maîtresse, et, comme elle n’a pas eu de conséquences pour lui, leur enfant n’y a accordé aucune importance.

« Tu as été sage ? »

Dans les semaines qui suivirent, Karine eu plusieurs fois l’occasion d’amener ou de reprendre son fils à l’école. A chaque fois, comme elle le faisait auparavant, elle salua courtoisement la maîtresse, qui lui rendit son salut. Mais elle eu le sentiment qu’Hélène évitait son regard quand elle lui demandait :
« Vous allez bien, madame Georges ? »
et que celle-ci lui répondait, presque cérémonieuse :
« Très bien, je vous remercie, madame Lefranc »
En effet, sans qu’elles aient eu à en parler directement, elles avaient convenu d’en rester au vouvoiement quand elles se parlaient en présence d’autres parents. Jusqu’au soir où, sous le prétexte de se concerter, en sa qualité de membre de l’association de parents d’élèves, sur le kermesse de fin d’année, Karine suivit la maîtresse dans son bureau. Elles échangèrent quelques phrases au sujet de la kermesse, puis, brusquement elle lança, en passant au tutoiement :
« Et à part ça, tu as été sage cette semaine, Hélène? »
La question, posée ainsi à brûle pourpoint, a déstabilisé quelque peu l’institutrice qui rétorqua, sur le ton de la plaisanterie :
« Comme toujours, bien sûr ! »
Mais Karine ne la suivit pas sur ce terrain de la légèreté, au contraire elle objecta :
« Ce n’est pas à toi à en juger, me semble-t-il. Tu es sûre que monsieur Georges n’a pas eu à sévir ? »
Elle avait bien sûr lancé la question sans que rien ne puisse lui faire présumer de la réponse, mais celle d’Hélène lui fit comprendre immédiatement qu’elle avait visé juste :
« Mais.. comment sais tu ? »
Elle ne savait évidemment rien. Mais Hélène avait bel et bien été fessée l’avant veille, d’où sa réponse qui était aussi un aveu.
« Ce n’est pas la question, tu as été punie, Hélène ? »
« Heu ...oui...mardi dernier .. ; »
« Et punie comment ? »
« Ben … tu sais bien ... »
« Tu as su écouter, Hélène, j’attends que tu saches aussi dire ... »
L’institutrice comprends immédiatement où veut en venir Karine. Lors de leur première conversation, c’est elle qui l’avait amenée à « avouer » sa situation d’épouse fessée. Mais, pour la rassurer, elle lui avait révélé qu’elle connaissait la même situation. Elle avait alors compris que le mari de la maman d’élève était un adepte plus fervent de la fessée conjugale que le sien, puisqu’il en était à utiliser un martinet et même parfois une ceinture pour punir son épouse. Celle-ci n’avait pas hésité à décrire par le menu les conditions dans lesquelles elle avait fait connaissance avec cet instrument, provoquant un grand trouble chez Hélène. Celle-ci prit alors conscience que Karine avait compris l’intérêt qu’elle avait pris à écouter son récit. Et, comme si elle avait devinée que, depuis, le souvenir de cette conversation si particulière ne cessait de lui revenir, et surtout comme si elle avait deviné que, quelques jours avant, son mari lui avait collé une sérieuse fessée, voilà que la maman d’élève lui demandait, ou plus exactement exigeait d’elle, qu’elle soit aussi transparente à son égard. La relation entre les deux femmes s’est inversée. La première fois, c’était l’institutrice qui était en quelque sorte en position de force. Aujourd’hui, malgré son statut, malgré son air sévère derrière ses lunettes d’écailles, c’est elle qui est sommée de tout dire. Et Hélène cède devant cette madame Lefranc, cette dame un peu boulotte, qu’elle a vu pleurer de honte avant de revendiquer presque fièrement être traitée plus sévèrement qu’elle. Alors que celle-ci s’est assise, les jambes croisées, découvrant assez largement ses cuisses rondes, Hélène avoue :
«  Mardi ...mon mari m’a donné la fessée »
« Ha, quand même. Tu sais, Hélène, que parfois, dans les familles, quand les enfants ont été punis à l’école, les parents reprennent la punition chez eux ? »
« Oui, mais je ne vois pas ... »
« Ho, n’ait pas peur, ma petite, je ne vais pas t’en coller une maintenant et ici … encore que tu le mériterais pour tes cachotteries, mais ça risque de ne pas être très discret ... »

Comme une gamine

Hélène entend cette réponse comme on reçoit un coup de poing à l’estomac. Ne voilà-t-il pas que son amie vient de lui dire sans ambages que, si elles n’étaient pas à l’école, elle aurait envisagée de lui mettre elle même une fessée ? Et pourtant, elle ne réagit pas, elle ne réplique pas, elle ne proteste pas. Elle frémit, imaginant que cette femme, cette maman d’élève si respectable pourrait la fesser, elle, l’institutrice. Avec une sorte d’effroi elle sent en même temps la sueur lui couler dans le dos, et … autre chose lui couler dans le sexe. Comme elle avait mouillée sa culotte quand Karine lui avait raconté sa fessée au martinet, elle la mouille en entendant la menace d’une fessée qui lui serait donnée par elle. Elle reste les bras ballants, la bouche entrouverte, et, sans s’en rendre compte, elle baisse les eux comme une gamine prise en faute. Consciente de l’effet de sa menace sur la maîtresse, Karine insiste :
« Je ne veux plus que tu me mentes, entends-tu ? »
Confirmant par sa réponse qu’elle a déjà intériorisé l’autorité de Karine à son égard, Hélène ne peut que balbutier :
« Mais … je n’ai pas menti ... »
« Ne répliques pas. Je veux que tu me dises tout, sans rien cacher ! »
Et Karine poursuit :
« Et puis, je sais bien que les fessées sont interdites à l’école, n’est ce pas ? Mais les devoirs supplémentaires y sont autorisés, non ? »
« Oui .. bien sûr...mais ... »
« Alors, ma petite Hélène, pour une fois c’est la maîtresse qui va faire une petite rédaction. Tu vas me raconter par écrit, et avec précision, la fessée que tu as reçue mardi. J’attends ton devoir pour demain. Bien écrit … et sans faute d’orthographe, bien sûr »
La proposition est si surprenante qu’Hélène pense un moment que Karine plaisante :
« Et pourquoi pas cent lignes, pendant que tu joues à la maîtresse ? »
« Mais c’est une idée ! La prochaine fois ce sera cent fois « je suis une sale gamine qui a reçue le fessée cul nu », et si ça ne suffit pas je t’accrocherais le cahier dans le dos ! » »
Hélène se met à rire, mais Karine l’arrête immédiatement :
« Ca suffit ! Tu me donneras ton devoir après-demain. Sinon ...»
Et elle quitte aussitôt le bureau. Elle n’a pas précisé sa menace, mais Hélène sait déjà qu’elle obéira. Elle met un message à son mari sur son téléphone : « J’ai encore du travail à l’école, je rentrerais un peu plus tard » Et aussitôt, elle sort une feuille de papier, prend son stylo plume et se met à écrire, en laissant passer un bout de langue entre ses lèvres tellement elle s’applique:

Le devoir

Mardi soir ...

« Mardi soir, mon mari m’a flanqué une sévère fessée. Je savais depuis le matin que je na recevrais le soir, il m’avait prévenue avant de partir au travail. Dimanche,, pour bricoler dans mon jardin, j’avais mis un jogging,et je n’ai pas pensé à me changer pour déjeuner. Bien qu’il déteste que je porte des pantalons, il ne m’a rien dit Mais mardi, alors qu’il était déjà à la porte de la maison, son attaché case à la main, il s’est retourné et m’a lancé : « Ma chérie, ce soir on a des comptes à faire, tu sais. Puisque tes fesses ont été protégées par un pantalon dimanche, elles paieront la note ! ». Il n’a pas attendu que je lui réponde, de toutes manières il savait très bien que j’avais compris, et je n’avais pas l’intention de tenter de négocier ou de me justifier, sachant que cela ne servirait qu’à provoquer une autre punition au motif d’une rébellion. Quand il fait cela, il sait que, toute la journée, je vais voir du mal à penser à autre chose qu’à la fessée qui m’attend. Comme je sais qu’il rentre vers 19 heures, je me suis arrangée au travail pour rentrer plus tôt que lui, afin d’être sûre de ne pas le faire attendre, ce qui aurait inévitablement entraîné une fessée supplémentaire.

Préparation

En rentrant à la maison, j’ai pensé à ce que m’a raconté une amie il y a quelques jours, et j’ai décidé de prendre une douche et de me changer avant qu’il en rentre. Je me suis donc douchée, avec un gel à l’odeur de mangue, puis j’ai choisi avec soin mes sous-vêtements. Je sais qu’il aime beaucoup quand je porte de la lingerie fine, mais il m’a semblé que cela ne serait pas opportun en la circonstance. Je me suis donc contentée d’une petite culotte « brésilienne » (bien sûr elle ne couvre pas vraiment les fesses, mais comme de toutes façons je savais qu’elle serait baissée cela ne change rien) jaune paille, avec le soutien gorge assorti. Comme il déteste les collants, j’ai enfilé des bas « auto-fixant » puis j’ai passé une jupe corolle beige et un chemisier blanc. Puis profité du temps qui me restait avant qu’il ne revienne pour préparer le repas du soir. Comme nos enfants n’ont pas école le mercredi, nous avons pris l’habitude de les faire dormir le mardi soir chez leurs grands-parents. Le mardi soir est donc souvent l’occasion pour nous deux d’un repas « en amoureux » … ou d’une fessée puisque mon mari s’arrange bien sûr pour que celle-ci me soit donnée quand le bruit ne risque pas d’être entendu par les enfants. Même si je savais que nous aurions, pour reprendre son expression « des comptes à faire » avant de dîner, j’ai quand même dressé la table, avec des bougies pour faire « fête » et j’ai préparé le saumon fumé et une salade. Puis j’ai disposé sur la table basse son verre et la bouteille de whisky et un jus de fruits pour moi. Je savais fort bien que toutes ses attentions ne changeraient rien à ses intentions, mais après tout, tant qu’à prendre une fessée, autant qu’elle soit précédée – ou suivie, cela dépends de son humeur – par un repas agréable.

Attente

Il était à peine 19 heures quand j’ai entendu sa voiture devant la maison. Comme si je ne pensais plus à ce qu’il m’avait dit le matin, je l’ai accueilli dans l’entrée, et je lui ai proposé de prendre un verre tout de suite. C’est ce que nous avons fait, sans la moindre allusion à ce que je savais pourtant bien inéluctable. Puis il m’a dit qu’il souhaitait « se rafraîchir avant de dîner » et il est monté à la salle de bain en me disant : « tu veux bien débarrasser la table de salon pour que nous soyons plus à l’aise, ma chérie ? » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, j’avais bien sûr compris qu’il s’installerait sur le canapé pour faire ce qu’il avait décidé. Ces minutes qui précèdent « le moment » sont, à mes yeux, peut-être plus difficile à vivre que l’action elle-même. Je suis incapable de faire quoi que se soit d’autre ...qu’attendre. J’écoute le bruit de l’eau dans la salle de bain, je sais qu’il a finit de prendre sa douche, qu’il passe dans la chambre, qu’il s’habille. Les minutes me semble être des heures. Oui, le temps me semble étonnamment long, et pourtant, je sais que plus vite il arrivera, plus vite je me retrouverais en mauvaise posture. Mais il me semble que je suis presque impatiente que « cela » commence, ne serait-ce que pour mettre fin à cette attente insupportable.

Habitudes

J’entends son pas dans l’escalier, je me lève de la chaise où je m’étais assise, il me rejoint dans le salon. Il a passé un pantalon de toile gris et une chemise blanche ouverte sur son torse. Il n’a pas l’air fâché, d’ailleurs il n’est jamais fâché au moment où il me fesse. Quelle que soit la raison – ou le prétexte – de la fessée, il ne me la donne presque jamais sus le coup de la colère. Sauf les rares cas où il m’a flanqué une fessée « à la va-vite » en me faisant seulement me plier sur sa cuisse alors qu’il avait posé le pied sur une chaise ou sur une marche de l’escalier avant de me trousser et de me baisser la culotte pour m’appliquer une volée de claques sur les fesses. Mais, même dans ces cas là, il m’a toujours précisé, juste après : « c’est juste un acomptes, tu sais, on fera les comptes –(c’est son expression,il utilises rarement le mot « fessée ») plus tard ... » Et je sais alors que, parfois le soir même, plus souvent le lendemain, il prendra le temps de me donner « la vraie fessée » Comme celle que je vais recevoir dans quelques instants. Une fessée prévue, préparée, programmée … et attendue. Il ne joue ni au maître ni au papa sévère, et son regard n’a rien de dur ni de menaçant. Il sait fort bien que je sais ce qui va arriver, et que je ne vais pas chercher à argumenter ou à négocier pour l’éviter. Je sais, pour ma part, que ce serait inutile. Au début de notre mariage, il m’est bien arrivé de négocier, de tenter de me justifier, d’essayer de la faire fléchir. J’ai vite compris que, non seulement, cela n’avait aucun effet, mais qu’en plus cela amenait inévitablement une fessée supplémentaire « pour avoir discuté » Parfois, ça a été une série de claques en plus, d’autre fois, cela a même été une nouvelle fessée qu’il m’annonçait à la fin pour le lendemain. Et l’expérience cuisante d’une fessée reçue sur un derrière encore sensible de la fessée de la veille a eu vite fait de me dissuader de tenter de le faire changer d’avis. Du reste, je dois dire qu’il sait très bien quand je suis patraque, ou quand j’ai des soucis, et dans ces cas là, c’est de lui-même qu’il renonce. Non sans me dire cependant : « on fera nos comptes un peu plus tard, ma chérie, je vois que tu n’es pas en forme ce soir, je ne veux pas gâcher ... » et en ajoutant, car il est aussi taquin, « mais tu sais que les comptes qui se prolongent provoquent intérêts, hein ? » Et, en effet, dans ces cas là, la fessée reportée comporte toujours ce qu’il appelle « un petit supplément » pour avoir été retardée. Il m’ait même arrivé, deux fois je pense, alors qu’il m’annonçait ainsi qu’il reportait la fessée à plus tard, de lui dire :
« Non, ça va, je t’assure.Je suis prête. »
La première fois, il a été tellement étonné qu’il m’a demandé :
« TU es sûre ? Tu ..tu la veux ..maintenant ? »
Et comme je lui répondais positivement il a insisté :
« Alors il faut me le dire clairement, ma chérie »
Et je me suis exécuté en murmurant :
« Je voudrais ma fessée maintenant, s’il te plaît »
Bien sûr, il a accédé à « mon souhait » en ajoutant :
« Tu sais bien que je fais toujours tout pour te plaire, mon amour »
Mais je dois dire qu’il a ajouté aussi quelques claques en les justifiant par un :
« Puisque tu y tenais tant, tu ne va pas être déçue ! »

Amour

Mais ce soir, il n’y a aucune illusion à se faire, nous savons l’une et l’autre qu’il passera à l’acte dans quelques instants. Quand nous sommes face à face, il m’adresse un sourire, comme un encouragement. Avant d’aller s’asseoir sur le canapé, il me dépose même un léger baiser sur les lèvres. Un peu comme s’il voulait me rappeler qu’il m’aime avant de me claquer les fesses. Et je dois dire, d’ailleurs, que non seulement je sais qu’il m’aime à cet instant, mais, et c’est cela que jamais une femme qui ne connaît pas ce que je connais ne pourrait comprendre, qu’à cet instant, moi aussi je l’aime. Je sais qu’il va me tanner la peau des fesses, je ais qu’il a me faire mal, je sais que, même si je crie – ça m’arrive -, même si je pleure -ça m’arrive aussi - , même si je l’implorais d’arrêter – ça je ne le fais jamais -, il ne renoncera pas à me fesser comme il a décidé de le faire. Et pourtant, je ne dirais certes pas que j’aime ce qu’il va me faire subir, mais oui, c’est cet homme que j’aime. Et, surtout, je sais que celui qui va ainsi me faire rougir les fesses, me ravager le derrière, me faire trépigner de douleur, il m’aime. Il me l’a d’ailleurs dit une fois « on ne fesse vraiment qu’une femme qu’on aime »

En place ! Et en tenue !

