jeudi 13 mai 2010

Orient Express N° 5

ORIENT EXPRESS
N°5
Un train, des souvenirs.

Alors que tout mon corps a été mis en appétit de douceurs, de caresses, de flatteries, alors qu’il n’aspire qu’à poursuivre dans la jouissance promise, c’est une gigantesque claque qui s’abat sur mon cul. Un bruit assourdissant, un cri primal de ma part. Une fois encore j’ai failli m’écrouler, les jambes coupées, les mains incapables de rester crispées sur leur appui. Au prix de je ne sais quelle contorsion, je reprend cependant la position, à l’instant même ou une deuxième claque, peut-être encore plus violente que la première, s’écrase sur l’autre fesse. Fulgurante douleur, comme si la peu de mes fesses avait été arrachée. Mais en même temps, paradoxalement, explosion de plaisir dans ma tête. Dans la fraction de seconde entre l’impact de cette main brutale sur ma peau et l’irradiation de douleur qui emplit mon être, le message est parvenu à mon esprit : « c’est LUI ». Avant que la seconde claque, succédant pourtant à la première du temps qu’il faut à un bras pour aller de droite à gauche et revenir en revers, mon esprit a vu défiler une rafale d’imagés de violences, et de plaisirs, tellement rassurantes. On dit parfois qu’au moment de trépasser on voit défiler toute sa vie, comme si on traversait un couloir à une vitesse incroyable. Toutes proportions gardées c’est le même sentiment pour moi. Comme dans un cinéma devenu fou de vitesse, les souvenirs des moments forts de notre liaison se succèdent et se superposent. Les avais-je oubliés ? Certainement pas. Et pourtant, au moment où l’invitation au voyage en chemin de fer m’avait amené à deviner son auteur, une sorte de censure inconsciente avait occulté de mon souvenir les moments les plus chauds, les plus particuliers pour moi et les plus troublants de ces quelques semaines passées ensemble. Et c’est vraiment dans les quelques secondes pendant lesquelles mes fesses fustigées balancent au gré des coups de ces battoirs qui « lui » servent de mains, que ces images me reviennent en flashs surexposés. Moi, innocente, balancée au travers de ses genoux et recevant une magistrale fessée pour une raison qu’il allait m’expliquer calmement être un prétexte, presque le premier jour de notre rencontre. Nous n’avions fait l’amour qu’une fois auparavant. Je n’avais jamais reçu de punition corporelle dans mon enfance, et encore moins vécu de relation « SM » dans ma vie de jeune femme pourtant délurée et libérée. J’aurais volontiers arraché les yeux – et même autre chose – à celui qui aurait prétendu s’arroger le droit de lever la main sur moi. Jusqu’à ce jour où je m’étais senti basculer au travers de ses cuisses, et où, alors que, bêtement, je demandais « mais qu’est ce que tu fais ? » je m’étais entendu répondre « je vais te coller une fessée ! » Comment avais-je pu ne pas me révolter ? J’avais subit ce qu’il avait ensuite qualifié « d’initiation » non sans broncher (il m’avait même raconté en riant ensuite combien j’avais battu des jambes, ajoutant avec ce sourire coquin et carnassier qui n’étais pas pour rien dans son charme, combien ces mouvements désordonnés découvraient mon intimité) mais en tout cas sans la refuser vraiment. La surprise, l’étonnement pour ne pas dire la stupéfaction, auraient pu expliquer cette acceptation ébahie, cette soumission tellement loi de ma nature. Il aurait alors été naturel qu’une fois remise sur pied ou je le quitte ou je le prévienne qu’une autre tentative de ce genre serait rédhibitoire pour notre relation. Or non seulement je n’en avait rien fait ; j’étais restée comme une gourde à pleurnicher (il n’y avait pas été de main morte pour cette première, et les larmes avaient vite enrouées mes cris d’orfraie) en me frottant les fesses tout en piétinant d’une jambe sur l’autre ; mais encore je ne l’avait même pas agoni d’injure quand il avait déclaré, après m’voir câliné tendrement il est vrai : « tu verras, c’était la première, mais ce ne sera pas la dernière, tu as un cul qui appelle la fessée ma chérie ». De tout autre, en tout autre temps, une telle grossièreté, une telle vulgarité, une telle certitude insolente, aurait été comprise par moi comme le summum du mépris, de la misogynie à deux balles, de la baufitude du connard sur de la supériorité masculine. Et donc aurait valu ipso facto rupture totale et définitive des relations avec un tel primate. Et voilà que non seulement je n’avais pas hurlé, je n’étais pas partie, mais même, à ma grande honte rétrospective mais tardive et inutile, un sentiment de fierté m’avait envahie quand il avait ainsi qualifié mon derrière ! J’avais bien sur conscience d’avoir des fesses larges, ce que certains appellent un pétard généreux. J’en avais fait un complexe dans mes toutes jeunes années, un argument de séduction plus tard, quand j’avais compris que les hommes dissertent souvent sur les « petits culs » mais préfèrent bien souvent honorer de leurs caresses des fondements plus développés. D’autres que lui, dans les moments d’intimité, m’avaient montré de galante façon que cet arrière train confortable ne les laissaient pas indifférents. Certains avaient même su mettre en mots le plaisir que leur procurait cette lune réjouie et accueillante. Mais personne encore n’avait décrété avec cette tranquille certitude qu’il « était fait pour la fessée » ou que « ne pas fesser un cul comme le tien serait un pêché » En tout cas, si c’était le cas, il ne fut pas pêcheur durant les quelques mois que durèrent notre relation. Il fut même particulièrement pieux, et mes fesses payèrent leur part de sa sanctification ! Curieuse relation entre le cul et le cerveau, il avait donc suffit d’un aller et retour de claques sur le premier pour que le second repasse, en vitesse accélérée, les images de ces semaines d’initiation, puis de perfectionnement à mes yeux, à la fessée. La fessée reçue dans cette chambre d’hôtel à Nice, alors que nous savions que les voisins étaient rentrés dans leur chambre, et qu’ils ne pouvaient pas en pas entendre le bruit des claques sonores, et peut-être les cris de souris qui m’échappaient malgré mes tentatives de les étouffer. Celle donnée sur ce parking d’autoroute, lui assis sur le siège passager, moi les jambes hors de la voiture, alors que nous entendions les cris des enfants sur l’aire de jeux voisine, et que lui, il me l’a dit après toujours avec ce rire désarmant, voyait les automobilistes aller et venir, grillant leur cigarette avant de reprendre la route. Ces fessées longues, interminables, où il prenait le temps de laisser la flaque de douleur de chaque claque s’étaler largement avant d’en envoyer une nouvelle. Ou au contraire ces fessées crépitantes, en averse, en rafales, en cascades, lors desquelles le cul semble criblé, explosé, ravagé. Les fessées motivées, justifiées. Par un prétexte, un regard soi disant adressé à un autre, au café, le matin, valant une magistrale fessée le soir. Trois tasses à café pourtant bien ordinaires, malencontreusement renversées, justifiant trois soirs successifs de fessées magistrales, de plus en plus insupportables, les unes venant réactiver la sensibilité de la peau des fesses mise à vif la veille. Et au contraire les fessées sans autre justification que « j’en avais trop envie », « pour le plaisir de voir ton cul rougir ma chérie » ou encore, et cela me faisait défaillir de fierté « parce que tu as un trop beau cul ». Reconstitution à postériori du cours de mes pensées, ou pas, c’est à ce moment précis que ces mots, ceux-là, précisément, me revenaient en mémoire. C’est au moment même où il me semble que je revoyais