I
« Avant »
« On ne s’inquiète que de ce que l’on ne connaît pas ».
Hélène se répète en boucle cette phrase. Il l’en a
convaincu, on ne peut pas avoir peur quand on sait précisément ce
qui va arriver, et surtout quand on l’a accepté et même voulu.
Or Hélène sait, en effet, précisément ce qui va arriver, ce qui
va lui arriver. Et non seulement elle l’accepte mais même
elle l’a voulu, elle le veut encore. Elle sait du reste qu’elle
devra confirmer son accord, et même demander elle-même ce qu’elle
attend de lui. Chaque mot a été précisé, préparé, convenu.
Elle n’a donc pas vraiment peur, elle n’est en tout cas pas
angoissée. Pourtant, elle est bien consciente qu’elle va vivre
des moments exceptionnels pour elle. Qu’elle va, comme dirait les
psychiatres « passer à l’acte ». Mais pas sur un coup
de tête, pas sous le coup de l’émotion. Tout au contraire, elle
est pleinement consciente de ses actes. Elle s’efforce de respirer
aussi calmement que possible, prenant une grande inspiration avant
de pousser la porte tournante de l’hôtel dans lequel le
rendez-vous a été convenu.
Dés son entrée elle repère celui qu’elle va rencontrer. Il est d’ailleurs le seul homme non-accompagné dans ce salon luxueux où seules quelques tables son occupées par des groupes d’hommes d’affaires qui semblent travailler en cette fin d’après-midi. Comme ils en ont convenu, même si cette méthode qui singe les agents secrets a fait sourire Hélène quand il l’a proposé, il a posé devant lui, sur la table, un porte document en cuir noir. Ce n’est pourtant qu’à cet instant qu’elle découvre celui avec qui elle dialogue depuis des semaines sur Internet et dont, jusqu’ici, elle a seulement entendu la voix au téléphone. Un homme d’une cinquantaine d’années, pas très grand, pas très séduisant non plus. Le crâne dégarni, il porte des lunettes et est vêtu d’un costume classique qui ne détonne pas dans ces lieux. Sans hésiter, un peu comme on se jette à l’eau, elle se dirige vers lui et, alors qu’il lève les yeux vers elle, prononce les mots qu’elle a répétés cent fois mentalement avant :
« Et je suis celui qui vous attend, en effet, Mademoiselle »
Puis, tout en l’invitant du geste à s’asseoir, il ajoute :
« Je constate que vous êtes rigoureusement à l'heure, Mademoiselle. Et que vous semblez avoir parfaitement suivi les instructions. »
Elle sait qu’il fait allusion à se tenue vestimentaire. Elle a, en effet, strictement obéi à ce qu’il avait présenté non comme des « ordres » mais des « consignes » : « Vous porterez un chemisier, une jupe et en aucun cas des collants. »
Elle lui confirme d’un hochement de tête, mais déjà il reprend :
« Que portez vous sous cette jupe, mademoiselle ? »
La question ne l’étonne pas vraiment, alors elle répond presque sans hésiter :
« Une culotte, Monsieur, jaune paille. »
- « Fort bien. Vous allez la retirer, mademoiselle. Vous pouvez passer aux toilettes, c’est au fond de la salle. »
Lors de la préparation, cet épisode n’avait pas été explicitement prévu, mais il l’étonne à peine. Elle renonce à tenter de le dissuader, ou même à retarder l’échéance. Sans un mot elle se lève et se dirige vers le fond de la salle. Elle entre dans les toilettes, jette un coup d’œil dans le miroir au-dessus du lavabo, er esquisse un sourire. Elle se dirige vers une cabine mais, brusquement, sans savoir si elle se défie elle-même ou si elle défie secrètement celui qui l’attend dans la salle du café, elle passe les mains sous sa jupe et, prestement, fait glisser son slip jusqu’à ses pieds. Elle se rend compte que ses mains tremblent et, dans sa précipitation, la culotte s’accroche à un de ses talons. Elle trébuche, et se retrouve un court instant avec le slip coincé à son pied. Elle est bien consciente que si à cet instant une autre consommatrice entrait dans les toilettes, elle découvrirait cette jeune femme qui s’évertue à libérer une culotte jaune de sa chaussure. Quand elle y parvient, elle reprend son souffle et, nouveau défi, ne met pas le sous-vêtement dans son sac mais, alors qu’elle n’en a pas reçu l’ordre, le roule en boule dans le creux de sa main. Elle rejoint celui qui la regarde arriver vers lui avec un sourire engageant. Sans attendre qu’il l’y invite elle se rassoit et dit :
« C’est fait, Monsieur »
Il approuve d’un sourire mais ajoute immédiatement, en lui présentant sa main ouverte :
« J’aimerais la voir, mademoiselle. »
Elle hésite un court instant, puis tend la sienne et l’ouvre, montrant ainsi à son interlocuteur la petite boule de tissu jaune. À vrai dire, la consigne ne l’étonne pas vraiment, pas plus que la demande de retirer sa culotte. Elle avait anticipé le fait qu’il voudrait vérifier qu’elle s’était bien acquittée de son épreuve. L’idée lui traverse même l’esprit qu’après tout il vaut mieux qu’il veuille voir le slip que de souhaiter vérifier qu’elle a bien les fesses nues. Par contre elle est un instant désarçonnée quand l’homme lui souffle, les yeux dans les yeux et en présentant sa main ouverte :
« Donnez, mademoiselle »
Elle hésite un instant, elle baisse les yeux, et, sans même qu’il ait à réitérer sa consigne, elle laisse tomber l’objet de son désir dans la paume présentée. Il marque sa satisfaction par un signe de tête mais, au lieu de refermer lui aussi la main sur ce petit morceau de tissu, il prend le temps de le regarder, puis d’en tâter la texture entre pouce et index. Hélène est consciente qu’elle a viré au rouge vif. Elle n’ose plus lever les yeux, persuadée que toute la salle peut voir sa culotte dans les mains de l’homme qui lui fait face. Tranquillement, celui-ci lui tend l’objet en disant avec un sourire qu’il ne cherche pas à cacher :
« Remettez-là, sinon comment pourrai-je vous la baisser le moment venu ? »
Docile, elle s’empare de la petite boule de tissu et s’apprête à se lever pour rejoindre les toilettes, mais il l’arrête d’un geste :
« Non, remettez là ici. »
Pour la première fois depuis qu’elle est entrée dans ce café, elle est vraiment étonnée. Non, ça elle ne peut envisager de le faire. Elle va le lui dire. Ou il accepte qu’elle retourne aux toilettes pour exécuter cette nouvelle instruction ou leur rencontre s’arrêtera là. Mais, avant qu’elle n’ait trouvé les mots pour lui exprimer ses limites, et comme si il avait lu en elle, il murmure :
« Mais si, vous en êtes capable. Sinon je ne vous le demanderais pas. »
Curieusement, ce qu’elle lit alors dans ses yeux n’est ni une lueur de défi ni d’autorité, mais une véritable empathie. Elle réalise aussi que, là où ils sont installés, il n’y a en effet personne devant elle. Tous les autres consommateurs sont dans son dos. Alors, un peu comme un enfant qui considère que s’il ne voit pas les autres ceux-ci ne le voient pas non plus, elle saisit la culotte que son interlocuteur lui présente et passe sa main sous la table pour qu’elle disparaisse. Un simple clignement des yeux suffit à celui qui lui fait face pour lui signifier sa satisfaction et l’encourager à poursuivre. Elle avale sa salive, ferme un court instant les yeux, puis elle se baisse, passe prestement les deux pieds à la fois dans l’ouverture du slip et le remonte jusqu’à ses genoux. Elle se redresse, parvient à esquisser un sourire, mais comprend immédiatement qu’elle ne peut rester au milieu du gué. Maintenant qu’elle a la culotte au milieu de ses jambes, il lui faut bien la remonter plus haut. Elle réussi à la faire glisser sur ses cuisses, mais, pour poursuivre, il lui faut soulever ses fesses de son siège. Et, quand, fébrilement, elle arrive à faire glisser le slip sous ses fesses, elle est bien consciente que, pendant quelques secondes, sa jupe est relevée très haut, découvrant entièrement ses cuisses. En même temps, dès qu’elle tire sur le bas de sa jupe pour la remettre correctement, elle ressent à la fois le soulagement et un sentiment de fierté. Elle a relevé le défi, elle n’a pas calé. L’homme, une nouvelle fois, ne lui cache pas son contentement. Il ne joue en rien au maître autoritaire, au contraire, c’est d’une voix presque enjouée qu’il reconnaît :