Une fois assis, il tapote légèrement sa cuisse en disant :
« Tu viens te mettre en place, ma chérie »
Ce n’est pas une question, mais ce n’est pas non plus un ordre, c’est tout simplement l’annonce du fait qu’il est prêt et que plus rien ne pourrait empêcher ce qui va commencer. Je n’ai d’ailleurs rien à répondre. Je me contente de m’approcher de lui. Juste quelques pas. Mais j’ai parfaitement conscience de ce vers quoi je m’avance. Je suis un peu dans la situation d’un mouton qui va vers l’abattoir. Une fois près du canapé, je reste debout, les mains crispées dans mon dos.
« Tu relèves, s’il te plaît »
Ca y est. Je suis entrée dans l’arène. Les mots peuvent changer, «trousses-toi », « retrousse s», « relèves » … mais l’ordre est au fond toujours le même. Il me faut « me préparer », « montrer », me « mettre en tenue ». J’avoue que l’expression qui me fait le plus d’effet est sûrement le verbe « trousser ». Il a à mes yeux quelque chose non pas de vulgaire, mais en tout cas de transgressif. Se « trousser » ce n’est pas seulement relever sa jupe ou sa robe. C’est bel et bien « montrer son cul » - expression qu’il lui arrive aussi d’utiliser ! Etre « troussée », cela renvoi indubitablement à la fille qu’on va fesser. A la soubrette que l’on va punir.
Naguère, quand j’étais pour ainsi dire « novice » – cela me paraît si loin – mon mari m’invitait d’abord à m’allonger au travers de ses genoux. Et la fessée commençait par dessus ma jupe ou ma robe. Mais, dés les premières fessées, la jupe ou la robe a été relevée. Il me fallait alors faciliter la chose en soulevant les hanches. Les rares fois où je portais encore parfois des pantalons, il me fallait même me relever pour le baisser, et le laisser à mes chevilles, comme une entrave. La fessée se poursuivait alors par dessus la culotte, ou même les collants quand j’en portais. Au fil des ans, ces étapes préalables ont disparues. Mon mari n’estime plus nécessaire cette progressivité. Nous savons, moi comme lui, que je finirais « cul nu », « la lune à l’air », point n’est besoin de retarder l’échéance. Depuis des années déjà, la fessée commence directement sur le popotin dénudé. Une sorte de répartition des tâches s’est instauré entre mon mari et moi. A moi – toujours – de me trousser, me « montrer ma culotte », à lui – le plus souvent – de baisser celle-ci. De me déculotter. Bien sûr, dans un couple, la pudibonderie n’a pas sa place. Se déshabiller devant son conjoint, que ce soit avant une partie câline ou simplement pour se changer, n’a rien d’extraordinaire, et encore moins de gênant. Mais, là, il ne s’agit pas de se déshabiller. Il s’agit « seulement » - mais cela fait toute la différence – de montrer son derrière. Même après tant d’années – et tant de fessées – relever ainsi le bas de mon vêtement reste une véritable épreuve. Non pas tant parce que ma pudeur en serait mise à mal, mais parce que le geste est une sorte d’acceptation explicite. Retrousser son vêtement, c’est exprimer son consentement à la fessée. C’est l’accepter, c’est presque la réclamer. C’est en quelque sorte « préparer le terrain » C’est comme si celle qui va être fessée disait à celui qui va opérer : « vas-y, je te montres mon derrière, je ne dénude, je te le présente, je te l’offre. » C’est aussi une forme d’exhibitionnisme. Puisque c’est, directement, « montrer son cul »
Quoi qu’il m’en coûte, je m’exécute. J’ai pris soin de choisir une jupe assez ample pour qu’elle puisse être relevée sans que je sois contrainte à me trémousser. En revanche, il me faut veiller à la coincer au niveau de ma taille pour éviter qu’elle ne retombe et recouvre malencontreusement ce que mon mari veut avoir – c’est la ces de le dire – « à portée de main » mais aussi « sous ses yeux » Dés que je suis ainsi « en tenue », je sais qu’il ne me reste plus qu’à me mettre « en position ». Sur un simple geste de l’index, mon mari m’invite en effet à m’allonger sur ses genoux. C’est le position classique de la fille fessée. Mon mari m’a dit que les anglais appelaient cette position « OTK », initiales de « Over The Knees »,sur les genoux en anglais. Pourtant, c’est plutôt au travers de ses cuisses que je m’étend. Je cherche la position la moins inconfortable possible, les hanches bien positionnées sur les cuisses de mon mari, les mains posées sur le sol pour assurer ma position, et les jambes – et donc le derrière, plus haut que la tête.
Le temps s’est arrêté. Immobilité. La mienne, allongée, veillant à ne pas bouger. La sienne aussi, mais je sais que ni l’une ni l’autre ne se poursuivront … Silence. Je n’entends que les battements de mon propre cœur, et le léger tic-tac de l’horloge murale dans le silence épais de la pièce.

Dé-cu-lot-tée

Il ne reste, entre la peau de mes fesses et la main qui va les fustiger, que ma culotte. Je sais que cela ne va pas durer … Je sais aussi, comme pour le retroussage, que l’étape « par dessus la petite culotte » n’est plus d’actualité. Mais autant il tient à ce que je relève moi-même la jupe ou la robe, autant il tient à faire disparaître lui-même le dernier rempart. C’est à lui de baisser la culotte. De la baisser, pas de la retirer. C’est, à ses yeux, une nuance d’importance. Une fessée, pour lui, se reçoit « cul nu ». La lune à l’air. Mais pas « toute nue ». Pas même « sans culotte ». Autant il peut apprécier, ou même souhaiter si ce n’est exiger, que je me passe parfois de cette pièce de sous-vêtements, autant, en effet, il apprécie que je sorte parfois « sans rien dessous », autant, pour la fessée, la culotte est indispensable. Indispensable, pour pouvoir être baissée, justement. Celle qui reçoit la fessée doit être auparavant « dé-cu-lo-tée » La culotte doit âtre baissée, pas retirée. Baissée par lui, presque toujours. Sauf les rares cas où il m’intime l’ordre : « allez, vite, baisses-moi ce slip et montres moi ton cul ! » Baissée juste sous les fesses, au niveau du pli qi sépare les cuisses et les fesses. Ou jusqu’aux genoux, ou aux chevilles. Mais il est hors de question qu’elle tombe par terre. Quand il lui arrive de me fesser debout, ou penchée sur un meuble, il tient absolument à ce que la culotte reste au niveau où il l’a placée après l’avoir baissée. Bien entendu, s’il en était autrement, mes fesses en subiraient immédiatement les conséquences. Il me faut donc, là aussi, écarter les jambes, de manière à ce qu’elles retiennent la culotte. Même si, ce faisant, je dévoile aussi ma moule et mon petit trou secret.
Si le déculottage est à ses yeux une étape incontournable, c’est, aux miens aussi un moment fort. Pour une femme adulte, retirer sa culotte, c’est évidemment un geste quotidien. Le faire en présence de l’homme qui partage sa vie n’a rien d’extraordinaire ou même de gênant. Mais sentir les doigts se glisser sous l’élastique de la petite culotte, et sentir celle-ci coulisser doucement vers le bas, c’est tout autre chose. C’est faire apparaître, progressivement ou d’un seul coup, selon son humeur du jour, ce qui va être fustigé. C’est « montrer son cul ». C’est « mettre sa lune à l’air » Être déculottée,c’est la dernière étape avant d’être fessée. C’en est aussi le symbole. A vrai dire, au niveau de la douleur ressentie, recevoir les claques directement sur la peau ou au travers de la culotte, ça ne change pas considérablement. Le fin tissu, qu’il soit de coton , de soie ou en matière synthétique, ne protège que très peu la peau des fesses, j’en ai fait l’expérience naguère. Mais, d’un point de vue psychologique, c’est pourtant très différent.
Pourtant, ce soir, Monsieur a décidé d’innover. Il ne passe pas les doigts sous l’élastique. Profitant du fait que la culotte « brésilienne » que j’ai choisie ce soir, soit largement échancrée, il ramène la culotte dans la raie du cul. Puis, en tirant l’élastique vers le haut, il fait entrer plus profondément le tissu de la culotte dans la vallée profonde qui sépare les fesses. Il tire si fort que je suis contrainte de soulever un peu les hanches. Le slip pénètre dans mon intimité, colle à ma chatte, comprime mon petit bouton. C’est douloureux, et en même temps, cette pression sur mes lèvres et sur mon clitoris titille délicieusement la partie la plus sensible et la plus érogène de mon individu. Et c’est justement au moment où j’ai du mal à réprimer un gémissement de plaisir que la première claque s’abat sur mon cul offert.

Action !

Le bruit et la fureur

«Pan ! » ou « paf ! » ou « vlan ! » … je ne sais pas bien comment qualifier le bruit de la première claque. Pourtant – et là aussi je suis bien consciente que celle qui n’a jamais été dans cette situation aura du mal à le comprendre ou même à le croire – c’est bel et bien ce bruit, que j’entends avant de sentir l’impact de la main sur ma peau, qui m’indique que la fessée est commencée. Le bruit semble emplir la pièce.Une explosion. Qui justifie que nous choisissions les jours où nous sommes seuls à la maison pour sacrifier à ce qui est devenu pour nous un rituel.

Hôtel et voisins

Mais qui, cependant, n’empêche pas mon mari d’y sacrifier aussi quand il nous arrive de passer la nuit à l’hôtel. J’ai même le sentiment qu’il apprécie particulièrement de pouvoir me fesser en ces circonstances. Même si – ou je le crains « surtout si » - nos voisins de chambre risquent d’entendre. Ce qui donne, pour lui je pense un piment supplémentaire à la chose, et pour moi une épreuve supplémentaire. Celle de savoir – ou de craindre – que d’autres clients de l’hôtel peuvent entendre le bruit des claques et donc savoir qu’une femme est entrain d’être fessée. Et que dire de l’épreuve de croiser, dans le couloir, ces inconnus en se demandant s’ils ont entendu, et s’ils de doutent que la femme qui se faisait ainsi fesser est celle qu’ils côtoient ? Et encore plus de celle d’enter, le lendemain matin, dans la salle du petit-déjeuner en se posant les mêmes questions. Ce couple qui parle bas, à la table là bas, ont-ils entendu ? Peuvent-ils deviner que cette dame qui vient de s’installer non loin d’eux a été fessée par cet homme qui à l’air si distingué ? Dans ces circonstances, je fais des efforts pour éviter de gigoter sur ma chaise, alors même que mes fesses sont encore sensibles du traitement qu’elles ont subies la veille, ce qui m’incite à me trémousser dans l’espoir – que je sais pourtant vain – d’atténuer la sensation de cuisson. Et, bien entendu, cela amuse beaucoup mon mari qui, l’air innocent, me demande ce que j’ai à bouger ainsi !
Ce soir – nous sommes en hiver – les fenêtres sont fermées, et nous sommes seuls dans la maison. Mais à la belle saison, et probablement pour les mêmes raisons, mon mari veille souvent à ce que les fenêtre ou la baie vitrée soient ouverte quand il « fait les comptes » avec moi. Franchement, je ne sais pas si les voisins ou les passant entendent le bruit des claques, et s’ils peuvent l’identifier. En tout cas, je fais tous les efforts du monde pour ne pas laisser échapper un cri qui, lui, serait une sorte de signature. Mais, les jours qui suivent une fessée reçue dans ces conditions, j’avoue avoir du mal à affronter le regard des personnes que je croise dans le quartier.

La symphonie.

Ouverture.

Cette fois, mon mari a fait le choix de m’envoyer la première claque « sans préavis ». Même si, évidemment, je m’attendais à ce qu’elle tombe, mon corps se raidit et se cabre sous la douleur. Bien que, on le comprend facilement,une fessée soit d’autant plus douloureuse qu’elle se prolonge, la première gifle me semble toujours la plus douloureuse. L’effet de surprise, sûrement, mais aussi le fait qu’elle tombe sur une peau encore en quelque sorte « vierge », non préparée. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, mais il m’arrive de ne pas pouvoir refréner un cri de douleur en recevant la première, alors que je supporterais les autres sans plus rien laisser échapper.
Cette fameuse « première », celle qui commence ce que mon mari appelle « l’ouverture » est parfois précédée d’une sorte de mise en condition, ou d’avertissement, qui diminue la surprise. Parfois, avant de commencer, il commente :
« A nous, ma chérie, par le signe …
il me flanque une grande claque sur une fesse,
« ... la batterie ... »
il applique une rafale de plusieurs coups donnés à la suite,
« et l’acclamation ! »
et il termine par trois claques à me démolir le derrière.
Puis, après, il reprend le rythme plus conventionnel de la fessée, celui qu’il adopte ce soir.
D’abord « lento et moderato », selon ses termes. Les coups tombent régulièrement, avec une pause de quelques secondes entre eux. Ainsi, à la douleur foudroyante de l’impact de sa grande main sur la peau, succède une sorte de pénétration de la souffrance. Un peu comme si celle-ci commençait par s’étaler autour du point où la main est tombée, comme les ronds que fait une pierre lancée dans l’eau. Puis elle se diffuse plus profondément, comme si elle s’enfonçait dans ma masse de mon postérieur. C’est comme une onde, une vague, qui se déploie depuis mon derrière.Elle se répand dans mon ventre, sur mes flancs, et vibre jusque dans mon minou, avant de se diffuser jusqu’à mes seins. Patiemment, comme si il ressentait, lui aussi, ce voyage de la douleur dans mon corps, mon mari semble attendre qu’elle ait envahi toute ma personne avant d’appliquer la frappe suivante. Chaque fesse reçoit ainsi à son tour son dû. Fesse droite, pan ! Fesse gauche, pan ! Des tapes régulières, comme un métronome.

Allegro, presto et adagio !