le lieu et le moment précis où il me les avait dits. Cette petite maison que nous avions louée en Normandie pour quelques jours, ce cellier imprégné de l’odeur des pommes à cidre, où nous passions avant de sortir pour aller visiter le Pont de Normandie. Moi avec cette jupette pourtant plutôt sage, mes petites bottes et mon manteau de pluie rouge. Et lui qui m’impose, comme cela, sans raison, alors qu’à la seconde d’avant il avait déjà les clefs de la voiture en main, de me pencher par-dessus son genou, alors qu’il a posé le pied sur la deuxième marche de l’escalier qui mène à la maison. Qui relève ma jupe d’un large mouvement qui la rabat sur mon dos, entrainant le bas de l’imperméable en même temps. En y repensant j’ai encore dans le nez le mélange de l’odeur aigrelette des pommes et de celle, plus lourde, du caoutchouc de mon vêtement de pluie. La culotte qu’il baisse comme si sa vie en dépendait, jusqu’à mes genoux qu’elle entrave. Et sa main qui se met à frapper mon cul à la volée, fort, vite, en rafale ininterrompue, violente, douloureuse. Je trépigne, je gigote, je crie, je hurle. De douleur, bien sur. Il me fait mal, très mal. D’autant que le veille, mais cette fois avec une vague raison d’un soi-disant retard à notre rendez – vous, mon cul a déjà subit une longue et douloureuse fessée, récompensée, il est vrai, par un long câlin passionné qui explique aussi que, ce matin, j’ai les jambes en coton et l’humeur plutôt guillerette. J’admets d’autant plus mal d’être ainsi fessée cul nu alors que je n’ai été qu’attentions et tendresse depuis mon réveil. Mais quand, enfin, il cesse de battre mes fesses comme plâtre, quand avant même de remonter ma culotte je me retourne et continue à protester, la colère et la douleur se mêlant pour expliquer les larmes qui me coulent sur le visage, il me regarde avec cet air enfantin, presque naïf, qui fait mordorer ses yeux gris bleu, et il se justifie par cette phrase : « C’est juste parce que tu as un trop beau cul, et qu’il est encore plus beau après la fessée ! » C’est donc à l’instant où il me semble que ce souvenir me remontait à la mémoire que la volée de claques s’est interrompue. Au regard de ce que j’avais connu naguère, finalement avant que mon cul ne soit vraiment malmené. Du reste j’ai juste laissé échapper un cri lors du premier assaut, presque plus d’étonnement que de douleur. Puis j’ai serré les dents sur ce bâillon qu’il m’a mis sur la bouche. Je n’ai pas consciemment décidé de le faire, et à vrai dire je ne me souciais pas du fait qu’on puisse m’entendre geindre. Du reste le train faisait assez de bruit pour que, si j’y avais réfléchi, je sache qu’il n’y avait guère de risque. Pourtant, étonnante mémoire du corps plus que de l’esprit, j’ai serré des mâchoires comme, en effet, j’avais appris à le faire quand il convenait naguère à mon tendre tourmenteur de « m’en coller une » dans des conditions où la discrétion était de mise. Il m’est revenu à la mémoire plus tard que c’est, justement parce que je m’étais plainte du bruit des claques qui me semblait résonner dans les couloirs d’un hôtel, à Beaune, qu’il avait tenu, le jours même, à faire l’acquisition d’un martinet. Prenant le temps de m’expliquer – toujours pédagogue – que c’était l’instrument punitif le moins bruyant, les lanières cinglant mais ne claquant pas comme une ceinture ou un « paddel ». Bien entendu l’instrument, acheté dans un bazar à ma grande honte – « Monsieur » prenant le temps d’examiner longuement la chose avant de faire son choix, avec une telle insistance qu’il aurait fallu que le vendeur soit abruti pour qu’il ne comprenne pas l’usage que son client comptait en faire, à tel point qu’il nous gratifia d’un ironique « bonne soirée, madame, monsieur » quand nous sortîmes de son échoppe – fut utilisé non