samedi 28 août 2010

Le plénipotentiaire. 6ème partie

Jeudi 22 mars

De A*S* à E*

PJ « La suite »

Monsieur,

J’ai essayé de répondre à votre demande, à votre commande. Je vous mets en « Pièce Jointe » ce que j’ai pu faire, en espérant vous avoir obéit come vous le vouliez.

La suite

La jeune fille n’a compris que celui qui lui avait meurtri les fesses de ses mains expertes avait quitté la pièce tandis qu’elle se massait les fesses que … quand il y revint et lança d’une voix finalement plus joyeuse qu’autoritaire :

- « Allons-y, jeune fille, la pause est terminée, vous êtes prête ? »

- « Oui, monsieur, je suis prête »

- « alors, en position, jeune fille »

- « quelle position dois-je prendre, monsieur ?

- « la même que pour la série précédente, jeune fille. Mais la fessée sera différente, vous le savez »

- « oui, monsieur, je le sais »

- « et vous pensez savoir quoi, jeune fille ? »

- « que vous allez sortir un instrument, monsieur »

- « vous vez raison, jeune fille. A votre avis quel instrument pour une jeune fille débutante comme vous ? »

- « Peut-être … peut-être le martinet, monsieur ? »

- En effet, jeune fille, vos allez découvrir cet instrument si souvent utilisé chez nos cousins français »

Il ordonna alors à la jeune fille de reprendre sa position, tout en l’autorisant à garder les jambes moins écartées que précédemment. Plus tard, elle comprit qu’il voulait ainsi éviter que le bout des lanières ne vienne meurtrir les abords trop fragiles de son sexe. D’elle – même, elle prit soin de bien relever son petit haut sur ses reins, dégageant par la même occasion les deux fossettes qui ornent le bas de son dos. Elle entendit une fermeture à glissière qu’on ouvrait – celle du sac noir qu’elle avait vu sans vraiment le remarquer tout à l’heure – puis elle senti la chevelure douce formée par les lanières du martinet se poser sur ses épaules, descendre le log de son dos, jusqu’à venir chatouiller sa raie culière. Son dos réagit à cette caresse nouvelle en se crispant, couvert de chair de poule. Sa respiration s’accélérait, elle aurait aimé que cette caresse multiple se poursuive. Mais soudain, comme un éclair qui déchire un ciel serein en été, une douleur incomparable à celle qu’elle avait connu jusque là lui coupa le souffle. Elle rugit, son corps de redressant comme unressort, ses deux mains plaquées sur ses fesses déchirées. Elle eut pourtant la volonté de murmurer, la voix cassée par la douleur « Un, monsieur ». Mais elle n’obtint en réponse qu’un glacial

« Reprenez la position, jeune fille, sinon le coup ne compte pas »

Obéissante, elle se pencha à nouveau sur la table, bandant ses muscles pour garder sa position quoi qu’il arrive. Mais la seconde irradiation du martinet sur son cul entraîna la même réaction : le corps qui se redresse comme un arc dont on aurait lâché la corde. Cette fois, avant même qu’il ne lui ordonne, elle reprit sa position en répétant « Deux, monsieur ». Mais la voix reprit, toujours étonnamment calme mais toujours aussi inflexible :

« Non, jeune fille, vous ne m’avez pas comprise, si vous ne gardez pas la position le coup ne compte pas. Nous allons reprendre. Je vous conseille de tenir la table fermement, cela peut aider »

Comprenant qu’elle devrait encore subir douze flagellations avant d’en avoir fini avec cette étape, elle eut un bref sanglot. Puis elle se souleva sur la pointe des pieds pour arriver à saisir la bord oposé de la table. Ainsi elle pouvait s’y agripper et, ses pieds reposant à peine par terre, espérer rester en position malgré cette déchirure insupportable. Les lanières s’abattirent une nouvelle fois, explosant son cul. Elle étouffa son cri et parvint à articuler :

« Un, monsieur »

Les onze coups suivants furent distribués entre les reins et les genoux. Mais même si la peau des cuisses s’avéra plus fragile que celle du derrière, elle n’était pas déjoà fragilisée par la fessée manuelle. Elle pu annoncer ainsi les douze coups, avec ce « monsieur » qu’elle s’était spontanément imposé, et malgré les sanglots qui lui serraient la gorge. Au douzième elle resta affalée sur la table, incapable de desserrer les mains, qui restaient crispées sur le bord de la table, tandis que son corps était parcouru de frissons et de tremblements.

Son initiateur lui laissa le temps de reprendre son souffle et son calme. E c’est d’une voix presque douce qu’il lui indiqua alors :

« Maintenant vous allez vous relever, jeune fille, il va vous falloir apprendre la fessée debout. Mais d’abord vous allez retirer votre haut, et votre soutien-gorge, s’il vous plait. »

Elle était déjà au-delà de toute idée de discussion, de négociation, ou même de questionnement. Sans un mot, sans se retourner, sans le regarder, elle fait passer son pull léger par sa tête, puis dégrafa prestement son soutif et les déposa sur la chaise. Il lui précisa alors :

«Je vous veux debout, jeune fille, les mains sur la tête. Même règle que tout à l’heure, si les mains quittent la tête, le coup ne compte pas »

Et par douze fois les lanières du martinet vinrent s’abattre sur son cul sans qu’elle ne fasse le moindre mouvement. Elle resta stoïque, statique, comme pétrifiée. Ses doigts devenaient blancs tellement ils étaient crispés pour empêcher ses mains de tenter de protéger son derrière. Les coups su succédèrent, plus rapides que lors de la série précédente. Et c’est presque de manière continue qu’elle répétât les douze chiffres, suivies des douze « monsieur ».