« Vous avez été parfaite, mademoiselle, et votre petite culotte est, ma foi, fort jolie. »
Elle se sent rougir et se morigène elle-même en se disant « Tu retires et tu remets ton slip presque devant tout le monde sans moufter, et tu piques un fard comme une midinette au premier compliment ! »
« Mais vous comprenez bien que cela ne change rien à nos intentions, n’est ce pas ? »
Elle bafouille un vague :
« Heu... oui... bien sûr... »
- « Et nos intentions c’est .... ? »
- « C’est ... de ... nous allons ... enfin vous allez ... »
- « Non, mademoiselle : vous allez... »
- « Oui, si vous voulez. Je vais... »
Elle s’arrête, ne sachant comment finir sa phrase. Elle sait fort bien ce qui va suivre, ils en ont convenu, et sa seule présence, et plus encore son acceptation des premières consignes de l’homme le confirme. Mais envisager et même accepter cette suite est une chose ; l’exprimer en est une autre. Pourtant, l’homme insiste, toujours avec le même visage engageant :
« Vous allez, mademoiselle ? »
Elle comprend que ce n’est pas seulement pour la mettre mal à l’aise qu’il la contraint ainsi à dire les choses, mais aussi pour qu’elle confirme, sans ambiguïté, son accord. Alors, elle cède et dit, ou plutôt murmure :
« Je vais prendre une fessée, monsieur. »
Le sourire de l’homme lui confirme que c’est bien la réponse qu’il attendait, pourtant il joue de nouveau en répliquant, mais à haute voix :
« Et je vais vous la donner, cette fessée, mademoiselle. »
Il lui semble que toute la salle a entendu ces derniers mots. Il n’a pas élevé la voix, mais, en effet, tout à l’heure, tandis qu’elle lui remettait sa culotte, elle avait entendu distinctement la conversation anodine des deux hommes assis à une table proche. Ont-ils entendu ? Vont-ils comprendre que, quand ils vont se lever et sortir, ce sera pour qu’elle aille se faire fesser par cet homme qui vient de réitérer son intention ? Il ne lui laisse pas le temps d’angoisser plus longtemps et interrompt sa réflexion en déposant quelques pièces de monnaie sur la table puis en disant, toujours de cette même voix qui lui semble résonner dans la salle :
« Allons-y, il me tarde de vous flanquer cette fessée, mademoiselle »
Galamment, il l’invite à passer devant lui pour sortir. Elle traverse la salle, les yeux droits devant elle, sans regarder les consommateurs, mais en ayant presque physiquement le sentiment de sentir le regard gourmand de celui qui la suit sur son derrière.
Dés son entrée elle repère celui qu’elle va rencontrer. Il est d’ailleurs le seul homme non-accompagné dans ce salon luxueux où seules quelques tables son occupées par des groupes d’hommes d’affaires qui semblent travailler en cette fin d’après-midi. Comme ils en ont convenu, même si cette méthode qui singe les agents secrets a fait sourire Hélène quand il l’a proposé, il a posé devant lui, sur la table, un porte document en cuir noir. Ce n’est pourtant qu’à cet instant qu’elle découvre celui avec qui elle dialogue depuis des semaines sur Internet et dont, jusqu’ici, elle a seulement entendu la voix au téléphone. Un homme d’une cinquantaine d’années, pas très grand, pas très séduisant non plus. Le crâne dégarni, il porte des lunettes et est vêtu d’un costume classique qui ne détonne pas dans ces lieux. Sans hésiter, un peu comme on se jette à l’eau, elle se dirige vers lui et, alors qu’il lève les yeux vers elle, prononce les mots qu’elle a répétés cent fois mentalement avant :
« Je suis celle que vous attendez, Monsieur »
A quoi il répond par la phrase qu’elle attend :« Et je suis celui qui vous attend, en effet, Mademoiselle »
Puis, tout en l’invitant du geste à s’asseoir, il ajoute :
« Je constate que vous êtes rigoureusement à l'heure, Mademoiselle. Et que vous semblez avoir parfaitement suivi les instructions. »
Elle sait qu’il fait allusion à se tenue vestimentaire. Elle a, en effet, strictement obéi à ce qu’il avait présenté non comme des « ordres » mais des « consignes » : « Vous porterez un chemisier, une jupe et en aucun cas des collants. »
Elle lui confirme d’un hochement de tête, mais déjà il reprend :
« Que portez vous sous cette jupe, mademoiselle ? »
La question ne l’étonne pas vraiment, alors elle répond presque sans hésiter :
« Une culotte, Monsieur, jaune paille. »
- « Fort bien. Vous allez la retirer, mademoiselle. Vous pouvez passer aux toilettes, c’est au fond de la salle. »
Lors de la préparation, cet épisode n’avait pas été explicitement prévu, mais il l’étonne à peine. Elle renonce à tenter de le dissuader, ou même à retarder l’échéance. Sans un mot elle se lève et se dirige vers le fond de la salle. Elle entre dans les toilettes, jette un coup d’œil dans le miroir au-dessus du lavabo, er esquisse un sourire. Elle se dirige vers une cabine mais, brusquement, sans savoir si elle se défie elle-même ou si elle défie secrètement celui qui l’attend dans la salle du café, elle passe les mains sous sa jupe et, prestement, fait glisser son slip jusqu’à ses pieds. Elle se rend compte que ses mains tremblent et, dans sa précipitation, la culotte s’accroche à un de ses talons. Elle trébuche, et se retrouve un court instant avec le slip coincé à son pied. Elle est bien consciente que si à cet instant une autre consommatrice entrait dans les toilettes, elle découvrirait cette jeune femme qui s’évertue à libérer une culotte jaune de sa chaussure. Quand elle y parvient, elle reprend son souffle et, nouveau défi, ne met pas le sous-vêtement dans son sac mais, alors qu’elle n’en a pas reçu l’ordre, le roule en boule dans le creux de sa main. Elle rejoint celui qui la regarde arriver vers lui avec un sourire engageant. Sans attendre qu’il l’y invite elle se rassoit et dit :
« C’est fait, Monsieur »
Il approuve d’un sourire mais ajoute immédiatement, en lui présentant sa main ouverte :
« J’aimerais la voir, mademoiselle. »
Elle hésite un court instant, puis tend la sienne et l’ouvre, montrant ainsi à son interlocuteur la petite boule de tissu jaune. À vrai dire, la consigne ne l’étonne pas vraiment, pas plus que la demande de retirer sa culotte. Elle avait anticipé le fait qu’il voudrait vérifier qu’elle s’était bien acquittée de son épreuve. L’idée lui traverse même l’esprit qu’après tout il vaut mieux qu’il veuille voir le slip que de souhaiter vérifier qu’elle a bien les fesses nues. Par contre elle est un instant désarçonnée quand l’homme lui souffle, les yeux dans les yeux et en présentant sa main ouverte :