Puis, sans que je puisse jamais prévoir quand arrivera cette modification du rythme, celui-ci se brise. Les coups se succèdent plus vite, plus irrégulièrement aussi. Elles semblent tomber au hasard. Parfois plusieurs de suite sur la même fesse, puis retour à l’alternance droite et gauche. Parfois la main s’applique au travers des fesses, recouvrant la raie des fesses pour frapper les deux hémisphères en même temps. Leur bruits se recouvrent, il me semble que l’écho dans la pièce de l’une est encore présent quand éclate le claquement de la suivante. A une série de coups précipités, « presto » commente mon mari, succède une série plus lente, « adagio » , ou, au contraire, une accélération du rythme, comme une averse d’orage, « prestissimo » … Il m’arrive de regretter que mon homme soit aussi mélomane ! Et surtout qu’il ne semble vouloir n’occuper que le pupitre des percussions ! D’autant qu’avec son humour – que j’avoue avoir un peu de mal à apprécier en la circonstance – il lui arrive de me rappeler qu’une symphonie comprends « cinq mouvements », et de m’administrer cinq fessées, juste séparées par de courtes pauses.

Mouvements

Mais une fessée, ce en sont pas seulement des mouvements musicaux. Ce sont aussi les miens. Même si je cherche à rester le plus stoïque possible sous l’avalanche de claques qui me meurtrissent les fesses, je ne parviens pas à empêcher mes jambes de battre, de s’agiter, de gigoter. Cela ne change pourtant strictement rien à la sensation de douleur, mais ce sont des mouvements involontaires et totalement irrépressibles. Je sais pourtant qu’en m’agitant ainsi, je ne peux empêcher mes jambes de s’écarter. Et que, ce faisant, j’offre une vue imprenable sur le plus intime de moi-même. Mais je dois bien avouer qu’au moment où mon derrière est ainsi traité, je n’ai aucune conscience de l’impudicité de ma situation. Il voit mon abricot, sûrement. Grand bien lui fasse ! En écartant ainsi les cuisses, j’entrouvre plus largement ma raie culière ? Probablement. Et il peut même apercevoir mon petit trou. Qu’y puis-je ? Oui, je suis indécente, oui je « montre tout », oui je laisse voir mon minou rosé, et même mon petit trou ridé. Mais, après tout, à qui la faute ?
Si mes jambes s’agitent et bougent, mes bras, eux, restent tranquilles. D’abord parce que j’ai posé mes mains par terre, ce qui m’évite de céder à l’irrépressible envie de protéger mes fesses. Mais, même quand je reçois la fessée dans d’autres positions, je veille à refréner cette tentation, sachant trop bien que la protection de mes mains ne serait qu’illusoire, mais me vaudrait à coup sûr une fessée plus appuyée pour cause de tentative de révolte. Ainsi, quand il est assis sur une chaise, j’en saisi les pieds à pleine mains pour éviter qu’elle ne bougent. Et quand je ne peux rien tenir dans mes mains, je serre les bras contre ma poitrine et je serre mes doigts les uns dans les autres, à les rendre tout blancs. Tout comme je le fais quand il prend à mon mari la fantaisie de me fesser debout et les mains sur la tête.

De la pierre à la pâte

Par contre, si je peux contrôler les mouvements de mes bras, il n’en est pas de même pour ceux de mon postérieur. Ses mouvements à lui sont incontrôlables ! Il vit sa vie, en quelque sorte, indépendamment de ma volonté. Et ce n’est que par ce que mon mari m’en a dit que je sais que, au début de la fessée, mon cul est serré, ferme, dur comme une pierre. Sans que je l’ai pourtant décidé, il se crispe, se durcit. Il se défends, il refuse la fessée. Sur ce bloc de granit, les claques provoquent un son clair, net, tranchant. Comme des coups de feu dans un paysage d’hiver. La raie culière est réduite à une mince ligne, nette, fermée, hostile. Plus il se raidit ainsi, plus la main qui le frappe s’acharne à le contraindre à rendre les armes.
Et en effet, avec l’accumulation des claques, la résistance de ce derrière commence à céder. Parfois, il se relâche un instant, le bloc de pierre se fendille. Quelques claques s’abattent sur un oreiller de plumes. Mais il se reprend. Durcit à nouveau, se raidit. Redevient fier, arrogant, têtu. S’engage alors plus encore la lutte implacable entre la main et le cul. L’une frappe, l’autre se contracte. Les coups se font plus secs, plus fermes. Le derrière semble narguer la main, va même jusqu’à la provoquer, en se levant, comme pour s’approcher de celle qui va le battre. Mais le popotin peut bien se défendre, peut bien lutter, il connaîtra le sort de la petite chèvre de Monsieur Seguin. Et avant le petit matin ! Il finira pas abandonner le combat. Il va rendre les armes. Il capitule. La boule de muscles bandés qu’était le derrière s’effondre. Le postérieur de pierre se transforme en pâte molle, de celle que le boulanger pétrit à pleines mains. Tout le corps se relâche en même temps. Je deviens poupée de chiffon. Maintenant, mes fesses ballottent au rythme des frappes qui n’ont pas cessé. Mon cul vibre, tremblotte. Chaque impact provoque une sorte de vaguelette qui court sur le globe. Je ne contrôle plus rien. La raie culière s’élargit, baille, s’entrouvre. Le petit trou fripé se dévoile, s’exhibe.

Plaintes et pleurs.

Je sais aussi, par ouït - dire dirai-je, que c’est en général au moment où mon corps renonce à lutter, quand il « accepte » la fessée selon l’expression de mon mari, que je renonce aussi à contenir mes plaintes. Jusque là, il peut m’arriver, lors d’une claque plus forte que les autres, ou quand mon fesseur concentre les coups sur le même endroit, de laisser échapper un cri de douleur. Un bref « aille », ou un « umpf » étranglé. Mais, sans pourtant l’avoir consciemment décidé, je veille à ne pas exprimer ma souffrance. Puis, brutalement, je renonce à cette obstination. Alors, oui, je braille. Je piaille, je couine. Chaque nouvel assaut est ponctué d’un cri guttural. Parfois bref, parfois une sorte de hululement. Ce sont des « aiiiiile », des « ohhhhh ouillle » « des haaaa ! » A cet instant, et quelles que soient les circonstances de la fessée, peu m’importe si d’aucuns peuvent entendre mes cris et mes plaintes . Je suis bien au-delà des conventions. Je ne suis plus qu’un cul que l’on fesse. Je ne suis plus que douleur. Douleur que j’exprime sans restriction. Par les geignements, mes gémissements, parfois mes hurlements. Et aussi par mes larmes. Le cul devient moelleux, les cris sont lâchés, les larmes jaillissent. Ruissellent sur mes joues. Je hoquette, je sanglote parfois. C’est le signe, pour mon mari, que le seuil est atteint. Il ne cesse jamais la fessée aux premières larmes, et à l’inverse les fois où celles-ci ne viennent pas, il ne s’obstine pas à prolonger la fessée jusqu’à ce qu’elles arrivent. C’est qu’à ses yeux, il est fondamental que ce soit celui qui fesse qui décide du moment où la fessée est suffisante. Il me faut du reste préciser que la longueur, l’intensité et la sévérité de la fessée ne dépendant pas prioritairement de la cause, du motif de celle-ci. Il m’est arrivé d’être fessée très sévèrement, jusqu’à en avoir les fesses marquées et douloureuses pendant plusieurs jours, pour des raisons vénielles, et au contraire que des motifs plus sérieux – quoi que – ne soient sanctionnés que par une fessée presque légère. Il me semble que cela ne dépend pas non plus de l’humeur de mon mari. Je sais qu’il renoncera à me fesser s’il sent qu’il est irrité ou énervé. Jamais, et je lui en sais gré, il ne passerais ses nerfs sur moi, ou sur mes fesses. Je dirais presque au contraire, les fessées les plus marquantes ont été données alors qu’il était de fort bonne humeur, voire joyeux. Tout dépend … des circonstances, et, je pense, de mes réactions. D’où peut-être, son expression « la fessée dont tu as besoin » Mais en sachant que c’est lui qui estime le degré de ce besoin.

De la couleur

Peut-être aussi la coloration de mes fesses est-elle, pour lui, une indication. De toues manières, que la fessée ait été modérée ou cinglante, j’en sors toujours les fesses cramoisies. Une forme d’esthétisme chez lui l’amène à considérer, d’une phrase qui lui est familière, que « il n’est rien de plus beau qu’un derrière que l’on va fesser, si ce n’est celui qui vient de l’être » Et il me faut reconnaître, quoi qu’il m’en coûte, qu’il porte beaucoup d’attention à ce que le mien soit porté au rouge carmin. Bien entendu, on le comprend, il me serait difficile de décrire moi même les phases de cette coloration. Je n’en sais donc que ce que m’en a dit celui qui en est l’auteur. Dés le début de la fessée, le cul rosit, puis, très vite, rougit. Comme les claques se concentrent au milieu des fesses, celles-ci s’empourprent d’une sorte de calotte rouge, le reste de popotin, qui n’a alors reçu que quelques claques égarées, comme le haut des cuisses, restant plus blanc. Alors, comme pour peaufiner son œuvre, mon tourmenteur veille à uniformiser la couleur de mon cul. Il applique ses coups sur toute sa surface, du plis des cuisses jusqu’à la taille. Il fignole. Il parfait son œuvre. Il claque en haut, en bas, à gauche, à droite. Les claques viennent parfois de bas en haut, faisant tressauter mon globe fessier. La main frappe ouverte, pour mieux couvrir. Mes fesses sont, bien entendu, l’épicentre de ses coups. Ne dit-on pas « une fessée » ? Même si la main s’égare parfois, comme par mégarde, sur le haut de mes cuisses. Frappant sèchement la bande de peau laissée libre entre mes fesses et le haut de mes bas auto-fixant. Et provoquant à chaque fois un cri aigu de ma part, la peau étant plus sensible, surtout quand le coup atteint l’intérieur des cuisses, et que la main effleure mon abricot que je sens gonflé. Je sens que mon cul brûle uniformément, mais lui le voit devenir une boule pourpre. La lune est devenue soleil ...

Fin et suites

Comme quoi la boucle est bouclée, j’avais perçu le bruit de la première claque avant d’en sentir l’effet sur ma peau, c’est aussi plus le silence qui se réinstalle dans la pièce après le fracas de la fessée qui me fait prendre conscience que celle-ci est terminée que la disparition de la douleur. En effet, mon cul est tellement meurtri que l’arrêt des coups n’entraîne absolument pas la fin de la brûlure. Peut-être aussi, à la longue, ma peau est-elle en quelque sorte anesthésiée, ou la douleur a-t-elle atteint depuis longtemps déjà une sorte d’acmé. En effet, même si je me suis mise à geindre et à crier ma douleur, même si je me suis mise à pleurer, je ne peux pas dire vraiment que la douleur ait crue de manière régulière. Elle a en effet atteint un niveau qui me semble – faussement sûrement – être le maximum imaginable, et qui reste étal. Ainsi, après la dernière claque, c’est encore la fessée. La douleur reste là, tenace. Je peux presque dire qu’elle monte encore d’un cran, comme si l’arrêt des claques la ravivait. Je continue a geindre, d’une sorte de plainte continue, un peu modulée. Les larmes continuent à couler. Je cherche à reprendre mon souffle, comme après une plongée en apnée. J’émerge cependant peu à peu. Les jambes un peu flageolantes, je finis par me relever. Sans qu’il ait à me le demander, je retire ma culotte, et je la dépose sur le canapé. C’est une règle que j’ai intériorisée depuis des lustre, après la fessée, je reste cul nu. Parce qu’il l’exige, certes, mais aussi parce que c’est beaucoup plus confortable pour moi. Le frottement du slip sur un cul aussi sensible,c’est comme si le sous-vêtement était en papier de verre ...D’autant que, ce soir, l’absence de culotte n’est en rien difficile. Je sais que ce sera plus difficile demain, puisque la règle est aussi intangible : les lendemain de fessée, la journée se passe sans culotte. Mais ce n’est pas mon problème ce soir. Dans l’immédiat, mon seul souci est de tenter d’atténuer l’incendie qui me ravage le fondement. Je sautille sur place, entamant ce que mon homme désigne par « ma dans de Saint Guy », comme si ce tressautement pouvait contribuer à éteindre le feu qui me ravage le derrière. Je ne suis pas sûre que les frotter doucement avec la paume de mes mains soit vraiment efficace, mais j’en ressent pourtant le besoin inextinguible. D’un signe de tête, mon mari, magnanime, m’y autorise. Je passe donc, aussi doucement que possible mes mains sur mon cul. Il est plus que chaud, brûlant. C’est un champs de bataille après un bombardement. J’ai le cul ravagé. La peau est à la fois veloutée et presque granuleuse. J’ai pleinement conscience que, si je pouvais le regarder dans une glace, je découvrirais une lune rousse, rougeoyante, carminée. Un cul marbré. Il est encore rouge carmin, demain il évoluera vers le violet et le bleu. La trace de la fessée carabinée que je viens de recevoir ne s’estompera que dans deux ou trois jours, même si le sensibilité de la peau de mes fesses diminuera, heureusement, au fil des jours. Le silence est revenu dans la pièce, nous revenons progressivement dans le monde réel. Celui qui était « mon fesseur » va redevenir mon mari, l’homme que j’aime, et que je n’ai pas cessé d’aimer tandis qu’il me tannait la peau des fesses. Et qui, lui aussi, m’aime, même – ou surtout ? - quand il me ravage le derrière. Il me le murmure d’ailleurs, tendrement, à l’oreille quand il s’approche de moi et que, toujours en reniflant mes larmes, je pose ma tête au creux de son épaule. Avec infiniment de douceur, ses mains me caressent la nuque, le dos, les reins. Elles soulèvent le bas de ma robe, dont le frottement furtif sur mes fesses me provoquent un frisson. Il ne résiste pas à l’envie d’effleurer mes fesses du bout des doigts. Provoquant à la fois un élancement de douleur fulgurant, et un frisson de plaisir. Mon dieu, comment des mains aussi douces ont-elles pu, il y a quelques minutes à peine me faire autant mal ? Il laisse retomber ma robe, me propose un verre dont j’ai bien besoin – eh oui, la fessée donne soif ! - qu’il me sert galamment. Je sais que,dans un moment, il me demandera aussi de « lui montrer ». Il voudra voir son œuvre. Découvrir l’état de mes fesses. Je me retournerais, je soulèverais ma robe, et je lui montrerais mon cul. Comme à chaque fois, il me dira, de cette voix grave et presque émue : « il est beau comme ça, tu sais ? » Et je sais que cela sera parfaitement sincère, et me fera fondre comme à chaque fois. Cette demande presque timide de « voir », il la rééditera les jours suivants, jusqu’à ce que les traces de ce que mon cul vient de subir aient disparues.
Je sais aussi que je ne pourrais dîner qu’en me tenant à genoux sur ma chaise. M’asseoir serait impossible. Mais je ne suis pas sûre du tout que nous allons dîner ... »

Les mots

Souvenirs d’écriture

Hélène a écrit son texte presque d’une traite, presque sans lever la tête de son papier. Une fois terminé, elle ne le relit pas. Elle le glisse dans une grande enveloppe de kraft qu’elle colle comme pour s’interdire d’y revenir et cache dans un tiroir du bureau. Quand elle lève la tête vers la pendule, elle sursaute en constatant qu’il est presque dix-neuf heure. Ainsi, il y a deux heure qu’elle est là, à noircir le papier de son écriture appliquée et régulière. Elle n’a pas vu le temps passé. Elle se lève, rassemble ses affaires et sort du bureau, la tête un peu vague. Elle revient dans le monde réel. Hélène a toujours aimé écrire. Quand elle était jeune fille, elle tenait régulièrement un cahier secret qu’elle cachait soigneusement dans sa chambre et qu’heureusement personne n’avait jamais découvert. Avant de quitter la maison de ses parents pour son mariage, elle avait pourtant détruit ce cahier en le brûlant, de peur de ne pas trouver le moyen de le cacher dans sa nouvelle maison. Il contenait trop de ses petits et grands secrets de petite puis de jeune fille pour qu’elle prenne le risque que son mari ne le découvre. Hélène y racontait ses premiers émois, ses premiers flirts, et aussi comment elle était devenue femme dans les bras d’un de ses copains de lycée, quand elle était en seconde. En écrivant aujourd’hui ce que Karine lui a présenté comme une « punition », Hélène a retrouvé ce sentiment troublant qu’elle ressentait quand, plus jeune, elle mettait ainsi sur le papier, sans censure, ce qu’elle n’avait jamais raconté de vive voix, même à sa meilleure copine. Elle est aussi consciente que ses aveux sur papier l’ont mise sans le même état que quand elle confiait à son journal intime comment elle se donnait du plaisir seule, puis comment elle avait découvert le plaisir d’être possédée par un homme. Autant elle était réservée et avait du mal à faire des confidences sur elle-même dans la « vraie vie » autant elle prenait plaisir à détailler ses émois avec des mots crus par écrit. Et, curieusement, le fait que le texte qu’elle venait d’écrire avait pour vocation d’être lu par un tiers, à la différence de ses écrits de jeunesse, ne l’avait en rien amenée à se censurer.