pas le soir même, mais dés notre retour à l’hôtel, en pleine après-midi. Et, toujours prévenant, « il » m’avait prévenu que pour une « novice » la première séance de martinet « pouvait sembler douloureuse » - doux euphémisme ! – et conseillé « puisque tu crains que nos voisins ne soient informés de l’infortune de tes fesses, ma chérie, et si tu veux être sure qu’ils n’entendent pas ta voix, je te propose de te bâillonner », ceci dit en me tendant gentiment un foulard. Là aussi, je retrouve dans ma mémoire la texture et presque le gout âcre de ce foulard de soierie dans ma bouche alors qu’il me présente un tissu à mordre. J’aurais pu supporter la suite de la fessée sans recourir à ce stratagème, mais pourtant je mords ce bâillon improvisé. J’en sens le gout un peu chaud, un peu piquant, indéfinissable pourtant. Et, à mon grand étonnement, à peine m’a-t-il ainsi contrainte au silence que l’averse des claques s’arrête brusquement. Retrouvant d’instinct les règles apprises naguère, je ne bouge pas, je ne me retourne pas, je ne me frotte pas les fesses pour atténuer la brûlure. Je reprends juste mon souffle, et pour la première fois, j’ouvre franchement les yeux. C’est pour découvrir, sans réel étonnement, son visage se reflétant dans la vitre de la fenêtre. A peine vieilli, avec toujours ce regard d’acier qui m’avait conquise, et peut-être un peu moins de cheveux. Il est tout contre moi, sa tête au dessus de mon épaule, les yeux brillants, et il murmure à mon oreille ces mots qui me semble faire écho à ceux d’hier : « Tu as toujours un aussi beau cul, tu sais. » Et l’émotion m’emplit, me submerge, mêlant ses larmes à celles causées par la fessée que je viens de retrouver après si longtemps. J’amorce le mouvement de me retourner, je veux le voir, l’étreindre, l’embrasser, le remercier de ce cadeau, lui montrer mon amour, qu’il sache que je suis redevenue celle qu’il avait initiée, celle à qui il avait fait découvrir un nouveau versant du plaisir. Je veux baiser sa bouche, baiser ses mains qui m’ont fustigée, coller mon corps au sien. Je veux que ses mains poursuivent leur œuvre, qu’elles me fassent en bien ce qu’elles m’ont fait en douleur. Qu’elles me fassent jouir comme elles m’ont fait souffrir. Je veux sa bouche sur la mienne, là maintenant, tout de suite. Je veux son corps, je veux son sexe, je veux sa queue, vite. Je sens au creux de mon ventre ce besoin irrépressible d’être prise, d’être emplie de lui. Je sens ce besoin de retrouver cette sensation alliant la jouissance au souvenir de la cuisson de ma peau. Je veux être baisée, maintenant. Mais sa poigne m’impose de rester retournée. Il me tient aux poignets, collant son corps au mien, si fort que je sens son érection au traves de son pantalon sur mon cul endolori. Et bien oui, s’il veut me baiser par là qu’il en soit selon son choix, mais qu’il me baise ! Mais ses mains ne lâchent pas les miennes, je reste écartelée, bras en l’air. Et je l’entends dire, en murmurant encore mais de cette voix qui n’admet et ne suppose aucune réplique : « on se retrouve au wagon restaurant, pour le deuxième service, ne soit pas en retard ! »Avant que je n’ai vraiment saisi ce qu’il eut dire par là, il m’a lâchée et s’est reculé. Mais quand moi-même je me retourne, il est déjà devant la porte, il l’ouvre et disparaît dans le couloir. Non ! Il ne peut pas me laisser ainsi ! Je me précipite sur la porte, je l’ouvre, il est déjà presque au bout du wagon. Je ne peux quand même pas lui courir après à poil ! Je referme la porte à la volée et je m’écroule contre elle, anéantie, rageuse, frustrée. Et pourtant je sais déjà que j’obéirais à sa consigne. Je le rejoindrais. Je me précipite dans la salle d’eau, j’arrache mes bas et ce qui les retient. Me voilà nue. D’un coup d’œil je vérifie l’état de mes