« Donnez, mademoiselle »
Elle hésite un instant, elle baisse les yeux, et, sans même qu’il ait à réitérer sa consigne, elle laisse tomber l’objet de son désir dans la paume présentée. Il marque sa satisfaction par un signe de tête mais, au lieu de refermer lui aussi la main sur ce petit morceau de tissu, il prend le temps de le regarder, puis d’en tâter la texture entre pouce et index. Hélène est consciente qu’elle a viré au rouge vif. Elle n’ose plus lever les yeux, persuadée que toute la salle peut voir sa culotte dans les mains de l’homme qui lui fait face. Tranquillement, celui-ci lui tend l’objet en disant avec un sourire qu’il ne cherche pas à cacher :
« Remettez-là, sinon comment pourrai-je vous la baisser le moment venu ? »
Docile, elle s’empare de la petite boule de tissu et s’apprête à se lever pour rejoindre les toilettes, mais il l’arrête d’un geste :
« Non, remettez là ici. »
Pour la première fois depuis qu’elle est entrée dans ce café, elle est vraiment étonnée. Non, ça elle ne peut envisager de le faire. Elle va le lui dire. Ou il accepte qu’elle retourne aux toilettes pour exécuter cette nouvelle instruction ou leur rencontre s’arrêtera là. Mais, avant qu’elle n’ait trouvé les mots pour lui exprimer ses limites, et comme si il avait lu en elle, il murmure :
« Mais si, vous en êtes capable. Sinon je ne vous le demanderais pas. »
Curieusement, ce qu’elle lit alors dans ses yeux n’est ni une lueur de défi ni d’autorité, mais une véritable empathie. Elle réalise aussi que, là où ils sont installés, il n’y a en effet personne devant elle. Tous les autres consommateurs sont dans son dos. Alors, un peu comme un enfant qui considère que s’il ne voit pas les autres ceux-ci ne le voient pas non plus, elle saisit la culotte que son interlocuteur lui présente et passe sa main sous la table pour qu’elle disparaisse. Un simple clignement des yeux suffit à celui qui lui fait face pour lui signifier sa satisfaction et l’encourager à poursuivre. Elle avale sa salive, ferme un court instant les yeux, puis elle se baisse, passe prestement les deux pieds à la fois dans l’ouverture du slip et le remonte jusqu’à ses genoux. Elle se redresse, parvient à esquisser un sourire, mais comprend immédiatement qu’elle ne peut rester au milieu du gué. Maintenant qu’elle a la culotte au milieu de ses jambes, il lui faut bien la remonter plus haut. Elle réussi à la faire glisser sur ses cuisses, mais, pour poursuivre, il lui faut soulever ses fesses de son siège. Et, quand, fébrilement, elle arrive à faire glisser le slip sous ses fesses, elle est bien consciente que, pendant quelques secondes, sa jupe est relevée très haut, découvrant entièrement ses cuisses. En même temps, dès qu’elle tire sur le bas de sa jupe pour la remettre correctement, elle ressent à la fois le soulagement et un sentiment de fierté. Elle a relevé le défi, elle n’a pas calé. L’homme, une nouvelle fois, ne lui cache pas son contentement. Il ne joue en rien au maître autoritaire, au contraire, c’est d’une voix presque enjouée qu’il reconnaît :
« Vous avez été parfaite, mademoiselle, et votre petite culotte est, ma foi, fort jolie. »
Elle se sent rougir et se morigène elle-même en se disant « Tu retires et tu remets ton slip presque devant tout le monde sans moufter, et tu piques un fard comme une midinette au premier compliment ! »
Nos intentions
Mais déjà l’homme reprend :« Mais vous comprenez bien que cela ne change rien à nos intentions, n’est ce pas ? »
Elle bafouille un vague :
« Heu... oui... bien sûr... »
- « Et nos intentions c’est .... ? »
- « C’est ... de ... nous allons ... enfin vous allez ... »
- « Non, mademoiselle : vous allez... »
- « Oui, si vous voulez. Je vais... »
Elle s’arrête, ne sachant comment finir sa phrase. Elle sait fort bien ce qui va suivre, ils en ont convenu, et sa seule présence, et plus encore son acceptation des premières consignes de l’homme le confirme. Mais envisager et même accepter cette suite est une chose ; l’exprimer en est une autre. Pourtant, l’homme insiste, toujours avec le même visage engageant :
« Vous allez, mademoiselle ? »
Elle comprend que ce n’est pas seulement pour la mettre mal à l’aise qu’il la contraint ainsi à dire les choses, mais aussi pour qu’elle confirme, sans ambiguïté, son accord. Alors, elle cède et dit, ou plutôt murmure :
« Je vais prendre une fessée, monsieur. »
Le sourire de l’homme lui confirme que c’est bien la réponse qu’il attendait, pourtant il joue de nouveau en répliquant, mais à haute voix :
« Et je vais vous la donner, cette fessée, mademoiselle. »
Il lui semble que toute la salle a entendu ces derniers mots. Il n’a pas élevé la voix, mais, en effet, tout à l’heure, tandis qu’elle lui remettait sa culotte, elle avait entendu distinctement la conversation anodine des deux hommes assis à une table proche. Ont-ils entendu ? Vont-ils comprendre que, quand ils vont se lever et sortir, ce sera pour qu’elle aille se faire fesser par cet homme qui vient de réitérer son intention ? Il ne lui laisse pas le temps d’angoisser plus longtemps et interrompt sa réflexion en déposant quelques pièces de monnaie sur la table puis en disant, toujours de cette même voix qui lui semble résonner dans la salle :
« Allons-y, il me tarde de vous flanquer cette fessée, mademoiselle »
Galamment, il l’invite à passer devant lui pour sortir. Elle traverse la salle, les yeux droits devant elle, sans regarder les consommateurs, mais en ayant presque physiquement le sentiment de sentir le regard gourmand de celui qui la suit sur son derrière.
II
(Juste) avant.
Avant
Hélène a
rencontré pour la première fois le « Monsieur » avec
lequel elle a longuement dialogué sur Internet, et qui va lui faire
découvrir la fessée. Il lui a fait retirer, puis remettre, sa
culotte, et ils se «dirigent vers le lieu où elle sera fessée
Dans la rue
Hélène retraverse
la salle du bar de l’hôtel, suivie par l’homme qu’elle vient
de rencontrer, et pour qui elle a retiré, puis remis son slip. Elle
n’est toujours pas angoissée. Après tout, à part le fait qu’il
ait exigé qu’elle remette sa culotte sans quitter leur table, les
choses se passent comme ils en avaient convenu lors de leurs
conversations. Elle a réitéré sans barguigner son choix. Celui de
recevoir une fessée de celui qui n’est plus tout à fait un
inconnu, même si elle ne connaît que de lui son pseudo,
« Monsieur », et … son goût immodéré pour la fessée.
Il a déjà fessé de nombreuses « demoiselles », selon
son expression, même pour désigner des femmes d’âge plus mûr
qu’Hélène. Il le lui a dit, et lui a décrit par le menu
certaines de ces fessées, tout en lui faisant remarquer, un peu
pédagogue que « aucune fessée n’est pareille à une
autre » et il avait ajouté, c’était pourtant tout au
début de leurs échanges virtuels, et donc bien avant qu’elle
l’ait même envisagé de passer au réel, « vous verrez
... »Et elle va voir. Elle
va être une « demoiselle » de plus à passer sur les
genoux de « Monsieur » Il va la fesser. Après l’avoir
déculottée. Elle va être fessée de son plein gré. Consciemment.
La fessée qui est pour elle une idée, un fantasme peut-être, va
devenir une réalité. C’est à ses yeux inéluctable. Et elle
n’imagine pas une seconde qu’elle pourrait le refuser, renoncer.