Retard

Hélène rentre chez elle la tête un peu lourde, presque comme si elle avait un peu bu. Les mots qu’elle vient d’écrire lui reviennent par vague. Et les images aussi. Les mots crus, vulgaires parfois, directs en tout cas. Les images d’elle-même. De ses fesses rougies, de son sexe béant et moite, de son petit trou exhibé. Elle sait qu’elle est très en retard. Elle n’a même pas pensé que son mari s’en inquiéterait, même si elle l’a prévenu par un bref message. Quand elle rentre chez elle, elle s’étonne un instant d’y trouver son mari seul au salon. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle réalise que l’on est mardi. Mardi, le jour où les enfants sont chez les grands – parents. Mardi le jour aussi où, souvent, comme mardi dernier, son mari « fait les comptes » Mardi, comme le jour de sa dernière fessée, celle qu’elle vient de raconter dans le détail, et qui lui semble donc si proche. Pourtant, il y a déjà – seulement ? - huit jours que ses fesses n’ont pas connues la main maritale. Mais ils n’ont pas instauré un véritable rituel de ce jour, ni du rythme de ses passages sur les genoux de son homme. Il leur arrive de rester deux ou trois semaines sans qu’elle soit fessée, comme il arrive qu’elle le soit deux fois à seulement quelques jours d’intervalle. Pourtant, quand il l’accueille, son mari n’a pas l’air fâché. Tout juste s’inquiète-t-il de la raison de ce travail si long à l’école, et, gentiment, il l’invite à s’asseoir tandis qu’il lui apporte un verre de vin blanc en lui disant qu’il s’est chargé de préparer le dîner. Rien n’indique qu’il ait en tête de chercher une raison pour la punir. Il suffirait donc à Hélène d’expliquer qu’elle a du terminer un travail urgent pour que son retard soit accepté sans autre forme de procès. Et pourtant, inconsciemment presque provocante, elle s’esquive vers la salle de bain avant même d’avoir bu son verre, laissant ainsi son mari poireauter encore tandis qu’elle se douche. Puis elle passe une chemise de nuit et une robe de chambre et, enfin, elle le rejoint dans le salon. En prenant ainsi son temps, elle n’a même pas pensé qu’elle lui donnait une raison de plus pour sévir s’il en avait l’intention. Curieusement, il ne semble pas particulièrement impatienté, alors qu’il vient de l’attendre encore une bonne dizaine de minutes , retardant d’autant leur passage à table.
Pourtant, alors même qu’il ne lui demande rien, ni ne lui reproche rien, Hélène reste debout au beau milieu du salon, baisse la tête et murmure d’une petite voix :
« Je sais que je suis très en retard ... »
Son mari se contente de répondre, sans brutalité ni colère apparente un bref :
« En effet, et je meurs de faim ! »
Mais plutôt que de se dépêcher de prendre place à la table qu’il a déjà dressée, ou de justifier une nouvelle fois son retard, elle reste immobile, toujours la tête baissée, jouant nerveusement avec la ceinture de sa robe de chambre, dans l’attitude typique d’une petite fille qui a fait une bêtise. Et elle continue :
« Je suis désolée de t’avoir fait attendre ... je comprends que tu sois fâché »
Est-elle consciente qu’elle lui tend ainsi une perche qu’il serait étonnant qu’il ne saisisse pas ? Cherche-t-elle vraiment à se mettre dans la situation de la fautive, avec les conséquences qu’elle ne peut ignorer ? Elle ne saurait le dire elle-même. Elle n’a rien prémédité. Quand elle s’est déshabillée, elle n’a pas pu ne pas remarquer que sa petite culotte était moite. Et la douche, pourtant plutôt fraîche, qu’elle a prise n’a pas supprimé cette tension nerveuse, et ce sentiment d’une boule au creux de son ventre, pas plus que congestion des bouts de ses seins qui pointent sous la chemise de nuit. Qu’elle en prenne conscience ou non, qu’elle se l’avoue ou non, sa longue confession lui a mis les sens en feu. Pourtant, elle n’a pas profité de son passage sous la douche pour chercher à calmer cette excitation comme elle le fait souvent dans cette situation.
Cette fois, son attitude penaude n’échappe pas à son mari. Une lueur éclaire son regard, et il ne tarde pas à entrer dans le jeu qu’elle a elle-même enclenché :
« Pour ça, oui, tu m’a fait attendre ! Et … tu penses qu’il suffit de t’excuser ? »
« Ben … je ne sais pas ... »
« Moi je pense que tu sais très bien, au contraire ! »
Cette fois, Hélène ne réponds pas tout de suite, mais elle hoche la tête en signe d’acquiescement puis murmure :
« Oui »
« Eh bien, puisque nous sommes d’accord, nous n’allons pas retarder plus encore le dîner, n’est-ce pas ? »
Et il s’assoit sur le fauteuil du salon et se contente de désigner ses cuisses d’un geste de la main. Un geste sans ambiguïté pour Hélène. Elle ne peut l’ignorer maintenant, elle va être fessée. Et cette certitude, c’est presque un soulagement pour elle. Non qu’elle se sente coupable, si ce n’est que d’un retard après tout bénin. Mais elle sait que, même si son mari ne peut rien en savoir et et loin de le soupçonner, elle a transgressé un interdit. Leur pratique de la discipline conjugale fait partie de leur intimité. Jamais ils n’y ont fait la moindre allusion à qui que se soit, même pas auprès de leurs meilleurs amis. Hélène ne pense pas les choses rationnellement, mais elle a déjà admis en elle-même que jamais fessée ne fut aussi justifiée que celle qu’elle va prendre maintenant, même si celui qui va la lui donner n’en saura pas le vrai motif. Ainsi l’annonce de l’imminence de sa fessée n’est pour elle ni une surprise, ni une épreuve. Elle ne trésaille même pas. Elle n’a même pas besoin d’exprimer son accord, qui ne lui est du reste pas demandé. Le mouvement du doigt de Florent en direction de ses cuisses suffit pour qu’elle sache ce qui lui reste à faire.
Sans lever les yeux, elle s’avance et, une fois arrivé tout près de lui, elle dénoue la ceinture de sa robe de chambre et la retire avant de la déposer sur le canapé. Puis, sans même attendre qu’il lui ait répété son ordre, elle s’allonge au travers de ses genoux, les mains posées sur le sol. La main gauche de son homme se pose délicatement sur les fesses ainsi présentées qu’il caresse doucement, et il constate d’une voix goguenarde en sentant le derrière nu sous la fine chemise de nuit :
« Ah, c’est parfait, nous n’aurons pas à la baisser ! »
D’un geste attentif, il relève le bas de la chemise de nuit, et Hélène soulève le bassin pour faciliter la chose. Comme à chaque fois qu’il découvre ainsi les fesses de son épouse, Florent éprouve ce moment de pur bonheur qu’il connaît quand apparaît ce derrière rond à la peau veloutée. Même après tant d’années de vie commune, son émotion est toujours aussi forte, comme s’il le découvrait pour la première fois. Cette sphère presque parfaite, surmontée de deux fossettes au bas des reins, et séparée par une raie comme un coup de couteau dans une pomme le ravit une fois encore. Une sourire de bonheur naît sur ses lèvres, tandis qu’il sent son sexe se durcir. Il fait encore remonter un peu pus la chemise de nuit pour bien dégager les reins creusés, et il y pose la main gauche, tandis que la droite se lève, puis s’abat sur la fesse gauche, puis, immédiatement, sur la fesse droite. Est-ce parce qu’il est vraiment affamé et pressé de passer à table, ou bien à cause de l’attitude à la fois soumise et provocatrice de son épouse, qu’il adopte d’entrée de jeu ce rythme effréné ? Il la fesse d’emblée à la volée. Sans ménagement, sans progression, sans étapes. C’est une débordement de claques ininterrompue qui s’abat sur les fesses de sa femme. Une averse de grêle d’orage. Un roulement continu. La main frappe alternativement sans discontinuer les deux fesses qui prennent très vite une couleur cramoisie. Cette fois, Hélène ne cherche ni à retenir ses larmes, ni à refréner ses plaintes. Presque immédiatement, elle criaille d’une voix aiguë vite étranglée par les pleurs. Qui n’interrompent pourtant en rien le déluge de claques qui tannent le derrière devenu rouge brique. Bien qu’elle continue à crier sa douleur, qui n’est pas feinte, Hélène ne tente rien pour éviter les coups qui la fustigent. Elle ne tente pas une seule fois de protéger ses fesses de ses mains, et, loin de chercher à éviter les coups, elle se cambre, relevant ainsi son cul comme pour mieux l’offrir à la main de son mari.
Hélène ne subit pas, ce soir là, la fessée la plus sévère qu’il lui ait été donnée de recevoir. Mais sûrement une des plus précipitée. Pas une pause, pas une intermède, pas même un changement de rythme. C’est une fessée effrénée, endiablée, fougueuse. Une crépitement continu, qui semble lui déchirer la peau du cul.

Offrande

Et quand, enfin, les claques cessent de s’abattre, Hélène, le visage baigné de larmes, se laisse glisser aux pieds de son homme, la tête posée sur ses genoux, continuant à sangloter doucement. Florent lui caresse tendrement les cheveux et la nuque en murmurant :
« Voilà, c’est fini, ça va aller mieux. C’était nécessaire, n’est-ce pas ? »
C’est plus une constatation qui prouve combien ce mari connaît sa femme qu’une vraie question. Pourtant, Hélène acquiesce de la tête, et, levant enfin les yeux vers son homme, souffle :
« Oui ... »
Et plus bas, si doucement que Florent se demandera par la suite si elle l’a vraiment dit :
« Merci ... »
Elle laisse son regard encore embué de larmes fixé dans les yeux de son homme, et, sans qu’il ait pourtant rien fait ni dit pour l’y inciter, et alors même qu’il ne pense qu’à enfin passer à table, elle défait la ceinture du pantalon de Florent, puis poursuite en ouvrant sa braguette. Elle n’a qu’a écarter du doigt la ceinture du slip pour en faire jaillir la queue tendue, qu’elle enfourne immédiatement en bouche. Son homme se soulève, faisant ainsi entrer plus profondément son sexe dans la bouche de sa femme, et lui permettant de descendre le slip et la pantalon. Elle peut alors prendre les couilles dans ses mains en coquille. Florent facilite le mouvement en avançant son bassin vers cette bouche gourmande, et en rejetant la tête en arrière. Sa femme le suce avidement, faisant glisser sa langue autour de son dard, tout en lui massant les couilles à pleines mains. Et quand l’index d’Hélène se glisse jusqu’à son anus et s’y enfonce, il explose en elle. Le sperme tiède et épais emplit la bouche d’Hélène qui l’avale sans réticence, sans pourtant pouvoir empêcher qu’un filet blanchâtre déborde de ses lèvres. Et quand elle se love contre le torse de son mari elle lui murmure :
« Je t’aime tant ... »
Une nouvelle fois, Florent lui caresse la nuque, puis le dos. Ses mains effleurent les flancs, puis glissent sur le ventre et remontent vers les seins. Il les saisi à pleines mains, et frotte doucement les pointes dardées du gras de ses pouces. Hélène relève la tête et ronronne comme un chaton, en se cambrant en arrière pour mieux offrir ses seins à la caresse. Celle-ci se transforme pourtant en un pincement, d’abord léger puis de plus en plus fort, provoquant une sorte de gémissement à mi chemin entre le grognement de douleur et halètement de plaisir. Florent continue à serrer les pointes jusqu’à ce qu’Hélène lâche un vrai cri de douleur. Il abandonne alors la poitrine de sa femme, pour laisser ses mains redescendre ver sa taille, et se poser avec une infinie douceur sur les fesses encore brûlantes. Aussi léger qu’ait été ce frôlement, il suffit pour provoquer le raidissement du corps d’Hélène qui, une nouvelle fois, geint de douleur. Pourtant, Florent laisse le bout de ses doigts errer sur ce derrière à la peau brûlante et boursouflée. Il écarte doucement les fesses, et son index vient titiller le petit trou, tandis que son petit doigt se glisse dans la chatte gluante. Quand il va jusqu’à agacer le petit bouton tendu, Hélène exhale un long soupir de plaisir. Il susurre alors, la voix étranglée :
« Montres moi, mon amour »
Hélène ne se fait pas prier. Sans se relever, elle pivote sur ses genoux, et se penche jusqu’à ce que ses épaules et sa poitrine touchent le sol. Elle relève alors les fesses, exposant avec une totale impudeur son popotin écarlate. La raie du cul est maintenant largement entrouverte, et Florent peut découvrir le petit trou dans lequel son doigt vient de se fourrer.
« Putain, qu’il est beau comme cela ton cul, ma chérie ! »
Et, après avoir ainsi exprimé son admiration, il » tombe lui aussi à genoux, saisi Hélène par les hanches, et sans plus tergiverser, enfonce son pieu qui a retrouvé sa rigidité dans la chatte béante. En deux coups de reins, il s’enfonce en grognant :
« Tiens, prends ! Tu le sens bien ? »
Et sa femme de confirmer d’une voix devenue gutturale :
« Oui … vas-y….défonces moi ...donnes moi tout ... »
Florent se retire , mais, alors qu’Hélène proteste par un grognement de déception, il place sa queue plus haut, contre la rondelle, et annonce sans barguigner son intention :
« je vais t’enculer à fond »
Ils pratiquent rarement cette « porte de derrière », Hélène craignant – d’expérience vécue – la difficulté pour elle de recevoir dans son fondement la bite épaisse de son homme. Pourtant elle ne tente rien pour le dissuader. Bien au contraire, elle se cambre encore plus, remontant encore le derrière pour faciliter l’intrusion du sexe qui entre en elle inexorablement. Et c’est presque simultanément qu’ils jouissent l’un et l’autre dans un cri presque animal.