fesses. Elles sont bien sur rouges cramoisies, mais elles ont encore figure humaine. Elles ont connu pire, tellement pire ! J’ouvre en grand les robinets et je m’asperge d’eau fraiche. Mais je me lave comme un chat, je suis trop pressée de le rejoindre pour m’attarder à ma toilette. LE passage d’un gant de toilette parfumé suffira. L’eau fraiche me fait frissonner, et c’est délicieux. J’inonde ma touffe d’eau froide, à m’en faire mal. Même traitement pour ma raie encore collante. C’est bon, si bon que je ne résiste pas à l’envie de laisser ma main s’attarder sur ma chatte. En caresser l’entrée qu’il n’a pas voulu honorer alors qu’elle en a tellement besoin. Mais là non plus, pas de fioriture. Foin des trésors de délicatesse de mes séances de masturbation solitaire. Je veux jouir, là, vite. J’écrase mon petit bouton et, presque instantanément, c’est la déflagration. Une onde de plaisir part du fond de mon ventre et électrise tout mon corps. Je me laisse tomber à genoux en lâchant un grognement guttural. La jouissance me fait trembler de la tête aux pieds, sexe béant, seins durcis, cul palpitant. Mais il me faut faire vite, déjà j’entends au loin l’infernale cloche qui annonce le deuxième service. D’instinct j’ai retrouvé ce besoin de me conformer à sa volonté, donc de ne pas être en retard. Je me précipite sur ma valise, j’en sors une jupe, un pull, un soutien gorge mauve. Mais où est donc la culotte assortie, je suis sure de l’avoir prise, moi qui ne déteste rien tant que de ne pas être coordonnée, même quand personne d’autre que mo ne le saura. Où est passé cette putain de culotte ? Tant pis, je choisirais un autre ensemble. Le blanc peut-être, voilà le soutif … mais pas non plus de slip ! Je retourne la valise su le sol, j’éparpille son contenu. D’autres bas, des collants – il faut bien parfois – deux autres soutien gorge – je ne voyage pas léger – quelques pulls, des jupes, deux robes, deux pantalons, des nuisettes. Mais pas un seul slip ! Je ne peux pas ne pas en avoir pris. Ce n’est pas possible ! Il faut pourtant m’y résoudre, je n’en porterais pas. Après tout, c’est loin d’être une première pour moi, surtout après une fessée ! J’enfile une robe, passe un gilet, repasse devant le miroir pour arranger un peu mes cheveux. En revenant dans le compartiment, je ramasse presque machinalement un bout de tissus noir. C’est ce qui m’a servi de bâillon, ce qu’il m’a quasiment imposé pour retenir mes cris. Il est tout humide me ma salive. Mais je reconnais surtout … ma culotte. Ma culotte noire, celle que j’étais certaine d’avoir abandonnée dans le compartiment de mon inconnu. L’aurai-je donc reprise ? Mais alors, pourquoi « l’autre » l’aurait-il eu en mains ? Cette sensation poivrée, alors que je mordais à belles dents dans ce tissu, c’était donc le gout de ma propre intimité, de mon plaisir, de ma mouille ? Je ne comprends plus, je perds mes repères. Qui est-il ? Qui est cet inconnu ? .Je ne sais plus ce que je veux faire. Le rejoindre, sans slip ? Attendre qu’il revienne ? L’interroger ? Faire celle qui n’a rien compris, rien remarqué ? Je n’ai pas le loisir de m’interroger plus longuement. Un coup discret est frappé à la porte, je sursaute, elle s’entrouvre et un agent de la compagnie passe la tête et me dit : « Vous êtes attendue au restaurant, madame. » Et avant que j’ai pu répondre ou l’interroger il ajoute : « je vais vous y accompagner, tout de suite » La manière dont il a prononcé ces derniers mots enlève toute incertitude, anéantit toute idée de discussion. Je me lève et je le suis.

1 commentaire:

  1. Merveilleusement raconté. "C’est juste parce que tu as un trop beau cul, et qu’il est encore plus beau après la fessée" Voila une phrase qui me rappelle bien des souvenirs ...

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