Elle sait pourtant qu’il ne lui imposera rien. Leurs conversations
l’ont amenée à lui faire une confiance totale. Mais, une fois
qu’elle a accepté de le rencontrer, rien ne pourrait l’amener à
faire marche arrière. Les mots tournent dans sa tête, scandant sa
marche dans la rue, aux côté de « Monsieur » :
« Je - vais - recevoir – une - fessée »
Mais
autant ils ont évoqué jusque dans les détails comment se passerait
cette découverte, autant elle sait que « Monsieur » aime
aussi chercher à la déstabiliser. Il lui en a donné la preuve en
lui demandant de remettre sa culotte en place au beau milieu des
consommateurs tout à l’heure. Aussi est-elle à peine étonnée
quand elle l’entends lui dire
« Elle est
vraiment très jolie, votre petite culotte, mademoiselle »
« Je vous
remercie, Monsieur »
« J’ai
très envie de la revoir ... »
Elle
ébauche un sourire et elle choisit de répondre par l’ironie :
« Je
pense que c’est ce qui va arriver, Monsieur »
« Et vous
savez aussi, je vous l’ai avoué, que je suis parfois impatient,
mademoiselle »
Persistant
dans l’ironie, elle glisse :
« Vous
patienterez bien jusqu’à ce que nous soyons … où vous
m’emmenez, Monsieur »
La
réplique claque immédiatement :
« Vous
ne pensez pas que cette réponse est un peu insolente,
mademoiselle ? »
Immédiatement,
elle comprends où il veut en venir. Il lui a expliqué que, même
quand une fessée était acceptée, voire voulue, il lui semblait
nécessaire qu’elle soit motivée. Son insolence sera donc la motif
de la fessée qu’elle va recevoir. Sans rechigner, elle entre dans
son jeu :
« En
effet, Monsieur ...elle l’est »
« Pensez-vous
qu’il vous appartienne de décider du moment où je puisse la voir,
mademoiselle ? »
« Non,
bien sûr, Monsieur »
« Vous
avez parfaitement raison. Et il se trouve que je souhaite que ce soit
avant que nous n’arrivions où vous savez que nous devons aller »
Cette
fois, elle hésite à comprendre :
« Vous
voulez dire … que ... »
Il
la laisse un instant s’embrouiller et bafouiller, puis il
confirme :
« Tout
à fait, mademoiselle, je veux dire qu’il me faut la voir,
maintenant ! »
« Mais
...enfin ...vous savez bien...dans la rue ...ce n’est pas ... »
« Vous
savez bien que si ce n’était pas possible, je ne vous le
demanderez pas. »
Depuis
qu’ils ont quitté le bar où ils se sont rencontrés, ils longent
les quais de la Seine, et elle n’a pas été sans remarquer le
sourire de son compagnon quand ils sont passés devant un bouquiniste
qui exposait devant sa boite des gravures licencieuses. Les trottoirs
sont bondés de touristes qui découvrent Notre – Dame, et la
chaussée bloquée par les voitures qui peinent à avancer malgré
les coups de sifflet impatients des agents. Il n’est bien évident
qu’il n’est pas possible qu’elle lui laisse voir ses dessous
dans un tel environnement qu’elle désigne d’un mouvement de
menton en tentant :
« Vous
voyez bien .. »
Lui
aussi lui réponds sur le mode narquois :
« J’ai
dit que je voulais la voir, je n’ai pas dit que je voulais la
présenter aux touristes comme une curiosité parisienne ! »
Sa
réponse la rassure et la fait rire, mais il poursuit, en lui
désignant l’autre côté de la rue :
« Vous
allez traverser le square Viviani. Je veux la voir avant que
nous ne le quittiez en sortant de l’autre côté, vers le boulevard
Saint-Germain »
Sans
attendre sa réponse, il l’invite d’un geste à s’exécuter,
et, lui, se tourne vers l’éventaire d’un bouquiniste, sans même
faire mine de vérifier si elle fait ce qu’il lui a dit.
Dans le square
Hélène
se retrouve seule, séparée de lui par un groupe de badauds qui
brandissent leurs appareils photos avec lesquels ils mitraillent la
Seine. Sans se retourner, elle traverse la rue, en se faufilant entre
les véhicules arrêtés par l’embouteillage. Quand elle pousse le
portillon du jardin public, elle constate le contraste avec la rue
qui le borde. Étonnamment il est presque désert. Pas totalement
cependant. Quelques uns das bancs sont quand même occupés par des
gens qui prennent le soleil ou qui mangent un sandwich. Le regard
d’Hélène fait le tour du square. Alors, renonçant à traverser
au plus court, elle contourne le terre-plein où trône une statue.
Elle emprunte ainsi une allée plus sombre à cause des arbres qui la
bordent, et dans laquelle il n’y a pas de banc. Hélène se rend
bien sûr compte qu’elle n’y est cependant pas vraiment isolée.
Un couple avance à petit pas quelques mètres devant elle, et elle
distingue fort bien les autres utilisateurs du parc à travers les
buissons. Elle ne se retourne pas, elle ne vérifie pas si
« Monsieur » l’a suivie. Elle n’en a pas besoin, elle
en est sûre. Mais en même temps, elle ne peut donc pas être
absolument certaine que personne d’autre que lui ne s’est engagé
derrière elle quand elle a choisi ce chemin. Pourtant, sans
trembler, mais le cœur battant quand même la chamade, elle saisi le
bas de sa jupe et, vivement, elle la relève jusqu’à sa taille.
Décidée à aller au bout de ce qu’elle a entrepris, elle prend le
temps de compter mentalement « un, deux, trois » avant de
laisser retomber sa jupe. Elle ne vérifie toujours pas si quelqu’un
était derrière elle quand elle a ainsi découvert son postérieur.
Aussi normalement qu’elle le peut, elle poursuit sa route, et sort
du parc. A peine a-t-elle fait quelques pas en direction de la rue
Saint-Jacques qu’elle entend la voix de « Monsieur »,
qui l’a rejointe :
« Vous
êtes insolente, mais vous avez du cran, mademoiselle »
Puis,
sans attendre sa réaction, il poursuit :
« Vous
continuez tout droit rue Saint Séverin, vous trouverez l’hôtel à
votre droite, la réservation est au nom de Monsieur Jacques »
A l’hôtel
Ils
ont en effet convenu, lors de leurs conversations, qu’elle se
rendrait seule, et donc de son plein gré, dans une chambre d’hôtel
anonyme. Et qu’il la rejoindrait après. Ainsi, elle sait qu’il
lui est encore possible, au dernier moment, de renoncer. Si elle le
faisait, et repartait chez elle, il n’aurait aucun moyen de la
retrouver, ne connaissant que son adresse mail et son téléphone
portable. Confiante, elle ne vérifie même pas qu’il ne l’a pas
suivie. Alors qu’elle s’approche de l’hôtel dont elle aperçoit
l’enseigne, les mêmes mots lui reviennent en tête : « J’ai
montré mon cul en plein air, maintenant je vais recevoir ma fessée »
Elle sait même qu’elle sera encore plus « justifiée »
aux yeux de « Monsieur » que, quand elle lui a demandé,
avant qu’il n’entre dans le café du boulevard Saint-Jacques :
« Ah
..vous vous appelez Jacques ? »
Il
lui a répondu, goguenard :
« Insolente,
et en plus curieuse ... »
L’insolence
et la curiosité seront donc d’excellents prétextes pour fesser
une « demoiselle »
Elle
pousse la porte de l’hôtel, et découvre le comptoir d’accueil,
un peu désuet.
« Bonjour,
la réservation de monsieur Jacques, s’il vous plaît »
Est-ce
un effet de son imagination, ou bien la matrone a-t-elle vraiment un
sourire entendu ? Elle ne fait en tout cas aucun commentaire, se
contentant de décrocher une clé du tableau derrière elle en
disant :
« La
12, au premier étage, à droite »
En
même temps, elle indique du menton l’escalier qu’Hélène
emprunte, en souriant en elle-même au souvenir de l’adage selon
lequel « le meilleur moment en amour, c’est quand on monte
l’escalier » Pourtant elle le sait, elle ne monte pas dans
cette chambre pour un moment d’amour. Mais bien pour recevoir une
fessée, et uniquement pour recevoir une fessée.
Une
fois ouverte la porte de la chambre, elle découvre celle-ci. Un lit
recouvert d’un couvre-lit en cretonne, une petite table et une
chaise, et un mini réfrigérateur. Immédiatement elle se demande
« où » ça va se passer. Va-t-il s’asseoir sur le
lit ? Y-a-t-il assez de place pour qu’il s’installe sur la
chaise ? Ou bien encore devra-t-elle rester debout, penchée sur
cette table ou sur le lit ? Elle sait que Monsieur affectionne
la traditionnelle fessée « OTK », sur les genoux, mais
qu’il lui est aussi arrivé de fesser une demoiselle penchée sur
un meuble, ou même les mains sur les genoux.
