vendredi 1 novembre 2013

Monique et Jeanne 5




Monique et Jeanne
5 – Où Jeanne en dit plus sur sa découverte
Quelques ours après avoir lu le long témoignage de Monique,  Jeanne s’est  donc mise, à essayer de lui rendre la pareille :

« En effet, tu as bien compris, la fessée de ce fameux soir a été pour moi une première, pour mon mari aussi, mais elle n’a pas été la seule que mes fesses aient eu à subir. Même si, franchement, je ne suis pas sur que ce soit le verbe qui convient. Comme tu l’as aussi compris, mon expérience en la matière reste quand même tellement plus sommaire que la tienne que j’ai bien conscience que ce qui va suivre n’est pas du même tonneau que ce dont tu m’as fait cadeau. Je peux en tout cas te dire que si, pour mon mari, ce fut aussi une découverte, eh bien …on peut dire qu’il y a prit gout. Du reste, peut-être t’en souviens – tu, à peine la fessée terminée, il ne m’avait pas caché combien l’expérience avait été troublante pour lui. Et si la fessée n’est pas devenue un moment aussi ritualisé et régulier que chez vous, l’expérience a été renouvelée plusieurs fois. Sans entrer dans les détails que j’ai du mal à vraiment restituer, je peux dire que les fessées suivantes ont suivies à peu près le même scénario que la première. Avec, cependant, une différence de taille. La première, finalement, avait été à mon initiative. Consciemment ou non, je m’étais mise en situation d’amener mon mari à me la donner. Le terme est d’autant plus juste que j’ai bien en le sentiment d’un don. Les autres, toutes les autres, ont été décidées par mon mari. Je ne me pose cependant pas du tout en victime, tu l’as bien compris. Ou alors en victime très consentante Mais je pense que mon homme a eu l’intelligence de comprendre d’une part que la première expérience ne m’amènerait pas à souhaiter qu’elle soit unique, et d’autre part qu’il ne convenait pas que les suivantes apparaissent comme étant à mon initiative. Pour autant, il a fait très attention à vérifier qu’elles correspondraient bien à une attente de ma part.
Ainsi, quelques jours après ce qui reste pour jours comme « la découverte » , alors que nous nous apprêtions à  nous coucher (j’avais déjà enfilé ma chemise de nuit) , il a fait allusion à un incident qui avait amené, la veille, un échange de mots un peu vifs entre nous. Et que, pour être franche, j’avais presqu’oublié tant il avait été mineur à mes yeux. Et comme, de ce fait, je ne comprenais vraiment pas pourquoi il remettait le sujet sur le tapis, il m’a calmement expliqué :
            « Il me semble que le moment est venu, tu ne penses pas ma chérie ? »
            « Le moment … de quoi ? »
            « Je pense que tu m’a très bien compris, non ? »
            « … »
            « A moins qu’il en faille une d’abord pour t’amener à répondre plus vite ? »
            « Non ..non, ce ne sera pas nécessaire, j’ai ..j’ai compris »
            « Alors … j’attends, ma chérie. Tu as compris quoi ? »
            « Que…que tu va … me donner …une fessée. »
            « Exactement. Et cette fois ci, il ne sera pas nécessaire de choisir qui baisseras ta culotte ! »
En effet, bien sur, je n’en avais pas sous ma chemise de nuit. Mon mari était assis sur le lit, il m’a juste indiqué d’un geste du doigt de m’approcher de lui, puis, de la même manière, de m’allonger au travers de ses genoux. Sans barguigner, il a relevé ma chemise de nuit au dessus de mes reins, j’ai même du soulever un peu le bassin pour faciliter la manœuvre. Même si j’ai donc « échappé » au moment si fort en émotion du déculottage, j’ai quand même ressenti cette montée d’adrénaline au moment où la lune est mise à nue. Ce sentiment que j’ai découvert, je pense, quand c’est ton derrière qui a été mis à nu. Ce mélange inexplicable entre la peur, la honte, et la fierté. Je sais que mon homme a toujours été fou de mon cul. Et le jour où j’ai reçu ma première fessée, j’ai su qu’il en était encore plus passionné depuis qu’il pouvait le faire rougir. J’ai vu cette même passion dans le regard du tien.
Ma première fessée, je n’en ai gardé presque aucun souvenir. Je n’ai aucune idée ni du temps qu’elle a durée, ni du nombre de claques que j’ai reçue. Il me semble que pour la deuxième, et les suivantes, mon mari avait, en quelque sorte, progressé. Il a commencé lentement, claquant chaque fesse tour à tour, en laissant le temps à l’impact de chaque claque de se répandre en moi. Une douleur vive, brutale, sur la peau, puis le voyage de la douleur à travers mon corps, comme si elle le pénétrait, l’emplissait. Puis une autre claque, sur l’autre fesse. Fesse droite, fesse gauche. Mécaniquement. Inexorablement. Ce n’est que peu à peu que j’ai senti que le rythme s’accélérait. Que la claque suivant arrivait avant que les conséquences de la précédente aient terminé son œuvre. Il me semble que c’est à ce moment, quand je n’ai