Réponse

Questions

Ce n’est que le vendredi qu’Hélène peut remettre « sa copie » à Karine. Celle-ci l’emmène sans commentaire, et durant tout le week-end, Hélène est sur des charbons ardents. Consciente d’avoir pris un risque fou en confiant ainsi cette facette d’elle-même – et de son mari – à une femme qui est finalement une quasi inconnue. Que va-t-elle faire de cette confession ? Et si elle la faisait chanter ? Elle a bien entre les mains de quoi détruire la respectabilité de l’institutrice, et cette idée terrifie celle-ci. Pensait-elle vraiment qu’Hélène obéirait à son injonction, ou n’était-ce qu’une sorte de plaisanterie ? Ne va-t-elle pas faire des gorges chaudes en lisant le texte de « la punition » ? En même temps, l’institutrice se rassure en se disant qu’après tout elle en sait autant sur a maman de ses élèves que celle-ci sur elle. Et puis, à l’évidence, l’émotion de Karine quand elles ont eu cette conversation dans le bureau de l’école n’était pas feinte. Elle ne faisait pas semblant. Elle s’était découverte, totalement, sans tabou. Sa sincérité avait touchée Hélène qui avait été amenée à lui révéler qu’elle était elle aussi une « épouse fessée » ce qu’elle n’avait jamais confié à personne, même pas à ses amies les plus proches. Le lien qui s’était ainsi crée entre elles était d’une nature tout à fait différente de celui qu’elle avait pu connaître auparavant. Aussi, paradoxalement, Hélène était elle à la fois angoissée et impatiente d’être au lundi, où elle croiserait probablement Karine à l’école.

Correction

Et en effet, la maman est bien à la porte de l’école lundi soir, attendant ses enfants. Mais elle n’adresse pas la parole à l’institutrice, et ne croise même pas son regard. Mais quand Hélène repasse par son bureau avant de quitter l’école, elle trouve une enveloppe, la même que celle dans laquelle elle avait glissé son « devoir » sur sa table. Jamais elle ne saura comment Karine a pu l’y déposer. Bien entendu, elle reconnaît tout de suite le papier kraft beige et elle ouvre l’enveloppe les mains tremblantes. Karine lui rendrait-elle sa copie ? Non. Il n’y a dans l’enveloppe qu’une petite feuille de papier blanc avec ses mots écrit à la main :



Une enseignante sait que tout devoi mérite correctionr.
Je vous attends chez moi mercredi après-midi à 15 heures
K.

« Correction», Hélène ne peut pas ne pas comprendre l’ambiguïté du mot. Faut-il l’entendre au sens pédagogique du terme, s’agit-il seulement de juger son travail de rédaction, ou bien fait-il clairement allusion à la « correction » au sens punitif du terme ? Est-ce seulement le devoir qui doit être « corrigé » ? En tout état de cause, dés qu’elle lit ces lignes, Hélène sait qu’elle répondra à ce qui est à la fois une invitation et une convocation. Elle comprend immédiatement que Karine reste dans la reproduction de ce qu’elles ont vécu ensemble. La maman a fait des confidences à l’institutrice, puis elle a exigé que celle-ci lui en fasse à son tour. Hélène se souvient bien de ses mots « tu as su entendre, il faut savoir dire » Et, en effet, elle avait « dit » Elle avait avoué avoir été punie par son mari, et elle avait consenti, sans réticence et alors que, finalement, rien ne l’y obligeait, à raconter cette punition par le menu. Si les deux femmes en étaient arrivé là, c’est bien parce que l’institutrice avait convoquée la maman. Aujourd’hui c’est la maman qui convoquait l’institutrice. Le jeu – mais était-ce seulement un jeu ? - se poursuivait.

Conversation

Le jour dit, à l’heure dite, Hélène sonne chez Karine. Comme son mari travaille le mercredi, et que les enfants restent chez leurs grands-parents, elle n’a même aps eu a inventer une excuse, elle est libre de son temps le mercredi après-midi. Le matin, elle s’est assurée de faire le travail nécessaire pour préparer ses cours de la fin de semaine, en souriant toute seule quand elle s’était mise à « corriger » les cahiers des élèves. Puis elle est rentrée chez elle, a grignoté rapidement un fruit pour tout déjeuner, et s’est habillée pour son rendez-vous. Pantalon gris, pull assorti. Quand elle attends que Karine réponde à son coup de sonnette, elle sent son cœur battre la chamade. Elle se retrouve comme quand, plus jeune, elle attendait à la porte du surveillant général. Mais quand Karine lui ouvre la porte, elle ne joue pas le moins du monde le « rôle » de la maîtresse sévère. Tout au contraire, elle accueille Hélène avec un sourire franc, et l’invite à entrer au salon comme elle le ferait avec une vieille copine. Ensemble, elles boivent le thé, en bavardant de choses et d’autres, du temps, des petites histoires de l’école, du projet de fête de fin d’année, sans la moindre allusion à la vraie raison de la présence de l’institutrice en ces lieux. Jusqu’à ce que, incidemment, alors qu’elle parlait de ses études en école de commerce, Karine demande à Hélène :
« Avant l’école Normale, tu avais passé quel bac, toi ? »
A quoi elle réponds spontanément :
« Un bac littéraire, j’ai toujours été nulle en maths ! »
« Je m’en doutais ! »
« Que j’étais nulle en maths ? Tu as remarqué des erreurs dans mes corrections de devoir de maths des enfants ? »
« Mais non ! Tu sais, je fais confiance, et je ne vérifie pas, et je suis sûre que quoi que tu en dises tu est aussi compétente pour cette matière. Mais j’ai pu constater que tu as vraiment un don pour l’écriture ... »
Cette fois, Hélène ne peut pas ne pas comprendre l’allusion. Pourtant elle esquive :
« Je te remercie, mais tu sais, dans mon métier, on est plus lectrice qu’écrivain »
Avec un sourire en coin, Karine se contente de répondre :
« L’un n’empêche pas l’autre, la preuve ! »
Hélène, troublée, ne réponds rien, et c’est Karine qui reprends, mais d’une vois hésitante qui trahit aussi une sorte de trouble :
« C’est .. je veux dire...c’était la première fois que … enfin, avant tu n’a jamais écrit de nouvelles ? »
« Ho … si, avant, quand j’étais au lycée, j’ai participé à un concours de nouvelles, j’ai même une fois été primée, mais je n’ai quand même pas été publiée autrement que dans le journal du lycée, ce n’est pas le prix Goncourt ! »
« C’était quoi le sujet de ta nouvelle ? »
« Une histoire sentimentale, bien sûr, j’avais dix-sept ans ! »
« On peut être sentimentale à tout âge tu sais ! Je sais que c’est un peu ridicule, mais il m’arrive encore de lire des bluettes du style « Arlequin » tu sais. Mais je le fais en cachette, pour ne pas faire rigoler mon homme. »
« Il n’y a rien de ridicule là dedans. Chacun trouve son plaisir de lecture où il veut ! »
« Toi tu aimes quoi dans ce domaine ? »
« Ho … un peu tout … les classiques, bien sûr, c’est un peu professionnel, mais aussi les livres à la mode, les prix littéraire, les « best sealers » comme on dit »

50 ...

« Ha bon … et … tu as lu le fameux « 50 nuances de gris ? »
« Ha non, ça je ne l’ai pas lu … on en a fait tellement de pub de ce fameux « mom porn » que ça ne m’a pas donné envie. Tu l’as lu, toi ? »
Karine rougit imperceptiblement, hésite un instant, puis avoue :
« Ben oui. Tu sais, ça doit être une tendance de nos jours, mais cette collection un peu « cucu la praline » qu’était « Arlequin » fait de plus en plus dans ...disons dans le cru. »
« Et … tu as aimé ? »
« Franchement … oui et non. J’ai l’impression que l’auteur tartine trente pages de baratin sans intérêt pour placer çà et là une ou deux pages plus … enfin ...tu voix ce que je eux dire ... »
La gêne de Karine fait sourire Hélène, et elle la taquine :
« Ben non ...je ne vois pas ... »
« Quelques scènes plus coquine, si tu veux ! »
« Et c’est celles-là qui te plaisent le plus ? »
« … eh ...ben oui, voilà, c’est dit ! »
Le ton de la conversation a changé, de nouveau, les deux femmes en sont venues à des aveux plus intimes, et Hélène poursuit, les yeux pétillants :
« Comme on dit, « y’a pas de mal à se faire du bien ! » hein ? »
« Comme tu dis ! »
Hélène se lance alors à l’eau :
« 50 nuances … ça concerne un peu … ce que nous connaissons ...non ? »
« Oui ..enfin … pas tout à fait … le héros est quand même assez différent de nos maris ...en tout cas du mien ... faut pas rêver ! »
Elles rient toutes les deux de bon cœur, et Karine poursuit :
« Mais il a aussi … des pratiques plus ...enfin qui vont bien au-delà de notre petit pan-pan cucu comme du dis ! »
Comme Hélène ne réponds pas, Karine ajoute :
« Et qui sont d’une autre nature, qui ne me tentent pas du tout ... »
Et elle reprends :
«Tu vois, je me suis bien sûr plus retrouvée dans ton texte … et … ça m’a fait ...comment dire ...plus d’effet. »
« Comment ça ? »
« Ben … ne fais pas l’innocente ...tu comprends bien ... »
Inflexible, Hélène reste muette, les sourcils levés comme si, vraiment, elle ne comprenait pas. Alors Karine cède et lance, comme un défi :
« J’ai été plus troublée en lisant ton texte ... »
« Troublée ? »
« Bon, d’accord, excitée ! Ca va comme ça ? Tu veux des détails ? »
« Pourquoi pas ? Au point où nous en sommes ... »
« OK, tu ne m’épargneras rien ...eh bien oui, après t’avoir lu, ou plutôt ...en te lisant ...je me suis ... »
Hélène reste de glace, les yeux fixés sur ceux de sa copine qui bafouille puis lâche tout de go :
« Je me suis caressée, voilà ! Je me suis donné du plaisir. Je me suis branlée ! Ça te va comme ça ? »
Cette fois Hélène cesse son jeu pervers. Elle se lève, rejoint Karine sur son canapé et l’enlace en murmurant :
« Ça … ça me touche beaucoup, tu sais ? D’autant que, de mon côté … en l’écrivant ... »
« Tu ...tu as fais ça aussi ? »
« Non … j’ai écris à l’école, tu sais ...mais en rentrant ...j’étais … j’étais chaude comme la braise ...et mon mari était là ... »
Karine ironise :
« Et il a joué les pompiers ? »
Le mot fait rire Hélène qui rétorque :
« Ha non ! Le pompier … c’était moi ! »
Et, alors qu’elles rient toutes les deux sans retenue elle ajoute :
« Mais avant ... »
« Avant ? »
« Ben avant … je suis passé sur les genoux de mon seigneur et maître, voilà, comme ça tu sais tout ! »
Karine a cessé de rire. Elle enlace à son tour sa copine et lui murmure :
« C’est merveilleux ... »
« Merveilleux que je me sois fait démolir le popotin ? Merci ! »
« Oui … parce que moi aussi ... »
« Toi aussi quoi ? »
« Mais tu le fais exprès ? Moi aussi, ma séance solitaire n’a pas suffit à me calmer, et le soir j’ai été insupportable ...avec les conséquences que tu devines ! »
« Ton mec t’en a collé une le soir même ? »
« Eh oui ...mais je dois dire que je l’avais bien cherché ! J’en ai pris une, et gratinée je peux te dire ! »
« Ho … je devrais te dire que je suis désolée ...mais ce serait mentir ! »
Une nouvelle fois les deux copines rient franchement puis Hélène demande quand même, un peu inquiète :
« Elle a été … vraiment sévère ? »
Karine opine du chef mais en même temps la rassure :
« Pour ça oui, elle a été carabinée … même si j’ai connu pire ...mais honnêtement pas souvent ... »
Et comme Hélène semble vraiment désolée elle ajoute :
« Mais ne te met pas martel en tête, ma chérie, ce n’est quand même pas ta faute ...après tout ce n’est pas toi qui t’est montrée insupportable, et ce n’est pas toi non plus qui maniait l’instrument ! »
« L’instrument ? »
« Ben le martinet quoi ... »
Le mot fait frémir Hélène.

L’instrument

« Ha ...oui...il a utilisé ... »
Karine opine avec un sourire un peu contraint.
« Tu sais, dans ces cas là, mon homme préserve ses mains ...il a les paumes fragiles le pauvre chéri ...alors ... »
Hélène revoit l’image du haut des cuisses que Karine lui avait montré comme preuve qu’elle seule était la victime de cet « instrument » et elle demande, la voix un peu étranglée :
« Et … une fois encore … ça ...ça a laissé … ? »
Elle n’a pas besoin de finir sa phrase, Karine a parfaitement compris. Sans répondre, elle se lève et, sans hésiter, elle tourne le dos à son amie et, d’un geste, elle lève sa jupe, découvrant un derrière zébré de marques violettes. Hélène reste bouche bée. ai Elle s’exclame :
« Ho ! Mais … tu n’as pas ... »
Karine hausse les épaules et réponds, sans se retourner, et sans dissimuler ce qu’elle vient me révéler :
« Tu verras que quand il est dans cet état ...il est préférable d’éviter tout ce qui peut frotter ... »
Hélène ne relève pas le fait que Karine vient de laisser entendre qu’elle aussi connaîtra un jour les ravages des lanières sur les fesses. Elle ne peut détourner les yeux de ce derrière ainsi exposé. Elle sent une sorte de creux à l’estomac devant la beauté de ce postérieur majestueux, plus volumineux que le sien, épanoui. Des fesses amples, épanouies, qui tombent en goutte d’huile sur les cuisses puissantes. Séparées par ne raie large, ouverte comme une vallée. Les traces violacées le marquent depuis la taille jusqu’au milieu des cuisses. De longues lignes boursouflées qui parfois s’entrecroisent. Émue, elle murmure, comme pour elle-même :
« Putain qu’il est beau ! »
Mi étonnée, mi ironique, Karine laisse retomber sa jupe, se retourne et rétorque :
« Merci, ma chérie. Mais tu sais … il serait aussi beau sans les décorations ... »
Sans peut-être percevoir l’humour de la réponse, Hélène marmonne à voix basse :
« Peut-être …  »

Découverte

Elle ne termine pas sa phrase et, prenant une nouvelle fois son amie dans ses bras elle susurre à son oreille :
« Tu … tu veux bien ...me montrer ... »
Sans comprendre, Karine s’étonne :
« C’est ce que je viens de faire, non ? »
Alors Hélène précise, encore plus bas :
« Non ..je veux dire ...le ...le martinet »
Karine recule d’un pas, la regarde droit dans les yeux et questionne :
« Tu es sûre de vouloir ... »
Hélène ne réponds que d’un hochement de tête. Karine hausse les épaules et dit :
« Ok ! Eh bien … viens ! »
Et elle se dirige vers l’entrée de la maison. Sans un mot de plus elle s’engage dans l’escalier, où Hélène lui emboîte le pas. Hélène la rejont sur le palier. Elle a le temps d’apercevoir, par les portes ouvertes, les chambres des enfants, encombrées comme celles des siens de jouets, avant que Karine ouvre la troisième porte en soufflant :
« Ici c’est le domaine réservé ... »
Et elle fait entrer Hélène dans la chambre parentale. Elle découvre une chambre meublée avec goût, d’un grand lit recouvert d’une couette colorée, d’une armoire dont les portes sont en miroirs dans lesquels se reflète le lit, et d’une coiffeuse de style romantique surmontée elle aussi d’un miroir, avec une chaise à l’assise rose devant. Au dessus du lit, sur le mur, sont accrochées des photos de famille en noir et blanc. Consciente de ce que cherche Hélène des yeux, Karine lui désigne d’un mouvement de menton la porte par laquelle elles sont rentrées. Quand Hélène se retourne, elle « le » voit en effet accroché derrière la porte restée entrouverte. Un martinet comme ceux qu’elle a déjà vu et furtivement regardé dans les rayons animalerie des super-marchés. Un manche de bois jaunâtre, dont l’extrémité est légèrement renflée, avec un petit cordon pendu à un clou. Et surtout un ensemble de lanières de couleur fauve. Hélène reste interdite, pas vraiment étonnée puisqu’elle savait que cet instrument était présent dans la chambre de son hôtesse, mais comme fascinée quand même par cette vision. En même temps elle comprend que ce fameux martinet s’il n’est en effet pas dissimulé, n’est pas non plus vraiment exhibé. En effet, il faut vraiment que la porte soit refermée pour qu’on le remarque, il serait donc tout à fait possible que quelqu’un entre dans la chambre et en sorte sans le voir. Avec un petit sourire, Karine lui demande :
« Tu veux le voir … de plus près ? »
« Je … je peux … ? »
« Bien sûr … au point où nous en sommes … ce n’est plus un secret n’est-ce pas ? »
Et, sans plus de cérémonie, Karine décroche l’instrument, et, le tenant comme elle a indiqué à Hélène qu’elle le fait quand elle doit l’amener à son mari, sur les deux mains ouvertes, elle le présente à son amie en ajoutant, mutine :
« Tu peux même le toucher tu sais … il ne te mordra pas ! »
Hélène sourit furtivement, et avance la main vers les lanières qu’elle palpe du bout des doigts. Elle s’aperçoit que l’une des face des fines bandes de cuir est lisse et brillante, alors que l’autre est rugueuse et mate. Elle fait glisser doucement les lanières entre des doigts, ce qui lui provoque la chair de poule. Karine la regarde en souriant, et, doucement, elle fait voleter la chevelure de cuir devant les yeux de sa copine. Sans cesser le lent balancement, elle regarde Hélène dans les yeux et dit très bas :
« Mais voir ne suffit pas pour découvrir, tu sais ... »
Hélène ne réponds pas, tandis que son regard reste comme hypnotisé par cette grappe de bandelettes de cuir qui oscille. Sans baisser les yeux, et toujours en balançant l’instrument de droite à gauche, Karine s’approche de son amie et avance la main gauche vers sa ceinture. Sans un mot, elle ouvre le bouton de celle-ci. Hélène ne réagit pas. Elle ne pipe mot. Elle ne se recule pas et ne fait rien pour empêcher Karine, qui dépose le martinet sur le lit et continue à ouvrir le pantalon, puis le fait doucement descendre sur les cuisses. Hélène ne frémit même pas quand son amie fait ainsi apparaître sa culotte. Elle reste le regard dans le vague, les mains ramenées sur sa poitrine. Quand Karine, toujours sans un mot, lui pose les mains sur les épaules et la fait tourner sur elle-même, elle suit docilement le mouvement, et se retrouve face au lit, dont Karine la fait s’approcher en la poussant doucement et en murmurant, d’une voix presque inaudible :

Penches-toi ...

« Penches-toi sur le lit ... »
Comme une automate, Hélène le fait. Elle se plie en deux, et pose les coudes et les avant-bras sur la couette moelleuse. Le temps semble s’être arrêté pour elle. Le silence est absolu. Elle ferme les yeux, émue, certes, mais étonnamment calme. Quand elle sent les mains de son amie se poser sur ses hanches, et ses doigts se glisser sous l’élastique de sa culotte, elle a une réaction instinctive. Ses bras ne quitte pas le lit, mais elle relève la tête d’un mouvement brusque, et Karine s’aperçoit que tout son corps s’est raidi. Elle poursuit cependant son mouvement, élargissant un peu plus l’élastique du slip en murmurant :
« Tss...chut …. tu sais bien que c’est nécessaire ... »
Hélène prend une grande aspiration, puis laisse sa tête retomber au creux de ses bras croisés, tandis qu’elle fléchit légèrement les jambes, de manière à ce que ses genoux soient contre le lit. Karine manifeste son approbation en susurrant :
« Voilà … c’est bien … tout va bien ... »
Et elle fait glisser la culotte très lentement sur les fesses de son amie. Elle découvre ainsi un derrière rond et ferme, presque parfaitement sphérique. Quand le petit slip vert pâle s’arrête au milieux des cuisses musclées d’Hélène, celle-ci, d’un mouvement naturel et machinal, écarte un peu les jambes pour l’empêcher de glisser plus bas. Ce faisant, elle fait s’entrouvrir la raie fessière, et découvre ainsi aux yeux de Karine un abricot rosé. Comme le chemisier recouvre partiellement le haut des fesses,Karine le remonte très haut, presque jusqu’aux épaules d’Hélène, dénudant ainsi aussi son dos, seulement barré par l’attache du soutien-gorge.
Par la suite, Hélène se souviendra qu’elle a alors serré les dents et le poings comme pour se préparer à ce qu’elle sait alors devoir venir. Mais les lanières de cuir ne s’abattent pas sur son séant. Elles se posent avec une infinie douceur sur sur le haut de son dos. Et Karine les fait lentement descendre le long de la colonne vertébrale. C’est une lente reptation, une caresse, un effleurement. Inconsciemment, Hélène creuse les reins, comme pour mieux accueillir ce frôlement. La chevelure de cuir poursuit son mouvement, coule sur les fesses où elle s’attarde, puis s’infiltre entre elles. Les lanières viennent ainsi effleurer son intimité, provoquant une vague de plaisir qui se manifeste par un tressaillement de la peau du creux des reins. Karine remarque que le fin duvet blond, presque imperceptible, qui couvre le bas du dos de son amie se redresse comme des brins d’herbe sous une pluie de printemps. Déterminées, les lanières prennent alors le chemin inverse. Elles remonte des cuisses vers le derrière, venant ainsi se frotter encore plus directement sur la foufoune d’Hélène qui halète doucement. Puis elles poursuivent leur chemin, vagabondant des reins aux flancs, revenant vers la croupe offerte, descendant sur les cuisses, puis remontant vers la vallée qui séparer les fesses, s’introduisant jusqu’à effleurer le petit trou avant de rejoindre la nuque en coulissant le long du dos.
Vlan ! Brusquement, sans que rien n’ait pu le lui faire anticiper, les lanières du martinet sont venues cingler la peau des fesses d’Hélène. En un clin d’ œil son cul fourmille, comme si une colonie de fourmis venaient d’y danser. Elle sursauté, s’est cabrée comme un cheval, mais n’a pas crié. A vrai dire, elle n’a pas vraiment ressentie une vrai douleur. Sa réaction est plus causée par surprise que par la douleur. Ou plutôt par la brutalité de la rupture entre les caresses sensuelles et le picotement. Karine a pourtant seulement un peu accentué son mouvement de poignet. Hélène a gardé sa position, sans bouger, sans rien faire pour se soustraire au prochain coup. Elle l’attend, comme si le premier n’était qu’une entrée en matière. Elle l’anticipe. Mais rien ne vient. Elle en est presque frustrée, presque déçue. Et elle est encore penchée sur le lit, la tête dans les mains quand elle entend la voix de Karine :
« Tu voudras bien raccrocher l’instrument avant de sortir … mon mari n’aime pas trop que l’on touche à ses affaires ... »
Quand Hélène se relève, son amie a déjà quitté la pièce. Maladroitement, Hélène remonte sa culotte et rajuste ses vêtement, après avoir passé les paumes ouvertes de ses mains sur son cul, presque étonné de le trouver aussi lisse et aussi frais qu’auparavant. Les mains un peu fébriles, elle remet le martinet à son clou, puis elle sort de la pièce, sans se retourner, mais e fermant soigneusement la porte. Karine est dans le salon, et, comme si rien ne s’était passé, elle lui demande :
« Tu veux une autre tasse de thé ? »
Et, sur sa réponse affirmative, les deux femmes boivent leur thé, sans un mot à propos des moments passés dans la chambre.

Tentée ?

Une fois rentré chez elle, Hélène constatera que son derrière ne porte aucune trace. Elle vient pourtant de montrer son cul, nu, à une femme qu’elle ne connaît qu’à peine. Elle n’a ressenti ni douleur, ni plaisir. Ni fierté, ni honte. Elle reprends sa vie ordinaire, comme si cette parenthèse presque inimaginable n’avait jamais existé. A vrai dire, elle y repense à peine. Elle ne cherche en rien à l’oublier, encore moins à le nier. Elle n’a aucun effort à faire pour ne pas en parler à son mari. Mais elle n’envisage en aucune manière la suite. Bien sûr, elle ne dit pas un mot de ce qui s’est passé à son mari, même quand, et cela arrive aussi régulièrement qu’auparavant, elle passe par la case « fessée conjugale .» Quand elle revoit en pensée cette scène, elle se demande si, au fond d’elle-même, elle envie Karine. Elle comprend bien que recevoir le martinet comme celle-ci le reçoit ne doit rien avoir de commun avec son expérience. Elle à qui il arrive de piailler pour une fessée à main nue, et qui se retrouve en larmes presque à chaque fessée, serait-elle capable de supporter les morsures d’un martinet ? L’idée d’avoir les fesses labourées et marquées comme celles de son amie la terrifie. Mais en même temps, elle a bien senti, chez Karine, une forme de fierté, et aussi de sérénité. Pourtant, bien qu’elles se croisent assez régulièrement à l’école, les deux femmes, comme d’un commun accord implicite, n’ont fait aucune allusion ni à cet après-midi de découverte, ni même à leurs échanges de confidences. Comme si, l’une et l’autre, estimaient être quittes.


Chapitre 3 :
Poursuites

Les amis

Pour Hélène, l’institutrice, comme pour Karine, la maman d’élève, l’échange de confidences, puis ses conséquences, auraient pu en rester là après que la seconde ait fait découvrir à la première ce fameux martinet dont la présence dans sa chambre conjugale, avait été à l’origine de leur aventure commune. Sans qu’elles en aient ainsi décidé, les deux femmes avaient ainsi repris leurs relations d’une institutrice avec une maman d’élève, comme si rien ne s’était passé entre elles. Elles avaient même renoncé au tutoiement, et en étaient revenues au « madame Georges, madame Lefranc » Et, bien entendu, l’une comme l’autre étaient persuadées que leurs maris réciproques ne savaient rien de ce qu’elles avaient vécues ensemble. Lesquels maris, du reste, n’avaient rien changés à leurs habitudes, et Hélène comme Karine continuaient donc à passer régulièrement sur les genoux de leurs maris et à avoir leurs postérieurs mis à mal par les mains, pour l’une, et parfois par le martinet ou la ceinture, pour l’autre.
Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’Hélène découvrit avec stupeur mais aussi une certaine angoisse que Fabien, son mari, connaissait Alain, celui de Karine. Comme le premier avait, un soir, du laisser sa voiture au garage à la ville où tout deux travaillaient, à quelques kilomètres du village où ils habitaient, il avait expliqué à Hélène qu’un ami qu’il rencontrait quelque fois le vendredi soir lors de partie de bowling entre membres des entreprises de leur quartier d’affaire, lui avait gentiment proposé de le ramener et, le lendemain, de venir le prendre à son domicile. Ce matin là, Hélène alla donc ouvrir la porte à ce collègue complaisant, et, courtoisement, l’invita à partager un café. C’est alors que celui-ci lui dit :
« Mais nous nous sommes déjà croisés, madame, je suis venu une fois ou deux chercher mes enfants à l’école, le samedi »
« Ha … oui .. en effet ..vos enfants sont à l’école Frédéric Mistral, ? »
« Oui, je suis le papa de Jeanne et d’Eric Lefranc, mais c’est plus souvent ma femme qui se charge des conduite. »
Hélène était restée quelques secondes interdite. Ainsi elle avait devant elle, dans sa cuisine, le mari de Karine. Celui qui, comme celle-ci lui avait révélé dans les conditions que l’on sait, lui cinglait régulièrement les fesses avec cet instrument qu’elle avait découvert dans l’intimité de la chambre de sa copine. Elle s’était sentie bêtement rougir, comme si cet homme chaleureux et cordial pouvait deviner qu’elle aussi, avait régulièrement les fesses mises au vif par la main de son mari. Elle se reprit pourtant et parvint à répondre, en essayant de cacher son trouble :
« Oui .. bien sûr, je vois plus souvent Karine ...enfin, je veux dire madame Lefranc ... »
L’arrivée de Florent aurait pu mettre fin à ce dialogue qui mettait tellement mal à l’aise son épouse, mais, bien au contraire, il se réjouit :
« Ha, bien sûr ma chérie, tu connais l’épouse d’Alain, je n’y avait pas pensé ! »
Et, mettant les pieds dans le plat sans s’en rendre compte, et aggravant ainsi la malaise de son épouse, il insista :
« Mais moi, je n’ai pas ce plaisir ! Tu ne la cache pas quand même ? « 
En ajoutant aussitôt, devant les dénégations souriantes de son ami :
« Alors, c’est dit, samedi prochain vous venez prendre l’apéro avec nous !

Invitations

L’initiative de son mari bouleversait bien sûr Hélène. L’idée de se retrouver avec Karine, après ce qu’elles avaient échangé, en présence de leurs maris respectif lui apparaissait comme une épruve insurmontable. En même temps, elle ne voyait aucune raison valable à opposer à la proposition de son mari. Après avoir retournée la question dans sa tête toute la journée, elle considéra que, si elle exprimait des réserves à cette invitation somme toute naturelle, il lui faudrait trouver des excuses qui apparaîtrait obligatoirement bidon. Malgré son angoisse, elle choisit donc de ne rien dire, et, le samedi suivant, Karine et son mari sonnaient à la porte de chez elle, avec le traditionnel bouquet de fleurs pour l’hôtesse. Mais la soirée se passa sans la moindre anicroche. Karine ne semblait, de son côté, nullement gênée de la situation, et les deux femmes évoquèrent la prochaine fête de l’école de manière tout à fait naturelle, tandis que leurs maris plaisantaient à propos de leurs rituelles parties de bowling. Alain se montra du reste un homme tout à fait charmant, plein d’humour et de bonne humeur. Et qui fut le premier à proposer une autre soirée, pour dîner cette fois, mais chez eux, ce que Karine approuva chaudement. Et cette seconde soirée se passa aussi bien que la première, tant et si bien que l’habitude se prit, naturellement, de rencontres régulières entre les deux couples, sans que jamais l’épisode des échanges de confidences, et leurs suites, ne vinrent perturber l’ambiance familiale. Même quand, comme ce fut le cas plusieurs fois, ils profitèrent de soirs où les deux couples pouvaient faire garder les enfants par les grands-parents pour finir la soirée dans un bar à vin.
Par la suite, en y repensant, Hélène prit pourtant conscience qu’au fil de ces soirées quelque chose s’était modifié dans l’attitude d’Alain. Elle sera cependant incapable, même avec le recul, de définir précisément ce changement. Peut-être des remarques un peu ambiguës de sa part quand Karine racontait une dépense qu’elle avait faite récemment, ou des mots à double sens, mais assez évasives pour que personne ne les relève. Jusqu’au soir où « tout bascula »

Cadeau

Cette soirée chez Alain et Karine avait pourtant commencée comme toutes les autres. Une coupe de champagne, des toasts, une conversation à bâtons rompus. Jusqu’au moment où, d’un ton tout à fait naturel, Alain s’écria :
« Ah, mais j’allais oublier … j’ai un cadeau pour vous ... »
Surpris, Fabien demanda :
« Pour nous ? Mais pourquoi ? Ce n’est pas mon anniversaire ! »
« Ho, Fabien, j’ai dit pour vous, pas pour toi tout seul ! »
Et sans plus s’expliquer, il quitta la pièce, et y revint quelques instants plus tard. Pendant sa courte absence, les autres convives n’échangèrent pas un mot, Karine faisant comprendre par un geste des bras et les sourcils levés qu’elle n’était pas au courant de l’initiative de son mari. Celui-ci revint en portant non pas un mais deux paquets oblongs. En regardant sa femme, avec un drôle de sourire, il indiqua :
« Il y en a un aussi pour toi, ma chérie, une surprise. »
Sans qu’elle soit en capacité de s’expliquer pourquoi, Hélène, à qui Alain avait tendu le premier paquet, senti comme un creux à l’estomac avant de l’ouvrir. Elle resta un long moment sans bouger avant que son mari ne l’encourage :
« Ben … ouvres, tu nous fait languir ... »
Ne pouvant s’y soustraire plus longtemps, Hélène déchira le papier ...et son cœur lui sembla subitement avoir cessé de battre. Dans le paquet, délicatement enveloppé dans un papier de soie, trônait un martinet strictement semblable à celui qu’elle avait découvert dans la chambre de Karine. Le silence était devenu subitement complet. Hélène restait les yeux rivés sur ce qu’elle venait de déballer. Les oreilles bourdonnantes, le cœur battant maintenant tellement fort qu’elle avait l’impression qu’on l’entendait dans la pièce. Son mari restait aussi silencieux qu’elle, et elle n’osait pas lever les yeux vers lui. C’est finalement Karine qu’elle regarda, d’un regard à la fois interrogatif et angoissé. L’avait-elle trahie ? Était - elle complice, mais avec qui ? Avec Alain, bien sûr, puisque le « cadeau » qu’il venait de lui faire prouvait bien qu’il savait. Mais le sien de mari, était-il aussi impliqué ?
Karine ne baissa pas les yeux, elle ne souriait pas, elle ne se moquait pas de son amie. Elle dit seulement, d’une voix un peu blanche :
« Je ne savais pas, tu sais ….je ….je n’ai pas pu ...je suis désolée »
Avant qu’Hélène ait pu répondre, et même comprendre ce que voulait dire son amie par ce « je n’ai pas pu » Alain intervint :
« Mais tu n’as pas à être désolée, ma chérie. Je suis sûr que nos amis comprennent très bien qu’il y a des circonstances où une épouse ne peut rien cacher à son mari ... »
Maintenant, il n’y avait plus de doutes. Les propos d’Alain le confirmait, Karine avait bien raconté à son mari. Hélène s’était un peu tassée sur elle-même, le visage dans ses mains. Elle se sentait trahie, humiliée. Et son mari ne venait toujours pas à son secours. Alors, une fois encore, c’est Alain qui reprit la parole, d’un ton soudain devenu plus léger :
« Ho, ne vous mettez pas martel en tête, ma chère Hélène. Après tout, si j’ose l’expression, « il n’y a pas de quoi en fouetter un chat »
Malgré son abattement, l’humour de l’expression d’Alain fit presque naître un sourire sur le visage, toujours caché par ses mains, d’Hélène, tandis qu’Alain poursuivait :
« Et puis quoi ? Après tout, n’est-ce pas vous, ma chère Hélène, qui considériez, me semble-t-il, que le « pan pan cucu » conjugal était somme toute assez bénin ? »
Hélène tressailli, elle se souvenait soudain avoir, effectivement, employé ces mots lors de sa première entrevue avec Karine. Elle haussa imperceptiblement les épaules, toujours sans oser regarder directement son interlocuteur qui reprit, implacable :
« Et qui affirmiez haut et clair ne pas avoir honte d’être parfois déculottée ? »
Cette fois, les mots d’Alain lui allèrent droit au cœur. Elle eut un sursaut, et, relevant la tête elle répliqua, presque durement :
« Mais je n’ai pas honte, monsieur ! »
Bon joueur, Alain la félicita :
« Et vous avez bien raison, madame ! Il n’y a, dans ces affaires, aucune raison de honte, ni pour celle qui la reçoit, ni pour celui qui la donne, si c’est, et je sais que c’est le cas pour vous, mes amis, comme pour nous, dans le respect et l’amour mutuel . Ne pensez vous pas, Hélène ?»
Celle-ci ne baissa pas les yeux. L’étau qui, depuis la découverte du contenu du paquet, lui oppressait la poitrine, commençait à se desserrer. Elle articula, d’une voix plus posée maintenant :
« En effet, monsieur »
Il lui adressa un sourire franc et, ce tournant vers Fabien il continua :
« Et puis, mon vieux, il fallait bien que l’équilibre soit rétabli. Excuses-moi, je n’ai pas su comment aborder la question avec toi, mais, vois-tu, nos femmes savaient, je savais, il me semblait insupportable que toi seul ... »
Fabien était resté jusque là à la fois muet et comme pétrifié. Son regard n’exprimait ni la colère ni la gêne, mais une sorte d’étonnement ébahi. Alors, son ami insista :
« Ben oui mon cher … nous avons, vous et nous, toi et moi, Karine et Hélène, les mêmes habitudes conjugales. Et il me semble que les uns et les autres, nous nous en portons bien. Alors, pourquoi faire comme si cela était un secret d’état ? »
Avant de répondre, Fabien, enfin, regarda son épouse d’un air interrogatif qui fit, une nouvelle fois, apparaître l’ébauche d’un sourire sur le visage de celle-ci. Elle lui adressa juste une sorte de signe d’acquiescement muet, comme pour lui signifier que, finalement, tout allait bien, se contentant de murmurer :
« Je t’expliquerais, mon chéri ... »
Et Alain ponctua cette phrase d’un éclat de rire en disant :
« Et si cette explication amène à une bonne fessée des familles, ce ne sera ni la première ni la dernière, voilà tout !  Et la terre continuera de tourner»
Puis, sur le même ton léger il ajouta :
« Et surtout cette perspective ne doit pas nous empêcher de profiter de l’instant. »
Il remplit les verres, leva le sien, et proposa :
« Buvons à notre amitié, et à nos traditions, mes amis »
Hélène avait gardé le martinet sur ses genoux pendant toute cette conversation. Au moment où elle saisissait son verre, Alain l’apostropha gaiement :
« Vous pouvez le poser, vous savez, Hélène. Il ne faudrait pas que vous cassiez votre verre … vous connaissez la chanson : « vaisselle cassée ... »
Une nouvelle fois, son humour contribua à faciliter le retour de tous dans l’ambiance d’une soirée presque ordinaire entre amis. Hélène déposa le martinet sur le canapé tandis qu’Alain insistait en riant :
« N’ayez pas peur, on vous le rendra … nous avons ce qu’il faut à la maison, mais je pense que vous le savez ... »

Explications

Hélène ne jugea pas nécessaire de répondre, mais acquiesça d’un sourire complice. Et, après que les convives eurent trinqué, Alain se tourna une nouvelle fois vers Fabien en expliquant :
« Nous ne sommes pas prosélytes, tu sais.Nous n’avons jamais cherché à convaincre qui que se soit de partager nos habitudes. Et, s’il m’a semblé que ce modeste cadeau pouvait correspondre à vos besoins, nous ne serions pas vexés si vous renonciez à l’utiliser. Après tout, ça peut être seulement un élément de décoration, ou être présenté comme une plaisanterie d’un goût douteux »
Mais Karine énonça d’une voix ferme et claire :
« Ca, ce ne serait pas bien. Je suis sûre qu’Hélène le mérite. Je veux dire qu’elle y a droit »
Et comme le regard de Fabien exprimait une nouvelle fois un étonnement muet, ce fut Alain qui explicita les propos de son épouse :
« Comprenez-nous bien, mes amis. Par « le mérite »Karine veut dire qu’en quelque sorte, elle y a droit, parce qu’elle y est prête. Tout comme elle, elle a droit aussi à son cadeau »
Tous se souvinrent alors qu’en effet, tout à l’heure, Alain avait amené deux paquets. Tranquillement, il prit le second et le tandis à son épouse qui, essayant de paraître détendue, mais sans pouvoir complètement maîtriser un léger tremblement des mains, ouvrit à son tour son paquet. Elle se mordit les lèvres, pâlit imperceptiblement, puis sorti le contenu du paquet et le présenta à la ronde. Elle tenait entre ses mains une longue baguette de bois souple, courbée à un bout comme une canne. Alain la regarda avec un clignement d’yeux et glissa :
« Je pense que tu y es prête, ma chérie ... »
Et, d’un ton presque pédagogique, il poursuivit :
« Vous voyez, dans la fessée conjugale, il faut, me semble-t-il, que les choses arrivent quand elles doivent arriver. Ni trop tôt, ni trop tard. Et pour Karine, le moment est venu, en quelque sorte de traverser le channel. Après le traditionnel et un peu franchouillard martinet, de découvrir l’instrument roi de nos maîtres britanniques. N’est ce pas, ma chérie ? »
Toujours un peu pâle, mais faisant l’effort de surmonter son émotion, Karine confirma :
« Je suppose que oui ... »