Hélène
pose son sac sur la table, et elle se glisse dans la minuscule salle
de bain attenante. Elle rectifie ses cheveux devant la glace qui
surmonte le lavabos. Puis elle s’assoit sur la cuvette, après
avoir retiré sa culotte, pour faire pipi. Elle se souvient de
l’expression que « Monsieur » a utilisé lors de l’une
de leurs conversations « une fessée à faire pipi par terre »
Avant de remettre son slip, machinalement comme elle le fait
toujours, elle la renifle. Elle sursaute en constatant qu’elle est
un peu moite, et même qu’elle peut distinguer une petite tâche.
Pour la première fois depuis qu’elle est entrée, tout à l’heure,
dans le bar, elle sent une vague de honte l’envahir. Elle sait que
cette marque n’est pas une tâche d’urine. Aurait-elle vraiment
« mouillé sa culotte » ? Est-ce le fait de s’être
ainsi exhibée qui a entraîné cette réaction incontrôlable ?
Ou seulement la perspective d’être fessée ? Son corps
s’est-il ainsi exprimé sans qu’elle ait eu la sensatoin d’être
excitée ? Et surtout va-t-il, lui aussi, s’en apercevoir ?
Va-t-il distinguer cette minuscule tâche plus sombre sur le jaune
pâle du slip ? Pourra-t-il donc savoir qu’avant même qu’elle
soit fessée son intimité s’est humidifiée ? Sera-t-il
flatté ou fâché que la preuve de son trouble sensuel ait ainsi
coulée ? Cette liqueur qui sourd d’elle va-t-elle l’émouvoir,
ou au contraire sera-t-elle une raison de plus de la fesser plus
sévèrement ? Ce n’est pas la perspective d’une fessée
plus cuisante qui l’inquiète, mais bien plus cet aveu de son
corps. Un moment, elle est tentée de la retirer. Mais les mots de
« Monsieur » tout à l’heure, lui résonnent encore aux
oreilles : « comment pourrai-je la baisser le moment
venu ? » Il lui a aussi longuement expliqué, quand
ils échangeaient sur Internet, que le « déculottage »
était, à ses yeux, un moment incontournable de la fessée. Se
présenter sans slip alors qu’il ne lui en a pas donné l’ordre
serait à l’évidence une raison de plus pour qu’il se montre
sévère. Mais, là non plus, ce n’est pas cette crainte qui la
fait renoncer. Mais une sorte de volonté de respecter les règles
établies par eux deux. Une demoiselle doit être déculottée avant
d’être fessée. C’est la règle. C’est incontournable.
Alors,
elle remonte vivement le slip, tapote sa jupe pour la défroisser, et
retourne dans la chambre. Elle tire les rideaux de la fenêtre, après
avoir jeté un coup d’œil dans la rue, puis s’assoit sur le lit.
Elle est presque impatiente qu’il arrive. Elle l’espère, elle le
veut. Elle veut cette fessée. Et elle est presque soulagée quand
elle entend un discret coup à la porte, qui s’ouvre avant qu’elle
n’ait pu répondre. Il est là. Ça y est. Les dés sont jetés.
Elle va être fessée.
III
Pendant
Avant
et juste avant
Hélène
attend dans une chambre d’hôtel le « Monsieur » qui va
lui faire découvrir la fessée.
« Nous sommes prêts »
Instinctivement, Hélène s’est levée à l’entrée de
« Monsieur ». Il découvre la chambre du regard, et lui
demande simplement :
« Vous voulez boire quelque chose avant ? »
Il n’a pas besoin de préciser « avant » quoi mais il
installe ainsi ce qu’elle sait inéluctable sans même avoir besoin
d’utiliser le mot. Elle décline :
« Non, merci, monsieur »
« Vous
… vous êtes passée à la salle de bain ? »
Elle remarque que, pour la première fois depuis qu’ils se sont
rencontrés, c’est lui qui a hésité. Qui, peut-être, n’a pas
osé poser directement la question qu’il a en tête. Alors,
consciente d’être ainsi presque provocatrice, mais aussi d’entrer
ainsi encore plus dans la relation qui convient entre un « monsieur »
et une « demoiselle » qui va être fessée elle répond,
sans que sa voix ne tremble :
« Oui, monsieur, j’ai fait pipi »
Affirmation, ou aveu, d’une petite fille. Infantilisant. Mais aussi
faisant reculer les conventions du monde réel. Celui dans lequel une
femme qui s’absente pour cette raison indique qu’elle va « se
repoudrer le nez » Ils ne sont pls dans ce monde là. Ils sont
dans le monde où une jeune dame, adulte, raisonnable, indépendante
et moderne, va être déculottée et fessée par un homme un peu plus
âgé, sain d’esprit et respectueux. Il approuve d’un mouvement
de tête :
« Dans ce cas, nous sommes prêts, n’est-ce
pas ? »
« Oui,
monsieur, je suis prête »
«Allons-y »
Allons-y
Il retire sa veste qu’il pose sur la chaise, s’assoit sur le lit,
près du coin, et, tranquillement, relève les manches de sa chemise,
comme un homme qui s’apprête à un travail physique. Lors de leurs
conversations, « Monsieur » lui a expliqué que, pour ce
qu’il qualifiait de « débutante » la fessée était
progressive, commençant par dessus la robe ou la jupe (le pantalon
est formellement déconseillé, il lui avait expliqué en précisant
que baisser un pantalon était plus humiliant que retrousser une
jupe, et beaucoup moins élégant) pour se poursuivre sur la culotte,
avant, inéluctablement, de continuer sue les fesses nues. Alors que
pour les « demoiselles » plus habituées, elles étaient
parfois invitées à retrousser elles-mêmes ce qui protège leur
derrière. Montrant ainsi, par leur geste, l’acceptation que la
fessée qu’elle vont recevoir. Elle est d’évidence une
débutante. La fessée qu’elle va prendre sera la première se sa
vie, puisque jamais elle n’en a reçue, même enfant. En même
temps, tout à l’heure dans le square, elle s’est déjà
troussée. Elle lui a déjà montré ses fesses moulées dans la
petite culotte jaune. Mais relever sa jupe pour montrer sa culotte,
c’est très différent de se trousser pour être fessée comme une
gamine ou une soubrette. Aussi n’est-elle pas étonnée qu’il ne
lui demande pas de le faire, mais se contente de tapoter ses cuisses
de la main. Il n’a pas besoin d’en dire ou d’en faire plus,
l’ordre est clair. Elle s’approche, et sans barguigner elle se
penche et s’allonge au travers des genoux du « Monsieur »
Le lit est assez haut pour qu’il y soit assis confortablement, elle
ne pourra donc pas poser le mains par terre. Mais comme il est assis
près du coin, et qu’il a tourné légèrement le torse et les
jambes vers la gauche, elle peut croiser les bras sur le lit, et y
poser la tête. Se jambes, elles, ont quitté le sol. Elle pense
alors qu’elle a laissé ses chaussures, ses escarpins noirs à
talons. L’image hautement érotique de ses jambes gainées par les
bas « qui tiennent seuls » et ainsi chaussée s’impose
à elle. « Monsieur » lui a longuement expliqué aussi
son aversion pour les collants, mais n’a pas exigé qu’elle
s’affuble d’un porte – jarretelles.
Sur la jupe
L’homme pose une main au creux de ses reins. Elle frémit à peine
à se contact. Elle ne moufte pas plus quand la main droite s’abat
une première fois sur les fesses offertes. A vrai dire, si elle a
bien sûr senti la main frapper son derrière, cela n’a rien eu de
douloureux. Peut-être « Monsieur » a-t-il retenu sa
frappe, peut-être aussi le tissus de la jupe est-il suffisant pour
l’amortir. Les claques suivantes ne lui font pas non plus vraiment
mal. Elle reste d’ailleurs totalement silencieuse, et totalement
immobile. Si une fessée c’est cela, et seulement cela, à coup
sûr, cela ne mériterait ni la crainte, ni l’attrait qu’elle
exerce sur tant de femmes et d’hommes.. Pourtant, elle est déjà
fessée. Même si elle ne ressent pas de véritable douleur, elle
reçoit bel et bien une fessée. Elle est bel et bien allongée au
travers des genoux de cet homme dont elle ne sait presque rien.
Presque rien, sauf l’essentiel. Il veut la fesser, et elle veut
être fessée par lui. Mais Hélène sait bien que ces tapes presque
insignifiantes ne sont qu’une entrée en matière, un prélude.
En culotte
Et quand celui-ci s’achève, quand la main cesse de frapper, elle
n’a pas une seule seconde l’illusion que c’est une fin. Comme
elle s’y attendait, « Monsieur » s’en prend à sa
jupe, et la relève posément, découvrant ainsi ses cuisses. Même
si, depuis la courte exhibition dans le jardin, ce n’est pas
vraiment une découverte pour lui, il émet une sorte de grognement
approbatif en découvrant les bas qui enveloppent les jambes de la
« demoiselle » Comme elle sent que la jupe est coincée à
hauteur de ses hanches, spontanément, elle les soulève légèrement
pour faciliter le troussage. Par ce mouvement, presque instinctif,
ellle facilite la tâche de celui qui est entrain de lui retrousser
la jupe, mais aussi elle manifeste physiquement son acceptation de la
chose. Elle doit être fessée, et pour l’être, il faut bien
qu’elle soit troussée. Et, en effet, « Monsieur » fait
remonter la vêtement au dessus de la taille. Maintenant, il peut de
nouveau apprécier la jolie culotte jaune paille qu’elle a choisi
avec tant de soin. Une culotte plus sage que coquine, mais pourtant
pas une culotte d’enfant, ne de grand-mère. Un slip, plus
exactement. Pas un string (« Monsieur » l’a fait rire
un jour en disant qu’il préférait écarter la culotte pour voir
les fesses qu’écarter celles-ci pour voir la culotte) mais pas non
plus un sous-vêtement vraiment enveloppant. Il couvre les fesses,
mais en laissant visibles deux larges croissant de peau blanche. Et
la taille est suffisamment basse pour laisser aussi apparaître,
juste en dessous de deux charmantes fossettes au bas des reins, la
naissance de la vallée qui sépare les fesses. Presque
précautionneusement, « Monsieur » retends le fin tissus,
qui s’est froissé au passage de la jupe, sur les rondeurs de la
demoiselle. Celle-ci n’est pas vraiment ronde, mais, et cela le
ravit bien entendu, son derrière l’est. Il semble même contraster
entre des cuisses plutôt longues, et une taille marquée. Il n’en
est ainsi que mieux mis en valeur. Une fois la culotte bien remise en
place, et moulant parfaitement les fesses, « Monsieur » a
presque du mal à ne pas passer encore la main sur elle pour la
lisser mieux encore. Mais il a bien conscience que cela serait
presque une lâcheté. Presque une malhonnêteté. Ce derrière, si
joliment enveloppé de ce slip satiné ne lui est présenté que pour
être fessé. Toute autre action, en cet instant, ne serait que
manœuvre dilatoire, diversion, faux semblant. Entre le haut des bas,
la jarretière en dentelles, et la culotte, la peau d’Hélène est
claire, presque diaphane. Une peau blanche, satinée, avec quelque
minuscules grains de beauté qui la parsème. Hélène respire aussi
calmement qu’elle le peut. Elle sait que la fessée va recommencer.
Après le préambule des quelques claques sur la jupe, il n’y aura
plus que le très fin tissus de la culotte pour protéger ses fesses.
Elle pressent, bien sûr, que la morsure des claques sera plus vive,
la douleur plus prégnante. Elle s’y prépare, elle anticipe.
« Aille ! »
Alors que, jusque là, pas un son n’est sorti de sa bouche, cette
fois Hélène a lancé un cri, bref mais sans retenu. Un cri de
douleur, certes, mais pas seulement. La claque a été, en effet,
plus douloureuse que les précédentes. Mais ce n’est pas tant la
douleur, encore très supportable, que la surprise qui a amené
Hélène à crier ainsi. En effet, alors qu’elle s’attendait à
une frappe sur sa culotte, « Monsieur », perversement, a
frappé le croissant de chair laissée nue par l’échancrure du
slip. Il a donc choisi de la déstabiliser ne l’empêchant de se
préparer à l’impact. En même temps qu’elle laissait échapper
ce bref jappement, Hélène s’est aussi raidie. Alors qu’elle
était restée impassible lors de la première série de claque, elle
a cette fois sursauté, et ses jambes se sont agitées, se repliant
avant de se tendre à nouveau. Patient, « Monsieur » lui
laisse le temps de se reprendre, et de reprendre sa position. Il n’a
pas besoin de lui en donner l’instruction. Hélène a compris
d’elle-même ce qu’il attendait d’elle. Elle s’est laissée
surprendre par l’attaque détournée lors de la première claque,
elle saura se maîtriser pour recevoir sans broncher les autres. Plus
de cri, plus de jambes qui s’agitent. La main peut recommencer à
s’abattre sur un derrière impassible. Pourtant, les autres claques
ne frappent pas non plus sur la culotte. Précautionneusement,
« Monsieur » s’attache au contraire à l’éviter. Les
gifles frappent systématiquement sur les côtés. En quelque sorte
sur la périphérie du derrière, presque sur les hanches. Très
vite, a peau presque opalescente rosit. Après cinq ou six claques,
elle est même rouge vif. Hélène n’est pas – pas encore –
fessée « cul nu », mais c’est bien sa peau nue qui
reçoit les coups. Elle tente de rester aussi impassible que
possible, mais ne peut s’empêcher de serrer les fesses, presque
convulsivement. Et quand, la main prend le derrière « par en
dessous », et surtout quand, par trois fois, elle s’égare
sur le haut des cuisses, Hélène ne peut refréner de courtes
plaintes étouffées.
La culotte jaune paille est maintenant bordée par deux bandes
cramoisies. Qui, bientôt, il le sait, il l’anticipe, vont trancher
avec le blanc laiteux de la partie du derrière encore protégée.
Cul nu
Vue
Une nouvelle fois, la série de claque s’interrompt. Ça y est, les
préliminaires sont terminés. La « vraie » fessée, la
fessée cul nu, va commencer. Hélène le sait, elle ne fera rien
pour l’empêcher. Elle va être déculottée. A-t-elle peur ?
Pas vraiment. Elle s’est assez préparée à cette nécessité pour
ne pas vraiment la redouter. Mais elle ressent pourtant une sorte de
creux à l’estomac. Une sorte de vertige. Son cul va être dénudé,
c’est inéluctable. « Monsieur » va voir son derrière.
Il va voir son cul nu. Elle va lui montrer la lune. Elle ne va pas
seulement être partiellement nue. Elle va être déculottée. Il va
lui baisser la culotte. C’est très différent. Hélène sait
combien cette étape est, aux yeux de « Monsieur » le
moment le plus « émouvant » (c’est le mot qu’il a
employé) d’une fessée.
Il prend son temps. Pour profiter de la vue de ce derrière encore
caché, mais déjà en partie rougi. Mais aussi pour laisser à
Hélène le temps de reprendre son souffle après la tannée qu’elle
a subi.
Déculottée
Deux doigts se sont glissés sous l’élastique du slip.
Délicatement, ils l’écartent. La culotte descend.
Lentement. Centimètre après centimètre. Le haut du derrière
apparaît. Une nouvelle fois, sans qu’il ait besoin de le lui
demander, Hélène soulève légèrement les hanches. La culotte peut
ainsi plus facilement glisser vers le bas. « Monsieur »
se repaît de cette lune qui émerge. Il baisse cette culotte comme
on retire le papier soie d’un cadeau. Quand le slip arrive à la
limite entre les les cuisses et les fesses, il peut aussi enfin se
réjouir de l’apparition de cette sphère presque parfaite. Un
derrière rond, ferme. Dont, comme « Monsieur » s’y
attendait, la blancheur immaculée contraste avec le rouge de la
partie qui a déjà été fustigée.
Avec soin, « Monsieur » roule le sous-vêtement sous les
fesses blanches. Il n’est plus qu’une mince bande de tissus,
séparant le derrière du bandeau de peau blanche elle aussi au
dessus des bas.
Couleur
La main de « Monsieur » frappe maintenant directement le
postérieur nu. Une fois sur la fesse droite, une fois sur la fesse
gauche. Mécaniquement, régulièrement, comme une sorte de
métronome. Autant, auparavant, les claques tombaient sur les côtés,
autant, maintenant, au contraire, elles frappent le plus possible au
centre. Faisant apparaître une sorte de calotte rouge qui s’étend
à mesure que « Monsieur » continue. Frappant
consciencieusement sur toute la surface offerte, comme s’il lui
importait plus que tout d’obtenir une coloration uniforme.
Douleur
Maintenant, Hélène se sait vraiment fessée. Fessée cul nu. Fessée
à pleine paumes, à la volée. Maintenant, elle sait ce que c’est
qu’une fessée. Une vraie fessée. Et elle sait que ça fait mal.
Vraiment mal. Elle ne lutte plus. Elle lâche la bride. Son derrière
est ravagé. Brûlant. Bien sûr, elle n’avait jamais douté du
fait qu’une fessée serait douloureuse. Mais elle découvre que,
même si la fessée n’en est qu’à ses débuts, la douleur
atteint très vite une sorte d’acmé. Les coups pleuvent toujours
aussi réguliers. Hélène ne hurle pas, mais elle ponctue chaque
claque d’un bref cri de souris. Elle ne se débat pas, mais elle ne
peut éviter que ses jambes n’entament une sorte de dans presque
frénétique. Elles s’agitent, elles gigotent, elles s’écartent.
Découvrant ainsi inévitablement l’intimité la plus secrète
d’Hélène. Mais elle n’en a cure. Elle est bien au-delà des
règles de la pudeur. Elle est surtout bien loin de se demander si,
en s’agitant ainsi, elle montre son abricot. Hélène ne pense plus
à rien d’autre qu’à l’avalanche de claques qui lui laboure le
derrière. Qu’il puisse voir son puits d’amour luisant ne la
concerne pas. Et si, par instant, il peut même deviner son petit
trou, finalement, ce n’est plus son affaire. Elle n’est plus
Hélène, jeune femme libre et indépendante, bien dans sa peau. Elle
est une « demoiselle » qui reçoit une cuisante fessée.
Qui lui fait un mal de chien. A tel point qu’elle ne peut plus
s’empêcher de crier, sans même se soucier si d’éventuels
voisins peuvent l’entendre. Cette fessée, elle l’a voulue. Elle
la reçoit. Son corps l’accepte, la demande, l’exige. Hélène ne
serre même plus les fesses. Son derrière est devenu une sorte de
boule de pâte molle qui tressaute sous les coups. Et quand, enfin,
la fessée se termine, Hélène n’a qu’une pensée : « Ça
y est, je l’ai reçue ! J’ai pris ma fessée ! »
IV
Après
Avant, juste avant et pendant
Hélène
a reçu sa première fessée de « Monsieur » dans une
chambre d’hôtel
« Je l’ai prise ! »
L’averse s’est arrêtée. Le bruit des claques
qui emplissait la pièce d’est tu. Mais la brûlure n’a pas
disparue. Elle avait déjà atteint une sorte d’acmé. Et le fait
que « Monsieur » ait cessé de frapper ses fesses n’est
finalement pas vraiment un soulagement pour Hélène, au sens où son
derrière reste aussi douloureux. Elle a le sentiment que la peau de
son postérieur a été hachée, massacrée. Elle continue d’ailleurs
quelques instants à geindre sourdement. Elle reprend doucement sa
respiration. Et si elle souffre, et elle souffre, elle ressent aussi
une sorte d’immense fierté. Enfin elle a fait le pas. Elle n’est
plus la même. Elle a prit sa fessée. Les mots d’une confession
qu’elle a lu naguère sur Internet lui reviennent en mémoire.
« J’ai reçu ma fessée, je l’ai prise au cul ! »
Hélène est consciente d’avoir
changé de statut. Elle est une « demoiselle », une femme
fessée. Elle a découvert combien une fessée est douloureuse, plus
encore qu’elle ne l’avait imaginé, craint ou rêvé. Mais elle a
tenue jusqu’au bout. Peut-être pas stoïquement, elle a piaillé,
elle a crié, elle a gigoté. Mais pas un instant elle n’a été
tenté de faire ou de dire quoi que se soit pour que son fesseur
arrête. Du reste, elle savait que rien, si ses cris, ni ses pleurs,
ni ses supplications, ni ses ruades furieuses n’auraient pu amener
« Monsieur » à cesser d’abattre ses mains sur son cul.
Sauf, bien sûr, le fameux « safe word » Ce mot dont ils
ont convenu, et qu’il lui aurait suffit de prononcer pour
qu’immédiatement tout s’arrête. C’est elle qui avait proposé
un mot compliqué, qu’en tout cas elle ne risquait pas de lancer
par instinct ou par inadvertance : « Nabuchodonosor »
Mais ce n’est pas parce qu’il
est difficile à prononcer qu’elle ne l’a pas dit. Pas une
seconde elle n’y a même pensé. Et si, en effet, des cris, aigus
parfois, lui ont échappé, elle n’a
jamais demandé à ce qu’il cesse. Pas de «non ! »
pas de « assez !»
encore moins de « pardon !»
Elle n’a d’ailleurs jamais
eu le sentiment d’avoir a demander pardon, jamais en le sentiment
d’avoir commis une faute. Bien sûr, son « insolence »
peut justifier la fessée qu’elle a reçu. Mais elle a toujours eu
bien conscience que, pour elle comme pour lui, ce n’était qu’un
prétexte, compris comme tel par tous les deux. Elle a été fessée
parce qu’elle voulait l’être, et parce qu’il voulait qu’elle
le soit.
Retour dans le monde ordinaire
Une fois la fessée
terminée, et avant même qu’elle ne se relève, alors qu’elle
est encore allongée au travers des genoux de « Monsieur »,
les fesses chaudes et douloureuses, la phrase selon la quelle « le
silence qui suit l’audition de Mozart, cest encore du Mozart »
lui traverse l’esprit. Oui, les moments qui suivent une fessée,
c’est encore la fessée, même si les claques ne s’abattent plus
sur son postérieur. Attentif à la laisser ressentir l’intégralité
d’une fessée, surtout d’un baptême de fessée, « Monsieur »
garde le silence. S’il a cessé de lui frapper les fesses, il ne
s’est pas mis non plus à les lui caresser. Comme s’il tenait à
ce que son derrière puisse en quelque sorte « profiter »
de la fessée jusqu’au bout. Et aussi, sûrement, pour que la
fessée reste une fessée, seulement une fessée, mais intégralement
une fessée. Une fois, il y a longtemps, quand ils étaient encore
l’un et l’autre dans « l’autre monde », celui où
l’on peut parler de la fessée, mais où elle reste un concept,
« Monsieur » lui avait expliqué » de son ton un
peu péremptoire qui parfois l’exaspère et en tout cas l’amène
à être quelque peu insolente, justifiant ainsi par avance ce
qu’elle avait bien compris comme inéluctable, qu’une fessée
était comme une symphonie. Plus exactement « comme un
concert » avait-il dit. Elle ne commence pas quand la première
claque résonne sur le derrière de la « demoiselle », et
elle ne se termine pas quand la dernière conclut la phase active de
la séance. Elle commence avant même que la « demoiselle »
ait rencontré physiquement celui qui va la fesser. Dés l’instant
où elle a compris, admis, accepté et même souhaité la recevoir,
la fessée est en fait commencée. Toujours
pédagogue, il lui aviat expliqué que « la fessée
c’est comme une courbe de Gaus »
Et comme, pour le taquiner, elle avait feint de ne pas savoir ce que
c’était, il lui avait précisé « mais si, vous
savez, cette courbe statistique qui commence bas, monte, puis
redescend de manière symétrique » Et
pour illustrer la chose il lui avait même précisé « et
dont la forem évoque un peu un derrière qui s’offre à la main de
celui qui va le fustiger » Et,
de fait, même si elle n’en a pas pris conscience sur le fait, son
corps, quand elle avait les mains par terre et le bassin agrémenté
sur les genoux de « Monsieur » évoquait en effet assez
bien cette courbe graphique. Elle n’a pas eu conscience non plus
que, loin de tout faire pour éviter les claques qu se succédaient,
il lui est bel et bien arrivé de rehausser ses fesses, de les
remonter vers la main qui les frappait, comme poru lui faciliter la
tâche.
Mais, comme le dit
l’adage, « il n’y a de bonne compagnie qui ne se quitte »,
et Hélène, une fois qu’elle eut repris ses esprit et sa
respiration, a bien du se relever. Ou plus exactement, elle s’est
laissée glisser des genoux de son fesseur, arrivant ainsi à genoux
sur la moquette, avant de se relever vraiment. Ce faisant, sa robe
est retombée, provoquant une crispation douloureuse de son visage
quand elle effleurer le derrière encore oh
combien sensible. Et
amenant aussi la petite culotte a tomber au sol. Sans qu’il ait eu
besoin de le lui demander, parce qu’elle sait que c’est la règle,
elle a en quelque sorte « enjambé » son slip, puis elle
l’a ramassé et l’a déposé sur le lit. « Après la
fessée, on reste sans culotte, le cul nu » elle sait que c’est
l’usage. « Monsieur » lui a quand même signifié par
un sourire qu’il appréciait qu’elle agisse ainsi. Il n’a fait
aucun commentaire. Elle n’en attendait pas. Il ne lui a pas imposé
d’aller « au coin », cette pratique n’ayant pas été
évoquée pour cette première fessée. Comme pour favoriser le
retour dans le monde ordinaire, il lui a juste demandé s’il elle
souhaité boire quelque chose, et sur sa réponse affirmative, ils
ont partagé une des petites bouteilles de champagne du mini bar de
la chambre.
« Ça donne soif à tous les deux, et ça
mérite mieux que de la camomille pour fêter cela »
a-t-il commenté
avec l’humour qu’elle apprécie tant et qui est pour beaucoup
sans doute dans ce qui lui a fait décider que ce serait avec lui
qu’elle franchirait le pas entre le fantasme et la réalité. Ils
ont donc partagé cette boisson festive, puis Hélène est repassée
à la salle de bain pour se rafraîchir … le visage et rectifier sa
tenue et sa coiffure. Elle n’a pas résisté à la tentation de se
tourner vers le miroir au dessus du lavabos pour constater l’état
de ses fesses. Et elle a presque été étonnée qu’elles ne soient
pas plus marquées. Même si elles étaient encore très rouges,
contrastant avec la peau blanche de ses cuisses et de son dos, elles
ne portaient nulles traces des mains de son fesseur. Pourtant, une
nouvelle fois, c’est une bouffée de fierté qu’elle a ressenti
en découvrant ainsi sa lune rouge, comme luminescente. Du reste,
quand elle a été de retour dans la chambre, alors qu’elle se
dirigeait vers la porte après avoir soufflé un petit :
« Au revoir, Monsieur et ...merci »
elle n’a pas été
étonnée qu’il lui demande, comme elle s’y attendait :
« vous me montrez, s’il vous plaît,
mademoiselle ? »
C’était bien une
demande, pas un ordre. Il n’y avait aucune menace dans sa voix.
Elle était certaine que, si d’aventure elle n’avait pas
acquiescé à cette sollicitation, il en aurait pris son parti.
Pourtant, elle n’a pas hésité à la satisfaire. Du même geste
qu’elle avait eu, tout à l’heure, dans le square, elle s’est
un peu penchée en avant, dans une sorte d’amorce de révérence,
et elle a relevé sa robe bien haut, au dessus de sa taille, offrant
ainsi sans réticence la vue de son derrière rubicond à la vue de
celui qui l’avait ainsi coloré. Et qui n’a pas hésité, lui non
plus, à l’en remercier.
« A bientôt peut-être ? »
Hélène ne s’est pas
retournée, elle a franchit la porte de la chambre, qu’elle a
refermée derrière elle, avant de descendre l’escalier. La dame
qui l’avait accueillie tout à l’heure était encore derrière le
comptoir. Avait-elle entendu ? Hélène était incapable de la
savoir. Le bruit des claques, et ses cris de douleur avaient – ils
pu être perçus depuis le rez de chaussée ? La dame était-elle
montée pendant qu’elle recevait sa fessée ? D’autres
clients avaient-ils pu percevoir ces bruits caractéristiques ?
Impossible de le savoir . Par contre, Hélène le comprends
bien, la tenancière ne peut se faire aucune illusion sur la nature
de la relation entre ces deux clients qui n’ont utilisés la
chambre retenue par « Monsieur Jacques » que pendant une
petite heure en pleine journée. Mais elle doit être habituée à ce
genre de rencontre dans les murs de son établissement. Là non plus,
Hélène n’a pas honte. Et c’est sans rougir ni bafouiller
qu’elle salue la dame qui lui réponds :
« Au revoir, madame, et à bientôt
peut-être »
« Madame »,
bien sûr. Pour tous, maintenant, elle est redevenue une dame. Elle
n’aura été « mademoiselle » que pour lui. Et c’est
une dame qui s’engage dans la rue, et qui se dirige vers la Seine
pour reprendre le métro à la station « Cité » Une dame
que rien ne distingue de celles qu’elle croise. Avoir reçue une
fessée, ça ne se voit pas sur son visage. Une dame que,
probablement, personne ne remarque. Personne ne peut savoir les
moments qu’elle vient de vivre. Personne ne peut savoir que cette
jeune personne, habillée plutôt strictement, marche dans la rue le
cul nu et chaud sous sa robe. Ce n’est pas vraiment une première
pour Hélène. Auparavant déjà, « Monsieur » lui avait
proposé, demandé ou ordonné, de se passer de petite culotte
pendant toute une journée. Sans avoir, bien entendu, le moyen de
vérifier si elle se confirmait à son injonction. Mais pourtant elle
l’avait fait. Elle avait ainsi découvert cette sensation étrange
de sentir l’air au contact direct de ses fesses nues. Et ce frisson
quand un coup de vent un peu plus fort fait voleter la robe.
Pourtant, elle sait bien que, d’habitude, personne ne peut voir sa
culotte. Et donc que, en ces circonstances, personne ne peut deviner
qu’elle n’en porte pas. Mais elle, le sait, le sent. Et elle sait
qu’elle restera ainsi jusqu’à ce qu’elle soit chez elle, et
que, même là, elle ne renfilera pas de sous-vêtement. Elle ira,
une nouvelle fois, mais cette fois toute nue, constater l’état de
ses fesses, dont la rougeur aura déjà commencé à pâlir. Déjà
dans le métro, elle aura pu constater que la station assise reste
pénible pour son postérieur encore à vif. Elle dînera donc à
genoux sur sa chaise. Après avoir mis un message sur le nat à
« Monsieur », comme ils en ont convenu. Un message
factuel, bref, sans commentaire. Indiquant juste qu’elle est bien
rentrée chez elle sans encombre, pour le rassurer. Un message sans
engagement pour la suite. Pourtant, elle n’en doute pas une
seconde, cette fessée ne sera que la première …
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