Pour la série suivante, il lui demanda de rester debout mais l’autorisa à poser les mains sur le mur, lui demandant cependant de bien se cambrer pour mieux tendre son cul. Pédagogue, il lui indiqua :

-« Après l’outil préféré des maudits français, nous allons revenir dans notre belle amérique, jeune fille, et vous allez découvrir la strape. Vous en avez déjà vu ? »

Et sur sa réponse négative, il l’invita à se retourner pour découvrir l’instrument qu’il tenait dans les mains. C’était une large pièce de cuir, divisée en deux sur un tiers de sa longueur. Elle frémit à sa vue, mais elle parvint cependant à la recevoir douze fois sans flancher. Il est vrai que son cul était alors dans un tel état qu’il lui semblait au-delà de la douleur, comme anesthésié, comme en dehors d’elle-même. Puis sa découverte des instruments se poursuivi avec les verges, un petit bouquet de brindilles dont elle entendit à douze reprises le sifflement aigu avant d’en sentir la morsure multiforme, et, stoïque, d’en compter les coups. Pour la cinquième série, après lui avoir laissé quelques instants pour retrouver son calme après les pleurs occasionnés par les verges, il l’invita à s’allonger sur le dos sur le canapé. Elle grimaça de douleur quand son cul labouré toucha au cuir râpeux. Mais immédiatement, il lui ordonna le lever les jambes à la verticale. En lui expliquant qu’elle allait prendre la position appelée « diapper » . D’une main il lui maintenait les jambes bien hautes, l’autre restant libre pour la fesser. Dans cette position les claques, bien que portées seulement à la main lui parurent plus douloureuses. Mais surtout elle avait pleinement conscience d’une présentation complètement impudique de son intimité. Au cinquième coup, un sanglot l’empêcha d’articuler, et il ne sortit qu’un borborygme de sa bouche. La main resta un instant suspendue, comme hésitante, puis s’abattit de nouveau, exactement à la même place que la précédente. Vaincue, elle souffla « cinq, monsieur », et la fessée reprit.

Elle avait depuis longtemps cessé de compter autre chose que les coups. Son horizon se limitait à cette limite fatidique des douze qu’il lui fallait atteindre. Elle aurait été dans la complète incapacité de dire combien de série elle devait encore subir. Et elle a été presque étonnée quand il lui a annoncé, d’une voix devenue presque tendre :

« Pour finir, nous allons boucler la boucle, jeune fille. Vous allez revenir au travers de mes genoux »

Cette dernière série ne fut pas un simulacre, loin de là. Peut-être même les coups furent-ils plus appuyés que n’avaient été aucun de ceux des séries précédentes. Mais A* les reçu dans une sorte d’état second. Pour la première fois, son cul ne se crispait pas à chaque nouvelle claque, ne se durcissait pas, ne se pétrifiait pas. Au contraire, son derrière était devenu pâte souple, molle, ballotant au rythme de la fessée. Les larmes continuaient à couler sans cesse, et pourtant ce n’était plus des larmes de souffrances. Elle n’atteignit cependant pas la jouissance sous les coups. Mais elle était entrée dans une sorte d’état second. Plus un cri ne sortait de ses lèvres, et pourtant elle ne les réfrénait pas. Les coups arrivaient lentement, séparés par de longs temps de latences. Ponctués par ses « huit, monsieur », « neuf, monsieur », … Et au douzième, une claque formidable, appliquée de volée sur sa fesse droite, un « douze, monsieur, merci ». Et elle se roula en boule, comme un chat. Pelotonnée, yeux fermés, tête dans ses bras, elle semblait dormir. Elle entendit à peine son fesseur se lever. Quand elle sortit de cette sorte d’état comateux, elle était seule, et elle ne saura jamais si le plénipotentiaire lui avait souri avant de partir.

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Vendredi 23 mars

De E* à A*S*

Bien sur qu’il vous a souri, mon A*

Bien sur qu’il s’est régalé de cette image. De la couleur cramoisie de vos fesses, de leur peau de pêche veloutée.

Et si vous saviez combien il a été difficile pour lui de réfréner son envie de vous prendre à nouveaux dans mes bras et de vous couvrir de baisers …

Jamais je n’avais vérifié plus surement cet adage que vous illustrez parfaitement, mon A*

« Rien n’est plus beau qu’un derrière que l’on va fesser … si ce n’est celui qui vient de l’être »

Votre E* qui espère que vous lui pardonnerez de s’être caché sous les traits de cet énigmatique plénipotentiaire …

FIN

2 commentaires:

  1. Vous vous faites rare, mon E...
    Vos mots me manquent...

    Votre A

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  2. récit vivant, mais surtout troublant, on ressent tout ce que la femme endure avec un plaisir qu'on partage.

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