Baptêmes

Canne

Toujours jovial, Alain proposa alors de « baptiser » les deux nouvelles acquisitions. Cérémonieusement, il fit couler quelques gouttes de champagne sur les lanières de l’un et sur le bois de l’autre. Mais il ajouta, mezzo voce :
« encore que je ne sois pas sûr que ce soit la meilleure manière de baptiser un tel instrument ... »
Il ne précisa pas sa pensée, mais son regard s’était dirigé vers son épouse, qui, comprenant instantanément à quoi il faisait allusion balbutia, manifestement déconcertée :
« Tu ... tu ne veux...enfin ... »
Alain se contenta de hocher la tête affirmativement en confirmant :
« Mais si, ma chérie, tu m’as très bien compris ... »
Toujours en bafouillant un peu, signe de son trouble, elle tenta :
« Mais … non … enfin … nos amis ... »
Mais, implacable, son mari la coupa :
« Et je suis sûr aussi, qu’au point où nous en sommes, nos amis n’y verront aucun inconvénient »
Et en se tournant cette fois vers Hélène, il ajouta, avec un sourire espiègle :
« Ne serait-ce pas, en quelque sorte, un prêté pour un rendu, comme on dit ? »
Hélène ne répondit rien, interloquée par la question. Elle avait très bien compris où voulait en venir le mari de sa copine, et à quoi il faisait allusion. Après tout, en effet, Karine, quand elle lui avait rendu visite pour la « correction » du fameux « devoir » avait bien pris l’initiative de la déculotter, puis de lui faire goûter, même si c’était de manière presque symbolique, le martinet. Et elle l’avait accepté, se laissant dénuder le postérieur sans protester. Alain se proposait manifestement de faire de même pour son épouse. Et comme il marquait, par ses sourcils levés, son attente d’une réponse, Hélène se lança :
« Peut-être, c’est à vous deux de voir, me semble-t-il »
Karine regarda son amie droit dans les yeux et, très calmement elle admit :
« Si tu le dis ... »
Et, stoïque, elle se leva et demanda à son mari :
« Le fauteuil, je suppose ? »
Le mari d’un signe de tête, et Karine alla sans mot dire se placer derrière le fauteuil sur lequel était assis Fabien en disant, presque cérémonieusement :
« Je pense que nous allons vous demander de changer de place, Fabien »
Celui-ci obtempéra et alla s’installer sur le canapé, à côte de son épouse dont il entoura les épaules du bras comme pour la rassurer. Karine était à moins de deux mètres d’eux, de profil, debout derrière le dossier du fauteuil. D’une voix posée son mari l’invita :
« Tu relèves, s’il te plaît »
Karine portait une sorte de robe d’intérieur qui lui tombait presque jusqu’aux mollets, et assez largement fendue sur le côté. En se penchant, elle en saisi le bas et le releva jusqu’à sa taille, révélant ainsi des bas qui tenaient seuls et une petite culotte largement échancrée sur ses fesses. Elle prit soin de coincer la robe retroussée entre son vente et le dossier du fauteuil, puis se pencha par dessus celui-ci et posa ses deux mains sur les accoudoirs. Dans cette position, son derrière plantureux apparaissait en quelque sorte en majesté. Hélène remarqué aussitôt qu’il était plus volumineux que le sien. La culotte n’en recouvrait qu’une partie, laissant deux larges croissants de chair rose de chaque côtés. Alain s’était levé, et s’était emparé de la canne dont il semblait apprécier la souplesse en la pliant légèrement des deux mains. Il se tourna alors vers Hélène et proposa :
« Ma chère Hélène, je pense que vous rendriez service en vous chargeant de baisser la culotte de Karine »
Comme elle restait interdite par cette proposition, Alain précisa :
« Comme vous le savez, je pense, d’habitude, je me réserve cette tâche, je dois le dire fort agréable. Mais, étant donné les circonstances, je pense qu’il serait juste que vous vous en acquittiez, avec la permission de Karine, bien sûr »
Les mains de celle-ci se crispèrent un peu plus sur les accoudoirs du fauteuil, mais elle parvint pourtant à articuler, d’une voix claire :
« Oui, je te le demande, Hélène, ce ne sera que justice ... »
Ainsi, elle admettait qu’ayant baissé la culotte de son amie, il lui semblait juste que celle-ci en fasse de même pour elle, même si les circonstances étaient pour le moins différentes. En même temps, Hélène comprit qu’en baissant elle-même le slip de son amie, et donc en découvrant son postérieur aux regards des assistants, donc de son propre mari, elle actait qu’elle acceptait qu’il en soit ainsi. Ce serait donc elle qui, d’une certaine manière, forcerait, même si c’était avec son accord explicite, l’hôtesse à montrer ses fesses à l’invité. Hélène se leva, rejoint son amie, et, délicatement, glissa deux doigts dans l’élastique du slip et le fit glisser sur les fesses rebondies. Comme Karine l’avait fait pour elle, elle descendit la culotte jusqu’au milieu des cuisses, et elle constata que son amie réagissait comme elle l’avait fait instinctivement, en écartant un peu les jambes de manière à tendre le slip entre elles pour qu’il reste à ce niveau. Elle prit alors aussi conscience que ce mouvement ouvrait la raie des fesses, et découvrait l’intimité de son amie comme elle avait dû découvrir la sienne. En effet, dans cette position, et avec les jambes écartées, l’abricot rosé de Karine était visible, de même que quelques poils follets noirs et frisés. Karine ne pouvait pas ne pas en être consciente, pourtant elle ne fit rien pour l’empêcher, et elle eut même la force de murmurer, mais si bas que seule Hélène l’entendit :
« Merci, ma chérie »
Hélène reprit sa place, à côté de son mari, tandis qu’Alain se rapprochait encore de son épouse, toujours penchée par dessus le dossier, le cul exposé à la vue de tous. Il se plaça sur le côté et, presque précautionneusement, il posa la badine de bois souple sur le derrière de son épouse. A petits coups, légers, délicats, il tapota ce postérieur somptueux. Karine avait un cul véritablement fabuleux. Une masse volumineuse, épanouie. Deux fesses massives, tombant en goutte d’huile sur des cuisses puissantes. Et séparées par une raie large, vallée béante sur l’intimité la plus secrète maintenant visible de tous. Aux premiers petits coups, ce derrière s’était visiblement crispé. Le sillon jusque là entrouvert s’était brusquement refermé. La ravine s’était transformée en une ligne nette. Karine serrait les fesses. Elle se préparait à ce qu’elle savait inéluctable. D’une voix toujours aussi calme, il annonça :
« Six, et tu comptes, n’est-ce pas ? »
La canne s’éloigna de quelques centimètres seulement de cette lune offerte. Et, brusquement, d’un mouvement de poignet presque imperceptible, sans vraiment bouger le bras, la badine s’abattit. Tout le corps de Karine se raidit. Elle amorça une sorte de ruade, mais parvint à rester dans la position qu’elle avait adoptée. Elle ne cria pas, mais ce premier coup fut pourtant ponctué d’une sorte de soupir guttural. Un « umpff » étouffé. Puis, d’une voix déjà étranglée, elle annonça :
« Un ! »
Avant qu’Alain ne repose la baguette sur le derrière de sa femmes, une marque nette, rouge brun, apparu au travers des fesses, perpendiculairement à la raie. Il attendit que le frémissement de la peau, sur les fesses mais aussi au bas des reins et sur le haut des cuisses, se calme, comme la surface de l’eau retrouve sa platitude après qu’on y ait jeté une pierre. Alors, du même mouvement bref, il lança un second coup. Même ruade maîtrisée. Même cri rauque étouffé. Et le ::
« Deux ! »
Tandis qu’une deuxième trace, presque parfaitement parallèle à la première apparaissait, rectiligne. A chaque coup, Karine se soulevait sur la pointe des pieds, puis sursautait sur place, faisant ainsi ballotter la masse de son derrière. Le slip ayant malencontreusement descendu un peu sur les cuisses, Karine dut écarter encore un peu plus les jambes pour éviter qu’il ne tombe plus bas. Ce faisant, elle exhibait plus encore sa foufoune, et, les fesses s’étant aussi écartées, montrait jusqu’à son petit trou. A partir du quatrième coup, le cri étouffé laissa place à une vraie plainte. Une sorte de hullulement aïgu. Un long « aieee » modulé. Elle parvenait cependant à chaque fois à annoncer le nombre attendu, puis à reprendre la position demandée. Son derrière était maintenant marqué de quatre lignes rapprochées. Le cinquième coup porta sur le haut des cuisses, juste sous l’arrondi des fesses. Cette fois, ce fut plus un hurlement q’un simple cri. Et les sauts sur places laissèrent place à une sorte de danse de Saint Guy, tandis que Karine se redressait,faisant voler la masse de ses cheveux bruns, avant, docilement, de se pencher à nouveau. A l’inverse, le sixièe et dernier coup porta en plein milieu du derrière. Cette fois, eelle sembla s’affaler sur le dossier, comme une marionette dont on aurait copé les fils. Et c’est d’une voix mainenant cassée par les sanglots qu’elle articulé difficilement le
« Six »
Hélène n’avait pas quitté un instant le derrière de son amie des yeux. A chaque fois que la canne s’y était abattue, elle avait eu une sorte de sursaut, un raidissement de tout son corps, comme s’il avait lui-même été fustigé. Elle se rendait évidemment compte que ce à quoi elle assistait était très différent de ce qu’elle avait elle-même qualifié de « pan pan cucu » Sa respiration est devenue plus courte, plus opressée. Elle a crispé sa main droite sur la cuisse de son mari, et tripote nerveusement le médaillon qu’elle porte autour du cou. En même temps, et cette sensation la terrifie presque, elle sent ses seins durcir, leurs pointes se dresser et frotter presque douloureusement sur son soutien gorge. Et surtout, elle se rend compte avec une sorte d’effroi qu’elle est entrain de mouiller sa petite culotte. Elle est bien consciente qu’une moiteur suinte de son intimité.
Karine était restée prostrée sur le fauteuil. Elle continuait à gémir doucement. Puis, lentement, elle se redressa et se remit debout, continuant à piétiner sur place, toujours le dos tourné à Hélène et Fabien. Son mari lança alors :
« Tu peux ... »
Sans qu’il ait besoin d’en dire plus, sa femme comprit, et elle se mit à passer doucement les paumes de ses mains sur son derrière meurtri. Elle se retourna alors, la robe toujours retroussée jusqu’au dessus de sa taille, continuant à se frotter doucement les fesses, sans rien faire pour cacher la touffe de poils noirs de sa foufoune. Tranquillement, elle descendit son slip jusqu’à ses pieds, la retira complètement, et la déposa sur la table basse. Enfin, elle laissa retomber le vêtement, tout en continuant à passer les mains ouvertes sur ses fesses, puis se rapprocha de son mari, déposé un léger baiser sur ses lèvres, puis alla s’agenouiller sur un fauteuil, le visage brouillé par les larmes, tandis que son mari s’installait sur l’accoudoir et attirait la tête de son épouse sur sa poitrine.

Martinet

Quand elle eut retrouvé sa respiration normale, et séché ses yeux du revers de la main, Karine, la première, reprit la parole en s’adressant d’abord au mari de sa copine :
« J’espère, monsieur, que vous nous pardonnerez de vous avoir imposé d’assister à ce qui, d’habitude, reste dans l’intimité de notre couple. Croyez moi, si les choses en sont arrivées là, c’est en quelque sorte, » à l‘insu du plein gré » autant d’Hélène que de moi-même »
Jusque là, depuis que son épouse avait découvert le cadeau pour le moins original que lui avait fait son copain, Fabien était resté silencieux. Un regard et un geste discret de la part de sa femme l’avait amené à laisser les choses aller leur cours sans intervenir. Il avait bien entendu très vite compris le couple chez qui ils passaient la soirée avait les mêmes habitudes que le sien. Et aussi, mais sans qu’il comprenne dans quelles circonstances, que Karine et son mari savaient qu’ils les avaient, donc qu’Hélène le leur avait révélé. Par ailleurs, il avait découvert avec plaisir les rondeurs mises à l’air de leur hôtesse, et le spectacle de ce derrière imposant fustigé par la canne ne l’avait pas laissé indifférent. Il n’avait pourtant pas fait un geste, si ce n’est entourer de son bras les épaules de son épouse comme pour la rassurer, et pas dit un mot. Pourtant, les excuses de Karine l’amenèrent à la rassurer, en revenant instinctivement au vouvoiement qu’elle avait utilisé alors qu’ils se tutoyaient depuis le début de la soirée:
« N’ayez aucune crainte, madame, je pense que vous savez que je serais mal placé pour critiquer les pratiques de votre couple ... et si Alain et Hélène me le permettent, je serais aussi fort malhonnête si je prétendais qu’y assister ait été pénible à mes yeux ... »
Karine le remercia d’un sourire, et se tournant vers Hélène cette fois, elle reprit :
« Tu reconnaîtra, Hélène, que je n’ai rien fait pour imposer cette vue à ton mari … et j’espère que comme cela, tu considéreras que nous sommes à égalité ? »
Hélène resta un moment silencieuse. Elle sentait bien cependant que tous, et surtout Karine, attendait qu’elle réponde. Elle se leva alors, et, en regardant son amie dans les yeux, elle dit, d’une voix un peu blanche :
« Non, Karine. Je sais bien que nous ne le sommes pas. »
Avant que qui que se soit ait pu réagir, elle précisa :
« Si tu as dû étrenner ton cadeau, je suppose qu’il est juste qu’il en soit de même pour le mien ? »
Et, sans attendre de réponse à ce qui était à peine une question, et sous les regards stupéfaits de son mari et du couple qui les recevait, elle se dirigea vers le fauteuil derrière lequel s’était installée sa copine et, comme elle, elle retroussa sa jupe et se pencha par dessus le dossier.
Elle entendit alors la voix de son mari qui proposait :
« Il me semble qu’il serait aussi juste que vous rendiez à Hélène le service qu’elle vous a rendu, ma chère Karine »
Celle-ci ne répondit pas, mais Hélène senti deux mains se poser sur ses hanches, et, comme elles l’avaient déjà fait dans la chambre, faire descendre sa culotte jusqu’à ses chevilles. Elle savait maintenant qu’Alain voyait ses fesses nues. Elle savait qu’elle montrait son cul, comme Karine avait montré le sien. Et que ceux qui regardaient découvraient aussi son intimité, même si elle gardait les jambes plus serrées que sa copine. Elle était aussi tout à fait consciente qu’en lui baissant sa culotte, Karine avait pu remarquer qu’elle était moite. Et, en effet, elle avait bien constaté une petite tâche d’humidité sur le petit slip blanc qu’elle avait fait glisser le long des jambes de sa copine.
Une nouvelle fois, c’est la voix de son mari qu’Hélène entendit :
« Alain, tu es à l’origine du cadeau, nous sommes chez toi, et tu as, d’évidence, plus de pratique que moi … alors… à toi l’honneur »
Ainsi, il proposait à son copain de la fesser en quelque sorte à sa place. Non seulement elle allait subir sa première fessée en dehors du secret de leur couple, non seulement elle allait connaître pour la première fois le martinet, mais encore celui-ci ne serait pas manié par son mari, mais par celui de sa copine. Elle en était à la fois encore plus angoissée, et d’une certaine manière soulagée. Au moins, se dit elle, lui saurait doser son utilisation.
Elle comprit qu’il avait accepté la mission quand elle l’entendit dire :
« Si Hélène y consent ... »
Il ne lui sembla pas nécessaire de répondre, son silence équivalant à l’évidence à une acceptation. Après quelques secondes, la même voix annonça :
« Six aussi … en les comptant, s’il vous plaît »
Elle senti les lanières se déposer sur ses fesses, comme l’avait fait Karine lors de la séance dans sa chambre, mais cette fois elle ne s’attardèrent pas à folâtrer. Presque aussitôt elle eut la sensation que la peau de ses fesses se déchirait. Elle ne put réprimer un cri, autant de surprise que de douleur, et amorça un mouvement pour se protéger les fesses avec les mains en se redressant. Mais elle parvint à se maîtriser, à remettre ses mains sur les accoudoirs, à reprendre sa position, puis à articuler :
« Un ! »
Comme si la douleur était moins virulente quand elle en anticipait l’intensité, elle parvint à supporter les cinq autres coups sans recommencer à chercher à se protéger, et en restant stoïque et presque silencieuse. Elle sursautait, se cabrait, mais ne criait plus, émettant seulement une sorte de grognement assourdi chaque fois que son derrière recevait l’assaut des lanières. La douleur, comme le lui avait dit Karine était très différente de celle ressentie lors des fessées manuelles de son mari. C’est à chaque fois toute la surface de son derrière qui était fustigée. Comme si un essaim d’abeille était venu l’agresser. Depuis le haut des cuisses, où les lanières s’égaraient, jusqu’à ses reins, elle n’était plus que douleur. Comme Karine, elle tressautait et piétinait sur place, mais ses fesses restaient serrées, dures, compactes, crispées. Comme ses mains, dont les doigts étaient devenus blancs à force de serrer les accoudoirs pour s’empêcher de bouger. Comme ses mâchoires. Et même comme ses yeux, qu’elle garda fermés pendant toute la durée de la fessée. Ce n’est du reste que quand elle eut lancé le « six » qu’elle se rendit compte que des larmes avaient perlé de ses yeux et roulé sur ses joues.
Avant qu’elle ne se redresse, son amie était venu auprès d’elle, et l’enlaçait en lui murmurant :
« Merci et bravo, ma chérie, tu a été superbe, tu sais »
Hélène l’embrassa elle aussi, puis, comme elle l’avait vu faire par Karine, elle enjamba sa culotte tombée à ses pieds, et, sans regarder personne, elle la déposa sur la table, à côté de celle sa sa copine. Elle n’attendit cependant pas l’autorisation pour se frotter doucement les fesses endolories dans l’espoir, vain, d’atténuer la brûlure. Enfin, consciente du silence pesant qui régnait dans la pièce, et en quelque sorte pour permettre à tous de revenir dans le monde normal, elle s’écria, d’un ton presque enjoué :
« Ah ben … en effet, ma chérie ...ça pique !… mais on y survit ! »
Elle alla ensuite, elle aussi, s’installer près de son mari en prenant soin de ne pas poser ses fesses à vif sur le siège. Alain la suivit dans son effort pour revenir à la normale en proposant de boire une dernière coupe de champagne. Puis Fabien et elle remercièrent leurs amis pour « cette bonne soirée », et repartirent chez eux, en ne laissant comme marque de cette soirée hors de l’ordinaire que les deux petites culottes parmi les verres et les assiettes d’amuse-gueules.

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