plus été capable d’anticiper la prochaine claque, que j’ai en quelque sorte lâché prise. Que je me suis abandonnée à la fessée. Que je l’ai complètement acceptée. Je n’en suis pas sure, puisque je n’étais plus en état de contrôler mes réactions, mais il me semble que c’est à ce moment là que j’ai cessé de serrer les fesses avant chaque claque. Que je suis devenue poupée de chiffon sous sa main. Que j’ai renoncé à serrer aussi les dents. A ravaler mes cris. A retenir mes pleurs. J’avais lâché la bonde. Je m’abandonnais. Bien sur j’avais toujours aussi mal, et même peut-être de plus en plus. Mais d’une certaine manière, j’étais arrivée à un état différent. Un état régressif peut-être. Ou un état supérieur, différent en tous cas. Je ne sais pas si j’ai crié. Je pense que oui. Je sais que les larmes sont venues, inondant mon visage. Comme elles coulaient sur le tien. Après ces quelques expériences, pourtant ho combien parcellaires par rapport aux tiennes, je ne pense pas être devenue masochiste. Je ne pense sincèrement pas trouver le plaisir dans la douleur, dans la souffrance. Mais je sais que, même si cela peut semble complètement fou, au moment même où mes fesses étaient portées au vif, où je n’étais plus qu’une pauvre boule de douleur, j’ai aussi senti une autre boule naître au fond de mon ventre. Et exploser en moi. Etait-ce vraiment un orgasme ? Peut-être, mais d’une autre forme que celui que je ressens lors des moments plus classiques de notre vie de couple. Là, c’était comme une sorte de vague de plénitude qui venait non pas remplacer ou se substituer la douleur mais je dirais la compléter. J’avais toujours aussi mal, mes larmes ne s’étaient pas taries, au contraire même je pense que mes sanglots se sont accentués. Douleur et plaisir sont, pour le moins, antonymes. Pourtant, à ce moment là, les deux notions deviennent complémentaires, associées, complices. Je ne jouis aucunement de la souffrance. Ce n’est évidemment pas elle que je recherche en acceptant, et même en ayant provoqué, la fessée.
Mais je sens bien que l’état de plénitude, de sérénité, et d’émotion auquel j’accède à cet instant n’est possible que parce qu’il a été précédé de ces moments de honte. Oui, je ne sais pas ce qu’il en est pour toi mais en ce qui me concerne, après plusieurs séances dans des circonstances différentes dont je te parlerais une autre fois,  je sens bien la rougeur envahir mes joues quand je dois convenir que je vais recevoir une fessée. Et au moment où mon homme me déculotte, ou m’impose de le faire, alors que, pourtant, je ne fais finalement que montrer mes fesses à mon mari qui, fort heureusement, les as vus bien souvent, j’ai une nouvelle montée de ce sentiment que je nomme « honte » faute de trouver un terme plus exact. Se montrer nue à son mari, ou à son amant, est naturel et en quelque sorte « normal ». Il m’était déjà arrivé, quand nous étions plus jeunes, de céder à sa demande de lui « montrer mon cul » subrepticement dans des lieux improbables. J’avais alors ressentie déjà cette montée d’adrénaline causée par le coté exhibitionniste, par le risque d’être surpris et par l’excitation de l’homme à qui je faisais ce cadeau. Mais cette mise à vue de mon derrière (une fois dans un restaurant, plusieurs fois dans des lieux publics) entrait clairement dans un jeu érotique. L’émotion que je ressens quand je montre la même partie de moi-même, dans l’intimité de notre chambre à coucher, à l’homme qui la voit presque chaque jour, mais pour qu’elle soit fessée est d’une toute autre nature.
Et de la même manière, je sais que cet état de bien-être, même s’il est associé à une vraie douleur, ne m’est accessible, justement, que parce qu’elle est aussi présente.
Pour le reste, tu comprendras que je sois moins prolixe que toi dans la description des séances. Après tout, mon expérience est encore bien légère, en tout cas en nombre de celles-ci, qui n’atteint pas la dizaine alors que j’ai cru comprendre, puisque tu es mariée depuis presque vingt ans, que la tienne se compte en …centaines ! Je ne pense pas que nos époux se soient revus depuis cette fameuse soirée. Le tien n’a donc pas pu servir vraiment d’initiateur ou de professeur au mien. Il me semble pourtant qu’il a vite appris. Même si, et c’est tant mieux, il en est resté à la classique fessée manuelle, qui me semble être le maximum de ce que je puis supporter. Quand je constate l’état de mon derrière quelques heures après une fessée de ce genre, j’ose à peine imaginer ce que ce doit être après qu’aient été utilisés ce que tu appelle pudiquement des « instruments ». Et je t’avoue que depuis que j’ai cru comprendre que, pour Julien, la ceinture ne sert pas seulement à retenir un pantalon, j’ai une sorte de frisson chaque fos que je passe devant un éventaire de cet accessoire de mode.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire